Bonjour,
la structure de la bible a été donné. En oubliant toutefois que si effectivement les évangiles sont constitués de 4 évangiles, puis du livre des Actes, puis des épîtres, elle se termine par le livre de l'Apocalypse, celui ci n'a pas été cité.
Ceci étant, la liste a été établie, mais on pourrait dire qu'elle ne se conçoit pas sans être exhaustive. On pourrait donc se demander pourquoi elle ne contient pas l'ensemble des documents, plutôt que les livres qui sont aujourd'hui dedans.
En ce qui concerne les évangiles, le choix est arbitraire. L'idée était de se fixer sur 4 qui suffisent pour aller vers l'essentiel, mais avec l'idée d'un symbolisme sur le chiffre 4. Le 4 correspond aux 4 points cardinaux, l'idée était une parole qui se répand aux 4 coins de la terre, c'est donc un choix arbitraire.
Sa structure donc est très différentes du coran, puisque les livres et leurs nombres, s'est fixé selon le choix des hommes officiellement, alors que pour les musulmans, ce n'est pas le cas du coran ( c'est un débat ).
Certains vont dire, sur ce qui les arrangent, les mauvais esprit aimant à parler de cette façon.
Non, il faut rester basique. Déjà comme elle est, la bible est un pavé. Réunir tous les textes, cela pourrait se faire, mais alors chacun devra avoir une charrette, pour y mettre sa bible.
Ainsi, dans mon cas, je l'ai lu en entier en 6 mois, ce qui est " une performance ". Mais une performance, qui n'en est pas une; une performance de quantité mais pas forcement de qualité.
Bien sûr, dés la première lecture, j'ai pu percevoir des éléments important, et en tirer un enseignement, mais rien de comparable avec une étude qui dure maintenant depuis 8 ans.
Donc déjà comme elle, il y a une différence notable entre une lecture d'information, c'est à dire une seule lecture à la façon de lire un roman, et une lecture d'étude.
Donc au bout de 8 ans, je peux dire que finalement, je ne connais pas encore ma bible, j'y découvre régulièrement des éléments qui jusque là, ne paraissaient pas aussi important que ce que j'ai compris maintenant, en sachant donc, que j'ai encore bien à découvrir.
Au passage, c'est donc normal qu'un musulman et un chrétien ne lise, ni l'un la bible comme le chrétien, ni l'autre, le coran comme le musulman. je ne parle pas de l'esprit de rivalité qui pousse les gens à ne voir que les contradictions et à n'interpréter que dans le but de l'amener.
Non; je parle du temps consacré. L'un comme l'autre n'auront pas assez de leur vie, pour découvrir toute la richesse de leur livre , et ici, sur cette terre, n'en a n'avons qu'une.
De plus, je dirai qu'en dehors de la structure, certains éléments apparaissent aussi au fils du temps, temps d'étude, mais aussi temps de vie et d'expérimentation. Car certaines choses se comprennent aussi en fonction de notre propre existence.
En effet, chacun comprend que telle qu'elle est, la bible est suffisante pour combler l'espace de toute une vie, et même si c'est un pavé, un " annuaire ", elle ne fonctionne pas comme pour rechercher un numéro de téléphone qui une fois trouvé, se referme.
Car lire la bible pour chercher des informations, ce n'est pas suffisant, la lecture fait partie des disciplines spirituelles, mais avec d'autres. C'est à dire que si la vie d'église, c'est à dire les discussions avec les frères et les sœurs peut étayer les réflexions, ce qui se conçoit intellectuellement facilement, par contre, la prière est aussi une des éléments déterminants se juxtaposant avec la lecture en elle même.
la jonction de l'ensemble des disciplines est donc importante.
C'est ce qui permet de trouver certains liens entre les textes.
Donc, ce que je peux constater est que l'approche est différente selon la nature même de l'implication et de la considération que l'on peut avoir pour la bible. Forcement.
Pour expliquer ceci, en étant plus précis, je vais citer un exemple qui sort complètement du cadre.
le surf.
On a une image du surfeur, souvent comme étant une personne plutôt jeune, qui dans sa recherche de liberté, se range elle même dans une catégorie sociale, codifiée qui constitue le groupe des surfeurs.
On peut l'écouter, découvrir le surfeur en tant que personne, apprendre son histoire personnelle, et comprendre ce qu'il recherche quand il monte sur sa planche de surf. Puis ensuite, on peut se documenter et lire des revues de surf.
mais rien ne serait comparable, avec le fait de monter soi même sur une planche de surf.
Pour moi, la bible, c'est une planche de surf. Elle m'amène sur les vagues de mon existence et de ma spiritualité. parfois, je " bois la tasse ", puis je remonte dessus.