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 marie vu par l'islam

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4 participants
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chrisredfeild

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MessageSujet: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 00:29

les musulmans sont unanymement daccord que MARIE mére de Jésus est la femme la plus pieuse de L'UNIVERS, aucune femme n'a pu l'égalé, et aucune femme ne l'egalera, et ce titre lui restera pour l'éternité,

que dit le coran a son sujet?

Spoiler:


Dernière édition par chrisredfeild le Ven 01 Jan 2010, 00:34, édité 1 fois
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 00:30

PARADOXALEMENT la femme d'un des plus grand tyran PHARAON fait parti des meilleurs femmes promise pour le paradis par DIEU :
" Dieu fit un exemple de ceux qui ont cru de le femme de Pharaon quand elle dit : "Seigneur !Construis moi auprès de Toi une maison au Paradis .Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve -moi de la gent injustice "(66 /11)

QUE DIEU NOUS GUIDE COMME IL GUIDA LA FEMME DU TYRAN PHRAON VERS SA VOI

44. - Ce sont là des nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Car tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie! Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient

DIEU ici s'adresse a notre prophete, en lui disant que tout le monde voulait se chargé de son éducation, que sa fait partie des nouvelles de l'onconnaissable comme-ci notre prophete etait présent.


""16. Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient.
17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.
18. Elle dit: ‹Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point].
19. Il dit: ‹Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur›.
20. Elle dit: ‹Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée?›
21. Il dit: ‹Ainsi sera-t-il! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée›.
22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.
23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: ‹Malheur à moi! Que je fusse mort avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!›
24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle, [lui disant:] ‹Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source.
25. Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.
26. Mange donc et bois et que ton oeil se réjouisse! Si tu vois quelqu'un d'entre les humaines, dis [lui:] ‹Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être Humain›.
27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: ‹Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse!
28. ‹Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée›.
29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: ‹Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?›
30. Mais (le bébé) dit: ‹Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.
31. Où que je sois, Il m'a rendu béni; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat;
32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.
33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.›
34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent.
35. Il ne convient pas à Allah de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement: ‹Soi!› et elle est.
36. Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin›.
37. [Par la suite,] les sectes divergèrent entre elles. Alors, malheur aux mécréants lors de la vue d'un jour terrible ! ""

SOURATE MARIYAM (MARIE)


Dernière édition par chrisredfeild le Ven 01 Jan 2010, 00:36, édité 1 fois
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chrisredfeild

chrisredfeild



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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 00:36

apres la naissance de Jésus, tout le monde s'est mis a accusé marie de prostitution, d'ailleur cette accusation reste toujours parmi les jaloux, on lui a alors dit :
27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: ‹Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse!

et cette accusation fut amplifié car sa famille est connu comme étant des gens pieux :
28. ‹Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée›.

et au passage, haroun ici ne désigne pas haroune frere de moise, mais un autre dont les savants on divergé sur son identité suivant ce hadith:
Al-Mughîra ibn Shu'ba raconte : "Le Prophète (sur lui la paix) m'envoya à Nadjran [Yémen]. Là-bas on me dit : "Vous récitez ce passage : "O S½ur de Aaron" [Coran 19/28] ; pourtant, entre l'époque de Moïse et celle de Jésus il y a eu le temps que chacun connaît !" Je n'ai pas su quoi leur répondre. Lorsque je rentrai (à Médine), je questionnai le Prophète à ce sujet. Il me dit : "Tu les aurais informés qu'ils se donnaient comme noms ceux des prophètes et des pieux ayant vécu avant eux."" (rapporté par Muslim, n° 2135, At-Tirmidhî, n° 3155, Ahmad, n° 17491).

les divergence des savants sont :
1-elle a eu réelement un frere nommé Aaron jamais raporté par les evangiles.
2-elle fut nommé soeur d'aaron, car avant cette naissance elle etait perçu comme pieuse et fut souvent comparé a un homme celebre parmi eux et qui était pieux et qui se prenomé Aaron.
3-elle fut comparé suite a cette naissance a un grand pécheur durant leur temps qui s'appelle Aaron.

APRES cette acusation, comment a t-elle pu s'échapé a l'adultere ou tout autre punition????

on a vue que son fils n'a pas pleuré durant sa naissance, alors marie a :
29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: ‹Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?›

le bébé alors au lieu de pleuré :
30. Mais (le bébé) dit: ‹Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.
31. Où que je sois, Il m'a rendu béni; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat;
32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.
33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.›


c'est la premiere PAROLE prononcé par Jésus, il dit qu'il est le SERVITEUR DE DIEU, puis il a innoncenté sa MERE :
Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.

