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 LA VERITE SUR LE CHIISME

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MessageSujet: LA VERITE SUR LE CHIISME   LA VERITE SUR LE CHIISME EmptySam 07 Mai 2011, 19:12

Les gens qui sont instruits ou qui cherchent la vérité doivent examiner toutes les sources islamiques disponibles, surtout celles mentionnées aussi bien dans les sources Chiites que Sunnites afin d’atteindre la voie qui mène à la vie exemplaire.
Chapitre 1
L’ORIGINE DE L’ISLAM CHIITE
La signification du terme Chiite.
En Arabe, le terme chiite désigne à l’origine un, deux ou un groupe de partisans. Dans le Glorieux Coran, ce terme est utilisé plusieurs fois dans ce sens. Par exemple, dans le verset (28 :15) Allah parle d’un des partisans de Moise comme un de ses chiites. Dans un autre endroit, Abraham est introduit comme un chiite de Noé (37:83). Au commencement de l’histoire islamique, le terme « chiite » fut utilisé dans son sens originel ou littéral pour désigner des partisans de différente personne. Par exemple, des hadiths (traditions) parlent de chiites d’Ali b. Abi Talib et d’autres de chiites de Moawiyah b. Abi Soufyan. Cependant, le terme a acquis graduellement le sens secondaire ou technique de partisans d’Ali, ceux qui croient en son Imamat (Direction par Désignation Divine).
Shahrestani (mort en 548 A.H.) dans son Al Milal wa al Nihal, une source remarquable sur les différentes sectes en Islam, écrit : « Les chiites sont ceux qui suivent Ali en particulier et qui croient en son Imamat et Khalifat selon les directives explicites et les volontés du Prophète Mohammad »[1]. C’est une définition très précise, étant donné que les chiites eux-mêmes croient que la raison de suivre Ali est motivée par l’exigence du Prophète et ce ne fut par leur décision personnelle de choisir qui suivre, contrairement aux non-chiites qui, après le décès du Prophète Mohammad, ont suivi celui qui était choisi au Saqifah et ont cru que le Prophète avait laissé aux gens décider qui suivre. Bien sûr, Abou Bakr b. Abi Qouhafah, le premier Khalife, qui lui-même fut choisi de cette manière, a cru qu’il se devait de désigner son successeur. Et le deuxième Khalife, Oumar b. Khattab, lui à son tour a désigné, un conseil de six personnes pour choisir parmi eux selon une procédure très stricte, qu’il a mise au point. Il est intéressant de noter que ce fut Ali, le quatrième Khalife, qui était choisi et vraiment forcé par presque tous les musulmans après le meurtre du troisième Khalife, Outhman b. Affan, pour occuper la position du Khalifat.
Dans son Firaq Al Shi’ah, Al Hassan b. Moussa al Nawbakhti (mort en 313 A.H.) un célèbre chercheur chiite écrit : « Les chiites sont les partisans de Ali b. Abi Talib. Ils sont appelés ‘Les chiites d’Ali’ durant et après la vie du Prophète et sont connus comme les partisans d’Ali et croient en son Imamat »[2]. Sheikh Moufid (mort en 413 A.H.) un des premiers et très remarquable érudit chiite, définit les chiites comme étant ceux qui suivent Ali et croient en sa succession immédiate après le Prophète[3]. En expliquant pourquoi les chiites sont aussi appelés « Imàmîyah », il dit : « C’est un titre pour ceux qui croient dans la nécessité de l’Imamat et de sa continuité en tout age, et que chaque Imam doit être explicitement désigné, et doit aussi être infaillible et parfait »[4].

Ainsi, on peut dire que les musulmans chiites sont ceux qui ont les croyances suivantes sur la succession du Prophète Mohammad :
a. Le succession au Prophète est une désignation Divine
b. Comme le Prophète a été choisi par Dieu, son successeur ou Imam doit aussi être choisi par Dieu et puis inspiré au Prophète.
c. Le successeur immédiat du Prophète Mohammad est Ali.




Quand le Chiisme a-t-il commencé ?

Naturellement, la question de savoir quand le chiisme a commencé se pose. Il y a beaucoup de hadiths relatés par aussi bien les chiites que les non-chiites concernant la question d’Imamat qui seront étudiés plus tard au moment de la discussion des doctrines chiites. Dans ce qui suit cependant, nous allons étudier quelques hadiths dans lesquels Le Prophète Mohammad parle d’un groupe comme « Chiite » (partisans) d’Ali, et nous nous parlerons ensuite d’autres raisons à partir des hadiths et l’histoire de l’Islam. Tous les hadiths cités ci-dessous proviennent de sources respectables Sunnites. Il n’y a que quelques unes des plus importantes narrations, et il y a beaucoup d’autres à trouver dans les sources mentionnées ici, ainsi que d’autres sources.
(1) Ibn ‘Asakir (mort en 571 A.H.) rapporte de Jabir b. ‘Abdoullah al-Ansari qui a dit :
Un jour nous étions avec Le Prophète Mohammad, quand Ali est arrivé, dont Le Prophète a dit « Je jure par Celui qui a ma vie dans Ses Mains que cet homme et ses « chiites » seront sûrement heureux le Jour de la Résurrection ». Puis le verset « En réalité ceux qui croient et font œuvres bonnes sont les meilleures de création » (98 :7) fut révélé. Par la suite chaque fois que les compagnons du Prophète voyaient Ali venir, ils disaient « La meilleure de la création est venue » (Ibn ‘Asakir, Vol 2, p.442 & Al-Souyouti, Vol 6, p. 5890)

(2) Ibn Hajar (mort en 974) rapporte de Abbas que lorsque le verset (98 :7) fut révélé, le Prophète dit à Ali :
« Ceci vous concerne vous et vos « chiites ». Le Jour de la Résurrection vous serez heureux et plaisants (à Dieu), et vos ennemis viendront en colère et attachés par le cou » (Ibn Hajar, Section 11, Chapitre 1, verset 11).[5]

(3) Ibn al-Athir (mort en 606) rapporte qu’en s’adressant à Ali, Le Prophète a dit :
« O, Ali, Toi et tes chiites atteindront Dieu étant satisfaits et Le satisfaisant, et tes ennemis L’atteindront en état de colère et attachés par le cou ». Puis Le Prophète a montré l’image en mettant sa main sur son cou – (Ibn Al-Athir, l’Entrée « qa-ma-ha »).

Il y a d’autres hadiths dans lesquels le Prophète s’adressant à Ali a utilisé « nos chiites ». Cela est conforme à ce qui a été dit plus haut que les chiites sont ceux qui suivent Ali, en accord avec les enseignements du Prophète et non par leur décision personnelle. Par exemple, Ibn ‘Asakir rapporte que le Prophète a dit :
« En réalité, il y a une source au Paradis plus douce que le nectar, plus lisse que le beurre et plus fraîche que la glace, et plus parfumée que le musc. De cette source provient l’argile (tinah) dont nous (moi et les gens de ma maison) avons été crées et nos chiites ont été crées de la même argile ». (Ibn ‘Asakir, Vol A, p. 129, N° 180).

