Connaissance du Soufisme

Mes Chers amis........ ce forum n'attends plus que vos messages !!

Je vous souhaite de bons débats....

rosedumatin a écrit:

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Avant d'entamer les interventions je voudrais bien transcrire un lexique des mots du soufisme pour comprendre a chaque fois les sens de chaque mot qui viendront a chaque fois dans nos interventions.

Barakah: influence spirituelle, d’origine divine.

Charî'ah : litt. « large route ». Loi extérieure, aspect exotérique de l’Islam. Désigne ce qui doit est respecté et pratiqué par l’ensemble des musulmans.

Cheikh : Dans l’usage technique, désigne une personne ayant acquis la maîtrise d’un domaine, d’une science.Dans le Taçawwuf : désigne classiquement un Maître de réalisation spirituelle accomplie et totale.


Faqîr : lit. pauvre.Désigne au sens propre celui qui a réalisé la station spirituelle (maqâm) de la pauvreté (faqr) en Allah.Désigne, dans l’usage courant, celui qui a fait vœu de pauvreté spirituelle, en se rattachant à une tarîqah (cf. murîd), mais que l’on devrait plus rigoureusement désigner par le terme de mouftaqîr (qui cherche à devenir pauvre), tant qu’il n’a pas atteint le maqâm du faqr véritable, qui consiste à réaliser que la Richesse n’est pas un attribut du serviteur mais d’ Allah Ta’âlâ.

Hâl : état spirituel momentané , instable.

Haqîqah : Vérité ou Réalité essentielle. Désignation logique d’Allah -Ta’âlâ- comme But (Maqsûd) de la Connaissance (Ma’rifah), comme « Terme » de la Tarîqah.

Maqâm : état (ou degré) spirituel permanent.

Maqsûd : But, Objet de la quête spirituelle.

Ma’rifah : Connaissance, effective.

Murîd : litt. « celui qui veut ». Terme général qui désigne celui qui recherche Allah.Est associé parfois à Faqîr (pl. fuqarâ) pour faire la distinction entre, respectivement, celui qui demande le rattachement à une Tarîqah et celui qui est rattaché à une Tarîqah.On fait remarquer qu’en réalité il n’y a de Murîd qu’Allah Ta’âlâ, car c’est Lui qui détient la Volonté (Sâhib el-Irâdah).

Sâlik : cheminant dans la Tarîqah.Désigne celui a fait l’objet d’une progression sur le Chemin, c’est-à-dire une progression effective dans la Connaissance, le rapprochement (Taqarrub) vers son Seigneur.

Silsilah : chaîne, de transmission. Est constituée par l’ensemble de ceux qui, ayant chacun reçu la barakah d'un Cheikh autorisé, la transmettent de manière ininterrompue, jusqu'au récipiendaire (murîd) ; chaque Cheikh constituant ainsi un maillon de la chaîne initiatique.

Sirr : réalité intime, cachée, secret.Dans le Taçawwuf : secret initiatique, désignant la Connaissance Suprême (Ma'rifah).

Taçawwuf : initiation islamique, soufisme.


Taqarrub : rapprochement, vers Allah.

Tarîqah : chemin, voie, Voie. Désigne habituellement le chemin spirituel (ou initiatique) qui joint logiquement la Sharî’ah à la Haqîqah.

Tawajud : fait de rechercher le Wajd. Certains traduisent cela par extase mais d'autres utilisent l'expression "intuition spirituelle".

Wajd : Certains traduisent cela par extase mais d'autres utilisent l'expression "intuition spirituelle".

Tout d'abord disons qu'il est indéniable que le soufisme se situe au centre de l’Islam et suppose un certain sens dans l'engagement spirituel . Il va de soi que compte tenu de son contexte Universel et fraternel, le soufisme s’adresse à tous sans connotation d’appartenance culturelle et encore moins ethnique.

"L’Amour et la connaissance de Dieu sont un océan sans fond et sans rivage"
Sagesse séculaire de l’Islam basée sur le cheminement par l’Amour et sur un enseignement de coeur à coeur, le soufisme est un chemin de connaissance de soi et d’ouverture au sens de l’existence.

Devenir soufi suppose donc de devenir automatiquement musulman. Il ne faut pas se tromper d’objectif. Le soufisme se définit avant tout comme une rupture des habitudes, c’est bien de nos habitudes intérieures et autres manières de nous voir et de nous considérer dont il s’agit de nous départir. C’est pourquoi, le soufisme s’adresse aux hommes et aux femmes de notre temps quel que soit leur contexte socioculturel. Se réapproprier le sens intérieur et vécu des pratiques religieuses, tel devrait toujours être le sens d’une spiritualité authentique et épanouie.

