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 L’histoire des musulmans d’al-Andalus

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MessageSujet: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyLun 23 Juin 2014, 19:41

23 juin 2014

La chute de Grenade marqua la fin de la présence musulmane en al-Andalous, car en effet Grenade emporta dans sa chute l’Etat islamique qui régnait de longue date sur cette contrée, cette défaite décisive mit donc fin à huit siècles complets de domination musulmane sur ce vaste pays, ce qui est le règne le plus long de toute l’histoire des Etats et royaumes islamiques.
Les musulmans, commandés par Mûsâ ibn Nasîr et Târiq ibn Ziyâd, firent la conquête d’al-Andalous en l’an 92 de l’Hégire, laquelle se trouvait alors sous la domination des Goths. A partir du moment où les musulmans prirent pieds sur ce territoire, ils y développèrent une civilisation florissante et un Etat puissant, ce qui fit d’al-Andalous un phare culturel, scientifique et spirituel au cœur de l’Europe. La domination islamique sur al-Andalous passa par plusieurs stades, mais chaque stade avait ses propres spécificités, lesquelles mettaient en évidence ses forces et ses faiblesses ; voici donc ces différents stades :
I – La période des gouverneurs (92 - 138 H)
Cette période s’étend de la conquête du pays par les musulmans jusqu’à la chute de l’Etat omeyyade. Durant cette phase, al-Andalous était une principauté dépendant politiquement du califat omeyyade ; il faut souligner qu’entre 92 et 138 de l’Hégire se sont succédés à la tête de cette principauté pas moins de 23 gouverneurs, ce qui revient grosso modo à un gouverneur différent tous les deux ans, beaucoup d’entre eux trouvèrent la mort lors d’expéditions à visées expansionnistes menées par les musulmans dans les confins de l’Europe. Cette période est caractérisée par différents points dont les plus importants sont :
1 – La discorde (fitna), les tensions ethniques et les oppositions tribales entre d’un côté les combattants arabes et berbères ayant participé à la conquête et d’un autre côté les tribus d’origine yéménite. Cette discorde a provoqué de violents combats durant lesquels beaucoup de sang a coulé, ces luttes intestines furent à l’origine de la perte de plusieurs régions septentrionales de la Péninsule, on peut affirmer en outre que cette fitna fut l’une des plus grandes causes de la chute de l’Etat islamique d’al-Andalous. Ces luttes internes peuvent être comparées à une maladie incurable et chronique dont l’Etat islamique a souffert jusqu’à ce qu’elle finisse par le tuer.
2 – La diffusion de l’idéologie des Kharijites qui avaient fui de l’Orient musulman vers le Maghreb et al-Andalous à cause des coups durs que leur porta le califat omeyyade, il est à noter que de nombreux Berbères adoptèrent cette pensée déviante.
3 – Les tentatives répétées des musulmans andalous visant à conquérir la France et à pénétrer le cœur de l’Occident chrétien, ces tentatives donnèrent lieu à plusieurs batailles, la plus importante de cette période fut sans conteste la bataille de Balât al-Chuhada` en 114 de l’Hégire autrement connue sous le nom de la Bataille de Poitiers (732 de l’ère chrétienne).
II – La première période de l’Etat omeyyade (138 – 238 H)
Cette période débute avec l’arrivée à al-Andalous de ‘Abd al-Rahmân Ier l’Omeyyade, surnommé le Conquérant ou le Faucon de Quraych, et sa prise en main des rênes du pouvoir après la période de troubles et de conflits traversée par l’Etat islamique et qui s’acheva par sa victoire le jour d’al-Masâra en 138 de l’Hégire. Durant cette période, qui dura exactement un siècle (de 138 à 238 de l’Hégire), al-Andalous connut quatre dirigeants différents : ‘Abd al-Rahmân Ier, son fils Hichâm Ier, puis son petit-fils al-Hakam Ier, puis le fils de ce dernier ‘Abd al-Rahmân II. Cette période, qui est connue comme ayant initié le premier essor d’al-Andalous, se caractérisa par plusieurs choses :
