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 Que penser des dérives identitaires ?

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mario-franc_lazur
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MessageSujet: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptyMar 27 Juil 2021, 11:30

27 juillet 2021

De l’interdiction d’une conférence à l’université de Bordeaux par des féministes aux accusations d’islamophobie à Sciences-Po Grenoble, le monde universitaire se déchire autour des questions de race et de genre. La controverse n’est pas nouvelle mais sa virulence interroge sur la place prise par ces concepts. « La Croix » a mené l’enquête sur la réalité de ces études et certains de leurs auteurs.


Dernière édition par mario-franc_lazur le Mer 01 Déc 2021, 17:22, édité 1 fois
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mario-franc_lazur
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptyMar 27 Juil 2021, 11:44

Le monde universitaire est en ébullition. Dans une escalade de tribunes de presse, chercheurs et enseignants se livrent à une bataille rangée sur les questions identitaires. De grandes figures du monde intellectuel entrent dans la mêlée et certaines pétitions vont jusqu’à rassembler plusieurs milliers de noms. Sur le terrain, l’ambiance devient électrique comme l’a récemment montré la prise à partie de deux enseignants de Sciences Po Grenoble par une partie de leurs collègues et des étudiants.

En pleine épidémie de Covid-19, ces bisbilles pourraient paraître futiles. C’est pourtant une crise profonde qui secoue l’enseignement supérieur comme le ministre de l’éducation a tenté de le résumer, mardi 2 mars, sur France Inter : « Il y a trop de choses qui avancent masquées et peuvent être graves pour notre avenir, affirmait Jean-Michel Blanquer. La pensée des Lumières peut être critiquée mais voyons ce qui se joue derrière cela. Ce sont des enjeux de civilisation. » Rien de moins.

De quoi s’agit-il vraiment ? Au début des années 2000, le concept d’« islamo-gauchisme » émerge pour désigner une convergence entre des militants politiques ou associatifs et des courants de l’islam radical, au nom de la cause palestinienne. Parallèlement se développent depuis vingt ans, en sciences humaines et sociales (SHS) notamment, des recherches sur les discriminations liées au sexe (études de genre) ou aux races(lire les définitions) et minorités ethniques (études post-coloniales) nées outre-atlantique. Pour coiffer le tout, les chercheurs croisent ces discriminations (par exemple le fait d’être femme et noire) faisant émerger le concept d’« intersectionnalité ».

En 1989, l’afro-féministe Kimberlé Williams Crenshaw développe ce concept pour croiser les discriminations de classe, de race ou de genre : le fait d’être une femme, noire et pauvre renforce une situation de domination par rapport à un ordre social en haut duquel figure l’homme blanc et riche. L’intersectionnalité est défendue comme un simple outil par certains chercheurs, mais elle focalise les critiques de ceux qui y voient une idéologie consistant à tout ramener au rapport dominant-dominé.

Ces approches déchirent les universitaires. D’un côté, certains dénoncent une entreprise idéologique qui exacerbe les appartenances identitaires au détriment des valeurs universalistes de nos démocraties libérales. Cofondatrice de l’Observatoire du décolonialisme, créé en décembre 2020 par une centaine d’universitaires hostiles à ces études, la linguiste Yana Grinshpun porte le fer : « Le décolonialisme se propose comme une grille d’interprétation selon laquelle il n’existerait que le rapport de domination entre les “blancs” et les “non-blancs”, entre les femmes et les hommes, entre les minorités opprimées et l’État systématiquement “raciste” », résume l’enseignante à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3.

Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS

De l’autre, on défend farouchement la liberté académique, comme dans cette tribune signée en novembre par plus de 2 000 d’entre eux.« Nous continuerons de défendre la place d’une approche ouverte, critique et tolérante », s’engagent les signataires. Nonna Mayer ne s’est pas associée à l’entreprise, mais cette directrice de recherche émérite au CNRS défend les concepts tels que « racisme systémique », « islamophobie » ou « intersectionnalité », quitte à ce qu’ils soient discutés : « On fait tous de l’intersectionnalité. Le moindre statisticien, quand il analyse un phénomène, va chercher à croiser les variables. C’est en Alsace que l’on compte le plus de cigognes et de bébés, et cela ne signifie pas que les cigognes apportent les bébés. La variable clé est le caractère rural de la commune ! L’intersectionnalité, c’est le b.a.-ba d’une analyse rigoureuse », assure la chercheuse.

