| | Le 13e Apôtre | |
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Auteur | Message |
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azdan
| Sujet: Le 13e Apôtre Jeu 04 Avr 2013, 13:48 | |
| Rappel du premier message :dans son livre michel benoit , ex-moine écrit un roman sur le 13e apôtre supposé exister le jour de la sainte cène : résumé du livre : Après la mort suspecte de son ami le père Andréï dans le train qui le ramenait du Vatican, le père Nil, un bénédictin qui enseigne l'Evangile de Jean aux novices de l'abbaye Saint-Martin près d'Orléans, décide de reprendre l'enquête. Andréï détenait en effet les preuves de l'existence d'un treizième apôtre et d'une épître dangereuse pour l'Eglise qui affirme que Jésus n'était qu'un prophète inspiré - et non le fils de Dieu. Le père Nil découvre alors une version inédite des débuts du Christianisme : la communauté des Nazoréens, écartée par Pierre et Paul de l'église officielle, qui aurait perduré jusqu'au VIIe siècle et serait à l'origine de l'Islam. Tandis qu'il poursuit ses recherches, les proches du Pape, factions rivales, sociétés secrètes (dont la Congrégation de la foi et la société Saint Pie V), s'activent à récupérer par tous les moyens la conclusion de l'enquête. Du Mossad au Fatah, tous ont les meilleurs raisons de garder très secret l'existence de ce 13ème apôtre... et si dans ce roman il y avait une vérité , que le jour du dernier repas de Jésus il y avait 13 au lieu de 12 , quelles conséquences découlerait de cette découverte !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] voici aussi quelque curiosité sur ce sujet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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Auteur | Message |
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azdan
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Jeu 11 Avr 2013, 19:16 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- azdan a écrit:
J'y reviens Mario pour le Cénacle , est ce le cénacle de jérusalem , est l'endroit présumé où jésus et les apôtres ont eu le dernier repas ?
pour le propriétaire , là Mario celui la m'a échappé !! , est ce qu'il y a des sources qui donnent au moins un indice quelconque sur ce cénacle ( verset ,récit , texte , en fait n'importe quel écrits )? Oui, mon cher AZDAN, il s'agit bien du Cénacle de Jérusalem où Jésus et ses disciples ont pris de Dernier Repas, et où les disciples ont continué à se réunir jusqu'à la Pentecôte !
Ce que l'on sait , c'est que Jésus y était le bienvenu, et donc son propriétaire ne pouvait qu'être un ami de Jésus ! On ne le sait que par déduction car nulle part on ne parle explicitement de ce propriétaire
Fraternellement Donc il y avait une 13e personne , Apôtre ou pas , peut-être il était s'il était ami avec Jésus ?! |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Jeu 11 Avr 2013, 21:28 | |
| - azdan a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
- azdan a écrit:
J'y reviens Mario pour le Cénacle , est ce le cénacle de jérusalem , est l'endroit présumé où jésus et les apôtres ont eu le dernier repas ?
pour le propriétaire , là Mario celui la m'a échappé !! , est ce qu'il y a des sources qui donnent au moins un indice quelconque sur ce cénacle ( verset ,récit , texte , en fait n'importe quel écrits )? Oui, mon cher AZDAN, il s'agit bien du Cénacle de Jérusalem où Jésus et ses disciples ont pris de Dernier Repas, et où les disciples ont continué à se réunir jusqu'à la Pentecôte !
