| | Resurrection et au delà dans le christianisme | |
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Invité Invité
| Sujet: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 14:36 | |
| 31/10/2016Bonjour tout le monde. Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix". Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair. Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario. - article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Or les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit. Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances. L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 15:02 | |
| - salamsam a écrit:
- 31/10/2016
Bonjour tout le monde.
Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix".
Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair.
Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario.
- article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà. Tout ça c'est dans ta tête salamsam. T'as eu les réponses, que tu ne saches pas lire ou que tu fasse preuve de mau.vaise foi ne change rien, c'est écrit noir sur blanc dans l'article que tu cites, et les différents commentaires des chrétiens. La bible parle de notre corps qui réssucitera et sera GLORIFIÉ, comme Jésus a été glorifié après sa mort. C'est ça que tu ne comprend pas apparement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 15:06 | |
| Haha c'est quand même comique d'ouvrir ce sujet à la fête des morts |
| | | Wahshy
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 15:18 | |
| - Estandrine a écrit:
- salamsam a écrit:
- 31/10/2016
Bonjour tout le monde.
Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix".
Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair.
Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario.
- article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà.
Tout ça c'est dans ta tête salamsam.
T'as eu les réponses, que tu ne saches pas lire ou que tu fasse preuve de mau.vaise foi ne change rien, c'est écrit noir sur blanc dans l'article que tu cites, et les différents commentaires des chrétiens.
La bible parle de notre corps qui réssucitera et sera GLORIFIÉ, comme Jésus a été glorifié après sa mort. C'est ça que tu ne comprend pas apparement. n'est il pas dit dans vos écritures que vous serez semblables aux Anges ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 15:43 | |
| - Estandrine a écrit:
- salamsam a écrit:
- 31/10/2016
Bonjour tout le monde.
Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix".
Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair.
Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario.
- article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà.
Tout ça c'est dans ta tête salamsam.
T'as eu les réponses, que tu ne saches pas lire ou que tu fasse preuve de mau.vaise foi ne change rien, c'est écrit noir sur blanc dans l'article que tu cites, et les différents commentaires des chrétiens.
La bible parle de notre corps qui réssucitera et sera GLORIFIÉ, comme Jésus a été glorifié après sa mort. C'est ça que tu ne comprend pas apparement. Plutot que de me parler sur un ton aussi désagréable, tu devrais plutôt faire un effort pour m'expliquer. Tu dis que vous m'avez donné la réponse à ma question ? Hors je n'ais pas eut de réponse à ma question, ou alors je ne l'ai pas comprise. Je demande une réponse clair à ma question qui est trés simple. Tu me parles de corps de chair qui seront "glorifié". Qu'est ce que cela veut dire concrètement un corps "glorifié" ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 15:53 | |
| - salamsam a écrit:
Plutot que de me parler sur un ton aussi désagréable, tu devrais plutôt faire un effort pour m'expliquer.
Tu dis que vous m'avez donné la réponse à ma question ? Hors je n'ais pas eut de réponse à ma question, ou alors je ne l'ai pas comprise. Je demande une réponse clair à ma question qui est trés simple.
Tu me parles de corps de chair qui seront "glorifié". Qu'est ce que cela veut dire concrètement un corps "glorifié" ? Tu devrais faire l'effort de LIRE les réponses. Mon je ne vais pas répondre à tes affirmations qui ne se base ni sur l'article publié par Mario, ni sur les propos des chrétiens du forum. T'as pondu ça tout seul que le christianisme dit que après la mort nous serions des esprits. T'as pas besoin d'ouvrir un deuxième sujet pour cela. Maintenant si tu demande des détails ou des explications sur les points apportés, je crois que plusieurs se feront une joie de t'expliquer. |
| | | Petero
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Lun 31 Oct 2016, 18:22 | |
| - salamsam a écrit:
- 31/10/2016
Bonjour tout le monde.
Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix".
Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair.
Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario.