Il y a encore d’autres hadiths dans lesquels Le Prophète, s’adressant à Ali, a utilisé l’expression « chiites de nos descendants ». Cela confirme ce qui a été suggéré plus haut, que les chiites sont ceux qui suivent Ali parce qu’ils croient dans l’institution d’Imamat. Comme nous le verrons en détail, les chiites croient que Ali était le premier Imam et qu’après lui l’institution de l’Imamat a continué par ceux de la descendance de Ali et Fatimah qui étaient choisis par Dieu et annoncés et présentés par le Prophète. Par exemple, Zamakhshari (mort en 528 A.H.) dans son Rabi ‘al-Abràr rapporte que le Prophète a dit : « O, Ali ! le Jour du Jugement je dépendrai d’Allah (pour le Salut), tu dépendras de moi, tes descendants dépendront de toi et leurs chiites dépendront d’eux. Puis tu verras où nous serons amenés ».[6]
Il faut noter que selon le Coran, la prophétie a aussi été héritée. Le Coran dit « En vérité nous avons envoyé Noé et Abraham, et nous avons attribué la prophétie et Le Livre dans leur descendance (57:26). Ce qui veut dire que ceux qui étaient qualifiés pour être choisis comme prophètes par Dieu étaient inclus dans leur descendance.
En plus des hadiths mentionnés ci-dessus et ceux qui s’y apparentent et ceux sur l’Imamat qui seront mentionnés plus tard, il y a beaucoup d’autres raisons qui font que l’émergence d’un groupe de gens tels que les chiites durant la vie même du Prophète est un phénomène très naturel et même nécessaire. Par exemple, au début de l’Islam, quand Dieu a demandé au Prophète de commencer l’invitation au public vers l’Islam en commençant par sa famille et parents les plus proches, il les appela à un repas. Après le repas, le Prophète déclara sa mission et les invita à l’Islam et établit que quiconque parmi eux croit en l’Islam et l’assiste dans cette mission sera son successeur. Tout le monde est resté silencieux. Le seul qui a accepté l’invitation à l’assister fut Ali, adolescent à l’époque. Le Prophète lui dit de s’asseoir et répéta son invitation une deuxième, puis une troisième fois. Mais à chaque fois, ce fut Ali, seul, qui a exprimé son empressement à supporter le Prophète. Celui-ci accepta la soumission de Ali par la volonté de Dieu et établit cette volonté divine en le désignant comme son successeur. Cet événement est relaté dans plusieurs sources.[7]
Dans une déclaration très importante, le Prophète a clairement affirmé que Ali était honnête et dénué de fausses croyances et de mauvaises actions, que cela soit dans sa conduite personnelle ou dans ses paroles ou jugements et a signifié implicitement aux musulmans de le suivre. Umm Salamah a rapporté du Prophète ayant dit : « Ali est toujours avec la vérité (al Haqq) et la vérité est toujours avec lui, jusqu’au Jour du Jugement ils ne se sépareront pas ». Ce hadith précisément est raconté par Ibn Abbas, Abou Bakr, ‘Aishah, Abou Sa’id al Khuddari, Abou Layla, et Abou Ayyoub al Ansàri.[8]
On a aussi cité le Prophète comme ayant dit « Que Dieu bénisse Ali. Mon Seigneur, fais que la vérité soit toujours avec lui ».[9]
Le Prophète a aussi affirmé dans plusieurs occasions que Ali était le plus savant parmi les gens en matière de sciences. Par exemple, le Prophète a dit : « Le sagesse a été divisée en 10 parties : neuf parties ont été attribuées à Ali et une partie a été distribuée au reste de gens ».[10]. Plus tard le deuxième Khalife a réaffirmé les paroles du Prophète quand il a dit : « Que Dieu ne m’accable pas d’une tâche difficile quand Ali n’est pas présent ».[11]
On doit aussi prendre en compte les services valeureux et vitaux et les sacrifices d’Ali pour être en mesure d’assumer sa responsabilité parmi les musulmans. Par exemple, quand les infidèles de la Mecque on comploté de tuer le Prophète, et que Dieu l’a informé de ce complot, le Prophète a demandé à Ali s’il voudrait volontairement dormir à sa place pour que les païens pensent qu’il (le Prophète) était encore à la maison, et ainsi pour qu’il puisse quitter la Mecque en toute sûreté. Ali a accepté cette tâche, et à cette occasion le verset suivant est révélé « Et parmi les gens, il y a ceux qui vendent leurs âmes pour acquérir le plaisir divin ». L’émigration du Prophète de la Mecque à Madina marque le début du calendrier musulman. Ali a servi la cause de l’Islam en combattant dans les guerres de Badr, Ohod, Khaybar, Khandaq et Honayn, dans chacune d’elles, il a joué un rôle crucial. Ces faits sont tous enregistrés dans les nombreux travaux et collections de hadiths par les chercheurs non chiites. Comme déjà mentionné, les hadiths prophétiques sur la question de l’Imamat en général et en particulier sur Ali seront étudiés plus tard. Cependant, je voudrais conclure cette discussion en relatant le hadith bien connu du Ghadir Khoum. Au retour de son dernier pèlerinage de la Mecque, le Prophète a demandé à des milliers de Musulmans qui l’accompagnaient de s’arrêter en route. Il se dressa sur une estrade ou chaire préparée pour lui à l’aide de palanquins et dit « Celui qui me considère comme maître (mawlà), qu’il considère maintenant Ali comme maître ». Puis ceux qui étaient présents, y compris ceux qui sont ensuite devenus le premier et le deuxième Khalif, ont témoigné allégeance (accepté le leadership) à Ali et l’ont félicité. Ce hadith est transmis par plus de cent sources. Pour avoir la liste complète des sources non chiites de ce hadith, voyez ‘Abaqat al Anwar par Mir Hamid Housein al Hindi (mort en 1306 A.H.) et Al Ghadir par ‘Abd al Housein al Amini (mort en 1309 A.H.). Après avoir affirmé la véracité de ce hadith, certains écrivains Sounni ont interprété le terme mawlà utilisé dans ce hadith dans le sens de l’amitié. Que l’on accepte ou pas cela, il n’y a aucun doute que cet événement et cette tradition a donné à Ali une position unique et centrale parmi les Compagnons du Prophète.
Ainsi, il semble que les différentes séries de hadiths accompagnées de l’évidence historique ci-dessus mentionnée ne laissent aucun doute que durant la vie du Prophète beaucoup de musulmans ont eu un sentiment de profond attachement à Ali et cherchaient sa compagnie et étaient déterminés à le suivre après le Prophète. Ces gens ont été fréquemment et significativement appelés comme chiites d’Ali et graduellement le terme de chiite est devenu synonyme de chiites (partisans) d’Ali. Et le fait encore plus important est que l’idée d’Imamat d’Ali a certainement commencé durant la vie du Prophète Mohammad. La disparition du Prophète amena naturellement la question au devant de la scène et a distingué ceux qui croyaient dans la nécessité de suivre Ali au lieu d’autres Musulmans, qui plus tôt ou tard sont arrivés à croire à l’institution du Khalifat comme la succession du Prophète pour diriger la société Islamique, et non comme une position divinement désignée. Décrivant les événements après le décès du Prophète, Al Mas’oud (mort en 345 A.H.), un grand historien Sunnite, écrit : « En vérité Imam Ali et ses chiites qui étaient avec lui restèrent à sa maison au moment où l’allégeance à Abou Bakr a été faite ».[12]
Plus tard, certains événements, tels que des guerres durant le Khalifat de Ali et les événements de Karbalà où Houssein, le troisième Imam des chiites et soixante douze de sa famille et compagnons furent tués, définirent l’identité chiite de manière plus prononcée. Par exemple, nous trouvons dans l’un des tous premiers écrits que Ali, condamnant Talha et Zoubayr, dit : « En vérité, les partisans de Talha et Zoubayr à Basra ont tué mes chiites et mes agents ». [[ Waq’at Seffin par Nasr b. Muzahim (mort en 212 A.H.) ]]. Abou Mikhnaf (mort en 158 A.H.) rapporte qu’après la mort de Mou’awiyah, les chiites se rassemblèrent à la maison de Souleyman b. Sourad et il leur dit : « Mou’awiyah est mort et Houssein a refusé de faire allégeance aux Omeyyades et est parti vers la Mecque et vous êtes ses chiites et les chiites de son père ».[13]
Les Premiers Chiites