1 – Les diverses révoltes et insurrections menées par les chefs des tribus arabes qui refusaient de se soumettre au pouvoir central de Cordoue, on trouve parmi ces tribus insoumises aussi bien des tribus d’al-Madariyya, dans lesquelles ‘Abd al-Rahmân Ier puise ses racines, que des tribus d’origine yéménite ; toutefois, ‘Abd al-Rahmân Ier écrasa ces révoltes avec détermination et rudesse.
2 – Les tentatives du califat Abbaside, qui s’est élevé sur les ruines du califat omeyyade, de détruire le pouvoir omeyyade d’al-Andalous, mais ces dernières se soldèrent toutes par un échec.
3 – Le réveil des royaumes chrétiens du nord de la Péninsule et l’apparition du royaume de Léon et Aragon dans l’extrême nord du pays, puis la tentative de ces royaumes d’agresser les musulmans dans le but de récupérer leurs anciens territoires maintenant sous domination musulmane, cependant, ce mouvement de « contre-conquête » était faible et encore à ses prémices.
4 – La stabilisation de l’Etat islamique et son essor après que ‘Abd al-Rahmân Ier l’eut organisé et consolidé, c’est ainsi que ce dernier laissa à ses descendants directs un pouvoir stable et fort, le fondateur de cette dynastie fonda en outre la première vraie flotte d’al-Andalous ainsi que des casernements militaires puissants et bien organisés.
5 – La diffusion, vers la fin de cette période, de l’opulence et de la prospérité, un développement de l’urbanisme et de la construction des palais luxueux et des jardins magnifiques ou encore l’apparition d’assemblées où les gens jouissaient de multiples divertissements, certaines étaient de véritables lieux de débauche où des femmes de petites vertus chantaient pour des hommes riches et où le vin coulait à flot.
6 – Les révoltes violentes des populations indigènes arabisées vers la fin de cette période, ce qui fut la cause de grandes difficultés par la suite.
III – La deuxième période de l’Etat omeyyade (238 – 300 H)
Cette période est connue comme ayant vu le premier effondrement d’al-Andalous, durant cette dernière le pouvoir fut tenu par trois hommes, tous de la lignée des Omeyyades, de même que de violentes révoltes semèrent le chaos dans une bonne partie du pays et nuisirent grandement à la stabilité de l’Etat islamique ; les points et faits marquants de cette période sont le suivants :
1 – De nombreuses principautés du nord et du sud devinrent indépendantes et s’affranchirent du contrôle politique exercé sur elles par le pouvoir central de Cordoue.
2 – Résurgence des tensions ethniques et tribales et notamment entre les Arabes et les Berbères, et ce, après qu’elles aient diminué durant la période de ‘Abd al-Rahmân Ier et de ses successeurs, les Berbères choisirent de se retirer dans des grandes villes du sud d’al-Andalous.
3 – L’embrasement des révoltes menées par les indigènes arabisés, ces derniers, qui sont des gens du cru d’origine goth, connurent de profonds changements dans leur culture après l’apparition de l’Islam dans la Péninsule, de plus la langue arabe devint leur langue principale et maternelle et ils se mélangèrent ethniquement avec les Arabes et les Berbères, ces bouleversements ethnico-culturels donnèrent donc le jour à une nouvelle génération ayant le même sang et les mêmes origines, ces locaux arabisés et islamisés sont appelés « Muladies » (de l’arabe muwallad) ; en revanche, les indigènes qui furent arabisés et adoptèrent la langue et les us et coutumes arabes tout en restant chrétiens ou juifs, eux, sont appelés « Mozarabes », ces derniers poignardèrent souvent les musulmans d’al-Andalous dans le dos, c’est ainsi qu’ils furent à travers les siècles considérés comme une cinquième colonne travaillant pour les intérêts des ennemis de l’Etat islamique