- article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà. Oui, nous ressusciterons avec notre corps, mais qui aura été revêtu des propriétés de l'esprit. Notre corps de chair sera devenu spirituel. Nous pourrons nous déplacer avec notre corps, comme le font les esprits, comme le font les anges. Il n'y a don aucune contradiction dans nos croyances. |
| | | brigit ^^
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Mer 02 Nov 2016, 01:35 | |
| - Wahshy a écrit:
- Estandrine a écrit:
- salamsam a écrit:
Clémence Houdaille[/spoiler] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
La bible parle de notre corps qui réssucitera et sera GLORIFIÉ, comme Jésus a été glorifié après sa mort. C'est ça que tu ne comprend pas apparement.
n'est il pas dit dans vos écritures que vous serez semblables aux Anges ?
Ben voilà tu as tout compris. Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu. - Jean Jésus leur répondit: Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. - Matthieu Ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection - Luc Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. - Jean Seul Dieu est éternel, tout procède de cela, le plérôme de Dieu ne peut être qu'en Dieu, qu'il soit dit ! Ceux qui l'écoutaient dirent: Et qui peut être sauvé? Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu - Luc |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Mer 02 Nov 2016, 16:19 | |
| - petero a écrit:
- salamsam a écrit:
- 31/10/2016
Bonjour tout le monde.
Mario Franc Lazur à ouvrert un topic dans lequel il cite un article du journal chrétien "la croix".
Il y est fait mention de la résurrection et du fait que le christianisme enseigne que les hommes ressusciteront avec un corps de chair.
Je met ci dessous en spoiler l'article du journal "la croix" et le lien du topic de Mario.
- article de "la croix":
Que dit le catéchisme de l’Église catholique ? Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le Credo chrétien, c’est-à-dire la profession de foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice, « culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle » (paragraphe 988). « Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf Jean 6, 39-40) », poursuit le texte. Une résurrection qui, comme celle du Christ, sera l’œuvre de la Trinité, ainsi que l’exprime saint Paul dans ses lettres : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11). Quant au terme « chair », il « désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité ». « La ”résurrection de la chair” signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que même nos “corps mortels” (lettre de saint Paul aux Romains 8, 11) reprendront vie. » « La résurrection concerne toute la personne, explicite le P. Jean-Pierre Brice Olivier, dominicain et auteur de Oser la chair (1). La chair telle que le christianisme la conçoit est la personne tout entière, corps, âme, esprit, tout ce qu’elle a bâti, souffert, aimé, toute sa vie. » La croyance dans la résurrection des morts est, depuis le début, un élément essentiel de la foi chrétienne. Tertullien, théologien chrétien du IIIe siècle, écrit ainsi que la résurrection des morts est « une conviction des chrétiens » et que « cette croyance nous fait vivre ». Déjà, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul s’interrogeait : « Comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi votre foi. » (1 Co 15, 12-14). Quelles difficultés cet article de foi soulève-t-il ? Si cet article de foi est un élément essentiel du christianisme, il suscite néanmoins « incompréhensions et oppositions », reconnaît le Catéchisme de l’Église catholique (paragraphe 996). « Sur aucun point, la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair », écrit saint Augustin. L’idée qu’après la mort corporelle, l’âme de la personne continue à vivre est beaucoup plus facilement admise que la croyance en la résurrection d’un corps si manifestement mortel. L’importance donnée à la chair dans le christianisme est sans équivalent dans aucune autre religion : religion de l’incarnation de Dieu, lequel se donne à manger dans l’eucharistie et se montre ressuscité à ses disciples dans un corps glorifié qui porte les stigmates de sa Passion. Pour la foi chrétienne, lors de la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption. Son âme, elle, va à la rencontre de Dieu, « tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié, explique encore le Catéchisme de l’Église catholique. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus ». Devant l’incrédulité de ses contemporains face à cette question de la résurrection de la chair, Tertullien s’enflamme : « Cette chair que Dieu assembla de ses mains à l’image de Dieu, qu’il anima de son souffle à la ressemblance de sa puissance de vie (…) cette chair-là ne ressusciterait pas après avoir été tant de fois la chose de Dieu ? Arrière, arrière, la pensée que Dieu puisse abandonner à une destruction éternelle l’œuvre de ses mains, l’objet des soins de son intelligence (…), la sœur de son Christ. Dieu (…) aime la chair qui est son prochain à tant de titres. » « Notre ”chair” est la sœur du Christ. Elle sera sauvée dans la résurrection comme la sienne, au même titre que tout ce qui fait notre condition concrète (…) », explique le théologien Bernard Sesboüé, analysant les propos de Tertullien (2). Quand et comment se passera la résurrection des corps ? « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ?, s’interroge saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15, 35-37. 42). Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais un grain tout nu (…). On sème de la corruption, il ressuscite de l’incorruption ; (…) les morts ressusciteront incorruptibles. » Tous ressusciteront, dit en effet saint Jean : « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la damnation » (Jn 5, 29). Une résurrection qui devrait avoir lieu « au dernier jour » (Jn 6, 39-40), car « intimement associée à la Parousie du Christ », explique le Catéchisme de l’Église catholique qui précise :« S’il est vrai que le Christ nous ressuscitera “au dernier jour”, il est vrai aussi que, d’une certaine façon, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. En effet, grâce à l’Esprit Saint, la vie chrétienne est, dès maintenant sur terre, une participation à la mort et à la Résurrection du Christ. » En quoi la résurrection de la chair est-elle différente de la réincarnation ? La réincarnation suppose la dualité de l’âme et du corps, une même âme habitant successivement plusieurs enveloppes corporelles. Au contraire, le christianisme suppose l’unité profonde qui existe chez l’homme entre son corps et son âme. « C’est la personne entière, avec sa personnalité, avec tout ce qu’elle a vécu dans sa vie qui va ressusciter, glorifiée », explique le P. Jean-Pierre Brice Olivier. « Le corps humain n’est pas une prison dont l’homme doit se libérer au plus tôt, un vêtement qu’il doit quitter au plus vite, explique de son côté le P. Pierre Descouvemont (3). (…) Le fils de Dieu lui-même s’est uni pour toujours à un corps de chair, né de la Vierge Marie », et non à un corps qui ne l’aurait accueilli que temporairement.
Clémence Houdaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors les chrétiens prétendent également que dans l'au delà il n'y aura plus de corps charnel, tout le monde ne sera plus qu'esprit.
Vous parlez donc à la fois d'une résurrection avec un corp charnel et d'un au delà sans corps charnel.
J'aimerais comprendre cette contradiction dans vos croyances.
L'Islam enseigne que Dieu nous ressusciteras avec un corps et que nous aurons un corps dans l'au delà. Oui, nous ressusciterons avec notre corps, mais qui aura été revêtu des propriétés de l'esprit. Notre corps de chair sera devenu spirituel. Nous pourrons nous déplacer avec notre corps, comme le font les esprits, comme le font les anges.
Il n'y a don aucune contradiction dans nos croyances. Qu'est ce qu'un "corps revêtu des propriétés de l'esprit". Parlez vous d'un corps physique comme celui que nous avons ici bas ? 2 bras, 2 jambes, une tête. Bref un corp humain ? Et dans ce cas, qu'est ce qui changera dans ce corps physique dans l'au delà ? |
| | | Petero
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Mer 02 Nov 2016, 19:36 | |
| - salamsam a écrit:
- Qu'est ce qu'un "corps revêtu des propriétés de l'esprit". Parlez vous d'un corps physique comme celui que nous avons ici bas ? 2 bras, 2 jambes, une tête. Bref un corp humain ? Et dans ce cas, qu'est ce qui changera dans ce corps physique dans l'au delà ?
