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 HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES

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Pierresuzanne

Pierresuzanne



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MessageSujet: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 03 Avr 2013, 14:03

Rappel du premier message :

3 avril 2013

« Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. » (Sourate 7, Al-Araf, verset 199).

Je me permets de me lancer dans une longue aventure avec vous... si cela vous intéresse....
Notre sujet est de nous intéresser à l’émergence du monothéisme dans l'histoire de l'humanité et de comprendre comment cette idée d'un Dieu unique a transformé les civilisations.
Dire qu'il n'y a qu'un seul Dieu est de l'ordre de la foi. Nous n'essayerons pas de démontrer une conviction qui, par nature, n'est pas rationnelle mais dépend d'un choix individuel. Il s'agit davantage de comprendre comment est perçu ce Dieu unique dans les différents monothéismes et quels sont les  répercutions de cette perception sur les civilisations.
Dieu est-Il semblable ou différent dans tous les monothéismes ? Comment a émergée l'idée d'une Création, d'une Loi divine, d'un Dieu des combats, d'une vie éternelle, d'un Jugement dernier, d'une langue sacrée parlée au paradis, d'un Dieu finalement pacifique ?
L'homme est-il libre face à Lui ? Les pouvoirs temporels et spirituels doivent-ils est regroupés ou éclatés ? La vérité est-elle définie une fois pour toute ? En quoi ces idées, provenant du concept d'un Dieu unique, ont-elles modifié les civilisations qui les portaient.  

Il ne s'agit pas seulement de regarder ce que disent les textes saints, mais de faire la synthèse de ce que nous a appris la science et l'histoire. Par exemple, il existe des données objectives sur la création du monde. N'est-il pas intéressant de lire les textes saints en parallèle avec les événements objectifs qu'ils sont censés raconter ?
L'archéologie a fait faire des progrès impressionnants aux connaissances historiques depuis deux siècles. L'épigraphie est un apport inappréciable. Il s'agit de l'étude des textes anciens gravés sur des supports durables : pierres, argile, papyrus, parchemins. Les tablettes d'argile des sumériens et les ostracons (des tessons de poteries recyclées) servaient de pense bête et de post-it antiques : ils ont traversé les siècles intacts. Les parchemins et les papyrus sont également bien plus durables que nos disques durs d’ordinateurs.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 06 Nov 2013, 18:29

On doit dire : "peut-être, je n'en sais rien".
Si un fou ou un moqueur avec un petit sourire en coin me dit qu'il a rencontré un ange, ou un géant de Jupiter, je pense que je ne le croirai pas.
Si c'est quelqu'un de sur, de véridique, en qui j'ai confiance, si lorsqu'il me rapporte les paroles de l'ange, cela me rapproche de mon être réel, si cela me permet de me connaitre mieux que je ne me suis jamais connu, si cela m'éclaire, m'inspire, me rend heureux, etc il est fort possible que je le prenne au sérieux. D'une certaine manière cela se ramène toujours  à faire confiance à un être et à ce qu'il raconte, ou bien à le suspecter de raconter des histoires ou d'être possédé.
Il y a aussi des historiens qui disent que la Mecque n'existait pas, parce qu'il n'y a pas de preuve certaine, que si elle avait un marché si important tout le monde l'aurait su en dehors, que les Quraich vivaient en Syrie etc



"Dans un autre domaine, on retrouve dans la rédaction des Hadiths un procédé imaginé par les manichéens pour authentifier les anecdotes de la vie de leur fondateur, Mani, quand ils les ont mises par écrit dans le Codex de Cologne*. Le fait de signaler le nom de la personne fiable qui transmet le récit pour en légitimer l'authenticité sera repris par l'islam avec la chaîne d'isna', c'est à dire de transmetteurs fiables, qui est détaillée en en-tête des Hadiths. Les Hadiths sont les propos supposés avoir été tenus par Mohamed ou par ses compagnons, et ils ont, dans le sunnisme, une aura sacrée, une légitimité législative, identique à celle du Coran"

A partir du moment où il n'existe pas d'enregistrement, il n'y a pas beaucoup de procédés pour être sur de l'authenticité des paroles, si ce n'est de vérifier que les témoins sont dignes de foi, que la chaine de transmission est sans brisure, de regarder le nombre de personnes qui ont entendu etc
Comment se déroule une enquête judiciaire, sans que le juge soit pour autant adepte de Mani ?
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azdan





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 06 Nov 2013, 18:50

Roger76 a écrit:
Citation :
IL EST IMPOSSIBLE QUE LA KAABA AURAIT EXISTE AU TEMPS D'ABRAHAM

tout simplement parce que le temps d’Abraham n’a jamais existé, pas plus que ce personnage construit par les auteurs de la bible hébraïque.


D’ailleurs j’ai bien rappelé que selon les légendes construites par l’islam et les califes à partir de croyances sans fondement la Kaaba construites par les Anges existait déjà avant la création d’Adam. Abraham, personnage mythique, l’aurait rebâtie de ses propres mains mais quand ?

Donc pour mettre fin à la controverse on peut bien admettre que la Kaaba ait existé avant même la création d’Adam, qu’elle ait miraculeusement survécu au déluge, qui selon l'islam n'a pas été total, qu’elle ait enfin été là avant la fondation de La Mecque.

Encore faudrait-il connaître le temps d’Abraham et prouver que ce temps a bien existé, puisque ce personnage n’a eu aucune existence réelle prouvée mais que Abraham est une grande figure exemplaire construite par les hébreux se situant hors du temps de l’histoire datable.

Autrement dit la Kaaba aurait matériellement existé du temps d’un personnage qui lui n’a d’existence que par la foi. La Kaaba construite par les Anges rebâtie par Adam préservée du déluge puis restaurée par Abraham
Citation :
ça sort de l'ordinaire, c'est une SCIENCE FICTION.
D’autant que Jacob fils d’Isaac fils d’Abraham ne l’a pas vu, ce cube.

C’est vrai Pierresuzanne qu’il y a de belles envolées lyriques dans le texte coranique, elles sont tellement rares qu’elles méritent d’être soulignées, en milieu de poésie antéislamique cela peut cependant n’avoir rien de remarquable, et la Bible hébraïque qui comme le texte coranique a des passages bien ennuyeux comme le Lévitique et le Deutéronome, a aussi de belles envolées lyriques, bien plus nombreuses.

Si vous m’avez suivi jusque-là bravo.

Maintenant on peut quand même s’étonner que le Coran, qui sera réputé inscrit sur la Table gardée depuis quarante mille ans avant la création d’Adam donc hors du temps des hommes, commence justement par le récit très temporel et circonstanciel de la controverse entre le prédicateur Muhammad et ses opposants.

Etrange, très étrange, et bien peu crédible, cette irruption de l’intemporel transcendant dans le circonstanciel immanent… Toutefois place à l'histoire : il est tout à fait crédible que les mecquois qui vivaient des pèlerinages à La Mecque ont très mal accueilli la proclamation d'un Dieu unique


Citation :
mais si il est établi depuis des millénaires qu'une cité a existé ou qu'un bâtiment a existé dans un tel lieu alors ce n'est pas UNE IMPOSSIBLITE....ce sont des choses tout a fait BANALes
Rien absolument rien n’établit depuis des millénaires, c’est la contraire, et contredit par l’histoire, que la Kaaba et La Mekke existeraient depuis des millénaires.

Mais c’est seulement depuis quatorze siècles que c’est proclamé, pas du tout établi.

 
    je vais te répondre Roger d'une autre manière , pour que tu comprenne toi et pierresuzanne , que dans L'histoire il y a aussi le côté de L'économie qu'il faut étudier pour comprendre le comportement des sociétés et l'évolution des civilisations .

    Si vous dites qu'Abraham n'a pu partir à la région de la mecque , c''est que vous croyez que cette région n'était pas fréquentée ou bien était vide d'habitant .

    Si tu dis Qu'Abraham n'a pas éxisté , c'est que tu ne crois pas au parole de Jésus , ni à son enseignement historique , par exemple si jésus parle de Moïse , toi au fait , tu dis que c'est une invention juif ! .

    Si tu dis que tu es croyant chrétien , alors j'aimerais connaître cette nouvelle tendance , croire une partie de la livre et rejeté les autres , au fait le coran a fait la déscription de ce genre de personnage .

    Maintenant d'un détail important que l'on appelle ENCENS ,  Le christianisme, dans la continuité de l'Ancien Testament, perpétue l'utilisation de l'encens, de plus il fait partie des cadeaux apportés au Christ par les mages. L'encens est brûlé dans un encensoir, qui est balancé selon l'usage propre à chacun des rites respectifs pour mieux en diffuser dans l'air le parfum . La fumée de l'encens montant vers le ciel symbolise également la prière qui monte vers Dieu.

   Bien avant , Le dieu assyrien Baal en était un grand consommateur, mais Yahvé, dans l'Ancien Testament, aimait également beaucoup l'encens, mentionné à 113 reprises dans les divers livres. On notera surtout un passage de l'Exode (XXX: 34-37) dans lequel Yahvé précise à Moïse la composition du mélange qu'il faut faire brûler pour lui (storax, onyx, galbanum, aromates et pur encens), tout en lui indiquant que ce mélange ne doit pas être utilisé de façon profane :
Citation :
« " Le parfum que tu fais là, vous n'en ferez pas pour vous-mêmes de même composition. Il sera saint pour toi, réservé à Yahvé. Quiconque fera le même pour en humer l'odeur sera retranché de son peuple." »
Les Égyptiens, considérés comme les plus grands parfumeurs de l'Antiquité, firent eux aussi un grand usage de l'encens, qui entrait notamment dans la composition du kyphi. Le nom même de l'encens dans l'ancienne langue égyptienne est évocateur. Le mot "netcher" désignait ce qui relevait des dieux ou du divin et c'est le causatif de ce mot qui était utilisé pour dénommer l'encens : "sénetecher" dont une traduction pourrait être : "Ce qui rend divin". Même chose chez les Grecs et les Romains. La nature divine de l'encens est évoquée par Ovide dans ses Métamorphoses, puisque selon lui le premier arbre à encens aurait poussé sur la tombe de Leucothoé, maîtresse d'Hélios châtiée par son père Orchamos.

   Mais d'où venait cet Encens ?


  De tous les parfums, l'encens est certainement celui qui a le passé le plus prestigieux. On le considérait dans l'Antiquité comme plus précieux que l'or, et la route de l'encens a fait la fortune de plusieurs royaumes arabes.

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  Quelle relation y a t-il avec le sujet ?


   si la route de L'encens s'est develloppé depuis des Millénaires , des routes ont étaient tracées , et des villes ont étaient érigées , et des régions fertilisées et peuplés , et vu les croyances des uns et des autres , il y a eu des sanctuaires bâtis .


   Concernant la Mecque , pas très loin les nabatéens  ont construit des sanctuaires et des monuments qui sont restés comme seul témoignage d'une civilisation perdue .


    


  
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 06 Nov 2013, 20:15

chrisredfeild a écrit:

mais tu fuit ma question

je ne t'ai pas dit : PROUVE MOI QUE LA KAABA n'a pas EXISTE DU TEMPS D'ABRAHAM

je t'ai dit : PROUVE MOI QU'IL EST IMPOSSIBLE QUE LA KAABA AURAIT EXISTE AU TEMPS D'ABRAHAM.

pourquoi tu fuit ma question?

Toi aussi cher ami tu fuis ma question.Et toi quelle preuve as-tu de l'existence de la Mecque en dehors de ce que raconte le Coran. Un livre saint donne un signe aux croyants, mais un signe spirituel n'est pas une preuve.
Et toi, cher ami, es-tu capable de dire que tu n'as aucune preuve de l'existence de la Kaaba du temps d'Abraham, mais simplement que le Coran te le dit alors que tu y crois ?
Le Coran a été écrit plus de 2000 ans après la mort d'Abraham : son contenu ne peut en rien servir de preuve.


Puisque tu veux que je réponde pour la xème fois à ta question, voici ma réponse :
La plus ancienne preuve de l'existence de la Mecque est 150 et la carte de Ptolémée. Et puisque tu veux que je sois nuancé :voilà : je ne crois pas que la Mecque ni la Kaaba aient existé du temps d'Abraham soit en 1800 / 2300 avant JC.
Si la Kaaba avait existé d'ailleurs, on le saurait depuis longtemps, car il est si facile à notre époque de dater les charbon de bois et les poteries qu'il est évident que si les Saoudiens ne font pas de datation ( on ne publient pas les résultats de leurs recherches) c'est qu'ils n'ont jamais pu démontrer l'ancienneté ni de la Kaaba, ni de la Mecque.

Il faut également dire avec précision que la Bible ne fait jamais la moindre allusion à la Mecque ni à la Kaaba. Ceux qui disent le contraire sont des gens qui font intentionnellement des erreurs de traduction de passage bibliques.
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 06 Nov 2013, 20:28

Pierresuzanne a écrit:
chrisredfeild a écrit:

mais tu fuit ma question

je ne t'ai pas dit : PROUVE MOI QUE LA KAABA n'a pas EXISTE DU TEMPS D'ABRAHAM

je t'ai dit : PROUVE MOI QU'IL EST IMPOSSIBLE QUE LA KAABA AURAIT EXISTE AU TEMPS D'ABRAHAM.

pourquoi tu fuit ma question?

Toi aussi cher ami tu fuis ma question.Et toi quelle preuve as-tu de l'existence de la Mecque en dehors de ce que raconte le Coran. .
mais monsier

c'est toi qui a commencer a dire : IMPOSSIBLE.


alors logiquement, puisque tu a initier  ce sujet, c'est a toi de fournir la PREUVE, et c'est moi qui fut le premier a DEMANDER LA PREUVE.

donc avant de te répondre, commence dabord a me répondre, puisque je fut le premier a poser la QUESTION

en plus, etant donné que tu es limité dans la compréhension (a moins que tu le fait expres), je ne t'ai pas dit : PROUVE MOI QUE LA KAABA n'a pas existé du temps d'ABRAHAM.


je t'ai plutôt dit : PROUVE MOI QU'"IL EST IMPOSSIBLE.


c'est cette IMPOSSIBILITE que tu fuit , alors que je fut le PREMIER A POSER LA QUESTION.




alors, a tu la réponse ?


pourquoi IL EST IMPOSSIBLE que la kaaba aurait existé du temps d'ABRAHAM (personnage que tu prend pour myth pendant qu'on y est)?
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 09:05

La Bible mentionne Ismael, mais le point de vue de la Bible et l'histoire racontée  vient plutôt de la branche d'Isaac. On sait que la parole divine annonce que d'Ismael viendrait  "une grande nation". Une grande nation, cela ne peut exister sans événements, qui seront rapportés d'une manière ou d'une autre dans la mémoire de cette nation, que l'autre nation, celle née d'Isaac, pour des raisons diverses, ignore cette histoire, cela se peut.
Ainsi  on a d'un coté l'annonce d'une grande nation (Ismael), un certain vide concernant cette grande nation chez l'autre nation (Isaac) et des renseignements qui sont transmis à l'intérieur de la "grande nation".
Alors l'autre nation pourrait se dire que dans ce vide il  y avait une histoire, qu'une grande nation ne reste pas sans histoire, et que la grande nation pourrait bien avoir des renseignements sur elle-même qui ont été ignorés.
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Roger76





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 10:39

Citation :
pourquoi IL EST IMPOSSIBLE que la kaaba aurait existé du temps d'ABRAHAM (personnage que tu prend pour myth pendant qu'on y est)?

Pas du tout Rachid, ce n’est pas Pierresuanne qui prend Abraham pour mythe.
Moi non plus d'ailleurs. Mais c'est le récit de sa vie ses faits et gestes qui est un récit mythique, de la Bible ou du Midrash.

C’est moi qui soutiens due « le personnage d’Abraham » tout comme ceux d’Adam de Caïn et Abel de Jonas de Noé et jusqu’à Moïse sont des grands personnages modèles, et non des prophètes bibliques, construits pour les besoins de la cause par les Hébreux puis les Juifs, comme encore David Salomon Esther.

Rien ne prouve qu’ils aient existé ni surtout qu’ils aient eu les gestes les paroles qui leur seront attribués combien de siècles et de milliers de siècles plus tard, et en quels temps si lointains.

Quant à Jésus, il a existé mais lui aussi a été en grande partie construction humaine ; l’islam qui en s’accaparant de la Bible des récits ou non historiques des rappels de son choix en les réécrivant dans la ligne de la nouvelle doctrine a bien construit un personnage respecté ‘Isa qui n’a plus rien de l’image chrétienne de Jésus Christ, mais c’est le seul grand personnage avec Marie et avec Muhammad qui puisse être daté dans le temps des hommes.

La seule certitude établie par la Tradition est que la Kaaba devait exister du temps de Muhammad, mais que c’est bien tardivement qu’il en a fait la Maison de Dieu sur terre, zn changeant la Qibla après ses combats avec les uifs en révolte de Médine.
 
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 11:23

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Citation :

Antiquité et étymologie

Pour une partie de la recherche, le géographe grec Ptolémée est le premier à la mentionner au IIe siècle dans son ouvrage Ptolémée, Géographie VI, 7/ 31-372, Makoraba (ainsi que Lathrippa soit Yathrib).

En 1987, l'historienne Patricia Crone remet fortement en question cette antiquité documentaire dans la littérature gréco-romaine, pourtant très largement admise, arguant que cela pose d'insurmontables problèmes philologiques et historiques3.

Le nom d'origine sémitique, dérive peut-être de l'éthiopien mikrab - « le temple »4. Une autre origine serait le mekwarb qui signifie le « palais », le « lieu-sacré » ou la « synagogue », sans être antinomique du sens surbaissé pour désigner « le lieu du sanctuaire »5 6, Macoraba suggérant la présence d'une ressource en eau pérenne qui attire une population sédentaire et près de laquelle la Ka'ba est bâtie à une époque indéterminée7.

