La trahison

10.04.2015

Bonjour

Est ce que le Messager d'Allah a trahi ses engagement?

étéop a écrit:

Bonjour

Est ce que le Messager d'Allah a trahi ses engagement?

Curieuse question....


"Le Messager d'Allah", sûrement pas; les musulmans par contre, dans leur ensemble: oui assurément !

A commencer par ceux qui se sont rendus coupables, dès la mort du prophète, des massacres à l'encontre de sa famille et de ses proches et fidèles partisans !

Ce qui fut déjà "fondateur" de ce que nous avons sous les yeux:  les guerres entre chiites et sunnites ..!

Je ne suis pas certain que Mohamed ait pris des engagements.
Il n'a jamais voulu inventer une religion, il a légiféré en pensant au présent et pour défendre ses propres intérêt et son désir d'autocratisme.

Mais si on cherche bien et qu'on regarde ses engagements, il semble bien qu'il avait promis ( par sa voix céleste) de donner un signe miraculeux aux siens.
De grands signes miraculeux lui avaient été effectivement promis lors de sa vision mystique près du jujubier  " Il a vu les grands signes de son Seigneur " (S. 53, 18). Comme on dit, il s'agit de promesse verbale, car rien de concret ne sera jamais visible. Mohamed n'a reçu aucun signe miraculeux.
Il  fait choux blanc : il reste sec et n'a jamais pu faire de miracle ! A la fin de sa vie, il corrige donc sa révélation et se fait plus modeste. Voilà qu'il n'est qu'un simple avertisseur à qui n'est donné aucun signe ! C'est plus raisonnable.
« Et ceux qui mécroient disent : Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur celui-ci un signe de la part de son Seigneur ? « - Rien d’autre, en vérité : tu es un avertisseur. À chaque peuple un guide. » (S. 13, 7). Pas de miracle donc ! Pauvre Mohamed !

En cela, peut-on dire qu'il n'a pas respecté ses engagements ?
Cet exemple te convient-il étéop ?

Sinon, on peut regarder les relations à l'argent de Mohamed :

- Au début Mohamed ne demande aucun argent : « Dis : « De cela, je ne vous demande pas de salaire ; et je ne suis pas de ceux qui cherchent à s'imposer. » (S. 38, 86 ; 38e Sourate récitée).

- Finalement, Mohamed va bien demander de l'argent, ... mais c'est pour le bien de la personne qui donne. « Dis : « Ce que je vous demande comme salaire, c’est pour vous-mêmes. Car mon salaire n’incombe qu’à Dieu. » » (S. 34, 47 : 58e sourate récitée). Il attend toujours sa récompense de Dieu, mais il ne refuse plus un don d'argent.
De plus, il ne demande qu'une contribution raisonnable, ce qui semble devoir être mis à son crédit : « Leur demandes-tu un salaire, en sorte qu'ils soient grevés d'une charge écrasante ? » (S. 52, 40 ; 76e sourate récitée).

- Au fil du temps, Mohamed en vient à monnayer la grâce divine. Celui qui lui offre de l'argent verra les récompenses célestes doubler : « Mais ce que vous donnez à titre d'impôt, tout en cherchant le visage de Dieu... les voilà, alors, ceux pour qui cela double » (S. 30, 39 : 84 e Sourate récitée).

- À Médine, les choses seront devenues claires : on doit verser une aumône à Mohamed avant toute entrevue en tête-à-tête, en particulier si on espère le pardon d'Allah. Si l’aumône n'a pas été versée avant, un impôt s'impose après : « Redoutez-vous de faire précéder d'aumônes votre tête-à-tête ? Mais quand vous ne l'avez pas fait et que Dieu a accueilli votre repentir, alors établissez l'Office et acquittez l'impôt, et obéissez à Dieu et à Son messager. » (S. 58, 13).

On voit que là aussi, Mohamed n'a pas tenu ses engagements.
Au début, Mohamed fait le généreux et le détaché de l'amour de l'argent.... mais au fur et à mesure, il profite de son imagination pseudo-prophétique pour s'en mettre plein la poche.

Cet exemple puisé dans le Coran, lu dans l'ordre chronologique de son invention, te convient-il étéop ?

On peut donc dire que Mohamed n'a pas tenu ses engagements !

Le Coran nous apprendrait -il d'autres exemples qui démonteraient que Mohamed n'a pas respecté ses engagements ?

Et bien oui !

Mohamed impose aux musulmans de ne pas boire d'alcool alors que lui-même a bu de l'alcool jusqu'à la dernière année de sa vie  !

Au début, le plaisir que procure l'alcool est reconnu et même présenté comme une bénédiction de Dieu : « Des produits des dattiers et des vignes, vous tirez une boisson enivrante et aussi un aliment excellent. Voilà bien un signe pour des gens qui comprennent » (S. 16, 67 ; 70e dans l'ordre de la récitation). Il n'est donc pas du tout question d'interdire l'alcool, mais de le présenter comme une preuve de la bienveillance de Dieu !

Plus tard, les dangers du vin sont mis en balance avec ses plaisirs : « Ils t'interrogent sur le vin et le jeu de hasard. - Dis : « Dans les deux il y a grand péché et quelques avantages ; mais le péché y est plus grand que l'utilité ! » (S. 2, 219, 87e récitée).

Ensuite, ceux qui se sont présentés ivres à la prière ont entraîné quelques troubles par leur liberté de parole. Mohamed craint la liberté d'expression. La levée des inhibitions induite par l'alcool semble incompatible avec la soumission et le silence imposés par la loi coranique : « Oh, les croyants ! N’approchez pas de l’Office alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous sachiez ce que vous dites. » (S. 4, 43 ; 92e récitée).  

Finalement, à l’extrême fin de la vie de Mohamed, l'interdit de l'alcool s'impose : « Oh, les croyants ! Oui, le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'ordure, œuvre du Diable. Donc, à écarter. Peut-être serez-vous gagnants ? Oui, le Diable ne veut que jeter parmi vous, dans le vin et le jeu de hasard, inimitié et haine, et vous empêcher du Rappel de Dieu et de l'Office. Eh bien, vous abstiendrez-vous ? » (S. 5, 90-91 ; 112e récitée).
Les jeux de hasard, la divination et l'alcool se voient définitivement interdits. Après la reconnaissance initiale des plaisirs procurés par l'alcool perçus comme un signe de la bonté d'Allah, cette interdiction finale est significative !

Mohamed a interdit à autrui, ce dont il ne s'est pas privé lui-même !  
Encore un engagement non tenu !

« Ne méditeront-ils donc pas le Coran ? S’il avait été d’un autre que Dieu, ils y auraient trouvé maintes contradictions. » (S. 4, 82).