Crainte de tout le monde, surtout des enfants et des étrangers

6 juillet 2016

Bonsoir tout le monde,

comment géreriez-vous l'angoisse permanente face à l'inconnu? Par exemple, quand il y a des amis qui viennent manger avec leurs enfants, comme une fois ça c'est mal passé, les enfants montaient avec les chaussures sur le canapé, détruisaient les plantes, cassaient tout, dégueulassaient tout du coup des fois les enfants sont sages, mais avant l'échéance, il y a angoisse. Cela traduit un manque de confiance en soi évident, mais comment le surmonter?

Car d'un côté, on n'ose pas leur gueuler dessus, car ça pourrait faire un conflit avec les parents, d'un autre côté, c'est énervant d'être en incapacité de pouvoir faire la loi chez soi. Un peu comme dans un pays qui n'ose pas sanctionner des criminels opérant en tout impunité sans qu'on puisse les expulser de peur de se faire taxer de SS xénophobe.

De la même façon, quand un inconnu vient, par exemple un artisan, je pars du principe d'abord que c'est un escroc.

Comment faites-vous pour avoir confiance en vous, quand vous savez que vous ne pouvez pas faire confiance aux inconnus dans 1 cas sur 2. Même nos amis étant souvent indignes de confiance.

Si l'un d'entre vous arrive à être serein en toutes circonstances, tout en faisant respecter ses choix et sans atteindre l'autre par indélicatesse due au stress, peut-il donner son secret. Merci

Pour les mioches je dirais que beaucoup de fermeté dans le ton peut avoir de bons résultats (je ne suis pas parent, je me rend peut être pas compte de la difficulté de la relation)

Pour la confiance avec autrui, je dirais que c'est au feelling, même si un type super sympas au premier abord peut saler la facture à la fin.
Faire jouer les relation de son entourage est salvateur, tout comme les conseils et le vécu de personnes qui peuvent te dire si tel ou tel garage automobile est plus ou moins cher, plus ou moins compétant, plus ou moins arrangeant.

C'est comme pour tout; tu demande un devis pour voir ce qui t'attend, ou faire confiance à une personne et voir s'il en est digne.

Dans tous les cas il faut savoir ce que l'on veut, ça aide

baltazard a écrit:

Bonsoir tout le monde,

Salut cher Baltazard.

baltazard a écrit:

comment géreriez-vous l'angoisse permanente face à l'inconnu? Par exemple, quand il y a des amis qui viennent manger avec leurs enfants, comme une fois ça c'est mal passé, les enfants montaient avec les chaussures sur le canapé, détruisaient les plantes, cassaient tout, dégueulassaient tout du coup des fois les enfants sont sages, mais avant l'échéance, il y a angoisse. Cela traduit un manque de confiance en soi évident, mais comment le surmonter?

Car d'un côté, on n'ose pas leur gueuler dessus, car ça pourrait faire un conflit avec les parents, d'un autre côté, c'est énervant d'être en incapacité de pouvoir faire la loi chez soi. Un peu comme dans un pays qui n'ose pas sanctionner des criminels opérant en tout impunité sans qu'on puisse les expulser de peur de se faire taxer de SS xénophobe.

Là, c'est facile à dire, mais il faut être autoritaire avec les enfants. Ou s'en remettre aux parents (en les "remuant" un peu afin qu'ils interviennent.

baltazard a écrit:

De la même façon, quand un inconnu vient, par exemple un artisan, je pars du principe d'abord que c'est un escroc.

Très sage approche, néanmoins il ne faut pas verser dans la paranoïa.

baltazard a écrit:

Comment faites-vous pour avoir confiance en vous, quand vous savez que vous ne pouvez pas faire confiance aux inconnus dans 1 cas sur 2. Même nos amis étant souvent indignes de confiance.

Il faut être prudent avec les inconnus et choisir ses amis, autant que possible.

baltazard a écrit:

Si l'un d'entre vous arrive à être serein en toutes circonstances, tout en faisant respecter ses choix et sans atteindre l'autre par indélicatesse due au stress, peut-il donner son secret. Merci

C'est à peu près mon cas.
Mis à part cette extrait :

"arrive à être serein en toutes circonstances"

Ce serait plutôt dans la majorité des circonstances.

Par contre je n'ai pas vraiment de secret à te révéler.

Je vous remercie pour vos réponses. Pour les enfants, je dirais que c'est comme les chiens, je ne sais pas si vous avez des chiens (moi oui), mais quand je leur parle et que lève le ton, ils ne m'écoutent pas vraiment (faut dire que je déconne trop souvent avec eux et qu'ils me croient plus qu'en je veux reprendre l'autorité), et cela vient beaucoup de la voix. Je n'ai pas la voix rauque de Jean-Jacques Bourdin, plutôt une voix normale comme celle de Thomas Sotto.

Et c'est quelque chose qu'on ne peut pas changer et qui vous savez, change beaucoup la donne vu de l'extérieur. Vous avez peut-être aussi l'image d'une scène de film où vous avez un grand molosse de 2m20, costaud qui en impose, et qui dès qu'il se met à parler avec une voix aigue à quelqu'un qui ne l'a jamais entendu, semble de suite inoffensif. Pour dire à quel point ça joue.

