"Naturellement, les professionnels de l’indignation, les adeptes de l’angélisme et les islamo-gauchistes, pétris de leur complexe post-colonial et de leur haine de soi, s’insurgeront contre ce texte et sortiront une fois encore de leur chapeau le lapin bien fatigué de l’islamophobie. Pour eux, tous les Musulmans sont, dans les rapports de force qu’ils imaginent, des faibles et des victimes. Pourtant, on sait que l’idéologie wahhabite à laquelle se rattache ce code vestimentaire imposé aux femmes s’est propagée depuis des années à grands renforts de pétrodollars venus des monarchies du Golfe, dont le statut de faiblesse ou de victime serait difficile à établir. Naufragés du communisme, du trotskisme ou du maoïsme, un prolétariat de substitution leur est nécessaire pour nourrir leur mauvaise conscience ; ils croient ici l’avoir trouvé, et tant pis si le mythe rousseauiste du « bon sauvage » auquel ils se réfèrent implicitement est avant tout une construction raciste. Peu nombreux mais médiatiques, ils ne sont pas isolés : les communautaristes anglo-saxons viendront d’autant plus renforcer leurs rangs qu’ils s’ennuient depuis qu’il a été prouvé que les armes de destruction massive qu’ils voyaient partout en Irak n’étaient… qu’un mirage."