Pline le Jeune et sa lettre à Trajan

17 septembre 2016

On peut lire dans cette lettre écrite par Pline le Jeune vers l'an 110 de notre ére

"D’ailleurs ils (Chrétiens) affirmaient que toutes leurs fautes, ou leur erreur, s’était borné à avoir l’habitude de se réunir à jour fixe avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme un dieu, de s’engager par serment non a perpétré quelques crimes, mais à ne commettre ni vol, ni brigandage, ni adultère, à ne pas manquer à la parole donnée, à ne pas nier un impôt réclamé en justice ; ces rites accomplis, ils avaient coutume de se séparer et de se réunir encore pour prendre leur nourriture, qui, quoi qu’on dise, est ordinaire et innocente ; même cette pratique, ils y avaient renoncé après mon édit par lequel j’avais selon les instructions interdit les hétairies [associations]. J’ai cru d’autant plus nécessaire de chercher ce qu’il y a de vrai là-dessous en faisant torturer deux esclaves que l’on disait servantes. Je n’ai découvert qu’une mauvaise superstition, sans mesure"

Peut on dire que déja vers l'an 100/110 de notre ére, soit environ 70 ans aprés la résurrection de Jésus, que les Chrétiens vouaient déja un culte au Fils Unique de Dieu comme à un dieu ?

L'important n'est pas de savoir s'ils avaient raison ou tort.

Nous avons plusieurs traces écrites et archéologiques, dès les premières années après la résurrection de Jésus,
qui témoignent de la foi des chrétiens en la divinité du Christ.


I) Les preuves archéologiques de la foi des chrétiens en la divinité de Jésus :
En 50, dans le faubourg de Talpiot à Jérusalem, un tombeau a été scellé, contenant cinq ossuaires. Ils ont été datés par une pièce de monnaie frappée en l'an 50.
Sur l’un, marqué d’une croix, on trouve inscrit en grec « Iesou Iou » soit « Jésus aide ! » et sur un autre, écrit en araméen « Yeshu Aloth » soit « Jésus, rend-lui la vie ».
Découvert en 1945, par l’archéologue Sukenick, le tombeau était inviolé depuis 1900 ans.
Dès l'an 50, on prie donc Jésus, portant mort depuis 17 ans, comme s'il était toujours vivant et comme Dieu seul y a droit.
En effet, Dieu seul détient le pouvoir de sauver en octroyant la vie éternelle aux défunts.


- Dans une grotte proche du lieu de la Cène, où on faisait les ablutions rituelles avant les repas, on a retrouvé de nombreux graffitis.
Ils ont été datés de la fin du premier siècle par la paléographie.
L'un d'eux dit « Seigneur Dieu qui as ressuscité Lazare, souviens-toi de ton serviteur Asclepius et de ta servante Chionion ». Puisque c'est le Christ qui a ressuscité Lazare, Jésus est donc ici nommé Dieu.

- En 2005, une découverte hors du commun est faite à Megiddo : une mosaïque datée du IIIe siècle. Il s'agit de celle d'une église paléochrétienne datée d'avant la conversion de l'empereur Constantin.
Une femme, Akeptoüs, explique pourquoi elle l'a financée.
Une inscription en grec nous apprend que « Akeptoüs, aimant Dieu, a offert un autel dédié à Dieu, Jésus Christ ».



II) Les traces épigraphiques :
- En 112, Pline le Jeune, procurateur en Asie mineure, écrit à l'empereur Trajan au sujet des chrétiens (Lettre 10, 96) :
« Ils affirment que toute leur faute ou leur erreur s'est bornée à avoir l'habitude de se réunir à jour fixe avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu … J'ai cru d'autant plus nécessaire de soutirer la vérité à deux esclaves que l'on disait diaconesses, quitte à les soumettre à la torture. ».
Au début du IIe siècle, des chrétiennes, responsables de leur communauté, donc instruites dans la doctrine juste, apprennent sous la torture à Pline le Jeune qu'elles croient en la divinité du Christ. (C'est ce texte que nous a cité poisson vivant, mais nous allons voir que ce n'est pas le seul).

- En 170, Lucien de Samosate écrit dans La mort de Pérégrinos que les chrétiens adoraient « l'homme qui fut empalé en Palestine pour avoir introduit dans le monde un culte nouveau...[ils] adoraient ce sophiste crucifié et suivaient ses lois ».
Au IIe siècle, pour un témoin extérieur et méprisant, les chrétiens croient en la divinité du Christ puisqu'ils « adorent » le « Crucifié ».

- En 178, Celse, un philosophe romain platonicien, écrit dans Discours véritable une critique ironique du christianisme, où il reproche aux chrétiens de s’être « donné pour Dieu un personnage qui termina une vie infâme par une mort misérable. ».


Prétendre, comme le font certains malhonnêtes,
ou certains ignorants,
que la foi en la divinité de Jésus a été une invention de l'empereur Constantin au IVe siècle,
est une sottise.

D'ailleurs, l'empereur Constantin ne croyait pas lui même en la divinité de Jésus !