Récemment prise à partie par l’Observatoire du décolonialisme, Nonna Mayer insiste sur la nécessité de s’ouvrir aux débats internationaux, redoutant un « repli frileux ». « On est en retard en se situant sur le terrain de l’idéologie. Il est temps de banaliser l’usage de ces termes, de les critiquer, de se les réapproprier. La recherche, c’est cela. »

Si la légitimité des études de genre et de race est ainsi défendue par une majorité des chercheurs, leur développement récent et rapide engendre des reproches.

Les études de genre analysent les rôles sociaux stéréotypés par lesquels on définit la féminité et la masculinité et leurs conséquences en termes d’inégalités. Elles ne se résument pas à « une théorie » mais forment un champ de recherches qui concerne toutes les disciplines, l’histoire, l’économie, etc. Constatant son retard, l’Union européenne a engagé en 2006 un programme de développement. Les polémiques portent sur des usages que le militantisme féministe ou LGBT fait des études de genre ou sur la promotion du langage inclusif.

Une « déferlante » selon les mots d’un universitaire, qui suscite forcément des jalousies. Mais aussi des critiques. Cofondateur de l’Observatoire du décolonialisme, le linguiste Xavier-Laurent Salvador estime que cette vogue des études de genre est telle qu’elle sacrifie la qualité du travail de recherche et du recrutement des enseignants. « C’est aberrant, on en arrive à la situation où n’importe quel opportuniste est promu par un mandarin influent sur un sujet quelconque ».

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mario-franc_lazur
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptyMer 01 Déc 2021, 17:20

de : . Élisabeth Roudinesco, historienne,


" .....j’avais senti, dès les années 1995-1998 aux États-Unis, que cet individualisme menait à une dislocation des identités et provoquait des impossibilités de retrouver culture commune. Cette auto-affirmation de soi, transformée en hypertrophie du moi, est ainsi devenue le signe d’une époque où chacun cherche à être soi-même comme un roi, et non soi-même comme un autre.:

Nous ne sommes pas réductibles à une identité

Nous avons tous une identité plurielle : nous ne sommes pas réductibles à notre sexe, origine, religion, territoire. Il faut refuser l’appartenance au sens de l’enracinement, pour souligner que l’identité est d’abord multiple, et qu’elle inclue l’étranger en soi. C’est pour cela que j’aime bien l’expression de Michel Serres, « je suis je, voilà tout ». Ce qui a mal tourné, c’est d’affirmer que nous devrions être désormais assignés à une construction sociale après avoir été réduits à une identité anatomique.

Ceci dit, pour reprendre l’expression de Jacques Derrida ou de Paul Ricœur, l’hospitalité à l’identité de l’autre doit être inconditionnelle. Sinon, on ne pourra jamais régler les conflits d’identité. Si tout le monde se ressemble, l’humanité se dissout dans le néant. Et si chacun cesse de respecter l’altérité de l’autre en affirmant sa différence identitaire, l’humanité sombre dans la haine perpétuelle de l’autre. Le droit doit être capable de gérer ces conflits d’identité. Les États, qui garantissent à chaque sujet les grands principes de 1789, doivent fixer les limites de là où on ne peut pas aller. Par exemple, il y a des lois qui répriment le racisme, et je ne suis pas d’accord quand on parle d’un État français raciste de façon « systémique ».

Un État raciste ?


On confond l’État avec la société civile. L’État n’est pas raciste, il y a le recours possible au droit. C’est en ce sens que je prends mes distances avec les tenants de la philosophie analytique, qui fait entrer dans le droit l’idée de la subjectivité lésée : je dis que j’ai été violé, donc c’est vrai. Or, ce n’est pas forcément vrai en droit. Pendant des années, on a considéré que la parole des femmes, des enfants ou des homosexuels ne valait rien. On doit s’assurer aujourd’hui que cette parole est écoutée, et ces personnes bien accueillies. Mais ensuite, il faut ce que la justice appelle des preuves. Sinon, on entre dans une justice de lynchage. Et on a tendance à oublier que le droit doit fonctionner au cas par cas.

