Mais cette blague de deux écoliers se glorifiant dans la cour ce n'est en rien un mythe, ce serait bien un mythe qui aurait sa place ici si elle se terminait par "chacun leva si haut son doigt que le diable passant par là les saisit et dans les flammes éternelles il les jeta."
Encore est-il nécessaire pour être un mythe que des milliers de gogos croient à cette fable comme un fait réel.
Et puis deux squelettes dans la cour d'école ça fait désordre, il est temps de sonner la fin de la récré.
"C'est pas gagné".
PS : j'ai tous mes cheveux, ils ne sont pas même grisonnants, ne tombent pas dans la soupe et je suis de taille à affronter l'Ange capelli nella minestra.
Qui serait plein de charme s'il ne brandissait pas un glaive.
Et toutes les armées d'Anges de djinns et de démons, tout droit issues de croyances bien mythiques, me font m'esclaffer... à mourir de rire et non pourfendu par le glaive d'un Ange.
Enfin j'aime bien le minestrone mais je préfère encore la harira.
Et pourtant, ça peut aussi bien être source de lien social que de guerres fratricides les mythes.
Les mites sont bien plus faciles à exterminer.
Et on sait d'où elles viennent.
En fait il est rare très rare que l'on puisse déterminer l'origine d'un mythe venu du fond des âges, comme le mythe de la longévité de nos patriarches bibliques, de leur fécondité tardive.
Ah ce mythe de la jeunesse et de la fraîcheur de peau, nourrissez votre peau pour lui conserver sa fraîcheur (et pour le plus grand bénéfice des industriels fabriquant des produits de beauté).
Le mythe du "bon" et du "mauvais" cholestérol, Arte vient de bien le démonter, mais il reste d'irréductibles gaulois partisans du mythe du bon et du mauvais cholestérol, rendu responsable de maladies cardio-vasculaires souvent mortelles.
Le bon et le mauvais, n'est-ce pas mythique ?
Le mythe des opposés pas la peine d'en reparler ici, c'en est plein le Tanack.