Ce que l'on sait , c'est que Jésus y était le bienvenu, et donc son propriétaire ne pouvait qu'être un ami de Jésus ! On ne le sait que par déduction car nulle part on ne parle explicitement de ce propriétaire
Fraternellement
Donc il y avait une 13e personne , Apôtre ou pas , peut-être il était s'il était ami avec Jésus ?! Tout à fait, mon cher AZDAN. Et on peut penser que c'était "le disciple qui ne dit pas son nom, celui que Jésus aimait plus que les autres", et donc pas un des Douze, car entre les Douze, Jésus ne faisait pas de différences ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Jeu 11 Avr 2013, 21:51 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
Tout à fait, mon cher AZDAN. Et on peut penser que c'était "le disciple qui ne dit pas son nom, celui que Jésus aimait plus que les autres", et donc pas un des Douze, car entre les Douze, Jésus ne faisait pas de différences ... C'est bizarre, mais j'ai toujours été un peu génée en pensant que "celui que Jésus aimait" était un des 12 ! Mais je n'ai jamais pensé qu'il pouvait y avoir une 13ème personne ! Mais pourquoi alors, on n'en parle pas plus dans les Evangiles ? |
| | | Poisson vivant
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Jeu 11 Avr 2013, 22:20 | |
| - azdan a écrit:
- Poisson vivant a écrit:
J'ai lu quantité de livres sur le Christianisme primitif et sur les origines Judeo Chrétienne de l'Islam. je connais trés bien, enfin le peu qui est arrivé jusqu'à nous les Nazaréens du 6/7éme siécle d'Arabie. SI TU ME DONNE TES REFERENCES ET SOURCES , JE PARTAGERAIS AVEC TOI CETTE CONNAISSANCE Sache que ce ne sont pas du tout les Nazaréens du 1er siécle, les deux porte le même nom mais ça s'arréte là.QUE JE LE SACHE OUI !, MAIS QUELLE SOURCE TE L'A CONFIRME ,OU BIEN C'EST UNE DEDUCTION PERSONNELLE ?
La premiére grande différence entre les Nazaréens du 1ér siécle et les Nazaréens du 6/7éme siécle d'Arabie, est la nature de Jésus. les Nazaréens du 1ér siécle croyaient bien en Jésus comme le Fils de Dieu et le Sauveur, alors que les Nazaréens du 6/7éme siécle croyaient en Jésus comme le messager, l'apotre de Dieu. tiens, tiens comme le Coran ! IL EST IMPORTANT DE CITER LES SOURCES , CAR A PROPOS DE CE SUJET , LE GROUPE RELIGIEUX NAZORIENS OU NAZARIENS EST TRES MAL CONNU PAR LES HISTORIENS
L'autre différence entre les Nazaréens du 1ér siécle et les Nazaréens du 6/7éme siécle d'Arabie conçerne la crucifixion et la résurection de Jésus. Certains Nazaréens du 1ér siécle avaient assisté à la crucifixion de Jésus, alors que certaines sectes Judeo Nazaréenes d'Arabie ne croyaient pas que Jésus avait été crucifié. tiens, tiens comme le Coran ! ICI TU TOUCHE UN PROBLEME DE FOND ,QUI SE REPORTE AU JOUR DE LA CENE , SUR CE QUI S'EST PASSE REELLEMENT , QUI A ETAIT ARRETE AU FAIT JESUS OU UN FAUX SEMBLANT ??, DIEU N'AURAIS PAS ATTENDU 600 ANS POUR LE DIRE DANS LE CORAN , IL Y AVAIT DES TEMOINS , ET CHACUN EST PARTI AVEC SA VERSION DES CHOSES !! , LE CORAN N'EST VENU QUE CONFIRMER CE QUI C'ETAIT PASSE REELLEMENT AVEC PLUS DE DETAILS QUE MEME WARAKA N'AURAIT PAS IMAGINER .
Graçe aux Péres de l'Eglise, nous connaissons certaines pratiques des Nazaréens d'Arabie au 6/7éme siécle. la circoncision, la lapidation, le sabbat. tiens, tiens comme le Coran ! QUE JE SACHE JESUS N'AS PAS ABOLI L'ANCIENNE ALLIANCE !! Sais tu par exemple que dans certaines hérésies Chrétiennes d'Arabie du temps de Mohammed, Marie remplace le Saint Esprit dans la Trinité, ce qui nous donne une Trinité composait du Pére, du Fils et de Marie. tiens, tiens, comme le Coran ! TIENS TIENS !!TU DISAIS QUE LES NAZAREENS DU 6/7 D'ARABIE RENIE LA TRINITE , D'OU ILS SORT CEUX LA
Les Nazaréens d'Arabie sont une secte, une hérésie si tu préféres, comme il en a existé des dizaines voir des centaines partout au Moyen Orient pendant des siécles.
