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MessageSujet: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyJeu 06 Mar 2014, 21:03

Rappel du premier message :

6 mars 2014

Bonjour, Salam, Shalom,
J'ai appris aujourd'hui que l'Islam reconnaissait le Tawrat, c'est à dire le Pentateuque tout en considérant celui-ci comme falsifié chez les Chrétiens et les Israelites.
Notamment, la version sur le sacrifice d'Abraham et de son fils Isaac ou Ismael.
Je voudrais apporter une nouvelle optique sur ce problème:
Abraham a-t-il bien agit en acceptant de sacrifier son fils?
En tant que chrétien, je dois me poser la question, que ferais-je à la place d'Abraham?
Accepterais-je de sacrifier mon fils, fut-il Isaac ou Ismael?
Jésus a-t-il jamais accepter de sacrifier autre chose que lui-même pour sauver les autres?
En effet lors du problème de Sodome et Gomorrhe, Abraham a discuter avec Dieu pour épargner ces 2 villes.
Pourquoi n'a-t-il pas argumenté avec Dieu pour sauver son fils? Dieu voulait un sacrifice et Abraham savait qu'il n'avait pas de quoi satisfaire Dieu autrement que par une vie humaine.
Pourquoi n'a-t-il pas proposé sa propre vie pour épargner celle de son fils?
Je crois que c'est le choix ultime devant lequel chaque chrétien est confronté un jour: donner sa vie pour sauver une autre personne.
Seul Jésus a résolu ce problème et il est descendant de Isaac par Jacob et de Ismael par Ruth la Moabite.
Merci de donner votre avis sur ce sujet.
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chris21





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MessageSujet: Croire ou ne pas croire, tout est question de foi   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 22:28

En résumé, il faudrait croire le Coran sans preuve quand à la falsification du Tarwat et de l'Injil puisque ces documents originaux sont maintenant perdus.
Il faudrait croire que tous les possesseurs de Tarwat et d'Injil aient simultanément accepté la falsification tout autour du monde puisque ils sont actuellement concordant.
Quel pouvoir avaient donc ces falsificateurs pour pouvoir effacer d'un coup de baguette magique l'ensemble de l'héritage de l'humanité!
Je ne crois pas que Satan soit aussi puissant.
C'est pourquoi je rejète cette hypothèse.
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chris21





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MessageSujet: héritage de l'humanité   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 22:35

La bible est l'oeuvre de plus de 40 auteurs différents répartis sur un peu moins de 2000 ans.
Elle s'est répandue dans le monde au cours des générations.
Et vous accusez un complot d'avoir falsifié ce document.
Et c'est le Coran, écrit par un seul homme qui est pour vous votre preuve.
Je suis un être humain. Je peux dire que je porte dans mes gènes l'héritage de l'humanité.
J'espère que je porte dans ces gènes une partie de cet héritage de la bible.
Non pas de manière parfaite mais avec la communauté des croyants nous devrions en porter une copie inaltérable à moins de supprimer l'ensemble de la communauté des croyants.
Hitler a bien essayé avec l'holocauste. Mais il n'a pas réussi.
L'antichrist essaiera aussi mais nous savons qu'il n'y parviendra pas.
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 22:36

chris21 a écrit:
En résumé, il faudrait croire le Coran sans preuve quand à la falsification du Tarwat et de l'Injil puisque ces documents originaux sont maintenant perdus.
Il faudrait croire que tous les possesseurs de Tarwat et d'Injil aient simultanément accepté la falsification tout autour du monde puisque ils sont actuellement concordant.
Quel pouvoir avaient donc ces falsificateurs pour pouvoir effacer d'un coup de baguette magique l'ensemble de l'héritage de l'humanité!
Je ne crois pas que Satan soit aussi puissant.
C'est pourquoi je rejète cette hypothèse.
Ok tu veux vraiment de exemples flagrant de falsifications ,Je vais t'en donnés des tonnes inchaALLAH ...
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 22:44

Un seul, si Dieu le veut.
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 23:09

Poisson vivant a écrit:
Salomon a écrit:
emmo a écrit:
Jésus a toujours été un homme fort qui s'élevait , contestait le pouvoir politique et religieux au dépend de sa vie...Quand a ceux qui disent du mal de Jésus dans le talmud  ,ils ne parlent que d'eux même ...

La question de la sainteté de Jésus ne se pose même pas il est un des plus grand envoyé de Dieu ses qualités morale,sa piété,sa foi sont d'un niveau extraordinaire ...les propos le concernant dans le talmud sont abjectes  .....oser parler ainsi du Messie est purement du satanisme  que la paix soit sur lui



C'est vrai que les Musulmans reconnaissent Jésus comme un très grand prophète et comme le Messie.

Pourtant énormément de Musulmans clament haut et fort que Mohammed est le plus grand de tous les prophètes. on peut respecter tous les prophètes et penser que Mohammed est le plus grand. l'un n'empêche pas l'autre.

Certains Musulmans ici même sur ce forum, m'ont dit que dans l'Islam il y avait plusieurs catégories de prophètes et que la première catégorie était composée des 5 plus grands prophètes avec un ordre bien défini. Mohammed, Abraham, Moise, Jésus et Noé.





.
CORAN 2:136. Dites: ‹Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on n'a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis›.
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 23:11

Le chant du cygne a écrit:
Un seul, si Dieu le veut.

dans le verset Jean 9:35 "Fils de Dieu" est une falsification datant du 5° siècles, car le texte d'origine était "Fils de l'Homme" (dans P66, P75, Sinaiticus, Vaticanus, Bezae, W).
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 23:16

C'est un peu performatif ton machin, tu ne crois pas ?
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 23:47

Le chant du cygne a écrit:
C'est un peu performatif ton machin, tu ne crois pas ?
Rigole bien toi et lis ceci :

Le mythe des "Textes Originaux" ...



Dans l'esprit du chrétien ordinaire, les textes du nouveau testament sont une rédaction unique à partir de "textes originaux" existant depuis les premiers siècles . Joachim Kahl, diplômé en théologie de l'Université Phillips à Marburg a noté que " l'ignorance de la plupart des Chrétiens est due largement à la maigre information fournie par les théologiens et les historiens ecclésiastiques, qui connaissent deux façons de cacher les faits scandaleux de leurs livres. Ils y déforment la réalité à l'opposé absolu ou la cachent."

Codex vaticanus
Codex Vaticanux (IVème siècle)
En effet, les responsables religieux chrétiens, dans leur dialogues et prêches ...essaient d'occulter toute information liée aux découvertes concernant les manuscrits de la bible, leurs auteurs ainsi que leur évolution à travers le temps, la critique textuelle de la bible est une discipline ayant plus de 3 siècles, elle vise à étudier les manuscrits existants de la bible, les résultats de ces études textuelles restent dans leur majorité dans des cercles académiques et on fait en sorte que la masse des chrétiens ne soit pas au courant de ces résultats ,Hans Conzelmann, Professeur des Études du Nouveau Testament à Tottingen a admis que " la communauté chrétienne continue à exister parce que les conclusions de l'étude critique de la Bible sont en grande partie tenues à l'écart d'eux."

La vérité ?

