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Sujet: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Mer 19 Mar 2014, 22:10
Spoiler:
Miracle annuel le plus anciennement attesté dans le monde chrétien, d’abord mentionné au 4ème siècle puis plus largement documenté à partir de 1106, date à laquelle l’higoumène russe Daniel, présent à la cérémonie du Samedi Saint au Saint Sépulcre, le décrit avec davantage de précision, dans son carnet de route. Innombrables sont ceux qui, jusqu’à nos jours, affirment avoir été témoins de l’incandescence bleue ou de sortes d’éclairs qui descendent sur le Tombeau du Christ, où le Patriarche grec-orthodoxe attend seul le Feu Sacré, après avoir été publiquement fouillé, pour éviter toute accusation de supercherie.
L’attente du Feu sacré (qui représente la venue de l'Esprit-Saint pour nous purifier et nous sanctifier) peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Elle se fait toutes lumières éteintes, dans la prière et sous les cris de Axios! (Il est digne!) et Kyrie Eleison! (Seigneur prends pitié!) Lorsque le Patriarche sort du Tombeau, il transmet le Saint Feu reçu à ses plus proches, mais de nombreux témoignages attestent que beaucoup de cierges s’allument tout seuls et que le Feu Sacré se propage à une vitesse impressionnante dans toute la Basilique. Certains ont capté sur pellicule une boule de Feu qui se promène parmi les gens, sans que personne ne la voie à l’œil nu.
Les pèlerins voyageant à Jérusalem, depuis les temps anciens et jusqu'à maintenant, affirment unanimement que le jour du Samedi Saint, le Feu sacré apparaît sur le Tombeau de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Des milliers de pèlerins pieux, affluant chaque année des pays du monde entier, de tous peuples et confessions chrétiennes, et de beaucoup d'autres, même non chrétiennes, s'empressent, depuis des temps reculés et jusqu'à maintenant, vers Jérusalem, pour y vénérer le Tombeau du Seigneur, tout particulièrement le jour du Samedi Saint. Ce jour-là, selon le témoignage de tous les voyageurs, depuis des temps anciens, chaque année et jusqu'à maintenant, le feu incréé apparaît sur le Tombeau de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ.
Dès le vendredi, les Turcs, sous la domination desquels se trouvent Jérusalem et l'Eglise du Tombeau du Christ, éteignent les lumières dans toute l'Eglise (et dans les temps anciens, aussi dans Jérusalem et même chez les Turcs) ; Ils bouclent les portes du Tombeau du Seigneur et y apposent le sceau turc; quant au patriarche, le jour même où le feu s'allume, il est soumis publiquement à une fouille devant tout le peuple par les officiels turcs, en présence d'une garde turque importante, et ensuite seulement, accompagné de cette même garde et des officiels, en présence des chrétiens de toutes confessions et des infidèles, ayant été publiquement revêtu de ses vêtements sacerdotaux et publiquement fouillé, il pénètre dans la grotte du Tombeau du Seigneur, d'où les Turcs retirent alors le sceau.
Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite Léonide, proviennent de l'antiquité la plus profonde. (Douchepoliesnoié Tchenié n°2, 3 et 4, 1863)
Jean Damascène (676-749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulcre, s'effraya." Saint Grégoire de Nysse (331-394) avait précisé que c’était la nuit et qu’il vit le Feu sacré « par les sens et spirituellement ».
Le Pape Urbain II (1042-1099), lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci : "En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), Dieu repose; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampadas éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation!"
Le chroniqueur de l'Eglise romaine Baronius témoigne: "Les chrétiens occidentaux, ayant repris Jérusalem aux Sarrazins, virent un miracle lorsque, le Samedi Saint, les bougies s'allumèrent d'elles-mêmes auprès du Tombeau du Seigneur. Ce miracle se produit là-bas habituellement… Et encore, voici le plus magnifique et le plus merveilleux : chaque année, le soir du Samedi Saint, sur le Tombeau apparaît un feu, mieux, une lumière sainte, qui l'emplit et toutes les lampadas suspendues autour s'allument à ce feu et brillent plus clair. Mais apprends comment cela se passe, écoute : cette grâce arrive et le miracle apparaît par les prières du saint et orthodoxe Patriarche de Jérusalem, lorsqu'avec la foule il fait trois fois le tour du Tombeau en chantant : "Ta Résurrection, ô Christ Sauveur, les Anges la chantent dans les cieux, et nous sur la terre, rends-nous dignes de Te glorifier d'un cœur pur!"