L’islam chiite a commencé naturellement à Hijaz parmi les compagnons du Prophète. Les références aux travaux historiques et biographiques de l’Islam montre que la liste des chiites parmi les compagnons du Prophète inclut les célèbres bani Hashim (descendants de Hashim, l’arrière grand père du Prophète Mohammad) suivants : ‘Abdullah b. al-‘Abbas, al-Fadl b. al-‘Abbas, ‘Ubaydillah b. al-‘Abbas, Qiththam b. al-‘Abbas, ‘Abd al-Rahman b. al-‘Abbas, Tamam b. al-‘Abbas, Aqil b. Abi Talib, Abu Sufyan b. al-Harth b. ‘Abd al-Mutallib, Naufil b. al-Harth, ‘Abdullah b. Ja‘far b. Abi Talib, ‘Awn b. Ja‘far, Muhammad b. Ja’far, Rabi‘at b. al-Harth b. ‘Abd al-Mutallib, al-Tufayl b. al-Harth, al-Mughayrat b. Nawfil b. al-Harith, ‘Abdullah b. al-Harth b. Nawfil, ‘Abdullah b. Abi Sufyan b. al-Harth, al-‘Abbas b. Rabi‘at b. al-Harth, al-‘Abbas b. ‘Utbah b. Abi Lahab, ‘Abd al-Mutallib b. Rabi‘at b. al-Harth, Ja‘far b. Abi Sufyan b. al-Harth. La liste des chiites parmi les compagnons du Prophète qui n’étaient pas les bani Hashim inclut : Salman, Miqdad, Abu Dharr, ‘Ammar b. Yasir, Hudhayfah b. al-Yaman, Khuzaymah b. Thabit, Abu Ayyub al-Ansari, Abu al-Haytham Malik b. al-Tihan, Ubayy b. Ka‘b, Qays b. Sa‘d b. ‘Ubadah, ‘Adiy b. Hatam, ‘Ubadah b. al-Samit, Bilal al-Habashi, Abu Rafi‘, Hashim b. ‘Utbah, ‘Uthman b. Hunayf, Sahl b. Hunayf, Hakim b. Jibillah al-‘Abdi, Khalid b. Sa‘id b. al-‘Aas, Ibn Husayb al-Aslami, Hind b. Abi Halah al-Tamimi, Ju‘dah b. Hubayrah, Hujr b. ‘Adiy al-Kindi, ‘Amr b. al-Hamq al-Khuza‘i, Jabir b. ‘Abdullah al-Ansari, Muhammad b. Abi Bakr (le fils du premier Khalif), Aban b. Sa‘id b. al-‘Asi, and Zayd b. Sauhan.[14]
Chapitre 2
SOURCES DE PENSEE CHIITE
Avant d’étudier les doctrines et pratiques chiites, il est nécessaire de savoir les sources sur lesquelles se basent les chiites pour comprendre l’Islam. Dans ce qui suit nous allons étudier les quatre sources (bases) de la pensée chiite, c’est à dire les quatre sources sur lesquelles, du point de vue chiite, toute investigation sur l’Islam doit se reposer : Le Glorieux Coran, La Sounnah (tradition prophétique), le raison et le consensus.

Le Glorieux Coran.

Il n’est pas besoin de dire que le Coran est la plus importante source pour tous les Musulmans, y compris les chiites. Le Coran agit également comme un instrument d’unité parmi tous les Musulmans. Indépendamment de leurs contextes sectaires ou culturels, tous les Musulmans se réfèrent au même livre comme un guide divin pour gouverner leur vie. De nos jours, comme de tout temps, il n’existe qu’un seul Coran, sans aucun ajout ni altération à travers le monde Musulman. Un point important typiquement chiite sur le Coran se trouve dans le passage suivant :

Nous croyons que le Coran est une inspiration divine, et révélée par Allah dans la langue de Son Honorable Prophète, mettant au clair toute chose, un miracle éternel. L’homme est incapable d’écrire quelque chose de semblable à cause de son éloquence, sa clarté, sa véracité et son savoir et aucune altération ne peut lui être apportée. Le Coran que nous avons actuellement est exactement celui qui a été envoyé au Prophète, et quiconque affirme le contraire est soit un malfaiteur, un simple sophiste ou encore une personne dans l’erreur et ils se sont tous égarés car Allah dit : « Le faux ne peut l’atteindre ni par devant ni par derrière » (41 :42).
…Nous croyons aussi que nous devons respecter et accorder la dignité au Saint Coran aussi bien en paroles qu’en actes. Par conséquent, il ne doit pas être souillé intentionnellement, même pas une de ses lettres, et il ne doit pas être touché par celui qui n’est pas « tahir » (rituellement pure). Il est dit dans le Coran « que seuls les purifiés touchent » (56 :79). [Muzaffar, p. 26].

Les chiites nient toute altération dans Le Coran.

Comme souligné plus haut, Les chiites nient toute altération dans le Coran et croient que le Coran actuellement en vigueur est le même que celui qui a été révélé au Prophète Mouhammad. Le Coran est complet. Personne n’a jamais vu une copie du Coran différent de celui en vigueur dans aucune partie du monde islamique. Il y a des manuscrits du Coran disponibles de nos jours qui datent du temps des Imams Chiites et ils sont exactement les mêmes que ceux qui sont courants.

Le Glorieux Coran dit explicitement lui-même que Dieu Lui-même le préserve de toute altération ou distorsion :

En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien (15:9)[15]

Concernant ce verset, ‘Allamah Tabatabà’ï dans son célèbre commentaire Al Mizan fi Tafsir al Qour’àne, l’un des plus grands commentaires stipule :

… Le Coran est un Rappel vivant et éternel qui ne mourra ni ne tombera jamais dans l’oubli. Il est immunisé de toute addition ou perte. Il est immunisé et préservé contre toute altération de forme ou de style pouvant affecter son caractère ou rôle qui est « Le Rappel d’Allah qui manifeste la vérité et la connaissance divine ». Pour cette raison, le verset précité indique que le livre divin a été et sera toujours gardé des distorsions ou altérations

La Sounnah

Après le Glorieux Coran, la source la plus importante pour comprendre l’Islam, et donc la pensée chiite, est La Sounnah du Prophète Mohammad, comprenant ses paroles et ses actions. Le Coran accorde lui-même cette haute position au Prophète, comme celui qui est responsable d’expliquer le Coran (16:44), d’enseigner le Coran et la sagesse (62 :2). Le Prophète est l’exemple parfait pour les croyants (33:21). Il ne parle jamais de sa part (53:3). Les Musulmans sont tenus de respecter ce qu’il leur donne et ce qu’il leur interdit (59 :7).
Sachant les versets précités et beaucoup d’autres versets concernant la qualité du Prophète et prenant en considération la signification d’être un messager divin directement choisi par Dieu et Qui lui a parlé, les Chiites ainsi que d’autres Musulmans, cultivent un esprit d’amour et de dévotion sincère pour le Prophète Mohammad.
Les gens de la maison du Prophète.
On ne trouve aucun désaccord parmi les Musulmans sur la validité de suivre les enseignements des gens de la maison du Prophète pour comprendre l’Islam, spécialement selon la vue Sunnite qui considère même que tous les compagnons du Prophète sont de sources valables pour comprendre l’Islam[16]. Ce fait devient encore plus clair si l’on se réfère aux traditions du Prophète sur les gens de sa maison et examinons les paroles des érudits Sunnites sur le savoir de Ali et les membres de la maison du Prophète. Par exemple, Imam Malik dit : « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu, et aucune inspiration n’a atteint le cœur d’un être humain mieux que Ja’far b. Mohammad, qui est distingué par son savoir, sa piété, son ascétisme, et sa servitude à Dieu ». C’est ce que Ibn Taymiyah rapporte d’Imam Malik dans son livre[17]. Dans une étude sur ceux qui ont rapporté d’Imam Sadiq, Shaykh Al Moufid (mort en 413 AH) dans son Al-Irshad soutient que les rapporteurs dignes de confiance parmi les différentes écoles de pensées étaient au nombre de 4000. Ainsi, il n’y a ici aucune ambiguïté et c’est pourquoi beaucoup d’érudits Sunnis tels que feu Shaykh Shaltut ont clairement émis que chaque Musulman peut agir selon l’une des cinq écoles de pensée de fiqh : Ja’fari, Hanafi, Hanbali, Maliki et Shafi’i.

