Le pape et le système éducatif français

Rappel du premier message :

3 octobre 2016

La gauche et tous les médias nous démontrent que le Pape a eu tort de dire que les livres scolaires faisaient l 'apologie du genre.
Pour le premier post de ce fil je donne un opuscule édité par le principal syndicat d 'enseignants. Ce n 'est donc pas un texte du ministère mais cet opuscule donne idée de ce qui est propagé par l ' éducation nationale, au niveau maternelle et primaire.
Ce texte est long. La lecture des seuls titres permet d 'avoir une idée précise du contenu. A partir de la page 50 , les fiches pédagogiques sont à lire.

Cliquez ici pour voir le lien qui déformait la mise en page:

Un complément :

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joseph1 a écrit:

Il faudra qu 'un jour les parents reprennent en main l ' éducation de leurs enfants , exposés sans cesse à la propagande du lobby gay :


Le Conseil départemental de Gironde fait-il la promotion de l’homosexualité au collège ?

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Je vais en effet reprendre en main l'éducation de ma petite-fille, 4 ans.

Hier en voiture elles nous a demandé pourquoi les voitures fumaient et si elles brûlaient.

On lui a un peu expliqué avec mon mari puis je lui ai dit:
"Et puis en arrivant tu demanderas à ton papa car il t'expliquera bien. Tu sais pourquoi?"

Et je voulais lui dire, "parce que c'est le métier de ton papa".

Mais elle m'a coupée et elle a dit: "c'est parce que je suis une fille".

Voilà: à 4 ans elle a déjà compris, rien qu'à travers la société, les jouets à l'école et la télé qu'elle était une fille, donc nulle et que c'était normal qu'elle ne comprenne pas les autos. Son père à l'arrivée était atterré.

Voilà qui devrait réjouir Joseph.

(MAIS nous allons maintenant agir contre ce lavage de cerveau des petites-filles )

à cailloubleu
Les deux choses ne sont pas , me semble-t-il ,du même niveau.
Dans un cas il y a destruction des limites anthropologiques et / ou celles voulues par Dieu,
dans l 'autre cas il y a de mauvaises habitudes.

Limites anthropologiques, Rien que ça.


Sinon toute tentative de corriger ces mauvaises habitudes comme tu les nommes est considéré comme une attaque à ces limites anthropologiques.... théorie du genre et j en passe.

emmanuelle78 a écrit:

Limites anthropologiques, Rien que ça.

.

Ma remarque se rapporte au mariage gay.

cailloubleu a écrit:

Hier en voiture elles nous a demandé pourquoi les voitures fumaient et si elles brûlaient.

On lui a un peu expliqué avec mon mari puis je lui ai dit:
"Et puis en arrivant tu demanderas à ton papa car il t'expliquera bien. Tu sais pourquoi?"

Et je voulais lui dire, "parce que c'est le métier de ton papa".

Mais elle m'a coupée et elle a dit: "c'est parce que je suis une fille".

C'est surtout la maîtresse de ta petite fille qui est nulle en mécanique (et en beaucoup d'autres choses) pour oser dire une telle stupidité.

Le pire, c'est que c'est un femme déléguée à l'éducation des petits enfants qui véhicule cette forme de machisme et lui permet ainsi de se perpétuer, on est mal, CaillouBleu, on est mal

Skander a écrit:

cailloubleu a écrit:

Hier en voiture elles nous a demandé pourquoi les voitures fumaient et si elles brûlaient.

On lui a un peu expliqué avec mon mari puis je lui ai dit:
"Et puis en arrivant tu demanderas à ton papa car il t'expliquera bien. Tu sais pourquoi?"

Et je voulais lui dire, "parce que c'est le métier de ton papa".

Mais elle m'a coupée et elle a dit: "c'est parce que je suis une fille".

C'est surtout la maîtresse de ta petite fille qui est nulle en mécanique (et en beaucoup d'autres choses) pour oser dire une telle stupidité.