Pierresuzanne a écrit:

- En 170, Lucien de Samosate écrit dans La mort de Pérégrinos que les chrétiens adoraient « l'homme qui fut empalé en Palestine pour avoir introduit dans le monde un culte nouveau...[ils] adoraient ce sophiste crucifié et suivaient ses lois ».
Au IIe siècle, pour un témoin extérieur et méprisant, les chrétiens croient en la divinité du Christ puisqu'ils « adorent » le « Crucifié ».

Complément pour Pierresuzanne

On peut s'étonner du texte qui dit que Jésus aurait été empalé. En réalité, dans les évangiles, le verbe utilisé est σταυρόω qui veut dire "mettre au pieu".
En effet, la croix était constituée d'un pieu fixe, sur lequel on hissait le patibulum ou était attaché le condamné.

Lucien de samostate a donc reçu une information, sans doute en latin traduit du grec, pas très précise.
080918

Intéressant Poisson Vivant et Pierresuzanne, j'imagine qu'il y en a aussi d'autres?

psaume23.1 a écrit:

Intéressant Poisson Vivant et Pierresuzanne, j'imagine qu'il y en a aussi d'autres?

Tu parles des preuves de la divinité de Jésus ?


Il y a celle-ci :




Le Saint Suaire de Turin a été daté en 2013 par le Pr Giulio Fanti de l'université de Padoue. Le Suaire date d'une fourchette allant de - 100 à 100.
Par la spectroscopie infrarouge, le Pr Giulio Fanti date le Suaire de 300 avant JC, avec une imprécision de plus ou moins 400 ans ;
par la spectroscopie Ram, il le date de 200 avant JC (imprécision de 500 ans) ;
en utilisant l'analyse multi-paramétrique, de 400 après JC (plus ou moins 500 ans).
En conservant les dates butoirs de chaque méthode, on arrive à une fourchette allant de – 100 à 100 pour dater le tissage du Suaire.

Quant à l'image, elle a été obtenue par une explosion nucléaire, ou par un laser,
l'image a été imprimée par la dégradation nucléaire du noyau de Deutérium continuant le tissu de lin.




 Seigneur !

Pierresuzanne a écrit:

psaume23.1 a écrit:

Intéressant Poisson Vivant et Pierresuzanne, j'imagine qu'il y en a aussi d'autres?

Tu parles des preuves de la divinité de Jésus ?


Il y a celle-ci :

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Le Saint Suaire de Turin.

Le Saint Suaire de Turin a été daté en 2013 dans une fourchette allant de - 100 à 100.
Par la spectroscopie infrarouge, il date le Suaire de 300 avant JC, avec une imprécision de plus ou moins 400 ans ;
par la spectroscopie Ram, il le date de 200 avant JC (imprécision de 500 ans) ;
en utilisant l'analyse multi-paramétrique, de 400 après JC (plus ou moins 500 ans).
En conservant les dates butoirs de chaque méthode, on arrive à une fourchette allant de – 100 à 100 pour dater le tissage du Suaire.

Quant à l'image, elle a été obtenue par une explosion nucléaire, ou par un laser,
l'image a été imprimée par la dégradation nucléaire du noyau de Deutérium continuant le tissu de lin.




 Seigneur !

Ou bien de simples témoignages montrant que Jésus était adoré avant Constantin par les premiers chrétiens.

Poisson vivant a écrit:

On peut lire dans cette lettre écrite par Pline le Jeune vers l'an 110 de notre ére



"D’ailleurs ils (Chrétiens) affirmaient que toutes leurs fautes, ou leur erreur, s’était borné à avoir l’habitude de se réunir à jour fixe avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme un dieu, de s’engager par serment non a perpétré quelques crimes, mais à ne commettre ni vol, ni brigandage, ni adultère, à ne pas manquer à la parole donnée, à ne pas nier un impôt réclamé en justice ; ces rites accomplis, ils avaient coutume de se séparer et de se réunir encore pour prendre leur nourriture, qui, quoi qu’on dise, est ordinaire et innocente ; même cette pratique, ils y avaient renoncé après mon édit par lequel j’avais selon les instructions interdit les hétairies [associations]. J’ai cru d’autant plus nécessaire de chercher ce qu’il y a de vrai là-dessous en faisant torturer deux esclaves que l’on disait servantes. Je n’ai découvert qu’une mauvaise superstition, sans mesure"



Peut on dire que déja vers l'an 100/110 de notre ére, soit environ 70 ans aprés la résurrection de Jésus, que les Chrétiens vouaient déja un culte au Fils Unique de Dieu comme à un dieu ?

L'important n'est pas de savoir s'ils avaient raison ou tort.




.

Oui c'est bel et bien écrit dans les lettres de Pline le Jeune .

Pierresuzanne a écrit:

Quant à l'image, elle a été obtenue par une explosion nucléaire, ou par un laser,
l'image a été imprimée par la dégradation nucléaire du noyau de Deutérium continuant le tissu de lin.
 Seigneur !