"Le défaut et la laideur ne sont pas dans les choses et les êtres, mais dans l’impureté de notre regard sur elles."

ce poste va être une preuve de plus que les soufi suivent le chemin du haqq celui des sahaba .

*Pourquoi il y a des musulmans qui considèrent le soufisme comme une secte?
Parmi les traqueurs de l’innovation, certains imaginent purifier l’Islam de ses scories en assimilant le taçawwuf à une secte.
On ne peut nier qu’il y ait eu ou qu’il puisse y avoir -et plus que jamais de nos jours- des charlatans et des illusionnés qui s’en réclament, mais ni plus ni moins que d’autres égarés présents dans la communauté en son ensemble.
Sans or véritable, il n’y aurait pas de faux or. Balayer le tout n’épuise ni la mine, ni les chercheurs d’or mais démontre tout simplement un manque flagrant de discernement.
On pourrait encore évoquer l’image de celui qui jette le bébé avec l’eau du bain …
L’imam Fakhr-ud-din Al-Razi, commentateur reconnu du Noble Coran, a dit :
« Sache que parmi les nombreuses sectes qui se séparent de la communauté, il ne faut pas mentionner les soufis, c’est là une faute (une erreur) car il ressort de leurs paroles que la voie de la connaissance de Dieu est une purification et un dépouillement de toutes les attaches mondaines et grossières » … « c’est une excellente voie… »… « Ils combattent par la retraite intérieure et l’invocation (Dhikr)… suivent la politesse (al adab) avec Dieu. Et ils sont le meilleur groupe parmi les hommes. »
Le taçawwuf est le creuset de la sainteté islamique, l'excellence (Ishan) et les véritables soufis sont les dépositaires de la Sagesse divine, les Amis de Dieu (awliya'Allah) contre lesquels il est extrêmement dangereux de s’attaquer, ainsi que Dieu l’a dit par Son Envoyé (saws) :
«Celui qui se fait l’ennemi d’un de Mes Elus,
Je lui ai affectivement déclaré la guerre … »
(Hadith qûtsi rapporté par Al Boukhari).
« Celui qui les as vus M’a vu. Et celui qui s’attaque à eux, c’est à Moi qu’il s’attaque. Celui qui les choisit, c’est Moi qu’il a choisi, Leur amitié pour eux est l’amitié pour Moi. L’hostilité envers eux est l’hostilité envers Moi »
« Quand Dieu exalté aime quelqu’un, l’Ange Gabriel lance cet appel : « Dieu exalté aime untel, aimez-le donc ! » et ainsi il devient aimé des habitants du ciel et on le rend sympathique aux habitants de la terre » (ura)
« Aime ceux que Dieu a aimé (awliya’Allah) et fais en sorte de te faire aimer d’eux, car Dieu regarde dans le cœur de ses saints soixante dis fois par jour et chaque nuit. Peut-être trouvera-t-il ton nom inscrit dans le cœur de l’un d’entre eux. Il t’aimera alors et te couvrira de Son pardon. »
De même qu’il faut respecter tout croyant qui oeuvre selon ce qu’il sait, à la mesure de sa capacité, de même il faut respecter ceux qui oeuvrent par désir de la Face d’Allah. Nier la part du Vrai qu'on ignore et la condamner comme infidélité (kufr) pour conforter sa propre croyance est iniquité :
« Ne chasse pas ceux qui invoquent leur Seigneur soir et matin parce qu’ils veulent Sa Face. Dresser leur compte ne t’incombe pas plus qu’à eux de dresser le tien. Aussi les chargerais-tu, qu’entre tous, tu serais inique » (Coran VI, 52)

“Serait-ce qu'ils ne voient pas que Dieu répand Ses Dons sur quelconque Il veut, ou bien les mesure ?” (Coran XXX, 37)
Témoignages

Le soufisme contient en effet beaucoup de secrets. Seul l'initié qui effectue des efforts tout en étant béni par le divin seigneur pourrait en recevoir quelques lumières. Ceci n'est pas étrange en islam le Prophète lui-même n'avait pas à divulguer tout ce que Dieu lui dévoilait. N'a-t-il pas dit, en effet:" Dieu m'a enseigné trois sortes de sciences: Il m'a ordonné de répandre la première ,m'a interdit d'en faire autant avec la deuxième , et m'a laissé libre de diffuser ou non la troisième"
"La Sagesse des maîtres soufis"(Lâta'if al Minan)".

Lorsqu’on médite sur les beaux attributs d’Allah , on ne se projette ni dans le passé ni dans le futur, nous sommes dans l’instant présent. Nous développons de nouvelles connexions, qui se renforcent, s’amplifient chaque jour, brisent toutes nos idoles liées à notre individualisme et nous purifient. Mais parfois même les lumières font obstacle aux cœurs de la même manière que l’âme est voilée par l’épaisseur des altérations. dans un hadith quodsi Dieu nous révèle "La sincérité est un secret parmi Mes secrets que Je dépose dans le cœur de ceux que J’aime parmi Mes serviteurs. Il n’est pas d’ange ni de démon qui puisse le découvrir pour le consigner ou l’altérer".