Ces "textes originaux" n'existent pas , Ce qui existe vraiment sont les transcriptions qui sont apparues entre le IVème et le Xème siècle . Et celles-ci sont des transcriptions de transcriptions, Bart D. Ehrman est professeur d’histoire des religions aux Etats-Unis, et auteur de nombreux ouvrages sur la littérature chrétienne, En 2005 il écrit un livre intitulé : "Misquoting Jesus : l'histoire derrière qui a changé la bible et pourquoi" ,ou il explique les conclusions tirées de la critique textuelle de la bible, concernant le mythe des "manuscrits originaux" Erhman affirme : " Non seulement nous n'avons pas les originaux, mais nous n'avons pas les premières copies des originaux, nous n'avons même pas les copies des copies des originaux , ni même les copies des copies des copies des originaux . ce que nous avons sont des copies faites plus tard- beaucoup plus tard. dans la plupart des cas , ce sont des copies rédigées nombreux siècles plus tard, et toutes ces copies sont différentes l'une de l'autre, dans de milliers d'endroits. comme nous le verrons plus tard dans ce livre, ces copies différent les unes des autres en tant d'endroits que nous ne savons même pas combien il existe de différences . il est peut être plus facile de dire : il existe plus de différence entre nos manuscrit qu'il y en a de mots dans le nouveau testament " ([Misquoting Jesus par Bart D. Ehrman page 10] ).

b
"il existe plus de différence entre nos manuscrit qu'il y a de mots dans le nouveau testament"
Bart Erhman
Dans son livre Die Religion des modernen Menschen (La Religion des Hommes Modernes), Le Docteur Robert Kehl (1914-2001) affirme :

" La plupart des partisans de la Bible ont le credo naοf que la Bible existait toujours sous la forme sous laquelle ils la lisent aujourd'hui. Ils croient que la Bible contenait toujours toutes les sections qui sont trouvées dans leur copie personnelle de la Bible. Ils ne savent pas - et la plupart d'entre eux ne veulent pas savoir - que pendant environ 200 ans les premiers Chrétiens n'avaient aucune 'Ecriture sainte' sauf l'Ancien Testament et que même le canon de l'Ancien Testament n'avait certainement pas été établi dans les jours des premiers Chrétiens, que les versions écrites du Nouveau Testament ont seulement surgi tout à fait lentement, que pendant une longue période de temps personne n'a rêvé de considérer ces écrits du Nouveau Testament comme l'Ecriture Sainte, qu'avec le passage du temps la tradition est apparue de lire ces écritures aux congrégations, mais que même alors personne n'a rêvé de traitement d'elles comme des Ecritures Saintes avec le même statut que l'Ancien Testament, que cette idée est d'abord arrivée aux gens quand les différentes factions dans le christianisme se battaient l'une contre l'autre et ils ont senti le besoin d'être capables de se conforter avec quelque chose d'imposé, que de cette faηon les gens ont seulement commencé à considérer ces écrits comme l'Ecriture Sainte environ en 200 ap. J.-C."



L'altération des manuscrits



Non seulement les écritures furent déformées lors de leur copie , mais ces mêmes copies ont subi des altérations, ce sont les conclusions auxquelles on arrive lorsqu'on étudie les manuscrits grecs de la bible, en voici quelques exemples :

Codex Sinaiticus : découverte par Constantinus Tischendorf et dont la date est estimée au IVème siècle est considérée comme l'un des meilleurs manuscrits de la bible, Wikipedia le definit comme :" L'un des deux plus anciens manuscrits (avec le Codex Vaticanus) reprenant l'ensemble du canon biblique tel que nous le connaissons actuellement. Il représente donc une étape cruciale dans le développement de la chrétienté."
Cependant Tischendorf qui l'a découvert en 1844 dans une bibliothèque du couvent de Sainte-Catherine dans le Sinae affirme y avoir trouvé plus de 16 mille corrections attribuées, en tout, à sept copieurs-traducteurs différents. Certains passages ont même été effacées trois fois pour être une quatrième fois remplacés par des textes complètement différents. ( Synopse, Huke Lutzmann).
Codex sinaiticus fin marc
Codex Sinaiticus , fin marc début Luc, on peut noter l'absence de la célèbre fin Marc (16.9-20) ,cette fin n'existe pas non plus dans les autres anciens manuscrits comme le codex Vaticanus, nombreux commentateurs pensent que ce passage n'existe pas dans le texte original et qu'il fut ajouté ultérieurement .
Codex Bezai : Vème siecle, F.H.A Scrivener lui a compté 15 correcteurs , 9 dans la partie grecque et le reste ont changé la partie latine .(FHA Scrivener , Six Lectures on the text of the new Testament and the ancient MSS )
Codex Ephraimus : l'analyse a prouvé qu'elle fut altérée au moins deux fois : la première 251 changement , la deuxième 272 changement , par ailleurs il doit son titre "ephraimus" à une personne dénommée Ephraïm qui a effacé la majorité du texte assyrien écrivant dessus la traduction en grec.(FHA Scrivener , Six Lectures)
Codex Claromontanus VIème siècle , F.H.A Scrivener y a recelé plus de 2000 modifications critiques ( critical changes). (FHA Scrivener , Six Lectures )


Idiot, pourquoi as tu altéré l'écriture ?



L'altération qu'ont subi les manuscrits de la bible prend parfois des sens parodiques, c'est l'exemple de la page 1512 du codex Vaticanus , ou un scribe correcteur écris un message sur le coté se plaignant du scribe qui a altéré le texte d'Hebreux 1.3 :


alteration des manuscrits de la bible



Je dis : les copistes ou scribes , se sont mis à l'aise dans la falsification des manuscrits , chacun selon sa propre vision, sa propre croyance , Le docteur Robert Kehl de Zurich écrit : " Fréquemment le même passage a été 'corrigé' par un correcteur dans un sens et 'recorrigé' immédiatement dans le sens opposé par un autre, dépendant entièrement de quelle vue dogmatique devait être défendue dans l'école appropriée. ".

L'influence des altérations sur les dogmes chrétiens

Résumons un peu ce qu'on vient de voir :

Les originaux des manuscrits n'existent pas .
Nous ne possédons que des copies des copies de copies .., écrites des siècles après Jésus.
Ces mêmes copies ont subi un très grand nombre d'altérations et de changements dans leur texte .
Tout être doué d'intelligence arrivera à la même conclusion :

On ne peut vraiment savoir ce que Jésus avait réellement dit , ni ce qu'il a réellement fait, ni s'il fut réellement crucifié , ni s'il a été ressuscité .

On verra dans de prochains articles que même les plus petites modifications qu'ont subi les copies existantes aujourd'hui peuvent avoir des influences majeures sur le dogme chrétien, c'est ce qu'affirme Bart Erhman :

“ Il serait sans doute faux d'affirmer - comme le font parfois les gens - que les changements dans nos textes n'ont pas de réelles influences sur ce que les textes voulaient dire ou sur les conclusions théologiques qu'on peut en déduire . nous avons vu en fait que que c'est juste le contraire qui se passe . dans certaines instances , le sens dépend entièrement de la manière dont on résout un problème textuel : Jésus était il un home nerveux ? Etait il complètement effondré en face d la mort ? a il dit aux disciples qu'ils pouvaient boire le poison sans que cela ne leur fasse mal? avait il laissé partir la femme adultère avec seulement un doux avertissement ? la doctrine de trinité a elle été citée explicitement dans le nouveau testament? Jésus est il nommé le Dieu unique dedans ? le nouveau testament indique il que même le fils de Dieu ne connait pas quand viendra la fin? les questions continuent et continuent..." ([Misquoting Jesus par Bart D. Ehrman page 207-208] ).