Selon Christoph Luxenberg, le nom de la ville proviendrait plutôt de la racine araméenne Makk désignant une dépression topographique, soit notamment et justement une « vallée »8.
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Citation :

Édifice religieux dont le plan ( voir Bible, livre 3 des Rois, chapitre 6 ), fait évidemment appel au « double carré », figure qui est particulièrement favorable a la naissance de « La Proportion d’Or », et dont le Saint des Saints est lui-même en relation avec « le carré et le cube  primordial» chers aux Sumériens.
Cube qui n’est pas sans rappeler la forme de « La Kaaba », sanctuaire de la principale mosquée de La Mecque, dans la paroi Est de laquelle est scellée, faisant face au soleil levant, « La Pierre Noire », « Pierre d’Étoile » qui fut apportée par l'ange Gabriel à Abraham.
Il est d’ailleurs curieux de constater a ce sujet que « Kaaba » lu a l’oriental, c’est à dire de droite a gauche, se lit : « Abaque » ; terme qui signifie « Table à calcul », ou bien encore : « Graphique permettant de résoudre de nombreux calculs ».
Et qu’il est encore beaucoup plus curieux d’observer que, si nous mélangeons entre elles les lettres qui composent « El Kaaba », nous obtenons le mot « Kabbale » ! ! !
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Citation :

Nombre de savants qui ont montré que l ‘évangile de Jean (apôtre de Jésus salut sur lui) parle de la Mecque, le prophète Jésus selon cette évangile déclare à une femme samaritaine ceci :

Jean 4 : 4-21
« Femme, lui dit Jésus (salut sur lui)*, crois-moi,l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »

Aussi faut-il mentiomnner la découverte de manuscrites dans la mer morte au milieu du vingtième siècle, lesquels parlent d’une façon directe sur la sainte Kaaba, dans l ‘un des ses manuscrites intitulé : livre d ‘Adam et d’Eve, nous lisons le sens du verset 29 :5-7 comme suit : Adam informe son fils sheth que Dieu indiquera aux Personnes fidèles où construire sa maison (Maison de Dieu). (Livre d'Adam et d’Eve 29 : 5-7)

Docteur Charles, qui a traduit le livre en anglais a écrit ce commentaire à propos de ce paragraphe [1] : « ne pas mentionner le temple de Jérusalem en chapitre 29 (où il est mentionné la maison de Dieu) indique que ce livre est écrit dans une ville étrangère ».

Monsieur Charles disait à ce niveau sans ajouter d ‘autre commentaire : « l'endroit où Adam avait l’habitude de faire sa prière est le même lieu où les musulmans ont appris à respecter la Kaaba ».

Le Maître Charles a vu la similitude entre la Kaaba du sacré coran et le paragraphe de ce livre ainsi il prétendait que les musulmans (sûrement il parle du prophète salut sur lui ) l ‘ont copié.

En vérité la similitude est claire, nous prenons la parole d’Allah dans le sacré coran : « Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieude la Maison (La Kaaba) [en lui disant]: “Ne M'associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y inclinent et se prosternent » sourate Al Hajj n ° 26 (S22 ; V26)

Le verbe « indiquer » (bawwa’a) est utilisé dans la sourate et selon Ibn Katir dans le sens de montrer, marquer (c’est à dire Allah a montré au prophète Ibrahim le lieu de construire la maison et lui a permis de l ‘établir) . La plupart des interpréteurs du sacré Coran ont suivi cette explication comme par exemple le savon Ibn Manzour dans son livre intitulé : ‘la langue des arabes ‘ « on disait qu’une personne s’est indiquée sur un lieu s’elle vient de le voir facilement (par la simple vision) et à constater qu ‘il est convenable pour s’en dormir »

Nous avons une autre référence plus fondée sur ce sujet, celle insérée dans dont le livre de Jubilées, l’un des livres appelé Pseudepigrapha, au sein duquel, le prophète Ibrahim disait dans ce sens : « j‘ai construit cette maison pour moi même afin de mettre mon nom sur terre ainsi je lui donne le nom de « maison d’Abraham » 24 : 22 ( ce verset contient seulement le sens du verset 24 :22 et non le contenu tel qu ‘ il est dans le livre )

La dernière évidence que nous avons trouvée à propos de ce sujet,est une conversation du prophète Ibrahim avec Nimroud au cours delaquelle le prophète Ibrahim s’est présenté en tant que l‘ambiant (serviteur) de la maison de Dieu .

Et Sans chercher dans ces anciens livres, il nous suffit seulement de lire la Torah pour trouver que le nom de la Mecque est citée par le même terme utilisé dans le sacré Coran qui est : Baca

Le sacré Coran a utilisé le même terme de l ‘ancien testament afin de Le faire rappeler aux gens du livre , puisqu ‘on trouve dans les versets 5-6-7 : 84 du livre des Psaumes :

84 :5) Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.

84 :6) Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.

84 :7) Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions

Nous constatons ici que le lieu plein de sources d’eau nous rappelle la puit de zam zam.


La vallée de Baca est un nom et les noms ne se traduisent pas.
Ainsi si on dit Einstein on ne va pas traduire par « un seul rocher » qui est la signification de ce nom, mais nous le laissons tel qui ‘il est. Ainsi toutes les traductions anglaises suivant l‘esprit de la fidélité scientifique ont laissées le nom Baca pour lire : the valley of Baca, mais dans les traductions arabes des évangiles, il y avait une peur de confondre ce nom Baca avec la ville sainte de l ‘Islam. Ainsi nous trouvons que cette Baca est mentionnée comme un lieu à côté de Jérusalem qui est la ville sainte où les gens du livres exécutent leurs pèlerinage alors qu ‘il n’y a aucun lieu à côté de Jérusalem qui s’appelle Baca ou vallée de pleure ce qui est prouvé même par le professeur Young
dans sa « Concordance Analytique des Ecritures » P 67 :

(Baca : vallée pleurante près de Jérusalem, et la vallée de Rephaim dont la localité exacte est incertaine).

Passant à un autre livre dont l ‘importance est considérable chez les chrétiens : le Pasteur d’ Hermas qui a connu un grand succès et une perche sans précédent de sorte qu’Irénée, clément d’Alecsandri et Origène le mettaient dans le même rang des livres saints. Au début du quarantième siècle, l‘historien Eusebios disait que le livre du pasteur d’Hermas et lu au sein de certaines églises et utilisait dans
l ‘enseignement des pasteurs et les demandeurs du baptême (2), dans ce livre le pasteur Hermas racontait comment il a été conduit par un ange vers une montagne en lui montrant un bas sol entouré par 12 montagnes et en milieu duquel, Il y a une grande roche blanche plus élevée que les montagnes et d’une forme carrée assez large d’une manière à pouvoir accueillir le monde entier. Cette roche est si ancienne avec une porte nouvellement creusée et dont la brillance dépassait celle du soleil, à côté de cette porte, se trouvait 12 vierges portaient des chemises de textiles en dévoilant les épaules droites comme s ‘elles se préparent pour porter une lourde charge.(3).


Cette construction de forme carrée au milieu des montagnes avec une porte autour d’elle les anges qui dévoilaient une seul épaule, nous rappelle t-elle la sainte Kaaba ?

Le fait de parler de la sainte maison de la Kaaba nous pousse à parler de la maison peuplée En arabe (al bayt almamour ) qui se trouvait selon un hadith rapporté par l’Imam Ahmed et Muslim d’après l ‘Imam Anass (qu ‘Allah les agréent tous ) dans le septième ciel et qui correspond ainsi à la Kaaba sur terre.

Le prophète salut sur lui et selon le hadith dont on a parlé et qui se rapporte à l‘Ascension, disait « nous avons pris chemin vers le septième ciel (le prophète salut sur lui et l’archange Gabriel) Gabriel a demandé la permission d’entrer, un ange a répondu qui êtesvous ? il a répondu : Gabriel , qui est avec vous ? Muhammad, l ‘ange s’interroge : sa venue était recommandée, Gabriel répondait :oui ainsi nous avons pris permission de passer. Soudain voilà Ibrahim reposant son dos contre la maison peuplée dont l’entrée de soixante dix mille anges est journalière mais sans retours »


Au sein de l’apocalypse (21) dans le nouveau testament, nous trouvons une description de la nouvelleJérusalem qui est si identique à la Kaaba mais cette comparaison ne pourra avoir lieu puisqu ‘il s’agit dans le nouveau testament dans son chapitre : l‘apocalypse, de la description d ‘une ville et non d’un lieu de culte. Expliquant mieux ce point en s’appuyant sur un ensemble de chapitres de l’apocalypse :

Ap 21 :15 « Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la ville, ses portes et son rempart ; {16} cette ville dessine un carré : sa longueur égale sa largeur. Il la mesura donc à l’aide du roseau, soit douze mille stades ; longueur, largeur et hauteur y sont égales. {17} »apocalypse chapitre 21 :15-16-17

Cette ville de forme carrée et dont sa longueur égale à sa largeur ne peut que nous laisser ébahi puisqu’elle ne peut se référer que sur une construction et non une ville.


Parmi les livres appelés pseu dépigraphes, il y a un livre intitulé livre d ‘Hénoch, prophète Hénoch dans lequel figure la description d‘une maison de culte céleste dont la ressemble est si proche de la description islamique de la Kaaba comme elle est proche de la description de la nouvelle Jérusalem de l ‘Apocalypse.

Ce livre désigne une ascension du prophète Hénoch vers le ciel, où il trouvait un bâti en cristal dans le septième ciel, et qui contenait quatre coins autour desquels les anges tournaient et entraient dedans :


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ASHTAR

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 11:25

Citation :
CHAPITRE 70 : livre d ‘Hénoch

1.Après cela, mon esprit se cacha, s’envola dans les cieux. J’aperçus les fils des saints anges marchant sur un feu ardent ; leurs vêtements étaient blancs, et leurs visages transparents comme le cristal. 2.Je vis deux rivières d’un feu brillant comme l’hyacinthe. 3.Alors je me prosternai devant le Seigneur des esprits. 4.Et Michael, un des archanges, me prit par la main, me releva, et me conduisit dans le sanctuaire mystérieux dela clémence et de la justice. 5.Il me montra toutes les choses cachées des limites du ciel, les réceptacles des étoiles, des rayons lumineux, qui venaient éclairer les visages des saints. 6.Et il cacha l’esprit d’Énoch dans le ciel des cieux. 7.Là, j’aperçus au milieu de la lumière,un édifice bâti avec des pierres de cristal. 8.Et au milieu de ces pierres, des langues d’un feu vivant ; mon esprit vit un cercle, qui entourait l’habitation enflammée des quatre côtés, et des fleuves de feu qui l’environnaient. 9.Les séraphins, les chérubins et les ophanims se tenaient debout tout autour. Ils ne dorment jamais ; mais ils gardent le trône de gloire. 10.Et je vis des anges innombrables, des milliers de milliers, des myriades de myriades, qui entouraient cette habitation. 11.Michel, Raphaël, Gabriel, Phanuel et les saints anges, qui étaient dans les cieux supérieurs, y entraient et en sortaient. Raphaël et Gabriel sortaient de cette habitation, et une foule innombrable de saints anges.

On procédera ici a une simple comparaison entre le livre d’Hénoch, l ‘apocalypse de l ‘apôtre Jean et l ‘approche de la vision islamique :


similitude entre la vision islamique et le livre d’Hénoch :


Le livre a parlé d’un culte, celui de la circumambulation (des tours) qui ne se trouve que chez les musulmans qui le font autour de la Kaaba.( en arabe Tawaf du verbe Tfa veut dire faire une tournée cerclée autour d ‘un lieu ou d ‘un objet ) mais le livre n‘a pas parlé de la forme de ce bâti


Similitude entre la vision islamique et l ‘Apocalypse :

Le livre d‘apocalypse a parlé d’une forme carré ce qui est proche à l ‘approche islamique relatif à la Kaaba qui signifie cube.

-Le temple céleste est aussi noté dans maintes anciens livres religieux des juifs et aussi dans les livres appelés : Apocryphe.


Pour rappel :http://www.dialogueislam-chretien.com/t1004-la-sainte-kaaba-premiere-maison-de-dieu
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 13:29

chrisredfeild a écrit:


c'est toi qui a commencer a dire : IMPOSSIBLE.


alors logiquement, puisque tu a initier  ce sujet, c'est a toi de fournir la PREUVE, et c'est moi qui fut le premier a DEMANDER LA PREUVE.

donc avant de te répondre, commence dabord a me répondre, puisque je fut le premier a poser la QUESTION


Il ne suffit pas qu'une chose soit possible pour qu'elle soit vraie. Il faut des preuves objectives.

Quelques exemples :
Il est possible qu'il y ai de la vie dans l'univers en dehors de la terre... mais on en a aucune preuve.
Il est possible que l’Atlantide ait existé, mais on en a aucune preuve.
Il est possible que des géants verts mangent de la bouillie sur Jupiter, mais on en a aucune preuve
Il est possible que la Kaaba est existé du temps d'Abraham, mais on a a aucune preuve.

Vois-tu , certaines choses touchent à la croyance d'autres touche à la certitude.
La kaaba qui existe du temps d'Abraham est une croyance... mais il n'y a aucune preuve.

Je fais un travail d'histoire... J'ai donc besoin de preuves.
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 13:33

11. 5. LA PREMIÈRE VISION DE MOHAMED : RÉVÉLATION ESCHATOLOGIQUE.

Le Coran présente trois moments mystiques lors desquels Mohamed raconte avoir bénéficié de visions surnaturelles. Tout le monde connaît le « voyage nocturne de Mohamed » qui, selon la Tradition musulmane, l'aurait conduit à Jérusalem, mais le Coran raconte en fait autre chose. Il y a eu trois moments mystiques dans le Coran, et non un seul, et on peut remarquer que l'ange Gabriel est absent des trois. Ces trois apparitions surnaturelles se seraient toutes les trois déroulées à la Mecque et on a déjà vu que Gabriel n'est cité que dans des versets médinois.

La septième sourate récitée (la Sourate 81) raconte la première apparition dont aurait bénéficié Mohamed. Dans ce texte infiniment poétique se trouve tout le génie littéraire de l'auteur du Coran :
« Je jure par les astres qui déclinent, par les planètes qui suivent leur cours tracés puis s’effacent, par la nuit lorsqu’elle se fait et par l’aube quand s’exhale son souffle.
C’est la parole d’un messager bienfaisant [rasūl karīm]
(v. 19).
Il a pouvoir [dhū quwwa] auprès du détenteur du trône [dhū l-‘arsh] et influence durable [mākīn].
Il est obéi [mutā ’], car il est digne de confiance [amīn](v. 21), votre compagnon [sahibu-kum, c'est-à-dire Mohamed], n’est point possédé par un djinn malfaisant [madjnūn].
Il a vu [le messager] clairement sur l’horizon.
Il [le messager] n’a rien celé [mā  huwwa b-danīn] de l’avenir caché [‘alā  l-ghayb]
(v. 24).
Ce n’est pas la parole [mā  huwwa bi-qawl] d’un de ces démons maléfiques [shaytān, un des noms des djinns], qu’on lapide [radjīm] pour les repousser car ils veulent du mal aux hommes. » (S. 81, 15-25 ; trad. J. Chabbi.)

Gabriel est totalement absent de ce texte : le messager céleste, le « messager bienfaisant » (V. 19), est tout à fait anonyme*. Aucun des renseignements que développera ultérieurement la Tradition musulmane ne sont présents dans ce texte : ni le jeûne de Mohamed, ni ses pratiques contemplatives ne sont signalés. D’ailleurs, nulle part, le Coran ne signale de pratiques acétiques chez Mohamed. À l'inverse, Mohamed est fier de faire ses courses et de vivre comme un homme aisé dans la Mecque marchande : « Ils disent : « Qu'est-ce qu'il a, ce messager, à manger aux repas et à circuler dans les bazars ? » (S. 25, 7). Nulle mention de la grotte de Hirā : la seule grotte qui existe dans le Coran, est celle où Mohamed trouve refuge avec un compagnon après avoir été banni de la Mecque en 622 (S. 9, 40)*.
Une apparition s'est donc manifestée spontanément au dessus de l’horizon, sans qu'il ne l'ait aucunement sollicitée par ses prières. Elle lui a révélé « l’avenir caché » (v. 24). Tout de suite préoccupé de répondre à ceux qui doutent de lui, Mohamed se justifie : il affirme qu'aucun djinn ne l'a inspiré et il revendique d'avoir été désigné comme « digne de confiance », « amīn » (v. 21). On voit ici que ce ne sont pas les Quraysh qui l'ont surnommé le « digne de confiance », Amīn, en 605, mais que cela provient d'une affirmation coranique. D'ailleurs, le Coran nous avait déjà appris que son statut au sein de sa tribu contredisait déjà cette croyance : Mohamed n'est qu'un homme peu important dans son clan. Il n'est pas al Amīn, l'homme de confiance sur lequel les siens peuvent s'appuyer. Ainsi, peut-on savoir que cette suggestion provient de la reconstruction ultérieure de la Tradition musulmane et non d'un fait historique daté de 605.

L'apparition n'a rien dissimulé à Mohamed de « l’avenir caché » (v. 24). Mais de quel avenir s'agit-il ? On a vu que l'avenir de l'humanité lui reste inconnu et que sa vision est bornée aux limites de sa propre vie, puisque aucun verset ne raconte quoi que ce soit qui se serait passé après 632, l'année de son décès. Serait-ce l'avenir dans l’au-delà qui aurait fait l'objet des révélations de l'apparition ?