ET DIEU ne donne pas de livre et de sagesse a un homme accusé d'etre le fils d'une prostitué, et cette innocense est confirmé dans se verset :
156. Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie.
SOURATE les FEMMES.

puis Jésus A CONTINE SA PAROLE EN DISANT : Où que je sois, Il m'a rendu béni

tout comme sa mére, ou il etait , il priait DIEU; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat;
et il fut surtout obeissant a SA MERE MARIE : 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.

prochaine foi, nous continuons avec l'histoire de JESUS selon l'islam
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rosedumatin
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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 09:32

Salam Mon frère Rachid,

Contente de te voir sur le forum, merci pour ton message.

Je vois que le Coran respecte et honore Marie...


La Paix soit avec toi !
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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 10:15

Cher Rachid, pourrais-tu nous raconter cette anecdote où le roi d'Ethiopie, dont j'ai oublié le nom, pleurait en entendant la récitation de la sourate de Myriam .....



Et bonne journée du premier janvier ...
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http://evangileetcoran.unblog.fr/2009/07/31/une-reponse-chretien
rosedumatin
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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 10:16

mario-franc_lazur a écrit:
Cher Rachid, pourrais-tu nous raconter cette anecdote où le roi d'Ethiopie, dont j'ai oublié le nom, pleurait en entendant la récitation de la sourate de Myriam .....



Et bonne journée du premier janvier ...

Oh oui cher Rachid !

Voilà que Mario a éveillé en moi la curiosité et l'intérêt !!!

Bonne journée du premier janvier à tous les deux, à tous !
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyVen 01 Jan 2010, 12:57

rosedumatin a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
Cher Rachid, pourrais-tu nous raconter cette anecdote où le roi d'Ethiopie, dont j'ai oublié le nom, pleurait en entendant la récitation de la sourate de Myriam .....



Et bonne journée du premier janvier ...

Oh oui cher Rachid !

Voilà que Mario a éveillé en moi la curiosité et l'intérêt !!!

Bonne journée du premier janvier à tous les deux, à tous !


salut chere julienne et cher mario, pour l'histoire du roi de l'éthiopie, je le fairais inchallah, dans cette section , mais pour il me faut affiché la source authentique , et je pense que sa me prendra un certains temps, peut etre 1 jours.

cordialement
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Elmakoudi

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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptySam 02 Jan 2010, 00:22

chrisredfeild a écrit:
apres la naissance de Jésus, tout le monde s'est mis a accusé marie de prostitution, d'ailleur cette accusation reste toujours parmi les jaloux, on lui a alors dit :
27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: ‹Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse!

et cette accusation fut amplifié car sa famille est connu comme étant des gens pieux :
28. ‹Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée›.

et au passage, haroun ici ne désigne pas haroune frere de moise, mais un autre dont les savants on divergé sur son identité suivant ce hadith:
Al-Mughîra ibn Shu'ba raconte : "Le Prophète (sur lui la paix) m'envoya à Nadjran [Yémen]. Là-bas on me dit : "Vous récitez ce passage : "O S½ur de Aaron" [Coran 19/28] ; pourtant, entre l'époque de Moïse et celle de Jésus il y a eu le temps que chacun connaît !" Je n'ai pas su quoi leur répondre. Lorsque je rentrai (à Médine), je questionnai le Prophète à ce sujet. Il me dit : "Tu les aurais informés qu'ils se donnaient comme noms ceux des prophètes et des pieux ayant vécu avant eux."" (rapporté par Muslim, n° 2135, At-Tirmidhî, n° 3155, Ahmad, n° 17491).

les divergence des savants sont :
1-elle a eu réelement un frere nommé Aaron jamais raporté par les evangiles.
2-elle fut nommé soeur d'aaron, car avant cette naissance elle etait perçu comme pieuse et fut souvent comparé a un homme celebre parmi eux et qui était pieux et qui se prenomé Aaron.
3-elle fut comparé suite a cette naissance a un grand pécheur durant leur temps qui s'appelle Aaron.