D’un côté, nous avons donc une exacerbation des identités, et de l’autre un discours fasciste qui veut les anéantir. Toutes ces dérives doivent trouver leurs limites dans un cadre légal. Depuis 1789, la République repose sur ce contrat : chacun peut librement cultiver son identité à la condition de ne pas prétendre ériger celle-ci en principe de domination.

E. Roudinesco a écrit "Soi-même comme un roi"
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptyMer 01 Déc 2021, 17:57

mario-franc_lazur a écrit:


D’un côté, nous avons donc une exacerbation des identités, et de l’autre un discours fasciste qui veut les anéantir. Toutes ces dérives doivent trouver leurs limites dans un cadre légal. Depuis 1789, la République repose sur ce contrat : chacun peut librement cultiver son identité à la condition de ne pas prétendre ériger celle-ci en principe de domination.

E. Roudinesco a écrit "Soi-même comme un roi"

Excellent!
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 08:26

mario-franc_lazur a écrit:
de : . Élisabeth Roudinesco, historienne,

Nous ne sommes pas réductibles à une identité

Nous avons tous une identité plurielle : nous ne sommes pas réductibles à notre sexe, origine, religion, territoire. Il faut refuser l’appartenance au sens de l’enracinement, pour souligner que l’identité est d’abord multiple, et qu’elle inclue l’étranger en soi. C’est pour cela que j’aime bien l’expression de Michel Serres, « je suis je, voilà tout ». Ce qui a mal tourné, c’est d’affirmer que nous devrions être désormais assignés à une construction sociale après avoir été réduits à une identité anatomique.i

Idéalement l’appartenance devrait libre, en fait ce n’est pas juste un phénomène observable c’est aussi un sentiment, et ce sentiment ne doit pas être imposé par autrui qui l’accompagnera de ses propres stéréotypes.
Lorsque je travaille je m’identifie à mon travail, je ne suis ni homme ni femme, je suis juste quelqu’un qui ouvre un dossier, et régle le problème au mieux en conscience.
Il peut y avoir un décalage pour l’usager qui peut s’adresser à moi suivant ses stéréotypes féminins positifs ou négatifs.
Pour certains je serai une femme donc plus bienveillante et compréhensive et pour d’autres je serai une femme donc plus subalterne, moins informée plus influençable.

La perception, de la race, du genre, de l’accent trahissant l’origine, tout ça c’est dans la tête de l’autre aussi qui n’admet pas que « je » c’est « je »
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 08:52

Oui effectivement Aloha,

Dans ce que tu dis on pourrait revenir sur la pensée de Bourdieu, qui explique que l'on attribue automatiquement une pensée en fonction du genre ou de la catégorie sociale.

C'est le fameux : " tu dis ça parce que tu es/ je suis une femme/ homme. Ca marche aussi dans les catégories sociales, tu dis ou tu penses ceci par ce que je suis/tu es patron/ouvrier.

Bien que plus compliqué, c'est un peu la même chose dans les sentiments nationaux/immigrés, les nationaux pensent comme ça, les immigrés passent comme ça.

Et on vis dans une société de plus en plus fragmenté : retraitée, étudiant, boomers, millenium, hétéro, homo, soignant, chômeur, vegan, blanc, noir, gilet jaune, issus de l'immigration, racisé, agriculteur, homme, femme, etc...

Je pense que c'est du à l'évolution de la sociologie, principalement sollicité pour des études de marché, par la nécessité d'établir des cibles pour mieux démarcher sur le produit concerné.

Mais aussi par une évolution de plus en plus frappante de la suprématie individualiste conduisant une confusion entre droit et désir.

Et entretenu par un entre soi rendu possible par la mise en place des réseaux sociaux, qui à la fois permet de se créer des bulles de gens qui pensent pareil, mais en excluant ceux qui pensent autrement.