En fait, les contemporains de Mohamed – pas plus les hommes que les djinns- ne croient en la vie éternelle : « Eux aussi pensaient, - comme vous aviez pensé, - que Dieu ne ressusciterait jamais personne » (S. 72, 7). Il s'agit d'une croyance typique du judaïsme et du christianisme. Mohamed va maintenant annoncer la fin des Temps, et le Jugement dernier. Sa prédication prend très rapidement une tournure eschatologique. « Ce Coran est, en vérité, une science de l'Heure. N'en doutez point. » (S. 43, 61).
Ainsi, ses difficultés avec les membres de sa tribu vont-elles trouver une solution. En effet, leurs punitions semblent tarder. Mais l'annonce d'une vie dans un autre monde permet de retrouver l'espérance dans la victoire finale de son Seigneur. La résurrection inaugurée par un Jugement de Dieu et la présence de plusieurs enfers (enfer-Jahīm (S. 73, 11) ; enfer-Sacar (S. 74, 26)...) permet d'avoir la garantie que l'impie sera un jour puni, au moins dans l'au-delà.

Et cette fin du monde est annoncée dans le Coran avec tout le souffle poétique des premières sourates récitées. Les catastrophes finales avaient déjà été prophétisées par le Christ : « Le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra les anges avec une trompette sonore pour rassembler ses élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités. » (Matthieu 24, 29-31). Le Coran va reprendre les mêmes images avec une poésie typique de la culture arabe. Dans la Sourate 81, « Lorsque le soleil se sera enroulé », on lit l'évocation du jour dernier. « Le jour s'enroule dans la nuit » dit-on en arabe*. Après le dernier jour, après le dernier « enroulement du soleil », le jour ne se déroulera pas, il ne reviendra plus. « Lorsque le soleil se sera enroulé et que les étoiles seront obscurcies et les montagnes mises en marche et les chamelles à terme, négligées, et les fauves, rassemblés et les mers, surchauffées et les âmes, accouplées. » (S. 81, 1-7). Les catastrophes astronomiques préludent à la fin des temps : « L'Heure vient et la lune se fend. » (S. 54, 1). Il ne s'agit pas là d'un miracle qu'aurait accompli Mohamed en fendant la lune, mais de l'évocation de l'Heure dernière qui reprend les images évangéliques de destruction planétaire.
La fin des temps surviendra au son de la trompe (S. 78, 18 ; S. 74, 8 ; S. 6, 73) comme chez Matthieu (24, 31). Sa survenue sera imprévue, comme une attaque de campement au petit matin (S. 100, 1-5). Mohamed lui-même en ignore le moment : « ils t’interrogent sur l’Heure : « Quand va-t-elle jeter l’ancre ?... Ils t'interrogent comme si tu en étais familier -dis : Rien d'autre, en vérité : la science est auprès de Dieu. » (S. 7, 187). Même si le messager apparu au dessus de l'horizon ne lui cache rien de l'avenir, bien des choses lui demeurent néanmoins inconnues, en particulier quand un curieux le questionne trop précisément. On a déjà vu que le Coran propose la même dérobade quand il s'agit de renseigner plus exactement sur l'esprit, le (rūh) : « Ils te questionnent sur l’Esprit. Réponds-leur : l’Esprit est du [seul] ressort de mon seigneur ; il ne vous est donné que peu de science » (S. 17, 85 ; trad. J. Chabbi).

À l'heure dernière, La fumée recouvrira tout (S. 44, 10), et le Jugement de l'humanité débutera : « Bientôt se rappellera quiconque craint, cependant que s'en écartera le grand malheureux, qui tombera dans le plus grand Feu, puis il n'y mourra ni ne vivra. Réussit, certes, celui qui se purifie et se rappelle le nom de Dieu puis célèbre l'Office. Vous préférez la vie présente, plutôt, alors que l'au-delà est meilleurs et plus durable. Oui, ceci est certes dans les Feuilles anciennes, les Feuilles d'Abraham et de Moïse » (S. 87, 10-19). Les Feuilles d'Abraham et de Moïse, manifestement la Thora, auraient prévenu du Jugement dans l'au-delà, si on en croit  le Coran. Cela est inexact puisque la notion de vie éternelle n’émergera dans la révélation hébraïque qu'au VIe s. avant JC, avec Daniel. Pour Moïse et Abraham, il s'agissait simplement d'être individuellement fidèle à Dieu et à Son Alliance pour que le peuple élu demeure, lui, éternel sur terre. Le salut dans l'au-delà n'était pas connu d'eux. Il s'agit donc d'un anachronisme théologique du Coran. Mais voilà introduit Moïse et Abraham qui vont prendre tour à tour une importance essentielle dans le Coran, celle de témoins chargés de confirmer la vocation de Mohamed. Moïse occupera cette place à la Mecque, avant de laisser sa place à  Abraham en période médinoise.

Avec une puissance poétique exceptionnelle, Mohamed donne donc dès le début de sa récitation une vision terrifiante de l'au-delà et des châtiments qui attendent ceux qui refusent la prédication que lui aurait révélée un « messager bienfaisant » (S. 81, 19).

* : Le Coran décrypté : figures bibliques en Arabie, Jacqueline Chabbi, Fayard. 2008.
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azdan





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 14:24

Roger76 a écrit:
Citation :
pourquoi IL EST IMPOSSIBLE que la kaaba aurait existé du temps d'ABRAHAM (personnage que tu prend pour myth pendant qu'on y est)?
Pas du tout Rachid, ce n’est pas Pierresuanne qui prend Abraham pour mythe.
Moi non plus d'ailleurs. Mais c'est le récit de sa vie ses faits et gestes qui est un récit mythique, de la Bible ou du Midrash.

C’est moi qui soutiens due « le personnage d’Abraham » tout comme ceux d’Adam de Caïn et Abel de Jonas de Noé et jusqu’à Moïse sont des grands personnages modèles, et non des prophètes bibliques, construits pour les besoins de la cause par les Hébreux puis les Juifs, comme encore David Salomon Esther.

Rien ne prouve qu’ils aient existé ni surtout qu’ils aient eu les gestes les paroles qui leur seront attribués combien de siècles et de milliers de siècles plus tard, et en quels temps si lointains.

Quant à Jésus, il a existé mais lui aussi a été en grande partie construction humaine ; l’islam qui en s’accaparant de la Bible des récits ou non historiques des rappels de son choix en les réécrivant dans la ligne de la nouvelle doctrine a bien construit un personnage respecté ‘Isa qui n’a plus rien de l’image chrétienne de Jésus Christ, mais c’est le seul grand personnage avec Marie et avec Muhammad qui puisse être daté dans le temps des hommes.

La seule certitude établie par la Tradition est que la Kaaba devait exister du temps de Muhammad, mais que c’est bien tardivement qu’il en a fait la Maison de Dieu sur terre, zn changeant la Qibla après ses combats avec les uifs en révolte de Médine.
 
   mais bon sens de bon sens !!! Roger comment peux tu tenir un discours pareille sur Abraham , les évangiles parlent d'Abraham , de Moïse , de Jacob ,et de David , comment peux tu nier leur existence , ou bien douter , c'est incroyable , pour quelqu'un qui se dit Croyant ??
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azdan





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 14:25

Pierresuzanne a écrit:
chrisredfeild a écrit:


c'est toi qui a commencer a dire : IMPOSSIBLE.


alors logiquement, puisque tu a initier  ce sujet, c'est a toi de fournir la PREUVE, et c'est moi qui fut le premier a DEMANDER LA PREUVE.

donc avant de te répondre, commence dabord a me répondre, puisque je fut le premier a poser la QUESTION


Il ne suffit pas qu'une chose soit possible pour qu'elle soit vraie. Il faut des preuves objectives.

Quelques exemples :
Il est possible qu'il y ai de la vie dans l'univers en dehors de la terre... mais on en a aucune preuve.
Il est possible que l’Atlantide ait existé, mais on en a aucune preuve.
Il est possible que des géants verts mangent de la bouillie sur Jupiter, mais on en a aucune preuve
Il est possible que la Kaaba est existé du temps d'Abraham, mais on a a aucune preuve.

Vois-tu , certaines choses touchent à la croyance d'autres touche à la certitude.
La kaaba qui existe du temps d'Abraham est une croyance... mais il n'y a aucune preuve.

Je fais un travail d'histoire... J'ai donc besoin de preuves.
alors prend la route de L'encens , tu sentira une odeur qui te fera monter au cieux lol!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 14:30

"D’ailleurs, nulle part, le Coran ne signale de pratiques acétiques chez Mohamed."

Sans rechercher plus avant  le Coran parle de la veille nocturne qui fait partie des exercices ascétiques (toujours pratiqués, comme dans d'autres formes il y a des saints qui dorment très peu et passent leurs nuits en prière), sourate 73, "toute la nuit" "sauf une petite partie". Ce rite a été prescrit aux compagnons à la suite de cette sourate, puis allégé quant  son caractère obligatoire, c'est un hadith qui précise, mais la sourate parle très clairement de se lever pour réciter le Coran.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 15:10

Pierresuzanne a écrit:
chrisredfeild a écrit:


c'est toi qui a commencer a dire : IMPOSSIBLE.


alors logiquement, puisque tu a initier  ce sujet, c'est a toi de fournir la PREUVE, et c'est moi qui fut le premier a DEMANDER LA PREUVE.

donc avant de te répondre, commence dabord a me répondre, puisque je fut le premier a poser la QUESTION


Il ne suffit pas qu'une chose soit possible pour qu'elle soit vraie. Il faut des preuves objectives.

Quelques exemples :
Il est possible qu'il y ai de la vie dans l'univers en dehors de la terre... mais on en a aucune preuve.
Il est possible que l’Atlantide ait existé, mais on en a aucune preuve.
Il est possible que des géants verts mangent de la bouillie sur Jupiter, mais on en a aucune preuve
Il est possible que la Kaaba est existé du temps d'Abraham, mais on a a aucune preuve.

Vois-tu , certaines choses touchent à la croyance d'autres touche à la certitude.
La kaaba qui existe du temps d'Abraham est une croyance... mais il n'y a aucune preuve.

Je fais un travail d'histoire... J'ai donc besoin de preuves.
mais tu a dit : IMPOSSIBLE


sur quel element repose tu pour DIRE : IMPOSSIBLE?


et comment se fait-il qu'avec ce dernier commentaire tu sous entend que c'est POSSIBLE (bien que tu ajoute que ce n'est pas une preuve?).


mais au lieu de commenter ma deuxieme remarque, montre moi pourquoi c'est IMPOSSIBLE.
j'attend


Dernière édition par chrisredfeild le Ven 08 Nov 2013, 12:47, édité 2 fois
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Roger76





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 16:16

Citation :
mais bon sens de bon sens !!! Roger comment peux tu tenir un discours pareille sur Abraham , les évangiles parlent d'Abraham , de Moïse , de Jacob ,et de David , comment peux tu nier leur existence , ou bien douter , c'est incroyable , pour quelqu'un qui se dit Croyant ??
Où donc ai-je nié leur existence ?

Je n’ai aucun problème à avoir la foi et à professer que tous ces personnages sont constructions humaines.
A partir de personnages ayant existé?
Aucune PREUVE.

Que sais-tu Azdan de Napoléon ?

Tu n’auras pas du tout la même image du personnage, celui-là bien réel, selon que tu prends un livre d’histoire anglais, français, ou russe.

C’est pourtant bien le même homme arriviste et orgueilleux, non ?

Mais de même les Croisades ou la conquête arabe ne sont pas du tout les mêmes vues des uns ou vues des autres.

Aucun absolument aucun des nombreux auteurs de la Bible n’a jamais été témoin de la Création du Déluge des pérégrinations d’Abraham, et les Egyptiens n’ont laissé aucun témoignage de Moïse affrontant un quelconque pharaon.

Et alors ? Cela ne fait pas de moi un adorateur du Vaudou mais un croyant lucide..
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othy

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 19:25

Roger76 a écrit:
Citation :
mais bon sens de bon sens !!! Roger comment peux tu tenir un discours pareille sur Abraham , les évangiles parlent d'Abraham , de Moïse , de Jacob ,et de David , comment peux tu nier leur existence , ou bien douter , c'est incroyable , pour quelqu'un qui se dit Croyant ??
Où donc ai-je nié leur existence ?

Je n’ai aucun problème à avoir la foi et à professer que tous ces personnages sont constructions humaines.
A partir de personnages ayant existé?
Aucune PREUVE.

Que sais-tu Azdan de Napoléon ?

Tu n’auras pas du tout la même image du personnage, celui-là bien réel, selon que tu prends un livre d’histoire anglais, français, ou russe.

C’est pourtant bien le même homme arriviste et orgueilleux, non ?

Mais de même les Croisades ou la conquête arabe ne sont pas du tout les mêmes vues des uns ou vues des autres.

Aucun absolument aucun des nombreux auteurs de la Bible n’a jamais été témoin de la Création du Déluge des pérégrinations d’Abraham, et les Egyptiens n’ont laissé aucun témoignage de Moïse affrontant un quelconque pharaon.

Et alors ? Cela ne fait pas de moi un adorateur du Vaudou mais un croyant lucide..
Mais Jésus (pbuh) a parlé d'Abraham (pbuh) !
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 19:39

Pierresuzanne a écrit:


Je fais un travail d'histoire... J'ai donc besoin de preuves.
HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 17865 

quoi?

tu fait quoi?



un travaille de quoi?





tu te prend déjà pour un grand historien ou quoi?



lol! lol! lol! lol! lol! 
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 07 Nov 2013, 19:55

On a déjà vu que le Coran propose la même dérobade quand il s'agit de renseigner plus exactement sur l'esprit, le (rūh) : « Ils te questionnent sur l’Esprit. Réponds-leur : l’Esprit est du [seul] ressort de mon seigneur ; il ne vous est donné que peu de science » (S. 17, 85 ; trad. J. Chabbi).

Ce n'est pas une dérobade, cette réponse a été faite à la suite d'un test-piège posée par les polythéistes pour vérifier sa prophétie, questions suggérées par les les juifs de Médine , il devait répondre à deux questions et s'abstenir de répondre à la troisième pour "réussir".

La tradition juive elle-même dit qu'il y a trois questions dont  Dieu seul connait la réponse (il doit y avoir si je me souviens la connaissance de l'Heure de la fin des temps).
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 07:06

Instant a écrit:

A partir du moment où il n'existe pas d'enregistrement, il n'y a pas beaucoup de procédés pour être sur de l'authenticité des paroles, si ce n'est de vérifier que les témoins sont dignes de foi, que la chaine de transmission est sans brisure, de regarder le nombre de personnes qui ont entendu etc
Comment se déroule une enquête judiciaire, sans que le juge soit pour autant adepte de Mani ?
Mais un juge recherchera aussi des preuves matérielles. Des preuves objectives.
Le problème des musulmans, c'est que la seule preuve qu'ils aient que la Kaaba ait été fondée par Abraham est que le Coran l'affirme. Et le Coran n'est pas un témoin direct. Il a été rédigé au VIIe e siècle après JC et si Abraham a vraiment vécu , il a existé en 2000 avant JC....

Il n'y a aucune preuve que la Kaaba ait existé pendant la vie d'Abraham,... sauf l’affirmation coranique qui est du niveau de ma conviction intime qu'il y a des géants verts sur Jupiter qui mangent de la bouillie.
Quant au textes bibliques qui sont censés avoir parlé de la Kaaba... alors là je ne vois pas... il n'y en a aucun, strictement aucun." Kaaba" veut dire" maison"... si dès que l'on voit "maison" dans un texte ce la signifie que l'on parle de la Kaaba on est mal barré :


voilà un article de wikipédia :
-"Emblème de la Tchéka puis du KGB : l'épée et le bouclier. .... La direction générale des services secrets russes, dont le SVR, est assumée par le président ...... de retard étant celle où le service traite d'articles élogieux du passé de la Maison." la Kaaba serait donc le KGB ...

-voilà une annonce publiciataire :
"Pour préparer votre voyage en Chine faites appel à La Maison de la Chine. Que ce soit pour un circuit ou un séjour en Chine nos agents experts vous proposent..."
La Kaaba serait donc une agence de voyage

-Voilà un guide touristique :"
"Située dans le village de Commeny, au cœur du plateau céréalier du Vexin français, la maison du Pain est installée dans l'ancien grenier à farine" : La Kaaba serait donc une boulangerie.


Cela fait beaucoup de casquettes pour la pauvre Kaaba de la Mecque... qui est un bâtiment bâti vers le IVe siècle, reconstruit et rebâti et qui date actuellement du XVIe siècle ... après JC.



Qu'est-ce qu'ils attendant les saoudiens pour faire des prélèvements, des carottages du sous sol de la Kaaba ?
On aimerait bien avoir les résultats.



D'accord, d’accord !  le Coran n'est pas une annonce publicitaire, ni un article de Wikipédia... c'est un livre, parfait, incréé, donné par Dieu et sans erreur et tout ce qu'il contient est rigoureusement exact... mais le seul problème c'est que toutes ces affirmations sont des affirmations de foi. Il n'y aucune preuve que le Coran est parfait... il y a en revanche de multiples preuves qu'il contient des erreurs de toute sorte : historiques, scientifiques, théologiques, philosophiques.

Le Coran n'est pas une preuve en soit, pas un preuve objective ni matérielle. Le Coran est juste un signe pour les musulmans, mais il ne dit rien qui puisse servir de preuve à un non-musulman.... d'autant que le seul domaine où il puisse se prévaloir d'un rôle de témoin direct... c'est pour la vie de Mohamed...


Et c'est d'ailleurs ce que nous sommes en train d'analyser dans mes petits écrits. Qu'est-ce que le Coran nous apprend de Mohamed ?. Là, je juge la source d'information coranique fiable... et très intéressante.
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 07:15

othy a écrit:

[
Mais Jésus (pbuh) a parlé d'Abraham (pbuh) !
Effectivemnt, pour un chrétien, comme Jésus a parlé d'Abraham cela lui signale que Abraham a existé. Dans la foi, un chrétiens pensent donc qu’Abraham a vécu..
Mais il ne s'agit pas d'une preuve. Ce n'est pas une certitude.
Pour ce ce soit démontré et prouvé, il faudrait des preuves matérielles extérieures aux textes saints.

Si on trouvait une pierre gravée datée du XVIIIe siècle avant JC, qui disait "Abraham adore un Dieu.".. on se dirait, tient, voilà la preuve qu’Abraham a vécu au XVIIIe siècle ou avant.
Mais non n'avons pas ce type de preuve.
La Bible est un signe pour les chrétien, ce n'est pas une preuve scientifique, ni historique, il faut pour cela une confirmation extérieure.