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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyDim 09 Mar 2014, 23:53

Maintenant petit je vais te prouver que le nouveau est bel et bien falsifié lis ceci si tu as le courage :

III- Les passages non authentiques du Nouveau Testament (interpolations)


Après avoir présenté quelques exemples des différents types de falsification du Nouveau Testament, nous allons nous intéresser à un autre problème similaire: celui des interpolations. Le fait d’interpoler signifie introduire dans un texte, par erreur ou par fraude, des passages qui ne se trouvent pas dans l'original.

En effet les scribes chrétiens n'ont pas eu de mal à fabriquer et insérer des versets voir même des récits entiers qui ne se trouvaient pas dans le texte qu'ils copiaient. Certaines de ces interpolations sont facilement détectables, d'autres ont été considérées pendants des siècles comme authentiques mais elles ont été retranchées vers le XIX siècle grâce à la découverte de nouveaux manuscrits. Enfin, d'autres interpolations existent toujours dans le Nouveau Testament même si les spécialistes, qu'ils soient chrétiens ou pas, n'ont plus aucun doute sur leur inauthenticité.

Nous allons à présent illustrer ce fait avec quelques exemples.



Exemple 1: 1Jean 5:7
"Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."





La Bible de Neuchatel:

"- Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."

- Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).

Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.

Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle. Elles manquent également dans presque toutes les versions anciennes, dans tous les Pères de l'Eglise grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Eglise latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.

Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.

Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Erasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Etienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.

Luther ne les a jamais acceptées dans sa version allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.

Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe." (Bible de Neuchâtel sur 1Jean5 :7)



Ici, nous avons un bel exemple d'une interpolation. Un scribe frustré par le fait incontestable de ne trouver aucun passage clair et précis sur la Trinité, n’a pas hésité à interpoler ces quelques mots pour donner une base scripturaire incontestable à cette doctrine.

Aujourd'hui, la grande majorité des bibles modernes ont retranché cette interpolation. On ne trouve plus ce verset dans la :

bible Louis Segond,
bible Nouvelle bible Segond,
bible TOB,
bible Osty,
bible du Semeur,
bible Crampon,
bible de Chouraqui,
bible du nouveau monde,
bible de Jérusalem,
bible Scofield,
bible Darby, etc.

Les autres bibles citent ce verset soit en le mettant entre crochets, soit en indiquant en note de bas de page les problèmes qu'il pose. Mais le plus grave, c'est que des millions de chrétiens sont mort en pensant que ce verset faisait parti de la Parole inspirée par Dieu, des millions de chrétiens sont morts en pensant que la Trinité était explicitement et textuellement formulée dans la Bible. Il a fallu attendre la découverte de nouveaux manuscrits au XIX siècle pour constater et détecter cette falsification.



Exemple 2 : Jean 7: 53 á 8: 11 (épisode de la femme adultère)

8.1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 8.2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 8.3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; 8.4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 8.5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 8.6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 8.7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8.8 Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 8.9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 8.10 Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? 8.11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.



Cette histoire très célèbre n'est, hélas pour les chrétiens, pas authentique, c'est ce que disent tous les spécialistes du Nouveaux Testament qu'ils soient chrétiens ou pas. Bart Ehrman nous dit:

"L'histoire de Jésus et de la femme adultère est probablement l'une des histoires les plus populaires des évangiles et sans le moindre doutes, l'une des préférées des versions de sa vie réalisées par Hollywood... L'histoire est brillante, elle est pleine de dramatisme, et elle contient un renversement de situation très intelligent lorsque Jésus utilise son gémie pour sauver la pauvre femme. Cependant, pour un lecteur attentif le récit soulève plusieurs questions.

Par exemple, si la femme était surprise durant l'acte d'adultère, ou est l'homme avec lequel elle fût surprise? Selon la Loi de Moïse les deux devaient être lapidés (voir Lévitique 20:10)... Malgré son côté brillant, sa capacité á captiver et son intrigue inhérente, l'histoire soulève un problème additionnel énorme car il s'avère qu'elle ne se trouvait pas originellement dans l'évangile de Jean. D’ailleurs, à l'origine, elle ne faisait partie d'aucuns des évangiles canoniques, mais elle fût rajouter par un scribe postérieur.

Comment sait-on que se fût ainsi? Sur ce cas en particulier, les chercheurs qui travaillent avec la tradition manuscrite n'ont aucun doute sur la véracité de cette conclusion... Pour le moment je vais me limiter à citer quelques faits basiques que pratiquement tous les spécialistes, indépendamment de leur croyances religieuses, considèrent convaincants: Le récit n'apparaît pas dans le manuscrit le plus ancien et le mieux conservé de l'évangile de Jean, son style est très différent au reste de l'évangile, il emploi un grand nombre de mots et d'expressions étrangères au reste du texte. La conclusion est inévitable: cette épisode ne faisait pas parti de la version original de l'évangile.

... la majorité des experts pensent qu'il s’agissait probablement d'un récit populaire qui circulait dans les traditions orales sur Jésus et qu'à un moment il fût transcrit à la marge d'un manuscrit. Ensuite, un scribe ou un lecteur pensât que la note à la marge faisait partie du texte et l'insérât immédiatement après la fin de l'épisode rapporté en jean 7:52.

Il est important de signaler que d'autres scribes ont inséré le récit dans différentes parties du Nouveau Testament, certains après Jean 21:25 par exemple, et d'autres, ce qui est très intéressant, après Luc 21:38. En tous cas, peu importe qui a écrit ce récit, le fait est que ce n'était pas l'auteur de l'évangile de Jean." (Misquoting Jesus : The Story Behind Who Changed the Bible and Why par Bart D. Ehrman, Chapitre 2)



Frédéric Godet, protestant et docteur en théologie a fait une bonne analyse de ce sujet:



« Trois questions s'élèvent au sujet de ce morceau : Appartient-il réellement au texte de notre évangile ? Sinon, comment y a-t-il été introduit ? Que penser de la vérité du fait lui-même? Le témoignage le plus ancien de la présence de ce passage dans le N. T. est l'usage qu'en font les Constitutions apostoliques (I, 2, 24), pour justifier l'emploi des moyens de douceur dans la discipline ecclésiastique envers les poenitentes. Cet écrit apocryphe paraît avoir reçu sa forme définitive vers la fin du IIIe siècle. Si donc ce passage est inauthentique chez Jean, son interpolation doit remonter jusqu'au IIIe ou IIe s.

Les pères du IVe siècle, Jérôme, Ambroise, Augustin, en admettent l'authenticité et pensent qu'il a été retranché dans une partie des documents par des hommes faibles dans la foi, qui auraient craint « que leurs femmes n'en tirassent des conséquences immorales » (Augustin). Certains Mss. de l'Itala (Veronensis, Colbertinus, etc.), du IVe au XIe s., la Vulgate, la traduction syriaque de Jérusalem, du Ve s., les Mss. D F G H K U G, du VIe au IXe s., et plus de 300 Mnn. (Tischendorf), lisent ce passage et ne le marquent d'aucun signe de doute.

En échange, il manque dans la Peschitto, la Syr. du Sinaï., celle de Cureton, la Philoxénienne (texte primitif) et Tatien, dans les Vss. sahidique, copte, goth., arménienne, et dans deux des meilleurs Mss. de l'Itala, le Vercellensis, du IVe, et le Brixianus, du VIe s. Tertullien, Cyprien, Origène, Chrysostome n'en parlent pas, A B C L N T X D du IVe au IXe s., et 70 Mnn., l'omettent complètement (L et D en laissant un espace vide) ; E M S L P et 45 Mnn. le marquent de signes de doute. Enfin, dans quelques documents, il se trouve transposé : un Mn. (225) le place après 7.36 ; dix autres, à la fin de l'évangile ; quatre enfin (13, 69, 124, 346)a, dans l'évangile de Luc, à la suite du ch. 21. Euthymius l'envisage comme une addition utile ; Théophylacte le retranche tout à fait.