Temoignage des grands savants

La préséance des soufis, les « réalisés » (muhaqqiqûn) ne tient pas à la multiplication de leurs actes de piété. Le Prophète (saws) disait d’Abu Bakr (das), son compagnon de la caverne et du Bassin (hadith Omar (das)- at-Tirmidhi) qu’il n’était pas supérieur par le nombre de prières, d’aumônes ou de jeûnes mais à cause de ce qui était dans son cœur.
Et c'est bien ce dont il s'agit : LE CŒUR de l’homme, cœur ou quintessence de l’Islam.
Et c’est bien ainsi que les représentants des quatre écoles sunnites (l’Iman Abou Hanifa, l’Imam Malik, l’Iman Chafi’i, l’Imam Ahmad Ibn Hanbal), éminents docteurs dans les sciences pour résoudre les affaires d’ici-bas étaient avant tout des ascètes qui visaient la « Face d’Allah » par le combat spirituel pour la purification du cœur ; dans cette optique, ils enseignaient et composaient des ouvrages sur la science des cœurs.


L’Imam Abou Hanifa(que Dieu l'agrée) (700-767) était un gnostique dans la Voie par Ja’far al-Sadiq, dont il fut le compagnon ; il fut lui même un maître spirituel. a dit : "Si il n'y a avait pas eu ces deux ans, j'aurais péri. [...] Pendant deux ans, j'ai été le compagnon de Sayyidina Ja'far as-Sadiq et j'ai acquis la science spirituelle qui a fait de moi un Connaissant ('arif) de la Voie"

L’Imam Malik (711-795), « astre le plus brillant » (selon l’expression de Chafi’i) dira : « celui qui combine les deux [la connaissance ésotérique et la connaissance exotérique] atteindra la Vérité »
Selon une autre version : « Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n'étudie pas le soufisme (tacawwuf) est un pervers (fâsiq); et celui qui étudie le soufisme et n'étudie pas la jurisprudence est un hérétique (zindîq); celui qui allie les deux, atteint la vérité ou est le parfait réalisé (tahaqqaqa) »

L’Imam Chafi’i (767-820) dira que parmi les choses de ce monde qui lui ont plues : «… traiter les gens avec indulgence et suivre la voie du taçawwuf »

Imam Ahmad Ibn Hanbal (que Dieu l'agrée) a dit : "Ô mon fils, tu dois t'asseoir avec les Soufis, parce qu'ils sont comme une fontaine de science et ils gardent le souvenir [dhikr] de Dieu dans leur coeur. Ils sont les ascètes et ils ont un pouvoir spirituel très fort".

LA REPONSE a écrit:

rosedumatin a écrit:

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Barakah: influence spirituelle, d’origine divine.

Charî'ah : litt. « large route ». Loi extérieure, aspect exotérique de l’Islam. Désigne ce qui doit est respecté et pratiqué par l’ensemble des musulmans.

Cheikh : Dans l’usage technique, désigne une personne ayant acquis la maîtrise d’un domaine, d’une science.Dans le Taçawwuf : désigne classiquement un Maître de réalisation spirituelle accomplie et totale.


Faqîr : lit. pauvre.Désigne au sens propre celui qui a réalisé la station spirituelle (maqâm) de la pauvreté (faqr) en Allah.Désigne, dans l’usage courant, celui qui a fait vœu de pauvreté spirituelle, en se rattachant à une tarîqah (cf. murîd), mais que l’on devrait plus rigoureusement désigner par le terme de mouftaqîr (qui cherche à devenir pauvre), tant qu’il n’a pas atteint le maqâm du faqr véritable, qui consiste à réaliser que la Richesse n’est pas un attribut du serviteur mais d’ Allah Ta’âlâ.

Hâl : état spirituel momentané , instable.

Haqîqah : Vérité ou Réalité essentielle. Désignation logique d’Allah -Ta’âlâ- comme But (Maqsûd) de la Connaissance (Ma’rifah), comme « Terme » de la Tarîqah.

Maqâm : état (ou degré) spirituel permanent.

Maqsûd : But, Objet de la quête spirituelle.

Ma’rifah : Connaissance, effective.

Murîd : litt. « celui qui veut ». Terme général qui désigne celui qui recherche Allah.Est associé parfois à Faqîr (pl. fuqarâ) pour faire la distinction entre, respectivement, celui qui demande le rattachement à une Tarîqah et celui qui est rattaché à une Tarîqah.On fait remarquer qu’en réalité il n’y a de Murîd qu’Allah Ta’âlâ, car c’est Lui qui détient la Volonté (Sâhib el-Irâdah).

