| | Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis | |
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+16hamagil *Amy* Curiousmuslim Roger76 gerard2007 Tomi misao1304 SKIPEER othy azdan Instant joshai rosarum Ox sabira bassir 20 participants | |
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bassir
| Sujet: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Lun 02 Jan 2012, 13:25 | |
| Rappel du premier message :Salam Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis En peut lire dans la Bible : Proverbes 6:6-8 "Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger." Ici en voit bien que ce texte ne peut être inspirer par Dieu (Allah), car il contient des erreurs, les fourmis en un chef (une Reine) et des inspecteur qui surveille ce qui ce passe dans leur demeure (nid). Et voila ce qui dit le Coran 27-18. حَتَّى إِذَا أَتَوْا عَلَى وَادِي النَّمْلِ قَالَتْ نَمْلَةٌ يَا أَيُّهَا النَّمْلُ ادْخُلُوا مَسَاكِنَكُمْ لا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَانُ وَجُنُودُهُ وَهُمْ لا يَشْعُرُونَ 27-18. Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit: "O fourmis, entrez dans vos demeures, (de peur) que Salomon et ses armées ne vous cassent (écrasent ) sans s'en rendre compte.
Ce verset comme tout verset Coranique est très puissant en littérature Arabe, et en significations et miracles scientifiques. Pour les miracle scientifique : il y en a ou moins deux : 1- le fait que les fourmis parlent (ils communiquent en utilisant des sons) 2- le corps d’une fourmi est fragile comme du ver et il se casse 1- Les fourmis parlent c’est une découverte du 21 siècle que à l’époque de notre prophète Mohammed (saws) personne ne peut le savoir, ce qui prouve que le Coran et parole de Dieu. Voila ce que dit la science : - Citation :
- Oxford, Grande-Bretagne - Les scientifiques on découvert que les fourmis communiquent régulièrement entre elles en frottant une partie de leur corps, semblable à un médiator, à leur abdomen. Un mode de communication parfois détourné par d'autres insectes, à leur avantage.
En insérant des microphones et des enceintes miniatures dans les nids, les chercheurs ont découvert que la reine pouvait donner des instructions à ses ouvrières. Ils ont enregistré ses "discours", et ont également découvert que d’autres insectes imitent ces messages, pour faire des fourmis leurs esclaves. Ainsi, les chenilles d'une espèce de papillon détournent les fourmis de leur tâche pour se faire nourrir.
L'enregistrement a révélé que les sons émis par la reine différaient subtilement de ceux des fourmis ouvrières. En temps de pénurie alimentaire, il est arrivé que les ouvrières
Pour en savoir plus Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Jusqu'au la fin du 20eme siècle la science croyait que les fourmis n'utilisent pas des sons pour communiquer mais juste d'autre mode de communication, comme les hormones. la vérité que les fourmis ont plusieurs modes de communication, et parmi ces mode il y a bien l'utilisation d'un langage basé sur des sons comment le Coran l'a dit il y a 14 siècles, et qu'était considérer comme une erreur du Coran jusqu'à resemant. 2- le corps d’une fourmi est rigide comme du verre et il se casser facilement? Le coran utilise le mot « يَحْطِمَنَّكُمْ » qui signifier vous cassent et non pas vous écrasent comme on trouvent dans quelque traduction, car les traducteurs ont interprété se mot selon leur compression qui voit mal comment une fourmi peut être casser comme du verre, alors il ont préférer d’utiliser le verbe écraser ou lieu de casser (casser est la traduction mot par mot sans interprétation). Personne ne peut savoir qu’une fourmi ce casse à l’époque de notre prophète Mohammed (saws), mais encore c’est une découverte du 21 siècle. Voila se qui dit la science Récemment des savants ont découvert que le corps d’une fourmi est doté d’une composition osseuse dure, celle-ci sert à protéger sa faible corpulence. Cette couverture osseuse dure n’est pas assez flexible, c’est pourquoi quand elle est sous pression, elle se détruit et se casse comme du verre ! Voila une autre vérité scientifique concernant ce même verset qui prouve que le Coran et parole de Dieu. 3 – En peut rajoute que la sourate 27 ou se trouve ce verset est appelé sourate « Fourmis » le mot Arabe « النَّمْلُ » (fourmis ou pluriel) et non pas « نَمْلَةٌ » (fourmis en féminin singulier), Ici en voit une autre miracle du Coran qui souligne bien le fait que les fourmis vivent en communauté, car il existe une autre sourate qui est nommé « العنكبوت» araignée en singulier et non pas en pluriel sachant que le mot arabe qui signifie araignées en pluriel est « عناكب » , car les araignées ne vivent pas en communauté. Vous pouvez dire que ça peut être connu à l’époque de prophète Mohammed (saws), mais ici en soulignant bien la haute précision dans les choix des mots dans le Coran, rien n’est au hasard, en parallèle en peut lire dans la Bible que les fourmis n’ont pas de chef, puis le fait qu’une fourmi a donné un ordre au autres dans ce verset Cornique va au contre de l’affirmation de la Bible qui dit que les fourmis n’ont pas de chef. |
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Auteur | Message |
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Roger76
| Sujet: Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Mer 30 Oct 2013, 17:50 | |
| Littéralement, le mot « athée » veut dire « sans dieu ». Pour comprendre ses divers emplois dans le cours de l'histoire, il convient de noter que ce terme négatif n'inclut spécialement aucun verbe. Suivant le contexte, plusieurs pourront être sous-entendus : on est tenté de privilégier le verbe « croire » (l'athée est celui qui ne croit pas à l'existence de Dieu – ou des dieux), mais on parle aussi d'une « doctrine athée », ce qui suppose le verbe « nier » (une doctrine est athée lorsqu'elle nie l'existence de Dieu). D'autres fois, l'athée est celui qui refuse de « vénérer » les dieux et de leur « rendre un culte ». Dans certains cas, il faudra sous-entendre un verbe passif, l'athée étant alors un être abandonné de Dieu, un maudit ou encore un adversaire de la religion, un antithéiste...La notion d'athéisme conduit à s'interroger sur les significations religieuses de la négation. Quelle est, par exemple, la différence entre le mystique, qui nie les représentations de la divinité, et l'athée, qui en nie l'existence ? Quand il s'agit de Dieu, il est difficile de faire le départ entre jugement de réalité (portant sur l'existence) et jugement de valeur (portant sur les représentations).Croire, c'est tenir pour vraie une proposition. Du point de vue psychologique, l'action de tenir pour vrai peut se manifester diversement, par des conduites ou des déclarations. Logiquement, il y a deux façons (au moins) de nier une croyance : « ne pas croire » ou « croire que ne ... pas ». En outre, la phrase « Je crois en Dieu » est l'expression d'une confiance globale qui, pour ne pas rester une simple effusion, doit inclure un « Je crois que Dieu existe ». Mais la phrase « Dieu existe » n'a que les apparences d'une proposition existentielle, car on ne peut pas désigner un quelque chose qui aurait pour prédicat « être-Dieu ». Le « Je crois » n'est pas éliminable par une démonstration ostensive, mais il doit être rendu raisonnablement acceptable par des arguments (tels que l'ordre du monde ou les événements de l'histoire sainte, etc.). Alors, que nie l'incroyant ? Il nie la crédibilité de ces arguments. Sa négation porte essentiellement sur les motifs de crédibilité.On appelle « agnostique » celui qui pense que Dieu est inconnaissable. Mais on peut être un agnostique croyant comme Kant, Kierkegaard, Karl Barth et un grand nombre de théologiens contemporains. Ou bien l'on peut être un agnostique incroyant. L'ignorance ne dispense pas de l'alternative, bien que l'aveu d'ignorance « Je n'en sais rien » soit la façon la plus modeste de ne pas croire. L'incroyant ne prétend pas connaître les secrets de l'Univers. Le problème qui se pose à lui est un problème de crédibilité. Ce problème se pose à propos de telle proposition ou de telle autre. L'examen des raisons qui supportent telle ou telle assertion exige de tous la même honnêteté intellectuelle. Quels que soient les avantages, intérieurs ou extérieurs, d'une profession de foi, on n'a pas le droit, moralement, de s'y engager si l'on n'est pas à même d'en rendre raison publiquement.D’après Edmond ORTIGUESEdmond ORTIGUES, « ATHÉISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 octobre 2013. URL : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Eh bien oui, j’ai foi en un Dieu qui nous est inconnaissable, je ne me pose pas de question de croyance telle que Dieu existe-t-il ? ou de négation du genre c’est pure imagination. Je crois et cela ne me pose aucun complexe, comme j’admets qu’on puisse ne pas croire. Dans un cas comme dans l’autre ce n’est pas question de logique, le croyant croit que Dieu EST, le non croyant croit que Dieu n’est pas. Chacun a sa « religion ».Dieu est et je m’en remets à Lui hors toute interrogation de croyance.Quant aux fourmis elles n’ont pas fini de nous « sidérer » (au plein sens du terme)Des fourmis chercheuses d’orLes fourmis qui déterrent l’or sont l’objet d’une ancienne histoire indienne (qu’on trouve déjà dans l’épopée du Mahābhārata, II, 48, 2). Cette anecdote sur les fourmis avait déjà été rapportée par Hérodote (III, 102), puis par Mégasthène et Néarque, et encore par Pline le Jeune. Les peaux de ces « insectes », aussi grandes que celles des renards, étaient vraisemblablement de vraies peaux de renard, utilisées par les ouvriers pour tamiser la poudre d’or que charriaient les fleuves. Les histoires de fourmis géantes étaient racontées en Iran comme en Inde par les gens du cru qui cherchaient à éloigner les étrangers tentés de s’emparer de leur or. Partis d’Asie centrale, des récits analogues se sont propagés jusqu’en Chine, mais il s’agissait alors de griffons qui protégeaient l’or. Élien (Personnalité des animaux, IV, 27) qui leur attribue aussi cette affinité avec l’or, se fait l’écho d’une version critique de la légende, qu’il prétend d’origine indienne : « Mais les Indiens contestent que les griffons soient des « gardiens » de l’or en question, car ces animaux n’ont pas besoin d’or (et si c’est bien ce qu’ils disent, je trouve pour ma part leur argument vraisemblable) ; ils disent qu’en fait, lorsqu’ils viennent pour ramasser l’or, les griffons prennent peur pour leurs petits et attaquent les intrus. » . Les fourmis parlantes, les fourmis géantes chercheuses d’or, décidément les fourmis font rêver et parler les hommes... Depuis Salomon ? |
| | | eric121
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Ven 01 Nov 2013, 12:20 | |
| - Instant a écrit:
- Analyse métrique de quelques sourates, cet aspect rythmique, fondamental dans certains types de poésie et textes sacrés (comme les Védas), et perceptible à la récitation ne peut pas, ou difficilement, être traduit :
- La mesure dans le Coran:
1. La sourate 114
104Bien équipés pour repérer les parallélismes, nous allons aborder un autre type de texte. Dans cette partie, vont être analysées certaines sourates du Coran qui avaient déjà fait l’objet d’une tentative dans un mémoire de DEA (Mouhieddine, 1991). Considérons la dernière sourate :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās
2 maliki nnās
3 ’ilāhi nnās
4 min šarri lwaswāsi lẖannās
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās
6 mina lğinnati wannās
17 Suivant cette lecture, les syllabes surlongues finales (nās) sont comptées comme de simples longues (...)
105Du fait qu’on observe une rime évidente, le découpage en lignes ne pose pas de problème. Nous suivons la lecture d’Al-Ḥuṣarī dont on trouve des exemplaires facilement17. L’analyse métrique est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās − ∪ − ∪ ∪ − − −
2 maliki nnās ∪ ∪ − −
3 ’ilāhi nnās ∪ − − −
4 min šarri lwaswāsi lẖannās − − − − − − − −
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ − − −
6 mina lğinnati wannās ∪ − − ∪ ∪ − −
106Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux :
− [∪ −] // ∪ [∪ −] // − [−]
107Le pied a la forme : P = x [∪ −] avec possibilité de synérèse : ∪ [∪ −] > − [−] ;et de rejet métrique, comme nous le verrons.
108Mettons les unités métriques en tableau :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
109Dans ce quatrième verset, la synérèse s’est appliquée dans tous les pieds. Pour se situer dans la théorie ẖalīlienne, un mutadārak dont tous les pieds sont des fa‘lun est parfaitement possible. Voici un vers sur ce mètre cité par al-Tibrīzī (1970 :139) :
mā min yawmin yamḍī ‘annā
’illā ’awhā minnā ruknā
− − // − − // − − // − −
− − // − − // − − // − −
110L’analyse de ces quatre versets ne pose donc pas de problème. Restent les deux derniers. Il a été montré qu’en poésie moderne, les pieds pairs et impairs (− [∪ −] et − − [∪ −]) pouvaient alterner librement. Ajoutons donc une variable à la forme du pied :
111P = x (x) [∪ −]
112Sans oublier que la diérèse peut s’appliquer, ce qui donne :
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
113Comme nous l’avons déjà dit, la syllabe orpheline de droite est attestée aussi bien en poésie moderne qu’en poésie classique. Quant à la syllabe orpheline de gauche, elle est également attestée en poésie classique : c’est la ziḥāfa qu’on appelle le ẖazm et qui consiste à ajouter jusqu’à trois syllabes au début du vers. En voici un exemple attribué à Uḥayḥa b. al-Ǧulāḥ :
<’ušdud> ḥayāzīmaka lilmawti
fa’inna lmawta lāqīka
− − [∪ −] − ∪ //[∪ −] − −
[∪ −] − − // [∪ −] − −
114C’est évidemment un hazağ avec deux syllabes orphelines dans le premier vers. Orphelines, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de statut métrique. Disons que l’on a recours à ces syllabes quand on ne peut plus rien trouver d’autre, ce qui nous amène à un critère d’évaluation : minimiser le recours aux orphelines.
115Fusionnons les deux tableaux :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
- [-]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
116Les parallélismes sont évidents et ils le sont encore plus si l’on ramène les rejets à leur place :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
117La description de la mesure de cette sourate est donc : P = x (x) [∪ −]. Diérèse et synérèse optionnelles. Orphelines au début et à la fin optionnelles également. 2. La sourate 94
118Cette sourate fournit un autre exemple de l’usage de syllabes orphelines :
1’alam našraḥ laka ṣadrak 2 wawaḍa‘nā ‘anka wizrak 3 ’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak 4warafa‘nā laka ḏikrak 5fa’inna ma‘a l‘usri yusrā 6’inna ma‘a l-‘usri yusrā 7 fa’iḏā faġarta fanṣab 8wa’ilā rabbika farġab
119Procédons à l’analyse métrique :
’alam našraḥ laka ṣadrak ∪ − − − ∪ ∪ − −
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ ∪ − − − ∪ − −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − ∪ − − ∪ ∪ − −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
fa’inna ma‘a l‘usri yusrā ∪ − ∪ ∪ − − ∪ − −
’inna ma‘a l-‘usri yusrā − ∪ ∪ − − ∪ − −
fa’iḏā faġarta fanṣab ∪ ∪ − ∪ − ∪ − −
wa’ilā rabbika farġab ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
120Considérons d’abord les deux dernières lignes :
− [∪ −] ∪
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
121On constate immédiatement la présence d’un pied avec watid médian et deux variables, exactement comme dans le ramal. Avec ce que nous savons de la poésie classique, nous pouvons nous attendre à ce qu’une de ces variables s’efface, comme dans le madīd.
122L’analyse est aussi facile pour les lignes 2-3-4 :
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ [∪ −] − // − [∪ −] −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
18 Désormais, nous ferons figurer les orphelines entre crochets < >.
123Jusqu’ici, il faut vraiment être obtus pour ne pas s’apercevoir de l’identité de mesure avec le ramal. Pour la ligne 1, on aura recours au ẖarm18 :
’alam našraḥ laka ṣadrak <∪ − − −> // ∪ [∪ −] −
124Pour le verset 5 également, avec effacement d’une variable comme dans le madīd :
// x [∪ −] x // > // x [∪ −] ∅ //
125Soit :
fa ’inna ma‘a l‘usri yusrā <∪ −>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
126Et il en va de même pour 6 :
’in na ma‘a l- ‘usri yusrā <−>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
127L’analyse de la sourate est donc : P = x [∪ −] (x) avec possibilité de ẖarm, comme cela apparaît dans le tableau récapitulatif :
1 <∪ − − −> ORPH
∪ [∪ −] −
2
∪ [∪ −] −
− [∪ −] −
3
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
4
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
5 <∪ −>ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
6 <−> ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
7
∪ [∪ −] ∪
− [∪ −] −
8
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
3. La sourate 112
1 qul huwallāhu ’aḥad 2 ’allāhu ṣṣamad 3 lam yalid wa lam yūlad 4 walam yakun lahū kufuwan ’aḥad
128Vu l’existence massive des rimes, le découpage en lignes ne pose aucun problème et l’analyse métrique est la suivante :
qul huwallāhu ’aḥad − ∪ − − ∪ ∪ −
’allāhu ṣṣamad − − − ∪ −
lam yalid wa lam yūlad − ∪ − ∪ − − −
walam yakun lahū kufuwan ’aḥad ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ −
129Structure du pied : P = x (x) [∪ −]. Possibilité de synérèse, de RM et de syllabe orpheline initiale.
130Mise en tableau avec commentaire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ ∪ − [∪ −] DI
131En remettant la ligne avec rejet métrique en place, la structure est encore plus claire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −]
DI 4. La sourate 104
132Nous constatons que, jusqu’à présent, nous avons fait usage d’analyses avec des procédés courants, tant en poésie classique qu’en poésie moderne :
1331) Structure du pied : commune : watid avec une ou deux variables : P = x (x) [∪ −]
1342) Diérèse : commune
1353) Synérèse : commune
1364) Syllabe orpheline : commune (usage minimal).
137L’étude de la sourate 104, un peu plus longue, va nous amener à poser un autre problème concernant la syllabe orpheline. Selon la lecture d’al-Ḥuṣarī, l’existence des rimes ne laisse aucun doute sur la fin des versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah 2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah 3 yaḥsabu ’anna mālahu ’aẖladah 4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah 5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah 6 nāru llāhi lmūqadah 7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah 8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah 9 fī ‘amadin mumaddadah
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − ∪ ∪ ∪ ∪ − ∪ ∪ −
2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah − ∪ − ∪ ∪ ∪ − − ∪ − ∪ −
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ − − ∪ −
4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ −
5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah ∪ − − − ∪ − ∪ ∪ −
6 nāru llāhi lmūqadah − − − − − ∪ −
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − ∪ − − ∪ ∪ ∪ ∪ − − ∪ −
8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah − ∪ − ∪ − − − ∪ −
9 fī ‘amadin mumaddadah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ −
138Dans certains versets, la structure métrique est immédiatement accessible : P = x (x) [∪ −]. Autrement dit, une variable ou deux précédent le watid, soit :
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −] // − [∪ −]
4 kallā layun baḏanna fil ḥuṭamah − − [∪ −] // ∪ − [∪ −] // ∪ [∪ −]
6 nāru llāhi lmūqadah − [−] // − [−] // − [∪ −] avec synérèse : ∪∪ − > − −
9 fî ‘amadin mumaddadah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −]
139Pour le moment le tableau des parallélismes est parfait :
3 −∪[∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 −−[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 −[−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
140On constate l’itération d’un pied x (x) [∪ −] avec synérèse possible. Voyons à présent les problèmes que posent les autres versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − // ∪ ∪ ∪ ∪ − // ∪ ∪ −
141Dans ce premier verset, on observe une séquence de quatre syllabes brèves (∪ ∪ ∪ ∪ −). Parmi ces brèves se trouve celle du watid : ∪ ∪ ∪ [∪ −]. Et l’obtention des trois autres ne pose pas de problème, à partir du moment où la diérèse est libre, comme elle l’est dans la poésie moderne, et non plus contrainte par la présence d’une longue contiguë comme dans la métrique classique. Deux procédures sont envisageables :
x x [∪ −] > − ∪ [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
ou x x [∪ −] > ∪ − [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
142On peut donc mettre 1 en parallèle avec 3 :
1 − − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 − − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 − [−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
143Le verset 8 trouve également sa place si on analyse la première longue comme orpheline :
8 ’in nahā ‘alayhim mu’ṣadah <−> ∪ − [∪ −] // − − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
144Avec le verset 2 se pose le problème dont nous avons parlé au début de ce paragraphe :
2 ’allaḏī ğama‘a mālan wa‘addadah − [∪ −] // ∪∪ [∪ −] // − // ∪ − [∪ −]
145Il s’agit d’une syllabe orpheline dans le corps de la ligne et non plus en fin de ligne. On observe maintes fois le phénomène en poésie moderne et on en trouve une description dans Bohas (2002). Convenons de la faire figurer entre parenthèses et en violet (−) :
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
146Le verset 5 pose le même problème que le verset 8, avec deux syllabes orphelines initiales :
5 wa mā ’adrāka malḥuṭamah <∪ −> − − [∪ −] // ∪ [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
147Le verset 7, enfin, présente à la fois la diérèse libre, comme dans 1, et la syllabe orpheline interne, comme dans 2 :
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − [∪ −] //(−)// ∪∪∪ [∪ −]// − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
7
− [∪ −] (−)
∪ ∪∪ [∪ −]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
148La description de la mesure de la sourate est donc :
149Pied = x (x) [∪ −] répété trois fois.