Je t'invite à lire un livre d'un Pére de l'Eglise, Irénée de Lyon : Traité Contre les hérésies. tu ne seras pas déçu. tu verras comme le Christianisme hérétique est parti dans tous les sens. tu peux trouver ce livre sur le net en fichier PDF. IRENE DE LYON AVEC SA CONCEPTION DU TETRAMORPHE A REJETE TOUT LES AUTRES EVANGILES ET TEMOIGNAGES EN LES DESIGNANTS D'HERESIE ET DE GNOSE !! Ou alors Jean De Damas contemporain des débuts de l'Islam.
Je pourrai en parler des heures. MOI AUSSI
Allez on y va ! on va commençer par la premiére question. les Nazaréens du 1ér siécle sont ils les mêmes que les Nazaréens du 5/6/7éme siécle. On sait par le Nouveau Testament que les premiers Nazaréens croyaient en Jésus comme étant le Fils de Dieu et le Sauveur. Ce mouvement de chrétiens d'origine juive semble prendre sa source dans deux groupes chrétiens antérieurs à la destruction du Temple en 70, l'un attaché à la figure de Jacques le Juste et l'autre à celle de l'apôtre Pierre. On sait que Pierre appelle Jésus le Fils du Dieu vivant et le sauveur. - Spoiler:
Ebionite ==> Nazaréen "Pour une partie des chercheurs, il s'agit du même groupe que les Nazôréens. Les hérésiologues chrétiens, ne les désigneraient simplement plus ainsi à partir de la fin du IIe siècle, car ce nom est le même que celui donné à Jésus dans les évangiles, le nom de Nazôréens étant à nouveau donné à ce groupe au IVe siècle. D'autres chercheurs estiment que les Ébionites n'ont rien à voir avec les Nazôréens du Ier siècle, Nazôréens n'étant qu'un simple titre donné aux chrétiens des premiers temps. Pour eux, les Nazôréens du IVe siècle décrits par Épiphane n'auraient rien à voir avec ceux du Ier siècle.
La littérature juive tannaïtique semblent parler d'eux sous les noms de notzrim (Nazoréens) ou minim. Ce sont des « hérétiques » dont il faut se maintenir éloigné. Ils sont considérés comme une « aberration hérétique »
Des découvertes archéologiques semblent confirmer les écrits des Pères de l'Église qui au IVe siècle situent des ébionites en plusieurs endroits de Transjordanie. Ils disparaissent de cette région au cours des Ve ‑ VIe siècle, victimes vraisemblablement des mesures de rétorsion du courant catholique fort de l'appui du pouvoir impérial, mais continuent d'exister dans l'espace perse et en Arabie. Jusqu'au Xe siècle, quelques textes en arabes parlent de groupes judéo-chrétiens qui pourraient être les ébionites. La plupart d'entre-eux se fond probablement dans la religion musulmane. Certains ébionites d'Arabie peuvent avoir participé au mouvement du prophète Mohamed dès sa création".
les Ebionites ou Nazaréens du IVe et Ve siécle au contraire rejetaient beaucoup de prophètes Bibliques : ils avaient ar exemple en horreur les noms d'Isaïe, de Jérémie et d'Ezéchiel. Ils ne considéraient comme Ecriture sainte que le seul Pentateuque.