Physiquement, rien : "39 Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi. Touchez-moi et constatez, car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. " 40 Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds. (Luc (CP) 24)Jésus est ressuscité avec son corps, fait de chair et d'os, mais qui se déplace comme les esprits ; ce qui fait que ses Apôtres au départ, lorsqu'il leur est apparu, tout à coup, au milieu d'eux, alors qu'ils étaient enfermés à clefs, ils ont cru voir un esprit. Notre corps dans l'au-delà, sera fait de chair et d'os, mais ne sera plus prisonnier de l'espace et du temps. Nous nous déplacerons avec notre corps, comme les esprits se déplacent, comme les anges se déplacent. C'est pourquoi Jésus nous dit que nous serons "comme des anges", sauf que notre corps tout en restant de chair et d'os, se déplacera comme les esprits, comme les anges. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Jeu 24 Mai 2018, 02:51 | |
| |
| | | Tonton
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Jeu 24 Mai 2018, 05:15 | |
| Tout est contradiction pour celui qui se contente de feindre son ignorance afin de satisfaire un égo qui lui demande de n'être que savant.
Petero avait répondu.
je vais changer de langage.
Jésus répond à la question de l'appartenance de la femme veuve ou divorcée puis remariée, que dans les cieux, elle ne sera l'épouse de personne.
le rapport au corps est différent. Déjà sur cette terre, le rapport au corps est différent selon la nature de l'esprit.
Celui qui est soucieux d'une vie saine, va entretenir son corps
Celui est respectueux de son corps et de celui des autres, appliquent la pudeur.
Tous ne font pas cela.
Ainsi, quand Petero parle, ce que tu peux aussi simplement entendre, c'est que le corps est en harmonie avec un esprit, qui fait encore défaut aujourd'hui.
Par exemple avoir ou avoir soif, conduit vers un comportement. La douleur aussi. Le froid également.
Or dans les cieux, ces choses disparaissent.
Oui, c'est différent de cette conception d'un pieux qui jouie de la présence de 1000 vierges, c'est certains....On se demande pourquoi ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Jeu 24 Mai 2018, 07:17 | |
| pas d'attaques personelles merci !
modéré par titibxl |
| | | loli83
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Ven 21 Déc 2018, 22:20 | |
| j'ai trouvé ce sujet et je trouve dommage que la discussion se soit attachée à la forme plutôt qu'au fond
on reproche beaucoup à Salamsam cette question comme s'il n'était pas sincère et cherchait à polémiquer je ne me prononce pas sur cela , mais quand je relis les paroles de Jésus , je m'interroge , est ce que Jésus ne parlerait pas simplement d'une stérilité pour les ressuscités ?
car de mon point de vue , j'en reviens toujours à un paradis futur sur terre , et là du coup il s'agit bien de corps de chair , le problème ne se poserait plus et l'intention originelle de Dieu serait accomplie
ceci dit , je dis aussi toujours que quoi qu'il arrive après notre mort je fais confiance à Dieu et je ne crains rien |
| | | Tonton
| Sujet: Re: Resurrection et au delà dans le christianisme Sam 22 Déc 2018, 13:06 | |
| - loli83 a écrit:
- j'ai trouvé ce sujet et je trouve dommage que la discussion se soit attachée à la forme plutôt qu'au fond
on reproche beaucoup à Salamsam cette question comme s'il n'était pas sincère et cherchait à polémiquer je ne me prononce pas sur cela , mais quand je relis les paroles de Jésus , je m'interroge , est ce que Jésus ne parlerait pas simplement d'une stérilité pour les ressuscités ?
car de mon point de vue , j'en reviens toujours à un paradis futur sur terre , et là du coup il s'agit bien de corps de chair , le problème ne se poserait plus et l'intention originelle de Dieu serait accomplie
ceci dit , je dis aussi toujours que quoi qu'il arrive après notre mort je fais confiance à Dieu et je ne crains rien C'est ta dernière phrase la plus importante. |
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