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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyLun 23 Juin 2014, 19:43

IV – La troisième période de l’Etat omeyyade (300 – 368 H)
Cette période se distingue par le fait que c’est durant celle-ci que le pouvoir musulman andalous proclama le califat omeyyade d’al-Andalus. Deux hommes seulement se succédèrent à la tête de l’Etat durant cette période : ‘Abd al-Rahmân III surnommé al-Nâsir et son fils al-Hakam II surnommé al-Mustansir ; durant leurs règnes al-Andalus redevint un Etat fort et florissant, et ce, après qu’il eut connu de graves difficultés dues aux incessantes guerres intestines et aux insurrections, de même que l’Etat islamique se réunifia, car il avait été déchiré et démembré à cause de l’appétit vorace de certaines principautés arabes et berbères. Chose importante, c’est durant son règne que ‘Abd al-Rahmân III proclama le califat d’al-Andalus, il est important de signaler qu’avant cette proclamation les dirigeants d’al-Andalus étaient appelés « princes » et ils évitaient soigneusement de se faire appeler « califes » pour des raisons légales. ‘Abd al-Rahmân franchit le Rubicon estimant qu’il méritait largement ce statut, les principales raisons en étaient que sous son règne al-Andalus fit d’immenses progrès dans diverses domaines : essor culturel extraordinaire, expansion de l’urbanisation, diffusion à grande échelle de la science ou encore un renforcement du pouvoir tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Ce furent donc là les principales caractéristiques de cette période rayonnante.
V – La période du chambellan al-Mansûr (368 – 399 H)
C’est sans conteste sous le règne d’al-Mansûr qu’al-Andalus fut au fait de son essor et de son épanouissement ; par ailleurs, on appelle cette période « la période de la domination des princes », c’est durant cette dernière que le chambellan (hâdjib) al-Mansûr ibn abî ‘Âmir devint le véritable chef de l’Etat alors que le calife officiel Hichâm al-Mu`ayyid n’était en réalité qu’un homme de paille. Ce dernier devint calife à la mort de son père, al-Hakam II, il n’avait alors que dix ans. Ainsi, al-Mansûr fut incontestablement le plus puissant et le plus grand dirigeant de toute l’histoire d’al-Andalous, personne ne le concurrença, pas même ‘Abd al-Rahmân Ier. Le règne d’al-Mansûr a pour principale caractéristique le fait que le djihad dans le sentier d’Allah, exalté soit-Il, fut mené avec une grande constance, c’est ainsi qu’al-Mansûr organisa plus de cinquante expéditions militaires contre les régions septentrionales de la Péninsule où vivaient les ennemis chrétiens de l’Etat islamique, il faut noter que lors de ces expéditions les musulmans ne furent jamais défaits ; lors de ces dernières, les troupes d’al-Mansûr prirent notamment la ville de Barcelone, de plus ces expéditions permirent à al-Mansûr de dominer la totalité d’al-Andalus pour la première fois depuis la conquête. Al-Mansûr échappa à de nombreux complots et attentats visant sa personne, puis il mourut en 392 de l’Hégire, c’est son fils ‘Abd al-Malik qui lui succéda, ce dernier poursuivit l’œuvre politico-militaire de son père jusqu’en 399 de l’Hégire, puis après cette date, al-Andalus entra dans un long et sombre tunnel.
VI – La période de l’anarchie et de la chute du califat omeyyade d’al-Andalus (399 – 422 H)
Durant cette funeste période se succédèrent à la tête d’al-Andalus de nombreux califes plus faibles et falots les uns que les autres, c’est bien simple, ils furent plus nombreux que tous les dirigeants réunis que connut al-Andalus dans les trois premiers siècles de la présence musulmane en Espagne, cette période vit l’anéantissement du prestige de l’État omeyyade d’al-Andalus. Nous constatons que durant cette période, certains chefs musulmans commencèrent à demander de l’aide à des chrétiens du nord dans leurs luttes intestines pour le pouvoir. Ainsi, le problème posé par les Berbères s’accentua, ces derniers gagnèrent un peu plus en indépendance par rapport au pouvoir central et prirent la tête de nombreuses principautés, notamment dans le sud du pays, ils fondèrent même un Etat puissant qui est connu sous le nom d’« Etat des Banî Hamûd ».
La caractéristique la plus évidente de cette période fut sans conteste le retour en force du chauvinisme tribal détestable entre les Arabes et les Berbères. Signalons que durant cette période des acteurs nouveaux vont jouer un rôle prépondérant sur le cours des événements, il s’agit des Saqâliba, c’est-à-dire des mercenaires et esclaves d’origine slave, ces derniers devinrent pus nombreux sous le règne d’al-Mansûr qui les a beaucoup utilisés pour faire contrepoids aux Arabes et aux Berbères ; ces Saqâliba devinrent les maîtres d’îles se trouvant à l’est d’al-Andalus.
VII – La période des Taïfas ou les « Royaumes des factions » (422 – 483 H)