APRES cette acusation, comment a t-elle pu s'échapé a l'adultere ou tout autre punition????

on a vue que son fils n'a pas pleuré durant sa naissance, alors marie a :
29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: ‹Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?›

le bébé alors au lieu de pleuré :
30. Mais (le bébé) dit: ‹Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.
31. Où que je sois, Il m'a rendu béni; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat;
32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.
33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.›


c'est la premiere PAROLE prononcé par Jésus, il dit qu'il est le SERVITEUR DE DIEU, puis il a innoncenté sa MERE :
Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.

ET DIEU ne donne pas de livre et de sagesse a un homme accusé d'etre le fils d'une prostitué, et cette innocense est confirmé dans se verset :
156. Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie.
SOURATE les FEMMES.

puis Jésus A CONTINE SA PAROLE EN DISANT : Où que je sois, Il m'a rendu béni

tout comme sa mére, ou il etait , il priait DIEU; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat;
et il fut surtout obeissant a SA MERE MARIE : 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.

prochaine foi, nous continuons avec l'histoire de JESUS selon l'islam
*salam et merci pour cette histoire de notre meriem el batoul
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chrisredfeild

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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptySam 02 Jan 2010, 22:24

voici comme promis l'histoire de NEGUS roi d'éthiopie lorsqu'il pleura en écoutant sourate MARIE ;

Constatant la recrudescence des actes de persécution que les Quraysh infligeaient aux musulmans et la multiplication des sévices cruels visant à les détourner de leur religion, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) recommanda à ses disciples d'immigrer en Abyssinie. Cette dernière était en effet une terre de véridicité gouvernée par un roi juste et l'on pouvait espérer que Dieu les y délivrerait de ce qu'ils avaient enduré jusque-là.
Ainsi un groupe constitué de onze hommes et de quatre femmes partirent secrètement pour l'Abyssinie et jouirent de la paix pendant quelque temps auprès du Négus, le roi chrétien d'Abyssinie. Puis, ils reçurent des échos laissant entendre que les musulmans vivaient désormais en toute tranquillité à la Mecque et décidèrent d'y retourner. Lorsqu'ils s'aperçurent que la vérité était toute autre, ils retournèrent en Abyssinie. Cette fois-ci, ils étaient quatre-vingts hommes ; certains d'entre eux emmenèrent femmes et enfants. Ils demeurèrent en Abyssinie jusqu'à l'immigration du Prophète - paix et bénédictions sur lui - à Médine où ils le rejoignirent.
La deuxième émigration en Abyssinie
Les Qouraychites s'acharnèrent sur les émigrants et les autres musulmans que leurs propres clans tribaux attaquaient aussi. Il leur était difficile d'admettre la nouvelle selon laquelle de Négus avait bien reçu et traité les émigrants. Face à cette situation, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne put s'empêcher de demander à ses compagnons de retourner en Abyssinie. Cette deuxième émigration était plus dure que la première car les Qouraychites s'y attendaient et tenaient à la faire échouer. Cependant les musulmans étaient plus rapides. Dieu leur ayant facilité le voyage, ils parvinrent en Abyssinie avant de se faire rattraper. Cette fois la délégation comportait 83 hommes si l'on compte 'Ammâr (dont on doute de l'émigration) et 18 ou 19 femmes.
Le complot des Qouraychites contre les musulmans émigrés en Abyssinie
Les associateurs tenaient coûte que coûte à empêcher les émigrés de trouver un refuge pour eux-mêmes et pour leur religion. Aussi, choisirent-ils deux hommes robustes et intelligents à savoir 'Amr Ibn al'As et 'Abdoullah Ibn abi Rabî'a avant leur conversion à l'Islam qu'ils envoyèrent, chargés des cadeaux les plus précieux, auprès du Négus et de ses patriarches. Les deux hommes, munis des cadeaux, arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments en faveur de l'expulsion des musulmans et, après que ceux-ci furent d'accord de proposer au Négus de les expulser, ils rencontrèrent le Négus même à qui ils offrirent les cadeaux et parlèrent en ces termes :
"Ô Roi! Il se réfugie dans votre pays de jeunes stupides qui, ayant quitté la religion de leur peuple, n'ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont apporté une religion qu'ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que quiconque ce qu'ils ont eu à leur reprocher".
Les patriarches dirent : "Effectivement! Sire! Rends-les leur! Qu'ils retournent avec dans leur pays et auprès de leur peuple!".

