| | Poémes soufis | |
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+6pinson rosedumatin Elmakoudi LA REPONSE Seraphine lefidele 10 participants | |
Auteur | Message |
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lefidele
| Sujet: Poémes soufis Mer 4 Aoû - 20:02 | |
| Rappel du premier message :J'ai demandé la Force... J’ai demandé la forc Et Dieu m’a donné des épreuves pour me rendre fort
J’ai demandé la sagesse Et Dieu m’a donné des problème à résoudre
J’ai demandé la prospérité Et Dieu m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler
J’ai demandé du courage Et Dieu m’a donné des gens à vaincre
J’ai demandé l’amour Et Dieu m’a donné des gens à aider
J’ai demandé des faveurs Et Dieu m’a donné des occasions
Je n’ai rien reçu de ce que je désirais… J’ai reçu tout ce dont j’avais besoin. Auteur Inconnu(Poème Soufi)[right] |
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Auteur | Message |
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pinson
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 16 Mar - 21:15 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- salam alaikoum
je plane tout juste a la lecture , alors si je laisse mon imagination galoper a travers ces mots et laisser cet air raisoner dans ma tete ,je vous le dis j'apparaitrais en haut dans le ciel entrain de voler sans ailes et bonne lecture a tout le monde
Des ailes, mon ami, mais je peux te prêter les miennes !!! |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 17 Avr - 19:13 | |
| Extrait des Odes Mystiques de Rumi
L'amour est venu et il est comme le sang dans mes veines et ma peau. Il m'a anéanti et m'a rempli du Bien-Aimé. Le Bien-Aimé a pénétré dans toutes les parcelles de mon corps. De moi ne reste plus qu'un nom, tout le reste est Lui. *-Ô toi qui dors sans la nuit sombre, le moment de la prière est venu. Ô âme charnelle tyrannique ! le moment d'accomplir les promesses est venu. Regarde par le trou de la serrure : ouvre la porte du repentir. Ne laisse personne dans ta maison. C'est notre tour d'y venir. Pourquoi ne te laves-tu pas les mains du péché et du mal ? Purifie ton visage avec de l'eau pure, le moment de la prière est venu. Tu te souviendras de cette qibla quand tu tourneras ta face vers la tombe ; Les regrets ne te serviront à rien quand sonnera l'heure du destin. Recherche la lumière de cette qibla afin qu'elle illumine ton tombeau ; Cette lumière deviendra une roseraie, car c'est la lumière de Dieu. *-Tu ne peux te libérer du monde en prêtant l'oreille Tu ne peux te libérer de toi-même par beaucoup de paroles Tu ne peux te libérer de tous les deux, Du monde et de toi-même, sauf par le silence.
Si tu désires l'éternité et la victoire, ne dors pas Brûle-toi à la flamme de l'amour de l'Ami, ne dors pas Tu as dormi cent nuits, et tu as vu la conséquence : Pour l'amour de Dieu, cette nuit, jusqu'au jour, ne dors pas.
O mon cœur, pendant deux ou trois jours, jusqu'à l'aube, ne dors pas. Séparé du soleil, comme la lune, ne dors pas. Plonge comme le seau dans les ténèbres du puits Il se peut que tu arrives à la margelle du puits ; ne dors pas. |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 17 Avr - 20:16 | |
| - Elmakoudi a écrit:
Extrait des Odes Mystiques de Rumi
L'amour est venu et il est comme le sang dans mes veines et ma peau. Il m'a anéanti et m'a rempli du Bien-Aimé. Le Bien-Aimé a pénétré dans toutes les parcelles de mon corps. De moi ne reste plus qu'un nom, tout le reste est Lui. *-Ô toi qui dors sans la nuit sombre, le moment de la prière est venu. Ô âme charnelle tyrannique ! le moment d'accomplir les promesses est venu. Regarde par le trou de la serrure : ouvre la porte du repentir. Ne laisse personne dans ta maison. C'est notre tour d'y venir. Pourquoi ne te laves-tu pas les mains du péché et du mal ? Purifie ton visage avec de l'eau pure, le moment de la prière est venu. Tu te souviendras de cette qibla quand tu tourneras ta face vers la tombe ; Les regrets ne te serviront à rien quand sonnera l'heure du destin. Recherche la lumière de cette qibla afin qu'elle illumine ton tombeau ; Cette lumière deviendra une roseraie, car c'est la lumière de Dieu. *-Tu ne peux te libérer du monde en prêtant l'oreille Tu ne peux te libérer de toi-même par beaucoup de paroles Tu ne peux te libérer de tous les deux, Du monde et de toi-même, sauf par le silence.
Si tu désires l'éternité et la victoire, ne dors pas Brûle-toi à la flamme de l'amour de l'Ami, ne dors pas Tu as dormi cent nuits, et tu as vu la conséquence : Pour l'amour de Dieu, cette nuit, jusqu'au jour, ne dors pas.
O mon cœur, pendant deux ou trois jours, jusqu'à l'aube, ne dors pas. Séparé du soleil, comme la lune, ne dors pas. Plonge comme le seau dans les ténèbres du puits Il se peut que tu arrives à la margelle du puits ; ne dors pas. Que dire devant une telle splendeur qu'est ce poème mon cher ELMAKOUDI !? Les mots me manquent.... |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Lun 18 Avr - 20:09 | |
| - rosedumatin a écrit:
Que dire devant une telle splendeur qu'est ce poème mon cher ELMAKOUDI !?
Les mots me manquent.... salam rosedumatin et merci pour ton commentaire chaleureux Tout est un, la vague et la perle, la mer et la pierre. Rien de ce qui existe en ce monde n'est en dehors de toi. Cherche bien en toi-même ce que tu veux être puisque tu es tout. L'histoire entière du monde sommeille en chacun de nous. *-"Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville Le chemin de cette ville n'a pas de fin Va, perds tout ce que tu as, c'est cela qui est le tout." *-Voyez comment la main est invisible tandis que le crayon écrit; le cheval gallope, pourtant le chevalier est invisible; la flèche vole, mais l'arc est hors de la vue; différentes âmes existent, tandis que l'âme des âmes est cachée
Aujourd'hui, comme tous les jours, nous sommes détruits, détruits Jusqu'au jour de la résurrection, nous n'échapperons pas aux flots. Une nuit, le clair de lune est venu égorger le sommeil Le clair de lune ne craint pas de verser le sang. Si tu es la mer, je suis le poisson Si tu es le désert, je suis ta gazelle Remplis-moi de ton souffle, je dépends de ton souffle Je suis ton hautbois, ton hautbois, ton hautbois. |
| | | pinson
| Sujet: Re: Poémes soufis Mar 19 Avr - 17:52 | |
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" Aujourd'hui, comme tous les jours, nous sommes détruits, détruits"
Mais détruits par qui, ami ElMakoudi ?