Au point de vue de la critique externe, trois faits prouvent l'interpolation :

1. Il est impossible d'envisager l'omission de ce morceau, dans les nombreux documents que nous venons d'examiner, comme purement accidentelle. S'il était authentique, il faudrait nécessairement qu'il eût été retranché à dessein et par le motif que supposent quelques Pères. Mais, à compte-là combien d'autres retranchements n'eût-on pas dû faire dans le Nouveau Testament ? Et se serait-on permis une semblable liberté à l'égard d'un texte décidément connu comme apostolique?

2. De plus, le texte varie extraordinairement dans les documents qui présentent ce morceau ; on compte plus de quatre-vingts variantes dans ces douze versets. Griesbach a distingué trois textes tout différents : le texte ordinaire celui de D, et un troisième qui résulte d'un certain nombre de Mss. Un vrai texte apostolique n'a jamais subi de telles altérations.

3. Comment se fait-il que le morceau tout entier se trouve si diversement placé dans les documents : après 7.36, à la fin de notre évangile, à la fin de Luc ch. 21, enfin entre les chapitres 7 et 8 de notre évangile comme dans le T. R.? Une telle hésitation est également sans exemple à l'égard d'un vrai texte apostolique.

Au point de vue de la critique interne, trois raisons confirment ce résultat :



1. Le style n'a point le cachet johannique ; il a bien plutôt les caractères de la tradition synoptique. Le oÞn, forme de transition la plus usitée chez Jean, manque complètement ; il est remplacé par dè (11 fois). Les expressions îrjrou (Jean dit prwò), p c å laìc, kajÐsac âdÐ-dasken, oÉ grammateØc kaÈ oÉ farisaØoi, sont sans analogie chez Jean et rappellent les formes synoptiques. D'où proviendrait cette différence, si le morceau était authentique?

2. Le préambule 7.53 ne présente, comme nous le verrons, aucun sens précis. Il est d'une amphibologie suspecte.

3. Enfin il y a disharmonie complète entre l'esprit de ce récit et celui de toute la narration johannique. Celle-ci nous présente dans cette partie le témoignage que Jésus se rend à lui-même et la position de foi ou d'incrédulité que prennent à cette occasion ses auditeurs.

A ce point de vue, le récit de la femme adultère ne peut être envisagé dans notre évangile que comme un hors-d'oeuvre. Comme le dit très bien Reuss : « Des anecdotes de ce genre, aboutissant à un enseignement essentiellement moral, sont étrangères au IVe évangile. » Aussitôt qu'on retranche ce passage, la liaison entre le témoignage qui précède et celui qui suit, saute aux yeux. Elle est expressément marquée par le p?lin, de nouveau, 8.12, qui rattache la nouvelle déclaration, 8.12-20, à celle du grand jour de la fête, 7.37 et suiv. Aussi l'authenticité de ce morceau n'est-elle plus admise que par un petit nombre d'exégètes protestants (Lange, Ebrard, Wieseler), par les interprètes catholiques (Hug, Scholz, Maier) et par quelques adversaires de l'authenticité de l'évangile qui se font une arme des invraisemblances internes du récit (Bretschneider, Strauss, B. Bauer, Hilgenfeld). Dès le temps de la Réformation, il a été jugé inauthentique par Erasme, Calvin, Bèze ; plus tard, il a été également éliminé par Grotius, Wetstein, Semler Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette, Baur, Reuss, Luthardt, Ewald, Hengstenberg, Lachmann, Tischendorf, Westcott et Hort, Meyer, Weiss, Keil, Jülicher, Zahn, etc. Selon Hilgenfeld, ce morceau aurait en sa faveur des témoignages prépondérants ; il nous placerait dans le vrai milieu des jours qui suivaient le grand jour de fête ; enfin il serait exigé par la parole 8.15 a. Ces raisons n'ont pas besoin d'être réfutées. » (Frédéric GODET, docteur en théologie, professeur à la faculté de l'Église indépendante de Neuchâtel, Commentaire sur l'Évangile de Saint Jean, Deuxième partie : le développement de l'incrédulité en Israël. Premier cycle, troisième section : la lutte à son plus haut degré d'intensité à Jérusalem. III : Dans et après le grand jour de la fête, Le récit de la femme adultère, 1902, pages 921-923.)



Le grand théologien protestant, Bruce Metzger dit dans son commentaire du « Greek New Testament », dont il est l’un des membres actifs du comité qui le mit par écrit et en fit sa critique textuel :



« L’évidence pour l’origine non Johannique de la péricope de la femme adultère est dominant. Il est absent des manuscrits (la liste est déjà cité au-dessus)…En orient, il est absent des plus anciennes formes de la version Syriaque, bohaïrique, Sahidique, sub-Achmimique. Quelques manuscrits Arménien et la vieille version géorgienne l’omettent aussi. En occident, le passage est absent de la version Gothique et de plusieurs anciens manuscrits Latin…Le Comité est UNANIME pour dire que la péricope de la femme adultère ne fait pas parti originellement des 4 évangiles… » « Commentaire de Bruce Metzger du Greek New Testament » 2ème édition, p.188-189



Nous pouvons citer également le grand théologien catholique Raymond Brown qui nous dit:

« Le passage de 7:53_8:11 sur le jugement de la femme adultère manque dans les meilleurs manuscrits grecs. Si pour beaucoup (dont les catholiques) ce récit est canonique, inspire, l’histoire est presque certaine ici hors de son contexte, en dépit d’une posible ralation avec 8, 15.46a. Quelques manuscrits placent cet épisode après Lc 21 :38 comme la continuation des questions posées à Jésus avant son arrestation (Lc 20 :20-40). Peut être s’agit-il d’un récit ancien sur la miséricorde de Jésus envers les pécheurs (voir Papias en HE 3, 39, 17), qui aurait voyagé indépendamment des quatre évangiles et n’aurait pu y figurer qu’après un changement dans la répugnance de l’Eglise à pardonner l’adultère (Le Pasteur d’Hermas, Mandat 4,1)… » (Raymond E.Brown, ‘Que sait-on du Nouveaux Testament’, Bayard 2011, p419)

Nous rajouterons que toutes les bibles comportant des notes explicatives informent leur lecteurs des problèmes d'authenticité de ce récit:



Bible de Neuchâtel :

On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte.

1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute.

2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage.

3° Les Pères de l'Eglise des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas.

4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21.

5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité.

6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte.
Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des moeurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Eglise. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer: "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés." Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoutet-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}.



Bible du Semeur :

Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.



TOB :

La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristiques du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer que cette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.



Bible de Jérusalem :

Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.



ACEBAC :

Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas. On lisait pourtant cette péricope en Occident et dans l'Église de Syrie dès le IIIe siècle. Mais la place de ce récit est instable chez les témoins qui le rapportent: on le retrouve en cinq endroits différents soit dans l'évangile de Jean, soit dans celui de Luc. De plus, ce passage tranche sur le contexte et l'ensemble du texte johannique par son contenu, son style et sa langue, qui rappellent par contre beaucoup le style et la langue de Luc. On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile. Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.