Salut Pierre Elie

tu viens nous affirmer que Dieu a librement choisi de sélectionner des atomes de deutérium en des endroits précis
de son choix, de façon à les faire exploser en forme de visage du christ, de mains blessées, de pieds percés et de blessures de flagellations,
selon la manière que le corps était disposé à l'intérieur du suaire..

Je te crois bien volontiers !

Mais alors, pourquoi ne crois-tu pas à la réalité historique du passage de la mer rouge et de la mer se tenant verticalement sur le passage
des hébreux.

N'est-ce pas un miracle d'une merveillosité comparable ?

Raziel a écrit:

tu viens nous affirmer que Dieu a librement choisi de sélectionner des atomes de deutérium en des endroits précis
de son choix, de façon à les faire exploser en forme de visage du christ, de mains blessées, de pieds percés et de blessures de flagellations,
selon la manière que le corps était disposé à l'intérieur du suaire..

Je te crois bien volontiers !

Je pense que le corps martyrisé de Jésus mort en croix,
a réellement été enveloppé par le Suaire dit de Turin.
La résurrection a dégagé un éclair lumineux. Les évangiles en témoignent. Les soldats en faction devant le tombeau de Jésus ont vu un éclair lumineux.
Cela ce sont les témoignages conservés dans les Évangiles.

Ensuite nous avons le saint Suaire de Turin,
.. et le fait que l'image du Suaire ait été réellement obtenue par la dégradation nucléaire des atomes de deutérium de la fibre de lin;
dégradation nucléaire provoquée par une explosion nucléaire ou un laser très puissant. Cela ce sont des faits scientifiques provenant de l'étude du Suaire de Turin.


Comme le Suaire a été daté de la fourchette - 100 à + 100,
et qu'à cette époque, on ne maîtrisait pas la technologie du nucléaire....
(comme pour moi,
2 + 2 = 4);
.... j'en conclus que la résurrection du Christ s'est accompagnée de quelque chose d'unique,
ressemblant à une explosion nucléaire.

Je crois en la résurrection du Christ.
et le Suaire m'en apporte un signe, qui me semble bien parfois être .... une preuve !

Raziel a écrit:

Mais alors, pourquoi ne crois-tu pas à la réalité historique du passage de la mer rouge et de la mer se tenant verticalement sur le passage
des hébreux.

N'est-ce pas un miracle d'une merveillosité comparable ?

Je n'ai pas dit que je n'y croyais pas.
J'ai juste dit qu'il n'y avait pas de preuves que cela ait eu lieu.

Il faut distinguer différents niveaux de connaissances :
- il y a ce que l'on sait, car c'est prouvé (par exemple l'existence du roi David),
- il y a ce que l'on croit, car c'est notre foi (le passage de la mer rouge)
- il y a ce qui est vraisemblable, car l'archéologie a prouvé que c'était possible (La vie de Moise sous Ramsès II).
- et il y a ce qui est mythologique, car on a trouvé la même histoire sur des supports païens et polythéistes antérieurs (les hommes fabriqués d'argile, le jardin d'Eden, la corbeille de Moise).

On peut penser que des étangs du Sinaï, balayés par un fort vent d'est, auraient pu s'ouvrir devant le peuple hébraïque,
plutôt que d'imaginer réellement le passage de la mer rouge, qui est tout de même très profonde.
Ceux qui ont écrit l'Exode ont écrit 700 ans après les faits, et leurs connaissances géographiques étaient peut-être un peu floues.


Dans la foi, je crois que le peuple d’Israël a fui l'esclavagisme d'Egypte, soutenu par le bras puissant du Seigneur.
Mais il n'y a pas de preuve que cela ait eu lieu,
et il y a une petite invraisemblance avec la mer rouge, qui disparaît si on imagine qu'ils ont traversé des marais du nord de l'Egypte.

Historique ou pas,
ce qui est certain,
c'est que Dieu nous parle au travers de tous ces textes antiques bibliques, et pour nous dire la vérité sur les moyens du salut.

Pierresuzanne a écrit:

Il faut distinguer différents niveaux de connaissances :
- il y a ce que l'on sait, car c'est prouvé (par exemple l'existence du roi David),
- il y a ce que l'on croit, car c'est notre foi (le passage de la mer rouge)
- il y a ce qui est vraisemblable, car l'archéologie a prouvé que c'était possible (La vie de Moise sous Ramsès II).
- et il y a ce qui est mythologique, car on a trouvé la même histoire sur des supports païens et polythéistes antérieurs (les hommes fabriqués d'argile, le jardin d'Eden, la corbeille de Moise).

La notion de preuve est ambiguë, car elle suppose un arsenal connu de méthodes dites scientifiques (ex : microscopes, photos etc..)
Néanmoins, la science est capable de changer d'avis. Donc les preuves scientifiques peuvent aussi se révéler erronées.

Par exemple, les chambres à gaz d'auchwitz ont été détruites par les allemands.
Ce qui est connu à leur sujet est du témoignage de témoins oculaires. C'est du savoir ou de la preuve ?
On le sait ou on y croit ?

Tes définitions me semblent empreintes d'hégélianisme.