150Réalisation des deux variables : lignes 8 et 9.
151Alternance pair/ impair : une variable/deux variables : versets 1, 2, 3, 4, 5 et 7.
152Synérèse : verset 6.
153Diérèse libre : versets 1 et 7.
154ORPH initiale : versets 5 et 8.
155ORPH interne : versets 2 et 7.
156Le recours à la syllabe orpheline interne est la solution du derniers recours et doit être minimisée au maximum.
5. La sourate 113
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq 2 min šarri mā ẖalaq 3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab 4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad 5 wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad
157Son analyse est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq − ∪ − ∪ ∪ − − ∪ −
2 min šarri mā ẖalaq − − ∪ − ∪ −
3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad ∪ − − − − − − ∪ − ∪ −
wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
158Il s’agit clairement de pieds : P = x (x) [∪ −], c’est-à-dire avec alternance entre une et deux variables, et avec possibilité de synérèse et de rejet métrique.
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [∪ −]
− − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [−] SYN
− [−] SYN
− [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
[∪ −] ?
159Il reste un problème : celui du dernier pied de la dernière ligne, qui est à comparer avec le dernier pied dans certains vers du poème d’al-Sayyāb dont nous étions partis :
‘aryānu fi ṯṯalji bilā ridā’ − − [∪ −] // − ∪ [∪ −] // ∪ −
160Il faudrait plus de données pour montrer que le pied P = x (x) [∪ −] peut se réduire à ∪ −, ce qui n’est pas possible en métrique classique.
Paragraphes 104 à 159
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Que du bluff... Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux !!! C'est un argument ça ??? mis à part que les phrases finissent en rimes... normal vu que 5 fois sur 6 les versets de la sourate 114 finissent par le mot hommes (ou gens) Donc OK, le Coran est un poème... |
| | | eric121
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Ven 01 Nov 2013, 12:31 | |
| - icare a écrit:
Les musulmans ne prennent pas pour modèle , Ma.homet , que tu le veuilles ou non . Le modèle des musulmans , ne s'est pas marié à Khadija car elle était riche , il n'était pas un dictateur et certainement pas un assassin ou un pédophile .
Pourtant le Coran dit bien que les musulmans doivent le prendre comme modèle !!! Jusqu'à preuve du contraire Khadidja n'était pas pauvre. Il faudrait revoir la définition de l'assassin : donc merci de ne pas répondre par des affirmations non vérifiées à la source Hadiths du SAHIH BOUKHARI (source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) Le meurtre de Ibn Khattal : N° 2879 - Lors de son entrée victorieuse à la Mecque, Mohamed enleva son casque et un homme vint lui dire : Ibn Khattal est accroché aux voiles de la Kaaba. Il lui répondit : « Tuez-le » (Livre 60 : Le Jihad ;Chap 166 : Sur le fait de tuer un prisonnier) Le meurtre de Kaab ibn al-Ashraf : N° 3811 : Le messager d’Allah a dit : Qui s’occupera de Kaab ibn al-Ashraf ? Il a insulté Allah and son Messager. (Livre 67 : Les Expeditions Chap12 : le meurtre de Kaab ibn al-Ashraf) Il sera tué par un groupe de 5 hommes faisant semblant de vouloir lui emprunter de l’argent (la taqia ?)XII: The killing of Ka'b ibn al-Ashraf 3811. It is related that Jabir ibn 'Abdullah was heard to say that the Messenger of Allah, said, "Who will deal with Ka'b ibn al-Ashraf? He has insulted Allah and His Messenger, Le meurtre de Abou Rafi : 3812 : Le Messager d’Allah, envoya un groupe pour Abou Rafi , Abdullah ibn 'Atik s’introduisit chez lui de nuit alors qu’il dormait et le tua. 3813 : Le Messager d’Allah, envoya des hommes pour Abou Rafi le Juif , Abdullah ibn 'Atik les commandait. Abou Rafi avait injurié le Messager d’Allah, et avait aidé des hommes contre lui… (Livre 67 : Les Expeditions ; Chap12 : le meurtre de Abou Rafi) XIII: The killing of Abu Rafi' 3812. It is related that al-Bara' ibn 'Azib said, "The Messenger of Allah, sent a group to Abu Rafi' and 'Abdullah ibn 'Atik went into his house at night while he was asleep and killed him." 3813. It is related that al-Bara' ibn 'Azib said, "The Messenger of Allah, sent some men of the Ansar to Abu Rafi' the Jew and he put 'Abdullah ibn 'Atik in command of them. Abu Rafi' had been injuring the Messenger of Allah, and helping people against him… Rmq : Mohamed a interdit de tuer les femmes et les enfants pendant la guerre, (mais seulement pendant la guerre…)n° 2850 : On interrogea le prophète sur le fait d’attaquer les polythéistes durant la nuit et de toucher leurs femmes et les enfants; il répondit : « ils font partie d’eux, il n’y a de protection que pour Allah et son messager » (livre 56 le jihad pour la cause d’Allah ; chap 144 Sur le fait que des enfants soient touchés lors d’une attaque de nuit) Livre 4 des ablutions Chap 66 : Sur l’urine des dromadaires N° 231 : Des hommes tuèrent le berger de Mohamed et ont volé ses chamelles. « …Il donna l’ordre de leur couper les mains et les pieds, de leur crever les yeux et les laissa sans boire… » Huit hommes ont tué le berger, volé les chamelles et sont retombés dans la mécréance. Mohamed a ordonné de leur couper les mains et les pieds ; de chauffer des clous pour leur crever les yeux et les laissa mourir de soif. (Autres versions du même hadith : n° 1430, 2855, 3956, 5361, 5362, 5395, 6417 et 6420) Rmq : Un prophète peut-il commettre pareilles atrocités ?Un vieillard abattu : N° 1017 et 1020: Abdoullah a dit : En récitant la sourate An-Najm, ceux qui étaient avec le prophète se prosternèrent à l’exception d’un vieillard qui leva une poignée de sable au niveau de son front et dit : cela me suffit… Je l’ai vu après cela abattu en tant que mécréant (Livre 23 : la prosternation pendant la récitation du Coran ; Chap 1 : sur ce qui a été rapporté à propos de la prosternation et de sa sunna) What has come about the sajdas of the Qur'an and the sunan connected to them 1017/1020. It is related that 'Abdullah said, "The Prophet, may Allah bless him and grant him peace, recited an-Najm at Makka and did sajda in it and those with him did sajda - except for an old man, who took a handful of pebbles and brought them up to his forehead and said, 'This is enough for me.' I later saw him killed as an unbeliever."
n° 2815 : le messager d’Allah a dit : j’ai été envoyé avec des paroles substantielles et j’ai vaincu par la terreur…( Livre 60 : du Jihad et des expéditions ; chap120 : Sur ces paroles du prophète : J’ai vaincu par la terreur sur une distance d’un mois de marche). N° 328 : Le prophète a dit : « on m’a donné 5 faveurs que personne n’a eues avant moi : j’ai eu la victoire grâce à la terreur que j’inspirais sur une distance d’un mois de marche, … (Livre 7 : Les ablutions sèches) 2854 : le prophète a dit : « celui qui change sa religion tuez-le ! » (livre 56 le jihad pour la cause d’Allah ;chap 147 : sur le fait qu’on ne doit pas châtier comme le fait Allah) Rmq : Ce hadith sera appliqué le jour de la prise de la Mecque en 630------------------------------- Sira d’Ibn Hisham Le jour de la prise de la Mecque, Mohamed ordonna l’exécution de 8 personnes : - Ibn Khattal (hadith ci-dessus) et ses 2 chanteuses (une des 2 réussit à s’enfuir) : Il lui est reproché d’avoir apostasié et d’avoir tué son esclave ; or le Coran (2 :178) n’interdit pas de tuer l’esclave qui est une propriété privée. Aux 2 chanteuses il est reproché d’avoir caricaturé le prophète en chansons. - Al Huwayrith ibn Nouqaidh : il lui est reproché d’avoir insulté le prophète lorsqu’il était à la Mecque (avant l’Hégire) - Mikyas ibn hubaba : il lui est reproché d’avoir tué un musulman qui avait tué son frère - Sarah : s’enfuit puis tuée plus tard à l’époque du calife Omar, il lui est reproché d’avoir insulté le prophète lorsqu’il était à la Mecque - Abdoullah ibn saad : frère de lait de Othman (3° calife) qui demanda sa grâce auprès du prophète qui ne répondit pas. Le prophète dit à ses compagnons : « Je n’ai pas répondu espérant qu’un de vous le décapite » ; il fut ainsi gracié après avoir embrassé l’islam. Ex. scribe de Mohamed, il lui est reproché d’avoir apostasié et d’avoir dit « Mohamed écrit tout ce que je lui dicte sur le Coran » - Ikrima ibn Abi Jahl : gracié après avoir fuit et après avoir embrassé l’islam |
| | | Instant
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Ven 01 Nov 2013, 15:02 | |
| - eric121 a écrit:
- Instant a écrit:
- Analyse métrique de quelques sourates, cet aspect rythmique, fondamental dans certains types de poésie et textes sacrés (comme les Védas), et perceptible à la récitation ne peut pas, ou difficilement, être traduit :
- La mesure dans le Coran:
1. La sourate 114
104Bien équipés pour repérer les parallélismes, nous allons aborder un autre type de texte. Dans cette partie, vont être analysées certaines sourates du Coran qui avaient déjà fait l’objet d’une tentative dans un mémoire de DEA (Mouhieddine, 1991). Considérons la dernière sourate :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās
2 maliki nnās
3 ’ilāhi nnās
4 min šarri lwaswāsi lẖannās
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās
6 mina lğinnati wannās
17 Suivant cette lecture, les syllabes surlongues finales (nās) sont comptées comme de simples longues (...)
105Du fait qu’on observe une rime évidente, le découpage en lignes ne pose pas de problème. Nous suivons la lecture d’Al-Ḥuṣarī dont on trouve des exemplaires facilement17. L’analyse métrique est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās − ∪ − ∪ ∪ − − −
2 maliki nnās ∪ ∪ − −
3 ’ilāhi nnās ∪ − − −
4 min šarri lwaswāsi lẖannās − − − − − − − −
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ − − −
6 mina lğinnati wannās ∪ − − ∪ ∪ − −
106Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux :
− [∪ −] // ∪ [∪ −] // − [−]
107Le pied a la forme : P = x [∪ −] avec possibilité de synérèse : ∪ [∪ −] > − [−] ;et de rejet métrique, comme nous le verrons.
108Mettons les unités métriques en tableau :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
109Dans ce quatrième verset, la synérèse s’est appliquée dans tous les pieds. Pour se situer dans la théorie ẖalīlienne, un mutadārak dont tous les pieds sont des fa‘lun est parfaitement possible. Voici un vers sur ce mètre cité par al-Tibrīzī (1970 :139) :
mā min yawmin yamḍī ‘annā
’illā ’awhā minnā ruknā
− − // − − // − − // − −
− − // − − // − − // − −
110L’analyse de ces quatre versets ne pose donc pas de problème. Restent les deux derniers. Il a été montré qu’en poésie moderne, les pieds pairs et impairs (− [∪ −] et − − [∪ −]) pouvaient alterner librement. Ajoutons donc une variable à la forme du pied :
111P = x (x) [∪ −]
112Sans oublier que la diérèse peut s’appliquer, ce qui donne :
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
113Comme nous l’avons déjà dit, la syllabe orpheline de droite est attestée aussi bien en poésie moderne qu’en poésie classique. Quant à la syllabe orpheline de gauche, elle est également attestée en poésie classique : c’est la ziḥāfa qu’on appelle le ẖazm et qui consiste à ajouter jusqu’à trois syllabes au début du vers. En voici un exemple attribué à Uḥayḥa b. al-Ǧulāḥ :
<’ušdud> ḥayāzīmaka lilmawti
fa’inna lmawta lāqīka
− − [∪ −] − ∪ //[∪ −] − −
[∪ −] − − // [∪ −] − −
114C’est évidemment un hazağ avec deux syllabes orphelines dans le premier vers. Orphelines, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de statut métrique. Disons que l’on a recours à ces syllabes quand on ne peut plus rien trouver d’autre, ce qui nous amène à un critère d’évaluation : minimiser le recours aux orphelines.
115Fusionnons les deux tableaux :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
- [-]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
116Les parallélismes sont évidents et ils le sont encore plus si l’on ramène les rejets à leur place :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
117La description de la mesure de cette sourate est donc : P = x (x) [∪ −]. Diérèse et synérèse optionnelles. Orphelines au début et à la fin optionnelles également. 2. La sourate 94
118Cette sourate fournit un autre exemple de l’usage de syllabes orphelines :
1’alam našraḥ laka ṣadrak 2 wawaḍa‘nā ‘anka wizrak 3 ’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak 4warafa‘nā laka ḏikrak 5fa’inna ma‘a l‘usri yusrā 6’inna ma‘a l-‘usri yusrā 7 fa’iḏā faġarta fanṣab 8wa’ilā rabbika farġab
119Procédons à l’analyse métrique :
’alam našraḥ laka ṣadrak ∪ − − − ∪ ∪ − −
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ ∪ − − − ∪ − −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − ∪ − − ∪ ∪ − −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
fa’inna ma‘a l‘usri yusrā ∪ − ∪ ∪ − − ∪ − −
’inna ma‘a l-‘usri yusrā − ∪ ∪ − − ∪ − −
fa’iḏā faġarta fanṣab ∪ ∪ − ∪ − ∪ − −
wa’ilā rabbika farġab ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
120Considérons d’abord les deux dernières lignes :
− [∪ −] ∪
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
121On constate immédiatement la présence d’un pied avec watid médian et deux variables, exactement comme dans le ramal. Avec ce que nous savons de la poésie classique, nous pouvons nous attendre à ce qu’une de ces variables s’efface, comme dans le madīd.
122L’analyse est aussi facile pour les lignes 2-3-4 :
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ [∪ −] − // − [∪ −] −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
18 Désormais, nous ferons figurer les orphelines entre crochets < >.
123Jusqu’ici, il faut vraiment être obtus pour ne pas s’apercevoir de l’identité de mesure avec le ramal. Pour la ligne 1, on aura recours au ẖarm18 :
’alam našraḥ laka ṣadrak <∪ − − −> // ∪ [∪ −] −
124Pour le verset 5 également, avec effacement d’une variable comme dans le madīd :
// x [∪ −] x // > // x [∪ −] ∅ //
125Soit :
fa ’inna ma‘a l‘usri yusrā <∪ −>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
126Et il en va de même pour 6 :
’in na ma‘a l- ‘usri yusrā <−>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
127L’analyse de la sourate est donc : P = x [∪ −] (x) avec possibilité de ẖarm, comme cela apparaît dans le tableau récapitulatif :
1 <∪ − − −> ORPH
∪ [∪ −] −
2
∪ [∪ −] −
− [∪ −] −
3
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
4
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
5 <∪ −>ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
6 <−> ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
7
∪ [∪ −] ∪
− [∪ −] −
8
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
3. La sourate 112
1 qul huwallāhu ’aḥad 2 ’allāhu ṣṣamad 3 lam yalid wa lam yūlad 4 walam yakun lahū kufuwan ’aḥad
128Vu l’existence massive des rimes, le découpage en lignes ne pose aucun problème et l’analyse métrique est la suivante :
qul huwallāhu ’aḥad − ∪ − − ∪ ∪ −
’allāhu ṣṣamad − − − ∪ −
lam yalid wa lam yūlad − ∪ − ∪ − − −
walam yakun lahū kufuwan ’aḥad ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ −
129Structure du pied : P = x (x) [∪ −]. Possibilité de synérèse, de RM et de syllabe orpheline initiale.
130Mise en tableau avec commentaire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ ∪ − [∪ −] DI
131En remettant la ligne avec rejet métrique en place, la structure est encore plus claire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −]
DI 4. La sourate 104
132Nous constatons que, jusqu’à présent, nous avons fait usage d’analyses avec des procédés courants, tant en poésie classique qu’en poésie moderne :
1331) Structure du pied : commune : watid avec une ou deux variables : P = x (x) [∪ −]
1342) Diérèse : commune
1353) Synérèse : commune
1364) Syllabe orpheline : commune (usage minimal).
137L’étude de la sourate 104, un peu plus longue, va nous amener à poser un autre problème concernant la syllabe orpheline. Selon la lecture d’al-Ḥuṣarī, l’existence des rimes ne laisse aucun doute sur la fin des versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah 2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah 3 yaḥsabu ’anna mālahu ’aẖladah 4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah 5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah 6 nāru llāhi lmūqadah 7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah 8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah 9 fī ‘amadin mumaddadah
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − ∪ ∪ ∪ ∪ − ∪ ∪ −
2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah − ∪ − ∪ ∪ ∪ − − ∪ − ∪ −
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ − − ∪ −
4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ −
5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah ∪ − − − ∪ − ∪ ∪ −
6 nāru llāhi lmūqadah − − − − − ∪ −
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − ∪ − − ∪ ∪ ∪ ∪ − − ∪ −
8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah − ∪ − ∪ − − − ∪ −
9 fī ‘amadin mumaddadah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ −
138Dans certains versets, la structure métrique est immédiatement accessible : P = x (x) [∪ −]. Autrement dit, une variable ou deux précédent le watid, soit :
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −] // − [∪ −]
4 kallā layun baḏanna fil ḥuṭamah − − [∪ −] // ∪ − [∪ −] // ∪ [∪ −]
6 nāru llāhi lmūqadah − [−] // − [−] // − [∪ −] avec synérèse : ∪∪ − > − −
9 fî ‘amadin mumaddadah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −]
139Pour le moment le tableau des parallélismes est parfait :
3 −∪[∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 −−[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 −[−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
140On constate l’itération d’un pied x (x) [∪ −] avec synérèse possible. Voyons à présent les problèmes que posent les autres versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − // ∪ ∪ ∪ ∪ − // ∪ ∪ −
141Dans ce premier verset, on observe une séquence de quatre syllabes brèves (∪ ∪ ∪ ∪ −). Parmi ces brèves se trouve celle du watid : ∪ ∪ ∪ [∪ −]. Et l’obtention des trois autres ne pose pas de problème, à partir du moment où la diérèse est libre, comme elle l’est dans la poésie moderne, et non plus contrainte par la présence d’une longue contiguë comme dans la métrique classique. Deux procédures sont envisageables :
x x [∪ −] > − ∪ [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
ou x x [∪ −] > ∪ − [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
142On peut donc mettre 1 en parallèle avec 3 :
1 − − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 − − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 − [−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
143Le verset 8 trouve également sa place si on analyse la première longue comme orpheline :
8 ’in nahā ‘alayhim mu’ṣadah <−> ∪ − [∪ −] // − − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
144Avec le verset 2 se pose le problème dont nous avons parlé au début de ce paragraphe :
2 ’allaḏī ğama‘a mālan wa‘addadah − [∪ −] // ∪∪ [∪ −] // − // ∪ − [∪ −]
145Il s’agit d’une syllabe orpheline dans le corps de la ligne et non plus en fin de ligne. On observe maintes fois le phénomène en poésie moderne et on en trouve une description dans Bohas (2002). Convenons de la faire figurer entre parenthèses et en violet (−) :
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
146Le verset 5 pose le même problème que le verset 8, avec deux syllabes orphelines initiales :
5 wa mā ’adrāka malḥuṭamah <∪ −> − − [∪ −] // ∪ [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
147Le verset 7, enfin, présente à la fois la diérèse libre, comme dans 1, et la syllabe orpheline interne, comme dans 2 :
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − [∪ −] //(−)// ∪∪∪ [∪ −]// − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
7
− [∪ −] (−)
∪ ∪∪ [∪ −]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
148La description de la mesure de la sourate est donc :
149Pied = x (x) [∪ −] répété trois fois.