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| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 27 Avr - 23:57 | |
| O Seigneur des seigneurs des secrets ! O toi Soleil, et Soleil des lumières ! Par amour de Ta beauté, les beautés, telles des astres, Dansent comme la voûte tournante du ciel. Quand Ta bonté accomplit un prodige, L'intelligence demeure paralysée devant toi. Ton feu fait jaillir la source de vie, O mon ami ! Quel est le meilleur de cette eau, de ce feu ? Ce feu a fait s'épanouir des roseraies Et ces roseraies ont fait surgir des univers d'âmes, De ces fleurs qui deviennent à chaque instant plus fraîches, Non pas de ces fleurs depuis longtemps fanées. Nul ne peut cacher l'amour qu'il a pour Lui Bien que nous ne soyons pas dignes de Son amour pour nous. La séparation d'avec Lui est une caverne pleine de feux ; Etrange chose ! Sortirai-je un jour de cette caverne ? Si tu Le nies, des voiles s'étendent ; Ne te livre pas à la négation au sujet du Bien-Aimé. Joseph revêtirait l'apparence d'un loup, Si l'hostilité tendait un voile d'aveuglement. De l'âme de l'homme naît la jalousie : Sois un ange, et confie le royaume à Adam. L'aliment de l'âme charnelle, ce sont ces graines de malignité : Quand tu les sèmes, elles repoussent inéluctablement. La vache ne peut pas chanter comme le rossignol ; L'intelligence lucide ignore le goût de l'ivresse. Le loup ne peut engendrer la grâce du visage de Joseph, Le paon ne peut pondre des oeufs de serpent. L'âme charnelle a ravi toutes ces vies, Telle un voleur adroit, et te fait miroiter des lendemains : Or, toute ta vie consiste en aujourd'hui, non en un autre jour. N'écoute pas la promesse de cette nature rusée, Dénoue les liens de l'existence et ceins-toi les reins Afin d'échapper à ce nafs étranger. Comment ta prière serait-elle exaucée, puisque ton visage Au moment de la prière est tourné vers Bûlghâr ? Si tu désires le musc, va dans cette plaine Où paissent les gazelles de Tartarie. Ne vois-tu pas les changements et les transformations Dans le firmament, et la terre, et ces signes ? Ton être noble se changera en poussière dont nul ne se soucie. Si tu n'es que l'ânier de ton propre nafs , Dans l'assemblée des amis chers tu seras méprisé. Mais si tu souhaites recevoir en pur don D'innombrables royaumes des univers éternels, Saisis cette coupe qui ruine l'intelligence De la main de Shams-ul-Haqq wa'd-Din, puis éveille-toi ! Il est le Seigneur des seigneurs éternels Qui n'ont pas de négateur de leur suzeraineté. Sa grâce est si pure que le regard des Houris Suffirait à blesser sa pudeur si fine, Si n'existait le voile de la jalousie divine, Qui le cache à tous ceux qui demeurent en ce monde. La pierre, la poussière, l'eau, le vent et le feu, Tous sont devenus une âme ivre et errante. Dans le bazar des idoles et des amants, Son portrait a mis le feu à toutes choses. Considère la vie dans les deux mondes à deux villages : Quel est le village dont il est le seigneur ? Combien a peu d'intellignece celui qui traite de bavardages Tous ces poèmes destinés à célébrer sa dignité ! Je prends à témoin ce lion divin Qui a fait de mon coeur une telle proie, Que tu m'enverras un message de Tabrîz Telle est la supplication que je t'adresse à l'aube.
Diwan Shams Tabrizi |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Jeu 28 Avr - 17:49 | |
| Mon cher ami ELMAKOUDI, ce poème est vraiment merveilleux et a touché mon coeur en profondeur ! Je te dédie un poème de Ste Thérèse d'Avila, une grande mystique chrétienne : Que rien ne te trouble
que rien ne t'épouvante,
tout passe,
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien :
Dieu seul suffit.
Elève ta pensée,
monte au ciel,
ne t'angoisse de rien,
que rien ne te trouble.
Suis Jésus Christ
d'un grand coeur,
et quoi qu'il arrive,
que rien ne t'épouvante.
Tu vois la gloire du monde ?
C' est une vaine gloire ;
il n' a rien de stable
tout passe.
Aspire au céleste,
qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses,
Dieu ne change pas.
Aime-le comme il le mérite,
Bonté immense ;
mais il n'y a pas d'amour de qualité
sans la patience.
Que confiance et foi vive
maintiennent l'âme,
celui qui croit et espère
obtient tout.
Même s'il se voit
assailli par l'enfer,
il déjouera ses faveurs,
celui qui possède Dieu.
Même si lui viennent abandons,
croix, malheurs,
si Dieu est son trésor,
il ne manque de rien.
Allez-vous-en donc, biens du monde ;
allez-vous-en, vains bonheurs :
même si l'on vient à tout perdre,
Dieu seul suffit.
|
| | | pinson
| Sujet: Re: Poémes soufis Ven 29 Avr - 10:08 | |
| Rosedumatin et ElMakoudi, mes amis, vous enchantez mon coeur frémissant de pinsonnet !!!! |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Ven 29 Avr - 10:11 | |
| - pinson a écrit:
- Rosedumatin et ElMakoudi, mes amis, vous enchantez mon coeur frémissant de pinsonnet !!!!
Bonjour ami PINSON, heureuse de te revoir !! |
| | | pinson
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 1 Mai - 10:59 | |
| - rosedumatin a écrit:
- pinson a écrit:
- Rosedumatin et ElMakoudi, mes amis, vous enchantez mon coeur frémissant de pinsonnet !!!!
Bonjour ami PINSON, heureuse de te revoir !! Continuez tous les deux, les amis, à m'enchanter et DIEU vous le rendra .... |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Sam 14 Mai - 23:55 | |
| - rosedumatin a écrit:
- Mon cher ami ELMAKOUDI, ce poème est vraiment merveilleux et a touché mon coeur en profondeur !
Je te dédie un poème de Ste Thérèse d'Avila, une grande mystique chrétienne :
Que rien ne te trouble
que rien ne t'épouvante,
tout passe,
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien :
Dieu seul suffit.
Elève ta pensée,
monte au ciel,
ne t'angoisse de rien,
que rien ne te trouble.
Suis Jésus Christ
d'un grand coeur,
et quoi qu'il arrive,
que rien ne t'épouvante.
Tu vois la gloire du monde ?
C' est une vaine gloire ;
il n' a rien de stable
tout passe.
Aspire au céleste,
qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses,
Dieu ne change pas.
Aime-le comme il le mérite,
Bonté immense ;
mais il n'y a pas d'amour de qualité
sans la patience.
Que confiance et foi vive
maintiennent l'âme,
celui qui croit et espère
obtient tout.
Même s'il se voit
assailli par l'enfer,
il déjouera ses faveurs,
celui qui possède Dieu.
Même si lui viennent abandons,
croix, malheurs,
si Dieu est son trésor,
il ne manque de rien.
