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 Pourquoi vénère t'on les reliques ?

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rosedumatin
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rosedumatin



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MessageSujet: Pourquoi vénère t'on les reliques ?    Pourquoi vénère t'on les reliques ?  EmptyMar 09 Juin 2015, 09:56

D' où vient la vénération aux reliques ?


Réponse dans le prochain post.

..... A suivre .....
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rosedumatin
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MessageSujet: Re: Pourquoi vénère t'on les reliques ?    Pourquoi vénère t'on les reliques ?  EmptyMar 09 Juin 2015, 09:59

Foi et témoignage

Pourquoi vénère-t-on les reliques ? Les explications de Bernard Berthod, conservateur du musée d’art religieux de Fourvière à Lyon et ancien consultant à la Commission pontificale pour les biens culturels de l’Église.



Rencontre avec... Bernard Berthod

de Olivier Bonnel


Quelle est l’origine de la vénération des reliques dans l’Église ?

Il faut d’abord préciser que la première relique que l’on a vénérée en tant que telle est la Sainte-Croix de la Passion, après que l’impératrice Hélène l’a retrouvée à Jérusalem. De nombreux pèlerins venaient déjà en pèlerinage dans la ville sainte au début du IVe siècle mais se crée dès lors un véritable courant de vénération. Les reliques des saints vont venir plus tardivement. Jusqu’ici, les martyrs étaient vénérés sur le lieu-même de leur ensevelissement, que ce soit à Rome, à Carthage ou dans d’autres villes de l’empire. Ce n’est que vers la fin du Ve siècle que l’on va chercher les corps des martyrs dans les cimetières, d’une part pour les sauvegarder des pillages, et puis parce que la mentalité religieuse a changé. Dans l’empire romain, de plus en plus de barbares se montrent intéressés par la « culture de la relique », mais il faut qu’ils la touchent. La relique va donc devenir un peu comme un talisman. Les évêques vont faire preuve de vigilance pour que la relique ne devienne pas un objet magique, mais dans le même temps ne voient pas d’un mauvais œil la conversion de ces barbares à la foi chrétienne à cause de ce pouvoir des reliques des martyrs puis des confesseurs.

Comment l’Église a-t-elle fait pour lutter contre les dérives idolâtres tout en maintenant le pouvoir d’édification spirituelle des reliques ?

Ce fut en effet un problème ! Le pape comme les évêques vont essayer de trouver un juste milieu, c’est-à-dire que certes, on va vénérer celui qui est mort « en odeur de sainteté » puis on va le toucher à travers les brandea, ces morceaux d’étoffe dans lesquels on enveloppait le corps du saint, mais l’Église va toujours s’attacher à fonder historiquement les choses. Vont alors se développer les vitae, les vies de ces saints pour attester de leur exemplarité de vie chrétienne. Plusieurs écoles vont s’affronter pour savoir s’il faut ou non dépecer les martyrs ou les vénérer tout entier, avant que les « dépeceurs » ne gagnent.

On se souvient ainsi du corps de saint Louis qui a été bouilli afin que ses os soient répartis dans tout le royaume. À la fin du XVIe siècle, l’Église crée la congrégation des rites qui va faire travailler des historiens comme les jésuites bollandistes. Ceux-ci, après un gros travail, vont éliminer du calendrier un certain nombre de saints « douteux », ce qui répond d’une certaine manière à la demande de la Réforme. C’est aussi l’époque où l’on renforce canoniquement le procès en canonisation pour le rendre plus historiquement valable. Urbain VIII, au début du XVIIe siècle, va ensuite créer une sorte de marchepied entre le fidèle classique et le saint en instituant les béatifications qui jusqu’ici étaient limitées aux diocèses. Cela avait pour but de mieux prendre en main l’organisation de la dévotion. La délimitation ecclésiale de la dévotion a toujours été une grande question dans l’Église, prise en compte par les autorités successives, papes et évêques, alors que par essence la dévotion est privée, là est toute la difficulté. On voit ainsi très clairement dans l’histoire de l’Église des phases où l’on met en avant l’exaltation des saints ; comme à la fin du XVIe où les martyrs antiques seront comparés à ceux des guerres de religion, ou encore au XIXe siècle où l’on va promouvoir le martyr et le saint en contre-pied de la Révolution française. Ce sont des temps où la politique rejoint l’aspect purement pastoral.

Aujourd’hui, la vénération des reliques est redevenue très populaire, quel que soit le continent, à quoi l’attribuez-vous ?

Le peuple chrétien contemporain a besoin de saints et d’exemples proches de lui, il veut de saints maris et femmes, impliqués dans le monde du travail et pas seulement des très saintes religieuses qui auraient fondé une congrégation au XIXe siècle ou avant. Et les évêques actuels se remettent à réfléchir à la dimension pastorale de la relique. Je crois que cet engouement pour la vénération est à attribuer à la mondialisation qui secoue notre vieille Europe. De plus en plus de non-Européens y habitent et parmi eux beaucoup de chrétiens, qu’ils viennent des Philippines, d’Amérique latine ou du continent africain. Pour ces populations, le phénomène de relation à la relique n’a jamais cessé. Ces communautés, en n’ayant pas peur du geste dévotionnel, nous apportent du sang nouveau.