Cette période des Taïfas est l’un des âges les plus sombres de l’histoire d’al-Andalus ; en effet, durant celle-ci, l’Etat islamique d’al-Andalus fut morcelé en une multitude de micro-Etats dont la plupart étaient extrêmement faibles, ces derniers étaient contrôlés par des chefs tribaux assoiffés de pouvoir et imprégnés d’un esprit clanique très fort. Ces micro-Etats furent un moment au nombre de 22, les Berbères contrôlaient le sud, les Saqâliba l’est et le reste du territoire fut partagé entre des petits potentats locaux avides de biens et de pouvoir et des anciennes familles.
Les principales caractéristiques de la sombre période des Taïfas :
1 – La diffusion endémique de la corruption et de la décadence morale chez les rois des Taïfas, ce qui eut malheureusement une influence néfaste sur leurs sujets qui prirent le même chemin, ces derniers vécurent à l’instar de leurs maîtres dans le luxe et l’opulence, ce qui eut pour conséquence de transformer les musulmans en des individus faibles et lâches, lesquels négligeaient désormais le danger que constituaient les chrétiens du nord.
2 – L’éclatement incessant de guerres intestines destructrices entre les rois des Taïfas, lesquels voulaient par ces conflits étendre leur domination politique et territoriale aux dépens de leurs voisins, c’est ainsi que les musulmans se perdirent dans des guerres aussi futiles qu’interminables déchirant alors la totalité d’al-Andalus. Chaque roitelet s’alliait avec des chrétiens du nord pour combattre son voisin musulman, ces alliances ignobles avec les mécréants est sans aucun doute la pire caractéristique de cette sombre période ; cela eut pour conséquence la disparition du dogme d’al-Walâ` wa-l-Barâ` chez les musulmans de cette période, sauf pour celui dont Allah, exalté soit-Il, a eu pitié.
3 – Le développement des forces des chrétiens du nord et leur unification sous le commandement d’Alphonse VI, qui était connu pour être un homme très dur, ce dernier fut l’artisan d’une grande victoire qui atteint durement le moral des musulmans d’al-Andalus ; en effet, Alphonse VI s’empara en 476 de l’Hégire de la ville de Talitla, laquelle avait été l’ancienne capitale de l’Espagne, sa prise par les chrétiens initia une entreprise guerrière de reconquête, connue sous le nom de Reconquista, qui aboutit finalement après maintes événements à la chute d’al-Andalus.
4 – Le développement d’un sentiment « nationaliste » chez les gens d’al-Andalus et leur volonté de fonder un système politique indépendant qui leur est propre loin de tout rapport avec le monde musulman.
VIII – La période des Almoravides, en arabe al-Murâbitûn (484 – 539 H)
Durant cette période l’Etat islamique d’al-Andalus récupéra un peu de sa puissance passée, et ce, après que les roitelets des Taïfas eurent appelé à l’aide les Almoravides qui contrôlaient l’Afrique du Nord jusqu’au cœur du Sahara, leur grand chef n’était autre que Yûsuf ibn Tâchfîn. Celui-ci répondit à l’appel au-secours des musulmans d’al-Andalus, il traversa donc la mer avec son armée et défit les chrétiens d’Espagne à al-Zallâqa en 479 de l’Hégire, il les repoussa et écarta donc le danger qu’ils représentaient, puis il retourna au Maghreb.
Mais à peine Yûsuf ibn Tâchfîn fut rentré chez lui que les gens d’al-Andalus lui demandèrent de l’aide pour anéantir la domination des roitelets des Taïfas, les oulémas et les jurisconsultes confirmèrent à Yûsuf que ce soutien militaire était une obligation religieuse, et c’est ainsi que Yûsuf ibn Tâchfîn retraversa la mer avec son armée et vainquit les roitelets des Taïfas en 484 de l’Hégire.
Les Almoravides étaient connus pour mener une vie extrêmement rude et spartiate, en fait leurs origines étaient bédouines et donc ils vivaient comme les nomades du Sahara, cela gêna grandement les élites et notables d’al-Andalus qui, eux, étaient habitués à une vie de luxe et les amena à se reprocher les uns les autres d’avoir fait venir les Almoravides.
Toutefois, le règne des Almoravides fut écourté à cause de la révolte que menèrent contre eux les adeptes d’un individu qui prétendait être le Mahdi, un certain Ibn Tûmart, ces derniers sont connus sous le nom des Almohades (en arabe al-Muwahhidûn). Les Almohades déclenchèrent une guerre sans merci contre les Almoravides à partir de 515 de l’Hégire, et ce, jusqu’à ce que les premiers vainquirent les seconds en 539 de l’Hégire.
IX – La période des Almohades (539 – 630 H)