150Réalisation des deux variables : lignes 8 et 9.
151Alternance pair/ impair : une variable/deux variables : versets 1, 2, 3, 4, 5 et 7.
152Synérèse : verset 6.
153Diérèse libre : versets 1 et 7.
154ORPH initiale : versets 5 et 8.
155ORPH interne : versets 2 et 7.
156Le recours à la syllabe orpheline interne est la solution du derniers recours et doit être minimisée au maximum.
5. La sourate 113
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq 2 min šarri mā ẖalaq 3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab 4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad 5 wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad
157Son analyse est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq − ∪ − ∪ ∪ − − ∪ −
2 min šarri mā ẖalaq − − ∪ − ∪ −
3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad ∪ − − − − − − ∪ − ∪ −
wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
158Il s’agit clairement de pieds : P = x (x) [∪ −], c’est-à-dire avec alternance entre une et deux variables, et avec possibilité de synérèse et de rejet métrique.
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [∪ −]
− − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [−] SYN
− [−] SYN
− [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
[∪ −] ?
159Il reste un problème : celui du dernier pied de la dernière ligne, qui est à comparer avec le dernier pied dans certains vers du poème d’al-Sayyāb dont nous étions partis :
‘aryānu fi ṯṯalji bilā ridā’ − − [∪ −] // − ∪ [∪ −] // ∪ −
160Il faudrait plus de données pour montrer que le pied P = x (x) [∪ −] peut se réduire à ∪ −, ce qui n’est pas possible en métrique classique.
Paragraphes 104 à 159
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Que du bluff... Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux !!! C'est un argument ça ???
mis à part que les phrases finissent en rimes... normal vu que 5 fois sur 6 les versets de la sourate 114 finissent par le mot hommes (ou gens) Donc OK, le Coran est un poème...
C'est une piste d'étude, la métrique est autre chose que la versification. Toutes les langues ne peuvent se prêter à cette construction, le français non, l'anglais oui par exemple, il faut des syllabes de différentes longueurs. Concernant la rhétorique sémitique et l'ordre du discours, qui nous apparait comme désordonné, parce que nous sommes habitués à un certain mode d'exposition dérivé du discours grec, il y a une approche intéressante de Michel Cuypers, qui a étudié (ce n'est qu'un début) la structure de certaines sourates, à partir d'une méthode qui avait fait ses preuves sur les textes bibliques : Conférence sur le sujet. Sur la sourate "al mâ'idah" : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | eric121
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Ven 01 Nov 2013, 17:42 | |
| - Instant a écrit:
- eric121 a écrit:
- Instant a écrit:
- Analyse métrique de quelques sourates, cet aspect rythmique, fondamental dans certains types de poésie et textes sacrés (comme les Védas), et perceptible à la récitation ne peut pas, ou difficilement, être traduit :
- La mesure dans le Coran:
1. La sourate 114
104Bien équipés pour repérer les parallélismes, nous allons aborder un autre type de texte. Dans cette partie, vont être analysées certaines sourates du Coran qui avaient déjà fait l’objet d’une tentative dans un mémoire de DEA (Mouhieddine, 1991). Considérons la dernière sourate :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās
2 maliki nnās
3 ’ilāhi nnās
4 min šarri lwaswāsi lẖannās
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās
6 mina lğinnati wannās
17 Suivant cette lecture, les syllabes surlongues finales (nās) sont comptées comme de simples longues (...)
105Du fait qu’on observe une rime évidente, le découpage en lignes ne pose pas de problème. Nous suivons la lecture d’Al-Ḥuṣarī dont on trouve des exemplaires facilement17. L’analyse métrique est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi nnās − ∪ − ∪ ∪ − − −
2 maliki nnās ∪ ∪ − −
3 ’ilāhi nnās ∪ − − −
4 min šarri lwaswāsi lẖannās − − − − − − − −
5 ’allaḏī yuwaswisu fī ṣudūri nnās − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ − − −
6 mina lğinnati wannās ∪ − − ∪ ∪ − −
106Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux :
− [∪ −] // ∪ [∪ −] // − [−]
107Le pied a la forme : P = x [∪ −] avec possibilité de synérèse : ∪ [∪ −] > − [−] ;et de rejet métrique, comme nous le verrons.
108Mettons les unités métriques en tableau :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
109Dans ce quatrième verset, la synérèse s’est appliquée dans tous les pieds. Pour se situer dans la théorie ẖalīlienne, un mutadārak dont tous les pieds sont des fa‘lun est parfaitement possible. Voici un vers sur ce mètre cité par al-Tibrīzī (1970 :139) :
mā min yawmin yamḍī ‘annā
’illā ’awhā minnā ruknā
− − // − − // − − // − −
− − // − − // − − // − −
110L’analyse de ces quatre versets ne pose donc pas de problème. Restent les deux derniers. Il a été montré qu’en poésie moderne, les pieds pairs et impairs (− [∪ −] et − − [∪ −]) pouvaient alterner librement. Ajoutons donc une variable à la forme du pied :
111P = x (x) [∪ −]
112Sans oublier que la diérèse peut s’appliquer, ce qui donne :
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
113Comme nous l’avons déjà dit, la syllabe orpheline de droite est attestée aussi bien en poésie moderne qu’en poésie classique. Quant à la syllabe orpheline de gauche, elle est également attestée en poésie classique : c’est la ziḥāfa qu’on appelle le ẖazm et qui consiste à ajouter jusqu’à trois syllabes au début du vers. En voici un exemple attribué à Uḥayḥa b. al-Ǧulāḥ :
<’ušdud> ḥayāzīmaka lilmawti
fa’inna lmawta lāqīka
− − [∪ −] − ∪ //[∪ −] − −
[∪ −] − − // [∪ −] − −
114C’est évidemment un hazağ avec deux syllabes orphelines dans le premier vers. Orphelines, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de statut métrique. Disons que l’on a recours à ces syllabes quand on ne peut plus rien trouver d’autre, ce qui nous amène à un critère d’évaluation : minimiser le recours aux orphelines.
115Fusionnons les deux tableaux :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
- [-]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
116Les parallélismes sont évidents et ils le sont encore plus si l’on ramène les rejets à leur place :
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [−]
∪ [∪ −]
− RM
[∪ −]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− [−]
− ORPH
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −] DI
− − RM
[∪ −]
− ∪ [∪ −]
− ORPH
117La description de la mesure de cette sourate est donc : P = x (x) [∪ −]. Diérèse et synérèse optionnelles. Orphelines au début et à la fin optionnelles également. 2. La sourate 94
118Cette sourate fournit un autre exemple de l’usage de syllabes orphelines :
1’alam našraḥ laka ṣadrak 2 wawaḍa‘nā ‘anka wizrak 3 ’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak 4warafa‘nā laka ḏikrak 5fa’inna ma‘a l‘usri yusrā 6’inna ma‘a l-‘usri yusrā 7 fa’iḏā faġarta fanṣab 8wa’ilā rabbika farġab
119Procédons à l’analyse métrique :
’alam našraḥ laka ṣadrak ∪ − − − ∪ ∪ − −
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ ∪ − − − ∪ − −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − ∪ − − ∪ ∪ − −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
fa’inna ma‘a l‘usri yusrā ∪ − ∪ ∪ − − ∪ − −
’inna ma‘a l-‘usri yusrā − ∪ ∪ − − ∪ − −
fa’iḏā faġarta fanṣab ∪ ∪ − ∪ − ∪ − −
wa’ilā rabbika farġab ∪ ∪ − − ∪ ∪ − −
120Considérons d’abord les deux dernières lignes :
− [∪ −] ∪
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
121On constate immédiatement la présence d’un pied avec watid médian et deux variables, exactement comme dans le ramal. Avec ce que nous savons de la poésie classique, nous pouvons nous attendre à ce qu’une de ces variables s’efface, comme dans le madīd.