La raison en est claire, car si Imam Ja’far as Sadiq, par exemple, ne possédait pas plus de savoir ou un meilleur accès au savoir du Prophète que les autres, on devra admettre qu’il devait être au moins égal aux autres, spécialement si l’on a dans l’esprit ceux qu’il a enseigné tels que Abou Hanifah, l’Imam des Musulmans Hanafis qui a suivi les cours d’Imam Ja’far As Sadiq pendant deux ans.
Les gens qui sont instruits ou qui cherchent la vérité doivent par conséquent examiner toutes les sources islamiques disponibles, et atteignent ainsi une conclusion sur la voie qui mène les Musulmans à la vie exemplaire. L’une des sources riches est certainement les enseignements des gens de la maison du Prophète. Maintenant, voyons s’il est nécessaire de se référer aux gens de la maison du Prophète pour comprendre l’Islam. Pour répondre, je me concentrerai seulement sur des traditions du Prophète raconté par un grand narrateur Sunnite qui est accepté des érudits aussi bien Chiites que Sunnites. Mais préalablement, il faut noter que tous les enseignements des gens de la maison du Prophète étaient toujours basés sur le Glorieux Coran et la Sounnah du Prophète. Il ne faut pas penser, par exemple, qu’Imam Sadiq disait quelque chose selon son opinion personnelle sur l’Islam. Ce qu’ils ont émis, est exactement ce qu’ils ont eux-mêmes reçu du Prophète. Il y a beaucoup de traditions sur ce sujet. Par exemple, dans Usul Al Kàfi, nous trouvons qu’Imam Sadiq a dit que ce qu’il émet est ce qu’il a reçu du Prophète à travers son père et ses ancêtres.
Une de ces traditions est la fameuse tradition de Thaqalayn. Cette tradition a été émise par le Prophète en différentes occasions, y compris le jour de ‘Arafat dans son dernier pèlerinage et le 18 Zilhajj à Ghadir Khoum. Malgré des différences mineures dans la formulation, l’essence reste la même dans toutes les versions. Par exemple, dans une version de la tradition, le Prophète a dit :
« O les gens, je laisse parmi vous deux choses précieuses : le Livre de Dieu et les gens de ma maison. Aussi longtemps que vous vous y accrocheriez vous ne vous égarerez pas ».
Ou dans une autre tradition le Prophète a dit :
« Je laisse parmi vous deux choses précieuses, auxquelles si vous vous accrochez vous ne vous égarerez pas après moi : le Livre de Dieu qui est comme une corde étendue entre le paradis et la terre, et les gens de ma maison. Ces deux choses ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’elles me retrouvent près de la fontaine, le Jour du Jugement. Prenez soin du traitement que vous leur réserverez après moi. »
Cela montre que le Prophète se souciait de la façon dont les Musulmans, ou au moins une partie d’eux, allaient traiter le Coran et les gens de sa maison. Dans une autre tradition il a dit :

« Je laisse deux successeurs : le premier, le Livre de Dieu qui est comme une corde étendue entre le paradis et la terre, et le deuxième, les gens de ma maison. Ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils viennent à moi près de la fontaine de Kawthar. »
On trouve les traditions précitées dans les sources majeures Sunnites, telles que : Sahih de Muslim (Vol. 8, p. 25, n° 2408), Musnad d’Imam Ahmad (Vol. 3, p. 388, n° 10720), Sunan de Darimi (Vol. 2, p. 432), et Sahih de Tirmidhi (Vol. 5, p. 6432, n° 3788). Elles sont aussi mentionnées dans les livres tels que Usd al-Ghabah d’Ibn Athir (Vol. 2, p. 13), Al-Sunan al-Kubra de Bayhaqi (Vol. 2, p. 198) et Kanz al-‘Ummal (Vol. 1, p. 44).
Maintenant réfléchissons sur le contenu de ce hadith, c'est-à-dire le fait que le Prophète ait laissé deux choses importantes : le Coran et les gens de sa maison, et qu’aussi longtemps que les gens s’attacheront à ces deux choses, ils ne s’égareront pas. Cela montre que ces deux choses doivent toujours être en harmonie l’une et l’autre, et qu’elles ne se contrediront jamais. Sinon, le Prophète n’aurait pas donné l’instruction de les suivre toutes deux. D’ailleurs, les gens ne sauraient quoi faire si les gens de la maison du Prophète leur diraient d’aller dans une direction et le Livre de Dieu dans une autre direction. Bien que ce hadith soit implicitement incompréhensible à première vue, le Prophète l’explique lui-même explicitement en confirmant « … ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils me rejoignent près de la fontaine de Kawthar ».
Ainsi, ce hadith dans toutes ces versions indique que :
• Depuis le temps du Prophète jusqu’à la fin du monde, le Livre de Dieu et les gens de sa maison seront toujours ensemble
• Personne ne peut dire que le Livre de Dieu est suffisant, et que nous n’avons pas besoin des gens de la maison du Prophète, et vice versa, car le Prophète a clairement dit : Je laisse deux choses importantes (lourdes de conséquence) auxquelles vous devez vous référer, et si vous vous y conformez, vous ne serez pas traduit en erreur.
• Les gens de la maison du Prophète sont exempts d’erreurs et ils sont toujours fidèles.
• Il est aussi intéressant de noter que selon ce hadith, les gens de la maison du Prophète, comme le Coran lui-même, resteront continuellement valables jusqu’au Jour du Jugement et le Paradis. Ainsi, les gens de la maison du Prophète ne disparaîtront jamais, même pour une courte durée.
L’autre hadith est celui de Safinah (bateau). Tous les Musulmans ont rapporté que le Prophète a dit :
« Sachez qu’en vérité l’exemple des gens de ma maison parmi vous est comme l’exemple du bateau du Prophète Noé. Ceux qui sont montés à bord du bateau de Noé ont été sauvés, et ceux qui ont refusé de le faire se sont noyés ».