Allez-vous-en donc, biens du monde ;
allez-vous-en, vains bonheurs :
même si l'on vient à tout perdre,
Dieu seul suffit.
salam rosedumatin et merci Si le monde entier est rempli d'épines, Le coeur de l'amoureux est une roseraie. Si la roue céleste cessait de tourner, Le monde des amoureux continueraient à se mouvoir. Si tous les êtres devenaient tristes, l'âme de l'amoureux Resterait fraîche, vivante et légère. Où y a-t-il une chandelle éteinte ? Donne-la à l'amoureux, Car il détient cent mille lumières. Si l'amoureux est solitaire, pourtant il n'est jamais seul : Il a pour compagnon le Bien-Aimé caché. C'est de l'âme que provient l'ivresse des amants : Le compagnon de l'amour demeure dans le secret. L'amour ne se satisfait pas de cent promesses, Car innombrables sont les ruses des beautés. Si tu trouves l'amoureux sur un lit de souffrance, Le Bien-Aimé n'est-il pas au chevet du malade ? Monte sur le coursier de l'amour, et ne crains pas la route ; Le coursier de l'amour connaît bien le chemin : D'une seule foulée, il t'amènera à ta demeure, Bien que la voie ne soit pas sans obstacles. L'âme de l'amoureux dédaigne la nourriture de l'animal ; C'est le vin qui seul peut rassasier son âme Grâce à Shams-od-Dîn de Tabrîz, tu possèderas Un coeur à la fois ivre et parfaitement lucide (Ôdes mystiques |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 15 Mai - 9:19 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
- Mon cher ami ELMAKOUDI, ce poème est vraiment merveilleux et a touché mon coeur en profondeur !
Je te dédie un poème de Ste Thérèse d'Avila, une grande mystique chrétienne :
Que rien ne te trouble
que rien ne t'épouvante,
tout passe,
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien :
Dieu seul suffit.
Elève ta pensée,
monte au ciel,
ne t'angoisse de rien,
que rien ne te trouble.
Suis Jésus Christ
d'un grand coeur,
et quoi qu'il arrive,
que rien ne t'épouvante.
Tu vois la gloire du monde ?
C' est une vaine gloire ;
il n' a rien de stable
tout passe.
Aspire au céleste,
qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses,
Dieu ne change pas.
Aime-le comme il le mérite,
Bonté immense ;
mais il n'y a pas d'amour de qualité
sans la patience.
Que confiance et foi vive
maintiennent l'âme,
celui qui croit et espère
obtient tout.
Même s'il se voit
assailli par l'enfer,
il déjouera ses faveurs,
celui qui possède Dieu.
Même si lui viennent abandons,
croix, malheurs,
si Dieu est son trésor,
il ne manque de rien.
Allez-vous-en donc, biens du monde ;
allez-vous-en, vains bonheurs :
même si l'on vient à tout perdre,
Dieu seul suffit.
salam rosedumatin et merci
Si le monde entier est rempli d'épines, Le coeur de l'amoureux est une roseraie. Si la roue céleste cessait de tourner, Le monde des amoureux continueraient à se mouvoir. Si tous les êtres devenaient tristes, l'âme de l'amoureux Resterait fraîche, vivante et légère. Où y a-t-il une chandelle éteinte ? Donne-la à l'amoureux, Car il détient cent mille lumières. Si l'amoureux est solitaire, pourtant il n'est jamais seul : Il a pour compagnon le Bien-Aimé caché. C'est de l'âme que provient l'ivresse des amants : Le compagnon de l'amour demeure dans le secret. L'amour ne se satisfait pas de cent promesses, Car innombrables sont les ruses des beautés. Si tu trouves l'amoureux sur un lit de souffrance, Le Bien-Aimé n'est-il pas au chevet du malade ? Monte sur le coursier de l'amour, et ne crains pas la route ; Le coursier de l'amour connaît bien le chemin : D'une seule foulée, il t'amènera à ta demeure, Bien que la voie ne soit pas sans obstacles. L'âme de l'amoureux dédaigne la nourriture de l'animal ; C'est le vin qui seul peut rassasier son âme Grâce à Shams-od-Dîn de Tabrîz, tu possèderas Un coeur à la fois ivre et parfaitement lucide (Ôdes mystiques Salam Elmakoudi , Je me demandais quand tu allais venir.... Tu as bien fait, Car ce poème est magnifique ... oh ! oui que je veux bien monter sur le coursier de l'Amour et qu'il m'emmène en sa demeure, avec lui je ne crains pas les obstacles !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 15 Mai - 19:45 | |
| - rosedumatin a écrit:
Salam Elmakoudi , Je me demandais quand tu allais venir.... Tu as bien fait, Car ce poème est magnifique ... oh ! oui que je veux bien monter sur le coursier de l'Amour et qu'il m'emmène en sa demeure, avec lui je ne crains pas les obstacles !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/ Ya fouadi, la tassâal ayna el hawa Kana sar’han min khayalin fahaoua Is’kini ouachrab aâla atlatlihi Ouaroui aânni ‘talam eddamoue raoua Kayfa dhak el ‘houbbou amsa khabaran oua ‘hadithan min a’hadithi el djaoua Ô mon cœur, ne demandes pas où est passé l’amour Il n’était qu’un château de mirages et s’en est allé Sers-moi et bois en souvenir de ses ruines Et racontes-moi tant que mes larmes couleront Comment cet amour est devenu une légende Et mots (exemplaires) de l’amour passionnel ************** Lastou ansaak oua ‘akad aghraytani Bifamin ‘aadhbi el mounadati ra’ki’k Oua yadin tamtaddou na’houi ka yadine Min khilal el maoudji mouddate li ghari’k Oua bari’koun yadhmaou essari lahou Ayna fi ‘aynayka dhayyaka el bari’k Je ne pourrais t’oublier car tu m’as séduite Par ta bouche aux appels doux et élégants Et d’une main qui se tendait vers moi Telle la main tendue à un naufragé à travers les vagues Et un éclair qui mettrait le voyageur solitaire en confiance Y a-t-il semblable à cet éclair venant de tes yeux ? *************** Ya ‘habiban zourtou yaouman aykahou ‘taira ecchaou’ki oughanni alami Lak ibtaou el moudilli el mouniïmi Oua tadjanni el ‘kadiri el mou’htakimi Oua ‘hanain laka yakoui adhlouiï Oua athaouani djamaratoun fi dami Ô mon amour, j’ai un jour visité le nid De l’oiseau du désir ardent pour lui chanter ma douleur Tu as la nonchalance de l’amoureux généreux Et la cruauté du puissant qui trône Pourtant ma tendresse pour toi me brûle les côtes Et les secondes sont comme des braises dans mon sang A suivre |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 15 Mai - 20:13 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
Salam Elmakoudi , Je me demandais quand tu allais venir.... Tu as bien fait, Car ce poème est magnifique ... oh ! oui que je veux bien monter sur le coursier de l'Amour et qu'il m'emmène en sa demeure, avec lui je ne crains pas les obstacles !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Ya fouadi, la tassâal ayna el hawa Kana sar’han min khayalin fahaoua Is’kini ouachrab aâla atlatlihi Ouaroui aânni ‘talam eddamoue raoua Kayfa dhak el ‘houbbou amsa khabaran oua ‘hadithan min a’hadithi el djaoua