122L’analyse est aussi facile pour les lignes 2-3-4 :
wawaḍa‘nā ‘anka wizrak ∪ [∪ −] − // − [∪ −] −
’allaḏī ’anqaḍa ẓahrak − [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
warafa‘nā laka ḏikrak ∪ [∪ −] − // ∪ [∪ −] −
18 Désormais, nous ferons figurer les orphelines entre crochets < >.
123Jusqu’ici, il faut vraiment être obtus pour ne pas s’apercevoir de l’identité de mesure avec le ramal. Pour la ligne 1, on aura recours au ẖarm18 :
’alam našraḥ laka ṣadrak <∪ − − −> // ∪ [∪ −] −
124Pour le verset 5 également, avec effacement d’une variable comme dans le madīd :
// x [∪ −] x // > // x [∪ −] ∅ //
125Soit :
fa ’inna ma‘a l‘usri yusrā <∪ −>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
126Et il en va de même pour 6 :
’in na ma‘a l- ‘usri yusrā <−>// ∪ [∪ −] ∅ // − [∪ −] −
127L’analyse de la sourate est donc : P = x [∪ −] (x) avec possibilité de ẖarm, comme cela apparaît dans le tableau récapitulatif :
1 <∪ − − −> ORPH
∪ [∪ −] −
2
∪ [∪ −] −
− [∪ −] −
3
− [∪ −] −
∪ [∪ −] −
4
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
5 <∪ −>ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
6 <−> ORPH
∪ [∪ −] ∅
− [∪ −] −
7
∪ [∪ −] ∪
− [∪ −] −
8
∪ [∪ −] −
∪ [∪ −] −
3. La sourate 112
1 qul huwallāhu ’aḥad 2 ’allāhu ṣṣamad 3 lam yalid wa lam yūlad 4 walam yakun lahū kufuwan ’aḥad
128Vu l’existence massive des rimes, le découpage en lignes ne pose aucun problème et l’analyse métrique est la suivante :
qul huwallāhu ’aḥad − ∪ − − ∪ ∪ −
’allāhu ṣṣamad − − − ∪ −
lam yalid wa lam yūlad − ∪ − ∪ − − −
walam yakun lahū kufuwan ’aḥad ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ − ∪ −
129Structure du pied : P = x (x) [∪ −]. Possibilité de synérèse, de RM et de syllabe orpheline initiale.
130Mise en tableau avec commentaire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ ∪ − [∪ −] DI
131En remettant la ligne avec rejet métrique en place, la structure est encore plus claire :
ORPH
1
− [∪ −]
− ∪ [∪ −]
x / x x
2
− [−]
− [∪ −]
synérèse en P1
3
<−>
∪ − [∪ −]
− −
ORPH + RM
4
[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪∪ − [∪ −]
DI 4. La sourate 104
132Nous constatons que, jusqu’à présent, nous avons fait usage d’analyses avec des procédés courants, tant en poésie classique qu’en poésie moderne :
1331) Structure du pied : commune : watid avec une ou deux variables : P = x (x) [∪ −]
1342) Diérèse : commune
1353) Synérèse : commune
1364) Syllabe orpheline : commune (usage minimal).
137L’étude de la sourate 104, un peu plus longue, va nous amener à poser un autre problème concernant la syllabe orpheline. Selon la lecture d’al-Ḥuṣarī, l’existence des rimes ne laisse aucun doute sur la fin des versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah 2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah 3 yaḥsabu ’anna mālahu ’aẖladah 4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah 5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah 6 nāru llāhi lmūqadah 7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah 8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah 9 fī ‘amadin mumaddadah
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − ∪ ∪ ∪ ∪ − ∪ ∪ −
2 ’allaḏī ǧama‘a mālan wa‘addadah − ∪ − ∪ ∪ ∪ − − ∪ − ∪ −
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ − − ∪ −
4 kallā layunbaḏanna fil ḥuṭamah − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ ∪ −
5 wa mā ’adrāka ma lḥuṭamah ∪ − − − ∪ − ∪ ∪ −
6 nāru llāhi lmūqadah − − − − − ∪ −
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − ∪ − − ∪ ∪ ∪ ∪ − − ∪ −
8 ’innahā ‘alayhim mu’ṣadah − ∪ − ∪ − − − ∪ −
9 fī ‘amadin mumaddadah − ∪ ∪ − ∪ − ∪ −
138Dans certains versets, la structure métrique est immédiatement accessible : P = x (x) [∪ −]. Autrement dit, une variable ou deux précédent le watid, soit :
3 yaḥsabu ’anna mālahū ’aẖladah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −] // − [∪ −]
4 kallā layun baḏanna fil ḥuṭamah − − [∪ −] // ∪ − [∪ −] // ∪ [∪ −]
6 nāru llāhi lmūqadah − [−] // − [−] // − [∪ −] avec synérèse : ∪∪ − > − −
9 fî ‘amadin mumaddadah − ∪ [∪ −] // ∪ − [∪ −]
139Pour le moment le tableau des parallélismes est parfait :
3 −∪[∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 −−[∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 −[−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
140On constate l’itération d’un pied x (x) [∪ −] avec synérèse possible. Voyons à présent les problèmes que posent les autres versets :
1 waylun likulli humazatin lumazah − − ∪ − // ∪ ∪ ∪ ∪ − // ∪ ∪ −
141Dans ce premier verset, on observe une séquence de quatre syllabes brèves (∪ ∪ ∪ ∪ −). Parmi ces brèves se trouve celle du watid : ∪ ∪ ∪ [∪ −]. Et l’obtention des trois autres ne pose pas de problème, à partir du moment où la diérèse est libre, comme elle l’est dans la poésie moderne, et non plus contrainte par la présence d’une longue contiguë comme dans la métrique classique. Deux procédures sont envisageables :
x x [∪ −] > − ∪ [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
ou x x [∪ −] > ∪ − [∪ −] et ensuite DI : ∪ ∪ ∪ [∪ −]
142On peut donc mettre 1 en parallèle avec 3 :
1 − − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4 − − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6 − [−]
− [−]
− [∪ −]
9 − ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
143Le verset 8 trouve également sa place si on analyse la première longue comme orpheline :
8 ’in nahā ‘alayhim mu’ṣadah <−> ∪ − [∪ −] // − − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
144Avec le verset 2 se pose le problème dont nous avons parlé au début de ce paragraphe :
2 ’allaḏī ğama‘a mālan wa‘addadah − [∪ −] // ∪∪ [∪ −] // − // ∪ − [∪ −]
145Il s’agit d’une syllabe orpheline dans le corps de la ligne et non plus en fin de ligne. On observe maintes fois le phénomène en poésie moderne et on en trouve une description dans Bohas (2002). Convenons de la faire figurer entre parenthèses et en violet (−) :
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
146Le verset 5 pose le même problème que le verset 8, avec deux syllabes orphelines initiales :
5 wa mā ’adrāka malḥuṭamah <∪ −> − − [∪ −] // ∪ [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
147Le verset 7, enfin, présente à la fois la diérèse libre, comme dans 1, et la syllabe orpheline interne, comme dans 2 :
7 ’allatī taṭṭali‘u ‘ala l’af’idah − [∪ −] //(−)// ∪∪∪ [∪ −]// − [∪ −]
1
− − [∪ −]
∪ ∪∪ [∪ −]
∪ [∪ −]
2
− [∪ −]
∪ ∪ [∪ −] (−)
∪ − [∪ −]
3
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
− [∪ −]
4
− − [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ [∪ −]
5 <∪ −>
− − [∪ −]
∪ [∪ −]
6
− [−]
− [−]
− [∪ −]
7
− [∪ −] (−)
∪ ∪∪ [∪ −]
− [∪ −]
8 <−>
∪ − [∪ −]
− − [∪ −]
9
− ∪ [∪ −]
∪ − [∪ −]
148La description de la mesure de la sourate est donc :
149Pied = x (x) [∪ −] répété trois fois.
150Réalisation des deux variables : lignes 8 et 9.
151Alternance pair/ impair : une variable/deux variables : versets 1, 2, 3, 4, 5 et 7.
152Synérèse : verset 6.
153Diérèse libre : versets 1 et 7.
154ORPH initiale : versets 5 et 8.
155ORPH interne : versets 2 et 7.
156Le recours à la syllabe orpheline interne est la solution du derniers recours et doit être minimisée au maximum.
5. La sourate 113
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq 2 min šarri mā ẖalaq 3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab 4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad 5 wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad
157Son analyse est la suivante :
1 qul ’a‘ūḏu birabbi lfalaq − ∪ − ∪ ∪ − − ∪ −
2 min šarri mā ẖalaq − − ∪ − ∪ −
3 wa min šarri ġāsiqin ’iḏā waqab ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
4 wamin šarri nnaffāṯāti fil‘uqad ∪ − − − − − − ∪ − ∪ −
wamin šarri ḥāsidin iḏā ḥasad ∪ − − ∪ − ∪ − ∪ − ∪ −
158Il s’agit clairement de pieds : P = x (x) [∪ −], c’est-à-dire avec alternance entre une et deux variables, et avec possibilité de synérèse et de rejet métrique.
− [∪ −]
∪ [∪ −]
− [∪ −]
− − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [−] SYN
− [−] SYN
− [∪ −]
∪ − RM
[∪ −]
− [∪ −]
∪ − [∪ −]
[∪ −] ?
159Il reste un problème : celui du dernier pied de la dernière ligne, qui est à comparer avec le dernier pied dans certains vers du poème d’al-Sayyāb dont nous étions partis :
‘aryānu fi ṯṯalji bilā ridā’ − − [∪ −] // − ∪ [∪ −] // ∪ −
160Il faudrait plus de données pour montrer que le pied P = x (x) [∪ −] peut se réduire à ∪ −, ce qui n’est pas possible en métrique classique.
Paragraphes 104 à 159
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Que du bluff... Dès la première ligne, la structure métrique saute aux yeux !!! C'est un argument ça ???
mis à part que les phrases finissent en rimes... normal vu que 5 fois sur 6 les versets de la sourate 114 finissent par le mot hommes (ou gens) Donc OK, le Coran est un poème...
C'est une piste d'étude, la métrique est autre chose que la versification. Toutes les langues ne peuvent se prêter à cette construction, le français non, l'anglais oui par exemple, il faut des syllabes de différentes longueurs. Concernant la rhétorique sémitique et l'ordre du discours, qui nous apparait comme désordonné, parce que nous sommes habitués à un certain mode d'exposition dérivé du discours grec, il y a une approche intéressante de Michel Cuypers, qui a étudié (ce n'est qu'un début) la structure de certaines sourates, à partir d'une méthode qui avait fait ses preuves sur les textes bibliques : Conférence sur le sujet.