Le pèlerin Hiéromoine Mélétios, pieux staretz de Sarov, et d’autres rapportent que les Arméniens tentèrent de chasser les chrétiens orthodoxes du Temple de Jérusalem, pour recevoir par leurs propres hiérarques le feu incrée de la "kouvouklia" (Tombeau du Christ). Cette tentative se termina en miracle : " les Grecs ne furent pas admis par le pacha turc, qui avait été acheté pour de l'argent, et ils se tenaient hors du temple devant les portes closes. Lorsque approcha l'heure à laquelle avait habituellement lieu le miracle, soudain, un des piliers qui se trouvent dans le mur, devant les Portes Saintes, se fendit et la Lumière s'en échappa. Voyant cela, le Patriarche (orthodoxe) s'avança avec précaution et alluma les bougies - les Arméniens, quant à eux, ignorant tout à fait que la lumière sainte était descendue chez les orthodoxes, l'attendaient pour eux à l'intérieur du Tombeau, clamant consciencieusement, d'une voix forte, comme des Baalatim (des adorateurs de Baal). Mais les Turcs qui gardaient le Saint Portail, voyant un tel miracle, ouvrirent les portes aussitôt. Le Patriarche entra dans le Temple avec les orthodoxes, proclamant : "Qui est le Dieu grand, sinon notre Dieu ? Tu es Dieu, qui fait des merveilles !" Les Turcs, présents lors du miracle, crurent. Y eut-il un signe, semblable ou non, avec les latins et autres chrétiens, nous l'ignorons."
A.S. Norov, écrivain russe puis ministre de la Culture, décrit ainsi cet événement auquel il a assisté en 1835: "J'ai vu comment le Métropolite, âgé, s'étant penché pour pénétrer par l'entrée basse, arrivé dans la grotte, se jeta à genoux devant le Saint Tombeau, sur lequel rien n'était déposé, qui était complètement nu. Une minute ne s'était pas écoulée, que l'obscurité s'inonda de lumière, et le Métropolite sortit vers nous avec un bouquet de bougies flamboyantes."
(Le Patriarche entre dans le tombeau avec 33 cierges, symbolisant les 33 ans de la vie du Christ)
L’Archevêque Missaïl rapporte au Hiéromoine Mélétios comment il a reçu le Feu Sacré, alors qu’il s’occupait de ce service : "Etant entré à l'intérieur du Saint Tombeau, nous voyons sur tout le couvercle de la tombe une lumière scintillante, comme si y étaient répandues de minuscules perles de verre, d'apparence blanche, bleue, écarlate, et d'autres couleurs, qui ensuite, se fondant les unes avec les autres, rougeoyaient et se transformaient en feu; mais ce feu, durant le temps nécessaire à lire sans hâte quarante Kyrie Eleison, ne produit pas de brûlure et ne consume pas, et les candélabres et bougies préparés s'y allument : mais par ailleurs, ajoute l'Archevêque, comment et d'où cela provient, je ne saurais le dire".
Une telle diversité dans les récits sur la couleur de la Lumière Sainte et la façon dont elle apparaît, démontre la véracité et la sincérité de ceux qui les ont écrits. Et tous les récits des témoins oculaires se rejoignent dans la même constatation : le feu incréé apparaît chaque année le Samedi Saint, et ce jusqu'à présent.
Philippe M. Abdoulovsky, le jour du Samedi Saint à Jérusalem d'après les récits de pèlerins anciens et actuels. Centre d'entraide chrétienne, Tambov, 1903.