C'est comme en mathématique : Pour démontrer un théorème on ne peut pas se servir de ce même théorème, mais d'un autre raisonnement. Sinon la démonstration n'est pas valable. Une preuve demande le recours à la logique et à la rationalité.

Il est toujours étrange de voir comment les musulmans embrouillent tous les domaines de l'esprit et les restreignent à la théologie.
A mon avis, cela explique pourquoi l'islam n'a jamais eu accès aux sciences exactes...Les musulmans sont prisonniers de la vérité enclose dans le Coran et victimes de son statu de livre incréé.... C'est un élément qui demande réflexion. C'est depuis que le sunnisme affirme le Coran incréé que les sciences musulmanes ont périclité.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 09:27

Pierresuzanne a écrit:
Instant a écrit:

A partir du moment où il n'existe pas d'enregistrement, il n'y a pas beaucoup de procédés pour être sur de l'authenticité des paroles, si ce n'est de vérifier que les témoins sont dignes de foi, que la chaine de transmission est sans brisure, de regarder le nombre de personnes qui ont entendu etc
Comment se déroule une enquête judiciaire, sans que le juge soit pour autant adepte de Mani ?
Mais un juge recherchera aussi des preuves matérielles. Des preuves objectives.
Le problème des musulmans, c'est que la seule preuve qu'ils aient que la Kaaba ait été fondée par Abraham est que le Coran l'affirme. Et le Coran n'est pas un témoin direct. Il a été rédigé au VIIe e siècle après JC et si Abraham a vraiment vécu , il a existé en 2000 avant JC....

Il n'y a aucune preuve que la Kaaba ait existé pendant la vie d'Abraham,... sauf l’affirmation coranique qui est du niveau de ma conviction intime qu'il y a des géants verts sur Jupiter qui mangent de la bouillie.
Quant au textes bibliques qui sont censés avoir parlé de la Kaaba... alors là je ne vois pas... il n'y en a aucun, strictement aucun." Kaaba" veut dire" maison"... si dès que l'on voit "maison" dans un texte ce la signifie que l'on parle de la Kaaba on est mal barré :


voilà un article de wikipédia :
-"Emblème de la Tchéka puis du KGB : l'épée et le bouclier. .... La direction générale des services secrets russes, dont le SVR, est assumée par le président ...... de retard étant celle où le service traite d'articles élogieux du passé de la Maison." la Kaaba serait donc le KGB ...

-voilà une annonce publiciataire :
"Pour préparer votre voyage en Chine faites appel à La Maison de la Chine. Que ce soit pour un circuit ou un séjour en Chine nos agents experts vous proposent..."
La Kaaba serait donc une agence de voyage

-Voilà un guide touristique :"
"Située dans le village de Commeny, au cœur du plateau céréalier du Vexin français, la maison du Pain est installée dans l'ancien grenier à farine" : La Kaaba serait donc une boulangerie.


Cela fait beaucoup de casquettes pour la pauvre Kaaba de la Mecque... qui est un bâtiment bâti vers le IVe siècle, reconstruit et rebâti et qui date actuellement du XVIe siècle ... après JC.



Qu'est-ce qu'ils attendant les saoudiens pour faire des prélèvements, des carottages du sous sol de la Kaaba ?
On aimerait bien avoir les résultats.



D'accord, d’accord !  le Coran n'est pas une annonce publicitaire, ni un article de Wikipédia... c'est un livre, parfait, incréé, donné par Dieu et sans erreur et tout ce qu'il contient est rigoureusement exact... mais le seul problème c'est que toutes ces affirmations sont des affirmations de foi. Il n'y aucune preuve que le Coran est parfait... il y a en revanche de multiples preuves qu'il contient des erreurs de toute sorte : historiques, scientifiques, théologiques, philosophiques.

Le Coran n'est pas une preuve en soit, pas un preuve objective ni matérielle. Le Coran est juste un signe pour les musulmans, mais il ne dit rien qui puisse servir de preuve à un non-musulman.... d'autant que le seul domaine où il puisse se prévaloir d'un rôle de témoin direct... c'est pour la vie de Mohamed...


Et c'est d'ailleurs ce que nous sommes en train d'analyser dans mes petits écrits. Qu'est-ce que le Coran nous apprend de Mohamed ?. Là, je juge la source d'information coranique fiable... et très intéressante.

Tu sais comment fonctionnent les traductions automatiques ,"maison" doit être lu dans son contexte.
Quand je parle d'ouverture avec un serrurier ça n'a pas forcement le même sens que si j'en parle avec un wali, lequel n'est pas forcement un personnage politique local...Pour moi les saoudiens ne représentent pas l'islam, ils sont originaires d'une autre région de l'Arabie que la Hijaz, ils sont gardiens des lieux depuis relativement peu au regard des siècles, je ne partage pas leur vision de la religion, et sont plus intéressés  à des fouilles pour mettre en évidence l'ancienneté de leur famille, ensuite l'islam affirmant que la kaaba a été reconstruite, la date de l'origine des blocs ne serait pas obligatoirement concluante, ensuite il n'est pas sur du tout que les musulmans acceptent de pareilles fouilles sur un lieu saint, ni qu'elles présentent un intérêt dans le domaine de la foi, surtout s'il s'agit juste de répondre à des historiens sceptiques,  ensuite les chrétiens ont mis du temps à accepter les méthodes scientifiques, craignant que cela mette leur foi en danger, la découverte archéologique des tombeaux de St Pierre et St Paul ne les a pas empêché de croire qu'ils y étaient  pendant des siècles, ensuite ton histoire de Jupiter est d'un autre niveau, bien plus invraisemblable, on doit dans un premier temps examiner la vraisemblance, qui permettrait de dire si c'est vraiment impossible ou possible sous réserve de preuve.
Il y  a d'autres pays comme l'Afrique où les historiens, sauf les "fétichistes de l'écriture", les "fonctionnalistes", les"chronophiles", en l'absence de preuves archéologiques (pour la simple raison qu'il n'y a pas de batiments en pierre dans ces régions) acceptent tout élément de preuve, donc aussi les traditions orales, avec les mêmes "dangers", puisqu'elles peuvent aussi avoir été forgées pour des intérêts divers, tout comme d'ailleurs un bâtiment peut avoir été construit pour faire la publicité d'un roi.


Quand on dit que ne pas répondre sur l'Esprit est une dérobade, on sort du domaine de l'histoire pour rentrer justement dans le domaine spirituel et on ignore la question de fond.

Tu parles de science exacte, mais l'histoire n'est pas une science exacte comme les mathématiques, c'est une science humaine (ou sacrée pour ceux qui admettent cette possibilité), ce n'est pas un domaine ou il y a des théorèmes. Les livres des historiens sont même moins rigoureux que ceux de bien des théologiens et de métaphysiciens.


Dernière édition par Instant le Ven 08 Nov 2013, 09:42, édité 3 fois
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azdan





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 09:29

Pierresuzanne a écrit:
othy a écrit:

[
Mais Jésus (pbuh) a parlé d'Abraham (pbuh) !
Effectivemnt, pour un chrétien, comme Jésus a parlé d'Abraham cela lui signale que Abraham a existé. Dans la foi, un chrétiens pensent donc qu’Abraham a vécu..
Mais il ne s'agit pas d'une preuve. Ce n'est pas une certitude.
Pour ce ce soit démontré et prouvé, il faudrait des preuves matérielles extérieures aux textes saints.

Si on trouvait une pierre gravée datée du XVIIIe siècle avant JC, qui disait "Abraham adore un Dieu.".. on se dirait, tient, voilà la preuve qu’Abraham a vécu au XVIIIe siècle ou avant.
Mais non n'avons pas ce type de preuve.
La Bible est un signe pour les chrétien, ce n'est pas une preuve scientifique, ni historique, il faut pour cela une confirmation extérieure.

C'est comme en mathématique : Pour démontrer un théorème on ne peut pas se servir de ce même théorème, mais d'un autre raisonnement. Sinon la démonstration n'est pas valable. Une preuve demande le recours à la logique et à la rationalité.

Il est toujours étrange de voir comment les musulmans embrouillent tous les domaines de l'esprit et les restreignent à la théologie.
A mon avis, cela explique pourquoi l'islam n'a jamais eu accès aux sciences exactes...Les musulmans sont prisonniers de la vérité enclose dans le Coran et victimes de son statu de livre incréé.... C'est un élément qui demande réflexion. C'est depuis que le sunnisme affirme le Coran incréé que les sciences musulmanes ont périclité.
  voilà où on en est ! , Roger et toi vous parler de preuves matérielles , donc en l'absence de ces preuves Abraham , Moïse et tous les autres sont une construction humaine , Donc L’aspect matériel est pour vous une preuve plus que des écrits  qui se disent  saints , que ce soit venant de la Bible ou du coran .

  Donc sans pièces à conviction les suspect sont renvoyés dans L'imaginaire ! je me demande alors à quoi bon lire les livres saints dans ce cas là !?

  la terre nous a pas encore révélée ses secrets , l'archéologie et la paléontologie et toutes les autres sciences qui étudient le domaine des vestiges et des fossiles , avancent lentement , si nous étudions combien les organisations on dépenser dans ce domaine , nous trouverons que nous sommes loin d'admettre que nous sommes arriver à reconstituer notre passé et d'écrire L'histoire de L'humanité .

  Quand Roger me dit que les auteurs de la Bible n’ont jamais été témoin de la Création du Déluge des pérégrinations d’Abraham, et les Egyptiens n’ont laissé aucun témoignage de Moïse affrontant un quelconque pharaon , je suis d'accord en matière de science , mais en matière de religion , Dieu nous a transmis et informé de ces époques là et de leur tribulations , et les auteurs n'ont fait que transmettre ce que les prophètes ont appris des messagers de Dieu (anges) .

  Prenons l'exemple des égyptiens qui n'ont laissé aucun témoignage de Moïse qui affronter un quelconque pharaon , en étudiant L'égyptologie nous constatons que chaque scribe était sous surveillance continue , en inscrive pas sur les murs ce qu'on veut , mais ce que veut le Pharaon , L'inscription était une chose sacrée qui relève du domaine Royale , si tout les egyptologues ont constatés que RAMSSES 2 a décrété sur les murs de ses palais , la liste exhaustive de ses enfants , ce n'est pas pour animer la galerie , mais pour donner l'information aux habitants d’Égypte que seuls les enfants qui nomment sur ces murs ont le droit de se proclamer à son héritage .

  Tout les égyptologue on étaient unanime , sur cette manière de faire , aucun pharaon n'a fait cet acte qui paraît très bizarre , car selon eux ceci pourrait dire que RAMSSES 2 fessait de la propagande pour son peuple , afin d'écarter les dangers qui risquait de le miner de L'intérieur de la famille royale , comme un illégitime Moïse , et qui en plus n'est pas un pur égyptien , car dans la mémoire de Ramsses L'égypte a était conquis bien avant au temps de Joseph par les hyskos .

  Rappelons que Ramsses 2 était fort en propagande , la preuve lors de la bataille de Kadesh , il s'est proclamé Vainqueur , mais tout les archives témoignent d'une déroute qui a pu lui coûtait la vie , mais les murs sont là et témoigne autrement .

  Donc en l'absence de preuve matériel , les écrits saints sont là pour nous guider par leur messages et signes , et le cas de Moïse , la démonstration est faite dans le coran par les paroles du pharaon lui même :

 (51) Et Pharaon fit une proclamation à son peuple et dit: « O mon peuple ! Le royaume de Misr [l'Egypte] ne m'appartient-il pas ainsi que ces canaux qui coulent à mes pieds ? N'observez-vous donc pas ?
 (52) Ne suis-je pas meilleur que ce misérable qui sait à peine s'exprimer ?
 (53) Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé des bracelets d'or ? Pourquoi les Anges ne l'ont-ils pas accompagné ? »
 (54) Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers.
 
  que de détails importants dans ces versets , Dieu nous révèle par les paroles du Pharaon lui même :

  le verset 53 est une preuve plus que mathématique ou archéologique , Dieu nous dévoile la face de ce pharaon qui portait des bracelets et monter des chevaux (juments au nom de déesses) qui tiraient son char , Pharaon avait toujours en tête le jour il avait la vie sauve dans la bataille de Kadesh , où ses deux juments l'ont sorti d'affaire : " malaika mouktarinin " des anges côte à côte , comme a dit le pharaon : N'observez-vous donc pas ?
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Roger76





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 09:55

Citation :
Mais Jésus (pbuh) a parlé d'Abraham (pbuh) !
Mais bien évidemment Othy qu’il a parlé de cet Abraham selon le récit biblique !

Cet Abraham donné en modèle spirituel de confiance totale à Dieu : c’était écrit ainsi depuis cinq ou six siècles, Jésus rabbin juif n’avait aucune raison, pas plus que moi, de dé[......] ce grand personnage biblique.


Citation :
Il a été rédigé au VIIe e siècle après JC et si Abraham a vraiment vécu, il a existé en 2000 avant JC
et si Abraham a vraiment vécu, il aurait existé 14 siècles avant d’être décrit par les rédacteurs de la Bible... Cela fait beaucoup.

Par contre Pierresuzanne je ne partage pas du tout ton avis sur le portrait de Muhammad que nous donne le texte coranique :


Citation :
Et c'est d'ailleurs ce que nous sommes en train d'analyser dans mes petits écrits. Qu'est-ce que le Coran nous apprend de Mohamed ?. Là, je juge la source d'information coranique fiable... et très intéressante.
Là je trouve une contradiction : le texte coranique ne fait pas plus preuve concernant Muhammad que les autres affirmations.

Enfin une preuve archéologique qu’Abraham ait un jour vécu ne donnerait aucune preuve que le personnage biblique construit, le Patriarche Abraham, ait été tel que décrit : on a bien une trace d’un David, il était plus chef de bande que grand Roi d’un grand royaume qui n’a laissé aucune trace.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 12:03

Instant a écrit:


Quand on dit que ne pas répondre sur l'Esprit est une dérobade, on sort du domaine de l'histoire pour rentrer justement dans le domaine spirituel et on ignore la question de fond.

.
Je ne pense pas que le Coran soit incréé.
En revanche je sais que le Coran est un livre. qui contient des mots, des phrases et qu'il a donc une signification.


Le Coran nous dit que le "messager bienfaisant" de la première vision de Mohamed lui a promis de ne rien lui cacher de l'avenir...
Je fais juste remarquer que l'avenir des hommes est inconnu de Mohamed et que l'avenir de l’au delà lui est tout aussi inconnu.

Il s'agit donc d'une contradiction du Coran.
C'est ainsi.



Je constate
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 12:08

Roger76 a écrit:
Par contre Pierresuzanne je ne partage pas du tout ton avis sur le portrait de Muhammad que nous donne le texte coranique
Le Coran ne dit peut-être pas toute la vérité sur Mohamed. Peut-être même nous apprend-il des choses erronées sur lui.
Mais s'il y a une chance que le Coran dise des choses exactes c'est sur Mohamed, beaucoup plus que sur d'événements qui dataient déjà de plusieurs millénaires quand le Coran a été écrit.
Le Coran est un livre rédigé par des hommes... qui n'a jamais fait la preuve de son origine divine.
Il est bien possible que même sur Mohamed il nous raconte des erreurs.

Mais bon. Les critiques dont fait l'objet Mohamed dans le Coran sont tellement criantes de vérité. Des dialogues sont même racontés dans le Coran. Autant lire le Coran sérieusement et voir ce qu'il nous raconte des détails de la récitation coranique de Mohamed. C'est une lecture très instructive.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 12:13

11. 6. PEUT-ON CONVAINCRE LES RÉFRACTAIRES EN SUSCITANT LA PEUR ? LES CATASTROPHES DU PASSÉ SONT RAPPELÉES ET ATTRIBUÉES À LA DIVINITÉ.


Le Seigneur de Mohamed punira les mécréants dans l'au-delà. Mais, les habitants de la Mecque ne croient pas en la vie éternelle (S. 72, 7).
Comment Mohamed peut-il alors convaincre ses opposants par des menaces dans l'au-delà ? La réponse est rapidement proposée : dès ici-bas, si un incroyant persiste dans la mécréance , « Nous lui faciliterons la plus grande difficulté » (S. 92, 10).