Le hadith de Safinah dans ces différentes versions insiste sur le même fait et peut être trouvé dans différents livres Sunnites. Par exemple, on le trouve dans Mustadrak de Hakim Nishaburi, Vol. 3, pp. 149&151, Arba‘in Hadith de Nabahani, al-Sawa‘iq al-Muhriqah de Ibn Hajar entre autres.
Par conséquent, selon cette série de hadith, l’appel au guidance par les gens de la maison du Prophète est une nécessité extrême.
Note : La tradition de Thaqalayn est mentionnée aussi bien dans les sources Chiites que Sunnites. Elle est donc agréée par tous les Musulmans. Cependant, il y a une version du hadith dans lequel on a cité le Prophète dire « ma sounnah » au lieu de « gens de ma maison ». On ne trouve cette version que dans certains livres Sunnites. A condition qu’on puisse authentifier aussi cette version, il n’y a pas de difficulté à comprendre ce que dit cette tradition. Le Prophète, dans beaucoup de traditions racontées par tous les Musulmans, a dit : « Je vous laisse deux choses précieuses qui sont le Glorieux Coran et les gens de ma maison ». Dans quelques traditions racontées seulement par un groupe particulier de Musulmans, il a dit : « … le glorieux Coran et ma Sounnah… ». Evidemment le résultat serait que, comme une part de la comparaison est la même, c'est-à-dire le Coran, l’autre part devrait aussi être identique. Par conséquent, ‘ma Sounnah’ et ‘les gens de ma maison’ doivent aussi être identiques, autrement on pourra dire qu’il n’y a pas d’harmonie dans ce que dit le Prophète. Donc, le fait d’avoir recours aux enseignements et conseils des gens de la maison du Prophète est la même chose qu’avoir recours à la Sounnah du Prophète. Ainsi la seule façon pour atteindre et comprendre la Sounnah du Prophète était de se référer à ces gens qui avaient des relations très proches avec lui et qui savaient mieux que quiconque ce qu’il disait, faisait ou approuvait.
Qui fait parti de la maison du Prophète ?
L’autre question concerne la signification exacte de “gens de la maison”. Selon de nombreuses traditions, on nous dit de se référer aux gens de la maison du Prophète : « Ahloul Bayt » ou « Itrah ». A quoi se réfèrent ces termes ? Il n’y a aucun doute sur la position des gens de la maison du Prophète en Islam, mais il serait nécessaire d’étudier l’étendue de ce terme pour voir s’il inclut tous les parents (famille) du Prophète ou non. Naturellement, il n’y a aucun doute parmi les Musulmans que certainement Fatimah, la fille du Prophète, Imam Ali, et leurs fils Imam Hassan et Imam Houssein étaient des membres de la maison du Prophète. Ce qui nous intéresse est de savoir si les autres parents (famille) du Prophète en font partie ou pas, et si oui, jusqu’à quelle limite.
Les Musulmans Sunnites croient que tous les parents du Prophète y sont compris. Bien sûr ils excluent ceux qui n’ont pas embrassé l’Islam, tels que Abou Lahab, l’un des oncles du Prophète et en même temps l’un de ses plus hostiles ennemis qui fut courroucé dans le Saint Coran. Les Musulmans Chiites croient que les ‘Ahloul Bayt’ sont ceux qui ont un niveau de foi et de connaissance approprié qui les rend dignes d’être mentionnés avec (en comparaison) le Coran dans la tradition du Thaqalayn et d’autres. Plus précisément, ils croient que le Prophète a lui-même clairement définit qui sont les ‘Ahloul Bayt’.
Dans ce qui suit, je vais mentionner quelques hadiths rapportés de source Sunnite :
(1) Les Musulmans rapportent de ‘Ayishah’ Oummoul Mo’minine :
Le Prophète sortit portant un manteau noir en laine, quand Hassan le fils de Ali arriva vers lui, et le Prophète le laissa entrer sous le manteau. Puis Houssein arriva et y entra. Puis Fatima vint et y entra aussi, puis Ali de même. Ainsi le manteau couvrit le Prophète, Ali, Fatimah, Hassan et Houssein. Puis le Prophète récita : « Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement. » [18] (33 :33)
(2) Les Musulmans racontent de Sa’d b. Abi Waqqas que Mou’awiyah lui demanda pourquoi il refusait de courroucer verbalement Ali. Sa’d a répondu :
« Je me rappelle trois paroles du Prophète sur Ali qui m’interdisent de dire du mal de lui. Si je possédais ne serait-ce qu’une de ses qualités, ce serait mieux pour moi que des chameaux rouges[19]. Le premier est que lorsque le Prophète voulait aller en bataille de Tabuk, il laissa Ali à Madina. Ali fut très triste de n’avoir pas la chance de joindre l’armée et de se battre pour le plaisir de Dieu. Il est allé voir le Prophète en disant « Vous me laissez avec les enfants et les femmes ? ». Et au Prophète de répondre « N’êtes vous pas heureux d’être pour moi comme l’était Aaron pour Moise, sauf qu’il n’y aura plus de prophète après moi. » Le deuxième est que j’ai entendu du Prophète le jour de la conquête de Khaybar : « Certainement je donnerai l’étendard (de l’Islam) à un homme qui aime Dieu et Son Messager et il est aimé par Dieu et Son Messager ». Nous espérions avoir l’étendard, mais le Prophète a dit : « Appelez Ali pour moi », Ali est arrivé souffrant de douleur dans les yeux. Le Prophète lui donna l’étendard et de ses mains Dieu nous accorda la victoire. Le troisième, quand le verset de Moubahalah fut révélé, le Prophète appela Ali, Fatimah, Hassan et Houssein et dit « Mon Seigneur, voici les gens de ma maison ».[20]

(3) Imam Ahmad b. Hanbal raconte de Anas b. Malik que quand le verset du Tathîr (33 :33) fut révélé, pendant six mois le Prophète appelait à la maison de Ali et Fatima chaque matin sur son chemin vers la mosquée pour la Prière de l’Aube en disant « Prière, O gens de la maison ! Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement » (33 :33). [21]

Il y a aussi les traditions sur la signification de Qourbà (proches) qui a été mentionnée plusieurs fois dans le Coran. Par exemple, selon le Coran, le Prophète n’a demandé aucun salaire en retour des enseignements aux gens. Il voulait seulement que les gens aiment ses Qourbà pour leurs propres bénéfices. Alors qui sont les Qourbà ? Zamakhshari, un grand érudit Sunnite et exégète du Coran dit que lorsque ce verset fut révélé, on a demandé au Prophète qui étaient indiqués par ce verset et envers qui on devait être respectueux. Le prophète a répondu : « Ali, Fatimah et leurs deux fils ». [22]

La Raison

Les Chiites croient que la raison est la source de connaissance digne de foi et en complète harmonie avec la révélation. Selon certains hadiths, Dieu a deux preuves (Houjjat) par lesquelles les humains peuvent comprendre Sa Volonté. Celle qui est interne est la raison (al ‘aql) et celle qui est externe ce sont les prophètes. Parfois la raison est appelée « le prophète interne » et les prophètes sont appelés « la raison externe ». Il y a une règle établie parmi les juristes chiites, que quelque soit le jugement fait par la raison il est le même que celui fait par la religion (shar’) et vice versa. Il est unanimement accepté qu’une des conditions de la responsabilité morale ou légale est la pleine possession de sa raison. Si quelqu’un est aliéné, il n’est pas considéré comme étant responsable de ses actes. Ce qu’on attend des gens dans la religion varie aussi selon leur capacité mentale et rationnelle. Ceux qui sont très futés et intelligents sont sensés être plus préparés, pieux et obéissants que ceux qui sont maladroits ou ignorants.

Selon le Coran, Allah demande à tous les êtres humains de faire preuve de leur faculté rationnelle pour réfléchir à Ses signes et communication dans l’univers. Dans beaucoup d’occasions les mécréants sont condamnés à cause de leur échec à réfléchir ou à agir selon les exigences rationnelles. Par exemple, ils sont condamnés à cause de leurs imitations aveugles sur leurs ancêtres, et il y a beaucoup de versets avec des questions rhétoriques telles que « ne réfléchissent ils pas ? »(36 :68), « Ne méditent ils pas sur le Coran ? » (4:82 ; 47 :24) et « En cela il y a des signes pour ceux qui réfléchissent » (13 :4 ; 16 :67 ; 30 :28).

En général, la raison contribue aux études religieuses dans trois domaines majeurs : Le premier est dans la compréhension des réalités du monde, telle que l’existence de Dieu, la vérité de la religion et des faits scientifiques. Le deuxième est dans l’introduction des principes des valeurs morales et des normes légales telles que le mal de l’oppression et le bien de la justice. Le troisième dans l’organisation des standards et les procédures logiques du raisonnement et déduction. Tous ces trois rôles de la raison sont reconnus, et en réalité, recommandés par l’Islam.