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 10:16
Etonnant ; merveilleux !!! Je n'en avais jamais entendu parler.
mon cher ROISDESROIS
serviteur
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 11:28
mario-franc_lazur a écrit:
Etonnant ; merveilleux !!! Je n'en avais jamais entendu parler.
mon cher ROISDESROIS
De rien , tout le plaisir est pour moi.
Tomi
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 12:12
La chrétienté occidentale (catholiques, protestants) n'en a pas entendu parler pour la bonne raison qu'il s'agit d'un banal tour de prestidigitation, qui relève donc de la malhonnêteté de ceux qui trompent ainsi les croyants crédules.
Les seuls qui peuvent déclencher l'allumage "miraculeux" des bougies sont les orthodoxes basés au St-Sépulcre et les illusionistes professionnels. Cela ne marche pas avec les chrétiens des autres confessions, qui n'oseraient pas s'abaisser à de tels spectacles.
serviteur
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 12:24
Tomi a écrit:
La chrétienté occidentale (catholiques, protestants) n'en a pas entendu parler pour la bonne raison qu'il s'agit d'un banal tour de prestidigitation, qui relève donc de la malhonnêteté de ceux qui trompent ainsi les croyants crédules.
Les seuls qui peuvent déclencher l'allumage "miraculeux" des bougies sont les orthodoxes basés au St-Sépulcre et les illusionistes professionnels. Cela ne marche pas avec les chrétiens des autres confessions, qui n'oseraient pas s'abaisser à de tels spectacles.
Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite Léonide, proviennent de l'antiquité la plus profonde. (Douchepoliesnoié Tchenié n°2, 3 et 4, 1863)
Jean Damascène (676-749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulcre, s'effraya." Saint Grégoire de Nysse (331-394) avait précisé que c’était la nuit et qu’il vit le Feu sacré « par les sens et spirituellement ».
Le Pape Urbain II (1042-1099), lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci : "En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), Dieu repose; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampadas éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation!"
Tomi
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 19:08
RoisDesRois a écrit:
Tomi a écrit:
La chrétienté occidentale (catholiques, protestants) n'en a pas entendu parler pour la bonne raison qu'il s'agit d'un banal tour de prestidigitation, qui relève donc de la malhonnêteté de ceux qui trompent ainsi les croyants crédules.
Les seuls qui peuvent déclencher l'allumage "miraculeux" des bougies sont les orthodoxes basés au St-Sépulcre et les illusionistes professionnels. Cela ne marche pas avec les chrétiens des autres confessions, qui n'oseraient pas s'abaisser à de tels spectacles.
Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite Léonide, proviennent de l'antiquité la plus profonde. (Douchepoliesnoié Tchenié n°2, 3 et 4, 1863)
Jean Damascène (676-749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulcre, s'effraya." Saint Grégoire de Nysse (331-394) avait précisé que c’était la nuit et qu’il vit le Feu sacré « par les sens et spirituellement ».
La cérémonie de l'allumage "miraculeux" du feux, daterait, non pas de l'antiquité la plus profonde, mais du 9ème siècle.
On peut penser que les religions païennes de l'antiquité utilisaient de tels artifices d'illusionnistes dans leurs temples.
Citation :
Le Pape Urbain II (1042-1099), lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci : "En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), Dieu repose; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampadas éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation!"
Un autre Pape, Grégoire IX, au 13ème siècle, a dénoncé le soit-disant miracle.
Comme par hasard, la préparation et l'allumage des bougies se font hors de la vue des fidèles.
serviteur
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Jeu 20 Mar 2014, 23:41
Tomi a écrit:
RoisDesRois a écrit:
Tomi a écrit:
La chrétienté occidentale (catholiques, protestants) n'en a pas entendu parler pour la bonne raison qu'il s'agit d'un banal tour de prestidigitation, qui relève donc de la malhonnêteté de ceux qui trompent ainsi les croyants crédules.
Les seuls qui peuvent déclencher l'allumage "miraculeux" des bougies sont les orthodoxes basés au St-Sépulcre et les illusionistes professionnels. Cela ne marche pas avec les chrétiens des autres confessions, qui n'oseraient pas s'abaisser à de tels spectacles.
Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite Léonide, proviennent de l'antiquité la plus profonde. (Douchepoliesnoié Tchenié n°2, 3 et 4, 1863)
Jean Damascène (676-749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulcre, s'effraya." Saint Grégoire de Nysse (331-394) avait précisé que c’était la nuit et qu’il vit le Feu sacré « par les sens et spirituellement ».
La cérémonie de l'allumage "miraculeux" du feux, daterait, non pas de l'antiquité la plus profonde, mais du 9ème siècle. Jean Damascène (676-749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulcre, s'effraya." Saint Grégoire de Nysse (331-394) avait précisé que c’était la nuit et qu’il vit le Feu sacré « par les sens et spirituellement ».
On peut penser que les religions païennes de l'antiquité utilisaient de tels artifices d'illusionnistes dans leurs temples. Artifices d'illusionnistes ?????? , connais pas pourrais-je avoir des source , et le feu aussi c'est de l'illusion non ? ..
Citation :
Le Pape Urbain II (1042-1099), lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci : "En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), Dieu repose; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampadas éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation!"
Un autre Pape, Grégoire IX, au 13ème siècle, a dénoncé le soi-disant miracle. Source ?
Comme par hasard, la préparation et l'allumage des bougies se font hors de la vue des fidèles.
Invité Invité
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Ven 21 Mar 2014, 02:57
Ca me fait penser au feu follet
Spoiler:
Le feu follet est une manifestation lumineuse ayant l'apparence d'une petite flamme. Connue et décrite depuis longtemps, cette manifestation fut longtemps uniquement vue comme celle d'esprits malins et d'âmes en peine venues sous formes de petites flammes hanter les forêts désertes, les marécages et les cimetières, et fit l'objet d'un folklore important, tant sur l'origine de ces esprits que sur les façons de s'en débarrasser. Plus récemment, des recherches zététiques orientées vers la chimie donnent plusieurs explications scientifiques du phénomène.
Le mot français « feu follet » vient d'ignis fatuus en latin, qui signifie « esprit du feu ». Le feu follet en tant qu'esprit est connu sous plusieurs autres noms en fonction des régions du monde, en Angleterre, ils sont nommés Will-o'-the-wisp (Will au tortillon)1, et aux États-unis, ils portent les noms de spook-lights ou ghost-lights (« lumières de fantômes ») donné par les folkloristes et les amateurs de paranormal.
Un feu follet peut apparaître sous la forme d’une lueur pâle de couleur bleutée, parfois jaunâtre ou vermillon, en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau. La lumière est plus ou moins diffuse, vacillante et brève. Certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes, voire exceptionnellement plusieurs minutes. Selon les témoins, ils ne produisent pas de fumée ni n’enflamment les objets, ni ne brûlent les herbes avec lesquelles ils sont en contact. D'après l'explication scientifique, avec le drainage et la régression des zones humides et des forêts inondées, ainsi que l’enterrement des morts dans les cercueils, il est probable que les feux follets soient devenus plus rares. Ils sont beaucoup observés dans ou autour des marais, et surtout dans les cimetières
Explications
Le phénomène (dont il existe peut-être plusieurs formes ou qui parfois pourrait être confondu avec d’autres phénomènes) a reçu diverses explications4 : Vers le XVIIIe siècle, des physiciens évoquent une matière visqueuse et glaireuse (rappelant des œufs de grenouilles) qui serait sublimée dans l’air sous l’action de la chaleur solaire et y deviendrait lumineuse à la manière des phosphores. En 1704, Isaac Newton cite les feux follets dans son traité Opticks comme des « vapeurs s’élevant des eaux putréfiées habituellement appelées ignes fatui ». L’explication la plus fréquente a ensuite été qu’il s’agirait d’une émanation conjointe de méthane (CH4)à partir de plantes en décomposition et de formes chimiques du phosphore (diphosphine (P2H4) et/ou d’hydrogène phosphoré (phosphine) (PH3 ; pyrophorique) émis par la décomposition d’un cadavre animal, le tout s’enflammant spontanément à l’air libre. L’absence de phénomène de combustion ou brûlure visible laisse penser qu’il s’agit plutôt d’une lumière froide de type phosphorescence, qu’une flamme véritable. Le phénomène pourrait dans certains cas avoir été confondu avec un phénomène électrique de type électricité statique, feu de Saint-Elme ou foudre en boule. Les feu follets dans les cimetières sont dus aux gaz de décompositions des cadavres.
