| | Les Fils de la Charité | |
| | Auteur | Message |
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mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 16:45 | |
| Les célébrations du centenaire de la congrégation
En France, les festivités du centenaire de la congrégation des Fils de la Charité, fondée par le père Jean-Émile Anizan pour l’évangélisation des milieux populaires, ont débuté en juillet et se poursuivront jusqu’en juin 2019.
Le 16 décembre, l’anniversaire sera célébré à la paroisse Sainte-Hélène dans le 18e arrondissement de Paris, confiée aux Fils de la Charité. Le centenaire sera clos en la basilique de Saint-Denis, le 28 juin 2019.
Présents dans 12 pays, 140 religieux œuvrent actuellement dans les quartiers populaires. En France, ils sont notamment implantés à La Courneuve et à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) mais aussi à Bourges ou Valenciennes. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 16:48 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- Les célébrations du centenaire de la congrégation
En France, les festivités du centenaire de la congrégation des Fils de la Charité, fondée par le père Jean-Émile Anizan pour l’évangélisation des milieux populaires, ont débuté en juillet et se poursuivront jusqu’en juin 2019.
Le 16 décembre, l’anniversaire sera célébré à la paroisse Sainte-Hélène dans le 18e arrondissement de Paris, confiée aux Fils de la Charité. Le centenaire sera clos en la basilique de Saint-Denis, le 28 juin 2019.
Présents dans 12 pays, 140 religieux œuvrent actuellement dans les quartiers populaires. En France, ils sont notamment implantés à La Courneuve et à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) mais aussi à Bourges ou Valenciennes. Une communauté catholique à forte dominante africaine et antillaise Vivre au cœur de la Grande Borne, d’apparence tranquille, sans hautes tours mais avec de petits immeubles qui serpentent dans de multiples allées, c’est aussi être confronté aux accès de violence récurrents, au trafic de drogue et à la précarité. Les réunions tardives à l’église – jamais taguée – sont par exemple limitées pour éviter que les paroissiens n’aient à rentrer chez eux dans la nuit. Dans un quartier ou se côtoient personnes indifférentes à la foi, musulmans, évangéliques ou autres Témoins de Jéhovah, les Fils de la Charité sont un soutien précieux pour la petite mais vivace communauté catholique, à forte dominante africaine et antillaise. Ce dimanche, l’église résonne d’ailleurs de chants fervents en français, en créole et dans une des langues congolaises pour éviter les pièges de l’entre-soi. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 16:57 | |
| Pour les Fils de la charité, « l’évangélisation » est d’abord affaire de contact quotidien avec les habitants : « L’autre soir, on a sonné à la porte pour nous demander du lait. Il arrive aussi que les gros durs du coin, lorsqu’ils nous voient avec nos sacs de courses, viennent nous donner un coup de main. »
« Ici, plus qu’ailleurs, il y a un fort besoin de rapports humains », résume Étienne de Souza, le jeune diacre, qui connaît bien la banlieue pour avoir grandi en Seine-Saint-Denis, au sein d’une famille d’origine indienne.
« Notre mission consiste à vivre auprès et comme les gens »
En ce dimanche matin, la centaine de fidèles salue par des applaudissements l’annonce de l’installation de bancs pour remplacer les vieilles chaises fatiguées de l’église, temporairement privée de chauffage.
Avec deux autres prêtres et un diacre de 35 ans, ordonné en vue du sacerdoce en septembre, il partage deux appartements au 4e étage d’un immeuble de ce quartier populaire qui concentre les difficultés sociales. « Notre mission consiste à vivre auprès et comme les gens », souligne-il. Ce prêtre de 72 ans au contact facile entame sa troisième année à la Grande Borne.
Il se moque gentiment de la crainte que peut susciter la cité de Grigny, classée en zone urbaine sensible, chez ceux qui la regardent de loin. « Je suis moi-même issu d’une famille modeste », confie celui qui apparaît aussi gêné que surpris de pouvoir être montré en exemple de l’« Église des périphéries », chère au pape François. « Je suis comme un poisson dans l’eau ici. » Le maintien d’une discrète présence chrétienne
Présents depuis plus de 25 ans, les Fils de la Charité maintiennent une discrète présence chrétienne auprès des habitants du quartier, pour beaucoup issus de l’immigration et de confession musulmane. « Nous sommes envoyés pour servir toute la population, et non pas seulement les catholiques », rappelle, comme une évidence, le père Jean Guellerin.
« Ils sont bien connus ici, ce sont nos voisins, imprégnés de nos difficultés et de notre vie quotidienne », insiste Zekre, 46 ans, pilier de la paroisse et originaire de Côte d’Ivoire. La petite communauté religieuse se veut « un signe de l’amour de Dieu », selon le père Jean Guellerin, mais « difficile à mesurer », précise-il du tac au tac, rattrapé par sa modestie.