Ô mon cœur, ne demandes pas où est passé l’amour Il n’était qu’un château de mirages et s’en est allé Sers-moi et bois en souvenir de ses ruines Et racontes-moi tant que mes larmes couleront Comment cet amour est devenu une légende Et mots (exemplaires) de l’amour passionnel ************** Lastou ansaak oua ‘akad aghraytani Bifamin ‘aadhbi el mounadati ra’ki’k Oua yadin tamtaddou na’houi ka yadine Min khilal el maoudji mouddate li ghari’k Oua bari’koun yadhmaou essari lahou Ayna fi ‘aynayka dhayyaka el bari’k
Je ne pourrais t’oublier car tu m’as séduite Par ta bouche aux appels doux et élégants Et d’une main qui se tendait vers moi Telle la main tendue à un naufragé à travers les vagues Et un éclair qui mettrait le voyageur solitaire en confiance Y a-t-il semblable à cet éclair venant de tes yeux ? *************** Ya ‘habiban zourtou yaouman aykahou ‘taira ecchaou’ki oughanni alami Lak ibtaou el moudilli el mouniïmi Oua tadjanni el ‘kadiri el mou’htakimi Oua ‘hanain laka yakoui adhlouiï Oua athaouani djamaratoun fi dami
Ô mon amour, j’ai un jour visité le nid De l’oiseau du désir ardent pour lui chanter ma douleur Tu as la nonchalance de l’amoureux généreux Et la cruauté du puissant qui trône Pourtant ma tendresse pour toi me brûle les côtes Et les secondes sont comme des braises dans mon sang A suivre
Merci, mon ami Elmakoudi, pour ce merveilleux poème....... J'attends la suite avec impatience... j'espère que tu reviens vite..... |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Lun 16 Mai - 21:27 | |
| - rosedumatin a écrit:
Merci, mon ami Elmakoudi, pour ce merveilleux poème....... J'attends la suite avec impatience... j'espère que tu reviens vite..... um Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/ Aâ’tini ‘hourryati oua’tli’k yadayya Innani aâtaytou ma astab’kaytou chay’a Ah min ‘kaydika adma maâssami Lima oub’kih ouama ab’ka aâllaya Ma a’htifadhi bi ‘ouhoudine lamvtasounha Oua illa ma al asrou oua addounnya ladaya Donnes-moi ma liberté et lâches mes mains J’ai tout donné et il ne me reste plus rien Ah ! par ton emprise mon poignetsaigne Pourquoi ne pas l’épargner et rester comme je suis Il ne me reste plus qu’à garder (en souvenir) mes promesses que tu n’as pas respectées Sinon le monde ne serait pour moi qu’une prison Ayna min aâyni ‘habiboun sa’hiroun Fihi ‘izzoun oua djalaloun oua ‘hayae Ouathi’kou el khoutouati yamchi malakan Dhalimou el ‘housni chahiyyou el kibriyae ‘aâbi’kou essi’hri ka anfasse errouba Sahimou ettarfi ka ahlam el massa Ya-t-il pareil à mes yeux que mon amoureux qui envoute En lui il y a grandeur majesté et pudeur Il marche comme un ange d’un pas assuré Injuste envers la bonté et s’inclinant devant les arrogants Aux parfums ensorcelants comme lesessences des fruits Aux yeux charmeurs tels les rêvesdu soir Ayna minni majlissoun anta bihi Fitnatoun tammat sanaane oua sana Oua ana ‘houbboun oua ‘kalboun haimoune Oua farachoune ‘hayroune minka dana Oua min echhaou’ki rassouloun baynana Oua nadimoun ‘kaddama el kassa lana De quelle partie en moi tu régentes La discorde qui va d’étincelle en étincelle Et moi qui ne suis qu’amour errant Une couche tourmentée qui se rapproche de toi Du désir ardent un messager s’est mis entre nous Un compagnon de boisson (commensal) nous tendit le verre
A suivre |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poémes soufis Lun 16 Mai - 22:13 | |
| Bonsoir ami Elmakoudi , bien merci à toi pour ce poème Soufis qui me fait du bien , car son message vient du ciel et me fait cpmprendre beaucoup de chose .
Bien merci à toi . |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 18 Mai - 15:33 | |
| - Eliza a écrit:
- Bonsoir ami Elmakoudi , bien merci à toi pour ce poème Soufis qui me fait du bien , car son message vient du ciel et me fait cpmprendre beaucoup de chose .
Bien merci à toi . salam eliza, ce n'est un poeme soufi,c'est de la diva de la nation arabe Oum Kalthoum L’auteur de cette chanson Al Atlal est né en 1898 au Caire et mourut en 1953. Issu d’une famille de littéraires, Ibrahim Naji opta pour la médecine. C’est dans son œuvre que Mohamed Abdelwahab puisa le poème E rrabiae(l’automne) et qu’Oum Kalthoum choisit Misr (l’Egypte), un texte vantant son pays natal. Les recueils de poèmes d’Ibrahim Naji ont été traduits en anglais dès 1934. Al Atlal fait partie des vingt plus grandes chansons d’amour de la poésie arabe. C’est en 1966 qu’elle fut interprétée pour la première fois sur une composition de Ryad Essoumbati. Fredonnée par beaucoup d’entre nous qui n’en retenons que quelques bribes, j’ai voulu vous en offrir la traduction pour lui donner encore plus d’adeptes et vous la faire mieux apprécier. |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| | | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 18 Mai - 18:13 | |
| - rosedumatin a écrit:
- Mon cher ELMAKOUDI,
Reviens régaler Etincelle de tes poèmes !!! Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/ Hal raâ el houbbou soukara mithlana Kam banayna min khayalin ‘haoulana Oua machayna fi ‘tari’kine mou’kmirine Tathibou el far’hatou fihi ‘kablana Oua dha’hikna dhi’hkata tiflayni maâne Oua aâdaouna fa sabi’kna dhillana A-t-il vécu l’amour dans l’ivresse comme nous Combien de mirages avons-nous construit autour de nous Nous avons marché sur le chemin éclairé par la lune Où la joie nous précédait Et nous avons ri ensemble comme deux enfants Avons couru et dépassions nos ombres Oua antabahna baâda ma zala erra’hi’k Oua afa’kna layta anna la noufi’k Ya’kdhatoun ta’hat bi a’hlami il kara Oua taoualla ellayl oua ellailou sadi’k Oua idha ennourou nadhiroun taali’oun Oua idha el fadjrou mou’tilloun kal’hari’k Oua idha eddounia kama naârifouha Oua idha al a’hbabou kouloun fi tari’k Et nous nous sommes ressaisis quand le nectar fut épuisé Et nous nous sommes réveillés ah si l’on pouvait ne pas se réveiller Un réveil qui nous a sortis du rêve de la somnolence Et la nuit s’empara de nous et la nuit est un compagnon Alors la lumière éclatante se leva Alors l’aurore apparut comme un feu Alors la vie suivit son cours Alors chaque ami prit son chemin Ayouha essahorou taghfou Tadhkourou el ‘ahda oua tas’hou Oua idha ma iltaama djour’hou Djadda bi etidhkari djour’hou Fa taâllam kayfa tansa Oua taâllam kayfa tam’hou Eh toi le noctambule qui s’assoupit Tu marmonnes ta promesse et te réveille Si une plaie se ferme Le souvenir en fera revivre la blessure Alors apprends à oublier Et apprends à effacer |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 18 Mai - 18:18 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