Le Coran puise dans l'histoire locale et récupère le souvenir des catastrophes naturelles en affirmant qu'elles sont des châtiments divins.
À la naissance de Mohamed, Pétra et Hégrā sont des villages dépeuplés au milieu de vestiges de pierre grandioses.
Très rapidement, le Coran fait allusions aux Nabatéens, nommés les Thamūd (S. 89, 9)*. Selon le Coran, leur faute serait d'avoir bâti en pierre (S. 89, 9). La Sourate 26 (146-149 ; trad. J. Chabbi) met en garde : « Vous laissera-t-on en sécurité au sein de ce qu'il y a ici, des jardins et des sources, des cultures et des dattiers, et taillerez-vous dans la pierre vive des montagnes des demeures [croyant y être] en [totale] sécurité ? ».
Les ‘Ad sont les Nabatéens d'Hégrā (S.15, 80). Ils ont construit des hauts lieux où ils rendent un culte à leur dieux : « Est-ce par défi que vous dressez sur chaque hauteur un signal visible de loin, que vous édifiez [à votre usage] des architectures monumentales ? » (S. 26, 128 ; trad. J. Chabbi). Bâtir en dur semble bien être un péché pour le Coran, et célébrer le culte dans des haut-lieux également. On reconnaît ici sans équivoque l'architecture nabatéenne qui existe encore de nos jours dans le paysage de la péninsule arabique. La ville d'Hégrā décrite par le Coran existe toujours en Arabie Saoudite sous le nom Madā ’in Sālih.
La situation des 'Ad est présentée en parallèle à celles des contemporains de Mohamed. Les 'Ad auraient traité de m enteur celui qui était chargé de les mettre en garde. « Le peuple de Hégrā (ashāb al-hidjr) a déclaré m ensonge de ceux qui ont été envoyés pour transmettre. Ils ont creusé dans les montagnes des demeures [s’imaginant qu’ils y seraient] en sécurité. Ils ont été pris par le Cri, à l’aube. Ce qu’ils s’étaient acquis ne leur a servi à rien. » (S. 15, 80-84, trad. J. Chabbi). Le Coran va jusqu'à les nommer, le messager des 'Ad s'appelle Houd (S. 7, 65) et celui des Thamūd , Sālih (S. 7, 73). Mohamed est lui le messager moqué et ignoré des habitants de la Mecque. Ni Houd, ni Sālih n'ont été écoutés des leurs, et la destruction de Pétra et d'Hégrā témoigne du châtiment divin : que les Quraysh comprennent donc ce que cela signifie !
Dans la théologie coranique, ce ne peut être le hasard si un tremblement de terre a détruit la ville de Pétra : il s'agit forcement d'une action divine. Et si la divinité détruit une ville, c'est que ses habitants ont péché : « Voilà donc, de ce que [les Thamūd] prévariquaient, leurs maisons aux toits écroulés ! » (S. 27, 52)*. Dans le Coran, la mort des Thamūd et des 'Ad est racontée deux fois et deux raisons différentes sont invoquées. Pour la Sourate 54 (27-31), ils sont punis pour avoir mutilé une chamelle sacrée. Pour la Sourate 89 (9-13) et la Sourate 15 (82-83), c'est leur architecture de pierre qui leur est reprochée. Les deux reproches sont regroupés en une fin unique Sourate 26 (146-158) et Sourate 7 (74-78)*. Peu importe finalement le péché incriminé, la puissance divine punit dès ici bas - la preuve en reste visible dans le paysage d'Arabie - et particulièrement si on n'écoute pas le messager chargé d'avertir.

Si le Seigneur de la Kaaba est donc à l'origine de chaque événement terrestre et de la punition des mauvais, la situation de Mohamed est tout de suite décrite comme en contrepoint.
Dès le début de la prédication de Mohamed, la sourate 94  rappelle qu'il a bénéficié lui-même de la grâce divine. Quand il était dans la misère, l'aide divine ne lui a pas fait défaut : « N'avons-Nous pas libéré d'aise ta poitrine ? Et retiré le fardeau qui écrasait ton dos ? » (S. 94, 1-3 ; trad. J. Chabbi)**. L'expression « libérée d'aise » concerne les biens matériels, elle est à mettre en parallèle avec l'expression arabe « dāqa sadru-hu », « sa poitrine est devenue étroite » qui signifie « vivre dans la gêne »**. Pour le sauver de sa dure condition d'orphelin pauvre, Mohamed a reçu des bienfaits matériels. Ces versets rappellent que le « rabb », le Seigneur de la Kaaba, a agi pour préparer l'action de son envoyé et sans lui ménager son soutien !

La Tradition musulmane donnera de ces versets une toute autre interprétation. Sans doute gênée par les origines païennes de son Prophète, elle va broder sur ce verset et raconter comment un ange serait venu visiter Mohamed dans son enfance, et comment il lui aurait ouvert la poitrine - au sens littéral du terme - pour laver son cœur et le purifier ainsi de tout paganisme et de tout péché**. Naturellement, les versets du Coran ne racontent pas du tout cela.

Voilà mises en parallèle, deux actions divines immédiates et terrestres : les méchants sont punis et le juste, en l’occurrence Mohamed, est aidé et soutenu. Le Seigneur de Mohamed rend justice dès ici bas et se soumettre à Lui ne peut être que profitable au quotidien et sans attendre la vie éternelle.


* : Le Coran décrypté : figures bibliques en Arabie, Jacqueline Chabbi, Fayard. 2008.
** : Le Seigneur des tribus, l'islam de Mohamed, Jacqueline Chabbi, p. 440, CNRS éditions, 1997.
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 12:48

mais pierresuzane, pourquoi fuit tu cette citation :

chrisredfeild a écrit:
Pierresuzanne a écrit:
chrisredfeild a écrit:


c'est toi qui a commencer a dire : IMPOSSIBLE.


alors logiquement, puisque tu a initier  ce sujet, c'est a toi de fournir la PREUVE, et c'est moi qui fut le premier a DEMANDER LA PREUVE.

donc avant de te répondre, commence dabord a me répondre, puisque je fut le premier a poser la QUESTION


Il ne suffit pas qu'une chose soit possible pour qu'elle soit vraie. Il faut des preuves objectives.

Quelques exemples :
Il est possible qu'il y ai de la vie dans l'univers en dehors de la terre... mais on en a aucune preuve.
Il est possible que l’Atlantide ait existé, mais on en a aucune preuve.
Il est possible que des géants verts mangent de la bouillie sur Jupiter, mais on en a aucune preuve
Il est possible que la Kaaba est existé du temps d'Abraham, mais on a a aucune preuve.

Vois-tu , certaines choses touchent à la croyance d'autres touche à la certitude.
La kaaba qui existe du temps d'Abraham est une croyance... mais il n'y a aucune preuve.

Je fais un travail d'histoire... J'ai donc besoin de preuves.
mais tu a dit : IMPOSSIBLE


sur quel element repose tu pour DIRE : IMPOSSIBLE?


et comment se fait-il qu'avec ce dernier commentaire tu sous entend que c'est POSSIBLE (bien que tu ajoute que ce n'est pas une preuve?).


mais au lieu de commenter ma deuxieme remarque, montre moi pourquoi c'est IMPOSSIBLE.
j'attend
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 13:04

Pierresuzanne a écrit:
Instant a écrit:


Quand on dit que ne pas répondre sur l'Esprit est une dérobade, on sort du domaine de l'histoire pour rentrer justement dans le domaine spirituel et on ignore la question de fond.

.
Je ne pense pas que le Coran soit incréé.
En revanche je sais que le Coran est un livre. qui contient des mots, des phrases et qu'il a donc une signification.


Le Coran nous dit que le "messager bienfaisant" de la première vision de Mohamed lui a promis de ne rien lui cacher de l'avenir...
Je fais juste remarquer que l'avenir des hommes est inconnu de Mohamed et que l'avenir de l’au delà lui est tout aussi inconnu.

Il s'agit donc d'une contradiction du Coran.
C'est ainsi.



Je constate
Non puisque dans le tassawuf, comme dans l'ésotérisme de toute forme y compris chrétienne (appelle cela mysticisme si c'est ton  vocabulaire) il y a des gens qui connaissent ces choses de visu, quant à l'avenir " événementiel", s'il est connu par certains au sens d'une "destinée inévitable", la recommandation est de ne pas en parler publiquement . L'intérêt principal du message n'est pas la prophétie au sens de prédiction événementielle, mais en tant que message spirituel.

Ce que je voulais dire c'est que dès que l'on aborde l'invisible il ne s'agit plus d'histoire au sens profane, et qu'il s'agit d'un autre domaine dans lequel l'historien peut très bien n'avoir aucune compétence, ou alors l'historien prend un autre habit qui n'est plus l'habit de celui qui constate, mais même l'historien profane ne peut échapper à  la subjectivité et à une certaine idéologie.  Les faits en eux-mêmes ne sont jamais neutres, n'ont aucun sens sans le sens que nous leur donnons, un simple constat des faits une machine sait le faire, mais la machine n'a pas  besoin d'un message divin, elle ne recherche pas le sens.
Sache que pour ma part je considère cette problématique du Coran créé/incréé comme sans intérêt (il semble que cette formulation soit due à des circonstances polémiques, en tous cas certains théologiens actuels la resituent historiquement).
Pour moi le Coran apparait dans une certaine forme, c'est inévitable dans tout discours, mais c'est un texte métaphysique au plus haut degré, cela signifie que le lien avec le non-manifesté apparait dans la formulation même, c'est une voie de passage vers le non-manifesté. La contradiction apparente entre un exposé formel et ce qui est au-delà de la forme n'est pas particulière à l'islam, c'est la condition humaine qui définit une certaine forme de réception du discours, c'est en fonction des différents peuples que Allah parle différentes langues de révélation (c'est inscrit presque tel quel), et différentes langues ce sont différentes formes. Et si nous disons différence, nous disons créé, parce que c'est la création qui fait apparaitre les différences.
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Roger76





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 17:10

Citation :
Le Coran est un livre rédigé par des hommes... qui n'a jamais fait la preuve de son origine divine. Il est bien possible que même sur Mohamed il nous raconte des erreurs.
Mais justement Pierresuzanne je ne parle pas d’erreurs mais bien de "constructions humaines". L'erreur ne peut s'apprécier que par rapport à une exactitude... que l'on ne connaît pas ici.

Le Prophète Muhammad est une grande figure construite par l’islam comme tous les grands personnages bibliques ont été construits par de nombreux divers textes.

Que savons-nous de Muhammad ? Initialement ce que nous en dit celui qui l’énonce ‘Iqra, récite, énonce, :Muhammad.


 

Citation :
(52) Ne suis-je pas meilleur (Pharaon) que ce misérable qui sait à peine s'exprimer ?
 (53) Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé des bracelets d'or ? Pourquoi les Anges ne l'ont-ils pas accompagné ? »
 (54) Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers.  
  que de détails importants dans ces versets , Dieu nous révèle par les paroles du Pharaon lui même :

  le verset 53 est une preuve plus que mathématique ou archéologique , Dieu nous dévoile la face de ce pharaon qui portait des bracelets et monter des chevaux (juments au nom de déesses) qui tiraient son char , Pharaon avait toujours en tête le jour il avait la vie sauve dans la bataille de Kadesh , où ses deux juments l'ont sorti d'affaire : " malaika mouktarinin " des anges côte à côte , comme a dit le pharaon : N'observez-vous donc pas ?
Il semble que dès la décadence de l'Ancien Empire, les pilleurs profitent de l'affaiblissement du pouvoir central pour violer les tombeaux et s'emparer des richesses inouïes qui y sont enfouies. Aucune pyramide d'Égypte n'est restée inviolée.

Au Moyen Empire, des papyri relatent les procès faits aux voleurs : oreilles coupées, nez tranché, voire la mort.

Au Nouvel Empire, les chroniques de Mérikarê reviennent sur le pillage des sépultures royales, et il devient de plus en plus difficile de surveiller les nécropoles disséminées autour de la montagne thébaine. L'impossibilité d'enrayer le fléau conduit le clergé d'Amon à réunir les momies royales dans une cachette sûre connue des seuls prêtres.

En 900 avant J.-C., la vallée des rois tomba dans l'oubli...
Dès lors, plus rien n'arrêtera les profanateurs.
 
 Les habitants du village de Gourna se disent être aujourd'hui les gardiens des tombes.


Mais ce ne fut pas toujours le cas !
Les prêtres du Nouvel Empire étaient obligés de transférer les momies dans des caveaux collectifs afin de les protéger des pilleurs.   
Voici les systèmes qui devaient, entre autre, protéger la chambre du défunt :
• Des passages obstrués…
• Des puits…
• Des culs de sac...


•...

Ils furent en effet imaginés pour désorienter les voleurs qui depuis toujours ont cherché à pénétrer dans les tombes des pharaons pour voler leurs trésors.  


Ne pas faire mention des anneaux d'or n'est pas une erreur, en faire mention n'a rien de miraculeux.

 
En Egypte, le pillage des tombes royales, ou non d'ailleurs, avait bien commencé dès l’Antiquité !
 Les fantastiques trésors retrouvés pratiquement intacts dans la tombe de Toutankhamon présagent de la splendeur des objets que devaient contenir les autres tombes royales.
D’après Pascal Vernus : Affaires et scandales sous les Ramsès, la crise des valeurs dans l'Égypte du Nouvel empire, Collection : Bibliothèque de l'Égypte ancienne, Pygmalion Juillet 1997 
Seule la tombe d'un petit roi, Toutankhamon, sera retrouvée pratiquement intacte, c'est la raison de la célébrité de ce pharaon.
Tout égyptologue sait qu’à l’exception d’une seule les tombes royales ont été pillées : qu’y trouvait-on ? Des masques mortuaires, des anneaux d'or ?

Quant à la route de l’encens, voici ce qu’en dit le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La route caravanière de l’encens dans l’Arabie préislamique


Spoiler:

Quand on veut faire de la logique.
A propos, où donc se situe le royaume de la Reine de Saba ?
Au Yémen ou en Afrique ?
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azdan





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyVen 08 Nov 2013, 20:10

Roger76 a écrit:

 

Citation :
(52) Ne suis-je pas meilleur (Pharaon) que ce misérable qui sait à peine s'exprimer ?
 (53) Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé des bracelets d'or ? Pourquoi les Anges ne l'ont-ils pas accompagné ? »
 (54) Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers.  
  que de détails importants dans ces versets , Dieu nous révèle par les paroles du Pharaon lui même :

  le verset 53 est une preuve plus que mathématique ou archéologique , Dieu nous dévoile la face de ce pharaon qui portait des bracelets et monter des chevaux (juments au nom de déesses) qui tiraient son char , Pharaon avait toujours en tête le jour il avait la vie sauve dans la bataille de Kadesh , où ses deux juments l'ont sorti d'affaire : " malaika mouktarinin " des anges côte à côte , comme a dit le pharaon : N'observez-vous donc pas ?
Il semble que dès la décadence de l'Ancien Empire, les pilleurs profitent de l'affaiblissement du pouvoir central pour violer les tombeaux et s'emparer des richesses inouïes qui y sont enfouies. Aucune pyramide d'Égypte n'est restée inviolée.

Au Moyen Empire, des papyri relatent les procès faits aux voleurs : oreilles coupées, nez tranché, voire la mort.

Au Nouvel Empire, les chroniques de Mérikarê reviennent sur le pillage des sépultures royales, et il devient de plus en plus difficile de surveiller les nécropoles disséminées autour de la montagne thébaine. L'impossibilité d'enrayer le fléau conduit le clergé d'Amon à réunir les momies royales dans une cachette sûre connue des seuls prêtres.

En 900 avant J.-C., la vallée des rois tomba dans l'oubli...
Dès lors, plus rien n'arrêtera les profanateurs.
 
 Les habitants du village de Gourna se disent être aujourd'hui les gardiens des tombes.


Mais ce ne fut pas toujours le cas !
Les prêtres du Nouvel Empire étaient obligés de transférer les momies dans des caveaux collectifs afin de les protéger des pilleurs.   
Voici les systèmes qui devaient, entre autre, protéger la chambre du défunt :
• Des passages obstrués…
• Des puits…
• Des culs de sac...


•...

Ils furent en effet imaginés pour désorienter les voleurs qui depuis toujours ont cherché à pénétrer dans les tombes des pharaons pour voler leurs trésors.  


Ne pas faire mention des anneaux d'or n'est pas une erreur, en faire mention n'a rien de miraculeux.

 
En Egypte, le pillage des tombes royales, ou non d'ailleurs, avait bien commencé dès l’Antiquité !
 Les fantastiques trésors retrouvés pratiquement intacts dans la tombe de Toutankhamon présagent de la splendeur des objets que devaient contenir les autres tombes royales.
D’après Pascal Vernus : Affaires et scandales sous les Ramsès, la crise des valeurs dans l'Égypte du Nouvel empire, Collection : Bibliothèque de l'Égypte ancienne, Pygmalion Juillet 1997 
Seule la tombe d'un petit roi, Toutankhamon, sera retrouvée pratiquement intacte, c'est la raison de la célébrité de ce pharaon.
Tout égyptologue sait qu’à l’exception d’une seule les tombes royales ont été pillées : qu’y trouvait-on ? Des masques mortuaires, des anneaux d'or ?

Quant à la route de l’encens, voici ce qu’en dit le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La route caravanière de l’encens dans l’Arabie préislamique


Spoiler:

Quand on veut faire de la logique.
A propos, où donc se situe le royaume de la Reine de Saba ?
Au Yémen ou en Afrique ?
  je remarque sur le site proposé sur la route de L'encens , une mention historique importante est à souligner :
" ....

la mention la plus intéressante de cette route d’Arabie est un texte assyrien du roi de Sukhu, dans le moyen Euphrate, qui saisit une caravane de deux cents chameaux chargés de laine teinte de pourpre, de fer et d’albâtre3. Le texte remonte au viiie siècle av. J.-C. et prouve l’ancienneté de la route commerciale venant d’Arabie du Sud (dans ce cas précis, la caravane saisie à Sukhu était passée par Taymâ’ et probablement par Dûmat al-Jandal).

  Du point de vue Historique la route de L'encens existé bien à cette époque là , donc le royaume de Sabaa n'est pas une invention  ! .

 Pour ce qui concerne les bracelets d'or et non les anneaux d'or comme tu l'a mentionné , et les anges accompagnées , il faut comprendre une chose , Pharaon les cite dans le coran , comme une particularité de sa personnalité , il dit qu'il possède ces bracelets et des anges accompagnés , mais pas ce malheureux Moïse , voilà la différence , tu t'y perd dans des explications de fouilles et de trouvailles , je connais L'égyptologie de fond en comble , j'ai une Bibliothèque très riche à ce sujet .

  Bracelets d'or                         bague de Ramsses 2
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]                  
Musée du caire                        Musée du louvre

Sourate 43(53) Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé des bracelets d'or ? Pourquoi les Anges ne l'ont-ils pas accompagné ? »

 
  C'est un signe et un message clair envers les historiens et les hommes en général , le coran dévoile tout simplement le Pharaon , pour nous le montrer à découvert , il n'y a pas de secret , RAMSSES 2 et bel et bien le Pharaon de Moïse .

 certains peuvent le voir comme un miracle , et ils n'ont pas tort , mais je le vois comme une preuve supplémentaire pour écrire La vrai histoire de Moïse et des prophètes en général .

  tu n'as qu'à te documenter pour comprendre , ce que représente ces oies sur un bracelets , et que représente ses deux chevaux sur la bague de ramsses 2 , cherche tu trouve !? et quand tu trouvera je te demanderai de méditer un instant , juste instant sur ce que tu liras , et là lis une seul fois le verset et tu comprendra ! que ce n'est pas une invention de Mohamed (psl) , mais c'est tout simplement une révélation Divine sur notre histoire .

