L'état de mes pensées sur l’Église actuelle

En pensant à la perte de consistance de l’Église j'ai fait un rapprochement avec les difficultés de l'éducation nationale.
Il n'y a plus de volontaires pour être professeur. A mettre en parallèle avec la fin des vocations pour l’Église. Les bacheliers ne savent pas écrire, ont donc "abandonné" la langue française, comme les catholiques  abandonnent les églises.
Face à  cela la réaction des deux institutions est la même. L’Église organise le synode de la synodalité, l'éducation nationale organise des états généraux (cf.liens ci- dessous, états généraux de 1994 et de 2019). Toute ces réunions ne servent au mieux à rien, au pire à cacher le mal.

Un parallèle est à  faire concernant les modalités temporelles de ces désastres. L’Église dans les années 1960-1970, avec VaticanII, et des prémices avec des mouvements fragilisés par l'idéologie marxiste ( JOC, ACO, prêtres ouvriers, théologie de la libération).
L'éducation nationale en 1968, l'année où l'on a supprimé les estrades afin de mettre le professeur au même niveau que les élèves

Certains tentent de  résister au désastre : ceux, pour faire très simple, qui tiennent à la messe traditionnelle et, pour l'éducation nationale ceux qui mettent leurs enfants dans le privé et/ou leur donnent des cours particuliers et/ou utilisent les cahiers de vacances à forte dose.

Voilà l'état de mes pensées sur l’Église actuelle.
lien en spoiler :

Spoiler:

Oui, c'est clairement générationnelle.

Ceci étant, il y a des écarts dans l'éducation nationale, c'est sur ce point que la comparaison avec l'église s'arrête, c'est un écart géographique. Or les églises enseignent la même chose quelque soit leur localisation.

la différence se trouve justement dans le rapport à l'autorité naturelle de celui qui enseigne. Car si on parle de crise dans l'église, c'est surtout une crise d'autorité consentie. A ne pas confondre avec l'autoritarisme, le prêtre donne conseille dans les questions que posent la vie. Il avait cette autorité naturelle et bienveillante vers qui les gens allaient quand ils se trouvaient en difficulté dans leur vie.

Il est clair que la diabolisation de l'église par les anti cléricaux est à l'origine de cette perte de confiance.

je comprend que l'on fasse le rapprochement, mais dans l'éducation nationale, les écoles prestigieuses, réservées en général aux élites, fonctionnent à l'ancienne et ne traversent pas cette crise. C'est surtout dans les écoles des quartiers populaires que l'autorité de l'enseignant est remise en question, mais aussi une volonté nuisible à mon avis, d'adapter les cours au niveau des élèves, ne cherchant plus alors le principe de l'excellence.

Le progressisme tue l' Église. Le texte ci-dessous, particulièrement pertinent, le démontre. ( je vous donne la conclusion : " Et qui se chargera de casser définitivement la pompe à modernisme béat dont il est évident qu’elle ne pompe aucun fidèles vers l’intérieur ? " )

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joseph1 a écrit:

Le progressisme tue l' Église. Le texte ci-dessous, particulièrement pertinent, le démontre. ( je vous donne la conclusion :  " Et qui se chargera de casser définitivement la pompe à modernisme béat dont il est évident qu’elle ne pompe aucun fidèles vers l’intérieur ? " )

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Je cite :

Ce n’est pas une blague belge, hélas. Il s’est trouvé en Flandre assez d’évêques et même un cardinal pour franchir le Rubicon et publier une possible liturgie pour bénir l’union des couples homosexuels. Pas n’importe lesquels, ceux qui s’engageraient à être fidèles. Le mot mariage n’est pas employé1.

Les prélats justifient leur démarche avec une contorsion digne d’un mauvais stagiaire-casuiste de second ordre. Les évêques flamands auraient puisé leur inspiration dans l’exhortation apostolique du Pape François Amoris Laetitia2 qui indique au § 250 que « chaque personne, indépendamment de sa tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, avec le soin d’éviter ‘‘toute marque de discrimination injuste » et particulièrement toute forme d’agression et de violence. ». C’est pousser bien loin le respect des personnes que d’accepter qu’une union considérée par l’Église Catholique Apostolique et Romaine comme intrinsèquement peccamineuse puisse être bénie. Dissocier le péché du pécheur, oui. Oublier que le péché existe et passer outre sa nature maligne pour en dire du bien semble plus problématique.

