Arf, je n'ai plus en tête le nom de cette écrivain israélienne, considérée comme une des philosophes les plus influentes du moment...Je l'ai entendu un jour, elle est vraiment brillante. C'était à propos d'un de ses livres, qui exposait comment l'amour, à travers " la libération sexuelle " est devenu une valeur marchande comme les autres.
Bien d'autres penseurs, pensent que nous assistons à une uniformisation et mécanisation des esprits. Pour ces intellectuels, c'est avant tout l'encodage une philosophie économique.
Mario avait proposé une synthèse assez courte, mais très précise, sur l'idée que l'ensemble de la main mise sur les " mœurs " servait surtout les principes d'un capitalisme ultra libéral. Les propos finalisant l'idée, ils pouvaient être reçus comme étant radicaux.
Ensuite, pour l'école, l'observation consiste plutôt à mesurer les écarts entre le public et le privé. En effet, le niveau scolaire n'est pas le même entre public et privé. OU plutôt de moins en moins égalitaire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ainsi, ceux qui instrumentalisent les idéologies pour uniformiser les consciences, pour créer de parfaits petits soldats, utiles pour servir d'engrenage à la matrice production consommation, inscrivent leurs enfants dans des écoles privées.
Quel rapport avec la sexualité ? : la mécanisation de l'acte, à travers une banalisation de son activité, en proposant par exemple des distributeurs de préservatifs dans les collèges. A titre préventive ? Entre 11 et 15 ans ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ainsi, on ne peut que constater que dans les écoles publiques, l'idée est bien d'imposer des mœurs, avec une philosophie égalitaire, qui oublie les principes de l'autonomie et du mérite en uniformisant plutôt, à l'instar du clip des pink flyod, les écoliers, en uniformisant les notes ( personne ne doit avoir de trop mauvaise notes, c'est discriminant ), en uniformisant les genres ( sinon c'est discriminant ) en uniformisant les pratiques sexuelles ( sinon c'est discriminant ).
Or quand est il des écoles privées que fréquentent les enfants de nos " élites " ?
Public sénat a diffusé un documentaire sur des enfants des quartiers défavorisés; les meilleurs élèves, en stage dans le prestigieux collège Henri IV. Le discours pédagogique est bien plus construit dans la compétitivité et dans l'obligation de fournir bcp de travail pour réussir. Bref, bien plus discriminatoire.
Ce qui me semblait être une enseignante d'histoire de l'art, insistait sur la nécessité de construire son autonomie intellectuelle... On est loin du formatage du prêt à penser.
Mais ce qui m'a surtout marqué, c'est la différence d'attitude des élèves, que ce soit au musée, ou dans la rue, quand il s'agissait de parler d'architecture. Ceux qui sont habités au fonctionnement d'un collège aussi prestigieux, prenaient toujours des notes, et ceux qui étaient l'objet de ce reportage, n'en prenaient pas. Pourtant, ce sont les meilleurs élèves, donc on ne peut pas dire que c'est par fainéantise.
Non, je vois plutôt là, la perte d'autonomie, l'habitude de recevoir du pré fabriqué, du prémâché.
Si je fais ce parallèle, c'est pour réfléchir sur le fait que l'éducation sexuelle aussi, est une façon d'influencer les enfants, dans une dimension, qui au départ, ne peut qu'être autonome car fantasmée.