En gros c'est le séparatisme dans toutes ces dimensions, et au niveau d'identité national, c'est aussi une difficulté de rencontre commune, entre une population urbaine d'immigrés, et une population rurale de nationaux. Ces clivages sont récupéré politiquement.

Alors que lorsque les gens cohabitent, les choses se mettent en place naturellement mais avec le temps. L'échange aussi bien dans l'acception d'une culture étrangère comme dans l'acception de la culture locale, se fait naturellement dans les échanges entre les gens et dans ce cas, les populations vivant la diversité sont moins instrumentalisées politiquement.

Ce constat n'est pas nouveau.

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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 11:04

Aloha a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
de : . Élisabeth Roudinesco, historienne,

Nous ne sommes pas réductibles à une identité

Nous avons tous une identité plurielle : nous ne sommes pas réductibles à notre sexe, origine, religion, territoire. Il faut refuser l’appartenance au sens de l’enracinement, pour souligner que l’identité est d’abord multiple, et qu’elle inclue l’étranger en soi. C’est pour cela que j’aime bien l’expression de Michel Serres, « je suis je, voilà tout ». Ce qui a mal tourné, c’est d’affirmer que nous devrions être désormais assignés à une construction sociale après avoir été réduits à une identité anatomique.i

Idéalement l’appartenance devrait libre, en fait ce n’est pas juste un phénomène observable c’est aussi un sentiment, et ce sentiment ne doit pas être imposé par autrui qui l’accompagnera de ses propres stéréotypes.
Lorsque je travaille je m’identifie à mon travail, je ne suis ni homme ni femme, je suis juste quelqu’un qui ouvre un dossier, et régle le problème au mieux en conscience.
Il peut y avoir un décalage pour l’usager qui peut s’adresser à moi suivant ses stéréotypes féminins positifs ou négatifs.
Pour certains je serai une femme donc plus bienveillante et compréhensive et pour d’autres je serai une femme donc plus subalterne, moins informée plus influençable.

La perception, de la race, du genre, de l’accent trahissant l’origine, tout ça c’est dans la tête de l’autre aussi qui n’admet pas que « je » c’est « je »

Bonjour Aloha, contente de te revoir

Effectivement on se rend souvent compte qu'on est jugé avant d'avoir agi, selon les projections de stéréotypes dans la tête d'autrui, et qu'on met  des intentions derrière nos actes selon des préjugés analogues.
Bref l'important n'est pas ce qu'on dit ou fait mais ce que pense l'autre de l'origine , du sexe ou de l'âge de l'autre.

C'est déjà très compliqué dans les contacts directs, mais ça ne devient un vrai problème si c'est dans le cadre de la recherche d'un emploi, ou bien dans le cadre de son travail au quotidien

Je ne suis pas étonnée que tu aies commencé par l'identité féminine car les femmes sont souvent jugées selon ces critères, la critique bonne ou mauvaise est souvent fantasmée.

Je me suis souvent posé la question, c'est comme si la personne masculine était normale et la personne féminine avait un signe distinctif, un peu comme en grammaire, si on dit "jugés" la terminaison nous indique qu'on parle des gens en général, si on dit "jugées" on sait qu'on ne parle que des femmes.

Et puis les autres gros problèmes identitaires ce sont l'origine, sociale, culturelle, raciale, etc et puis l'âge, tout cela joue en notre faveur ou en notre défaveur.
Autant dire que nous sommes parfois les seuls conscients à être un je et que pour d'autres nous sommes une somme de stéréotypes.



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Mucem





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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 13:33

cailloubleu* a écrit:


Et puis les autres gros problèmes identitaires ce sont l'origine, sociale, culturelle, raciale, etc et puis  l'âge, tout cela joue en notre faveur ou en notre défaveur.
Autant dire que nous sommes parfois les seuls conscients à être un je et que pour d'autres nous sommes une somme de stéréotypes.


Les préjugés sont naturels chez l’homme
S’il veut se faire une idée sur son environnement pour prendre des décisions  il peut se servir de son ’analyse personnelle ou de l’opinion du groupe c’est moins fatiguant de copier le groupe.