- Mon cher ELMAKOUDI,
Reviens régaler Etincelle de tes poèmes !!! Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Hal raâ el houbbou soukara mithlana Kam banayna min khayalin ‘haoulana Oua machayna fi ‘tari’kine mou’kmirine Tathibou el far’hatou fihi ‘kablana Oua dha’hikna dhi’hkata tiflayni maâne Oua aâdaouna fa sabi’kna dhillana
A-t-il vécu l’amour dans l’ivresse comme nous Combien de mirages avons-nous construit autour de nous Nous avons marché sur le chemin éclairé par la lune Où la joie nous précédait Et nous avons ri ensemble comme deux enfants Avons couru et dépassions nos ombres
Oua antabahna baâda ma zala erra’hi’k Oua afa’kna layta anna la noufi’k Ya’kdhatoun ta’hat bi a’hlami il kara Oua taoualla ellayl oua ellailou sadi’k Oua idha ennourou nadhiroun taali’oun Oua idha el fadjrou mou’tilloun kal’hari’k Oua idha eddounia kama naârifouha Oua idha al a’hbabou kouloun fi tari’k
Et nous nous sommes ressaisis quand le nectar fut épuisé Et nous nous sommes réveillés ah si l’on pouvait ne pas se réveiller Un réveil qui nous a sortis du rêve de la somnolence Et la nuit s’empara de nous et la nuit est un compagnon Alors la lumière éclatante se leva Alors l’aurore apparut comme un feu Alors la vie suivit son cours Alors chaque ami prit son chemin
Ayouha essahorou taghfou Tadhkourou el ‘ahda oua tas’hou Oua idha ma iltaama djour’hou Djadda bi etidhkari djour’hou Fa taâllam kayfa tansa Oua taâllam kayfa tam’hou Eh toi le noctambule qui s’assoupit Tu marmonnes ta promesse et te réveille Si une plaie se ferme Le souvenir en fera revivre la blessure Alors apprends à oublier Et apprends à effacer wardatou assabah te dis : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 18 Mai - 19:04 | |
| - rosedumatin a écrit:
- Elmakoudi a écrit:
Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Hal raâ el houbbou soukara mithlana Kam banayna min khayalin ‘haoulana Oua machayna fi ‘tari’kine mou’kmirine Tathibou el far’hatou fihi ‘kablana Oua dha’hikna dhi’hkata tiflayni maâne Oua aâdaouna fa sabi’kna dhillana
A-t-il vécu l’amour dans l’ivresse comme nous Combien de mirages avons-nous construit autour de nous Nous avons marché sur le chemin éclairé par la lune Où la joie nous précédait Et nous avons ri ensemble comme deux enfants Avons couru et dépassions nos ombres
Oua antabahna baâda ma zala erra’hi’k Oua afa’kna layta anna la noufi’k Ya’kdhatoun ta’hat bi a’hlami il kara Oua taoualla ellayl oua ellailou sadi’k Oua idha ennourou nadhiroun taali’oun Oua idha el fadjrou mou’tilloun kal’hari’k Oua idha eddounia kama naârifouha Oua idha al a’hbabou kouloun fi tari’k
Et nous nous sommes ressaisis quand le nectar fut épuisé Et nous nous sommes réveillés ah si l’on pouvait ne pas se réveiller Un réveil qui nous a sortis du rêve de la somnolence Et la nuit s’empara de nous et la nuit est un compagnon Alors la lumière éclatante se leva Alors l’aurore apparut comme un feu Alors la vie suivit son cours Alors chaque ami prit son chemin
Ayouha essahorou taghfou Tadhkourou el ‘ahda oua tas’hou Oua idha ma iltaama djour’hou Djadda bi etidhkari djour’hou Fa taâllam kayfa tansa Oua taâllam kayfa tam’hou Eh toi le noctambule qui s’assoupit Tu marmonnes ta promesse et te réveille Si une plaie se ferme Le souvenir en fera revivre la blessure Alors apprends à oublier Et apprends à effacer wardatou assabah te dis : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] salam alaiki wa chokrane ya wardatou assabah |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 18 Mai - 19:46 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
- Elmakoudi a écrit:
Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Hal raâ el houbbou soukara mithlana Kam banayna min khayalin ‘haoulana Oua machayna fi ‘tari’kine mou’kmirine Tathibou el far’hatou fihi ‘kablana Oua dha’hikna dhi’hkata tiflayni maâne Oua aâdaouna fa sabi’kna dhillana
A-t-il vécu l’amour dans l’ivresse comme nous Combien de mirages avons-nous construit autour de nous Nous avons marché sur le chemin éclairé par la lune Où la joie nous précédait Et nous avons ri ensemble comme deux enfants Avons couru et dépassions nos ombres
Oua antabahna baâda ma zala erra’hi’k Oua afa’kna layta anna la noufi’k Ya’kdhatoun ta’hat bi a’hlami il kara Oua taoualla ellayl oua ellailou sadi’k Oua idha ennourou nadhiroun taali’oun Oua idha el fadjrou mou’tilloun kal’hari’k Oua idha eddounia kama naârifouha Oua idha al a’hbabou kouloun fi tari’k
Et nous nous sommes ressaisis quand le nectar fut épuisé Et nous nous sommes réveillés ah si l’on pouvait ne pas se réveiller Un réveil qui nous a sortis du rêve de la somnolence Et la nuit s’empara de nous et la nuit est un compagnon Alors la lumière éclatante se leva Alors l’aurore apparut comme un feu Alors la vie suivit son cours Alors chaque ami prit son chemin
Ayouha essahorou taghfou Tadhkourou el ‘ahda oua tas’hou Oua idha ma iltaama djour’hou Djadda bi etidhkari djour’hou Fa taâllam kayfa tansa Oua taâllam kayfa tam’hou Eh toi le noctambule qui s’assoupit Tu marmonnes ta promesse et te réveille Si une plaie se ferme Le souvenir en fera revivre la blessure Alors apprends à oublier Et apprends à effacer wardatou assabah te dis : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] salam alaiki wa chokrane ya wardatou assabah wardatou assabah te demande de lui traduire encore !!! |
| | | pinson
| Sujet: Re: Poémes soufis Jeu 19 Mai - 10:05 | |
| Quand je vois ton visage,
les pierres tournent et volent.
tu m’apparais et la pensée cessant
je perds ma place.
L’eau coule en perles
le feu crépite sans nuire.
En ta présence s’en va l’envie
de ce que je pense désirer,
trois lampes pantelantes qui luisent…
Au coeur de ta face
les manuscrits anciens
paraissent miroirs rouillés.
Tu respires et
de formes nouvelles jaillissent et
l’air du refrain d’un entrain
aussi enclin que le printemps
se meut comme un immense wagon.