Les Almohades sont les adeptes d’un individu qui a prétendu être le Mahdi, son nom est Muhammad ibn Tûmart, ces derniers ont combattu les Almoravides durant plus de 25 ans jusqu’à faire chuter leur Etat en 539, ils récupérèrent donc le très vaste royaume almoravide qui comprenait le Maghreb et al-Andalus. Une fois au pouvoir, les Almohades ont commencé à imposer aux gens à adhérer à leur dogme, lequel est un mélange entre le dogme des Moutazilites et celui des Acharites ; cependant, ils suivirent le même chemin que les Almoravides dans leur combat contre les royaumes d’Espagne, ils défirent ces derniers de nombreuses fois, mais la plus grande victoire almohade contre les royaumes eut lieu en 591 de l’Hégire lors de la batille d’al-Arak, cette dernière peut être comparer à d’autres grandes victoires comme celles d’al-Zalâqa, de Aqlîch ou encore d’Ifrâgha.
Toutefois, les chrétiens du nord se remobilisèrent et purent concrétiser une victoire décisive contre les Almohades en 609 de l’Hégire lors de la bataille d’al-‘Iqâb, cette dernière menaça même gravement la puissance des Almohade et finalement accéléra la chute de leur Etat. Il est à noter par ailleurs que les incessantes révoltes et insurrections des gens d’al-Andalus contre le pouvoir almohade est l’une des caractéristiques marquantes de cette période, de même que la déviance du dogme des tenants de cet Etat fut l’une des autres causes principales de sa chute.
X – La période des rois des Banî al-Ahmar à Grenade (630 – 897 H)
Cette période commença après la chute de l’Etat des Almohades qui contrôlait le Maghreb et al-Andalus. Cette chute inaugura la fin de la domination de l’Etat islamique sur al-Andalus, car en effet toutes les principautés de la Péninsule devinrent indépendantes les unes des autres, ce qui facilita grandement la reprise par les chrétiens d’Espagne de la plupart des grandes villes d’al-Andalus, c’est ainsi que tombèrent entre les mains chrétiennes des villes comme Valence, Cordoue, Murcie ou Séville dans un laps de temps très court. Cette reconquête fulgurante effectuée par les chrétiens contraignit les musulmans de ces territoires repris à se réfugier dans le royaume de Grenade dans le sud d’al-Andalus ; ce royaume fut fondé par Muhammad ibn Yûsuf al-Nasrî, surnommé Ibn al-Ahmar, ses descendants le dirigèrent jusqu’à sa chute en 897 de l’Hégire, c’est-à-dire en 1492 de l’ère chrétienne.
Ce qui est très étonnant c’est que Grenade fut la dernière et la seule à tenir tête aux ennemis chrétiens, cela peut s’expliquer par le fait que s’y réfugièrent la crème des musulmans d’al-Andalus, c’est-à-dire ceux dont l’humiliation de l’exil forcé avait nourri une haine inextinguible contre les chrétiens, ils étaient paysans, commerçants ou artisans et contribuèrent grandement à renforcer le royaume de Grenade. Par ailleurs, un autre élément contribua à maintenir le pouvoir de Grenade durant une longue période, il s’agit de l’aide apportée par des princes maghrébins, les Mérinides ; ces derniers envoyèrent à Grenade des combattants et des armes afin que ses habitants puissent relever le défi militaire lancé par les chrétiens espagnols, c’est ainsi que grâce à cette aide providentielle Grenade put atteindre le faite de sa puissance à l’époque de Muhammad V des Banî al-Ahmar (763 H).
Hélas, la décadence des mœurs et les conflits internes commencèrent à se répandre dans le royaume de Grenade, et concomitamment le royaume d’Espagne s’unifiait sous l’égide du roi Ferdinand et de la reine Isabelle, leur but politique principal était clair : débarrasser définitivement l’Espagne de toute présence musulmane, il leur fallait donc impérativement s’emparer de Grenade. Au moment où l’Espagne devenait très puissante, les luttes intestines entre les princes des Banî al-Ahmar atteignirent leur paroxysme, et notamment le conflit qui opposa les partisans de ‘Alî Abû al-Hasan et ceux de son fils Abû ‘Abdallah.
A partir de l’année 895 de l’Hégire les chrétiens déclenchèrent une guerre totale et sans merci contre le royaume de Grenade, cette terrible offensive aboutit à la chute de Grenade, la reddition fut signée le 21 de muharram en l’an 897 de l’Hégire. Cette chute inaugura l’une des périodes les plus sombres et les plus horribles de l’histoire de l’Europe, des centaines de milliers de musulmans furent assassinés et persécutés par les hommes de l’Inquisition, ceux qui ne moururent pas furent contraints de se convertir au catholicisme ou de s’exiler. C’est donc ce funeste événement qui mit un point final à la très longue histoire de l’Etat islamique d’al-Andalus.
Nous, musulmans d’aujourd’hui, devons nous rappeler cette histoire et l’apprendre afin d’en tirer des leçons et éviter les erreurs commises par nos ancêtres, tant religieusement que politiquement, il y a incontestablement dans l’analyse profonde de notre passé des clefs afin que nous relevions notre nation et lui redonnions la force qu’elle avait jadis. Si nos lointains aïeux d’al-Andalus ont pu durant de longues périodes être un modèle civilisationnel éclairé et puissant, nous pouvons nous aussi le devenir. Qu’Allah nous soutienne dans ce projet et fasse que nous réussissions,  L’histoire des musulmans d’al-Andalus  4033047434 


