- Cyril 84 a écrit:
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Sourate 111,AL-MASAD (LES FIBRES)
1. Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse.
2. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis.
3. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes.
4. de même sa femme, la porteuse de bois ,
5. à son cou, une corde de fibres.
Abu-Lahab était un des oncles du Prophète Muhammad ( saws ).
Il était un ennemi du Prophète(saws) et de l'Islam.
Le nom "Abu-Lahab" signifie "fils de la flamme" (si je me souviens bien)
Sa femme faisait du mal au Prophète Muhammad ( saws ), par exemple, elle disposait des épines sur le chemin du retour de la mosquée au alentours de la salât fajr (aube) afin qu'il se blesse les pieds.
Aucune remise dans le contexte ne peut naturellement justifier que l'on coupe les mains d'un homme ! Le châtiment décrit pour la femme signifie qu'elle a été réduite en esclavage.
Elle est traitée comme une esclave de la plus basse caste... celle qui est en permanence garrottée et qui fait les travaux les plus durs physiquement : aller chercher du bois.
Les historiens remarquent plusieurs choses :- la tradition musulmane place cette sourate au début de la révélation prophétique (ou supposée telle) de Mohamed.
Or, le contexte du conflit entre Mohamed et Abu Lahab la situe clairement après 619, quand le chef de La Mecque, l'oncle de Mohamed, son protecteur, est mot et a été remplacé par Abu Lahab.
- L'épouse d'Abu Lahab est associée à la menace du Coran. Il est donc probable que cette femme ait influencé son mari pour s'opposer à Mohamed. Les femmes à la période pré-islamiques avaient donc aussi leur mot à dire dans la marche du monde. Finalement comme toujours. Il ne faut probablement pas caricaturer la période pré-islamique.
- Abu-Lahab est mort dans son lit vers 624, on peut donc dire que les anathèmes du Coran ne sont pas suivi d'effet. Allah n'a pas maltraité, coupé les mains, réduit à l'impuissance Abu-Lahab et sa femme.
On peut conclure de tout cela :- que Dieu n'a pas inspiré ces versets puisqu'ils n'ont pas été suivis d'effet
- que Mohamed inventait donc des versets pour se consoler de ses échecs et de ses frustrations,
- que l'imaginaire de Mohamed était rempli d'images violentes et de fantasmes sadiques,
- que sa prédication à la Mecque était un échec cuisant,
- qu'il s'est consolé, comme le font les enfants, en se racontant que ses adversaires allaient être punis, et très sévèrement.
Qui n'a pas fait cela dans sa jeunesse,
de revire une situation où on a été mis en échec,
et d'inventer les réponses qui nous ont échappé dans le réel ?
Finalement, le Coran,
c'est le fantasme poétique,
d'un enfant malheureux,qui se raconte à lui-même une vision idéalisée de la réalité,
qui reconstruit le présent en ressassant une histoire fantasmée,
et qui appelle à son secours un Dieu Tout puissant, cruel et inflexible... qui parviendra bien, Lui, à lui donner raison.
Ensuite, Mohamed a grandi.
Il a oublié un peu son Dieu,
et il a mené ses guerres lui-même.Ce qui a assez bien marché, puisqu'il est revenu à la Mecque victorieux en 630,
à la fois par les armes et par la diplomatie...
pour y imposer sa triste théocratie.
Mais Abu Lahab était mort dans son lit des années avant,
le privant ainsi de sa vengeance.