Roule doucement.
De nous,
certains avancent en trébuchant.
Ce jour comme tous les autres,
nous émergeons vides et apeurés.
Trêve de lectures et d’études,
Joues de la cymbale.
Que la beauté volupté
soit de nos actes habitée.
Il est mille et une manières folles
de rendre grâce et baiser le sol.
Au delà des schémas manichéens,
existe un terrain,
je t’y rencontrerai.
Quand l’âme s’étend sur l’herbe,
le monde devient trop plein
pour être plaint.
L’idée, la langue, le chacun
plus rien n’a de sens.
Le vent de l’aube a des secrets à te partager,
ne retourne pas t’allonger.
Tu dois t’enquérir de ce qui t’importe,
ne retourne pas t’allonger.
Des gens vont et viennent
à travers la porte d’où
les deux mondes se tiennent.
La porte est ronde et large,
ne retourne pas t’allonger.
Je veux t’embrasser.
Le prix du baiser est ta vie.
Mon aimer court vers mon vivre en criant.
Comme tu marchandes, baises moi!
Lumière divine,
pleine de particules dansantes
et toi grand rond grondant,
nos âmes dansent avec toi,
sans pieds, elles dansent,
les vois tu quand je te murmure à l’oreille?
Ils spéculent sur ta nature,
spirituelle ou sensuelle?
Ils spéculent sur Salomon et son harem
Dans le corps du monde dit on,
une âme habite
et c’est toi.
Certaines voies dans chacun
ne peuvent être ouïes par aucun.
Viens à la prairie au printemps,
on y trouve paix et vin,
nymphes cachées dans les orchidées.
Si tu ne viens pas,
rien de tout
n’a d’importance.
Si tu ne viens pas,
rien de tout ça n’importe Jalâl ud Dîn Rumi |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Jeu 19 Mai - 17:18 | |
| - pinson a écrit:
Quand je vois ton visage,
les pierres tournent et volent.
tu m’apparais et la pensée cessant
je perds ma place.
L’eau coule en perles
le feu crépite sans nuire.
En ta présence s’en va l’envie
de ce que je pense désirer,
trois lampes pantelantes qui luisent…
Au coeur de ta face
les manuscrits anciens
paraissent miroirs rouillés.
Tu respires et
de formes nouvelles jaillissent et
l’air du refrain d’un entrain
aussi enclin que le printemps
se meut comme un immense wagon.
Roule doucement.
De nous,
certains avancent en trébuchant.
Ce jour comme tous les autres,
nous émergeons vides et apeurés.
Trêve de lectures et d’études,
Joues de la cymbale.
Que la beauté volupté
soit de nos actes habitée.
Il est mille et une manières folles
de rendre grâce et baiser le sol.
Au delà des schémas manichéens,
existe un terrain,
je t’y rencontrerai.
Quand l’âme s’étend sur l’herbe,
le monde devient trop plein
pour être plaint.
L’idée, la langue, le chacun
plus rien n’a de sens.
Le vent de l’aube a des secrets à te partager,
ne retourne pas t’allonger.
Tu dois t’enquérir de ce qui t’importe,
ne retourne pas t’allonger.
Des gens vont et viennent
à travers la porte d’où
les deux mondes se tiennent.
La porte est ronde et large,
ne retourne pas t’allonger.
Je veux t’embrasser.
Le prix du baiser est ta vie.
Mon aimer court vers mon vivre en criant.
Comme tu marchandes, baises moi!
Lumière divine,
pleine de particules dansantes
et toi grand rond grondant,
nos âmes dansent avec toi,
sans pieds, elles dansent,
les vois tu quand je te murmure à l’oreille?
Ils spéculent sur ta nature,
spirituelle ou sensuelle?
Ils spéculent sur Salomon et son harem
Dans le corps du monde dit on,
une âme habite
et c’est toi.
Certaines voies dans chacun
ne peuvent être ouïes par aucun.
Viens à la prairie au printemps,
on y trouve paix et vin,
nymphes cachées dans les orchidées.
Si tu ne viens pas,
rien de tout
n’a d’importance.
Si tu ne viens pas,
rien de tout ça n’importe
Jalâl ud Dîn Rumi Cher ami PINSON, je vois que toi aussi tu connais de très beaux poèmes ! |
| | | petitsoleil
| Sujet: Re: Poémes soufis Ven 27 Mai - 13:32 | |
| - rosedumatin a écrit:
- pinson a écrit:
Quand je vois ton visage,
les pierres tournent et volent.
tu m’apparais et la pensée cessant
je perds ma place.
L’eau coule en perles
le feu crépite sans nuire.
En ta présence s’en va l’envie
de ce que je pense désirer,
trois lampes pantelantes qui luisent…
Au coeur de ta face
les manuscrits anciens
paraissent miroirs rouillés.
Tu respires et
de formes nouvelles jaillissent et
l’air du refrain d’un entrain
aussi enclin que le printemps
se meut comme un immense wagon.
Roule doucement.
De nous,
certains avancent en trébuchant.
Ce jour comme tous les autres,
nous émergeons vides et apeurés.
Trêve de lectures et d’études,
Joues de la cymbale.
Que la beauté volupté
soit de nos actes habitée.
Il est mille et une manières folles
de rendre grâce et baiser le sol.
Au delà des schémas manichéens,
existe un terrain,
je t’y rencontrerai.
Quand l’âme s’étend sur l’herbe,
le monde devient trop plein
pour être plaint.
L’idée, la langue, le chacun
plus rien n’a de sens.
Le vent de l’aube a des secrets à te partager,
ne retourne pas t’allonger.
Tu dois t’enquérir de ce qui t’importe,
ne retourne pas t’allonger.
Des gens vont et viennent
à travers la porte d’où
les deux mondes se tiennent.
La porte est ronde et large,
ne retourne pas t’allonger.
Je veux t’embrasser.
Le prix du baiser est ta vie.
Mon aimer court vers mon vivre en criant.
Comme tu marchandes, baises moi!
Lumière divine,
pleine de particules dansantes
et toi grand rond grondant,
nos âmes dansent avec toi,
sans pieds, elles dansent,
les vois tu quand je te murmure à l’oreille?
Ils spéculent sur ta nature,
spirituelle ou sensuelle?
Ils spéculent sur Salomon et son harem
Dans le corps du monde dit on,
une âme habite
et c’est toi.
Certaines voies dans chacun
ne peuvent être ouïes par aucun.
Viens à la prairie au printemps,
on y trouve paix et vin,
nymphes cachées dans les orchidées.
Si tu ne viens pas,
rien de tout
n’a d’importance.
Si tu ne viens pas,
rien de tout ça n’importe
Jalâl ud Dîn Rumi Cher ami PINSON, je vois que toi aussi tu connais de très beaux poèmes !