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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyLun 23 Juin 2014, 20:00

Abd al-Rahmân Ier : le fondateur d’al-Andalus

L’émancipation de fait de l’Espagne musulmane fut assurée par la fondation de l’Emirat umayyade. ‘Abd al-Rahmân Ier, petit-fils du dernier calife de cette dynastie, échappé au massacre de celle-ci par les Abbassides triomphants, se réfugia en Afrique du Nord, parmi les tribus berbères. Puis il ne tarda pas à passer en Espagne où il s’empara de Cordoue et se proclama émir en 756. Ainsi, après que la situation du nouvel émir se stabilisa et qu’il en eut presque fini avec les diverses révoltes qui enflammaient le pays, ce dernier put commencer sérieusement à penser à la fondation et la consolidation de son jeune Etat, il se pencha notamment sur les questions intérieures, il mit donc en œuvre ce qui suit :
Premièrement, il créa une armée forte et pour ce faire il fit quatre choses essentielles :
1- Pour la constitution de son armée ‘Abd al-Rahmân s’appuya sur les éléments suivants :
a- La base de son armée était composée des Muwallads, c’est-à-dire ceux qui naquirent d’unions entre les Arabo-berbères qui conquirent le pays et les autochtones.
b- Il s’appuya en outre sur les tribus et clans présents en Espagne, et ce, qu’ils fassent partie des Umayyades ou non ; toutefois, après la révolte yéménite due au meurtre d’Abî al-Sabâh al-Yahsabî, le calife umayyade ne faisait plus trop confiance aux Arabes, c’est pourquoi il prit dans son armée des esclaves n’appartenant pas à l’ethnie arabe, notamment des Berbères, lesquels atteignirent le nombre de 40 000, et grâce à eux il put renforcer son pouvoir.
c- Il intégra également à son armée des Slaves, ces derniers étaient des enfants chrétiens que ‘Abd al-Rahmân achetait en Europe, puis ils étaient élevés dans l’Islam et entraînés pour devenir des combattants.
Ainsi, bien que ‘Abd al-Rahmân soit arrivé quasiment seul en Andalus, il put en quelques années constituer une armée qui comptait 100 000 cavaliers et encore beaucoup plus de fantassins, cette dernière était composée de tous les éléments humains cités ci-dessus, lesquels constituèrent la colonne vertébrale de l’armée islamique de l’Etat de l’al-Andalus sous les règnes des divers califes et princes umayyades qui se succédèrent à sa tête après ‘Abd al-Rahmân Ier.
2- Création de manufactures d’armes :
‘Abd al-Rahmân Ier créa des manufactures consacrées à la fabrication d’armes, il fonda notamment des manufactures dédiées spécialement aux épées ou d’autres encore aux trébuchets ; les plus célèbres de ces manufactures étaient sans aucun doute celle de Talitla et celle de Bardil.
3- Création d’une flotte maritime puissante :
‘Abd al-Rahmân Ier mit sur pied une flotte maritime puissante, de même qu’il fit bâtir de nombreux ports afin de l’accueillir, parmi ces ports on trouve ceux de Tartûcha, d’Almeria, de Séville ou encore de Barcelone.
4- La partition du budget de l’Etat :
Le calife umayyade décida de diviser le budget annuel de l’Etat en trois parties : une première partie exclusivement consacrée aux dépenses de l’armée, une deuxième partie dédiée aux affaires courantes de l’Etat comme les réserves alimentaires, la construction et autres grands projets étatiques et une troisième partie qui était gardée systématiquement en réserve afin de faire face aux imprévus.
Deuxièmement, le calife attachait une importance particulière à la science et à la religion :
‘Abd al-Rahmân Ier donna à la religion et à la science l’importance qu’elles méritent, c’est ainsi qu’il insista sur les choses suivantes :
-La diffusion de la science et le respect des oulémas
-Intérêt particulier pour la justice et le contrôle des poids et mesures
-Importance fondamentale donnée à l’interdiction du blâmable et à la recommandation du bien.