Le pire, c'est que c'est un femme déléguée à l'éducation des petits enfants qui véhicule cette forme de machisme et lui permet ainsi de se perpétuer, on est mal, CaillouBleu, on est mal

Non, ce n'est pas dû à une seule personne et il n'y a pas de raison que ce soit l'instit plutôt que les petits camarades et les grandes soeurs, et cette mode ridicule de robes de princesse, de paillettes et de chaussures roses. A son anniversaire je ne sais qui lui a acheté une couronne!!!! Là oui on peut parler de complot.
Elle dessine des châteaux forts avec des princesses dedans et des chevaliers

Terminé maintenant ce sera des legos et je vais lui apprendre à planter des clous.

cailloubleu a écrit:

Skander a écrit:

cailloubleu a écrit:

Hier en voiture elles nous a demandé pourquoi les voitures fumaient et si elles brûlaient.

On lui a un peu expliqué avec mon mari puis je lui ai dit:
"Et puis en arrivant tu demanderas à ton papa car il t'expliquera bien. Tu sais pourquoi?"

Et je voulais lui dire, "parce que c'est le métier de ton papa".

Mais elle m'a coupée et elle a dit: "c'est parce que je suis une fille".

C'est surtout la maîtresse de ta petite fille qui est nulle en mécanique (et en beaucoup d'autres choses) pour oser dire une telle stupidité.

Le pire, c'est que c'est un femme déléguée à l'éducation des petits enfants qui véhicule cette forme de machisme et lui permet ainsi de se perpétuer, on est mal, CaillouBleu, on est mal

Non, ce n'est pas dû à une seule personne et  il n'y a pas de raison que ce soit l'instit plutôt que les petits camarades et  les grandes soeurs, et cette mode ridicule  de robes de princesse, de paillettes et de chaussures roses. A son anniversaire je ne sais qui lui a acheté une couronne!!!!  Là oui on peut parler de complot.
Elle dessine des châteaux forts avec des princesses dedans et des chevaliers

Terminé maintenant ce sera des legos et je vais lui apprendre à planter des clous.

Apprends-lui aussi à tirer au fusil, comme les survivors



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Skander a écrit:

Apprends-lui aussi à tirer au fusil, comme les survivors

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Non non il y a des limites

Mais le karaté et le judo quand elle sera plus grande.

Un stage à l'armée est proposé au collège.

Ma fille avec d'autres voulaient s'inscrire... la dame chargée de récolter les inscriptions a dit "C'est pas pour faire n'importe quoi" (comprendre, c'est pas un jeu, c'est sérieux c'est pas pour les filles). A force d'insistance, elle a clairement dit "c'est pas pour les filles".

Il y a eu rébellion... le petit groupe de filles a été choquée. "C'est une expérience qu'on aura peut etre jamais dans notre vie" "c'est pas normal que ca soit que pour les garcons"... elles ont interpellé un autre membre de l'équipe éducative. A suivre...



Quoiqu'il en soit, les filles ont été vue comme des écervelées incapables de se rendre compte de leur choix et on leur a interdit une expérience qui leur est pourtant normalement ouverte. (la seule militaire que mes enfants connaissent est leur tante). Mais la réaction des filles est rassurante, elles ne sont pas laissés faire... avant elles auraient intériorisé cette stigmatisation en baissant les yeux.


(et mon petit com perso.. quelle idée de vouloir passer 5 jours dans une caserne!!! lol mais chuuuut)

cailloubleu a écrit:

joseph1 a écrit:

Il faudra qu 'un jour les parents reprennent en main l ' éducation de leurs enfants , exposés sans cesse à la propagande du lobby gay :


Le Conseil départemental de Gironde fait-il la promotion de l’homosexualité au collège ?

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Je vais en effet reprendre en main l'éducation de ma petite-fille, 4 ans.

Hier en voiture elles nous a demandé pourquoi les voitures fumaient et si elles brûlaient.

On lui a un peu expliqué avec mon mari puis je lui ai dit:
"Et puis en arrivant tu demanderas à ton papa car il t'expliquera bien. Tu sais pourquoi?"

Et je voulais lui dire, "parce que c'est le métier de ton papa".

Mais elle m'a coupée et elle a dit: "c'est parce que je suis une fille".

Voilà: à 4 ans elle a déjà compris, rien qu'à travers la société, les jouets à l'école et la télé qu'elle était une fille,  donc nulle et que c'était normal qu'elle ne comprenne pas les autos. Son père à l'arrivée était atterré.