Par contre, le rôle de la révélation ou des Saintes Ecritures dans la religion peut être résumé comme suit :
 La confirmation des faits qui sont déjà connus par la raison ;
 L’introduction des sujets nouveaux qui ne sont pas connus de la raison, tels que les détails de la résurrection et des comptes détaillés des systèmes moraux et légaux ;
 L’Etablissement des sanctions par le biais du système religieux des récompenses et punitions.

Pour finir, je dois mentionner qu’il n’y a rien d’irrationnel en Islam. Bien sûr, on doit distinguer entre les jugements rationnels décisifs et certains, et ses suppositions ou opinions personnelles. S’il y a un cas où il semble que le jugement rationnel est en conflit avec des positions religieuses sûres, l’on doit admettre qu’il doit y avoir une erreur au moins de l’un des deux côtés : soit ce n’était pas un vrai jugement de raison, soit ce n’était pas une loi religieuse. Dieu ne trompe jamais les gens en leur disant de faire quelque chose par Ses prophètes, et le contraire de cette chose par la raison qu’Il nous a donnée. Il y a toujours eu des jugements attribués à la raison et pris comme contraires aux positions religieuses qui après mûres considérations ont prouvé être contraires aux prémisses rationnelles décisives.
Consensus

Par tradition, une des sources pour la compréhension de l’Islam est le Consensus (Ijma’). Selon la méthodologie chiite de pensée, le consensus des gens ou un groupe d’entre eux tels que les érudits par eux mêmes, n’est pas suffisant comme une preuve (loujja) ; car si une personne peut se tromper ; deux, trois, ou mille, ou même tout un groupe peut se tromper. Cependant, quand il y a un accord parmi tous les Musulmans ou érudits Musulmans de manière que l’accord correspond à la Sounnah, il peut servir comme preuve, comme un moyen pour découvrir la volonté de Dieu. Par exemple, quand nous trouvons que chaque Musulman du temps de Prophète récitait ses prières d’une certaine manière, nous nous rendons compte que le Prophète leur a instruit de le faire ainsi ; autrement il n’y aurait aucun facteur pour unifier leur action. Il n’est pas possible d’imaginer qu’ils aient tous agi aveuglement et sans aucune instruction, ou qu’ils se soient tous trompés et que le Prophète ne leur ait pas corrigés.

Ainsi, pour les chiites le consensus n’est pas en lui même une preuve. Il peut être valable s’il conduit à découvrir la Sounnah. En conséquence, si des Musulmans sont aujourd’hui d’accord sur un sujet donné, alors qu’un érudit a des doutes sur le jugement islamique concernant ce sujet, il ne peut dire méthodiquement que puisque tout le monde dit ainsi, je vais aussi dire la même chose. Il y a eu beaucoup de cas dans l’histoire où tous les êtres humains ont cru d’une même manière et puis plus tard ils ont découvert qu’ils s’étaient trompés, par exemple la terre étant plate. Il n’y a que Le Coran et la Sounnah qui sont incontestablement vrais et exempts de tout erreur. Cette approche garantit une sorte de dynamisme à la pensée chiite, de telle sorte que chaque génération d’érudits et même un seul érudit est capable, et réellement exigé, de se référer directement au Coran et à la Sounnah et de mener son propre ijtihàd original, qui est son investigation et jugement indépendant. Ijtihàd n’a jamais été interdit ni abandonné dans le monde chiite. Les chiites croient que le point de vue d’aucun juriste, même si sa position est élevée, n’est pas exempt d’interrogation ou de défit scientifique. Bien sûr, comme dans les autres disciplines, chaque chercheur religieux a besoin de consulter et examiner soigneusement les travaux de ses prédécesseurs.



La vue Sunnite :

Les Musulmans Sunnites utilise le terme « Imam » comme un équivalent du terme « Khalife » (Khalifat). En terme arabe, « Khalifat » signifie successeur. Le terme a été utilisé comme un titre pour quiconque ayant pris le pouvoir et ayant dirigé l’Etat Islamique après le décès du Prophète Mohammad. Un Khalife peut être élu, ou nommé par son prédécesseur, ou sélectionné par un comité, ou peut même acquérir le pouvoir avec une force militaire. Un Khalife n’a pas besoin d’être exempt de péchés. Ni d’être supérieur aux autres en qualités telles que la foi ou la connaissance.

Les Chiites duodécimains qui constituent la vaste majorité des Musulmans chiites croient que douze Imam[26] ont succédé au Prophète. Ils sont :

1. Imam Ali b. Abou Talib[27]
Martyrisé en 40/659
2. Imam Hassan b. Ali Martyrisé en 50/669
3. Imam Housayn b. Ali Martyrisé en 61/680
4. Imam Ali b. Housayn Martyrisé en 95/712
5. Imam Mohammad b. Ali Martyrisé en 114/732
6. Imam Ja'far b. Mohammad Martyrisé en 148/765
7. Imam Moussa b. Ja'far Martyrisé en 183/799
8. Imam Ali b. Moussa Martyrisé en 203/817
9. Imam Mohammad b. Ali Martyrisé en 220/835
10. Imam Ali b. Mohammad Martyrisé en 254/868
11. Imam Hassan b. Ali Martyrisé en 260/872
12. Imam al-Mahdi Né en 255/868

La croyance en un sauveur est partagée par la plupart des religions (sinon toutes).En Islam, l’idée d’un sauveur est très délibérément présentée dans la doctrine d’Al Mahdi (Le guidé) qui s’élèvera avec la bénédiction divine et remplira la terre de justice après qu’elle aura été emplie d’injustice et d’oppression. L’idée d’un sauveur ou d’une bonne fin pour le monde est indiquée dans beaucoup de versets du Coran et des hadiths Islamiques. Par exemple, on lit dans le Coran :
Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs (21:105)
Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les héritiers (28:5)
Ci-dessous quelques exemples de hadiths sur la même idée du sauveur raconté par les sources aussi bien Sunnites que Chiites.

1. Le Prophète a dit :
Même si la durée entière de l’existence de la terre est épuisée et qu’il reste seulement un jour (avant le Jour du Jugement), Dieu allongera ce jour d’une telle longueur pour établir le royaume d’une personne des gens de ma maison qui sera appelé par mon nom.[28]
2. Le Prophète a dit aussi :
Al Mahdi est un des nôtres, membres des gens de ma maison ‘Ahloul Bayt). Dieu préparera pour lui (ses affaires) en une nuit.[29]
3. Le Prophète a également dit :
Al Mahdi sera de ma famille, de la descendance de Fatimah.[30]

4. Jabir b. Abdillah al Ansari raconte qu’il a entendu le Messager de Dieu dire :
Un groupe de ma nation se battra pour la vérité jusqu’au Jour du Jugement. Quand Jésus, fils de Marie descendra et leur leader lui demandera de conduire la prière, Jésus déclinera en disant : « Non, en réalité Dieu a fait des leaders parmi vous pour les autres afin d’honorer cette nation ». [31]