Oui, j'ai apprécié moi aussi |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Sam 4 Juin - 21:19 | |
| - rosedumatin a écrit:
wardatou assabah te demande de lui traduire encore !!! salam alaiki :paix sur toi wa chokrane :et Merci ya wardatou assabah:rose du Matin comment va tu? je te donne la suite de Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/ Ya ‘habibi koullou chayïn bi’kadha Ma bi aydina khouli’kna touaâssae Roubbama tadjma’ouna a’kdarouna Dhata yaoumin baâda ma aâzza elli’ka Fa idha ankara khillou khillahou Oua tala’kayna li’kaa el ghouraba Oua madha koullou chayiin ila ghayatihi La ta’koul chiina fa inna el ‘hadha chaa Ô mon amour toute chose est liée au destin Nous n’y pouvons rien et avons été créés faibles Peut-être que nos destins nous réuniront Un jour après la langueur Si d’aventure les amoureux se renieront l’un l’autre Et nous nous rencontrerions comme des étrangers Et toute chose suivra son cours Ne dis pas que nous l’avons voulu Ce n’est que le destin qui en a décidé.
|
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Sam 4 Juin - 21:29 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
wardatou assabah te demande de lui traduire encore !!! salam alaiki :paix sur toi wa chokrane :et Merci ya wardatou assabah:rose du Matin comment va tu? je te donne la suite de Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Ya ‘habibi koullou chayïn bi’kadha Ma bi aydina khouli’kna touaâssae Roubbama tadjma’ouna a’kdarouna Dhata yaoumin baâda ma aâzza elli’ka Fa idha ankara khillou khillahou Oua tala’kayna li’kaa el ghouraba Oua madha koullou chayiin ila ghayatihi La ta’koul chiina fa inna el ‘hadha chaa
Ô mon amour toute chose est liée au destin Nous n’y pouvons rien et avons été créés faibles Peut-être que nos destins nous réuniront Un jour après la langueur Si d’aventure les amoureux se renieront l’un l’autre Et nous nous rencontrerions comme des étrangers Et toute chose suivra son cours Ne dis pas que nous l’avons voulu Ce n’est que le destin qui en a décidé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mon ami ELMAKOUDI, Salam alaiki wa chocrane ya wardatou assabah |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 5 Juin - 8:16 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- salam alaiki :paix sur toi
wa chokrane :et Merci ya wardatou assabah:rose du Matin comment va tu? je te donne la suite de Oum Kalthoum Au Cœur De La Poésie Arabe /”Al Atlal”, les ruines (de l’amour)/
Ya ‘habibi koullou chayïn bi’kadha Ma bi aydina khouli’kna touaâssae Roubbama tadjma’ouna a’kdarouna Dhata yaoumin baâda ma aâzza elli’ka Fa idha ankara khillou khillahou Oua tala’kayna li’kaa el ghouraba Oua madha koullou chayiin ila ghayatihi La ta’koul chiina fa inna el ‘hadha chaa
Ô mon amour toute chose est liée au destin Nous n’y pouvons rien et avons été créés faibles Peut-être que nos destins nous réuniront Un jour après la langueur Si d’aventure les amoureux se renieront l’un l’autre Et nous nous rencontrerions comme des étrangers Et toute chose suivra son cours Ne dis pas que nous l’avons voulu Ce n’est que le destin qui en a décidé.
As- tu remarqué, mon cher EL MAKOUDI, la nouvelle signature de notre soeur ROSEDUMATIN ??? |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 5 Juin - 14:43 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
As- tu remarqué, mon cher EL MAKOUDI, la nouvelle signature de notre soeur ROSEDUMATIN ??? salam lazur non desolé je l'ai pas remarqué et merci a wardatou assabah |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 5 Juin - 14:48 | |
| - rosedumatin a écrit:
_________________ rosedumatin ou ya wardatou assabah, par amour pour DIEU et dans la fraternité avec tous salam rosedumatin _________________ta signature rectifiée(j'ai enlevé le YA qui etait de plus) rosedumatin ou wardatou assabah, par amour pour DIEU et dans la fraternité avec tous |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 5 Juin - 17:36 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
_________________ rosedumatin ou ya wardatou assabah, par amour pour DIEU et dans la fraternité avec tous salam rosedumatin _________________ta signature rectifiée(j'ai enlevé le YA qui etait de plus) rosedumatin ou wardatou assabah, par amour pour DIEU et dans la fraternité avec tous Mon frère et ami ELMAKOUDI, comme tu es attentif !!! Merci de tout coeur ! |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Dim 19 Juin - 11:54 | |
| A tous les deux : |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 27 Juil - 13:03 | |
| Lappel de la mort
Debout amis, partons. Il est tant de quitter ce monde Le tambour résonne du ciel, voici qu’il nous appelle. Vois : le chamelier s’est levé, il a préparé la caravane Et veut s’en aller. O Voyageurs ! Pourquoi dormir ! Devant nous, derrière nous s’élève le tintement Des clochettes, le tumulte du départ A chaque instant, une âme, un esprit S’envole là, ou il n’est plus de lieu. De ces lumières stellaires, de ces voûtes bleues du ciel Sont apparues des figures mystérieuses qui révèlent des choses secrètes Un lourd sommeil est tombé sur toi des sphères tournoyantes Prend garde à cette vie si légère, prend garde à ce sommeil si lourd Ame, cherches le Bien Aime, ami, cherche l’Ami. O veilleur, soit sur tes gardes ! Il ne sied pas au veilleur de dormir. Rumi |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 27 Juil - 15:39 | |
| - Elmakoudi a écrit:
Lappel de la mort
Debout amis, partons. Il est tant de quitter ce monde Le tambour résonne du ciel, voici qu’il nous appelle. Vois : le chamelier s’est levé, il a préparé la caravane Et veut s’en aller. O Voyageurs ! Pourquoi dormir ! Devant nous, derrière nous s’élève le tintement Des clochettes, le tumulte du départ A chaque instant, une âme, un esprit S’envole là, ou il n’est plus de lieu. De ces lumières stellaires, de ces voûtes bleues du ciel Sont apparues des figures mystérieuses qui révèlent des choses secrètes Un lourd sommeil est tombé sur toi des sphères tournoyantes Prend garde à cette vie si légère, prend garde à ce sommeil si lourd Ame, cherches le Bien Aime, ami, cherche l’Ami. O veilleur, soit sur tes gardes ! Il ne sied pas au veilleur de dormir. Rumi
Comme c'est vrai mon cher ELMAKOUDI, nous devons toujours être prêts car nous ne savons pas quand le tambour va résonner !!! |
| | | Elmakoudi
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 27 Juil - 22:48 | |
| - rosedumatin a écrit:
Comme c'est vrai mon cher ELMAKOUDI, nous devons toujours être prêts car nous ne savons pas quand le tambour va résonner !!!