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| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 17:07 | |
| Pour les Fils de la charité, « l’évangélisation » est d’abord affaire de contact quotidien avec les habitants : « L’autre soir, on a sonné à la porte pour nous demander du lait. Il arrive aussi que les gros durs du coin, lorsqu’ils nous voient avec nos sacs de courses, viennent nous donner un coup de main. »
« Ici, plus qu’ailleurs, il y a un fort besoin de rapports humains », résume Étienne de Souza, le jeune diacre, qui connaît bien la banlieue pour avoir grandi en Seine-Saint-Denis, au sein d’une famille d’origine indienne. À Grigny, les Fils de la Charité n’abandonnent pas les cités.
Alors qu’un sentiment d’abandon prospère dans les cités, la présence des Fils de la Charité prend une valeur symbolique. « Lorsque nous abandonnons un quartier, c’est par manque de vocations, s’excuse presque le père Jean Guellerin. Ce n’est pas un choix mais une contrainte qui nous peine. Parfois, les évêques nous interpellent et s’inquiètent d’un départ éventuel car ils ne savent pas s’ils trouveront une relève qui accepte de venir dans ces paroisses. » |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 17:10 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- Pour les Fils de la charité, « l’évangélisation » est d’abord affaire de contact quotidien avec les habitants : « L’autre soir, on a sonné à la porte pour nous demander du lait. Il arrive aussi que les gros durs du coin, lorsqu’ils nous voient avec nos sacs de courses, viennent nous donner un coup de main. »
« Ici, plus qu’ailleurs, il y a un fort besoin de rapports humains », résume Étienne de Souza, le jeune diacre, qui connaît bien la banlieue pour avoir grandi en Seine-Saint-Denis, au sein d’une famille d’origine indienne. À Grigny, les Fils de la Charité n’abandonnent pas les cités.
Alors qu’un sentiment d’abandon prospère dans les cités, la présence des Fils de la Charité prend une valeur symbolique. « Lorsque nous abandonnons un quartier, c’est par manque de vocations, s’excuse presque le père Jean Guellerin. Ce n’est pas un choix mais une contrainte qui nous peine. Parfois, les évêques nous interpellent et s’inquiètent d’un départ éventuel car ils ne savent pas s’ils trouveront une relève qui accepte de venir dans ces paroisses. » Une équipe de bénévoles et le père Patrice Gaudin, curé de Bondy-Nord (Seine-Saint-Denis), ont lancé la « Fraternité missionnaire des cités » pour soutenir les prêtres des quartiers populaires. Un groupe d’une quinzaine de prêtres de banlieue, essentiellement de la région parisienne, s’est réuni à la fin mars à Paris pour apprendre à se connaître, partager leur expérience et réfléchir à des actions. |
| | | Tonton
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Ven 06 Mai 2022, 20:46 | |
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| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Les Fils de la Charité Sam 07 Mai 2022, 11:43 | |
| Le Père Michonneau est l'un des Fils de la Charité les plus connus.
La paroisse communauté missionnaire
- "Paroisses communautés missionnaires", G. Michonneau, 1945 Le Père Michonneau exprimait dès 1940 une conception radicalement nouvelle de la paroisse : " Mes "paroissiens", ce sont tous ceux qui habitent cette portion de territoire qui m'est confiée, tous, sans exception, tous, sans qu'aucune raison, sans qu'aucun prétexte de nationalité, de dégénérescence ou d'opposition religieuse puisse me décharger de la responsabilité de leur âme. Par conséquent, ce sont tous ceux qui ne viennent pas à moi, tous ceux que je ne connaîtrai peut-être jamais si je ne vais pas à eux"... « La vie de ma paroisse, c'est la vie de tous ces gens-là : la vie religieuse de ceux qui en ont une ... mais encore toute leur vie à tous : leur vie de travail, leur vie de loisir, leur vie de famille, leur vie de quartier, leurs allées et venues. » Or le peuple qui est celui de sa paroisse est largement déchristianisé. C’est à la rencontre de ce peuple qu'il part avec l'équipe du Sacré-Cœur. Il s'agit de faire du milieu paroissial, une communauté capable d'annoncer le Christ à tout le quartier. La paroisse devient alors une communauté vivante et missionnaire. Concrètement, les chrétiens se sont regroupés par petites équipes de quartier et ont été invité à créer des relations d'entraide matérielle. Ces équipes étaient en même temps des lieux de partage, de foi, de dialogue, de prière et d'amitié, où ils expérimentaient la joie d'être ensemble solidaires, missionnaires, chrétiens. |
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