 J'attend ta réponse , j’espère que tu la muriras .
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Pierresuzanne

Pierresuzanne



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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptySam 09 Nov 2013, 08:13

11. 7. LA MORALE CORANIQUE S'ÉLABORE À LA MECQUE À L'OCCASION DES CONFLITS HUMAINS DE MOHAMED.

Le Seigneur de la Kaaba a protégé matériellement Mohamed enfant. Sa condition d'orphelin conduit à une généralisation de la solidarité envers les orphelins : « Par le jour montant ! Et par la nuit quand elle couvre ! Ton Seigneur ne t'a pas abandonné, et Il n'a pas non plus détesté... Et certes ton Seigneur va t'accorder, puis tu seras content. Quoi ! Ne t'a-t-il pas trouvé orphelin ? Puis Il a donné asile ! Et ne t'a-t-il pas trouvé égaré ? Puis Il a guidé ! Et ne t'a-t-Il pas trouvé à charge ? Puis il a mis au large ! Quant à l'orphelin, donc, n'opprime pas. Et quand au mendiant, ne repousse pas. » (Sourate 93, 1-11).

Dès le début de la récitation, une morale s'élabore, centrée sur la gestion des biens matériels.
L’égoïsme des Quraysh est évoquée et mise en lien avec l'impiété : « Vois-tu qui traite de m ensonge la Rétribution ? Or, c'est celui qui repousse l'orphelin et qui n'incite point à nourrir le pauvre. » (S. 107,1-3). À l'opposé, la piété des hommes est associée à la générosité : « Dans leurs biens, le mendiant et le déshérité avaient leurs droits. » (S. 51, 19). La générosité peut être discrète, la Sourate 35 (29) recommande de « faire largesse en secret et en public ». Si les riches restent  incroyants, l'enfer-Sacar leur est promis (S. 74, 26). La damnation est pour ceux qui refusent de célébrer l'office et de nourrir les pauvres (S. 74, 43-44).
Deux raisons sont donc évoquées pour justifier la solidarité envers les pauvres et particulièrement envers les orphelins : d’une part Mohamed a été lui même un orphelin pauvre et dépendant et, d'autre part, il a été pris à partie par les riches notables de la Mecque.

Après l'affrontement initial avec les notables de la Mecque, toute une théologie de l'argent va se déployer.
L'amour de l'argent est stigmatisé, d'autant qu'il détourne des pauvres : « Non, non ! C'est vous, plutôt, qui n'êtes pas nobles envers les orphelins ; qui ne vous incitez pas l'un l'autre à nourrir le pauvre, qui dévorez l'héritage avec une avidité vorace, et aimez les richesses d'un amour débordant ! » (S. 89, 17-20).
Le Coran constate que l'avarice détourne de la recherche de Dieu : « La concurrence au grain vous distrait, jusqu'à ce que vous visitiez la tombe. Non, non ! ...  Très certainement vous verrez l'enfer-Jahīm. » (S. 102, 1-7). L'avarice conduit à la malhonnêteté : l'enfer attend donc ceux qui trichent sur les pesées et sur les mesures (Sourate 83, les fraudeurs, 1-3), d'autant plus qu'ils traitent la récitation de Mohamed de m ensonge : « Non, non ! Pour les libertins, la Prescription est qu'il seront certes dans l'enfer-Prison- et qui te dira ce qu'est l'enfer-Prison ? Prescription (Kitāb) écrite ! Malheur, ce jour-là, à ceux qui crient au m ensonge, qui traitent de men songe le jour de la Rétribution ! Or ne le traite de m ensonge que tout transgresseur pécheur : quand Nos versets sont récités devant lui, il dit : « Des contes d'anciens ! » (S. 83, 7-13). L'amour de l'argent perd : «  Malheur à tout séducteur blâmeur, qui amasse une fortune et la dénombre, espérant que sa fortune l'immortalisera ! Non, non ! Très certainement il sera jeté dans la Hotamah. » (S. 104, 1-4). Voilà encore un autre enfer dénommé !

Néanmoins, indépendamment des conflits au sujet de l'argent, Mohamed va réciter des consignes de morale familiale :
- Immédiatement, il devient interdit de tuer les nouveaux-nées filles (S. 16, 58-59 ; S. 81, 8-9) : « On demandera au sujet de la fillette enterrée vive, pour quel péché a-t-elle été tuée ? » (S. 81, 8). Jusqu'au Jugement Dernier, la mémoire de ce crime sera donc rappelée. Expression d'une sensibilité inattendue au cœur d'une civilisation si rude, l'humanité de l'auteur du Coran surgit là, émouvante.
- L'obéissance et la bonté envers ses parents est préconisée, même s'il sont restés païens : « Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère... Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. » (S. 31,14-15).
- La modération est la règle. L'islam est une religion du juste milieu. Que ce soit dans la pratique de la prière - « Récitez donc du coran ce qui sera facile. » (S. 73, 20) -, ou dans l'exercice de la charité - « Lorsqu'ils font largesses, ils ne sont ni prodigues, ni avares, puisque entre les deux est la droiture. » (S. 25, 67) - , la modération reste de règle.
- Il est recommandé aux hommes la bienveillance avec leurs épouses : « Il est de Ses signes d'avoir créé de vous, pour vous, des épouses, pour que vous habitiez près d'elles, et Il assigne entre vous amour et miséricorde » (S. 30, 20-21).
- L'espérance en la miséricorde divine doit aider le pécheur à se réformer de ses mauvais comportements : « « Ô Mes esclaves, qui avez commis des excès à votre propre détriment ! Ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu, car Il pardonne tous les péchés. Certes, c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. » (S. 39, 53) et  S. 15 (49).
Pour l'instant, nulle ébauche des longs versets récités à Médine au sujet de la législation sur les femmes, soit que celle-ci n'aient pas été intéressées par son discours, soit qu’elles n'y aient pas eu accès – leurs maris n'étant pas convaincus-,  soit que la nature de son union avec Khadīdja ne ce soit pas prêtée – même au nom de son inspiration céleste - à légiférer sur les droits et devoirs des femmes.

D'autres scènes de la vie mecquoise se laissent deviner. Si, au début, les Quraysh ont discuté avec Mohamed pour le faire taire, ils finissent maintenant par le laisser seul pour retourner chez eux : « Mais celui-là n'a ni cru, ni célébré l'Office, au contraire, il a crié au m ensonge et tourné dos, puis il s'en est allé vers sa famille, marchant avec orgueil » (S. 75, 31-33). Et les versets suivants nous montrent Mohamed laissé seul, répétant inlassablement son commentaire dépité : « - « Tant pis pour toi, et tant pis ! » « Encore une fois tant pis pour toi, et tant pis ! » » (S. 75, 34-35). Mohamed n'a aucun succès.
Seul un aveugle semble intéressé par les discours de Mohamed, mais c'est maintenant lui qui lui tourne le dos.
« Il s'est renfrogné et a tourné le dos, parce que l'Aveugle est venu à lui. » (S. 80, 1-2 ; 24e Sourate révélée). Sa voix céleste le reprend : Mohamed doit répondre à ceux qui viennent spontanément à lui, même s'ils sont peu attirants : « Quant à celui qui vient à toi et qui s'empresse tout en redoutant, alors tu te distrais de lui ! Non, non ! Vraiment, ceci est un Rappel » (S. 80, 8-11). Néanmoins, 21 sourates plus tard, il semble bien que l'enthousiasme de l'aveugle et sa présence permanente aient incommodé Mohamed : « l’aveugle et le voyants ne sont pas égaux » affirme sèchement le Coran par la bouche de Mohamed le voyant (S. 35, 19 ; 43e sourate révélée). S'il s'agissait de promouvoir au nom du Seigneur de la Kaaba la supériorité des bien-portants sur les malades, pourquoi est-ce l'aveugle qui est pris en exemple parmi tous les souffreteux qui vivaient à la Mecque (« muets » (S. 16, 76), « boiteux » (S. 48, 17), mais également, rachitiques ou simplets comme il s'en trouvait partout) ? Comment imaginer que ce soit le hasard si son humiliant disciple a été ainsi remis à sa place. Mohamed, au milieu du mépris tribal qui l’accable, ne rechercherait-il pas le soulagement en dominant de sa supériorité un de ses rares fidèles, « l'Aveugle » trop envahissant ?
...




Je m'absente pour une quinzaine de jour... loin de toute connexion internet. Cela arrive encore.

NOUS NOUS RETROUVERONS LE DIMANCHE 24 NOVEMBRE POUR LA SUITE DE NOTRE CHRONIQUE...

Cela va nous laisser le temps de souffler un peu.
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptySam 09 Nov 2013, 11:24

Pierresuzane a déclarer : IMPOSSIBLE QUE LA KAABA SOIT DU TEMPS D'ABRAHAM.


lorsque je lui demande sans arret les preuves de cette IMPOSSIBLITE, voila qu'il ne peut répondre.



donc je vais sauter vers une autre question.


cet expolsé completement raté, combien d'affirmation du genre de celle de la KAABA contient-il?




EXPOSE RATEEEEEEEEEEEEEEEEE
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Roger76





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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptySam 09 Nov 2013, 16:08

Citation :
la mention la plus intéressante de cette route d’Arabie est un texte assyrien du roi de Sukhu, dans le moyen Euphrate, qui saisit une caravane de deux cents chameaux chargés de laine teinte de pourpre, de fer et d’albâtre3. Le texte remonte au viiie siècle av. J.-C. et prouve l’ancienneté de la route commerciale venant d’Arabie du Sud (dans ce cas précis, la caravane saisie à Sukhu était passée par Taymâ’ et probablement par Dûmat al-Jandal).
  Du point de vue Historique la route de L'encens existé bien à cette époque là , donc le royaume de Sabaa n'est pas une invention  ! .
La domestication du chameau en Egypte est bien antérieure au VIIIe siècle av. JC mais je ne vois pas bien le rapport entre deux cents chameaux chargés de laine teinte de pourpre, de fer et d’albâtre et la route de l’encens, et le grand centre caravanier de Macca qui se trouvait loin hors de cette route, et le Royaume fabuleux de Saba qui se situait où donc ?


Citation :
la route de L'encens existé bien à cette époque-là , donc le royaume de Sabaa n'est pas une invention  !

Là c’est une implication, j’en ai assez parlé. Les singes sont bipèdes donc les hommes sont des singes. Et combien de temps fallait-il à une caravane chargée d’or et d’encens pour aller de ce sud Yémen fabuleux au grand Royaume de Salomon ? Moins qu’un clin d’œil ?


Le grand Pharaon Ramsès II était-il disons efféminé pour porter des bracelets d’or ?

On a en effet retrouvé des bracelets d’or dans les tombes de reines comme Nefertari.

Buste d'une statue de Ramsès II.
Ce buste fait partie d'une statue assise de Ramsès II. Le pharaon est coiffé d'une perruque courte […] Il porte un large collier de perles sur son vêtement plissé. Il tient de la main droite le sceptre héqa et porte au poignet un bracelet décoré de l'oeil oudjat qui symbolise la santé et la perfection divine.


Mais des bracelets sur des pharaons ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   :

On a longtemps dit que Ramsès II était le pharaon de l'épisode biblique avec Moïse et la fuite d'Egypte du peuple hébreu ce qui apparaît de plus en plus comme une erreur.

Bien évidemment que c’est une erreur !

Tel ou tel verset monté en épingle sélectionné parmi les 6225 autres pour soutenir un a priori n’a rien d’une démarche scientifique. J'en soutiens autant de la Bible.

Les bracelets en or de Ramsès II, qu'évoque ici Ramsès II à en croire le récit coranique, en disant être meilleur intermédiaire entre les dieux et les hommes que Moïse soulignait sa puissance comme témoin de ce choix céleste, raillant Moïse de ne pas venir avec les démons ou djinns célestes. Lui possédait un bracelet en or massif, mais pas Moïse. Selon leurs croyances les démons de Sekhmet appelés Aghathodaimon, Aha ou Akh -lumière- descendaient parfois des cieux pour punir les hommes de leur éloignement des dieux –les plaies de l'Égypte troublaient les égyptiens. Le Coran les cite de la bouche de Pharaon comme malak ; mais en hébreux nous lisons ma’lak  et cela signifiait messager, comme dans le Coran. C'est, encore Pharaon qui recevait les messages qui venaient du ciel à Héliopolis selon les croyances de l'époque : c'est peut-être pourquoi Pharaon demandera pourquoi les dieux ne renforcent pas plutôt Moïse. Une lettre d'Osiris au tribunal égyptien déclare qu'il existe dans le monde souterrain des messagers qui ne craignent ni dieu, ni déesse, et il menace de les envoyer sur Terre. Faut-il penser que Ramsès II imaginait que Moïse eut été envoyé par le Monde Souterrain, où « existerait également un ciel à l'envers »  ?
Quant à la façon de s'exprimer de Pharaon ici et ailleurs comparons-le à ceci. Pour ne pas faire de trop longues explications, citons ici l'un des textes rapportant la façon de parler de Ramsès II :
‘‘ Ô ! Travailleurs choisis et vaillants, je connais vos mains qui, pour moi, taillent mes nombreux monuments. Ô ! Vous qui adorez tailler les pierres précieuses de toutes sortes, qui pénétrez dans le granit et qui vous joignez au quartzite, [hommes] braves et puissants lorsque vous construisez des monuments, grâce à vous je vais pouvoir décorer tous les temples que j'ai élevés, pendant toute leur durée. Je suis Ramsès Mériamon, celui qui permet aux jeunes générations de croître en les faisant vivre. Je pourvoirai à vos besoins de toutes les façons ; Ainsi, vous travaillerez pour moi d'un cœur aimant.’’ (Stèle datant de l'an VIII se trouvant à Héliopolis.)
Dans ce passage que tu rappelles du Coran, on voit encore que Ramsès II semble considérer Moïse à la tête des israélites comme un roitelet local et s'adresse au peuple disant qu'il est le Souverain des souverains, et qu'il est meilleur que Moïse qui n'a aucun pouvoir.
Les métiers de scribe ou architecte étaient très importants car l'instruction élevait les hommes en rangs. Les écrits des scribes vantaient souvent le don de l'éloquence qui rend un homme respectable.

Les bracelets en or de Ramsès II, qu'évoque ici Ramsès disant être meilleur intermédiaire entre les dieux et les hommes que Moïse soulignent peut-être sa puissance comme témoin de ce choix céleste, raillant Moïse de ne pas venir avec les messagers (ma’lak) démons ou djinns célestes qui les châtiaient selon leurs craintes par les plaies. L’or était en Égypte considéré comme la chair des dieux.


J’ai beau lire et relire je n’y vois aucune révélation divine sur notre histoire.

La stèle de victoire du successeur de Ramsès II, Mérenptah, mentionne un peuple installé en Canaan. De plus il est attesté selon les sources égyptiennes l'existence d'un haut fonctionnaire, Ben Azèn, d'origine sémite qui serait intervenu dans un conflit opposant un groupe de nomades à des officiers royaux égyptiens. L'identification à Moïse peut sembler assez évidente.

Par ailleurs, la Bible mentionne que les Hébreux sont astreints à des corvées et construisent les villes de Pithom et Ramsès. Cette dernière ville apparaît ensuite comme le point de départ de l'Exode.

Nous savons que Ramsès II est un grand bâtisseur et qu'il entreprend au cours de son règne la construction d'une nouvelle capitale, Pi-Ramsès, non loin d'Avaris, l'ancienne capitale des Hyksôs, les pharaons d'origine sémitique. Par conséquent le règne de Ramsès semble fournir le cadre adéquat correspondant au récit de la Bible sur la sortie des Hébreux d'Égypte.

Cependant l'identification de Ramsès II au pharaon de l'Exode se révèle moins évidente lorsqu'on y regarde de plus près. Tout d'abord parce que la momie de Ramsès, mort nonagénaire, ne présente aucune trace de noyade et qu'il paraît pour le moins hasardeux de prendre le texte biblique au sens littéral. De plus aucun document provenant de ce règne ne peut être mis en rapport avec l'expulsion, la sortie, d'un peuple sémitique du pays. Enfin le fameux Ben Azèn non seulement n'a jamais quitté l'Égypte mais a fidèlement servi les successeurs du roi jusqu'au règne de Ramsès III.

Enfin l’illusion religieuse a ses raisons d’être, l'homme depuis qu'il est homme ne peut vivre sans mythes.

 
 
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yacoub

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyJeu 21 Nov 2013, 20:48



Histoire des monothéismes
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyDim 24 Nov 2013, 10:27

11. 8. UNE ÉBAUCHE D'ORGANISATION RELIGIEUSE : LA SALĀT ET LA ZAKĀT.

« Vois-tu qui traitent de m ensonge la Rétribution ? Or, c'est celui qui repousse l'orphelin et qui n'incite point à nourrir le pauvre. Malheur, donc aux célébreurs d'Office, qui sont négligents dans leur office. » (S. 107. 1-5).
Très rapidement, associée à la charité, apparaît l'obligation de prier. La Salāt et la Zakāt étaient des pratiques religieuses du royaume Himyarite - au Sud de la péninsule arabique - converti au judaïsme depuis 380. Elles vont être adaptées à la prédication de Mohamed. Très tôt, le Coran les reprend comme des obligations de piété : « T'ā, Sīn. Voici les versets du Coran et d'un Livre évident, guidée et bonne annonce aux croyants qui établissent l'Office et acquittent l'impôt, tandis qu'eux-mêmes croient avec certitude à l'au-delà » (S. 27, 1-4).