Le Négus, malgré tout tenait à examiner la question et à écouter toutes les parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent, prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit : "Quelle est donc cette religion pour laquelle vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des autres religions?".
Ja'far Ibn abi Tâlib, le porte-parole des musulmans dit : "Sire! Nous faisions partie des gens de l'ignorance et comme eux, adorions les idoles, mangions de la charogne pratiquions la fornication, rompions les liens de parenté et maltraitions nos voisins. Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus faibles. Nous ne cessions de vivre de la sorte jusqu'au jour où Dieu nous envoya un Messager qu'il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons la généalogie, la franchise, l'honnêteté et la chasteté, qui nous appela à Dieu que nous devons adorer et considérer comme Dieu unique, nous départissant de tout ce que nous adorions d'autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres et idoles. Il nous ordonna le franc parler, la restitution des choses confiées, le culte de la parenté, le bon voisinage, l'abstention des choses interdites et de l'effusion du sang. Il nous interdit la fornication, le mensonge, l'abus des biens des orphelins, l'accusation des femmes chastes et vertueuses, nous ordonnant d'adorer
Dieu, Lui Seul, sans L'associer à rien ni à personne, de prier, de s'acquitter de la Zakât (purification des biens) et d'observer le jeûne. Sur ces bases, nous avons cru en lui et en sa mission, nous l'avons suivi dans la pratique de la religion qu'il nous a apportée. Aussi, avons-nous adoré Dieu Lui Seul, sans l'associer à rien d'autre, avons considéré comme illicite ce qu'on nous a interdit et comme licite ce qu'on nous a ordonné. Alors notre peuple nous a indexés, torturés, tourmentés à cause de notre religion, cherchant à nous ramener à l'adoration des idoles au lieu de Dieu le Très Haut, aux perversités que, jadis, nous considérions comme licites. Lorsqu'ils nous eurent contraints maltraités et traqués, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre religion, nous fuyâmes vers votre pays car, nous vous avons choisi à l'exclusion des autres, pour être sous votre protection et nous espérons, Sire, qu'auprès de vous, nous ne subirons aucune forme d'injustice".
Le Négus dit alors : "Peux-tu me dire tant soit peu de ce que Dieu a révélé?"
"Oui" répondit Ja'far.
Le Négus lui dit : "Alors, récite le moi".
Ja'far commença par "Kâf Ha, Ya, 'Aïn Sâd"; le début de la sourate Mariam (Marie).
Ma foi, le Négus pleura alors, à se mouiller la barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller leurs livres lorsqu'ils eurent entendu la sourate.
Le Négus dit ensuite aux évêques : "Il ne fait pas de doute que ceci et ce que Mousâ avait apporté sortent de la même niche".
Se retournant vers les deux émissaires il dit : "Allez vous-en! je ne vous les livrerai pas. Ils sont sous ma protection".
'Amr Ibn al 'As et son compagnon sortirent, mais le premier dit au second : "Je jure sur Dieu que demain je reviendrai avec de quoi les faire expulser".
'Abdoullah Ibn Rabîa s'adressa à lui en ces termes : "Ne le fais pas. Ce sont des parents, même s'ils nous ont contrariés".
Cependant 'Amr Ibn al 'As persista dans sa démarche et, le lendemain dit au Négus : "Ils disent des choses étr
anges de 'Isâ le fils de Marie".
Celui-ci envoya chez les musulmans leur demander ce qu'ils pouvaient bien dire au sujet du Messie. Les musulmans paniquèrent mais s'entendirent entre eux pour ne dire que la vérité. Dès leur arrivée, à la cour, le Négus les interrogea et, alors, Ja'far répondit : "Nous disons de lui ce que nous a apporté notre Prophète (Prière et bénédiction de Dieu sur lui) à savoir qu'il est le serviteur, le Messager, l'esprit et la parole de Dieu insufflé à la vierge Marie".
Le Négus ramassa un bâton à terre et dit : "Ce que tu viens de dire ne dépasse la vérité sur 'Isâ Ibn Mariam que de la longueur de ce bâton".
"Si!" ajouta-t-il, voyant que ses patriarches faisaient la moue. il dit aux musulmans : "Allez! vous êtes en sécurité sur ma terre, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende. Je n'aimerais pas avoir une montagne d'or si je devais l'obtenir en portant préjudice à l'un d'entre vous".
Il dit ensuite à son entourage : "Rendez-leur leurs cadeaux. Je n'en ai pas besoin. Je jure que Dieu n'avait pas reçu de moi des pots de vin en me rendant mon royaume. Pourquoi donc y prendrais-je des pots de vin? J'obéirai à la volonté des gens aussi longtemps que ceux-ci obéiront à ma volonté".
Oumm Salamah qui racontait cette histoire dit : "Les deux émissaires sortirent renfrognés avec tout ce qu'ils avaient apporté. Nous, nous fûmes bien logés et traités".
(ibn Ishâq)



