brigit ^^
| Sujet: Léon Morin, prêtre sur arte Mar 28 Nov 2017, 01:49 | |
| 28.11.2017 Je profite de la rediffusion de Léon Morin, prêtre sur arte, pour vous le mettre en lien, quand il sera rediffusé. C'est une très belle expression de la foi, un film intelligent, sur la vie d'une femme joyeuse et amoureuse qui va découvrir la grâce. Un véritable régal et un beau regard sur ce qu'est la foi dite de l'église invisible, celle de l'humanité bienveillante et souffrante. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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brigit ^^
| Sujet: Re: Léon Morin, prêtre sur arte Mer 29 Nov 2017, 00:29 | |
| Un extrait 'typique' pour sentir le 'grain' exceptionnel du film. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]De l’abbé Peillet à Léon Morin
Léon Morin, prêtre est avant toute chose un roman, prix Goncourt en 1952. Il est l’œuvre d’une jeune romancière de 38 ans à l’époque, Béatrix Beck. Dernière secrétaire d’André Gide, fille du poète belge Christian Beck, née en Suisse et naturalisée française en 1955, Béatrix Beck a publié un premier ouvrage en 1948, Barny. Mariée en 1936, veuve dès 1940, elle élève seule sa fille Bernadette.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Béatrix Beck, bien que communiste et athée, rencontre l’abbé Jules Albert Peillet, qui vient d’être nommé à la paroisse Saint-Louis de Grenoble. Né, comme elle, en 1914, il est décrit comme un homme simple et généreux, issu d’un milieu paysan cultivé, doté d’un solide sens de l’humour et ne refusant jamais le dialogue. Lorsqu’elle écrit une décennie plus tard le récit romancé de cette rencontre, la figure inspiratrice de l’abbé Peillet donne naissance au personnage de Léon Morin, dont le cinéma va bientôt s’emparer.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva
Neuf ans après le Prix Goncourt, en 1961, Jean-Pierre Melville dévoile à la Mostra de Venise son film inspiré du roman de Béatrix Beck, dont il a gardé le titre. Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva interprètent les deux personnages principaux.
Le premier connaît des débuts tonitruants : il sort du choc A Bout de souffle, de Jean-Luc Godard et enchaîne avec Un Singe en hiver, d’Henri Verneuil, aux côtés de Jean Gabin. La seconde a bouleversé le monde, deux ans plus tôt, après la présentation à Cannes d’Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
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