Sâlik : cheminant dans la Tarîqah.Désigne celui a fait l’objet d’une progression sur le Chemin, c’est-à-dire une progression effective dans la Connaissance, le rapprochement (Taqarrub) vers son Seigneur.

Silsilah : chaîne, de transmission. Est constituée par l’ensemble de ceux qui, ayant chacun reçu la barakah d'un Cheikh autorisé, la transmettent de manière ininterrompue, jusqu'au récipiendaire (murîd) ; chaque Cheikh constituant ainsi un maillon de la chaîne initiatique.

Sirr : réalité intime, cachée, secret.Dans le Taçawwuf : secret initiatique, désignant la Connaissance Suprême (Ma'rifah).

Taçawwuf : initiation islamique, soufisme.


Taqarrub : rapprochement, vers Allah.

Tarîqah : chemin, voie, Voie. Désigne habituellement le chemin spirituel (ou initiatique) qui joint logiquement la Sharî’ah à la Haqîqah.

Tawajud : fait de rechercher le Wajd. Certains traduisent cela par extase mais d'autres utilisent l'expression "intuition spirituelle".

Wajd : Certains traduisent cela par extase mais d'autres utilisent l'expression "intuition spirituelle".

Tu as raison LA REPONSE, c'est très bien de transcrire un lexique, pour ma part j'en ai bien besoin.

C'est un régal de vous lire, de vous relire LA REPONSE, ELMAKOUDI......... je veux bien aussi m'asseoir avec les Soufis et écouter d'une oreille attentive !

rosedumatin a écrit:

Tu as raison LA REPONSE, c'est très bien de transcrire un lexique, pour ma part j'en ai bien besoin.

C'est un régal de vous lire, de vous relire LA REPONSE, ELMAKOUDI......... je veux bien aussi m'asseoir avec les Soufis et écouter d'une oreille attentive !

1ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde : "Souffle





Avec les confréries Kadiria et Mawlawiya dhikr, samaa et chants de muezzins



La dernière nuit soufie de 2007 de Musique- The last sufi night Festival de Fès





Passez, de bon Moments

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cher Elmakoudi, quel délice pour le coeur, les oreilles, l'esprit , la vue ....... !!!

Dans la première vidéo il est doux d'entendre dire :

"le Soufisme est une religion d'Amour et l'opposé de l'Islamisme radical, le Soufisme pourrait sauver l'Islam de l'extrêmisme...."

Fraternellement.

Merci LA REPONSE, ELMAKOUDI pour tous ces enseignements j'ai imprimé la page pour m'instruire à mon aise.....

Un nouveau forum en plus ?????

Merci beaucoup à Rose et Mario qui ont permis cela.

Ceux qui connaîssent Rose pour du vrai ont bien de la chance, d'après ce que je lis, Rose tu m'es bien sympathique............

Dieu vous bénisse tous et toutes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

rosedumatin a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cher Elmakoudi, quel délice pour le coeur, les oreilles, l'esprit , la vue ....... !!!

Dans la première vidéo il est doux d'entendre dire :

"le Soufisme est une religion d'Amour et l'opposé de l'Islamisme radical, le Soufisme pourrait sauver l'Islam de l'extrêmisme...."

Fraternellement.

le soufisme est le moyen idéal pour lutter contre le fanatisme"
"Au-delà de toute polémique, le soufisme est l’expression de l’Islam modéré, qui est loin de tout discours politique", "Il purifie l’âme et permet de s’approcher en toute quiétude de Dieu."
chere rose Le taçawwuf est:
-le creuset de la sainteté islamique,
- l'excellence (Ishan)
et les véritables soufis sont les dépositaires de la Sagesse divine, les Amis de Dieu (awliya'Allah) contre lesquels il est extrêmement dangereux de s’attaquer, ainsi que Dieu l’a dit par Son Envoyé (saws)

Seraphine a écrit:

Merci LA REPONSE, ELMAKOUDI pour tous ces enseignements j'ai imprimé la page pour m'instruire à mon aise.....

Un nouveau forum en plus ?????

Merci beaucoup à Rose et Mario qui ont permis cela.

Ceux qui connaîssent Rose pour du vrai ont bien de la chance, d'après ce que je lis, Rose tu m'es bien sympathique............

Dieu vous bénisse tous et toutes.