En ce temps-là, l'Arabie était bien différente de ce qu'elle est devenue par la suite. Il n'y avait pas de pouvoir centralisateur, et cette contrée accueillait tout ce que les Byzantins et les Perses pouvaient rejeter hors de leurs frontières. Si les Byzantins et les Perses favorisaient, les uns les orthodoxes, les autres les nestoriens, l'absence d'autorité centrale en Arabie faisait qu'il y régnait une grande diversité religieuse. Beaucoup de juifs avaient depuis longtemps trouvé refuge à Médine et à la Mecque, ainsi que dans le Yémen. De même, les chrétiens de tous bords s'y retrouvaient. Orthodoxes envoyés en mission d'évangélisation par le patriarche de Jérusalem, monophysites et nestoriens chassés par la persécution des Byzantins, tous étaient en Arabie sur un pied d'égalité. En outre, la route de l'encens, qui traversait l'Arabie du Nord au Sud, ne permettait pas que la circulation des marchandises, mais aussi celle des personnes et des idées, en particulier religieuse. Dans le Sud, l'influence de l'Ethiopie, proche et chrétienne, se faisait aussi sentir. Bref, à peu près toutes les variantes de monothéisme étaient représentées par d'importantes minorités, qui vivaient dans une atmosphère de convivialité au contact des polythéistes arabes. Les derniers nazaréens, de quelque tendance qu'ils aient été, et en particulier les plus irréductibles qui tenaient à préserver leurs coutumes et leurs observances, ont pu être attirés par cette ambiance de tolérance. Le milieu désertique ou semi désertique n'a pas dû les rebuter ceux qui vivaient déjà à lisière du désert de Syrie ou de Jordanie D'ailleurs, il est fort possible que, vivant près des routes commerciales qui menaient en Arabie, ils aient bien avant les persécutions commencé à y essaimer à la faveur de l'un ou l'autre échange commercial. Mais arrêtons là ces hypothèses et ces raisonnements, et venons-en à des indices positifs de présence nazaréenne en Arabie. On le sait, au septième siècle apparaît en Arabie une nouvelle religion qui va conquérir le monde. Un certain Muhammad, caravanier mecquois, se met à prêcher la "soumission" à Dieu, en arabe : islâm. Cette prédication commence après une retraite dans une caverne où un ange envoyé par Dieu lui aurait enseigné ce qu'il avait à dire. La tradition musulmane rapporte que, extrêmement troublé par l'apparition de l'ange - on le serait à moins - Muhammad a commencé par aller, accompagné par son épouse Khadija, demander conseil à l'oncle de celle-ci, nommé Waraqa. Le vieillard, devenu aveugle, s'était converti dans sa jeunesse au christianisme, était devenu scribe et connaissait très bien l'Evangile, qu'il avait copié plusieurs fois… en hébreu. C'est ce dernier détail qui, bien évidemment, nous fait sursauter. Ainsi donc, Muhammad avait un religieux nazaréen dans son entourage proche. Le même texte ajoute que Waraqa prodigua ses encouragements à Muhammad avant de décéder quelques jours plus tard. Cela ressemble fort à une transmission d'héritage ! A partir d'ici, l'on peut se demander si Muhammad était complètement ignare en matière de monothéisme quand il a eu sa première vision. Nul doute qu'il ne l'était pas : outre les échanges d'idées qu'il a pu avoir avec les gens de diverses confessions qu'il a rencontrés en Arabie ou pendant ses voyages en caravane vers la Syrie, terre chrétienne, Muhammad a pu côtoyer Waraqa et la nièce de celui-ci, devenue son épouse, pendant assez de temps pour apprendre d'eux les rudiments - ou même plus - de la forme de christianisme à laquelle ils adhéraient. Notre premier indice, celui de l'évangile hébreu, est fort : nous l'avons dit plus haut et nous le répétons ici, il n'y a que dans les sectes nazaréennes que de tels livres circulaient. Un deuxième indice est ce que nous trouvons dans le Coran lui-même. On sait que le Coran parle à de nombreuses reprises des chrétiens, tantôt en termes favorables, tantôt de manière beaucoup moins conciliante. Il peu y avoir là un reflet de l'appréciation nuancée que Muhammad portait envers les divers types de christianisme qu'il a rencontrés - pour autant qu'il ait été armé pour les distinguer les uns des autres. Ce serait sans doute par trop simpliste de dire que les déclarations positives sont adressées aux ébionites et que les textes plus négatifs s'adressent aux tenants de la confession de foi de Nicée. L'éloge des moines et des prêtres de la cinquième sourate, par exemple, se comprend très bien des confessions orthodoxes, par ailleurs critiquées à cause précisément de leur doctrine trinitaire. In n'en reste pas moins que la grande diversité du christianisme a pu inspirer à Muhammad la pensée qu'il y avait dans le christianisme des choses à prendre et d'autres à rejeter. Ce qui est clair, c'est que lorsque le Coran critique le christianisme, c'est généralement aux confessions trinitaires - byzantins, nestoriens, monophysites - que la critique s'adresse. Mais si Muhammad rejette absolument la divinité de Jésus, il n'en reste pas moins qu'il tien l'homme Jésus en haute estime, le qualifiant de prophète de Dieu et de Messie. Mais n'est-ce pas là exactement le point de vue de ébionites ? Somme toute, à ce stade du développement de sa pensée, Muhammad n'invente rien de neuf, il reprend à son compte l'enseignement des judéo-chrétiens, dont il y a fort à parier qu'il tienne de Waraqa. Allons plus loin : lorsque le Coran parle des chrétiens, il n'emploie pas le mot utilisé aujourd'hui encore par les chrétiens du Moyen-Orient pour se désigner (masîhiyyûn), mais précisément il parle des "nazaréens" (nasârâ), et cela nous paraît être encore un indice de la prévalence du modèle nazaréen dans ce que Muhammad sait du christianisme.