Folklores
Un folklore abondant est associé aux feux follets et ce, dans toutes les régions du monde où les manifestations lumineuses se sont produites.
France
Les feux follets sont décrits dans le folklore français inspiré des croyances catholiques comme des âmes en peine qui ont besoin de prières pour sortir du Purgatoire, il peut s'agir d'enfants morts sans baptême ou d'esprits mauvais qui cherchent à entrainer les voyageurs nocturnes dans les marais et les précipices1, ou au fond des forêts. Les feux follets se manifestent uniquement la nuit, et en particulier autour de la période de l'avent1. Dans les Landes, le fantôme de l'Abbé Ducasse se serait manifesté plusieurs fois vêtu de son surplis et de son étole vers 1822, mais d'après le texte « le chemin bordait un marais, et le peuple avait pris pour un revenant les feux follets qui s'élevaient par intervalles au milieu des marécages »5. Les feux follets étaient vus dans la région de Pont-Audemer comme les spectres de femmes pécheresses condamnées à garder cette apparence sept ans durant1. Dans le marais du Yeun Elez, au cœur des Monts d'Arrée, ils sont probablement à l'origine de la légende des « Portes de l'enfer ». Les feux follets du lac de Sewen, fréquents par temps chaud et humide, ont contribué à la légende selon laquelle le lac serait hanté par le fantôme d'un fermier frappé par la foudre un soir d'orage. Ils apparaissent dans les zones de tourbière et sont en réalité le résultat de dégagements gazeux principalement de méthane.
Italie
Dans la région de Bologne, un célèbre météore nommé Bocca d'Inferno était vraisemblablement vu comme une manifestation de feux follets qui apparaissaient pour égarer les voyageurs
Angleterre et pays de Galles
En Angleterre, les feux follets sont décrits comme des esprits du feu qui prennent la forme de jeunes garçons portant des lanternes, d'où les noms de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne) et Will-o'-the-wisp (Will au tortillon). Ils entraînent ensuite les voyageurs malheureux au fond des forêts et au bord des précipices, avant de souffler leur lanterne et de les précipiter au fond d'un ravin1. Les feux follets sont vus au pays de Galles comme des esprits revenus chercher un parent sur le point de mourir, et la taille de leur flamme correspond à l'âge de la personne concernée : si le feu follet est tout petit, il annonce la mort d'un enfant. Le lutin maléfique Pwcca était aussi réputé pour se changer en petite flamme afin d'égarer les voyageurs.
Pays nordiques
Les Danois, Finnois, Suédois, Estoniens et Lettons, parmi d'autres, croyaient que les feux follets marquaient l'emplacement de trésors cachés dans le sol ou sous l'eau, et que celui-ci ne pouvait être trouvé que si on le déterrait lorsque la flamme se manifeste. En Finlande et dans d'autres pays, le milieu de l'été était réputé être la meilleure période de l'année pour se mettre en quête de feux follets et de trésors.
Asie
Représentation de feu follet, par Ogita Ansei, vers 1687 Un théologien asiatique a établi une relation entre les feux follets et les « feux de renard » produits par le kitsune dans le folklore japonais7. En plus des feux de renard, des phénomènes similaires sont décrits dans le folklore japonais, incluant Hitodama (littéralement « balle humaine » en tant que « balle d'énergie »), Hi no Tama (« balle de flammes »), Aburagae, Koemonbi, Ushionibi, etc. Tous ces phénomènes sont décrits comme des boules de feu ou de lumière, parfois associées aux cimetières, mais observés au Japon dans une grande variété de lieux8. En Inde, deux régions, le Bengale et le Kutch (Gujarat) subissent ce phénomène, les habitants du Kutch appellent depuis des millénaires ce phénomène Chhir Batti, les bengalis pensent que les feu follet sont les âmes de défunts qui sont en peine.
