question pratique pour les chrétiens : la confession

7/4/17

bonjour,

je voulais savoir comment ce déroule une confession avec un prêtre?

merci.
de vos réponses.

Yanis75 a écrit:

7/4/17

bonjour,

je voulais savoir comment ce déroule une confession avec un prêtre?

merci.
de vos réponses.

autrement dit , avec un intermédiaire ou un négociateur !

je serai bien curieux de savoir également ce qu'il en découle de confesser ses pêchers et demander le pardon a un humain .

Yanis75 a écrit:

7/4/17

bonjour,

je voulais savoir comment ce déroule une confession avec un prêtre?

merci.
de vos réponses.

On s'assoit l'un en face de l'autre, le prêtre nous bénit et, après avoir précisé depuis combien de temps on ne s'est pas confessé, on avoue ses fautes. Le prêtre ne nous interrompt pas. Ensuite il donne ses conseils -- qui, la plupart du temps, sont très pertinents. Ensuite on récite "l'acte de contrition" lequel dit bien que nous avons la ferme intention de ne plus recommencer. A la suite de cela, le prêtre, au Nom du Seigneur, nous donne l'absolution, c'est-à-dire le pardon de DIEU .

Ça peut aussi commencer par revêtir une forme de dialogue, avec un père spirituel -notamment si c'est toujours ou souvent le même prêtre qui vous "confesse". On se salue, on s'asseoit, et puis on fait le point : le fidèle explique ce qui l'amène, il parle de ses moments de faiblesse, ses fautes, ce qui l'empêche d'avancer dans sa vie spirituelle, ses blocages, ses vices. Le prêtre écoute, et puis donne ses conseils, son point de vue d'homme d'Eglise, d'évangélisateur. Les conseils peuvent constituer ou précéder ce qu'on appelle l'acte de pénitence. En gros : qu'est-ce que je fais concrètement pour réparer mes fautes, symboliquement ou non, à mes yeux et "aux yeux" de Dieu.

Le prêtre récite les paroles sacramentelles, fait un signe de croix, et c'est terminé.

mario-franc_lazur a écrit:

Yanis75 a écrit:

7/4/17

bonjour,

je voulais savoir comment ce déroule une confession avec un prêtre?

merci.
de vos réponses.

On s'assoit l'un en face de l'autre, le prêtre nous bénit et, après avoir précisé depuis combien de temps on ne s'est pas confessé, on avoue ses fautes. Le prêtre ne nous interrompt pas. Ensuite il donne ses conseils -- qui, la plupart du temps, sont très pertinents. Ensuite on récite "l'acte de contrition" lequel dit bien que nous avons la ferme intention de ne plus recommencer. A la suite de cela, le prêtre, au Nom du Seigneur, nous donne l'absolution, c'est-à-dire le pardon de DIEU .

et si tu recommences a pécher ! tu retournes voir le prêtre ?

Libremax a écrit:

Ça peut aussi commencer par revêtir une forme de dialogue, avec un père spirituel -notamment si c'est toujours ou souvent le même prêtre qui vous "confesse". On se salue, on s'asseoit, et puis on fait le point : le fidèle explique ce qui l'amène, il parle de ses moments de faiblesse, ses fautes, ce qui l'empêche d'avancer dans sa vie spirituelle, ses blocages, ses vices. Le prêtre écoute, et puis donne ses conseils, son point de vue d'homme d'Eglise, d'évangélisateur. Les conseils peuvent constituer ou précéder ce qu'on appelle l'acte de pénitence. En gros : qu'est-ce que je fais concrètement pour réparer mes fautes, symboliquement ou non, à mes yeux et "aux yeux" de Dieu.

Le prêtre récite les paroles sacramentelles, fait un signe de croix, et c'est terminé.

et c'est terminé !

pouf , ont est aussitôt blanchis , Quelle Sensation !

et si la personne recommence de plus belles ? Après tout , nous avons tous hérités du pécher originel

Ceci est une vraie question: pourquoi ne pas demander pardon directement à Dieu ?

Dreamer a écrit:

Ceci est une vraie question: pourquoi ne pas demander pardon directement à Dieu ?

une autre de vraie question :

de quelle façon demander pardon directement a Dieu ?

† Lucas † a écrit:

Hacène du13 a écrit:

et c'est terminé !

pouf , ont est aussitôt blanchis , Quelle Sensation !

et si la personne recommence de plus belles ? Après tout , nous avons tous hérités du pécher originel

Cette section est réservée exclusivement a l'enseignement chrétien. Tu as posé poliment une question, des chrétiens t'ont répondu poliment ce qu'il en est, libre a toi de comprendre ou pas leur raisonnement, mais en aucun cas il ne te sera permis de faire du sarcasme sur cette section.

en vérité , j'ai cliqué sur un sujet quelconque tout a fait par hasard ! et je n'ai pas fait attention a la section ou j'ai atterris !

tu m'envois désolé .