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MessageSujet: Re: marie vu par l'islam   marie vu par l'islam EmptyDim 03 Jan 2010, 11:32

chrisredfeild a écrit:
voici comme promis l'histoire de NEGUS roi d'éthiopie lorsqu'il pleura en écoutant sourate MARIE ;

Constatant la recrudescence des actes de persécution que les Quraysh infligeaient aux musulmans et la multiplication des sévices cruels visant à les détourner de leur religion, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) recommanda à ses disciples d'immigrer en Abyssinie. Cette dernière était en effet une terre de véridicité gouvernée par un roi juste et l'on pouvait espérer que Dieu les y délivrerait de ce qu'ils avaient enduré jusque-là.
Ainsi un groupe constitué de onze hommes et de quatre femmes partirent secrètement pour l'Abyssinie et jouirent de la paix pendant quelque temps auprès du Négus, le roi chrétien d'Abyssinie. Puis, ils reçurent des échos laissant entendre que les musulmans vivaient désormais en toute tranquillité à la Mecque et décidèrent d'y retourner. Lorsqu'ils s'aperçurent que la vérité était toute autre, ils retournèrent en Abyssinie. Cette fois-ci, ils étaient quatre-vingts hommes ; certains d'entre eux emmenèrent femmes et enfants. Ils demeurèrent en Abyssinie jusqu'à l'immigration du Prophète - paix et bénédictions sur lui - à Médine où ils le rejoignirent.
La deuxième émigration en Abyssinie
Les Qouraychites s'acharnèrent sur les émigrants et les autres musulmans que leurs propres clans tribaux attaquaient aussi. Il leur était difficile d'admettre la nouvelle selon laquelle de Négus avait bien reçu et traité les émigrants. Face à cette situation, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne put s'empêcher de demander à ses compagnons de retourner en Abyssinie. Cette deuxième émigration était plus dure que la première car les Qouraychites s'y attendaient et tenaient à la faire échouer. Cependant les musulmans étaient plus rapides. Dieu leur ayant facilité le voyage, ils parvinrent en Abyssinie avant de se faire rattraper. Cette fois la délégation comportait 83 hommes si l'on compte 'Ammâr (dont on doute de l'émigration) et 18 ou 19 femmes.
Le complot des Qouraychites contre les musulmans émigrés en Abyssinie
Les associateurs tenaient coûte que coûte à empêcher les émigrés de trouver un refuge pour eux-mêmes et pour leur religion. Aussi, choisirent-ils deux hommes robustes et intelligents à savoir 'Amr Ibn al'As et 'Abdoullah Ibn abi Rabî'a avant leur conversion à l'Islam qu'ils envoyèrent, chargés des cadeaux les plus précieux, auprès du Négus et de ses patriarches. Les deux hommes, munis des cadeaux, arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments en faveur de l'expulsion des musulmans et, après que ceux-ci furent d'accord de proposer au Négus de les expulser, ils rencontrèrent le Négus même à qui ils offrirent les cadeaux et parlèrent en ces termes :
"Ô Roi! Il se réfugie dans votre pays de jeunes stupides qui, ayant quitté la religion de leur peuple, n'ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont apporté une religion qu'ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que quiconque ce qu'ils ont eu à leur reprocher".
Les patriarches dirent : "Effectivement! Sire! Rends-les leur! Qu'ils retournent avec dans leur pays et auprès de leur peuple!".