Par ailleurs, parmi les plus grandes œuvres du calife dans le domaine religieux, il y a l’édification de la grande mosquée de Cordoue, il fut dépensé pour la construction de ce chef d’œuvre architectural pas moins de 80 000 dinars or. Il faut savoir qu’après lui les califes rivalisèrent dans l’agrandissement de ce lieu de prière magnifique, ainsi ce dernier n’arriva à sa forme définitive qu’au bout du règne de huit califes umayyades.
Parmi les grands oulémas qui vécurent à l’époque du règne du calife ‘Abd al-Rahmân Ier, on trouve entre autres Mu’âwiyya ibn Sâlih al-Hadramî, c’est une personne de science éminente et un très grand spécialiste du Hadith, de nombreux imams apprirent la science auprès de lui comme Sufiyân al-Thawrî, Ibn ‘Ayyna ou encore al-Layth ibn Sa’d, on dit en sus que l’imam Mâlik lui-même a rapporté de lui un hadith ; notons que ‘Abd al-Rahmân Ier lui confia la justice. On trouve également parmi les éminents oulémas ayant enseigné à l’époque du calife, Sa’îd ibn Abî Hind, lequel fut surnommé « le sage » par l’imam Mâlik ibn Anas, car il était connu pour son esprit pondéré et circonspect.
Troisièmement, le calife ‘Abd al-Rahmân était un véritable bâtisseur attaché à l’idée de civilisation, cela apparaît notamment dans différentes choses :
-Son grand intérêt pour l’édification et la construction de citadelles, de forteresses et de viaducs qui parsemaient toutes l’Andalus.
-Son édification d’al-Rasâfa qui est l’un des plus grands jardins du monde musulman, il le fit sur le modèle d’al-Rasâfa qui se trouvait dans le Cham (Syrie-Palestine) et que son grand-père, Hichâm ibn ‘Abd al-Mâlik, avait fait faire ; ‘Abd al-Rahmân fit mettre dans son jardin andalou des plantes extraordinaires et rares venant des quatre coins du monde connu, et si ces plantes lointaines réussissaient à prendre dans le sol d’al-Rasâfa, alors elles étaient diffusées dans tout l’Andalus.
Quatrièmement, le calife veilla à protéger les frontières de son Etat contre les agressions et les convoitises :
En plus d’avoir mis sur pied une armée très puissante – comme nous l’avons montré plus avant – et permettant de sécuriser les frontières de son Etat, ‘Abd al-Rahmân Ier passa par deux étapes essentielles pour la sécurité de ce dernier :
Première étape :
‘Abd al-Rahmân avait parfaitement conscience que le danger réel pouvait venir de deux Etats, d’une part, du royaume de Léon dans le nord-ouest de la péninsule et, d’autre part, de la France, qui se trouvait au nord-est d’al-Andalus. Ainsi, le calife organisa la défense des marches du nord, il y installa notamment des armées qui s’y fixèrent afin de faire face à d’éventuelles agressions venues de ces pays chrétiens, ces marches du nord étaient principalement au nombre de trois : la marche haute, qui est la marche de Saragosse dans le nord-est et qui faisait face à la France ; la marche médiane, qui commence de la ville de Sâlim et s’étend jusqu’à celle de Talitla ; et, la marche basse, qui se trouve dans le nord-est de la péninsule et qui a pour fonction de contrer les attaques émanant du royaume de Léon.
Seconde étape :
‘Abd al-Rahmân avait appris de ses aïeux à avoir une habitude essentielle, cette dernière n’est autre que l’habitude de mener le djihad de manière systématique chaque année. C’est ainsi que les « estivales » devinrent célèbres à son époque, ces dernières consistaient au fait que les musulmans partaient faire le djihad systématiquement tous les étés, au peu près au moment où les neiges montagneuses commençaient à geler. Les plus grands commandants se relayaient à la tête de ces expéditions dont le but était de persécuter incessamment l’ennemi, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui dans la sémantique militaire moderne des guerres préventives.