L’esprit saint y est la mère de Jésus ; selon M. R. James, Throckmorton et Barnstone, le mot « esprit » est féminin en hébreu, de même que shekinah qui désigne la nuée témoignant de la présence divine. Le concept de Jésus fils de l’esprit saint est aussi présent dans le Protévangile de Jacques, ce qui renforce l’hypothèse d’une origine égyptienne. De façon assez compréhensible pour un texte judéo-chrétien.
Complétons le tableau : si les nazaréens (plus précisément les ébionites) et les musulmans ont exactement la même conception du personnage de Jésus, serviteur de Dieu, ce n'est pas le seul parallèle entre les deux confessions. En effet, la deuxième caractéristique du mouvement nazaréen est le maintien des observances du judaïsme. Bien entendu, certaines de ces observances ont été réformées - faut-il dire : arabisées - par Muhammad. Le changement de la direction de la prière, de Jérusalem à la Mecque, n'est somme toute qu'une modification de surface qui ne porte pas atteinte à l'essence même de la religion. Le développement ultérieur de l'islam suivra, c'est certain, sa propre voie : Muhammad et les premiers califes sont bien en train de créer une nouvelle religion mondiale. Mais celle-ci se fonde sur quelque chose de plus ancien dont les traces sont encore visibles et, mutatis mutandis, c'est bien la même religion qui se survit dans le passage de l'ébionisme à l'islam.
J. Munck définit les nazôréens des IVe ‑ Ve siècle comme des hérétiques aux tendances judaïsantes n'entretenant aucune filiation avec ceux du Ier siècle[39],[40]. Pour lui, comme pour R. A. Pritz les témoignages d'Épiphane et de Jérôme permettent de conclure que « l'orthodoxie » « caractèrise déjà la communauté chrétienne de Jérusalem au Ier siècle qui à l'origine aurait été pure de toute « hérésie » - époque où, selon Simon Claude Mimouni, les problèmes ne se posent pas en ces termes[41], le concept d'hérésie n'apparaissant qu'au IIe siècle dans le christianisme quand les différentes églises ont eu besoin de construire une orthodoxie.
Nazaréens du Ve et du Ier siècle Il faut distinguer les écrits du Ier - IIe siècle (Évangiles, Actes des Apôtres), où Nazôréen ne serait qu'un titre ou une appellation désignant les chrétiens, des nazôréens dont parlent les hérésiologue chrétiens ultérieurement. Ils remarquent que ce titre est d'abord appliqué aux chrétiens par l'orateur juif Tertulle (Actes 24:5), mais qu'Agrippa II (Actes 26:28) utilise le terme " Chrétiens" qui selon les Actes des Apôtres avait d'abord été utilisé à Antioche (Actes 11:2). Le nom utilisé par Tertulle survit dans la dénomination rabbinique et dans l'hébreu moderne comme notzrim (נוצרים) un terme standard hébreu pour «chrétien», et aussi dans le Coran et l'arabe moderne que Nasara (pluriel de Nasrani "chrétiens"). Le mot arabe Nasara (نصارى) vient de la racine arabe "NSR" (ن ص ر). BONNE Lecture. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Ven 12 Avr 2013, 04:49 | |
| - *Espérance* a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Tout à fait, mon cher AZDAN. Et on peut penser que c'était "le disciple qui ne dit pas son nom, celui que Jésus aimait plus que les autres", et donc pas un des Douze, car entre les Douze, Jésus ne faisait pas de différences ... C'est bizarre, mais j'ai toujours été un peu génée en pensant que "celui que Jésus aimait" était un des 12 ! Mais je n'ai jamais pensé qu'il pouvait y avoir une 13ème personne ! Mais pourquoi alors, on n'en parle pas plus dans les Evangiles ? Moi aussi Espérance je ne savais pas cela ! Sa serais bien que Mario nous l'explique en détail . Sa m'intrigue !!! |
| | | azdan
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Ven 12 Avr 2013, 11:55 | |
| - Poisson vivant a écrit:
- azdan a écrit:
Allez on y va ! on va commençer par la premiére question.
les Nazaréens du 1ér siécle sont ils les mêmes que les Nazaréens du 5/6/7éme siécle.