Le Négus, malgré tout tenait à examiner la question et à écouter toutes les parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent, prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit : "Quelle est donc cette religion pour laquelle vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des autres religions?".
Ja'far Ibn abi Tâlib, le porte-parole des musulmans dit : "Sire! Nous faisions partie des gens de l'ignorance et comme eux, adorions les idoles, mangions de la charogne pratiquions la fornication, rompions les liens de parenté et maltraitions nos voisins. Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus faibles. Nous ne cessions de vivre de la sorte jusqu'au jour où Dieu nous envoya un Messager qu'il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons la généalogie, la franchise, l'honnêteté et la chasteté, qui nous appela à Dieu que nous devons adorer et considérer comme Dieu unique, nous départissant de tout ce que nous adorions d'autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres et idoles. Il nous ordonna le franc parler, la restitution des choses confiées, le culte de la parenté, le bon voisinage, l'abstention des choses interdites et de l'effusion du sang. Il nous interdit la fornication, le mensonge, l'abus des biens des orphelins, l'accusation des femmes chastes et vertueuses, nous ordonnant d'adorer
Dieu, Lui Seul, sans L'associer à rien ni à personne, de prier, de s'acquitter de la Zakât (purification des biens) et d'observer le jeûne. Sur ces bases, nous avons cru en lui et en sa mission, nous l'avons suivi dans la pratique de la religion qu'il nous a apportée. Aussi, avons-nous adoré Dieu Lui Seul, sans l'associer à rien d'autre, avons considéré comme illicite ce qu'on nous a interdit et comme licite ce qu'on nous a ordonné. Alors notre peuple nous a indexés, torturés, tourmentés à cause de notre religion, cherchant à nous ramener à l'adoration des idoles au lieu de Dieu le Très Haut, aux perversités que, jadis, nous considérions comme licites. Lorsqu'ils nous eurent contraints maltraités et traqués, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre religion, nous fuyâmes vers votre pays car, nous vous avons choisi à l'exclusion des autres, pour être sous votre protection et nous espérons, Sire, qu'auprès de vous, nous ne subirons aucune forme d'injustice".
Le Négus dit alors : "Peux-tu me dire tant soit peu de ce que Dieu a révélé?"
"Oui" répondit Ja'far.
Le Négus lui dit : "Alors, récite le moi".
Ja'far commença par "Kâf Ha, Ya, 'Aïn Sâd"; le début de la sourate Mariam (Marie).
Ma foi, le Négus pleura alors, à se mouiller la barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller leurs livres lorsqu'ils eurent entendu la sourate.
Le Négus dit ensuite aux évêques : "Il ne fait pas de doute que ceci et ce que Mousâ avait apporté sortent de la même niche".
Se retournant vers les deux émissaires il dit : "Allez vous-en! je ne vous les livrerai pas. Ils sont sous ma protection".
'Amr Ibn al 'As et son compagnon sortirent, mais le premier dit au second : "Je jure sur Dieu que demain je reviendrai avec de quoi les faire expulser".
'Abdoullah Ibn Rabîa s'adressa à lui en ces termes : "Ne le fais pas. Ce sont des parents, même s'ils nous ont contrariés".
Cependant 'Amr Ibn al 'As persista dans sa démarche et, le lendemain dit au Négus : "Ils disent des choses étr
anges de 'Isâ le fils de Marie".
Celui-ci envoya chez les musulmans leur demander ce qu'ils pouvaient bien dire au sujet du Messie. Les musulmans paniquèrent mais s'entendirent entre eux pour ne dire que la vérité. Dès leur arrivée, à la cour, le Négus les interrogea et, alors, Ja'far répondit : "Nous disons de lui ce que nous a apporté notre Prophète (Prière et bénédiction de Dieu sur lui) à savoir qu'il est le serviteur, le Messager, l'esprit et la parole de Dieu insufflé à la vierge Marie".
Le Négus ramassa un bâton à terre et dit : "Ce que tu viens de dire ne dépasse la vérité sur 'Isâ Ibn Mariam que de la longueur de ce bâton".
"Si!" ajouta-t-il, voyant que ses patriarches faisaient la moue. il dit aux musulmans : "Allez! vous êtes en sécurité sur ma terre, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende. Je n'aimerais pas avoir une montagne d'or si je devais l'obtenir en portant préjudice à l'un d'entre vous".
Il dit ensuite à son entourage : "Rendez-leur leurs cadeaux. Je n'en ai pas besoin. Je jure que Dieu n'avait pas reçu de moi des pots de vin en me rendant mon royaume. Pourquoi donc y prendrais-je des pots de vin? J'obéirai à la volonté des gens aussi longtemps que ceux-ci obéiront à ma volonté".
Oumm Salamah qui racontait cette histoire dit : "Les deux émissaires sortirent renfrognés avec tout ce qu'ils avaient apporté. Nous, nous fûmes bien logés et traités".
(ibn Ishâq)



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