Pour résumer :

- Le passage de la femme adultère ne se trouve pas dans les plus anciens manuscrits et les mieux conservés.

- Dans d’autres manuscrits, ce récit se trouve placé ailleurs, par exemple après Jean 7 :36 ou à la fin de l’évangile de Jean. Ou encore à la fin de Luc 21, après le verset 31.

-Dans d’autres manuscrits tardives, le texte bien que cité est mis entre crochets pour montrer qu’il ne faisait pas partie de l’original.

- Le style est très différent du reste de l’évangile.

- Après des recherches minutieuses, tous les spécialistes chrétiens ou pas sont d’accord sur la non authenticité de ce récit.




Exemple 3 : La fin de l'évangile de Marc (16: 9 à 20)
16.9 Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d'abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. 16.10 Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, et qui s'affligeaient et pleuraient. 16.11 Quand ils entendirent qu'il vivait, et qu'elle l'avait vu, ils ne le crurent point. 16.12 Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. 16.13 Ils revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. 16.14 Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. 16.15 Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16.16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. 16.17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 16.18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. 16.19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. 16.20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.



Les 12 versets à la fin de l'évangile de Marc que nous trouvons dans les bibles modernes sont une célèbre interpolation selon les spécialistes. Qu’ils soient chrétiens ou pas, tous les spécialistes s'accordent pour dire que ces 12 versets n'ont pas été rédigés par l'auteur de l'évangile de Marc:

« Les spécialistes sont d'accord sur le fait que les versets 9-20 de l'évangile canonique de Marc n'ont pas été écrit par l'auteur de l'évangile mais qu'ils ont été rajouté à l'évangile au deuxième siècle. » (Timothy R. Carmody, "Gospel of Marc Question By Question", Question by Question Bible Study Commentary, pp 57.)



Bart Ehrman nous dit:

« ... les preuves que ce récit n'appartient pas au texte original de Marc sont similaires à celles mentionnées dans le cas du récit de la femme adultère. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'exposer ici tous les détailles de cette affaire. Ces versets sont absents dans deux manuscrits des plus anciens et mieux conservés de l'évangile de Marc, le style est différent au reste de l'évangile, la transition entre ce passage et le précédent est difficile à comprendre (par exemple le verset 9 présent Marie de Magdala comme si elle n'avait pas encore été mentionnée alors que les versets précédent se référent à elle. En grec il y a un problème suplémentaire qui rend la transition mal à droite), et le passage inclut un grand nombre de mots et d'expressions qu'on ne trouve pas ailleurs dans l'évangile. » (Misquoting Jesus : The Story Behind Who Changed the Bible and Why par Bart D. Ehrman Chapitre2)



Le Docteur en théologie, Frédéric Godet nous dit également:

« Avec 16.8, se termine le second évangile dans les deux plus anciens manuscrits, le Vaticanus et le Sinaïticus, dans la plupart des Mss. de l’ancienne traduction latine et d’autres documents encore. Mais il est bien évident que ce ne peut avoir été là la fin du récit, dans l’intention de l’auteur. Il avait annoncé une apparition de Jésus aux femmes et aux disciples, et il ne pouvait raisonnablement terminer sans l’avoir racontée ou mentionnée,ou du moins sans avoir expliqué pourquoi elle n’aurait pas eu lieu.Cependant il est clair aussi que l’emploi public de notre évangile dans les églises ne permettait pas de laisser le récit ainsi suspendu, et c’est pourquoide très bonne heure, dès le commencement du second siècle, une fin de notre évangile aurait été ajoutée. » (Frédéric Godet, Introduction aux Nouveau Testament: Les évangiles synoptiques, Théotex, pp 315)



Le théologien catholique Raymond Brown dit également:

« Une finale décrivant les apparitions du ressuscité ajouté par un copiste postérieur : ce que je viens de dire est l’opinion de la majorité : l’évangile de Marc se termine avec Mc 16 :8. Mais quelques exégètes soutiennent vigoureusement l’hypothèse d’une fin perdue (une page finale du codex qui sait détachée ?), affirmant que Mc aurait certainement raconté l’apparition en Galilée promise en 16 :7 (comme le fait Mt 28 :16-20)… Le problème fut remarqué dès l’Antiquité, car certains manuscrits de Mathieu témoignent de trois conclusions différentes ajoutées par des copistes, probablement pour tenter de corriger le coté abrupt de 16 :8. » (Raymond E.Brown, ‘Que sait-on du Nouveaux Testament’, Bayard 2011, p 190)



De même, les bibles comportant des notes explicatives ou des commentaires mentionnent la non-authenticité de ce passage.



La Bible de Neuchâtel:



Les versets qui suivent (versets 9-20) ne paraissent pas avoir fait partie de l'évangile de Marc qui, à l'origine, s'arrêtait inachevé à la fin du verset 8.

Les critiques les plus dignes de confiance n'en admettent pas l'authenticité. Leurs raisons, dont voici les principales, sont du plus grand poids.

1° Cette fin de l'évangile manque dans Sin. et dans B, ainsi que dans quelques versions.

2° Un manuscrit du huitième siècle et plusieurs versions latines ont une courte conclusion de l'évangile, tout autre que celle qui nous a été conservée ici.

3° Dans une trentaine de manuscrits de l'évangile de Marc, en lettres cursives, se trouvent des remarques indiquant que les plus anciens documents s'arrêtaient à notre verset 8.

4° Plusieurs Pères de l’Église, entre autres Eusèbe et Jérôme, déclarent positivement que cette fin de notre évangile n'était pas renfermée dans les plus anciennes copies.

"Les manuscrits exacts, dit Eusèbe, terminent le récit de Marc aux paroles du jeune homme qui apparut aux femmes et leur dit : Ne vous effrayez point, jusqu'aux mots : car elles avaient peur. Ce qui suit se trouve dans quelques rares copies."

"La fin de l'évangile de Marc se trouve dans fort peu de manuscrits; presque tous les exemplaires grecs ne la contiennent pas." Ainsi parle Jérôme.

- Outre ces témoignages si convaincants, un examen attentif de notre fragment conduit à la même conclusion. On n'y retrouve ni le style de Marc ni sa manière pittoresque et détaillée de raconter. Il ne renferme que quelques faits isolés, à peine indiqués et évidemment empruntes aux autres évangiles, ainsi que nous le ferons remarquer dans les notes.

- Cependant, si ce morceau n'est pas de Marc, il est certain qu'il remonte à une haute antiquité ; car le plus grand nombre des versions et des manuscrits le renferment, et il était déjà connu d'Irénée, qui en cite un passage. Par ces raisons, plusieurs théologiens de nos jours persistent à attribuer à Marc cette de son évangile. Il est plus probable que, peu après le temps des apôtres, une main pieuse voulut achever le récit de Marc et pour cela, consigner ici les principales apparitions de Jésus-Christ ressuscité et son ascension. (Voir les notes critiques de Tischendorf et le Nouveau Testament de Rilliet, à la fin de Marc.)

La simple lecture de ce verset fait sentir que c'est ici le commencement d'un écrit nouveau, et non la continuation du récit de Marc par Marc lui-même. Celui-ci aurait-il répété ainsi l'indication du jour et du moment de la résurrection de Jésus après l'avoir racontée ? (Comparer versets 1,2) Puis n'aurait-il pas rapporté l'apparition de Jésus à Marie, de manière à faire suite au verset 8, ce qui n'est point le cas ici ?

...

