Il faudra sans doute développer le contenu du livre.
Dans ce qui est dit pour le moment, l'homme est présenté comme un prédateur qui ne fait pas forcement les bons choix parce qu’il est trop cupide ou " gourmand ".
Personnellement, je relativise la notion de choix, en considérant que tout est question de circonstance favorable ou défavorable.
Nous avons traversé une époque, pas si longue que ça, 2 siècles en comptant large, où l'avidité pouvait s'exprimer tranquillement. Sans que ce soit un problème.
Ce n'est que depuis peu finalement, que l'alerte est réellement lancée. Il y a moins d'un siècle, l’obsolescence programmée a été considérée comme le moyen de maintenir le système économique. Système dont on voit les limites aujourd'hui dans l'impact sur la planète.
Est ce que dans sa prédation, l'homme va accepter son propre suicide ? Je ne pense pas. On commence depuis peu à réfléchir sur les raisons de ce gâchis des ressources, puisque en gros, 1/3 de ce qui est produit est détruit sans aucune utilisation.
Ainsi, c'est par la quantité produite, que les prix se démocratisent. C'est une règle d'or dans le commerce, tout ce qui est rare coûte cher.
Donc certaines choses s'imposent à l'homme, indépendamment de sa volonté. C'est la danse des pas en avant, puis en arrière et parfois sur le côté.
Ainsi, si le système d'aujourd'hui paraît prédateur, je ne suis pas certains qu'il se soit installé en en ayant conscience. En ayant fait le choix qu'il le soit.
Je pense que le système économique d'aujourd'hui trouve ses limites alors que celui qui avait rédigé le premier titre porteur n'en avait pas conscience.
Car, il y a un parallèle entre l'exploitation et l'investissement qui explique les délocalisations et la mise en place de grosses exploitations qui produisent plus qu'il ne faut. C'est sûr qu'à partir de la poule au pot d'Henri IV, un marché est à prendre. Les offres et les demandes.
Or pour offrir plus, il faut produire plus. Forcement un gros producteur pourra proposer des prix plus attractifs. Ce n'est pas nouveau, puisque c'est aussi comme ceci que l'empire romain a commencé son déclin.
Pour répondre à une production de masse, il a fallu privilégier les gros capitaux d'investissement. De ce fait en parallèle avec la grande distribution, ces capitaux ont finit par se calculer après investissement. Puis les calculs sur taux d'intérêt, a devenir eux même des capitaux.
De ce fait, l'argent se cumula sur l'investissement et les capacités d'investissement plus que sur les valeurs marchandes. Du coup forcement, les gros investisseurs en réinjectant leur profit ou futur profit, dans d'autre investissement, ont accumulé des fortunes colossales.
Des fortunes, qui ne servent pas à grand chose quand les biens finissent par manquer.