On sait par le Nouveau Testament que les premiers Nazaréens croyaient en Jésus comme étant le Fils de Dieu et le Sauveur.
Ce mouvement de chrétiens d'origine juive semble prendre sa source dans deux groupes chrétiens antérieurs à la destruction du Temple en 70, l'un attaché à la figure de Jacques le Juste et l'autre à celle de l'apôtre Pierre. On sait que Pierre appelle Jésus le Fils du Dieu vivant et le sauveur.
- Spoiler:
Ebionite ==> Nazaréen "Pour une partie des chercheurs, il s'agit du même groupe que les Nazôréens. Les hérésiologues chrétiens, ne les désigneraient simplement plus ainsi à partir de la fin du IIe siècle, car ce nom est le même que celui donné à Jésus dans les évangiles, le nom de Nazôréens étant à nouveau donné à ce groupe au IVe siècle. D'autres chercheurs estiment que les Ébionites n'ont rien à voir avec les Nazôréens du Ier siècle, Nazôréens n'étant qu'un simple titre donné aux chrétiens des premiers temps. Pour eux, les Nazôréens du IVe siècle décrits par Épiphane n'auraient rien à voir avec ceux du Ier siècle.
La littérature juive tannaïtique semblent parler d'eux sous les noms de notzrim (Nazoréens) ou minim. Ce sont des « hérétiques » dont il faut se maintenir éloigné. Ils sont considérés comme une « aberration hérétique »
Des découvertes archéologiques semblent confirmer les écrits des Pères de l'Église qui au IVe siècle situent des ébionites en plusieurs endroits de Transjordanie. Ils disparaissent de cette région au cours des Ve ‑ VIe siècle, victimes vraisemblablement des mesures de rétorsion du courant catholique fort de l'appui du pouvoir impérial, mais continuent d'exister dans l'espace perse et en Arabie. Jusqu'au Xe siècle, quelques textes en arabes parlent de groupes judéo-chrétiens qui pourraient être les ébionites. La plupart d'entre-eux se fond probablement dans la religion musulmane. Certains ébionites d'Arabie peuvent avoir participé au mouvement du prophète Mohamed dès sa création".
les Ebionites ou Nazaréens du IVe et Ve siécle au contraire rejetaient beaucoup de prophètes Bibliques : ils avaient ar exemple en horreur les noms d'Isaïe, de Jérémie et d'Ezéchiel. Ils ne considéraient comme Ecriture sainte que le seul Pentateuque.