Voilà qui devrait réjouir Joseph.

(MAIS  nous allons maintenant agir contre ce lavage de cerveau des petites-filles )

Exemple bidon :
puisque la petite fille en s exprimant veut simplement signifier que ce st une enfant , et que les enfants demandent aux parents

Elle ne se sent pas nulle

Oui exemple bien bidon en effet.

Tout exemple unique est sans signification générale.
Nous avons eu trois fils et une fille, nous avons eu le grand tort selon les féministes et les partisans de la fumeuse théorie du genre d'habiller nos fils en garçons et notre fille en fille.

Fallait-il faire le contraire ?
Je ne le pense pas...

Chez notre fille il y a eu un garçon, maintenant collégien, entre une fille aînée très sportive, championne régionale de bon niveau dans plusieurs disciplines, lui n'est pas sportif, et une petite sœur qui n'a peur de rien, lui est craintif...
Il lui a fallu des années pour réaliser qu'il n'est pas la sœur de ses deux sœurs, il ne comprenait pas qu'elles le rabrouent...

Expliquer le fonctionnement d'un moteur thermique à un enfant de quatre ans, qu'il soit d'un sexe ou de l'autre, c'est une gageure.

Sa petite fille s'est un jour assise sur les genoux de André Lichnerowicz brandissant une feuille avec un vague dessin "Papy qu'est-ce que c'est ?"
"Euh une patate..."
"Mais non Papy c'est un ensemble."
Citation authentique, c'est lui-même qui nous l'a narrée, quand il s'est engagé contre ce que l'Education Nationale avait fait de son projet.

Pendant des années je me suis battu contre cette réforme démente qui a fait tant de ravages, et c'est ensuite que j'ai connu Lichnerowicz après qu'il se soit rendu compte des ravages de sa réforme de l'enseignement des maths.

(Je vous renvoie à
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un article à première lecture bien fait et objectif).

On est hélas en train de faire pareil avec les gender studies.

Hélas la ministre (encore quelques mois de patience) a beau jeu de critiquer sans ménagement les propos du Pape : en effet l'enseignement des Gender Studies n'est pas textuellement prescrit par le Ministère, mais les innombrables fiches d'application éditées par le Centre national de documentation pédagogique, qui dépend directement du Ministère, sont toutes très marquées de cette fumeuse théorie du genre.

Notre ministre joue sur les mots, elle ment effrontément... ou ignore ce qui se passe dans son ministère dit de l'Education Nationale.

Mario a eu de son côté une expérience d'enseignement avec la grammaire universelle de Noam Chomsky, théorie qui n'a débouché sur rien, mais qui a eu ses heures de gloire... chez les enseignants.

Roger76 a écrit:

Oui exemple bien bidon en effet.

Tout exemple unique est sans signification générale.
Nous avons eu trois fils et une fille, nous avons eu le grand tort selon les féministes et les partisans de la fumeuse théorie du genre d'habiller nos fils en garçons et notre fille en fille.

Fallait-il faire le contraire ?
Je ne le pense pas...

Chez notre fille il y a eu un garçon, maintenant collégien, entre une fille aînée très sportive, championne régionale de bon niveau dans plusieurs disciplines, lui n'est pas sportif, et une petite sœur qui n'a peur de rien, lui est craintif...
Il lui a fallu des années pour réaliser qu'il n'est pas la sœur de ses deux sœurs, il ne comprenait pas qu'elles le rabrouent...

Expliquer le fonctionnement d'un moteur thermique à un enfant de quatre ans, qu'il soit d'un sexe ou de l'autre, c'est une gageure.

Sa petite fille s'est un jour assise sur les genoux de André Lichnerowicz brandissant une feuille avec un vague dessin "Papy qu'est-ce que c'est ?"
"Euh une patate..."
"Mais non Papy c'est un ensemble."
Citation authentique, c'est lui-même qui nous l'a narrée, quand il s'est engagé contre ce que l'Education Nationale avait fait de son projet.