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salam seraphine c'est pour ne pas eparpiller les sujets sur le soufisme et merci de nous lire et serais ravi de commenter et de nous dire votre point de vue

Définition du soufisme

Al-'Izz Ibn 'Abd al-Salam (que Dieu lui fasse miséricorde) dit que c'est "l'amélioration des cœurs à travers lesquels la santé des corps est saine et à travers lesquels les maladies des corps sont des maux". (Qawa'id al-ahkam fi massalih al-anam)

Zakariyyâ Al-Ansârî (que Dieu lui fasse miséricorde) définit le Tasawwuf comme suit :
"Le Tasawwuf est une science qui permet de connaître les états de purification des âmes, le raffinement des caractères et l'anoblissement de l'apparence ainsi que le for intérieur, afin d'atteindre le bonheur éternel".

Mouhammad al-Jourayri (que Dieu lui fasse miséricorde) fut questionné au sujet du Soufisme, il expliqua :
"Cela signifie prendre toute sublime caractéristique morale et de laisser toute basse morale".
Al-Jourayri (que Dieu lui fasse miséricorde) dit :
"Le Soufisme signifie maintenir une conscience vigilante sur son propre état et maintenir un comportement parfait".

Elmakoudi a écrit:

rosedumatin a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cher Elmakoudi, quel délice pour le coeur, les oreilles, l'esprit , la vue ....... !!!

Dans la première vidéo il est doux d'entendre dire :

"le Soufisme est une religion d'Amour et l'opposé de l'Islamisme radical, le Soufisme pourrait sauver l'Islam de l'extrêmisme...."

Fraternellement.

le soufisme est le moyen idéal pour lutter contre le fanatisme"
"Au-delà de toute polémique, le soufisme est l’expression de l’Islam modéré, qui est loin de tout discours politique", "Il purifie l’âme et permet de s’approcher en toute quiétude de Dieu."
chere rose Le taçawwuf est:
-le creuset de la sainteté islamique,
- l'excellence (Ishan)
et les véritables soufis sont les dépositaires de la Sagesse divine, les Amis de Dieu (awliya'Allah) contre lesquels il est extrêmement dangereux de s’attaquer, ainsi que Dieu l’a dit par Son Envoyé (saws)

Salam Elmakoudi,

Si j'étais de confession Musulmane, je serais très certainement Soufi et les véritables soufis sont les Amis de Dieu , j'en suis tout-à-fait d'accord !

De plus je déteste le fanatisme.....

Elmakoudi a écrit:

rosedumatin a écrit:

Tu as raison LA REPONSE, c'est très bien de transcrire un lexique, pour ma part j'en ai bien besoin.

C'est un régal de vous lire, de vous relire LA REPONSE, ELMAKOUDI......... je veux bien aussi m'asseoir avec les Soufis et écouter d'une oreille attentive !

1ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde : "Souffle





Avec les confréries Kadiria et Mawlawiya dhikr, samaa et chants de muezzins



La dernière nuit soufie de 2007 de Musique- The last sufi night Festival de Fès





Passez, de bon Moments

se sont des musulmans?

est-ce que le prophete a enseigné d'aller dans les discothéques?

chrisredfeild a écrit:

se sont des musulmans?

est-ce que le prophete a enseigné d'aller dans les discothéques?

Aller dans des discothèques c'est ne pas être musulmans. Si on est a ce point la de la défaillance comment faire comprendre l'Amour de Dieu qui a possédé el Hallaj. La danse est connue le prophète était attendu a Médine en extase avec des chansons et des tambours les guerriers dansaient au vu et au su du prophète en compagnie d'Aicha.

C'est cela la sunna dans ce domaine et ne pas y croire c'est refuter l'Islam en entier.

mais je voit en HAUT des vidéos d'HOMMES qui dansent et qui tournent autour d'eux......


ou sont-ils? dans une soirée dansante?

en plus, explique moi si notre prophete nous a enséigné ceci?

chrisredfeild a écrit:

mais je voit en HAUT des vidéos d'HOMMES qui dansent et qui tournent autour d'eux......


ou sont-ils? dans une soirée dansante?

en plus, explique moi si notre prophete nous a enséigné ceci?

Tous les musulmans tournent autour de la Kaaba depuis des millénaires normalement cela doit te donner une idée en ce sens. C'est une danse celeste de tout les musulmans.Mais il faut aimer d'abord le prophète pour chanter et danser. Les musulmans de la première époque ont chanté et dansé a la venue du prophète a Medine alors pourquoi ne pas les imiter.

Par ailleurs si quelqu'un ne fait pas de soirée pour Dieu et son prophète c'est un égaré plusieurs hadiths parlent en ce sens de se regrouper et alors ou est le problème. Mais voila tu ne peut pas suivre le prophète. Jaafar a dansé auprès du prophète sans qu'il ne soit désavoué en ce sens. Les guerriers dansèrent devant Le prophète et Aicha en pleine Mosquée. C'est cela la sunna mais il te faut d'abord la connaitre.