En ce temps-là, l'Arabie était bien différente de ce qu'elle est devenue par la suite. Il n'y avait pas de pouvoir centralisateur, et cette contrée accueillait tout ce que les Byzantins et les Perses pouvaient rejeter hors de leurs frontières. Si les Byzantins et les Perses favorisaient, les uns les orthodoxes, les autres les nestoriens, l'absence d'autorité centrale en Arabie faisait qu'il y régnait une grande diversité religieuse. Beaucoup de juifs avaient depuis longtemps trouvé refuge à Médine et à la Mecque, ainsi que dans le Yémen. De même, les chrétiens de tous bords s'y retrouvaient. Orthodoxes envoyés en mission d'évangélisation par le patriarche de Jérusalem, monophysites et nestoriens chassés par la persécution des Byzantins, tous étaient en Arabie sur un pied d'égalité. En outre, la route de l'encens, qui traversait l'Arabie du Nord au Sud, ne permettait pas que la circulation des marchandises, mais aussi celle des personnes et des idées, en particulier religieuse. Dans le Sud, l'influence de l'Ethiopie, proche et chrétienne, se faisait aussi sentir. Bref, à peu près toutes les variantes de monothéisme étaient représentées par d'importantes minorités, qui vivaient dans une atmosphère de convivialité au contact des polythéistes arabes. Les derniers nazaréens, de quelque tendance qu'ils aient été, et en particulier les plus irréductibles qui tenaient à préserver leurs coutumes et leurs observances, ont pu être attirés par cette ambiance de tolérance. Le milieu désertique ou semi désertique n'a pas dû les rebuter ceux qui vivaient déjà à lisière du désert de Syrie ou de Jordanie D'ailleurs, il est fort possible que, vivant près des routes commerciales qui menaient en Arabie, ils aient bien avant les persécutions commencé à y essaimer à la faveur de l'un ou l'autre échange commercial. Mais arrêtons là ces hypothèses et ces raisonnements, et venons-en à des indices positifs de présence nazaréenne en Arabie. On le sait, au septième siècle apparaît en Arabie une nouvelle religion qui va conquérir le monde. Un certain Muhammad, caravanier mecquois, se met à prêcher la "soumission" à Dieu, en arabe : islâm. Cette prédication commence après une retraite dans une caverne où un ange envoyé par Dieu lui aurait enseigné ce qu'il avait à dire. La tradition musulmane rapporte que, extrêmement troublé par l'apparition de l'ange - on le serait à moins - Muhammad a commencé par aller, accompagné par son épouse Khadija, demander conseil à l'oncle de celle-ci, nommé Waraqa. Le vieillard, devenu aveugle, s'était converti dans sa jeunesse au christianisme, était devenu scribe et connaissait très bien l'Evangile, qu'il avait copié plusieurs fois… en hébreu. C'est ce dernier détail qui, bien évidemment, nous fait sursauter. Ainsi donc, Muhammad avait un religieux nazaréen dans son entourage proche. Le même texte ajoute que Waraqa prodigua ses encouragements à Muhammad avant de décéder quelques jours plus tard. Cela ressemble fort à une transmission d'héritage ! A partir d'ici, l'on peut se demander si Muhammad était complètement ignare en matière de monothéisme quand il a eu sa première vision. Nul doute qu'il ne l'était pas : outre les échanges d'idées qu'il a pu avoir avec les gens de diverses confessions qu'il a rencontrés en Arabie ou pendant ses voyages en caravane vers la Syrie, terre chrétienne, Muhammad a pu côtoyer Waraqa et la nièce de celui-ci, devenue son épouse, pendant assez de temps pour apprendre d'eux les rudiments - ou même plus - de la forme de christianisme à laquelle ils adhéraient. Notre premier indice, celui de l'évangile hébreu, est fort : nous l'avons dit plus haut et nous le répétons ici, il n'y a que dans les sectes nazaréennes que de tels livres circulaient. Un deuxième indice est ce que nous trouvons dans le Coran lui-même. On sait que le Coran parle à de nombreuses reprises des chrétiens, tantôt en termes favorables, tantôt de manière beaucoup moins conciliante. Il peu y avoir là un reflet de l'appréciation nuancée que Muhammad portait envers les divers types de christianisme qu'il a rencontrés - pour autant qu'il ait été armé pour les distinguer les uns des autres. Ce serait sans doute par trop simpliste de dire que les déclarations positives sont adressées aux ébionites et que les textes plus négatifs s'adressent aux tenants de la confession de foi de Nicée. L'éloge des moines et des prêtres de la cinquième sourate, par exemple, se comprend très bien des confessions orthodoxes, par ailleurs critiquées à cause précisément de leur doctrine trinitaire. In n'en reste pas moins que la grande diversité du christianisme a pu inspirer à Muhammad la pensée qu'il y avait dans le christianisme des choses à prendre et d'autres à rejeter. Ce qui est clair, c'est que lorsque le Coran critique le christianisme, c'est généralement aux confessions trinitaires - byzantins, nestoriens, monophysites - que la critique s'adresse. Mais si Muhammad rejette absolument la divinité de Jésus, il n'en reste pas moins qu'il tien l'homme Jésus en haute estime, le qualifiant de prophète de Dieu et de Messie. Mais n'est-ce pas là exactement le point de vue de ébionites ? Somme toute, à ce stade du développement de sa pensée, Muhammad n'invente rien de neuf, il reprend à son compte l'enseignement des judéo-chrétiens, dont il y a fort à parier qu'il tienne de Waraqa. Allons plus loin : lorsque le Coran parle des chrétiens, il n'emploie pas le mot utilisé aujourd'hui encore par les chrétiens du Moyen-Orient pour se désigner (masîhiyyûn), mais précisément il parle des "nazaréens" (nasârâ), et cela nous paraît être encore un indice de la prévalence du modèle nazaréen dans ce que Muhammad sait du christianisme.