Il n’est pas question ici d’argumenter sur la doctrine qui exclue d’une sexualité chrétienne une relation homosexuelle, d’autres le font beaucoup mieux comme le philosophe belge catholique Arnaud Dumouch dans une excellente vidéo publiée le lendemain de cette annonce. (Arnaud Dumouch qui est l'un de nos premiers intervenants il y a 10 ans : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).

Il semblerait que l’Église flamande aux nefs sans doute aussi vides qu’en France se livre à une surenchère moderniste, à une fuite en avant de type woke inclusive, en surfant sur l’air du temps. Ce n’est pas neuf : trois Frères de la Charité administrateurs d’un groupe d’une quinzaine de cliniques avaient voté pour autoriser l’euthanasie (légale en Belgique) dans leurs hôpitaux psychiatriques en 2017. Ils ne sont pas les seuls, en Allemagne, au Pays-Bas ou en France aussi il y a des prélats pour qui rien n’est trop moderne ou innovant.

On est trop bloqués à penser temporel, alors que Dieu peut tout. Combien de vocations miraculeuses a t'il provoqué? Combien de coeurs ont fondu devant Son appel?

On est trop occupés à gesticuler et à oublier la base : la prière. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais on fait trop et n'importe comment de surcroit. On oublie qu'on ne peut rien sans Dieu. On oublie que Dieu nous protège et du coup nous (et je m'y compte!) avons peur. Peur de dire les choses comme elles sont, peur de professer notre Foi etc. Du coup nous perdons le soutien de Dieu.
Je pense que c'est ça la crise principale.

NicoIndonesie a écrit:

On est trop bloqués à penser temporel, alors que Dieu peut tout. Combien de vocations miraculeuses a t'il provoqué? Combien de coeurs ont fondu devant Son appel?

On est trop occupés à gesticuler et à oublier la base : la prière. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais on fait trop et n'importe comment de surcroit. On oublie qu'on ne peut rien sans Dieu. On oublie que Dieu nous protège et du coup nous (et je m'y compte!) avons peur. Peur de dire les choses comme elles sont, peur de professer notre Foi etc. Du coup nous perdons le soutien de Dieu.
Je pense que c'est ça la crise principale.

Tu parles d'or Nico

Oui, c'est la prière et la charité qui manquent dans ce monde.

Merci surtout au Cardinal Robert Sarah qui en parle beaucoup mieux que moi :).

NicoIndonesie a écrit:

Merci surtout au Cardinal Robert Sarah qui en parle beaucoup mieux que moi :).

c'est plutôt le Pape François que j'écoute...

Bien sûr bien sûr, mais ça n'empêche pas d'autres de dire des choses justes ^^

NicoIndonesie a écrit:

Bien sûr bien sûr, mais ça n'empêche pas d'autres de dire des choses justes ^^

Absolument.

Fraternellement.

Les Catholiques ont une morale. Cela déplaît à certains :
.
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joseph1 a écrit:

En pensant à la perte de consistance de l’Église j'ai fait un rapprochement avec les difficultés de l'éducation nationale.
Il n'y a plus de volontaires pour être professeur. A mettre en parallèle avec la fin des vocations pour l’Église. Les bacheliers ne savent pas écrire, ont donc "abandonné" la langue française, comme les catholiques  abandonnent les églises.
Face à  cela la réaction des deux institutions est la même. L’Église organise le synode de la synodalité, l'éducation nationale organise des états généraux (cf.liens ci- dessous, états généraux de 1994 et de 2019). Toute ces réunions ne servent au mieux à rien, au pire à cacher le mal.

Un parallèle est à  faire concernant les modalités temporelles de ces désastres. L’Église dans les années 1960-1970, avec VaticanII, et des prémices avec des mouvements fragilisés par l'idéologie marxiste ( JOC, ACO, prêtres ouvriers, théologie de la libération).
L'éducation nationale en 1968, l'année où l'on a supprimé les estrades afin de mettre le professeur au même niveau que les élèves

Certains tentent de  résister au désastre : ceux, pour faire très simple, qui tiennent à la messe traditionnelle et, pour l'éducation nationale ceux qui mettent leurs enfants dans le privé et/ou leur donnent des cours particuliers et/ou utilisent les cahiers de vacances à forte dose.

Voilà l'état de mes pensées sur l’Église actuelle.
lien en spoiler :

Spoiler:

L eglise vas très mal , mais les chrétiens ont connu des situations bien pires, tout peut changer