Dès la Mecque, la Salāt, la prière, est prescrite selon le rythme solaire.
Les prières préislamiques ont laissé une trace dans le Coran. La prosternation (sudjūd) est d'origine païenne. Les païens se prosternent à l'entrée des lieux haram (S. 2, 58), devant le soleil (S. 27, 24) ou devant des idoles (S. 21, 53)*. La prière païenne s’exprimait par des sifflements et des battements de mains : « Et leur prière, auprès de la Maison, n'est que sifflements et battements de mains ! » (S. 8, 35). On pratiquait des marches circulaires autour des édifices sacrés (S. 22, 29), tours sept fois répétées, ce qui maintenant ne peut plus surprendre nos lecteurs. Dans toutes les cultures, la présence des sept astres mobiles visibles à l’œil nu a nourri la spiritualité, en mettant les hommes en contact avec le ou les dieux, dépositaires des mystères du cosmos. De la prière préislamique, ni les sifflements, ni les applaudissements ne seront conservés, mais les marches circulaires resteront une pratique réservée au pèlerinage, et la prosternation, expression de la soumission, symbolisera  toute la foi du nouveau croyant : « Ils étaient appelés à la prosternation au temps où ils étaient sains et saufs. » (S. 68, 43).
Dès le début, Mohamed récite le Coran. Cela doit être fait correctement avec une lenteur pleine de dignité. Son Seigneur le reprend : « N'en remue pas pour autant ta langue avec ceci [le Coran], comme pour te hâter : à Nous, oui, son ordonnance et sa récitation. » (S. 75, 16-17). La prière et la récitation vont rapidement structurer sa journée et même envahir sa nuit : « Établis les Offices, du déclin du soleil aux ténèbres de la nuit close. Et aussi la Lecture de l'aube, oui, la lecture de l'aube a des témoins. Et la nuit fais vigile, à titre de surérogation de ta part. » (S. 17, 78-79). Ce rythme soutenu de prière est une contrainte, Mohamed s'y soumet sous œil terrifiant de son Seigneur : « Endure avec constance, devant l'ordre de ton Seigneur ! - Car en vérité tu es sous Nos yeux » (S. 52,48). Le respect scrupuleux du rituel et la multiplication des prières semblent l’apaiser : « Par la Louange, chante Pureté à ton Seigneur, avant le lever du soleil, avant ton coucher. Et quant aux heures de la nuit, alors, chante pureté. Et aussi à tous les bouts du jour. Peut-être seras-tu content ? » (S. 20, 130).
Au début, il récite le Coran seul : il est le « premier de ceux qui se soumettent » (S. 6, 163). Puis, il récite le Coran en public et ceux qui se prosternent marquent ainsi leur foi : « Eh bien, qu'ont-ils à ne pas croire. Et quand le Coran est récité devant eux, à ne pas se prosterner ? » (S. 84, 20-21). À ceux qui refusent de se prosterner est promis « un châtiment douloureux » (S. 84, 24). Néanmoins, Mohamed, malgré ses menaces, n'engendre pas la crainte mais le rire : « Vous vous étonnez de ce récit ? Allez vous en rire et ne pas pleurer, tout en vous enflant d'orgueil ? Mais prosternez-vous devant Dieu et L'adorez ! » (S. 53, 59-62). Le Coran serait facile à réciter et à apprendre mais cela semble insuffisant pour multiplier les croyants. « Nous avons rendu le Coran facile au Rappel. Eh bien en est-il un qui se rappelle ? » (S. 54, 40). À la fin de période mecquoise, il se voit interdit l'accès à la Kaaba (S. 8, 34). Importunait-il alors les mecquois avec des lectures coraniques intempestives ? « Lecture que Nous avons répartie, pour que tu la lises, à intervalles, devant les gens » (S. 17, 106).

La Zakāt, l’aumône, est rapidement prescrite mais son contenu va évoluer au  fil du temps. La remise dans l'ordre chronologique de la récitation des versets est à ce titre extrêmement significative.
Dans le Coran, la charité est orientée vers la famille proche, il s'agit initialement de solidarité tribale plus que de générosité réelle : « Apporte donc au proche parent son droit, au pauvre aussi et à l'enfant de la route. » (S. 30, 38).
Mais, par delà la solidarité tribale, rapidement, la générosité des croyants est orientée vers les nécessiteux et les orphelins (Sourate 93, 9-10 : 11e sourate révélée). Qu'ils devaient être nombreux ces « enfants de la route » (S. 4, 36), et  ces « pauvres pleins de poussière » (S. 90, 16). Il n'est pas alors question de donner de l'argent à Mohamed, mais de faire l’aumône aux pauvres.
Par sa voix céleste, il s'affirme ni importun, ni intéressé : « Dis : « De cela, je ne vous demande pas de salaire ; et je ne suis pas de ceux qui cherchent à s'imposer. » (S. 38, 86 : 38e sourate révélée). Compte-tenu de ses relations insistantes avec les Quraysh, cela ressemble davantage à une pétition de principe. On peut même craindre que cela laisse mal augurer de ses relations futures à l'argent... Néanmoins, le Coran insiste : les messagers des autres peuples n'ont pas demandé de salaire : « Ô mon peuple, suivez les messagers : suivez ceux qui ne vous demandent pas de salaire. » (S. 36, 21 ; 41e Sourate récitée). On voit ici poindre un des critères du discernement chrétien. Un messager - ou un prophète - est authentique s'il est désintéressé. Ne demandant pas de salaire lui non plus, Mohamed ne comprend pas pourquoi on refuse de le croire : « Si vous tournez le dos alors que je ne vous demande pas de salaire... mon salaire n’incombe qu'à Dieu. » (S. 10, 72 ; 51e Sourate récitée).
Néanmoins, un peu plus tard, Mohamed va bien demander de l'argent, ... mais c'est pour le bien de la personne qui donne. « Dis : « Ce que je vous demande comme salaire, c’est pour vous-mêmes. Car mon salaire n’incombe qu’à Dieu. » » (S. 34, 47 : 58e). Il attend toujours sa récompense de Dieu, mais il ne refuse pas un don d'argent. De plus, il ne demande qu'une contribution raisonnable, ce qui semble devoir être mis à son crédit : « Leur demandes-tu un salaire, en sorte qu'ils soient grevés d'une charge écrasante ? » (S. 52, 40 : 76e sourate).
Finalement Mohamed en vient à monnayer la grâce divine, lui donner de l'argent à lui permet de doubler la grâce divine : « Mais ce que vous donnez à titre d'impôt, tout en cherchant  le visage de Dieu... les voilà, alors, ceux pour qui cela double » (S. 30, 39 : 84 e Sourate).
Ainsi, dès la prédication mecquoise, plusieurs dons d'argent sont prescrits : l’aumône directe aux pauvres, donnée pour « rechercher le visage de Dieu » ; la Zakāt, l’impôt religieux obligatoire ; et, peut-être, donc, un salaire pour Mohamed, dont personne ne sait s'il est fusionné ou non avec la Zakāt. L'argent de la collectivité semble être géré par ses soins, puisqu'aucune institution de gestion n'est instituée... à moins que le peu d'argent perçu n'ait pas rendu la précision nécessaire.

Entre la Salāt et la Zakāt, la prière et l’aumône, la première ébauche d'une organisation de la pratique religieuse se fait jour. Il ne s'agit pas de définir les cinq piliers de l'islam - dont le Coran ne parle jamais - mais d'adapter à la prédication de Mohamed les pratiques contemporaines de l'Arabie juive.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyDim 24 Nov 2013, 12:02

Pierresuzane tu a déclarer : IMPOSSIBLE QUE LA KAABA SOIT DU TEMPS D'ABRAHAM.

n'utilise pas ton absence pour fuir ma question


tu a dit : IMPOSSIBLE

j'attend pourquoi sa serais IMPOSSIBLE.


en plus, tu te prend pour un savant au point d'écrire un exposé ridicule et raté??
lol! 
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyDim 24 Nov 2013, 12:17

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyDim 24 Nov 2013, 13:18

Pierresuzanne a écrit:
11. 8. UNE ÉBAUCHE D'ORGANISATION RELIGIEUSE : LA SALĀT ET LA ZAKĀT.

Votre exposé est très intéressant HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 2129354088
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyLun 25 Nov 2013, 11:53

11. 9. LE JUGEMENT DERNIER.
La grande particularité de la révélation coranique de la Mecque - si on la compare à celle de Médine - est son souffle eschatologique. Le Coran annonce le Jugement dernier et la fin des temps : « Ce Coran est, en vérité, une science de l'Heure. N'en doutez point. » (S. 43, 61).

Dans l'histoire de l'humanité, l'idée qu'il y ait un jugement dernier est un concept qui a évolué sur des millénaires.
Les premiers à croire à un Jugement dernier sont les égyptiens.
Après sa mort, l'égyptien de l'antiquité doit réciter un texte magique, Le livre des morts, pour se prémunir d'un mauvais jugement. On a retrouvé ce texte dans la tombe du roi Ounas de la Ve dynastie (2343 avant JC). Le cœur du mort est alors pesé pendant que ses péchés sont racontés et qu'il se défend. Si son cœur est plus lourd que la plume de Maât, il est dévoré. Le dieu Thot est présent et enregistre par écrit la décision rendue.

Le zoroastrisme prêche lui-aussi un Jugement dernier, il raconte comment l'âme est pesée sur une balance d'or. Les damnés sont poussés du haut d'un pont. Ils sont peu à peu purifiés de leur fautes dans 3 enfers successifs avant l'embrasement final qui consumera le mal et ne laissera que le bien au sein des âmes enfin sauvées.
Mani reprend la pesée des âmes et la purification progressive conçue par le zoroastrienne, mais il complète cette théologie du Jugement. Ceux qui n'ont pas pu être sauvés sont enfermés dans un globe pour l'éternité.

Dans le judaïsme antique, les morts rejoignaient le shéol, bons et méchants confondus dans une vie végétative (Job 17, 13). Ce n'est qu'avec Daniel (VIe siècle avant JC), que la croyance en une vie éternelle émerge dans le judaïsme et elle devient officielle avec le rabbinisme au IIe siècle. Cependant, les juifs ne croient pas en un Jugement dernier solennel, ils croient simplement en la vie éternelle.

En revanche, le Christ annonce la Résurrection des morts et le Jugement dernier. Les conditions du salut sont basées sur la mise en pratique de la Parole de Jésus (Jean 5, 24) qui réunit la foi dans le « Fils de Dieu » (Jean 10, 30) et la charité envers les pauvres (Matthieu 25, 31-46). Le Christ a peu parlé du diable qui attend les damnés ; tout son message est centré sur l'amour de Dieu, l'éducation de la liberté humaine et l'appel à la perfection. Il n'a parlé du diable que pour dire que celui-ci ne pouvait rien contre le Messie (Jean 14, 30, Jean 16, 11) mais que ses disciples devaient s'en méfier (Luc 22, 31). La Tradition chrétienne élaborera une théologie de plus en plus complexe du Jugement dernier dans laquelle le diable prendra davantage de place. L'évolution de l'art chrétien en témoigne. Au début de l'ère chrétienne, seul le salut et la joie des élus sont représentés, comme en témoigne le sarcophage d'Algibert évêque de Paris au VIIe siècle (crypte de église de Jouarre, Seine et Marne, France). La première représentation du diable date du VIe siècle. Elle se trouve en Égypte, sur une fresque au monastère copte de Baouit. Au XIVe siècle, les danses macabres représentent les damnés sur les murs des églises. Ce n'est que tardivement, au XVe siècle, que la crainte de la  présence du diable dans le monde justifiera la chasse aux sorcières.  Au fil des siècles, la peur du Jugement dernier s'installe. Le diable sert à nourrir la foi par la peur du châtiment.

Dans l'islam, la survenue du Jugement à la fin des temps est annoncée très tôt dans la révélation de Mohamed. Mais, le diable y est absent : c'est la Divinité qui organise, supervise et décide de tout. Ce Seigneur connaît toute chose : « Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. » (S. 6,59). Même les pensées de l'homme Lui sont connues : « Nous savons ce que son âme suggère. » (S. 50. 16-18). Il fait tout noter par des envoyés : « Pensent-ils que nous n'entendons pas leurs secrets et leurs confidences ? Bien au contraire ! Nos envoyés placés auprès d'eux consignent tout par écrit » (S. 43, 80). Ces envoyés sont nommés les « gardiens » (S. 82, 9-12 ; S. 86, 4) de l'homme qu'ils surveillent. La Tradition dit que ces gardiens sont deux anges, mais le mot Malāk (ملاك), ange, n’apparaît qu'à la période médinoise tardive.

La forme du Jugement va s'élaborer au fil de la révélation. Initialement, le salut est collectif. Ainsi, un chef entraîne-t-il tout son clan avec lui, vers le salut ou vers la damnation : « Qu'on rassemble ceux qui prévariquaient, leurs épouses aussi, ceux également qu'ils adoraient en dehors de Dieu. Puis, qu'on les guide au chemin de la Géhenne. » (S. 37, 22-23). Un chef de famille impie entraîne toute sa famille à la damnation (S. 39, 15). « Tu les verras présentés à la Géhenne, humiliés d'impuissance, regardant d'un œil furtif, tandis que ceux qui croient diront : « Les perdants, oui, ce sont ceux qui font leur propre perte et celle de leur famille, au jour de la résurrection. » » (S. 42, 45).
Puis une évolution survient : les actions individuelles prennent un poids prépondérant dans le Jugement. Néanmoins, la personne sauvée conserve l'espérance de se voir rejointe par sa famille : « Ceux qui ont cru, et que leur descendance aura suivi en la foi, Nous ferons que leur descendance les rejoigne. Nous ne rognerons cependant quoi que ce soit de leurs œuvres, chacun étant l'otage de ce qu'il se sera acquis. » (S. 52, 21).

Plus tard encore, le salut devient individuel :
« Le criminel aimerait pouvoir se racheter du châtiment de ce jour, par ses enfants et sa compagne et son frère et son clan même qui lui donnait asile, et tout ce qui est sur la terre, tout, puis se sauver. Non, non ! Vraiment, ce sera un enfer-Lazā, à arracher les membres. » (S. 70, 11-15). Il ne faut désormais plus compter sur son clan pour être sauvé. L'ancestrale solidarité tribale se voit ici abolie, rompant avec les traditions préislamiques .
À Médine, les choses iront encore plus loin. Pour être sauvé, un homme doit se désolidariser des membres pécheurs de sa famille (S. 58-22 ; S. 64, 14).

Au moment de la mort, toutes les actions qui ont été soigneusement notées, seront rappelées (S. 6, 61). Au début, comme le salut est collectif, ce sont les actions des tribus, soigneusement consignées, qui sont présentées : « Tu verras agenouillée chaque communauté. Chaque communauté sera appelée vers son livre : « on va vous payer aujourd’hui de ce que vous œuvriez. » Voilà Notre Livre ! » (S. 45, 28-29). Mais, finalement, que le jugement soit collectif ou individuel, il se déroulera en fonction du livre, du Kitāb, de chacun (S. 50, 21-23).

La pesée des âmes a déjà été racontée dans l’Égypte antique et par le manichéisme. Le Coran  reprend cette idée, ce qui permet de tracer à nouveau l'inspiration manichéenne de Mohamed : « Et il y aura pesée, ce jour-là ; voilà la vérité. Donc, quant à celui dont les balances pèseront lourd, alors les voilà les gagnants. » (S. 7, 8-9). Les bonnes actions seront pesées et leur poids devra donc excéder celui des mauvaises. « Alors, quant à celui dont les balances seront lourdes, alors il sera dans une vie agréable : et quant à celui dont les balances seront légères, alors sa destination est une fosse, … , un feu ardent. » (S. 101, 6-11).

La Tradition musulmane complétera cette vision, elle racontera comment l’âme est interrogée par deux anges. L'âme décédée doit savoir réciter la Shahāda, la profession de foi du musulman : « Il n'y a de Dieu que Dieu et Mohamed est son prophète. ». En fait, la profession de foi du musulman n'existe pas dans le Coran, elle appartient à la construction ultérieure et à l'organisation des cinq piliers de l'islam. Ceux qui ne peuvent pas réciter cette profession de foi, se verront montrer leur place en enfer, puis ils passeront par  l'« épreuve des tombeaux » (Madjmou al-fatawa, 7 ; 500). Ils seront placés dans un tombeau dont les parois se refermeront pour les écraser...

Multiples sont les enfers où les impies sont promis à la torture : Enfer-Jahīm (S. 73, 11) ; Enfer-Sacar (S. 74, 26) ; Enfer-Lazā (S. 70, 15) ; Enfer-Hotamah (S. 104, 4), Enfer-Prison (S. 83, 7), Enfer-Samoun (S. 52, 27), Enfer-Saïr (S. 31, 21) et naturellement Géhenne (S. 40, 76) ...
« L'Enfer demeure aux aguets, refuge pour les transgresseurs. Ils y demeureront pendant des siècles successifs. Ils n'y goûteront ni fraîcheur ni breuvage, hormis une eau bouillante et un pus comme rétribution équitable. » (S. 78, 21-26).
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMar 26 Nov 2013, 10:21

11. 10. VISIONS D'ENFER : ALLAH, LE MAÎTRE DE L'ENFER.

Jésus a donné quelques indications sur l'au-delà. Il annonce un paradis qui est dans la proximité de Dieu et un enfer qui est dans l'éloignement de Dieu : « Venez, les bénis de mon Père » annonce Jésus aux sauvés et « Allez loin de moi, maudits » dit-il aux damnés (Mt 25, 31-46).