Maintenant puisque la danse est autorisé dans l'Islam a chacun de Danser comme il lui plait comme reconnaissance des bienfaits de Dieu et l'Amour du prophète. Mais attention dans de telles conditions on ne réfute que ce qui nous dépasse

LA REPONSE a écrit:

chrisredfeild a écrit:

mais je voit en HAUT des vidéos d'HOMMES qui dansent et qui tournent autour d'eux......


ou sont-ils? dans une soirée dansante?

en plus, explique moi si notre prophete nous a enséigné ceci?

Tous les musulmans tournent autour de la Kaaba depuis des millénaires normalement cela doit te donner une idée en ce sens.

ON NE TRICHE PAS AVEC DIEU, et que DIEU t'éloigne de nous

c'est ça ton argumentation?

c'est ça suivre la sunna par LA REPONSE?

chrisredfeild a écrit:

ON NE TRICHE PAS AVEC DIEU

Il ne faut tricher ni avec Dieu ni avec les hommes. Pourquoi vouloir a chaque fois montrer une mauvaise image de ceux que Dieu a occupé les passions et les coeurs. Lorsqu'une âme est attiré par la divinité le corps de celle-ci reste-il distrait ou participe t-il a ce mouvement vers Dieu. Quelle est donc l'expression du corps d'une âme en plein extase . Lorsque le Bonheur de la vision divine maîtrise et inonde le coeur des amoureux leurs corps peuvent ils rester inertes.

La seule possibilité qu'offre la nature au corps de l'homme pour participer a cet évènement divin de l'espoir de rencontre avec Dieu est,bien sur,la danse. Mais alors que dit la Charia dans le domaine de la danse est elle prévue y a t-il en islam une réglementation de la danse. Bien sur, elle comporte selon les cas l'interdiction, la permission et la recommandation.

En ce qui nous concerne il a été confirmé que Ja’far ibn Abu Talib dansa en présence du Prophète quand il lui a dit: « Tu me ressembles dans ma constitution et mon comportement. » Que peut on dire après cela c'est vraiment être contre la sunna de ne pas chanter et danser par amour au prophète. Il dansa donc à cause de la joie qu’il ressentit d’être décrit ainsi, et le Prophète ne l’a pas condamné pour cela, ce qui est la base pour les Soufis de la validité juridique de leurs danses de joies dues aux extases de leurs expériences spirituelles.

« Quant à la danse dans une mosquée, il est rapporté dans le Sahih Muslim que ‘Aisha a dit : « Une armée vint d’Abyssinie en jouant des tambours le jour du festin dans la mosquée. Le Prophète m’y invita et mit mes mains sur ses épaules et les regarda danser. » Ainsi, il a été confirmé que la danse est permise. Si elle était interdite en elle-même, elle n’aurait pas été pratiquée devant le Messager d’Allah que le salut soit sur lui.

Le calife Ali a dit : « J’ai rendu visite au Prophète avec Ja’far (ibn Abi Talib) et Zayd (ibn Haritha). Le Prophète dit à Zayd : « Tu es mon affranchi » (anta mawlay), et Zayd se mit à sautiller sur un pied autour du Prophète. Le Prophète dit alors à Ja’far : « Tu me ressembles dans ma constitution et dans mon caractère », et Ja’far se mit à sautiller derrière Zayd. Le Prophète me dit alors : « Tu fais partie de moi et je fais partie de toi » et je me mis à sautiller derrière Ja’far. » L’imam Ahmad l’a rapporté dans son Musnad (1 :108)

A la nouvelle de la proche arrivée du Messager, Médine s’apprêta à le recevoir en fête. Pour imaginer leur bonheur, nous rapportons ce commentaire fait par Anas ibn Mâlik, compagnon et serviteur du Messager : “Toute chose s’est illuminée à l‘arrivée du Messager d’Allah (BP sur lui) à Médine et s’est assombrie à sa mort.” Chaque matin les habitants couraient aux abords de la ville et se mettaient à scruter l’horizon jusqu’à la chaleur du milieu du jour. Un matin qu’ils étaient repartis, ils entendirent ce cri d’un Juif perché sur un dattier : “Ô les Arabes, voici venu l’homme que vous attendiez.” Tout le monde accourut de toute part et les gens se bousculaient pour voir le Messager tant attendu. Ils ne savaient pas lequel des deux était-ce, lui ou Abou Bakr, jusqu’à ce que, pour le faire remarquer, ce dernier l’ombragea délicatement de sa cape. Tous chantaient des vers qui avaient fusé des cœurs et disaient :

La pleine lune nous est apparue

Sur les collines où nous avons accouru

Envers Allah, nous devons être reconnaissants

Et exprimer dans nos do’a des remerciements.