Puis notre fragment se termine par cette remarque que le Seigneur opérait avec eux, par son Saint-Esprit de lumière et de vie et par les signes ou miracles qui accompagnaient leur parole.

- Ce fragment peut donc se lire à la suite de l'évangile de Marc resté inachevé, comme un résumé antique et précieux de faits rapportés en détail par les autres récits évangéliques.



La Bible de Jerusalem:


« La finale de Marc vv. 9-20 fait partie des Écritures Inspirée, elle est tenue pour canonique. Cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est été rédigée par Marc. En faite, son appartenance à la rédaction du second évangile est mise en question. Les difficultés proviennent d’abord de la tradition manuscrite.

Plusieurs mss. Dont Vat. Et Sin. Omettent la finale actuelle. Au lieu de la finale ordinaire, un manuscrit donne une finale plus courte qui continue le verset 8 : « Elles racontèrent brièvement aux compagnons de Pierre ce qui leur avait été annoncé. Ensuite Jésus lui-même fit porter par eux, de l’orient jusqu’au couchant, le message sacré et incorruptible du salut éternel. ». Quatre manuscrits donnent à la suite les deux finales, la courte et la langue. Enfin, un des manuscrit qui donne la finale longue intercale entre le v14 et le v15 le morceau suivant : « Et ceux-ci alléguèrent pour leur défense :’Ce siècle d’iniquité et d’incrédulité est sous la domination de Satan, qui ne permet pas que ce qui est sous le joug des esprits impurs conçoive la vérité et la puissance de Dieu. Révèle donc des maintenant ta justice.’. C’est ce qu’il disait au Christ, et le Christ leur répondis : ‘Le terme des années de pouvoir de Satan est comble, et cependant d’autres choses terribles sont proches, et j’ai été livré à la mort pour ceux qui ont péché, afin qu’ils se convertissent à la vérité et qu’ils ne pèchent plus, afin qu’ils héritent de la gloire de justice spirituelle et incorruptible qui est dans le ciel…’ .

[…]

Par ailleurs on a peine à admettre que le second évangile dans sa première rédaction s’arrêtait brusquement au v8. D’où la supposition que la finale primitive a disparue pour une cause inconnue de nous et que la finale actuelle a été rédigée pour combler la lacune. Elle se présente comme un résumé sommaire des apparitions du Christ ressuscité, dont la rédaction est sensiblement différente de la manière habituelle de marc, concrète et pittoresque… »



La Traduction Oecuménique de la Bible (Bible TOB):



« La tradition manuscrite est très incertaine pour les vv 9-20 qui terminent ici l’évangile de Marc :

- Cette finale n’est pas attesté par un certains nombre de témoins. Quelques copistes ont même précisait que le verset 8 marquait la fin de l’évangile.

- Il existe à coté de la version longue la plus courante dont nous donnons la traduction, une version courte : « Elles racontèrent brièvement aux compagnons de Pierre ce qui leur avait été annoncé. Ensuite Jésus lui-même fit porter par eux, de l’orient jusqu’au couchant, le message sacré et incorruptible du salut éternel. »

- Quelques témoins donnent à la fois la version longue et la version courte.

- Un témoin intercale entre les vv 14 et 15 de la version longue une objection des disciples et une réponse du christ, ainsi rédigées : « Et ceux-ci alléguèrent pour leur défense :’Ce siècle d’iniquité et d’incrédulité est sous la domination de Satan, qui ne permet pas que ce qui est sous le joug des esprits impurs conçoive la vérité et la puissance de Dieu. Révèle donc des maintenant ta justice.’. C’est ce qu’il disait au Christ, et le Christ leur répondis : ‘Le terme des années de pouvoir de Satan est comble, et cependant d’autres choses terribles sont proches, et j’ai été livré à la mort pour ceux qui ont péché, afin qu’ils se convertissent à la vérité et qu’ils ne pèchent plus, afin qu’ils héritent de la gloire de justice spirituelle et incorruptible qui est dans le ciel…’ »



Pour résumer :


- Les vv 9-20 de Marc ne se trouvent pas dans les plus anciens manuscrits et les mieux conservés. Dans certains manuscrits, il est même clairement annoncé après le v.8 : « Fin de l’évangile. »

- Plusieurs Pères de l'Eglise, entre autres Eusèbe et Jérôme, ont explicitement reconnu la non authenticité des vv 9-20.

- Il existe jusqu’à trois finales différentes de l’évangile de Marc, les plus connus sont la version longue, celle qui se trouve actuellement dans la majorité des bibles. Ainsi que la version courte qui se trouve dans un grand nombre de manuscrits et que voici : « Elles racontèrent brièvement aux compagnons de Pierre ce qui leur avait été annoncé. Ensuite Jésus lui-même fit porter par eux, de l’orient jusqu’au couchant, le message sacré et incorruptible du salut éternel. »

- Certains scribes ont tellement hésité entre les deux finales qu’ils ont choisi de copier les deux à la fois.

- Le style des vv 9-20 diffère du style de Marc.

- Tous ces éléments on conduit tous les spécialistes qu’ils soient chrétiens ou pas, après plusieurs recherches minutieuses, à admettre que les versets 9-20 du chapitre 16 de l’évangile de Marc ne sont pas authentiques.


Nous venons de présenter plus haut trois exemples des plus célèbres interpolations dont a souffert le Nouveaux Testament. Les exemples d’interpolation sont beaucoup plus nombreux.

La majorité de ces interpolations sont détectables, cependant d’autres ont réussi à être considérées comme authentiques durant des siècles avant d’être repérées, et enfin, quelques interpolations existent toujours dans le texte du nouveau Testament même si tous les spécialistes les considèrent comme non authentiques. Il ne faudrait donc pas s’étonner de les voir retranchées dans quelques années…


Pendant des siècles vous avez dupé des chrétiens avec ses versets attribués au Créateur? HONTE 0 VOUS !!!
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Poisson vivant

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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 00:08

Misanthrope tes posts sont trop longs


N'oublie pas que depuis la découverte des manuscrits de la mer morte à Qûmran, tous les historiens des religions sont unanimes sur l'authenticité de la Bible hébraïque.

Pour le Nouveau Testament complet, les plus vieux manuscrits retrouvés datent de 330 environ et ils sont identiques au Nouveau Testament que l'on peut lire aujourd'hui.

Nous avons retrouvés des papyrus d'Evangile, bien antérieur à 330, et là aussi ils sont identiques.

En attendant la découverte d'un manuscrit antérieur à cette date (330), on ne peut rien affirmer et alors ce ne sont que des spéculations.





.


Dernière édition par Poisson vivant le Lun 10 Mar 2014, 00:13, édité 1 fois
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Le misanthrope

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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 00:12

Poisson vivant a écrit:
Misanthrope tes posts sont trop longs


N'oublie pas que depuis la découverte de Nag Hammadi, tous les historiens des religions sont unanimes sur l'authenticité de la Bible hébraïque.

Pour le Nouveau Testament complet, les plus vieux manuscrits retrouvés datent de 330 environ et ils sont identiques au Nouveau Testament que l'on peut lire aujourd'hui.

En attendant la découverte d'un manuscrit antérieur à cette date (330), on ne peut rien affirmer et alors ce ne sont que des spéculations.





.