Protection contre les feux follets
Plusieurs rituels de protection contre les feux follets sont attestés dans différents folklores, l'un d'eux consistait à se signer ou planter une aiguille par terre, pour obliger les feux follets à passer à travers le chas et pouvoir s'enfuir le temps qu'il le fasse. Jeter une pierre dans l'eau était censé faire s'éloigner les feux follets qui brillaient au-dessus des étangs, ils se précipitaient alors dans l'eau en ricanant1.:
Wiki
Dernière édition par emmo le Ven 21 Mar 2014, 20:54, édité 1 fois
serviteur
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Ven 21 Mar 2014, 14:27
emmo a écrit:
Ca me fait penser au feu follet
Spoiler:
Le feu follet est une manifestation lumineuse ayant l'apparence d'une petite flamme. Connue et décrite depuis longtemps, cette manifestation fut longtemps uniquement vue comme celle d'esprits malins et d'âmes en peine venues sous formes de petites flammes hanter les forêts désertes, les marécages et les cimetières, et fit l'objet d'un folklore important, tant sur l'origine de ces esprits que sur les façons de s'en débarrasser. Plus récemment, des recherches zététiques orientées vers la chimie donnent plusieurs explications scientifiques du phénomène.
Le mot français « feu follet » vient d'ignis fatuus en latin, qui signifie « esprit du feu ». Le feu follet en tant qu'esprit est connu sous plusieurs autres noms en fonction des régions du monde, en Angleterre, ils sont nommés Will-o'-the-wisp (Will au tortillon)1, et aux États-unis, ils portent les noms de spook-lights ou ghost-lights (« lumières de fantômes ») donné par les folkloristes et les amateurs de paranormal.
Un feu follet peut apparaître sous la forme d’une lueur pâle de couleur bleutée, parfois jaunâtre ou vermillon, en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau. La lumière est plus ou moins diffuse, vacillante et brève. Certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes, voire exceptionnellement plusieurs minutes. Selon les témoins, ils ne produisent pas de fumée ni n’enflamment les objets, ni ne brûlent les herbes avec lesquelles ils sont en contact. D'après l'explication scientifique, avec le drainage et la régression des zones humides et des forêts inondées, ainsi que l’enterrement des morts dans les cercueils, il est probable que les feux follets soient devenus plus rares. Ils sont beaucoup observés dans ou autour des marais, et surtout dans les cimetières
Explications
Le phénomène (dont il existe peut-être plusieurs formes ou qui parfois pourrait être confondu avec d’autres phénomènes) a reçu diverses explications4 : Vers le XVIIIe siècle, des physiciens évoquent une matière visqueuse et glaireuse (rappelant des œufs de grenouilles) qui serait sublimée dans l’air sous l’action de la chaleur solaire et y deviendrait lumineuse à la manière des phosphores. En 1704, Isaac Newton cite les feux follets dans son traité Opticks comme des « vapeurs s’élevant des eaux putréfiées habituellement appelées ignes fatui ». L’explication la plus fréquente a ensuite été qu’il s’agirait d’une émanation conjointe de méthane (CH4)à partir de plantes en décomposition et de formes chimiques du phosphore (diphosphine (P2H4) et/ou d’hydrogène phosphoré (phosphine) (PH3 ; pyrophorique) émis par la décomposition d’un cadavre animal, le tout s’enflammant spontanément à l’air libre. L’absence de phénomène de combustion ou brûlure visible laisse penser qu’il s’agit plutôt d’une lumière froide de type phosphorescence, qu’une flamme véritable. Le phénomène pourrait dans certains cas avoir été confondu avec un phénomène électrique de type électricité statique, feu de Saint-Elme ou foudre en boule. Les feu follets dans les cimetières sont dus aux gaz de décompositions des cadavres.
Folklores
Un folklore abondant est associé aux feux follets et ce, dans toutes les régions du monde où les manifestations lumineuses se sont produites.