L’esprit saint y est la mère de Jésus ; selon M. R. James, Throckmorton et Barnstone, le mot « esprit » est féminin en hébreu, de même que shekinah qui désigne la nuée témoignant de la présence divine. Le concept de Jésus fils de l’esprit saint est aussi présent dans le Protévangile de Jacques, ce qui renforce l’hypothèse d’une origine égyptienne. De façon assez compréhensible pour un texte judéo-chrétien.
Complétons le tableau : si les nazaréens (plus précisément les ébionites) et les musulmans ont exactement la même conception du personnage de Jésus, serviteur de Dieu, ce n'est pas le seul parallèle entre les deux confessions. En effet, la deuxième caractéristique du mouvement nazaréen est le maintien des observances du judaïsme. Bien entendu, certaines de ces observances ont été réformées - faut-il dire : arabisées - par Muhammad. Le changement de la direction de la prière, de Jérusalem à la Mecque, n'est somme toute qu'une modification de surface qui ne porte pas atteinte à l'essence même de la religion. Le développement ultérieur de l'islam suivra, c'est certain, sa propre voie : Muhammad et les premiers califes sont bien en train de créer une nouvelle religion mondiale. Mais celle-ci se fonde sur quelque chose de plus ancien dont les traces sont encore visibles et, mutatis mutandis, c'est bien la même religion qui se survit dans le passage de l'ébionisme à l'islam.
J. Munck définit les nazôréens des IVe ‑ Ve siècle comme des hérétiques aux tendances judaïsantes n'entretenant aucune filiation avec ceux du Ier siècle[39],[40]. Pour lui, comme pour R. A. Pritz les témoignages d'Épiphane et de Jérôme permettent de conclure que « l'orthodoxie » « caractèrise déjà la communauté chrétienne de Jérusalem au Ier siècle qui à l'origine aurait été pure de toute « hérésie » - époque où, selon Simon Claude Mimouni, les problèmes ne se posent pas en ces termes[41], le concept d'hérésie n'apparaissant qu'au IIe siècle dans le christianisme quand les différentes églises ont eu besoin de construire une orthodoxie.
Nazaréens du Ve et du Ier siècle Il faut distinguer les écrits du Ier - IIe siècle (Évangiles, Actes des Apôtres), où Nazôréen ne serait qu'un titre ou une appellation désignant les chrétiens, des nazôréens dont parlent les hérésiologue chrétiens ultérieurement. Ils remarquent que ce titre est d'abord appliqué aux chrétiens par l'orateur juif Tertulle (Actes 24:5), mais qu'Agrippa II (Actes 26:28) utilise le terme " Chrétiens" qui selon les Actes des Apôtres avait d'abord été utilisé à Antioche (Actes 11:2). Le nom utilisé par Tertulle survit dans la dénomination rabbinique et dans l'hébreu moderne comme notzrim (נוצרים) un terme standard hébreu pour «chrétien», et aussi dans le Coran et l'arabe moderne que Nasara (pluriel de Nasrani "chrétiens"). Le mot arabe Nasara (نصارى) vient de la racine arabe "NSR" (ن ص ر).
BONNE Lecture
Le sujet est discuté et raconté par des historiens , tu peux aussi voir le documentaire sur Constantin il est intéressant !
La réponse du sujet se trouve là : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | azdan
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Mar 16 Avr 2013, 10:35 | |
| Donc suivant le documentaire sur la famille de jésus , il n'y avait pas 12 , mais plus d'apôtre , à prendre en compte la famille de jésus !! |
| | | azdan
| Sujet: Re: Le 13e Apôtre Lun 20 Mai 2013, 19:19 | |
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| Sujet: Re: Le 13e Apôtre | |
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| | | | Le 13e Apôtre | |
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