En tout cas je prends garde de faire travailler les filles et les garçons de la même façon, je surveille dans mes exemples de grammaire de ne pas incorporer des "papa lit, maman coud", et des univers où toutes les femmes font la cuisine pendant que papa va à la pêche.

Moi si une petite-fille avait fait cette remarque j'aurais redoublé d'efforts en classe. On peut mettre les enfants à l'abri des clichés sans les rendre gays ou lesbiennes. Ce sont des réflexions un peu vieillottes je trouve, frisant l'obscurantisme.

Ma mère interdisait les Barbies à ma soeur et ça ne l'a pas empêchée de devenir une vamp. LOL

Roger76 a écrit:

Oui exemple bien bidon en effet.

Tout exemple unique est sans signification générale.
Nous avons eu trois fils et une fille, nous avons eu le grand tort selon les féministes et les partisans de la fumeuse théorie du genre d'habiller nos fils en garçons et notre fille en fille.

Fallait-il faire le contraire ?
Je ne le pense pas...

Chez notre fille il y a eu un garçon, maintenant collégien, entre une fille aînée très sportive, championne régionale de bon niveau dans plusieurs disciplines, lui n'est pas sportif, et une petite sœur qui n'a peur de rien, lui est craintif...
Il lui a fallu des années pour réaliser qu'il n'est pas la sœur de ses deux sœurs, il ne comprenait pas qu'elles le rabrouent...

Expliquer le fonctionnement d'un moteur thermique à un enfant de quatre ans, qu'il soit d'un sexe ou de l'autre, c'est une gageure.

Sa petite fille s'est un jour assise sur les genoux de André Lichnerowicz brandissant une feuille avec un vague dessin "Papy qu'est-ce que c'est ?"
"Euh une patate..."
"Mais non Papy c'est un ensemble."
Citation authentique, c'est lui-même qui nous l'a narrée, quand il s'est engagé contre ce que l'Education Nationale avait fait de son projet.

Pendant des années je me suis battu contre cette réforme démente qui a fait tant de ravages, et c'est ensuite que j'ai connu  Lichnerowicz après qu'il se soit rendu compte des ravages de sa réforme de l'enseignement des maths.

(Je vous renvoie à
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
un article à première lecture bien fait et objectif).

On est hélas en train de faire pareil avec les gender studies.

Hélas la ministre (encore quelques mois de patience) a beau jeu de critiquer sans ménagement les propos du Pape : en effet l'enseignement des Gender Studies n'est pas textuellement prescrit par le Ministère, mais les innombrables fiches d'application éditées par le Centre national de documentation pédagogique, qui dépend directement du Ministère, sont toutes très marquées de cette fumeuse théorie du genre.

Notre ministre joue sur les mots, elle ment effrontément... ou ignore ce qui se passe dans son ministère dit de l'Education Nationale.

Mario a eu de son côté une expérience d'enseignement avec la grammaire universelle de Noam Chomsky, théorie qui n'a débouché sur rien, mais qui a eu ses heures de gloire... chez les enseignants.

Mon cher Roger, peux-tu me dire pourquoi lorsque je parle de ma petite-fille c'est je cite "Oui exemple bien bidon en effet.

Tout exemple unique est sans signification générale."

Et que tu continues ton post en mentionnant tes propres enfants, ou ceux de André Lichnerowicz, est-ce que ce ne sont pas des cas uniques aussi bien que plus prestigieux que le mien?

Ta remarque m'a blessée. Ma petite-fille est donc un exemple bidon. Bien, bien...

Tout de même, chère Cailloubleu, venant de Roger, c'est ton exemple qu'il considérait "bidon" (ou à côté),
mais sûrement pas ta petite-fille...

Il s'agit bien sûr de la fameuse réforme des mathématiques modernes, une horreur que j'ai eu le malheur de connaître au collège et qui m'a fait énormément de mal (et pas qu'à moi).

Ce lamentable épisode montre à quel point l'éducation nationale se sert de nos enfants pour expérimenter des théories fumeuses qui traumatisent des générations entières, et le mal est profond car il ne concerne pas la couleur d'un gouvernement en particulier puisque les maths modernes ont été introduites sous le septennat de Pompidou, pour autant que je me souvienne.

Pas étonnant qu'on se méfie du gender studies.