Nous avons donc présenté ici en quelques mots l’action de ‘Abd al-Rahmân Ier l’Umayyade, ce dernier avait tout mis en œuvre pour stabiliser l’Etat qu’il avait lui-même fondé, il y réussit remarquablement, puisse-t-il servir d’exemple aux dirigeants musulmans d’aujourd’hui et de demain.
 
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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyJeu 26 Juin 2014, 13:32

merci pour cette vision coté "occupant" qui forcément diffère de la vision coté "occupé".

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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyJeu 26 Juin 2014, 14:13

Post supprime modéré par 26.06.2014 a 16:36:14 SKP
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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyJeu 26 Juin 2014, 17:34

c'est une section pour la  SPIRITUALITÉ MUSULMANE section réservée à l'enseignement musulman sunnite.Merci
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Amin

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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptySam 28 Juin 2014, 02:17

Salam,

Moi j'aime bien l'architecture.  L’histoire des musulmans d’al-Andalus  871642 
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MessageSujet: Re: L’histoire des musulmans d’al-Andalus    L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyLun 07 Juil 2014, 02:01

Pour bien comprendre un fait historique, il est nécessaire de comprendre son contexte. Pour cela,  nous devons remonter au fondement du christianisme et plus particulièrement au Concile de Nicée (en l’an 325) où le dogme trinitaire fut inventé avec comme point d’orgue l’idée que Jésus (paix sur lui) serait le fils de Dieu. Dès lors, tout chrétien qui ne reconnaissait pas que Dieu avait un fils était taxé d’hérésie. Ce fut le cas d’Arius, prêtre d’Alexandrie, à l’origine de l’arianisme qui se répandit dans différentes régions d’Europe dont l’Espagne où cette croyance fut solidement ancrée dans les masses populaires. Depuis cette époque, l’Espagne était occupée par des Wisigoths qui se revendiquaient de l’arianisme jusqu’en 589 où ils devinrent officiellement des chrétiens adeptes de la trinité. En pratique, l’arianisme resta encore fort ancré dans les couches sociales a tel point que lorsque la croyance musulmane leur fut présentée (en 711), elle fut perçue comme une autre forme de l’arianisme. D’ailleurs jusqu’en 851, 1 siècle 1/2 après l’arrivée de l’Islam dans la péninsule ibérique, les théologiens chrétiens ne font encore référence qu’à l’arianisme et non à l’islam.
Résumons la situation en Andalousie à partir de 711 :
- L’Espagne est occupée par les Wisigoths qui ne représentent que 5% environ de la population. Ils exploitent la population, ont la main mise sur les terres agricoles et persécutent les hérétiques qui ne sont pas chrétiens trinitaires, c’est à dire les ariens et les juifs.
L’une des dernières traces de l’histoire musulmane en Andalousie

- D’un point de vue spirituel, l’islam est perçue comme un réveil religieux pour l’arianisme. En effet, la foi musulmane est considérée à l’époque comme un prolongement de l’arianisme. Et cela permet surtout aux ariens et aux juifs de sortir de ce statut d’hérétique.

- D’un point de vue social, le principe coranique « Dieu Seul possède » est une véritable révolution pour l’exploitation des terres. Et c’est une libération incroyable pour les paysans de l’époque qui étaient soumis au « Code justinien » qui permettait au propriétaire « d’user et d’abuser ».

- D’un point de vue culturel, l’intolérance des Wisigoths et remplacée par l’ouverture d’esprit des musulmans qui « vont chercher la science jusqu’en Chine » et qui donnent un rôle à part entière dans leur société aux chrétiens et aux juifs.

A tout cela, il faut ajouter le principe de la « Zakat » (l’aumône légale), l’interdiction du « riba » (l’argent gagné sans travail), ainsi que la condamnation de la thésaurisation pour comprendre comment a été perçue l’Islam à son arrivée en Andalousie.
Nous comprenons maintenant mieux comment l’Islam s’est installé si facilement et si rapidement dans la péninsule ibérique. En Andalousie, l’Islam s’est donc installé en quelques années. Nous verrons dans les prochains épisodes comment l’âge d’or andalous a été possible et ce qu’il a apporté à l’humanité…
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ludovic59

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MessageSujet: re   L’histoire des musulmans d’al-Andalus  EmptyMar 09 Aoû 2016, 09:27

Excellent article.
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