France
Les feux follets sont décrits dans le folklore français inspiré des croyances catholiques comme des âmes en peine qui ont besoin de prières pour sortir du Purgatoire, il peut s'agir d'enfants morts sans baptême ou d'esprits mauvais qui cherchent à entrainer les voyageurs nocturnes dans les marais et les précipices1, ou au fond des forêts. Les feux follets se manifestent uniquement la nuit, et en particulier autour de la période de l'avent1. Dans les Landes, le fantôme de l'Abbé Ducasse se serait manifesté plusieurs fois vêtu de son surplis et de son étole vers 1822, mais d'après le texte « le chemin bordait un marais, et le peuple avait pris pour un revenant les feux follets qui s'élevaient par intervalles au milieu des marécages »5. Les feux follets étaient vus dans la région de Pont-Audemer comme les spectres de femmes pécheresses condamnées à garder cette apparence sept ans durant1. Dans le marais du Yeun Elez, au cœur des Monts d'Arrée, ils sont probablement à l'origine de la légende des « Portes de l'enfer ». Les feux follets du lac de Sewen, fréquents par temps chaud et humide, ont contribué à la légende selon laquelle le lac serait hanté par le fantôme d'un fermier frappé par la foudre un soir d'orage. Ils apparaissent dans les zones de tourbière et sont en réalité le résultat de dégagements gazeux principalement de méthane.
Italie
Dans la région de Bologne, un célèbre météore nommé Bocca d'Inferno était vraisemblablement vu comme une manifestation de feux follets qui apparaissaient pour égarer les voyageurs
Angleterre et pays de Galles
En Angleterre, les feux follets sont décrits comme des esprits du feu qui prennent la forme de jeunes garçons portant des lanternes, d'où les noms de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne) et Will-o'-the-wisp (Will au tortillon). Ils entraînent ensuite les voyageurs malheureux au fond des forêts et au bord des précipices, avant de souffler leur lanterne et de les précipiter au fond d'un ravin1. Les feux follets sont vus au pays de Galles comme des esprits revenus chercher un parent sur le point de mourir, et la taille de leur flamme correspond à l'âge de la personne concernée : si le feu follet est tout petit, il annonce la mort d'un enfant. Le lutin maléfique Pwcca était aussi réputé pour se changer en petite flamme afin d'égarer les voyageurs.
Pays nordiques
Les Danois, Finnois, Suédois, Estoniens et Lettons, parmi d'autres, croyaient que les feux follets marquaient l'emplacement de trésors cachés dans le sol ou sous l'eau, et que celui-ci ne pouvait être trouvé que si on le déterrait lorsque la flamme se manifeste. En Finlande et dans d'autres pays, le milieu de l'été était réputé être la meilleure période de l'année pour se mettre en quête de feux follets et de trésors.
Asie
Représentation de feu follet, par Ogita Ansei, vers 1687 Un théologien asiatique a établi une relation entre les feux follets et les « feux de renard » produits par le kitsune dans le folklore japonais7. En plus des feux de renard, des phénomènes similaires sont décrits dans le folklore japonais, incluant Hitodama (littéralement « balle humaine » en tant que « balle d'énergie »), Hi no Tama (« balle de flammes »), Aburagae, Koemonbi, Ushionibi, etc. Tous ces phénomènes sont décrits comme des boules de feu ou de lumière, parfois associées aux cimetières, mais observés au Japon dans une grande variété de lieux8. En Inde, deux régions, le Bengale et le Kutch (Gujarat) subissent ce phénomène, les habitants du Kutch appellent depuis des millénaires ce phénomène Chhir Batti, les bengalis pensent que les feu follet sont les âmes de défunts qui sont en peine.
Protection contre les feux follets
Plusieurs rituels de protection contre les feux follets sont attestés dans différents folklores, l'un d'eux consistait à se signer ou planter une aiguille par terre, pour obliger les feux follets à passer à travers le chas et pouvoir s'enfuir le temps qu'il le fasse. Jeter une pierre dans l'eau était censé faire s'éloigner les feux follets qui brillaient au-dessus des étangs, ils se précipitaient alors dans l'eau en ricanant1.:
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Sauf que ça n'existe pas..