salam et merci DOunia DOunia : tu es un mOnde très dangereux, tOi qui rend les gens malheureux. DOunia : je ne dOit pas m'attacher à tOi, sinOn tu risquerai de me faire perdre la fOi. DOunia : tu es la sOurce de mes ennuies, tOi qui parfOis me crée des sOucis. DOunia : tOi qui m'elOigne du bien , tOi qui m'appOrte rien DOunia : tu es tellement cOmpliquée que des fOis j'ai du mal à te resistée. DOunia : la plupart des gens sOnt fOu de tOi, mais mOi je ne veux pas de tOi, j'ai simplement besOin de ma fOi. DOunia : tu n'es pas dans mOn cOeur, et jamais tu m'as prOcurer du bOnheur DOunia : je veux le PARADIS, ca ca s'appelle une vie_ *-*_*-_*-_*-*_-* La vie n'est que éphémère J'ai pas envie de périr en enfer Ni rester sur cette terre Je réfléchis et je me dis Qu'il me faut le paradis J'ai envie de vivre tout simplement En suivant la sunna et le coran J'échangerai ma vie d'ici bas Contre l'éternité dans l'au-delà Le paradis est sous les pieds de ma mère Et j'accomplirais toujours ma prière En me prosternant par terre Je me brancherais avec mon créateur Lui qui et le Bienfaiteur Je suis Soumis à DIEU Lui seul peut me donner ce que je veux Pas besoin de toi Mais juste besoin de foi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Jeu 28 Juil - 19:08 | |
| - Elmakoudi a écrit:
- rosedumatin a écrit:
Comme c'est vrai mon cher ELMAKOUDI, nous devons toujours être prêts car nous ne savons pas quand le tambour va résonner !!!
salam et merci
DOunia DOunia : tu es un mOnde très dangereux, tOi qui rend les gens malheureux. DOunia : je ne dOit pas m'attacher à tOi, sinOn tu risquerai de me faire perdre la fOi. DOunia : tu es la sOurce de mes ennuies, tOi qui parfOis me crée des sOucis. DOunia : tOi qui m'elOigne du bien , tOi qui m'appOrte rien DOunia : tu es tellement cOmpliquée que des fOis j'ai du mal à te resistée. DOunia : la plupart des gens sOnt fOu de tOi, mais mOi je ne veux pas de tOi, j'ai simplement besOin de ma fOi. DOunia : tu n'es pas dans mOn cOeur, et jamais tu m'as prOcurer du bOnheur DOunia : je veux le PARADIS, ca ca s'appelle une vie_
*-*_*-_*-_*-*_-* La vie n'est que éphémère J'ai pas envie de périr en enfer Ni rester sur cette terre Je réfléchis et je me dis Qu'il me faut le paradis J'ai envie de vivre tout simplement En suivant la sunna et le coran J'échangerai ma vie d'ici bas Contre l'éternité dans l'au-delà Le paradis est sous les pieds de ma mère Et j'accomplirais toujours ma prière En me prosternant par terre Je me brancherais avec mon créateur Lui qui et le Bienfaiteur Je suis Soumis à DIEU Lui seul peut me donner ce que je veux Pas besoin de toi Mais juste besoin de foi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'apprécie vraiment énormément , Cher ELMAKOUDI, tes messages et les poésies soufies ; Je te souhaite un bon et saint Ramadan, quel jour commence le Saint Ramadan à Casablanca mon ami ?? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Conte zen . Sam 6 Aoû - 12:45 | |
| Un homme est poursuivi par un tigre .
Il tombe d'une falaise et se
rattrape à un pied de vigne .
Viennent à passer deux souris qui
commencent à grignoter le pied de
la vigne . L'homme aperçoit une
fraise des bois et , pris d'une
impulsion , la met dans sa bouche .
Un vrai régal !
Conte zen . |
| | | lefidele
| Sujet: Re: Poémes soufis Mar 16 Sep - 21:31 | |
| La Rose, le Rossignol et le Poète au jardin
De grand matin je m’en fus au jardin cueillir une rose. Soudain me vint à l’oreille la voix du rossignol. Le pauvre comme moi était pris d’amour pour une rose et par son cri de détresse jetait le tumulte au parterre.
Je tournais en ce parterre et ce jardin ; d’instant en instant je songeais à cette rose et à ce rossignol. La rose était devenue compagne de la beauté, le rossignol l’intime de l’amour, en lui nulle altération, en l’autre nulle variation.
Quand la voix du rossignol eut mis sa trace en mon cœur, je changeai au point que nulle patience ne me resta. En ce jardin tant de roses s’épanouissent, mais personne n’a cueilli une rose sans le fléau de l’épine.
Hâfez, du monde en sa rotation n’espère l’apaisement : il a mille défauts et n’a pas une faveur ! HAFEZ de CHIRAZ « Le Divân » Ghazal 456 |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 17 Sep - 7:27 | |
| - lefidele a écrit:
La Rose, le Rossignol et le Poète au jardin
De grand matin je m’en fus au jardin cueillir une rose. Soudain me vint à l’oreille la voix du rossignol. Le pauvre comme moi était pris d’amour pour une rose et par son cri de détresse jetait le tumulte au parterre.
Je tournais en ce parterre et ce jardin ; d’instant en instant je songeais à cette rose et à ce rossignol. La rose était devenue compagne de la beauté, le rossignol l’intime de l’amour, en lui nulle altération, en l’autre nulle variation.
Quand la voix du rossignol eut mis sa trace en mon cœur, je changeai au point que nulle patience ne me resta. En ce jardin tant de roses s’épanouissent, mais personne n’a cueilli une rose sans le fléau de l’épine.
Hâfez, du monde en sa rotation n’espère l’apaisement : il a mille défauts et n’a pas une faveur ! HAFEZ de CHIRAZ « Le Divân » Ghazal 456
, cher frère du Maroc ... |
| | | rosedumatin Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Poémes soufis Mer 17 Sep - 9:24 | |
| - lefidele a écrit:
La Rose, le Rossignol et le Poète au jardin
De grand matin je m’en fus au jardin cueillir une rose. Soudain me vint à l’oreille la voix du rossignol. Le pauvre comme moi était pris d’amour pour une rose et par son cri de détresse jetait le tumulte au parterre.
Je tournais en ce parterre et ce jardin ; d’instant en instant je songeais à cette rose et à ce rossignol. La rose était devenue compagne de la beauté, le rossignol l’intime de l’amour, en lui nulle altération, en l’autre nulle variation.
Quand la voix du rossignol eut mis sa trace en mon cœur, je changeai au point que nulle patience ne me resta. En ce jardin tant de roses s’épanouissent, mais personne n’a cueilli une rose sans le fléau de l’épine.
Hâfez, du monde en sa rotation n’espère l’apaisement : il a mille défauts et n’a pas une faveur ! HAFEZ de CHIRAZ « Le Divân » Ghazal 456
Magnifique cher LE FIDELE !!!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poémes soufis Sam 20 Sep - 1:02 | |
| - Elmakoudi a écrit:
Aujourd'hui, comme tous les jours, nous sommes détruits, détruits Jusqu'au jour de la résurrection, nous n'échapperons pas aux flots. Une nuit, le clair de lune est venu égorger le sommeil Le clair de lune ne craint pas de verser le sang.
Au delà de la simple beauté des mots, il y a l'injonction de prier la nuit, quand les autres dorment. Quelles délicieuses prières que celles de la nuit, quand l'orant est seul devant Celui qui est toujours Seul. |
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| Sujet: Re: Poémes soufis | |
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