Autre est Le Seigneur de Mohamed, l'enfer se trouve tout proche de Lui :
« Laisse-Moi avec ceux qui crient au m ensonge, les pleins d'aisance … il y a près de Nous chaînes et enfer-Jahīm. » (S. 73, 11). Si le Seigneur de Mohamed met effectivement « un rideau » entre Lui et les damnés (S. 83, 15), Il n'en participe pas moins activement aux tortures de l'enfer : « Nous les traînerons ensemble sur leurs visages aveugles, muets et sourd. La Géhenne est leur refuge : toutes les fois qu'elle se refroidira, Nous leur accroîtrons la flamme. » (S. 17, 97).
Tout le ressort de la révélation coranique passe par la menace des châtiments dans l'au-delà et le seul moyen de s'y soustraire est de se soumettre dans un esclavage spirituel. Le Champion du châtiment dans l'au-delà demeure bien le Seigneur qui parle à Mohamed : « Ce jour-là, donc, nul ne saura châtier comme Lui châtie ! Et nul ne saura garrotter comme Lui garrotte. - O âme tranquillisée, retourne vers ton Seigneur, consentante et accueillie, entre donc parmi Mes esclaves, et entre dans Mon Paradis ! » (S.  89, 25-29). L'esclavage est donc la condition du salut ! Quant à ceux qui méritent un châtiment, la divinité s'en occupe Elle-même.  « Je vais le contraindre à monter une pente, … qu'il soit tué, donc, quelle détermination ! Qu'il soit tué encore, quelle détermination ! … Puis il a dit : « Ceci n'est que de la magie héritée ; ce n'est que la parole d'un homme », Je vais le jeter dans l'enfer-Sacar » (S. 74, 16-26).
Le Seigneur qui inspire Mohamed est donc le maître du châtiment et Celui qui l'inflige : « Quiconque tourne le dos et mécroit, alors Dieu le châtiera du plus grand châtiment. » (S 88, 23-24).

De multiples tortures sont promises : « Ce jour-là, il y aura des visages verdoyants, qui regarderont leur Seigneur ; et ce jour-là, des visages rembrunis, qui penseront bien qu'on va leur faire une chose à écraser les vertèbres » (S 75, 22-25). « Ceux qui traitent de m ensonge le Coran et ce avec quoi Nous avons envoyé Nos messagers ? Et bien, ils vont savoir, quand, des carcans à leurs cous et avec des chaînes, ils seront entraînés dans l'eau bouillante ; et qu'ensuite on remplira d'eux le Feu ! » (S. 40, 70-72). La torture la plus usuelle est celle de la chaleur, ce qui est naturel pour une révélation adressée à des hommes du désert : « Oui, le plant du cactus est le plat du pécheur. Comme le métal en fusion, il bout dans les ventres, comme le bouillonnement de l'eau surchauffée. Qu'on le saisisse, et puis qu'on l'emporte en pleine Géhenne. » (S. 44, 43-44).  

Allah organise l'enfer. Il se fait seconder de tortionnaires qu'Il choisit Lui-même : « Et qui te dira ce qu’est le Sacar ? Il fait que rien ne subsiste, ne laisse rien. Il est le grand brûleur de peau. Ses surveillants sont au nombre de dix-neuf. Nous n'avons pris que des Anges comme gardiens du Feu. » (S. 74, 27-31). En fait, dans la théologie coranique, il n'existe pas de diable au sens chrétien. Les diables de la théologie chrétienne sont des anges déchus : ils se sont éloignés de Dieu et ils Lui désobéissent. Dans le Coran, le seul ange désobéissant est Satan... Et encore ! Nous verrons qu'il se veut lui-aussi le collaborateur d'Allah (S. 8, 47-48). Dans le Coran, les gardiens de l'enfer sont les fidèles serviteurs d'Allah : « Oh les croyants ! Gardez-vous, et aussi vos familles, d'un feu dont le combustible sera de gens et de pierres, sur quoi veillent de rudes anges, durs, ne désobéissant pas à Dieu en ce qu'Il leur commande et faisant ce qu'on leur commande. » (S. 66, 6). À Médine, sera confirmée l'existence d'anges tortionnaires : « Des Anges gigantesques et puissants se tiendront autour de ce Feu » (S. 66, 6). Un des gardiens de l'enfer, Mālik, est supplié par les damnés : « Ils crieront : Ô Mālik ! Que ton Seigneur nous achève ! - Il dira, « En vérité, vous êtes pour demeurer » (S. 43, 77). Tous les anges qui travaillent en enfer sont aux ordres de La Divinité.
La damnation racontée par le Coran ne semble pas éternelle, c'est une période de purification comme dans le purgatoire juif et chrétien (2 Macchabées 12, 41-45) ou dans l'enfer manichéen. « Oui, la Géhenne demeure comme aux aguets, refuge pour les rebelles ! Ils y demeureront pendant des générations. » (S. 78, 21-22). La durée de la punition dépend finalement de la divinité : « Éternellement, tant que dureront les cieux et la terre, sauf ce que voudra ton Maître, car ton Maître fait tout ce qu'il veut. » (S. 11, 107).

Ceux qui sont damnés sont en priorité ceux qui se moquent de Mohamed (S. 39, 56, S. 18, 106) et qui traitent le Coran de m ensonge (Sourate 39, 25, S. 39, 32 ; S. 39, 59 ; S. 75, 32-35 ; S. 78, 27-30 ; S. 92, 14-20...). « Je vous ai avertis d'un Feu qui flambe où ne tombera que le très malheureux, celui-là même qui crie au m ensonge et tourne le dos. » (S. 92, 14-20. La spoliation des pauvres (S. 102) et des orphelins (S. 93, 1-11), l'amour de l'argent et l'escroquerie conduisent également à la damnation ! On peut remarquer que, curieusement, seules les actions ayant lésé par le passé Mohamed ou qui lui nuisent dans le présent sont punies de l'enfer... Ni le meurtre, ni le viol n’entraîne la damnation.

Mais le Seigneur de Mohamed ne se contente pas de participer à la torture des damnés. Sa Toute puissance va bien plus loin. Maître de tout, c'est Lui également qui décide que les hommes seront ou non mécréants : « Celui que Dieu guide, voilà le bien guidé ; et celui qu'Il égare... tu ne trouveras pas en dehors de Lui, de patrons en leur faveur » (S. 17, 97). Il va punir les mécréants mais c'est Lui qui les a placé là : « Et c’est ainsi que Nous avons placé, dans toute cité, de grands criminels pour y exercer leurs intrigues. Mais, sans s’en rendre compte, ils ne nuisent qu’à eux-mêmes. Lorsqu’un signe d’Allah leur parvient, ils s’écrient : « Jamais nous ne croirons tant que nous n’aurons pas reçu un signe semblable à celui qu’ont reçu les envoyés d’Allah. » Mais Allah sait mieux que quiconque à qui confier Ses messages. Allah couvrira d’opprobre ces criminels et leur infligera un châtiment exemplaire, en raison de leurs intrigues. ». (S. 6, 123-124).
Le Seigneur annoncé par Mohamed étant maître de tout, les croyants et les infidèles sont dépourvus de tout libre arbitre : « Et puis, quiconque Dieu veut guider, Il lui ouvre la poitrine à la Soumission. Et quiconque Il veut égarer, Il rend étroite, gênée sa poitrine, comme d'un qui fait effort pour monter une hauteur. Ainsi Dieu assigne la souillure à ceux qui ne croient pas. » (S. 6, 125).
Ainsi, le Seigneur de Mohamed ne se contente-t-il pas de punir les incroyants et de participer à leur torture, Il suscite Lui-même l’incroyance ou la piété selon Son choix !

Voilà où conduit la logique d'un Dieu unique, Créateur du bien comme du mal mais également Tout puissant sur terre comme au ciel. Le manichéisme avait imaginé deux dieux, un bon et un mauvais. Le bien comme le mal étaient d'origine divine, mais l'existence de deux dieux permettait de préserver la bonté du Dieu bienveillant. La fusion entre le monothéisme strict des judéo-chrétiens et l'origine divine du mal du manichéisme, conduit Mohamed à une conclusion effrayante. Non seulement, les hommes en deviennent esclaves, privés qu'ils sont de leur libre arbitre, mais encore le Dieu de Mohamed, devenu Maître du monde, se voit obligé, par la logique de cette nouvelle croyance, à susciter l'impiété et à s'inventer des hommes pécheurs pour finir en les torturant Lui-même en enfer.
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Pierresuzanne

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES    HISTOIRE DE 4.000 ANS DE MONOTHÉISMES  - Page 15 EmptyMer 27 Nov 2013, 09:18

11. 11 . VISIONS DE PARADIS - OU COMMENT SATISFAIRE LES PULSIONS MASCULINES.
Le « rabb », le Seigneur, de Mohamed est désigné par l'épithète de « miséricordieux » tout au long du Coran. On a vu que cela provient du royaume Himyarite au Yémen, converti au judaïsme, en 380. Mais cette appellation provient sans doute également d'un monothéisme préislamique arabe qui n'est ni juif ni chrétien. Ainsi, en 384 la première inscription monothéiste est gravée dans le temple de Maryab au Yémen. C'est une invocation du dieu Harmanan (le miséricordieux), le « seigneur du ciel et de la terre ». On pense que cette foi provient de Palmyre. Au début du millénaire, à Palmyre, deux dieux majeurs dominent un panthéon d'une soixantaine de dieux. Le premier est Bêl plus connu sous le nom de Baal. Le second dieu principal est Baalshamin, le « Baal des cieux » qui est qualifié de « marè alma », « Seigneur du monde » et également de « Taba wa rakmana », de « bon et miséricordieux »*. Au IVe siècle, il deviendra Rakmana, le Miséricordieux quand des arabes choisiront un monothéisme qui ne sera ni le judaïsme ni le christianisme. Ainsi Musaylim Ibn Habīb, un contemporain de Mohamed, prophétisait-il lui aussi au nom de al-Rāhman, le miséricordieux, sans être ni juif ni chrétien.Le Seigneur de Mohamed ne se contente donc pas de punir les impies, Il est également signalé comme miséricordieux et Il promet le pardon aux croyants. « Oui, ton Seigneur est détenteur de pardon, certes, détenteur aussi de douloureuse poursuite » (S. 41, 43).

Pour un chrétien, le paradis est la maison de Dieu : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père » dit le Christ (Jean 14, 3) en parlant de la diversité des élus, mais le bonheur promis n'y passera pas par la satisfaction des sens. « À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel » nous apprend le Christ (Mt 22, 30). Le paradis décrit par le Coran est tout à fait différent, il correspondant aux attentes humaines des bédouins, les auditeurs de Mohamed. Ainsi, le séjour des élus ressemble-t-il à une maison confortable de l'Arabie désertique, dans laquelle les maîtres vivent à l'étage laissant le rez-de chaussée aux communs : « Mais les étages, à ceux qui craignent leur Seigneur ! Au-dessus d'eux il y a des étages bien bâtis, et, coulant au-dessous d'eux, des ruisseaux. Promesse de Dieu » (S. 39, 20). Le Coran affirme même que les élus restent sur terre : « Louange à Dieu qui a, pour nous, réalisé Sa promesse et nous a fait hériter de la terre ! Nous allons nous installer dans le Paradis où nous voudrons. » (S. 39, 74)**.
Le bonheur du salut consiste donc à rester immobile, confortablement installé : « Quant à ceux qui croient et font œuvres bonnes, oui, ils ont pour hôtel les jardins du Firdaus, où ils demeureront éternellement sans chercher à en bouger. » (S. 19, 107-108)**. Cela peut effectivement séduire les bédouins épuisés par les courses éreintantes de la vie nomade. On voit là un premier paradis bien terrestre, bien apte à séduire des bédouins : il leur est promis le repos dans une maison confortable et qui semble être sur terre.

Mais d'autres versets évoquent davantage une vie dans l'au-delà. « Les Jardins d’Éden, aux portes ouvertes pour eux, où, accoudés, ils demanderont des fruits abondants et des boissons. Et auprès d’eux seront les belles au regard chaste, toutes du même âge. Voilà ce qui vous est promis pour le jour des comptes. » (S. 38, 50-53). Plusieurs versets reprendront la même description : « Et vous ne serez rétribués que selon ce que vous œuvriez, sauf les serviteurs élus d’Allah, Ceux-là auront une rétribution bien connue : des fruits, et ils seront honorés, dans les Jardins du délice, sur des lits, face à face. On fera circuler entre eux une coupe d’eau remplie à une source blanche, savoureuse à boire. Elle n’offusquera point leur raison et ne les enivrera pas. Ils auront auprès d’eux des belles aux grands yeux, au regard chaste, semblables au blanc bien préservé de l’œuf. » (S. 37, 30-49).
Manger, boire, se reposer y compris auprès de belles femmes, voilà bien ce qui est susceptible de séduire des hommes. Puis, curieusement, le Coran reprend une image typique de la culture romaine : la droite serait bénéfique et la gauche funeste. « Que sont les gens de la droite ? Ils sont parmi les jujubiers aux fruits abondants mais sans épines, parmi l'ombre étendue et l'eau qui se déverse, et les fruits abondants, avec des belles qu'en vérité Nous avons ouvragées d'ouvrage puis faites vierges, amoureuses, toutes de même âge... Et les gens de gauche, - et que sont les gens de gauche ? - ils sont dans le souffle d'une chaleur tuante et l'eau bouillante, et l'ombre de la fumée chaude » (S. 56, 27-43).

Les descriptions du Coran se font plus précises. Mais, s'il s'agit de satisfaire les fantasmes masculins des Quraysh, on peut se demander qui les a imaginés et décrits ? Les bédouins à qui s'adresse Mohamed rêvent-il vraiment de se vêtir de brocards ? « Oui, les pieux seront dans un séjour sûr, parmi les jardins et les sources s’habillant de satin et de brocard, se rencontrant face à face. Nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux. Ils pourront y réclamer toutes sortes de fruits, en sécurité. Sauf cette mort-ci, ils n'y goûteront plus la mort. » (S. 44, 51-56). Les bédouins rêvent-ils réellement d'avoir les bras ornés de bijoux ? « Voilà ceux pour qui sont les jardins d’Éden sous quoi coulent les ruisseaux. Ils y seront décorés de bracelets d'or, et se vêtiront d'habits verts, de soie fine et de brocard. » (S. 18, 31). « C'est cela la grande grâce, les jardins d’Éden, où ils entreront, décorés de bracelets en or ainsi que de perles, et là leur vêtement sera de soie » (S. 35, 32-33). Étrange promesse qui imagine une parure si typiquement féminine pour récompenser des hommes, alors que le Coran confirme effectivement ailleurs que les bijoux sont des attributs de la féminité : « Quoi ! Cet être, élevé dans les bijoux et qui jamais ne se montre au combat ? » (S. 43, 18).
Ailleurs, il est précisé que ce sont de jeunes garçons qui feront le service aux jardins d’Éden : « Parmi eux circuleront des garçons éternellement jeunes, avec des coupes et des aiguières et des gobelets d'eau de source » (S. 56, 17-18). « Parmi eux circuleront des garçons éternellement jeunes ! - quand tu les verras, tu les compteras pour perles éparses ! Et quand tu verras là-bas, tu verras délice et grande royauté. Ils auront sur eux des vêtements verts, de satin, et aussi de brocart. Et ils seront parés de bracelets d'argent. » (S. 76, 19-21). Ces garçons semblent même appartenir aux élus. Ils sont « à eux » : « Et parmi eux circuleront des garçons à eux, comme des perles bien gardées. » (S. 52, 24). De nos jours, tout le monde connaît les houris, ces innombrables belles toujours vierges. Mais, en fait, au côté des houris dont personne ne sait si ce sont réellement des femmes ou des raisins sucrés, ce sont bel et bien de jeunes garçons vêtus de brocard et parés de bijoux qui font le service et sont la propriété des élus.Le paradis reste néanmoins une promesse de félicité que l'imagination humaine ne peut concevoir : « Pourtant, nul ne sait ce qui leur est réservé de fraîcheur des yeux, en paiement de ce qu'ils œuvraient. » (S. 32, 17).

Indépendamment de ce que nous apprend le Coran du paradis, ce qui n'est pas dit est également instructif. En effet, la manifestation du « Seigneur des mondes » y est des plus discrète. Là où les agréments du paradis sont tous susceptibles de flatter les sens des bédouins - les hommes naturellement, les femmes restant des épouses soumises, sauvées en groupe (S. 36, 55-56) pour ne pas manquer à leur unique époux – la présence de Dieu y est impalpable. Un verset signale que les jardins du salut sont près du Seigneur : « Dis : « Puis-je vous apprendre quelque chose de meilleur que tout cela ? Pour les pieux, il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, et aussi, des épouses purifiées, et l’agrément d’Allah. » (S. 3, 15). Mais, le Seigneur du Coran est étrangement absent du paradis, là où on L'a vu omniprésent en enfer. En particulier, il n'y a aucune communication directe entre Lui et ses élus, là où le Christ décrivait le paradis comme un festin dont il était l’hôte accueillant (Matthieu 22, 2). Les élus coraniques sont dits « rapprochés » (S. 83, 21), mais il n'est pas dit pas de quoi ni de Qui. En fait, c'est du paradis qu'ils sont rapprochés : « Le Paradis sera rapproché des pieux. » (S. 50, 31). Les anges chantent en cercle les louanges de Dieu autour de Son Trône, mais celui-ci semble vide, aucune présence divine n'y est perceptible : « Tu verras les anges faisant cercle autour du Trône, et chantant pureté par la louange de leur Seigneur » (S. 39, 75). En fait, la Divinité de Mohamed n'a aucune communication directe avec ses élus. Les seuls moments où Ce Dieu interagit intimement avec les hommes dans l'Au-delà – pour leur parler ou pour les toucher - c'est pour les torturer en enfer.

Si on considère qu'aucune preuve n'a jamais été donnée de l'origine divine de l'inspiration de Mohamed, ces descriptions de l'au-delà sont de fort intéressantes ouvertures vers son inconscient. Quelles ont donc été ses relations à l'autorité - ou  même ses expériences de la soumission - pour que la « Toute Puissance » qu'il propose, soit à ce point inapte à toute communication verbale, à tout lien affectif, à toute présence apaisante, et ne soit capable que de violence, de contrainte et de cruauté ?
* : Cours « Civilisations du Proche-Orient » , la péninsule arabe antique, cours de Mr. François BRON (2002-3).
** : Le Coran décrypté : figures bibliques en Arabie, Jacqueline Chabbi, Fayard. 2008.
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