Invité Invité
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Ven 21 Mar 2014, 15:37
RoisDesRois a écrit:
Sauf que ça n'existe pas..
RoisDesRois a écrit:
Une telle diversité dans les récits sur la couleur de la Lumière Sainte et la façon dont elle apparaît, démontre la véracité et la sincérité de ceux qui les ont écrits. Et tous les récits des témoins oculaires se rejoignent dans la même constatation
les feux follets ,ça existe depuis la nuit des temps ,au début comparé à et des lumières jaunes bleues qui apparaissaient surtout dans les cimentières et les gens prenaient ça pour des apparitions d'esprits . Scientifiquement expliqué à travers l'émanation de gaz des cadavres qui en s'échappant des caveaux s'enflamment à l'air libre...
Explications
Le phénomène (dont il existe peut-être plusieurs formes ou qui parfois pourrait être confondu avec d’autres phénomènes) a reçu diverses explications4 : Vers le XVIIIe siècle, des physiciens évoquent une matière visqueuse et glaireuse (rappelant des œufs de grenouilles) qui serait sublimée dans l’air sous l’action de la chaleur solaire et y deviendrait lumineuse à la manière des phosphores. En 1704, Isaac Newton cite les feux follets dans son traité Opticks comme des « vapeurs s’élevant des eaux putréfiées habituellement appelées ignes fatui ». L’explication la plus fréquente a ensuite été qu’il s’agirait d’une émanation conjointe de méthane (CH4)à partir de plantes en décomposition et de formes chimiques du phosphore (diphosphine (P2H4) et/ou d’hydrogène phosphoré (phosphine) (PH3 ; pyrophorique) émis par la décomposition d’un cadavre animal, le tout s’enflammant spontanément à l’air libre. L’absence de phénomène de combustion ou brûlure visible laisse penser qu’il s’agit plutôt d’une lumière froide de type phosphorescence, qu’une flamme véritable. Le phénomène pourrait dans certains cas avoir été confondu avec un phénomène électrique de type électricité statique, feu de Saint-Elme ou foudre en boule. Les feu follets dans les cimetières sont dus aux gaz de décompositions des cadavres.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Feu Sacré (Saint-Sépulcre) Ven 21 Mar 2014, 17:21
Tomi a écrit:
Un autre Pape, Grégoire IX, au 13ème siècle, a dénoncé le soit-disant miracle.
Comme par hasard, la préparation et l'allumage des bougies se font hors de la vue des fidèles.
Je viens de lire cette information sur le Web :
"Il a été dénoncé dès le XIIIème siècle par le pape Grégoire IX qui avait interdit aux franciscains de Terre Sainte de se compromettre avec cette supercherie.
A partir de 1099, durant la période où les catholiques latins contrôlaient le St Sépulchre, le miracle ne se produisait plus ; évidemment les orthodoxes utilisèrent cela pour nourrir leur hostilité à l'égard des latins...
Au XIXème siècle, l'évêque orthodoxe de Chyhyryn (Empire russe) Porphyrius Uspensky, historien de l'antiquité chrétienne et fondateur en 1842 de la mission russe de Jérusalem, a laissé dans son journal un témoignage révélant qu'il connaissait, ainsi que le clergé orthodoxe hiérosolymitain, la nature frauduleuse de ce "miracle".
En 2005, Michael Kalopoulos, historien des religions, a fait une démonstration à la télévision grecque. Il a trempé trois cierges dans du phosphore blanc qui avait était dissous dans un solvant organique. Environ 20 minutes plus tard ceux-ci se sont enflammés spontanément au contact de l'air... Ces propriétés chimiques sont connues et utilisées en orient depuis la plus haute antiquité.
Ces dernières années, il semblerait que le clergé orthodoxe ait hésité à reconnaître la supercherie. Il aurait été question d'accorder à l'événement une signification purement symbolique, mais jusqu'à présent personne n'a eu le courage de procéder à cette clarification."