Skander a écrit:

Il s'agit bien sûr de la fameuse réforme des mathématiques modernes, une horreur que j'ai eu le malheur de connaître au collège et qui m'a fait énormément de mal (et pas qu'à moi).

Ce lamentable épisode montre à quel point l'éducation nationale se sert de nos enfants pour expérimenter des théories fumeuses qui traumatisent des générations entières, et le mal est profond car il ne concerne pas la couleur d'un gouvernement en particulier puisque les maths modernes ont été introduites sous le septennat de Pompidou, pour autant que je me souvienne.

Pas étonnant qu'on se méfie du gender studies.

Le gender studies est une invention entretenue par les conspirationistes. Il n'y a pas la moindre incitation des enseignants à encourager l'homosexualité c'est grotesque.

De toute les façons il faut vous mettre une chose dans la tête, ce n'est pas un MANUEL qui évoque les problèmes de genre à l'école, ce sont les enseignants qui même sans manuel et sans aucune leçon dans le programme, mettent sur le tapis des questions de société.

Le prof d'histoire va montrer le rôle des femmes à l'usine pendant la guerre de 1914, va souligner le temps qu'il a fallu pour accorder le droit de vote aux françaises.
En géographie il mentionnera le recul économique des pays qui ont des sociétés sévèrement patriarcales.
En maths, on pourrait faire des statistiques sur le nombre de garçons et de filles qui s'orientent en sciences et en médecine, et en anglais, espagnol,  le prof choisira des textes aussi bien littéraires que  sur des thèmes de société, depuis le racisme aux USA en passant par l'écologie et allant jusqu'aux rôles assignés aux femmes.
Et je ne dis rien des cours de français et de philo.

Les gens qui veulent cantonner les femmes à la cuisine doivent en prendre leur parti. Avec ou sans manuel les profs ne vont pas jouer la carte de l'obscurantisme.

Tu dis grotesque ?
Qui donc est grotesque ici ?

Membre élu du Comité Fédéral de la Fédération des Parents d'Elèves de l'Ecole Publique j'étais à Versailles contre le projet visant à la disparition de l'Ecole Libre (qui l'est si peu) je me suis battu en vain contre le "collège unique", très mauvaise réponse à un problème réel.

L'Education Nationale a multiplié les initiatives et les expérimentations malheureuses, faisant chuter d'année en année le jugement international sur notre système scolaire.
Membre élu du Comité Fédéral des Parents d'Etudiants, je me suis opposé, avec tout le Comité, à la Réforme des Grandes Ecoles et des Universités, qui a porté les étudiants aux Conseils d'Administration.

Le résultat de toutes ces initiatives a régulièrement été négatif.

Que dire de la suppression des "fin d'études" où le directeur d'école donnait aux élèves dans l'impossibilité de suivre une scolarisation au "collège unique" les rudiments indispensables pour les démarches courantes dans la vie.
Passant automatiquement au Collège le jeune saura tout sur le rôle des femmes à l'usine sur les statistiques qui font que les filles ne s'orientent pas vers les carrières scientifiques.

Et alors ?

Rien absolument rien n'empêche une fille de bosser pour être astrophysicienne.
Mon épouse a été opérée trois fois en ce début d'année : certes le médecin chef était un homme, les équipes de médecins anesthésistes et neurochirurgiens étaient des femmes.

Tu es prisonnière de ton aveuglement féministe, tu n'as même pas consulté les fiches du CNDP, qui sont droit issues des Gender Studies... dont on ne parle pas dans l'enseignement aux USA.

Avec ta position tranchée on est dans la même problématiques qu'avec les "maths modernes", Skander a tout à fait raison.

J'ai dû aller bosser pour gagner ma vie juste après le bac, sans aucune formation, mon père atteint d'une maladie devenue incurable ne pouvant pas m'assurer des études post-bac : très curieusement je n'ignore rien de tous les arguments que tu avances, dont il ne m'a jamais été fait mention au lycée.

Mais l'enseignement n'y était pas infecté par les idéologies.

A propos de maths modernes tiens, qui ont fait tant de ravages comme le souligne avec raison Skander, je suis titulaire d'un diplôme universitaire de Maths dites "modernes"... passé en 1963 soit onze ans après avoir passé un bac latin grec + maths.