J'avoue mes postes sont trop une synthèse est préférable .Cependant garde à l'esprit que des scribs ont abusé de leur fonction et nous n'avons nullement besoin d'attendre d'autres manuscrits pour s'en compte car pendant des sciècles les chrétiens se sont basées sur ces manuscrits servant de référentiels au traductions de la bible ...
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 00:12

Non il ne sont pas datés de 330 mais moins , 2ème siècle environ (ce que j'avais vu)
Et pour répondre à Barth , la femme adultère n'a pas été écrite au 11ème siècle , je retrouve mes sources et je les postes.
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Le misanthrope

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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 00:15

RoisDesRois a écrit:
Non il ne sont pas datés de 330 mais moins , 2ème siècle environ (ce que j'avais vu)
Et pour répondre à Barth , la femme adultère n'a pas été écrite au 11ème siècle , je retrouve mes sources et je les postes.

Oui bien sur c'est pour cela que la grande majorité des éditeurs ont supprimer ce passage ...
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 00:26

Je regarde la Bible de St Jérôme de Stridon du5e siècle en Latin : c'est pareil !
"1 Iesus autem perrexit in montem Oliveti.
2 Diluculo autem iterum venit in templum, et omnis populus veniebat ad eum, et sedens docebat eos.
3 Adducunt autem scribae et pharisaei mulierem in adulterio deprehensam et statuerunt eam in medio
4 et dicunt ei: “ Magister, haec mulier manifesto deprehensa est in adulterio.
5 In lege autem Moyses mandavit nobis huiusmodi lapidare; tu ergo quid dicis? ”.
6 Hoc autem dicebant tentantes eum, ut possent accusare eum. Iesus autem inclinans se deorsum digito scribebat in terra.
7 Cum autem perseverarent interrogantes eum, erexit se et dixit eis: “ Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat ”;
8 et iterum se inclinans scribebat in terra.
9 Audientes autem unus post unum exibant, incipientes a senioribus, et remansit solus, et mulier in medio stans.
10 Erigens autem se Iesus dixit ei: “ Mulier, ubi sunt? Nemo te condemnavit? ”.
11 Quae dixit: “ Nemo, Domine ”. Dixit autem Iesus: “ Nec ego te condemno; vade et amplius iam noli peccare ”.


Et je porte le coup fatal avec les codex du 4e siècle originaux :
Codex Vaticanus : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Codex Sinaiticus : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Codex Bezae : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'est pareil en grec, mot pour mot !

Et je mets en ligne le plus vieux papyrus de l'Evangile selon St Jean complet, qui date du 1er siècle !
C'est la collection privée de la Fondation Suisse Bodmer : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Saint Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins."
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 07:17

RoisDesRois a écrit:

C'est pareil en grec, mot pour mot !

Et je mets en ligne le plus vieux papyrus de l'Evangile selon St Jean complet, qui date du 1er siècle !
C'est la collection privée de la Fondation Suisse Bodmer : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


"Ce manuscrit, rédigé en grec, daté de la fin du IIe siècle,"
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 07:25

Tromper désolé.
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 12:43

RoisDesRois a écrit:
Tromper désolé.
[size=14.6667]il faut preciser que la pericope est d'abord atteste en latin (4' siecle) et APRES dans un texte bilingue latin-grec (Bezae du 5' siecle) et ensuite en grec (6' siecle).
La pericope n'est dans AUCUN manuscrit grec avant le Bezae ! ni dans le Vaticanus (4' siecle), ni le Sinaiticus (4' siecle), ni les papyrus P45, P66 et P75 qui datent d'environ l'an 200 !
Alors si 12 versets on pu être retirer avant l'an 200 puis rajouter au 5' siecle... Je ne vois vraiment pas comment avoir confiance en les evangile !
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Dans ce lien on lit ceci :
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[size=14.6667][size=14.6667][size=14.6667](The earliest and most reliable manuscripts and other ancient witnesses do not have John 7:53-8:11.) [/size][size=14.6667]
ce qui se traduit par : les plus anciens et les plus fiables manuscrits et d'autres témoignages n'ont pas JEAN 7:53-8:11

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[/size][size=14.6667]A MÉDITER


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suryoyo





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 12:51

SKIPEER a écrit:
RoisDesRois a écrit:
Tromper désolé.
[size=14.66]il faut preciser que la pericope est d'abord atteste en latin (4' siecle) et APRES dans un texte bilingue latin-grec (Bezae du 5' siecle) et ensuite en grec (6' siecle).
La pericope n'est dans AUCUN manuscrit grec avant le Bezae ! ni dans le Vaticanus (4' siecle), ni le Sinaiticus (4' siecle), ni les papyrus P45, P66 et P75 qui datent d'environ l'an 200 !
Alors si 12 versets on pu être retirer avant l'an 200 puis rajouter au 5' siecle... Je ne vois vraiment pas comment avoir confiance en les evangile !
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Dans ce lien on lit ceci :
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[size=14.66][size=14.66][size=14.66]((The earliest and most reliable manuscripts and other ancient witnesses do not have John 7:53-8:11.)) [/size][size=14.66]

ce qui se traduit par : les plus anciens et les plus fiables manuscrits et d'autres témoignages n'ont pas JEAN 7:53-8:11


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A MÉDITER


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avant la finalisation du coran par Othman il a bien bruler certain feuuillet comment en avoir autant confiance que la bible au moin le message de la bible es contre la haine envers les autres religions a l egard de la tienne qui meprise les autres comme ci vous deveniez le nouveau peuple elu de dieu dieu pourrez til mepriser sa propre creature
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 12:57

suryoyo a écrit:
SKIPEER a écrit:
RoisDesRois a écrit:
Tromper désolé.
[size=14.66]il faut preciser que la pericope est d'abord atteste en latin (4' siecle) et APRES dans un texte bilingue latin-grec (Bezae du 5' siecle) et ensuite en grec (6' siecle).
La pericope n'est dans AUCUN manuscrit grec avant le Bezae ! ni dans le Vaticanus (4' siecle), ni le Sinaiticus (4' siecle), ni les papyrus P45, P66 et P75 qui datent d'environ l'an 200 !
Alors si 12 versets on pu être retirer avant l'an 200 puis rajouter au 5' siecle... Je ne vois vraiment pas comment avoir confiance en les evangile !
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Dans ce lien on lit ceci :
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ce qui se traduit par : les plus anciens et les plus fiables manuscrits et d'autres témoignages n'ont pas JEAN 7:53-8:11


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A MÉDITER


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avant la finalisation du coran par Othman il a bien bruler certain feuuillet comment en avoir autant confiance que la bible au moin le message de la bible es contre la haine envers les autres religions a l egard de la tienne qui meprise les autres comme ci vous deveniez le nouveau peuple  elu de dieu dieu pourrez til mepriser sa propre creature

On fait remonter le Coran de la bouche du prophète Muhammad (saws). On fait remonter les Evangiles à des auteurs inconnus.

Ou est l'Evangile de Dieu (Marc 1.14) ???