Ô toi le messager, parmi nous annoncé,

Tes ordres seront obéis et respectés

Médine, par ta venue est honorée

Bienvenue, ô meilleur des messagers.

A chacun donc qui reçoit un bonheur ou un espoir de rencontre ou de sentiments divins de procéder légalement a la danse pourvu qu'elle ne soit pas interdite. La danse recommandée est comme la danse Soufi et des derviches tourneurs mawlawi. La catégorie interdite est la danse du commun des gens, avec des femmes et des jeunes présents. Cela peut amener à la corruption et à la perte de contrôle sur les bas instincts, sur notre moi satanique etc. Son but est de se montrer et d’exhiber un état qui n’est pas réel. C’est également interdit.

"Le principe de base du tournoiement des derviches vient des Mawlawis qui disent que le mouvement du monde commence à un certain point et finit à ce même point. Ainsi le mouvement doit être circulaire.Quand un danseur tanoura (derviche égyptien) tourne, il est comme le soleil et les danseurs autour de lui comme les planètes.Leurs mouvements est exactement identique au mouvement autour de la "kaaba" (temple sacré de la Mecque)
Quand le danseur lève son bras droit et pointe son bras gauche vers le sol, il symbolise l'union du ciel et de la terre. Quand il tourne, il est dit qu'il rentre dans un état de transe, tentant alors de devenir lumière et d'aller au ciel." Comprendre cela bien sur n'est pas facile car ceci relève d'une très haute spiritualité mais l'essentiel c'est que la sunna couvre tout ce qui a trait a la danse permise dans le soufisme.

LA REPONSE a écrit:

chrisredfeild a écrit:

ON NE TRICHE PAS AVEC DIEU

Il ne faut tricher ni avec Dieu ni avec les hommes. Pourquoi vouloir a chaque fois montrer une mauvaise image de ceux que Dieu a occupé les passions et les coeurs. Lorsqu'une âme est attiré par la divinité le corps de celle-ci reste-il distrait ou participe t-il a ce mouvement vers Dieu. Quelle est donc l'expression du corps d'une âme en plein extase . Lorsque le Bonheur de la vision divine maîtrise et inonde le coeur des amoureux leurs corps peuvent ils rester inertes.

La seule possibilité qu'offre la nature au corps de l'homme pour participer a cet évènement divin de l'espoir de rencontre avec Dieu est,bien sur,la danse. Mais alors que dit la Charia dans le domaine de la danse est elle prévue y a t-il en islam une réglementation de la danse. Bien sur, elle comporte selon les cas l'interdiction, la permission et la recommandation.

En ce qui nous concerne il a été confirmé que Ja’far ibn Abu Talib dansa en présence du Prophète quand il lui a dit: « Tu me ressembles dans ma constitution et mon comportement. » Que peut on dire après cela c'est vraiment être contre la sunna de ne pas chanter et danser par amour au prophète. Il dansa donc à cause de la joie qu’il ressentit d’être décrit ainsi, et le Prophète ne l’a pas condamné pour cela, ce qui est la base pour les Soufis de la validité juridique de leurs danses de joies dues aux extases de leurs expériences spirituelles.

« Quant à la danse dans une mosquée, il est rapporté dans le Sahih Muslim que ‘Aisha a dit : « Une armée vint d’Abyssinie en jouant des tambours le jour du festin dans la mosquée. Le Prophète m’y invita et mit mes mains sur ses épaules et les regarda danser. » Ainsi, il a été confirmé que la danse est permise. Si elle était interdite en elle-même, elle n’aurait pas été pratiquée devant le Messager d’Allah que le salut soit sur lui.

Le calife Ali a dit : « J’ai rendu visite au Prophète avec Ja’far (ibn Abi Talib) et Zayd (ibn Haritha). Le Prophète dit à Zayd : « Tu es mon affranchi » (anta mawlay), et Zayd se mit à sautiller sur un pied autour du Prophète. Le Prophète dit alors à Ja’far : « Tu me ressembles dans ma constitution et dans mon caractère », et Ja’far se mit à sautiller derrière Zayd. Le Prophète me dit alors : « Tu fais partie de moi et je fais partie de toi » et je me mis à sautiller derrière Ja’far. » L’imam Ahmad l’a rapporté dans son Musnad (1 :108)