Ou bien exemple plus simple, celui des parents. En règle général, les enfants craignent plus leur père qui crie que leur mère, ne serait ce qu'à cause du timbre de voix.

Bref, c'est compliqué, surtout quand on parait gentil et effacé de l'extérieur, et que du coup on n'arrive pas à faire entendre ses choix après.

J'en parlais à ma psy, mais sans résultat.

baltazard a écrit:

Bonsoir tout le monde,

comment géreriez-vous l'angoisse permanente face à l'inconnu? Par exemple, quand il y a des amis qui viennent manger avec leurs enfants, comme une fois ça c'est mal passé, les enfants montaient avec les chaussures sur le canapé, détruisaient les plantes, cassaient tout, dégueulassaient tout du coup des fois les enfants sont sages, mais avant l'échéance, il y a angoisse. Cela traduit un manque de confiance en soi évident, mais comment le surmonter?

Car d'un côté, on n'ose pas leur gueuler dessus, car ça pourrait faire un conflit avec les parents, d'un autre côté, c'est énervant d'être en incapacité de pouvoir faire la loi chez soi. Un peu comme dans un pays qui n'ose pas sanctionner des criminels opérant en tout impunité sans qu'on puisse les expulser de peur de se faire taxer de SS xénophobe.

De la même façon, quand un inconnu vient, par exemple un artisan, je pars du principe d'abord que c'est un escroc.

Comment faites-vous pour avoir confiance en vous, quand vous savez que vous ne pouvez pas faire confiance aux inconnus dans 1 cas sur 2. Même nos amis étant souvent indignes de confiance.

Si l'un d'entre vous arrive à être serein en toutes circonstances, tout en faisant respecter ses choix et sans atteindre l'autre par indélicatesse due au stress, peut-il donner son secret. Merci

En ce qui concerne les enfants insupportables et si les parents sont incapables de gérer leurs enfants, je leur dirais fermement de se  conduire correctement chez moi, et je n'inviterais plus les parents.

En ce qui concerne les artisans, je ne pense pas au premier abord qu'ils vont me tromper, et la meilleure arme est de s'informer d'abord sur le sujet et de faire faire des devis et de comparer.

Si c'est une fuite avec le plombier, on n'a pas le choix!

       Ah! je vois que tu es de Marseille, je comprends mieux ta question

Mais non je ne suis pas raciste, mon père est né à Marseille. Mais j'ai vécu en Provence où l'insulte suprême était : "c'est un Marseillais" ou bien "y'a les Marseillais qui montent, tous des fadas", ou bien "il conduit comme un Marseillais"

J'adore Marseille en fait, c'est la patrie de mon papa.  

Pour ma part, je pense que tu es de nature méfiante et même si au fond tu n'en as que faire du divan, tu trouveras un prétexte à vouloir rester seul car tu aimerais la solitude.

Tout est prétexte à être seul mais tu te dis que pour vivre heureux il faut rester dans la coutume qui consiste à avoir des amis, et qui dit amis peut dire enfants, et les enfants sont assez perturbateurs de ton bien être, ils dérangent ton intérieur, ils dérangent tes habitudes.

Tout comme tu exprimes une forme de rejet d'une "société" tu l'exprimes aussi envers la société où l'argent est maitre.

L'artisan fait partie de ce cercle d'envahissement où l'argent pénètre chez toi, où il va falloir discuter d'argent et cela tu n'aimes pas.

Autant tu as conscience qu'il faut faire face à des dépenses d'énergie pour les enfants, et d'argent vis à vis d'artisan, que tu te forces pour le faire mais tu es plutôt quelqu'un de spirituel et tu aspires au monde de l'ermite.

Tu serais donc comme la plupart des gens fermés à cette société moderne où le plaisir passe par des choses fugaces car tu privilégies l'Esprit et tu es un rebelle de notre société avec ses contraintes.

Merci cailloubleu, mais si ce sont les enfants de la famille, comme tes neveux, je ne peux pas dire à leurs parents que je ne veux plus les voir.

Prisca, j'aime ton analyse

C'est vrai que je suis un sauvage qui aimerait repartir 2 siècles en arrière et aller dans les montagnes faire paître ses brebis sans smartphone, ni électricité, pourtant j'aime les gens bien, mais je n'aime pas être dans la foule.

L'artisan qui vient et parle d'argent ça ne me dérange pas je suis prêt à le payer même s'il est cher du moment qu'il fasse son boulot, ce qui me dérange, c'est qu'il entre dans ton espace intime et familial, alors qu'il n'est ni intime ni familier.

Je pense toujours au pire et m'endort en pensant à la 3e guerre mondiale. Ça fatigue un peu ma femme parfois, mais je me méfie aussi d'elle qui est trop laxiste, issue d'une famille de gauche, et laisse trop faire, comme pour les enfants, et je ne supporte pas la phrase "si ça leur fait plaisir". Je suis obligé d'être doublement prudent.

