Jésus-Christ et la Torah?

Bonjour à tous, 

La paix du Seigneur soit avec vous.

Les enseignements de Dieu venu dans la monde, par Jésus-Christ, diffèrent-il d'un seul "iota" de la Torah ? Dieu n'est-il pas toujours le même éternellement ?

Quand le Seigneur Jésus-Christ enseigne aux foules que celui qui se met en colère contre son frère, ou l'insulte mérite le châtiment, est-ce un commandement nouveau ? 

Plus "intérieur", plus "spirituel" que le commandement: "Tu ne tueras point" qui était simplement charnel ?

Allons donc pour répondre à cette question à la Torah, au livre du Lévitique, pour lire l'un des commandements de l'Eternel au peuple élu:

"Tu ne haïras pas ton frère dans ton coeur" (Lév. 19, 17)

Certains me rétorqueront que désormais, nous devons également aimer également nos ennemis. 

Allons donc de nouveau à la Torah, au livre de l'Exode dans les commandements de l'Eternel au peuple élu:

"Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras. Si tu vois l'âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras à le décharger." (Exo. 23, 4-5)

Fraternellement, dans le Seigneur

Sébastien

Sthorel a écrit:

Certains me rétorqueront que désormais, nous devons également aimer également nos ennemis. 

Allons donc de nouveau à la Torah, au livre de l'Exode dans les commandements de l'Eternel au peuple élu:

"Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras. Si tu vois l'âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras à le décharger." (Exo. 23, 4-5)

Bonsoir Sthorel,
il y a quand même une différence de profondeur entre accepter d'aider un ennemi dans une tâche quotidienne, et l'aimer.

Libremax a écrit:

Sthorel a écrit:

Certains me rétorqueront que désormais, nous devons également aimer également nos ennemis. 

Allons donc de nouveau à la Torah, au livre de l'Exode dans les commandements de l'Eternel au peuple élu:

"Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras. Si tu vois l'âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras à le décharger." (Exo. 23, 4-5)

Bonsoir Sthorel,
il y a quand même une différence de profondeur entre accepter d'aider un ennemi dans une tâche quotidienne, et l'aimer.

Certainement il y a une différence, mais puisque nous en sommes à l'ère où nous maitrisons la psychologie, nous pouvons tout aussi bien l'adapter aussi dans toutes lectures qui elles se veulent être historiques.

Tout comme nous pourrons comprendre que Jeanne d'Arc a combattu par les armes l'ennemi et la voilà Sainte, que nous pourrons dire d'elle qu'elle n'a pas agi dans le respect tel que le chrétien lambda voudrait l'apercevoir, et pourtant nous pourrions dire d'elle qu'elle a été une femme mieux qu'un homme ne l'aurait fait.

Et si Dieu a employé une stratégie dans l'ancien testament, et que Jésus a tenu un autre discours est que l'homme allait en régressant au point qu'il fallait lui tenir un discours plus approprié à ce qu'il fut psychologiquement, à savoir un presque fou de méchanceté, et à ces gens là, il faut y aller doucement, tout près, et leur dire gentiment, "calme toi" je suis là pour t'aimer, tout doux tout doux....

Si Dieu a été moins proche, un peu plus dans la force que dans la douceur c'est parce que Dieu a jugé bon de procéder de cette façon car après tout, nous, que connaissons nous à la psychologie qui est du domaine intime sachant que Dieu sonde les cœurs et est plus apte à juger que de simples humains qui ne savent même pas ce que son prochain trame dans sa tête au point de ne voir chez lui que du ressentiment, et se méfie de lui.