Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947)
Originaire du Soudan, elle est faite prisonnière par des négriers arabes à l'âge de neuf ans.
Ceux-ci lui donneront le nom de "Bakhita", qui signifie « fortunée, heureuse ».
Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage.
A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut finalement achetée par le consul italien Monsieur Legnani.
Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de 9 ans, on la traitait d’une manière aimable sans brutalité.
Celui-ci la donna par la suite en "cadeau" à une famille amie qui l'emmena en Italie.
Elle fut plus tard confiée aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise.
C’est là que Bakhita reconnut ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était ».
Elle reçut le Baptême, la Confirmation et la Communion le 9 Janvier 1890, et bientôt, elle entrait dans la Congrégation des Canossiennes à Vérone sous le nom de Joséphine.
Dans les différents Couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristie.
Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio.
Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ». La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de Foi, de Bonté et d’Espérance.
A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ».
Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio.
Son corps est resté intact et souple dans la mort, survenue après plus de 50 ans de profession Religieuse.