Vénérer des reliques, c’est revenir à la piété populaire, à une « foi des humbles » pas toujours comprise chez nous…

Cela n’est pas toujours compris en Europe où nous restons encore marqués par les critiques des anticléricaux du XIXe siècle ou par celles des Églises réformées, ce qui a conduit parfois à une intellectualisation trop forte de notre expression de foi. Ce sont des élans de dévotion qui sont émotionnels, où l’on touche et pleure parfois. Mais comme la liturgie s’est enrichie par la musique, on a besoin d’avoir aussi dans sa vie une dévotion. Prenons celle de Padre Pio, longtemps mise sous le boisseau et aujourd’hui immense, bien au-delà de l’Italie. Quand le pape François évoque la piété populaire, quand il parle des périphéries, il dit qu’il ne faut pas avoir peur de ces gestes, ne pas avoir peur de toucher, de boire l’eau de Lourdes, etc… On est passé d’une certaine condescendance envers cette piété (il n’y a qu’à voir le nombre de reliquaires que l’on trouve chez les brocanteurs et le nombre d’oratoires qui ont été dépouillés !) à un retour de cette vénération des saints. Pour de nombreuses personnes, les débats dans l’Église sont trop complexes, tout comme certains sermons. Aujourd’hui, de très nombreuses personnes ont besoin de cette expérience pour nourrir leur foi, elles ont besoin de se retrouver dans la figure d’un saint qu’ils vénèrent et qui les soutient. Cette soif dépasse et même échappe parfois à l’autorité ecclésiale. Ces figures vénérées par le peuple sont aussi une manière d’annoncer l’Évangile. 

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MessageSujet: Re: Pourquoi vénère t'on les reliques ?    Pourquoi vénère t'on les reliques ?  EmptyMer 10 Juin 2015, 15:52

Ce n'est pas aussi simple, me semble-t-il.

Le plus ancien témoignage du culte des reliques est contenue dans le Martyr de Saint Polycarpe, un écrit du second siècle (vers 155) relatant la mort en martyr de l'évêque de Smyrne.


Après sa mort sur le bûcher, les chrétiens vont récupérer ses ossements pour les vénérer :

"Voilà comment nous pûmes ensuite recueillir ses ossements, d’une plus grande valeur que les pierres précieuses, plus estimables que l’or, pour les déposer dans un lieu convenable. C’est là que, dans la mesure du possible, nous nous réunirons dans la joie et l’allégresse pour célébrer, avec l’aide du Seigneur, l’anniversaire du jour où Polycarpe est né par le martyre…" (18, 2-3)

Les chrétiens ont d'ailleurs à se justifier face aux juifs qui les accusent d'être capables de "d’abandonner le crucifié pour rendre un culte à Polycarpe" :

"Ils ignoraient que jamais nous ne pourrons abandonner le Christ qui a souffert pour le salut des sauvés du monde entier, (lui innocent pour des pécheurs) ni rendre un culte à aucun autre : car lui, nous l’adorons parce qu’il est le Fils de Dieu ; quant aux martyrs, c’est en leur qualité de disciples et d’imitateurs du Seigneur que nous les aimons, et ils en sont bien dignes par leur attachement sans bornes à leur Roi et Maître. Puissions-nous, nous aussi, partager leur sort et être leurs condisciples." (17, 2-3)

On distinguait donc déjà vénération et adoration.


On peut ajouter à ces traces patristiques qui nous viennent de l'Eglise Ancienne à celles qui nous viennent de l'Ecriture. Dans les Actes, les vêtements de Paul suffisent à soigner les malades :


"Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient." (Actes, 19, 11-12)

L'Ancien Testament est aussi pourvu en reliques saintes, comme lorsque qu'Elisée utilise le manteau d'Elie pour accomplir des miracles (voir Rois II, 2, 13 et suivantes). Notez également le pouoir des os d'Elisée


"Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l'on jeta l'homme dans le sépulcre d'Elisée. L'homme alla toucher les os d'Elisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds." (Rois, II, 13, 21)


Bref, le culte des reliques est ancien et saint, même si au cours de l'histoire il a donné lieux à de nombreux abus.


Dieu vous bénisse par l'intercession de Ses anges et de Ses saints.


Héraclius -
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MessageSujet: Re: Pourquoi vénère t'on les reliques ?    Pourquoi vénère t'on les reliques ?  EmptyMer 10 Juin 2015, 22:06

rosedumatin a écrit:

Vénérer des reliques, c’est revenir à la piété populaire, à une « foi des humbles » pas toujours comprise chez nous…

Cela n’est pas toujours compris en Europe où nous restons encore marqués par les critiques des anticléricaux du XIXe siècle ou par celles des Églises réformées, ce qui a conduit parfois à une intellectualisation trop forte de notre expression de foi. Ce sont des élans de dévotion qui sont émotionnels, où l’on touche et pleure parfois.

Ce n'est pas non plus très bien compris chez certains Musulmans qui croient bon de démolir ou de détruire des reliques qui sont les témoignages de la foi des pieux prédécesseurs par crainte qu'elles soient détournées à des fins idolâtres.

Le résultat est que des monuments uniques ont disparu à tout jamais de la Mekke et de Médine, et de beaucoup d'autres endroits, c'est bien dommage.

Pourtant j'ai vu dans une Mosquée à Montréal un pan de tissu qui provenait de celui qui recouvre la Kaaba et qui avait été offert par le royaume Saoudien. Il était préservé soigneusement dans un cadre dans la salle de prière. J'ai vu aussi le mausolée dans la Grande Mosquée des Ommayades à Damas qui contient la tête de Jean le Baptiste ( Yah'ya) ou des éléments du Mimbar de Zinghi et de son neveu Salah ed Din Ayoubi dans le musée d'al Aqsa à Jérusalem.

C'est pour ça que je me méfie des "réformateurs" qui cherchent, par ignorance des véritables sentiments religieux de leurs coreligionnaires, à faire disparaître par la force les vestiges du passé, qui ravivent le souvenir de nos pieux ancêtres dans la foi.

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