Sur la sourate "al mâ'idah" :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Si tu as une analyse personnelle, je veux bien, sinon les sites et les copier-coller, non merci |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Sam 02 Nov 2013, 16:24 | |
| salut , - florent52 a écrit:
- reprenons car il ne faut pas chercher à tout embrouiller : la question était de savoir si l'époque du coran importe ou pas pour l'évaluer. Tu disais que non en le comparant à une oeuvre comme celle de Beethoven. Je t'ai dit que c'était deux choses différentes, si le coran était juste une oeuvre littéraire l'époque ne compterait pas, mais étant une oeuvre de morale c'est très différent, la morale évolue, plus personne ne suit aujourd'hui les traités de morale des anciens egyptiens ou des épicuriens et stoïciens grecs.
Et pourtant la culture évolue aussi ,les artistes d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes , et d'ailleurs , je pense qu'à ce niveau il est préférable de parler de régression . En gros il faudra que tu nous expliques en quoi une oeuvre morale est très différente d'une oeuvre artistique . Si les traités de morale des anciens égyptiens ou des épicuriens ne sont plus suivi aujourd'hui , ce n'est pas parce qu'ils sont obsolètes , mais parce que ces "philosophies" n'existent plus . Pourquoi ? - florent52 a écrit:
- Donc le fait que le coran date du Moyen-âge a son importance, à moins que son auteur ne soit un être hors du temps, ce qui tu l'avoueras n'a jamais été démontré et dont nous n'avons strictement aucune preuve, au contraire.
Comme je te le disais ,le Moyen-âge est une période de l'Europe et l'Europe n'est pas le monde . Les autres civilisations ont connu des chemins différents . On ne peut transposer cette période à toutes les autres civilisations . Je rappelle que pendant le Moyen-âge , la civilisation musulmane était arrivé à un haut niveau intellectuel . Donc soit tu es complètement ignorant de l'histoire de l'Islam ou bien tu considères que la seule histoire possible est celle de l'Europe . Dire que la civilisation musulmane a connu un progrès durant le siècle des lumières est tout aussi absurde . Si l'on devait comparé le niveau intellectuel des musulmans contemporain avec les musulmans de l'époque du Moyen âge on pourrait dire qu'il n'est pas question d'évolution mais de régression . D'ailleurs en matière de liberté , le chasseur cueilleur du paléolithique est il moins libre que l'ouvrier d’aujourd’hui ? De plus si il n'a pas été démontré que l'auteur du coran est hors du temps ,le contraire non plus n'a pas été démontré . - florent52 a écrit:
- Pour commencer tu dis : " il nous fait un objectif un sens à la vie . Pour cela l'homme doit dépasser son égo , il a besoin d'un absolu .", il faudrait peut-être commencer par le démontrer, l'affirmer gratuitement comme tu le fais ne prouve absolument rien...
Ah , les grands mots , il faut démontrer sinon c'est faux . Voici donc la position de l'homme rationnel , n'y a t il pas un amalgame entre ce qui touche au monde physique et ce qui touche aux questions de valeurs . La rationnalisation , ce mot est employé très justement en pathologie par Freud et par beaucoup de psychiatres . La rationalisation consiste à vouloir enfermer la réalité dans un système cohérent .Et tout ce qui , dans la réalité , contredit ce système cohérent est écarté , oublié , mis de côté , vu comme une illusion ou apparence . Edgar morin , introduction à la pensée complexe p.94 Et il y a la rationalité glacée du calcul. Il y a une rationalité dégénérée qui est la rationalisation, fondée sur une logique implacable et bornée. Il y a la rationalité instrumentale au services des délires et cruautés humaine. Nous avons, bien entendu, à régénérer ce qui fait la vertu de la rationalité, la capacité théorique, la capacité critique, la dénonciation des dogmes, la résistance à l’anathème, et surtout, aussi, la capacité autocritique encore très sous-développée[...]Commençons par problématiser la mondialisation, ce processus qui a commencé à la fin du XVème siècle avec la conquête des Amériques et la navigation autour du globe, s’est développé dans et par la colonisation et l’esclavage, et qui, à partir des années 1990 s’est déployé sous forme de globalisation. Celle ci se poursuit de façon effrénée. La science, la technique, l’économie, le profit sont les moteurs de ce dynamisme qui propulse le vaisseau spatial Terre. Ce dynamisme scientifique-technique-économique a produit des périls nouveaux pour toute l’humanité, avec la prolifération des armes nucléaires, avec la dégradation de la biosphère, avec les polycrises planétaires. Avec aussi les nouveaux conflits ethno-religieux qui déchirent notre planète et peuvent produire l’utilisation des armes d’anéantissement. Edgra morin pensée du sud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Suis je en face d'un nihiliste ? Que dois je démontrer , que toutes les civilisations ont construits des systèmes de croyances visant à répondre à des questions existentielles ? Il n' y a qu'à voir tout les ouvrages de philosophie pour se rendre compte que la question du "pourquoi ?" est centrale pour l'homme . D'ailleurs pour certains ces questions sont innées chez l'homme comme Jacques Monod (homme rationnel?)dans son livre le hasard et la nécessité dit "c'est d'eux sans doute que nous avons hérité l'exigence d'une explication . Angoisse créatrice de tous les mythes , de toutes les religions , de toutes les philosophies et de la science elle-même. que cet impérieux besoin inné, inscrit quelque part dans le langage du code génétique , qu'il se développe spontanément , je n'en doute guère pour ma part ".Quant à devoir dépasser son égo , il est nécessaire pour ne pas sombrer dans le subjectivisme ou l’égoïsme . Mais qu'est ce que la morale ? est elle subjective , conventionnelle ? - florent52 a écrit:
- Ta manière de parler est ridicule et on peut facilement la retourner contre toi : "Libre à toi de te trouver des raisons de ne pas croire aux Témoins de Jéovah", "Libre à toi de ne pas croire en Raël", etc, c'est grotesque, cela ne veut rien dire, ce sont des formules creuses indignes d'une réflexion sérieuse.
Allons , serais tu contre la liberté de conscience , penses tu que cette liberté est une illusion ? Serais tu un salafiste agnostique ? - florent52 a écrit:
- Quant au respect, le respect concerne les personnes pas les idées. C'est cela la liberté d'expression. J'imagine qu'un musulman n'aurait pas la prétention ridicule de donner des conseils dans ce domaine, lol..
Je ne vois pas où est le respect des personnes dans le fait de dire qu'aucun homme rationnel ne peut croire au coran . Je vois plus de mépris qu'autre chose . - florent52 a écrit:
- C'est cela la liberté d'expression. J'imagine qu'un musulman n'aurait pas la prétention ridicule de donner des conseils dans ce domaine, lol..
Cet image du musulman que tu extrapoles à tout les musulmans , est un manque de respect . Le musulman vivant en afghanistan n'aura pas les même idées que le musulman ayant vécu en France . - florent52 a écrit:
- Tu mélanges encore une fois, par manque d'une pensée organisée et méthodique, des choses qui n'ont absolument rien à voir. Le fait que l'agnostique obéisse aux lois d'un Etat ne s'oppose en rien à sa liberté d'expression tant que ces lois ne la diminuent pas explicitement, ce sont deux domaines fort différents.
Tu mélanges encore une fois les choses , par manque d'une lecture organisée et méthodique . Je n'ai pas parlé de la liberté d'expression , qu'il faudra que tu démontres d'ailleurs si c'est une bonne chose et si elle est universelle , mais de la liberté . - florent52 a écrit:
Ensuite je le répète : existe-t-il une personne ayant pu s'exprimer librement en tant qu'apostat ou non-croyant en terre d'islam sans risquer sa vie et subir d'énormes pressions? Non, et le cas de Saint Jean Damascène concernant ce point précis n'est nullement démontré. Ah , mais tu n'as qu'à aller dans ce magnifique endroit que l'on appelle bibliothèque pour faire tes recherches . Essaie donc de remettre en question ton point de vue , car ton comportement est en tout point identique à l’extrémiste musulman . - florent52 a écrit:
- Le développement de l'Europe est universel sur des points comme la science, la démocratie, la technologie, la liberté d'expression, le respect individuel, etc. Ceux qui disent le contraire sont simplement des gens habitant des dictatures comme les communistes ou les musulmans, mais les pays libres asiatiques qui reprennent sur tous ces points les grands principes nés en Europe tout en conservant leur culture montrent ce caractère universel.
Le développement de l'Europe montre bien que l'homme a besoin d'une morale et qu'il est incapable de prévoir les conséquences de ses actes .Sans doute l'origine des différents changements du système des valeurs . D'ailleurs la science en est un bon exemple . Il me semble que Husserl parlait d'une crise , non ? Le développement européen cause bien des troubles selon bien des philosophes , cet homme rationnel a perdu toute son humanité . D'ailleurs un proverbe arabe dit bien que le chameau a tendance à se moquer des autres chameaux car ils ont une bosse . Le développement de l'Europe et ce que tu appelles son universalisme n'est rien de plus qu'une autre forme de dictature , que tu utilises inconsciemment , en transposant l'histoire de l'Europe aux autres civilisations . Ce que tu appelles développement est en réalité un retour à la loi du plus fort , le combat pour l'armement , un effroyable capitalisme . - florent52 a écrit:
- A l'inverse, absolument aucun pays du monde non-musulman n'est intéressé par reprendre et appliquer les valeurs liées à l'islam, cela montre qu'en matière d'universalité l'islam est très loin derrière, à vrai dire simplement parce que c'est un mouvement d'idées qui a eu sa grandeur il y a plusieurs siècles et qui est totalement dépassé aujourd'hui, sur tous les plans. Il suffit de voir l'état des pays musulmans les moins occidentalisés pour comprendre ce caractère totalement obsolète...