Quand dans mon expérience je constate le niveau croissant d'incompétence des diplômés de nos Univerités et Grandes Ecoles française ça me rend malade.

Assez de bricolages qui font de nous la risée des Universités non seulement anglaises ou étatsuniennes, mais aussi des Universités européennes.
Le dernier domaine où l'Université française était de renommée internationale bien méritée, les mathématiques, est en voie de déclin à son tour.

Roger76 a écrit:

Tu dis grotesque ?
Qui donc est grotesque ici ?

Membre élu du Comité Fédéral de la Fédération des Parents d'Elèves de l'Ecole Publique j'étais à Versailles contre le projet visant à la disparition de l'Ecole Libre (qui l'est si peu) je me suis battu en vain contre le "collège unique", très mauvaise réponse à un problème réel.

L'Education Nationale a multiplié les initiatives et les expérimentations malheureuses, faisant chuter d'année en année le jugement international sur notre système scolaire.
Membre élu du Comité Fédéral des Parents d'Etudiants, je me suis opposé, avec tout le Comité, à la Réforme des Grandes Ecoles et des Universités, qui a porté les étudiants aux Conseils d'Administration.

Le résultat de toutes ces initiatives a régulièrement été négatif.

Que dire de la suppression des "fin d'études" où le directeur d'école donnait aux élèves dans l'impossibilité de suivre une scolarisation au "collège unique" les rudiments indispensables pour les démarches courantes dans la vie.
Passant automatiquement au Collège le jeune saura tout sur le rôle des femmes à l'usine sur les statistiques qui font que les filles ne s'orientent pas vers les carrières scientifiques.

Et alors ?

Rien absolument rien n'empêche une fille de bosser pour être astrophysicienne.
Mon épouse a été opérée trois fois en ce début d'année : certes le médecin chef était un homme, les équipes de médecins anesthésistes et neurochirurgiens étaient des femmes.

Tu es prisonnière de ton aveuglement féministe, tu n'as même pas consulté les fiches du CNDP, qui sont droit issues des Gender Studies... dont on ne parle pas dans l'enseignement aux USA.

Avec ta position tranchée on est dans la même problématiques qu'avec les "maths modernes", Skander a tout à fait raison.

Les ministères aiment se glorifier avec des réformes loufoques. Les profs adaptent les réformes plus ou moins ouvertement et s'ils ont des inspecteurs trop hermétiques ils le font en cachette.
- lorsque la mode était à la lecture globale, beaucoup d' instits ont continué d'enseigner le b-a, ba traditionnel, soyons leur reconnaissants.
- j'ai malheureusement souffert de l'enseignement des ensembles en maths lorsque j'étais élève, mais c'était 20% du programme, à côté on a fait de l'algèbre, des fonctions, des suites, de la géométrie et de la trigonométrie.

- Le genre vire aujourd'hui à l'obsession et a même reçu le nom de "théorie du genre" par ses détracteurs qui ne la comprennent pas.
Les profs continueront INDÉPENDEMMENT des ministères et des programmes de parler suivant leur conscience.
Si un élève se fait harceler parce qu'il a des parents homos, eh bien ses profs expliqueront à la classe que tous les parents aiment leurs enfants qu'ils aient un couple modèle ou pas et qu'il faut s'abstenir de juger.

Tu m'accuses d'être aveuglée mais c'est toi qui l'es. Je vois les choses en demi-teintes avec tous les cas de figure, il y a aussi de l'humain là-dedans.
Les gens qui montent des hoax sur le "genre" voient les choses en noir et blanc. Le diable et le bon Dieu. C'est soit les jouets pour filles et ceux pour garcons, les filles avec leur robe et les garçons en pantalons, sinon c'est Sodome et Gomorrhe.

Ne pas oublier, Il y a en gros 900 000 enseignants qui n'en font qu'à leur tête parce que dans une carrière ils vivent une réforme tous les 5 ans en gros.
Et ils continueront de n'en faire qu'à leur tête quelles que soient les discussions autour d'eux. Le principe c'est le bien de l'enfant en dehors des modes.