Il y a une dualité chez toi, tu aimes les gens le partage, les repas conviviaux la vie, mais tu n'aimes pas la foule, tu aimes la solitude, la vie au naturel, même si au fond tu aimes la télé dont tu ne peux pas te passer.

Dualité qui démontre une double nature en fait, et non pas une opposition chez deux Baltazard.

Tu es au contraire un bon vivant, et tu aimerais mener de front deux vies, l'une en société pour satisfaire ton besoin de partage, et une autre vie où là tu privilégies ton esprit.

En fait le moine lui fait quoi donc ? Une vie égoiste car il ne privilégie que son Esprit mais où est le don de soi ? Un homme spirituel a besoin des deux, une vie de solitude, de vacuité, et un don de soi, un amour pour son prochain.

Alors tu trouveras donc des prétextes pour rester seul, ces prétextes tu les donnes à ton épouse afin qu'elle puisse envisager que tu puisses avoir besoin de calme et sérénité car tu lui montreras que ces enfants perturbent votre intérieur.

C'est pour ton épouse le divan.

Alors tu es quelqu'un qui aime la vie et croquer en elle(s) à pleines dents, deux vies dans une.

baltazard a écrit:

Pour les enfants, je dirais que c'est comme les chiens,

Tout à fait,
les enfants sont comme les chiens,
quand ils cavalent trop, on les castre,
quand ils aboient, on leur mets un collier anti-aboiement (qui envoie des décharges électriques),
et quand ils sont malades, on les pique.

Bonjour, hola, ave, salam, shalom.

Pierresuzanne a écrit:

baltazard a écrit:

Pour les enfants, je dirais que c'est comme les chiens,

Tout à fait,
les enfants sont comme les chiens,
quand ils cavalent trop, on les castre,
quand ils aboient, on leur mets un collier anti-aboiement (qui envoie des décharges électriques),
et quand ils sont malades, on les pique.

LOOOL!
@Pierre: j'a.DOOOORE ta vision de l'éducatif (je sais que c'st en réponse à balthazard et son analogie "enfant-chien")
surtout le collier anti aboiement, moi qui ai bossé en foyer pour jeunes délinquants et jeunes en difficultés (pas encore délinquants , enfin on essayait de les protéger le plus possible) cela aurait sans doute été utile.

tu m'inspires lol.

Pierresuzanne a écrit:

baltazard a écrit:

Pour les enfants, je dirais que c'est comme les chiens,

Tout à fait,
les enfants sont comme les chiens,
quand ils cavalent trop, on les castre,
quand ils aboient, on leur mets un collier anti-aboiement (qui envoie des décharges électriques),
et quand ils sont malades, on les pique.

Pierresuzanne, je ne sais pas si tu as des chiens, mais je n'apprécie pas la façon par laquelle tu les traites.

Pour les enfants, tu as raison si tu insinues que :

Les castrés, des produits alimentaires dont le nutella s'en chargent avec les phtalates qui rendent de plus en plus d'occidentaux infertiles,
le collier anti-aboiement pour les enfants s'appellent l'écran, déclinable en télé, console de jeu, tablette ou smartphone,
et pour ce qui est de piquer, après l'avortement, la société réfléchit bien à autoriser l'euthanasie de confort.

Que ce soit pour les chiens ou les enfants, je suis contre de tels traitements, comme la SPA.

Sinon ça c'est bien passé pour les enfants la dernière fois. Je relativise un peu plus, mais avec le temps, je crains que ça ne s'estompe et que cette peur remonte encore.

Prisca, tu as dit des choses intéressantes, par contre, je hais la TV et n'en ai jamais eu. C'est ma femme m'en impose une pour voir l'amour est dans le pré, encore... à une époque elle regardait plus belle la vie... et a tenté de regarder Hanouna. J'ai réussi à la désintoxiquer et aujourd'hui elle se rend compte de la débilité des programmes.

mirage001 a écrit:

Pour les mioches je dirais que beaucoup de fermeté dans le ton peut avoir de bons résultats (je ne suis pas parent, je me rend peut être pas compte de la difficulté de la relation)

Il est très facile d'avoir de l'autorité sur des enfants qui ne sont pas les siens,
Mais il faut un peu donner de soi, de son temps et surtout donner confiance.

Quant aux parents, ils font ce qu'ils peuvent.

Pierresuzanne a écrit:

baltazard a écrit:

Pour les enfants, je dirais que c'est comme les chiens,

Tout à fait,
les enfants sont comme les chiens,
quand ils cavalent trop, on les castre,
quand ils aboient, on leur mets un collier anti-aboiement (qui envoie des décharges électriques),
et quand ils sont malades, on les pique.

J'adore

Jésus nous dit qu'il faut être comme un enfant pour espérer rentrer dans le Royaume des cieux...
Les enfants sont par moment insupportable, et moi avec ma patience légendaire (ironie) j'ai parfois du mal à les supporter très longtemps...
Mais au final, c'est si pur et innocent que j'ai du mal à conserver une colère contre un enfant... Un petit bisou et tout est arrangé!

C'est vrai que les enfants sont innocents. Jusqu'à ce qu'on les souille les transformant en "nous"...