Ainsi Al Mahdi aura une mission universelle. Son nom sera le même que celui du Prophète Mohammad et il sera de la descendance de Dame Fatimah. Les Chiites croient qu’il est le fils d’Imam Hassan Al ‘Askari. Il est né en 255 (A.H.). Son occultation a commencé en 260 (A.H.). Il est toujours vivant, sous la protection de Dieu, en état d’occultation jusqu’à ce que les préparations soient faites pour sa réapparition. La même est la croyance de certains érudits Sunnites, alors que d’autres érudits Sunnites croient qu’il n’est pas encore né. Sayyed Muhsin al-Amin dans don A’yàn al Shi’ah a nommé treize exemples de ces érudit Sunnites qui ont affirmé qu’Al Mahdi est le fils d’Imam Hassan et djà né, tels que Mohammad b. Yousuf al-Kanjî al-Shafi’i dans son Al Bayàn fî Akhbàr Sàhib al-Zamàn et Kifàyat al-Tàlib fî Manàqib Ali b. Abî Tàlib ; Nûr al-Dîn Ali b. Mohammad al-Màlikî dans son Al-Fussûl al-Mouhimmah fî Ma‘rifat al-A’immah et Ibn al-Jawzî dans son célèbre Tadhkirat al-Khawâss


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MessageSujet: Re: LA VERITE SUR LE CHIISME   LA VERITE SUR LE CHIISME EmptySam 07 Mai 2011, 20:43

NE PAS DEPASSER 80 LIGNES.... MERCI


Suite du message de CERTAIN :