Hacène du13 a écrit:

et c'est terminé !
pouf , ont est aussitôt blanchis , Quelle Sensation !
et si la personne recommence de plus belles ? Après tout , nous avons tous hérités du pécher originel

Bonjour Hacène,
après le sacrement et l'acte de pénitence, oui, nous sommes blanchis, en effet. Le sacrement de réconciliation, c'est reproduire ce que Jésus faisait sur terre : il pardonnait les péchés, totalement. Et il se trouve qu'il a confié cette tâche à ses disciples, qui l'ont fait, à leur tour, à leurs successeurs.

Si la personne recommence, elle peut toujours demander pardon. Car en effet, le pardon accordé ne nous guérit pas du péché originel, mais remet notre dette d'amour envers Dieu. Dieu nous aime, et nous Lui devons l'amour en retour. Or, le péché, c'est le manque d'amour, il constitue donc une "dette".
Jésus disait lui-même , à un disciple qui demandait jusqu'à combien de fois on pouvait pardonner à un pécheur, "non pas 7 fois, mais 70 x 7 fois. C'est à dire, en chiffres symboliques, toujours.

Dreamer a écrit:

Ceci est une vraie question: pourquoi ne pas demander pardon directement à Dieu ?

Mais tout croyant, tout catholique peut demander pardon "directement" à Dieu. Cela est naturel, et personne n'empêche les catholiques de le faire.
Le seul problème est que cela demeure au niveau de l'intime. Le fidèle est-il certain d'avoir formulé sa demande de pardon avec objectivité? S'engage-t-il réellement à une démarche de repentance dans sa prière personnelle? Est-il certain d'avoir fait toute la lumière sur ce qu'il a fait aux yeux de Dieu? Ces questions restent très délicates.

Le sacrement aide dans cette démarche, parce que celle-ci est faite sous le regard bienveillant du prêtre, qui éclaire sur ce qu'est le péché, sur ce que Dieu demande, sur ce qui est possible, et sur ce qui est exigible. Par ailleurs, elle est faite en vertu des paroles explicites du Christ qui dit à ses disciples que "les péchés que vous remettrez aux pécheurs, ils leur seront remis". A ce moment là, le chrétien peut savoir que Dieu S'est engagé dans le sacrement. La confession faite devant un prêtre est réellement une confession faite directement devant Dieu.

En outre, ce n'est pas la même chose de faire sa prière dans laquelle on dit "Seigneur, pardonne-moi parce que..." que 'aller voir quelqu'un pour lui dire "je demande pardon à Dieu parce que...". De mon point de vue c'est une démarche beaucoup plus exigeante.

On reproche souvent aux catholiques d'aller se faire blanchir de leurs péchés grâce à leur confession, mais je ne vois pas ce que cela aurait de plus infâmant que de se les blanchir soi-même dans son coin. Quant à se faire blanchir de nos péchés, c'est bien cela que Jésus est venu donner au monde. Il est venu pardonner les péchés de tous ceux qu'il rencontrait. A quoi cela aurait-il servi, si ce n'est pas pour permettre à ses successeurs de faire de même?

Cyril 84 a écrit:

Je viens de déverrouiller ce sujet car son auteur a atteint les 50 messages requis depuis presque 1 an.

mon cher CYRIL.

mario-franc_lazur a écrit:

Libremax a écrit:

Bonjour Hacène,
après le sacrement et l'acte de pénitence, oui, nous sommes blanchis, en effet.

A la condition d'avoir la ferme intention de ne plus recommencer !

Juste pour clarifier encore; "l'absolution" signifie que nous sommes lavés de nos péchés et la "pénitence" signifie que nous exprimons notre regret et notre repentance, en montrant à Dieu que nous souhaitons être pardonné.

Libremax a écrit:

Ça peut aussi commencer par revêtir une forme de dialogue, avec un père spirituel -notamment si c'est toujours ou souvent le même prêtre qui vous "confesse". On se salue, on s'asseoit, et puis on fait le point : le fidèle explique ce qui l'amène, il parle de ses moments de faiblesse, ses fautes, ce qui l'empêche d'avancer dans sa vie spirituelle, ses blocages, ses vices. Le prêtre écoute, et puis donne ses conseils, son point de vue d'homme d'Eglise, d'évangélisateur. Les conseils peuvent constituer ou précéder ce qu'on appelle l'acte de pénitence. En gros : qu'est-ce que je fais concrètement pour réparer mes fautes, symboliquement ou non, à mes yeux et "aux yeux" de Dieu.

Le prêtre récite les paroles sacramentelles, fait un signe de croix, et c'est terminé.

on ne doit pas voir le pretre ,car il symbolise DIEU, donc le pretre ne peut donner son point de vue d'evangelisateur, mais se baser uniquement sur l'enseignement de l'eglise.. Ce n'est pas une psychanalise... Je ne comprends pas ce nouveau systeme de confession dans un bureau ou au telephonne..
et si on continue à pecher, le confesseur se doit de refuser le pardon des pêchés..

Ceux qui disent, "il y a qu'a se confesser le dimanche et tout vas bien" se trompent...
Le Padre PIO refusait parfois de confesser des gens..