Les religions se sont efforcées de donner une morale aux hommes tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu accueilleras  l’étranger. C’était des lois pour éduquer les hommes.
C’est aussi l’éducation qui doit continuer aujourd’hui, la religion étant en régression, c’est indispensable si on ne veut pas revenir à la barbarie.
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Tonton

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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 16:10

Mucem a écrit:



Les préjugés sont naturels chez l’homme
S’il veut se faire une idée sur son environnement pour prendre des décisions  il peut se servir de son ’analyse  personnelle ou de l’opinion du groupe  c’est moins fatiguant de copier le groupe.

Les religions se sont efforcées de donner une morale aux hommes tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu accueilleras  l’étranger. C’était des lois pour éduquer les hommes.
C’est aussi l’éducation qui doit continuer aujourd’hui, la religion étant en régression, c’est indispensable si on ne veut pas revenir à la barbarie.

Oui, les préjugés sont naturels chez l'homme, mais l'éducation constituent surtout à créer des stéréotypes en copiant l'identité culturelles des parents, et donc à copier l'identité du groupe.

le seul moyen que j'ai constaté pour corriger les préjugés, c'est la rencontre des groupes. C'est pourquoi je dit souvent, que mettre les uns d'un côté et les autres de l'autre, que ce soit géographiquement ou idéologiquement c'est pas bon, ça contribue à l'exacerbation des préjugés, comme deux chiens de faillances qui se regardent sans jamais échanger.
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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptySam 25 Juin 2022, 22:37

Tonton a écrit:


Oui, les préjugés sont naturels chez l'homme, mais l'éducation constituent surtout à créer des stéréotypes en  copiant  l'identité culturelles des parents, et donc à copier l'identité du groupe.

Je pense que Mucem, tel que je le connais veut dire éduquer au sens noble= faire sortir (de son ignorance) élever (l'esprit).
Ce ne sont pas tous les parents qui sont en mesure de faire ce genre d'éducation. C'est pourquoi je pense que la philo devrait être enseignée à tous les stades. C'est ridicule de ne le faire qu'en terminale
Il y a des petits livres comme les Goûters Philo, ma fille est institutrice, les enfants aiment beaucoup.


le seul moyen que j'ai constaté pour corriger les préjugés, c'est la rencontre des groupes. C'est pourquoi je dit souvent, que mettre les uns d'un côté et les autres de l'autre, que ce soit géographiquement ou idéologiquement c'est pas bon, ça contribue à l'exacerbation des préjugés, comme deux chiens de faillances qui se regardent sans jamais échanger.  [/quote]

Bien entendu, c'est ce que j'ai critiqué aussi la présence de ghetto, et c'est le vive ensemble que je prêche.

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MessageSujet: Re: Que penser des dérives identitaires ?   Que penser des dérives identitaires ? EmptyDim 26 Juin 2022, 08:39

La rencontre car parfois les encodages sociaux culturels sont différents d'une population à une autre.

Comme l'exemple de cette enseignante et de son institution, qui se trompent à la fois dans les intentions et dans les interprétations de l'attitude de ce papa africain, convoqué par ce que son fils était un élève perturbant.

1er erreur, c'est de convoquer le père alors que la structure est matriarcale, un frère de la mère représente l'autorité paternelle.
2e erreur, c'est l'interprétation du regard baissé, prise par l'institutrice comme une marque de mépris alors qu'il s'agit de la plus grande manifestation de respect.

exemple que je reprend de mes cours d'initiation à l'ethnologie, dont l'un des pères fondateurs; Claude Levis Strauss, institutionalise le principe de l'immersion pour étudier une population.

C'est à dire vivre avec, au quotidien pour étudier les comportements sociaux culturelles.

Ca se fait au quotidien quand on vis dans la diversité, pas besoin de faire de l'ethnologie, c'est naturel, la seule condition c'est de savoir se parler, communiquer et échanger, et pas de se regarder comme deux chiens de fiance, et quand on communique, il faut accepter de prendre le risque de " choquer " parce que l'on accepte de parler de tout comme avec n'importe qui, ça ne crée pas des frustrations mais des rapprochements.

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