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1] Shahrestani, Vol 1 p 146
[2] Al Nawbakhti, p.17
[3] Al Moufid p. 36
[4] Al Moufid p. 36
[5] Dans le même livre, Ibn Hajar a aussi rapporté de Oumm Salamah qu’une nuit alors que le Prophète était chez lui, sa fille Fatimah est arrivée avec Ali qui la suivait. Puis le Prophète dit: « O Ali, toi et tes compagnons sont au Paradis. Toi et tes chiites sont au Paradis »
[6] Cité dans Subhani, Vol 6, p. 104
[7] Parmi les sources non chiites, on peut se référer au Tarikh al Umam wa al Mulk par Tabari (mort en 310 A.H.), Vol. 3, pp. 62-63 ; Al Kamil fi al Tarikh par Ibn al Athir (mort en 630 A.H). Vol 2, pp. 40-41 ; et Musnad par Ahmad b. Hambal, Musnad al-‘Asharah al Mubashsharine bi al Jannah, Sakhr serie n° 840
[8] Selon Ghafari, p.10, cette tradition a été transmise à travers 15 chaînes non chiites, tel que Mustadark par al Hakim al Nishapouri, al Sawa’iq par Hajan, Kanz al-‘Ummal et Yanabi’ al Mawaddah
[9] Voir al Tirmidhi, Kitab al Manaqib, Shakhr série n° 3647
[10] Al Bidayah wa al Nihayah par Ibn Kathir (mort en 774 A.H.) Vol. 7 p. 359
[11] Voir par exemple Al Isabah fi Tamyiz Al Sahaba, par Ibn Hajar, Vol. 2, p. 509 et Al Bidayah wa al Nihayah par Ibn Kathir, Vol. 7, p. 36.
[12] Ithbat al Wasiyah, p. 121
[13] Maqtal al Imam Al Husayn par Abou Mikhnaf, p. 15
[14] Par exemple, voyez Buhuth fi al-Milal wa al-Nihal par J. Subhani, Vol. 6, pp. 109 & 110. Sayyid Ali al-Madani (mort en 1120) dans son Al-Darjat al-Rafi‘at fi Tabaqat al-Shi‘a al-Imamiyah mentionne les noms de soixante neuf compagnons du Prophète qui étaient des chiites. Ils sont listés dans l’ordre alphabétique commençant par Abou Raf’i et finissant par Yazid b. Hauthara al Ansari. Yousuf b. ‘Abdullah (mort en 456 A.H.) dans son Al-Isti‘ab, Ibn al-Athir dans son Usd al-Ghabah et Ibn Hajar (mort en 852 A.H.) dans son Al-Isabah sont des érudits non chiites qui ont mentionné certains pionniers chiites.
[15] Il faut noter que l’accusation de la croyance en altération est limitée à la suppression de certains versets présumés; l’accusation d’addition dans le Coran n’a jamais été formulée ni par les Chiites ni par les Sunnites.
[16] Les Musulmans Sunnites disent que celui qui a vu le Prophète en croyant en lui est considéré comme un compagnon du Prophète et peut être suivi pour acquérir la connaissance sur l’Islam. Par conséquent, les membres de la maison de Prophète tels que Imam Ali et Fatimah qui ont toujours été avec le Prophète et qui avaient des relations très proches avec le Prophète peuvent être naturellement suivi.
[17] Al-Tawassul wa al-Wasilah, p. 52, première edition.
[18] Sahih de Muslim, Vol. 4, p. 1883, No. 2424. (Kitab Fada’il al-Sahabah, Bab Fada’il Ahlul Bayt, Sakhr série no. 4450)
[19] Les chameaux rouges étaient considérés très valeureux en ces temps.
[20] Sahih de Muslim, Vol. 4, p. 1871, no. 2408. (Kitab Fada’il al-Sahabah, Sakhr série No. 4420).
[21] Musnad de Imam Ahmad b. Hanbal, serie internationale no. 13231. Voir aussi Sunan de al-Tirmidhi, série internationale no. 3130.
[22] Al-Kashshaf par Zamakhshari, Commentaire sur le verset 42:23, Vol. 4, p. 220.
[23]Une des sources des discussions suivantes sur les principes et les pratiques de l’Islam est “An Introduction to Islam” par Bashir Rahim. Pour une version en ligne de cet article et autres introductions à l’Islam, voyez : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[24] Il y a beaucoup d’autres versets dans le Coran affirmant la justice divine.
[25] Al-Saduq, Muhammad b. Ali b. Husayn b. Babawayh, Al-Taw13d (Qum: Jamā΄at al-Mudarris3n), p. 362.
[26] Il y a une série de hadiths, dans laquelle le Prophète a mentionné qu’il y aurait douze leaders après moi. Par exemple, Bukhari rapporte que le Prophète a dit : « Il y aura douze leaders ‘Amîr’ après moi. Puis le narrateur dit que le Prophète a dit quelque chose qu’il n’a pu entendre. Il a demandé à son père, qui était aussi présent en ce temps, pour savoir ce que le Prophète a dit. Son père lui dit que le Prophète a dit « Tous ces leaders seront de la tribu de Qoreish. » Les Musulmans rapportent cette tradition en disant que le narrateur de cette tradition est allé avec son père à l’endroit où se trouvait le Prophète et le Prophète a dit : « Cette religion ne se terminera pas jusqu’à ce qu’il n’y aura pas eu douze successeurs (Khalifat). Puis le narrateur dit : « Le Prophète a dit quelque chose que je n’ai pas compris et j’ai demandé à mon père. Il dit que le Prophète a dit « Ils sont des Qoreish ».
[27] Comme on a vu plus haut, Imam Ali était le cousin et gendre du Prophète (le mari de la Dame Fatimah). Il fut le premier homme à embrasser l’Islam.
[28] Sunan de al-Tirmidhi, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 2156 & 2157 et Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr série no. 3733 & 3734. Selon Abu Dawud, le hadith finit par, “Il remplira la terre de justice comme elle aura été emplie d’injustice et d’oppression.” Voir aussi Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 734 and Sunan de Ibn Majah, Kitab al- Jihäd, série no. 2769.
[29] Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr serie no. 4075 et Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 610.
[30] Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr serie no. 3735. Voir aussi Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 4076.
[31] Sahih de Muslim, Kitab al-Iman, Sakhr serie no. 225 et Musnad de Ahmad, Baqi Musnad al-Mukthirin, Sakhr série no. 14193 & 14595.
[32] La prière du matin (fajr) qui est accomplie entre l’aube et le lever du soleil comprend deux unités, celle du midi (zohr) et de l’après-midi (‘asr) comprennent quatre unités chacune, celle du crépuscule (maghrib) comprend trois unités et celle de la nuit (‘ishà) comprend quatre unités.
[33] Dans les prières de trois ou quatre unités, la troisième et quatrième unité commence par la récitation du chapitre d’ouverture du Coran ou sinon par une récitation spécifique (dhikr) appelé les quatre glorifications (tassbihàté ‘arbah), puis l’inclinaison et la prosternation. Dans ces prières, l’affirmation de l’Unicité de Dieu, que Mohammad est Son Prophète et l’accomplissement des salutations sur le Prophète et les gens de sa maison sont reprises aussi bien dans la deuxième que la dernière unité après la prosternation.
[34] Plusieurs groupes de personnes en sont exemptés, tells que malades ou en voyageurs.
[35] Nahj al-Balāghah, édité par Fay* al-Islam, Les paroles sages 320.
[36] Il y a d’autres cas mentionnés dans la jurisprudence chiite dans lesquelles le paiement de Khoums devient obligatoire. Ce qui est énuméré ci-dessus est les cas le plus général.
[37] Al-Kafi, Vol. 5, p. 12, no 3 et Al-Amali par al-Sadouq, Session 71, p. 377, no 8. Pour une approche plus élaborée du sujet, voyez “Combat with the Self by Muhammad b. al-Hasan al-Hurr al-‘Amili, traduit par Nazmina Virjee (London: ICAS, 2003).
[38] La population mondiale au 01/01/2002 est estimée à 6 196 141 294. (Voir le bureau de recensement des U.S.A au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[39] Britannica, 2002, Deluxe version. Selon cette source, la totalité de la population musulmane dans le monde en mi-1998 était de 1 164 622 000, soit 19,6% de la population mondiale.
[40] Britannica, 2002, Deluxe version.
[41] Voyez, par exemple, « Islam Outside the Arab World » par D. Westerland et I. Svanberg.
[42] Les restes sont presque tous des Musulmans Sunnites comprenant les Hanafis (qu’on trouve en Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Iraq et Turquie), les Malikis (dominants au Maroc et Soudan), les Shafi’i (L’Ecole Shafi’i est pratiquée en Syrie, Yémen, Oman, Les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et Koweït et coexiste avec les autres Ecoles en Jordanie et Egypte), et les Hanbalis. Selon le MEDEA (« the entry SUNNISM »), le Hanbali est l’Ecole officielle en Arabie Saoudite et au Qatar.
6 Yann Richard (1991, Traduction anglaise 1995, p. 2) utilisant les principales prévisions met en avant Md-R. Djalili, Religion et révolution, Paris, Economica, 1981, p. 23ff, et M. Momen, An Introduction to Shi’i Islam, New Haven et London, Yale University Press, 1985, pp. 264ff. Donc les prévisions de Richard ne se projettent pas au delà des années 80. Ces estimations sont comme suit : Iraq: 55 pour cent , soit 18 000 000; Bahreïn: 70 pour cent ou environ 170 000; Koweït: 24 pour cent des citoyens Koweitiens ou 137 000; Qatar: 20 pour cent de la population ou 50 000; Emirats Arabe Unis : 6 pour cent ou 60 000; Arabie Saoudite : 7 pour cent des citoyens Saoudiens ou 440 000; Liban: un tiers ou un million; Inde: 15 à 20 pour cent de la population musulmane, ce qui atteint 80 millions ou 12 pour cent de la population totale (Imamiens et Ismaïliens); Pakistan: 12 000 000; Afghanistan: 15 pour cent ou environ 2,5 million; Azerbaïdjan: une grande communauté chiite (4,5 million); Turquie: 1 500 000 mise à part les ‘Alaouites; Syrie: 50 000 mise à part les ‘Alaouites (Note: Les chiites et les Alaouites ensemble atteignent 4 900 000).
[44] Les estimations mentionnées dans le texte sont selon Britannica 2002, Deluxe Edition. Elles sont de 1998. Par conséquent, la population doit avoir été augmentée dans les cinq dernières années. Cependant le pourcentage serait le même.
[45] Il faut noter que la liste ci-dessus n’a pas une signification inclusive, c’est une sélection basée sur l’information collectée de chaque pays. Par exemple le Qatar n’y est pas alors que selon MEDEA 10% de sa population sont chiites.
[46] La “CIA World Factbook” estime la population d’Afghanistan en Juillet 2001 comme suit: 26 813 057 / Musulmans sunnites 84%, Musulmans chiites 15%, autres 1%. Ci-dessous, je me référerai à cette source par CWF. Selon Westerlund et Svanberg (1999, p. 177), environs 18% de la population d’Afghanistan sont considérés comme adhérents au chiisme duodécimain et quelques 2% Ismaïliens.
[47] Selon CWF, les chiites de Bahreïn constituent 70% de la population Musulmane. Selon MEDEA (Institution Européenne de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro Arabe), 85% de la population est musulmane, dont 1/3 est sunnite et 2/3 chiite (Arabe en majorité, mais aussi 70 000 iraniens). Selon Fuller et Francke (1999, p. 120), les chiites forment approximativement 70% de la population native de Bahreïn.
[48] Selon CWF, les chiites constituent 89% de la population de l’Etat.
[49] Selon CWF, les chiites sont 60%-65% et les sunnites 32%-37% de la population totale. Selon MEDEA, les musulmans d’Iraq sont 97%, dont les musulmans Chiites sont 65% et les Sunnites sont 32%. Selon Fuller et Francke, (1999, p. 87) les Chiites forment 55-60 pour cent de la population d’Iraq. Il ajoute que depuis les années 70 les Chiites Iraqiens quittent l’Iraq en grand nombre pour s’installer en Iran, Syrie et Grande Bretagne et d’autres pays.
[50] Selon CWF, les Musulmans Sunnites sont 92%, les Chrétiens sont 6% (Orthodoxes Grecques en majorité, mais aussi des Grecques Catholiques, des Catholiques Romains, des Orthodoxes Syriens, des Orthodoxes Coptes, des Orthodoxes Arméniens et des Protestants) et les autres sont 2% (Plusieurs Musulmans Chiites et Druzes) (Est. 2000).
[51] Selon CWF, les Musulmans sont 70% (incluant les Chiites, Sunnites, Druzes, Ismaïliens, Alawites ou Noussayris). Selon MEDEA, Les Musulmans sont 70% (5 groupes islamiques légalement reconnus – Chiites, Sunnites, Druzes, Ismaïliens, Alawites ou Noussayris) et les Chrétiens sont 30% (11 groupes Chrétiens légalement reconnus : 4 Chrétiens Orthodoxes, 6 Catholiques, 1 Protestants). Les Juifs sont en petits pourcentages. Selon Fuller et Franke (1999, p. 203), les Chiites forment 30 à 40 pourcent de la population et représentent le seule plus grand groupe sectaire du Liban.
[52] Selon CFW, les Musulmans Ibadites sont 75% et les restes sont des Musulmans Sunnites, Musulmans Chiites et Hindous. Selon MEDEA, Les Musulmans sont 75% dont ¾ de la secte Ibadite.
[53] Selon CWF, Les Musulmans sont 97% (Sunnites 77% et Chiites 20%). Les Chrétiens, Hindous et autres sont 3%. Selon Westerlund et Svanberg (1999, p. 225), les Musulmans font plus de 96% de la population totale. Parmi les Musulmans 15-20 pourcent sont estimés être des Chiites.
[54] CWF ne mentionne pas le pourcentage de la population Chiite en Arabie Saoudite, bien que le nombre est plus élevé que certains autres pays mentionnés ici. Il dit juste que les Musulmans forment 100% de la population du pays. Selon MEDEA, les Chiites font 2,5% de la population totale et les Sunnites sont 97%. Selon Fuller et Frankle (1999, p. 180), le gouvernement Saoudite c



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