Vu que ces valeurs ont déjà été prise par le passé et qu'elle aura permis à l'Europe de sortir de son trou , il est malhonnête de nier et surtout de se croire supérieur . Quant à ta caricature de l'islam , je met un point d'honneur à différencier islam et musulman , tout comme je pense que l'athéisme est différents de l'athée . Je ne dirai pas que tout les athées sont des "stalines" . C'est de l'honnêteté intellectuel . Ensuite , il me suffit de lire des ouvrages de personnes non musulmanes voyant en l'islam l'opposé de ce que tu dis pour comprendre qu'il y a un manque d'objectivité quelque part . Mais sans doute qu'il y a des choses qui depuis le moyen-age n'a pas évolué , comme la critique de l'islam . Effectivement lorsque je lis tes arguments et les arguments datant du Moyen-âge , le même niveau . - florent52 a écrit:
- En réalité la raison et la croyance sont incompatibles. Croire c'est affirmer avec certitude des choses dont on n'a strictement aucune preuve, cela ne peut en aucun cas être considéré comme rationnel.
Les axiomes et postulat sont des formes de croyance , l'homme rationnel est il capable de tomber dans l'incohérence ? |
| | | Florent52
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Sam 02 Nov 2013, 18:41 | |
| - icare a écrit:
- salut ,
Et pourtant la culture évolue aussi ,les artistes d'aujourd'hui ne sont plus les m, et d'ailleurs , je pense qu'à ce niveau il est préférable de parler de régression . En gros il faudra que tu nous expliques en quoi une oeuvre morale est très différente d'une oeuvre artistique . Si les traités de morale des anciens égyptiens ou des épicuriens ne sont plus suivi aujourd'hui , ce n'est pas parce qu'ils sont obsolètes , mais parce que ces "philosophies" n'existent plus . Pourquoi ? Une oeuvre morale renferme des appréciations sur les valeurs d'une époque et les affirme en pensant qu'elles sont universelles et éternelles, ce qui n'est pas le cas d'une oeuvre artistique. Les philosophies des épicuriens et des stoïciens existet encore dans les livres, on ne les suit plus car notre vision morale à évoluer sur certains points. - icare a écrit:
- florent52 a écrit:
- Donc le fait que le coran date du Moyen-âge a son importance, à moins que son auteur ne soit un être hors du temps, ce qui tu l'avoueras n'a jamais été démontré et dont nous n'avons strictement aucune preuve, au contraire.
Comme je te le disais ,le Moyen-âge est une période de l'Europe et l'Europe n'est pas le monde . Les autres civilisations ont connu des chemins différents . On ne peut transposer cette période à toutes les autres civilisations . Je rappelle que pendant le Moyen-âge , la civilisation musulmane était arrivé à un haut niveau intellectuel . Donc soit tu es complètement ignorant de l'histoire de l'Islam ou bien tu considères que la seule histoire possible est celle de l'Europe . Dire que la civilisation musulmane a connu un progrès durant le siècle des lumières est tout aussi absurde . Si l'on devait comparé le niveau intellectuel des musulmans contemporain avec les musulmans de l'époque du Moyen âge on pourrait dire qu'il n'est pas question d'évolution mais de régression . D'ailleurs en matière de liberté , le chasseur cueilleur du paléolithique est il moins libre que l'ouvrier d’aujourd’hui ? Peu importe le nom qu'on donne à cette époque, c'était il y a plusieurs siècles, en un temps où les hommes n'avaient par exemple aucune idée de la science moderne, ne savaient ni l'âge de l'univers ni, comme l'ignore le coran, le simple fait que la terre tourne autour du soleil... Aussi peu évolués soient les musulmans d'aujourd'hui ils ont au moins un nombre incalculable de connaissances en plus que ceux des premiers temps de l'islam, même si la plupart du temps ce n'est pas eux qui ont fait ces découvertes... - icare a écrit:
De plus si il n'a pas été démontré que l'auteur du coran est hors du temps ,le contraire non plus n'a pas été démontré . D'une part c'est logiquement à celui qui affirme ce genre de choses de le démontrer, d'autre part il y a quand même infiniment plus d'indices que Mohamed en est l'auteur. |
| | | eric121
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Dim 03 Nov 2013, 10:02 | |
| - icare a écrit:
- Je rappelle que pendant le Moyen-âge , la civilisation musulmane était arrivé à un haut niveau intellectuel .
Grâce à quoi et grâce à qui cette civilisation musulmane a atteint ce haut niveau ? Grâce à des gens qui venaient de pays qui avaient un passé civilisationnel (si je peux m'exprimer ainsi) et qui ne s'attachait pas à la lettre du Coran mais à son esprit comme les mutazalites..., aucun n'était originaire de l'Arabie. Mais la question la plus importante, pourquoi tout s'est effondré comme un château de cartes ? A cause de certains obscurantistes comme Ibn Tamiya et d'autres Voir le film de Youssef Chahine par exemple qui dénonce cet obscurantisme : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Dim 03 Nov 2013, 22:48 | |
| salut , - eric121 a écrit:
- icare a écrit:
- Je rappelle que pendant le Moyen-âge , la civilisation musulmane était arrivé à un haut niveau intellectuel .
Grâce à quoi et grâce à qui cette civilisation musulmane a atteint ce haut niveau ?
Grâce à l'homme doué de raison , celui qui a soif de comprendre le monde , d'avancer de progresser et ce dans n'importe quel domaine . Cet homme n'a aucune nationalité , aucune religion .... - eric121 a écrit:
Grâce à des gens qui venaient de pays qui avaient un passé civilisationnel (si je peux m'exprimer ainsi) et qui ne s'attachait pas à la lettre du Coran mais à son esprit comme les mutazalites..., aucun n'était originaire de l'Arabie.
Combien de fois t'ai je demandé d'éviter ce genre d'affirmation sans avoir effectué de recherches "sérieuses" . Il me semble que tu confonds mu'tazilisme et philosophie . Pour ce qui est de la philosophie , le seul à ma connaissance qui était "arabe" musulman fut Al kindi . Pour ce qui est du mu'tazilisme dire qu'il s’attachait à l'esprit du coran et non à la lettre est trop simplificateur . Quant à dire qu'aucun mu'tazilite n'était "arabe "est faux . Je rappelle tout de même que le califat abbasside avait instauré le mu'tazilisme comme orthodoxie (al ma'mun) . Les abbassides succédèrent aux ommeyades , d'ailleurs pourquoi ces noms ? Ommeyah grand oncle de Mohamed et al-Abbas lui aussi oncle de Mohamed donc des arabes . Dès lors dire qu'aucun mu'tazilite n'était arabe est faux . De plus l'un des fondateurs de l'école mu'tazilite était Wasil ibn 'ata' qui lui est né à Médine . - eric121 a écrit:
Mais la question la plus importante, pourquoi tout s'est effondré comme un château de cartes ? A cause de certains obscurantistes comme Ibn Tamiya et d'autres Je ne trouve pas que tout s'est effondré comme un château de cartes . Je ne pense pas qu'il soit bon de simplifier à l'extrême en disant que depuis ibn tawmyyah c'est le néant car c'est faux ! |
| | | eric121
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Jeu 07 Nov 2013, 14:31 | |
| - icare a écrit:
- salut ,
- eric121 a écrit:
- icare a écrit:
- Je rappelle que pendant le Moyen-âge , la civilisation musulmane était arrivé à un haut niveau intellectuel .
Grâce à quoi et grâce à qui cette civilisation musulmane a atteint ce haut niveau ?
Grâce à l'homme doué de raison , celui qui a soif de comprendre le monde , d'avancer de progresser et ce dans n'importe quel domaine . Cet homme n'a aucune nationalité , aucune religion ....
- eric121 a écrit:
Grâce à des gens qui venaient de pays qui avaient un passé civilisationnel (si je peux m'exprimer ainsi) et qui ne s'attachait pas à la lettre du Coran mais à son esprit comme les mutazalites..., aucun n'était originaire de l'Arabie.
Combien de fois t'ai je demandé d'éviter ce genre d'affirmation sans avoir effectué de recherches "sérieuses" . Il me semble que tu confonds mu'tazilisme et philosophie . Pour ce qui est de la philosophie , le seul à ma connaissance qui était "arabe" musulman fut Al kindi . Pour ce qui est du mu'tazilisme dire qu'il s’attachait à l'esprit du coran et non à la lettre est trop simplificateur . Quant à dire qu'aucun mu'tazilite n'était "arabe "est faux . Je rappelle tout de même que le califat abbasside avait instauré le mu'tazilisme comme orthodoxie (al ma'mun) . Les abbassides succédèrent aux ommeyades , d'ailleurs pourquoi ces noms ? Ommeyah grand oncle de Mohamed et al-Abbas lui aussi oncle de Mohamed donc des arabes . Dès lors dire qu'aucun mu'tazilite n'était arabe est faux . De plus l'un des fondateurs de l'école mu'tazilite était Wasil ibn 'ata' qui lui est né à Médine .
- eric121 a écrit:
Mais la question la plus importante, pourquoi tout s'est effondré comme un château de cartes ? A cause de certains obscurantistes comme Ibn Tamiya et d'autres Je ne trouve pas que tout s'est effondré comme un château de cartes . Je ne pense pas qu'il soit bon de simplifier à l'extrême en disant que depuis ibn tawmyyah c'est le néant car c'est faux ! Ces hommes doués de raison ne venait pas du Hedjaz ni d'Arabie, ils venaient de pays ayant connu la civilisation. Tu as mal compris : "aucun n'était originaire de l'Arabie" ne concerne pas les mutazalites, relis bien la phrase, le sujet de la phrase c'est "Grâce à des gens qui venaient ..." Après les Avicennes, Averoes, Al-Khawarizmi, etc... plus rien : bye bye la médecine, les maths, la philo... finit la récréation, on retourne à l'étude du Coran... |
| | | chrisredfeild
| Sujet: Re: Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis Sam 09 Nov 2013, 21:08 | |
| ta derniere phrase : ?????????????????????????????????????
NO COMMENT |
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| | | | Les Miracle du Coran Concernant les Fourmis | |
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