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 La Côte d'Ivoire à la recherhe de la réconciliation nationale

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mario-franc_lazur
Administrateur - Fondateur
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mario-franc_lazur



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MessageSujet: La Côte d'Ivoire à la recherhe de la réconciliation nationale   La Côte d'Ivoire à la recherhe de la réconciliation nationale EmptySam 21 Mai 2011, 20:30

QUELQUES TEMOIGNAGES :

Mamadou DOMBIA, imam de Duékoué, une ville de l’Ouest où l’affrontement interethnique a été épouvantable, ami de l’imam tué

« Que les criminels soient jugés et punis »
« Avant la libération de la ville par les FRCI, nous étions sans défense contre les miliciens. Aujourd’hui, nous ne voulons pas nous venger. Nous disons à nos frères : “Pardonnez-leur, laissons à Dieu le soin de juger et de punir.”

Je déplore les conditions de vie des 27 500 réfugiés guérés de la mission catholique de Duékoué. Nous ne leur voulons pas de mal. Il y a même une ONG musulmane locale qui vient à leur secours. En revanche, nous surveillons les miliciens, les responsables des exactions que nous avons subies. Nous savons que les assassins de l’imam se sont réfugiés dans la mission.

Dès qu’ils sortiront, nous les remettrons entre les mains de la police. Nous ne souhaitons qu’une chose : que ces criminels soient jugés et punis. Vivre ensemble, c’est tout à fait possible, mais cela ne doit pas se traduire par une impunité offerte aux responsables des crimes. »



Augustine ESSOUBO, cadre du PDCI, fait partie de l’équipe qui met en scène l’investiture du président Alassane Oattara

« Il faut que nous ayons confiance en nous-mêmes »
« J’habite toujours à l’hôtel du Golf. C’est plus pratique pour mon travail. Je n’ai pas besoin de me déplacer et d’affronter les embouteillages qui ont repris avec l’activité économique, dans Abidjan. Sans le soutien de mon parti, qui est l’un des plus anciens d’Afrique, Alassane Ouattara n’aurait pas pu gagner les élections.

Aujourd’hui, l’Ivoirien de la rue se sent libéré d’une dictature de dix années. Nous sommes libres et nous ne regrettons pas Laurent Gbagbo. Bien sûr, ce sera difficile de se retrouver entre frères. Nous sommes obligés de le faire, mais il y a beaucoup de fractures entre nous. Il faut que nous ayons confiance en nous-mêmes.

La semaine dernière, nous avons commémoré les morts de cette crise post-électorale, pendant trois jours. Maintenant, nous allons investir le président de la République, à Yamoussoukro. Nous allons faire une grande fête. Il y tient ! »



Vivien (1) S., député FPI (parti de Laurent Gbagbo), élu du Nord, vit reclus dans un quartier résidentiel d’Abidjan


« La façon de traiter Gbagbo sera un test »
« Je n’étais pas dans le dernier carré du président Gbagbo. Les bombardements, avant sa chute, ont été particulièrement pénibles à Abidjan. Depuis, je crains pour ma sécurité, car il n’y a pas de forces de police à qui s’adresser en cas de problèmes. Le nouveau chef de l’État prône la réconciliation, mais il faut que ses collaborateurs mettent en pratique ses paroles.

La façon dont on traitera Laurent Gbagbo sera un test pour les 46 % de la population qui ont voté pour lui. Pour l’instant, le traitement des prisonniers que l’on a disséminés dans le Nord ne me rassure pas. Les militants de mon parti sont désemparés : le président Gbagbo, le fondateur du FPI, le premier et le second vice-président du parti sont en prison. Nous sommes inquiets. Il y a encore des exactions. Il est vrai que nous allons vers la normalité.

Tous ceux qui ne reconnaissaient pas Alassane Ouattara sont en train de le faire. C’est le cas du président de l’Assemblée nationale. Mais la session parlementaire n’a pas été ouverte comme le calendrier le prévoyait. Je ne peux pas retourner dans ma circonscription, car ma sécurité n’est pas assurée. Pourtant, il va bien falloir une opposition pour faire fonctionner la démocratie ivoirienne ! »


Fofana AMARA, coordinateur de la Coalition pour le changement à Adjamé, un des relais de l’équipe Ouattara dans Abidjan
« Ceux qui ont commis des exactions doivent être arrêtés »
Caché dans un entresol pendant deux mois, il organisait le réseau des jeunes résistants dans le quartier d’Adjamé. Il tentait de mettre en œuvre les appels à la grève lancés, depuis l’hôtel du Golf, par les cadres de son parti, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pro-Ouattara).

« Je suis parti d’Abidjan deux semaines avant la chute de Gbagbo pour me cacher à Gagnoa, où l’on ne me connaissait pas. C’est la ville natale de l’ancien président. Après sa chute, là-bas, la population était partagée entre l’inquiétude et l’espoir. Certains voulaient croire un prophète évangélique qui assurait que Gbagbo allait revenir au pouvoir après trente-trois jours.

Aujourd’hui, j’ai le sentiment du travail bien accompli. J’ai confiance dans l’application du programme du président Ouattara qui prévoit des emplois pour les jeunes comme moi. J’attends aussi que les cadres du parti, qui étaient “bunkérisés” à l’hôtel du Golf, tiennent leurs promesses vis-à-vis des jeunes qui se sont engagés dans la lutte, en ville.

Je n’ai pas de haine à l’égard de tous les pro-Gbagbo, mais ceux qui ont commis des exactions doivent être arrêtés. Il n’y aura pas de réconciliation sans justice. Il faut faire la lumière sur tout ce qui s’est passé. Après on pourra passer au stade du pardon. »


Yro FIRMIN, 39 ans, marié, 4 enfants, réfugié guéré dans la mission catholique de Duékoué

« Pas de réconciliation si la question foncière n’est pas réglée »
« À mes yeux, il ne peut pas y avoir de réconciliation sérieuse si la question foncière n’a pas été réglée. Et pour cela, il faut ouvrir ce dossier sans tabous. Ici, nous vivions en bonne intelligence avec les Malinkés (NDLR : nom donné à tous ceux qui ne sont pas originaires de la région) dans les années 1980. En 1995, un nouveau préfet, ressortissant du Nord, a permis l’installation des Dozos, une ethnie du Nord, pour officiellement chasser les coupeurs de routes.

La crise de 2002 entre nordistes et sudistes s’est traduite ici par l’expulsion des Guérés de leur village. Nous avons été victimes d’un vaste plan d’expropriation de nos terres perpétré par le RHDP. Pendant cette crise, les Malinkés ont multiplié par deux la surface de leurs terres cultivées. La réconciliation ne peut passer que par un chemin : celui de la restitution de nos terres. »



(1) Pour des raisons de sécurité certaines identités ont été changées ou effacées


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http://evangileetcoran.unblog.fr/2009/07/31/une-reponse-chretien
 
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