Salam
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suryoyo





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 13:02

abdelsalam_78 a écrit:
suryoyo a écrit:
SKIPEER a écrit:

[size=14.66]il faut preciser que la pericope est d'abord atteste en latin (4' siecle) et APRES dans un texte bilingue latin-grec (Bezae du 5' siecle) et ensuite en grec (6' siecle).
La pericope n'est dans AUCUN manuscrit grec avant le Bezae ! ni dans le Vaticanus (4' siecle), ni le Sinaiticus (4' siecle), ni les papyrus P45, P66 et P75 qui datent d'environ l'an 200 !
Alors si 12 versets on pu être retirer avant l'an 200 puis rajouter au 5' siecle... Je ne vois vraiment pas comment avoir confiance en les evangile !
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Dans ce lien on lit ceci :
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ce qui se traduit par : les plus anciens et les plus fiables manuscrits et d'autres témoignages n'ont pas JEAN 7:53-8:11


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A MÉDITER


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avant la finalisation du coran par Othman il a bien bruler certain feuuillet comment en avoir autant confiance que la bible au moin le message de la bible es contre la haine envers les autres religions a l egard de la tienne qui meprise les autres comme ci vous deveniez le nouveau peuple  elu de dieu dieu pourrez til mepriser sa propre creature

On fait remonter le Coran de la bouche du prophète Muhammad (saws). On fait remonter les Evangiles à des auteurs inconnus.

Ou est l'Evangile de Dieu (Marc 1.14) ???

Salam
ne pas confondre revelation et temoignage
personne ne connaissez mohamed avant ces 40 ans dans aucun des livres saint on parle de ca venu comme le messie
coran infalsifiable parole de dieu transmis par gabriel a mohamed ensuite traduit par des humains ca en fait aussi pas mal d intermediaire pour en etre sure il faut les originaux de tout les documents pour en etre sure mais la ca devien plus complexe surtout si il on été bruler
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chemseddine





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 13:11

suryoyo a écrit:

personne ne connaissez mohamed avant ces 40 ans dans aucun des livres saint on parle de ca venu comme le messie

C'est tellement dingue, que même après ses 40 ans, personne ne dit que c'est le messie
par contre, ce monsieur confirme qu'un ange lui aurait dit que c'est bien Jésus le Messie
C'est fou, non ?
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suryoyo





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 13:19

chemseddine a écrit:
suryoyo a écrit:

personne ne connaissez mohamed avant ces 40 ans dans aucun des livres saint on parle de ca venu comme le messie

C'est tellement dingue, que même après ses 40 ans, personne ne dit que c'est le messie
par contre, ce monsieur confirme qu'un ange lui aurait dit  que c'est bien Jésus le Messie
C'est fou, non ?
j ai pas compris excuse
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chemseddine





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 13:27

Mohamed n'est pas le Messie
tu n'entendras jamais un musulman le dire
un musulman te dira : Jésus est le Messie
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suryoyo





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 13:31

chemseddine a écrit:
Mohamed n'est pas le Messie
tu n'entendras jamais un musulman le dire
un musulman te dira : Jésus est le Messie
desoler alors c moi qui me suis mal exprimer je parler de jésus je sais que mohamed n ai pas le messie dailleur pour toi ca gene pas tu es coraniste tu lit pas la sunnah et hadith c bien cela
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chemseddine





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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 16:41

et alors, ça m'empêche pas de relever tes erreurs
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SKIPEER

SKIPEER



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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 20:42

suryoyo a écrit:
avant la finalisation du coran par Othman il a bien bruler certain feuuillet comment en avoir autant confiance que la bible au moin le message de la bible es contre la haine envers les autres religions a l egard de la tienne qui meprise les autres comme ci vous deveniez le nouveau peuple elu de dieu dieu pourrez til mepriser sa propre creature



Afin d'éviter toute éventualité de divergence ou de confusion ultérieure,le calife et compagnon Otman ordonna à tout les détenteurs de copies personnelles (complètes ou partielles) du Coran de les détruire.
Au sujet de  soit disant peuple élu . les musulmans n'ont jamais dit ca .Par contre Dieu dit dans :

 Coran [49:13]
Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.



CORAN 3:110. Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers

Donc tu voie bien que c'est en raison de : "vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah"
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chris21





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MessageSujet: falsification   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 21:38

Je ne comprend pas: vous dites que le Tawrat et l'Injil ont été falsifiés.
Vous dites qu'on a retrouvé des manuscrits anciens qui prouvent cela.
Et malgré cela vous dites qu'on n'a pas de copie du manuscrit originel reconnu par les musulmans.
Si ce manuscrit originel est reconnu par les musulmans, celui-ci est précieux et on devrait en retrouver des copies.
Ou encore des copies partiellement altérées puisque vous indiquez que cette falsification a eu lieu au cours des siècles.
Par exemple la falsification entre Ismael et Isaac est tellement énorme que l'on devrait retrouver des copies sans cette falsification.
Cela aurait fait scandale à l'époque.
Il est facile d'accuser les livres chrétiens et juifs d'avoir été falsifiés si on ne peut pas présenter la version non falsifiée comme contradiction.
Mahommet reconnait dans le Coran le Tawrat et l'Injil; c'est donc qu'il a eu accès aux versions non falsifiées, n'est-ce pas?
Pourquoi les copistes musulmans n'ont pas copiés ces documents présents à l'époque du prophète?
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Sniper

Sniper



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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 22:28

chris21 a écrit:
Je ne comprend pas: vous dites que le Tawrat et l'Injil ont été falsifiés.
Vous dites qu'on a retrouvé des manuscrits anciens qui prouvent cela.
Et malgré cela vous dites qu'on n'a pas de copie du manuscrit originel reconnu par les musulmans.
Si ce manuscrit originel est reconnu par les musulmans, celui-ci est précieux et on devrait en retrouver des copies.
Ou encore des copies partiellement altérées puisque vous indiquez que cette falsification a eu lieu au cours des siècles.
Par exemple la falsification entre Ismael et Isaac est tellement énorme que l'on devrait retrouver des copies sans cette falsification.
Cela aurait fait scandale à l'époque.
Il est facile d'accuser les livres chrétiens et juifs d'avoir été falsifiés si on ne peut pas présenter la version non falsifiée comme contradiction.
Mahommet reconnait dans le Coran le Tawrat et l'Injil; c'est donc qu'il a eu accès aux versions non falsifiées, n'est-ce pas?
Pourquoi les copistes musulmans n'ont pas copiés ces documents présents à l'époque du prophète?
bonsoir non pas dut tout ou a tu vue qu'il a eux accès aux versions non falsifiées cella nais dit nul pare nie dans le coran ou la sunna aucun hadith en parle
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chris21





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MessageSujet: Le prophète n'avait pas accès au Tawrat et à l'Injil?   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyLun 10 Mar 2014, 22:50

Don le prophète a reconnu dans le Coran le Tawrat et l'Injil alors qu'il ne les avait pas lus?
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serviteur

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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyMar 11 Mar 2014, 00:07

Non , il à juste dit qu'il était annoncer dans la Thora et L'Evangile simplement pour brouiller les pistes , il n'y as aucune prophétie le concernant bref ce n'est pas le sujet.
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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyMar 11 Mar 2014, 01:56

chemseddine a écrit:
Mohamed n'est pas le Messie
tu n'entendras jamais un musulman le dire
un musulman te dira : Jésus est le Messie

Plusieurs personnes disent que Mohammed est leur Messie , le site aimer-jésus en fait parti et j'ai un ami qui le dit aussi.
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Curiousmuslim

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MessageSujet: Re: Tawrat or not Torah   Tawrat or not Torah - Page 2 EmptyMar 11 Mar 2014, 22:37

RoisDesRois a écrit:
chemseddine a écrit:
Mohamed n'est pas le Messie
tu n'entendras jamais un musulman le dire
un musulman te dira : Jésus est le Messie

Plusieurs personnes disent que Mohammed est leur Messie , le site aimer-jésus en fait parti et j'ai un ami qui le dit aussi.

Desole mais en Islam Mohammed pbsl est le sceau des prophetes. Il n'est pas le Messie.
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