A la nouvelle de la proche arrivée du Messager, Médine s’apprêta à le recevoir en fête. Pour imaginer leur bonheur, nous rapportons ce commentaire fait par Anas ibn Mâlik, compagnon et serviteur du Messager : “Toute chose s’est illuminée à l‘arrivée du Messager d’Allah (BP sur lui) à Médine et s’est assombrie à sa mort.” Chaque matin les habitants couraient aux abords de la ville et se mettaient à scruter l’horizon jusqu’à la chaleur du milieu du jour. Un matin qu’ils étaient repartis, ils entendirent ce cri d’un Juif perché sur un dattier : “Ô les Arabes, voici venu l’homme que vous attendiez.” Tout le monde accourut de toute part et les gens se bousculaient pour voir le Messager tant attendu. Ils ne savaient pas lequel des deux était-ce, lui ou Abou Bakr, jusqu’à ce que, pour le faire remarquer, ce dernier l’ombragea délicatement de sa cape. Tous chantaient des vers qui avaient fusé des cœurs et disaient :

La pleine lune nous est apparue

Sur les collines où nous avons accouru

Envers Allah, nous devons être reconnaissants

Et exprimer dans nos do’a des remerciements.

Ô toi le messager, parmi nous annoncé,

Tes ordres seront obéis et respectés

Médine, par ta venue est honorée

Bienvenue, ô meilleur des messagers.

A chacun donc qui reçoit un bonheur ou un espoir de rencontre ou de sentiments divins de procéder légalement a la danse pourvu qu'elle ne soit pas interdite. La danse recommandée est comme la danse Soufi et des derviches tourneurs mawlawi. La catégorie interdite est la danse du commun des gens, avec des femmes et des jeunes présents. Cela peut amener à la corruption et à la perte de contrôle sur les bas instincts, sur notre moi satanique etc. Son but est de se montrer et d’exhiber un état qui n’est pas réel. C’est également interdit.

"Le principe de base du tournoiement des derviches vient des Mawlawis qui disent que le mouvement du monde commence à un certain point et finit à ce même point. Ainsi le mouvement doit être circulaire.Quand un danseur tanoura (derviche égyptien) tourne, il est comme le soleil et les danseurs autour de lui comme les planètes.Leurs mouvements est exactement identique au mouvement autour de la "kaaba" (temple sacré de la Mecque)
Quand le danseur lève son bras droit et pointe son bras gauche vers le sol, il symbolise l'union du ciel et de la terre. Quand il tourne, il est dit qu'il rentre dans un état de transe, tentant alors de devenir lumière et d'aller au ciel." Comprendre cela bien sur n'est pas facile car ceci relève d'une très haute spiritualité mais l'essentiel c'est que la sunna couvre tout ce qui a trait a la danse permise dans le soufisme.

Danser pour Dieu, est une prière gestuelle par excellence qui nous unit à Lui, nous fait sortir de nous-mêmes et nous apporte Sa Bénédiction.

chrisredfeild a écrit:

mais je voit en HAUT des vidéos d'HOMMES qui dansent et qui tournent autour d'eux......

ou sont-ils? dans une soirée dansante?

en plus, explique moi si notre prophete nous a enséigné ceci?

Salam mon Frère ....

Le musulman est le frère du musulman. "Dis à mes esclaves de tenir le langage le plus doux car le diable plante les aiguillons de la haine entre eux. Le diable sera toujours pour l'homme un ennemi évident" Qoran, 17,v53.
Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : "satan a désespéré d'être adoré dans la péninsule arabique mais il n'a pas désespéré de semer la discorde, la zizanie et les conflits entre vous"

Ensuite sur la musique :

Lire le Hadîth authentique où la mère des croyants 'Âïsha écoutait les éthiopiens danser et chanter le jour de la fête devant le Prophète lui-même (paix et salut sur lui) sans que celui-ci lui interdise cela ou interdise à ces chanteurs quoi que ce soit : est la meilleur preuve à ce propos...Le Prophète (paix et salut sur lui ) avait seulement demandé : « que disent -t-ils ? », les gens ont répondu : « Ils disent en chantant : Mohammed est un serviteur pieux... »

Les caravanes qui voyageaient pour le grand pèlerinage étaient toujours accompagnées de chanteurs pour rendre le voyage plus agréable, invoquer Dieu et louer Son Prophète : ce que l'on appelle : « Al hadw, al-hâdî »

Il en était de même dans les chemins pour les conquêtes pour encourager les fidèles. Ainsi, que dans les mariages et fêtes...

Conclusion :
La musique peut être un outil de Satan comme elle peut être un outil de communication des bonnes valeurs de l'Islam ou pour l'éloge du Prophète (paix et salut sur lui)...Donc pour statuer sur la musique : il faut voir son contexte, son sujet, l'intention et la finalité derrière...
Il ne faut pas en abuser, ni que cela devienne une drogue ni un but en soi, ni qu'elle détourne le musulman de la prière, ni qu'elle incite aux péchés ou qu'elle soit dans une mixité qui éveille les désirs...

La science rend humble .... Le Samâ'a (chants soufis) est une adoration à Dieu et à Son Prophète (p.s.l)

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