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 La famille.

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MessageSujet: La famille.   La famille. EmptySam 24 Mai 2014, 16:35

La famille


Bismillah

A. Le mariage

Le mariage en islam est un contrat et une institution. Un contrat «bilatéral, basé sur le libre consentement des deux parties contractantes». C'est un acte juridique dont la validité n'est pas limitée à une période déterminée, mais qui n'a pas non plus le caractère « d'une liaison sacramentelle définitive».
Le mariage musulman est une institution qui se manifeste par une communauté intime qui contribue à préserver l'humanité par les enfants qui naissent.

B. La polygamie

La polygamie est autorisé sauf dans quelque cas, comme nous allons le voir plus bas.

Dans le premier cas, si l'épouse désir que son mari reste monogame, elle peut le faire stipuler dans le contrat de mariage, ou du moins faire souligné qu'il doit passer par son accord. Après un contrat de mariage signé, le conjoint sera dans l'obligation pour cette dernière de tenir ce qu'il a conclu.
« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34

Le deuxième cas, relève de la décision du chef de l'Etat, il est possible qu'un Etat comme en France par exemple interdise ce droit même avec l'accord des différents partit, alors il en devient de même un interdit religieux a ne pas transgresser. Car cela relève d'un droit et non d'un devoir, et que le prophète nous a commandé 3 choses, obéir à Allah exalté soit il, obéir aux messagers, et obéir au chef d'Etat tant qu'il ne nous commande pas de commettre un péché.

Outre cette parenthèse.

La polygamie est une institution légale en droit musulman. Dans le Coran, on lit: « Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule,...». Cette référence claire est la seule que l'on retrouve dans le Coran au sujet de la polygamie.

Ce verset du Coran permet d'épouser jusqu'à quatre femmes. Cependant "si vous craignez de n'être pas justes" entre autre si la personne n'a pas les moyens de s'occupé et de subvenir a leurs besoins, alors il ne lui est permit dans n'épouser que une seule. Et bon nombre parmi les juriste ont considéré que la polygamie doit être considéré comme une nécessité, une chose devant répondre à un besoin.

Donc, quelles sont les raisons ou les motifs qui peuvent justifient l'existence de l'institution de la polygamie ?
En réalité les exemples peuvent être très nombreux cela dépend des circonstances, mais nous n'en citerons que deux.

Dans le cas d'une femme stérile, la polygamie permet au mari de cette femme d'épouser une autre pour assurer sa postérité sans devoir recourir à l'adoption d'enfants des autres ( Nous avons l'exemple de l'épisode d'Abraham - que la paix et le salut soit sur lui - ).
Autres exemple, est un cas qui peut s'avéré vital dans certain situation, notamment celui mentionné dans le verset, si vous craignez de ne pas être juste envers les orphelins - ceux qui été probablement ramassé après la guerre - pour ne pas les laisser seul quand vous devrait repartir, il est autorisé d'épousé une, deux, trois, voir quatre femmes qui pourrons s’occuper d'eux. Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

En tolérant l'existence de la polygamie, l'Islam n'a pas inventé une institution nouvelle, et ne l'a pas encouragé non plus. Les anciennes civilisations l'ont connue et différentes religions l'ont tolérée.

C. La légitimité du divorce.

Le divorce est un acte licite sans péché, mais il est aussi «l'acte licite le plus détesté d'Allah» disait le Prophète Mohammed (que le salut et paix soient sur lui). Il n'y a aucun péché pour le divorce sauf si le couple se passe correctement et qu'il n'y a rien qui soutienne un divorce, alors selon l'intention cet acte peut être considéré comme un péché majeur à délaisser. Le divorce doit être considéré comme le dernier recours avant la dissolution de la vie conjugale.

Rushd Al-Qurtubî (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq, dit : "Tout comme un homme peut avoir recours au talâq lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (sharî`ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."

D. Les relations au sein de la famille musulmane

Pour comprendre le sens des relations au sein de la famille musulmane, il faut savoir que la notion de la famille en Islam est une notion large. Ainsi, la famille musulmane n'est pas constituée seulement de deux époux et de leurs enfants mais aussi des grands-mères et grands-pères maternels et paternels, des tantes et des oncles et de leurs enfants et de tous les proches et de leurs enfants. Et, pour illustrer les bonnes relations entrent par exemple les proches même s'il n'y a pas de lien direct de parenté, le Prophète a dit: «Que celui qui aime vivre dans l'aisance et retarder l'heure de sa mort maintienne le lien de parenté».



1. Le couple


1) Avoir de l'amour pour l'autre :
Dieu, dans le Coran, dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." (Coran 30/21).
L'amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l'est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l'entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l'islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
"Quel est l'humain que tu aimes le plus ?" demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est Aïcha" [épouse du Prophète], répondit-il. "Parmi les hommes ?" demanda celui qui avait posé la question. "C'est le père de Aïcha" (rapporté par al-Bukhârî).

2) Avoir de la bonté pour l'autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c'est avoir de la miséricorde pour lui, s'occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète disait à ses compagnons: «Le meilleur parmi vous est celui qui est le bon à l'égard de sa femme, et je suis mieux que vous envers mes femmes. Seul l'homme noble de nature honore et traite bien les femmes, et seul l'infâme les dédaigne».
Quand le prophète fut effrayer par la révélation de la première apparition de l'ange Gabriel n'avait il pas eu pour réflexe de partir auprès de ça femme Khadîdja se confiait a elle, la mère des croyant(e). C'est avec elle qu'il partagea ça première révélation et avec elle qu'il accomplie ses premières prières. Lorsqu'elle vu le prophète, n'avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l'emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ?(rapporté par Al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : "Que t'arrive-t-il ô Messager de Dieu ?" (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, "prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j'étais malade" (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) s’était un jour étonné de voir l’épouse de Hazrat ‘Outhmân Ibnou Maz’oun (radhiyallâhou ‘anh) qui était excessivement négligée lorsque celle-ci est venue rendre visite à Hazrat Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) en fit alors la remarque à Hazrat ‘Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). (Ahmad) Ceci montre qu’il est important pour la femme, même à l’extérieur, de s’entretenir et de se soigner.

3) S'embellir pour l'autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour ma femme comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi…" (rapporté par at-Tabarî).

4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu'il avait et lui demandant de ne pas exagérer : "… et ta femme a des droits sur toi…", rapporté par al-Bukhârî). D'après Ibn Taymiyya, en susbtance : "La femme a le droit à une sexualité épanouie, autant qu'elle le désire" (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271).Cependant, pour l'un et pour l'autre, il ne s'agit pas de vivre l'acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d'intimité, comme le prolongement naturel de l'amour, de la bonté, de l'embellissement et de l'intimité que chacun connaît vis-à-vis de l'autre.

5) Avoir une juste confiance en l'autre :
C'est un devoir que de rester fidèle à l'autre (en ne tombant pas dans les relations extra-matrimoniales - az-zinâ), et l'autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l'autre. Mais l'attention que l'on porte à l'autre ne doit pas être étouffante au point qu'il y ait des suspicions inutiles ou qu'il y ait un climat de manque de confiance. C'est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : "Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu'Il n'aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d'un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n'aime pas est celle qui existe alors qu'il n'y a pas de problème (rîbah)" (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d'une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam), cela n'a aucune place en islam.


D'autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l'épouse :

6) le mari a le devoir d'assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : "Les hommes ont "qawwamoona" sur les femmes…" (Coran 4/34). Le mot "qawwamoona" qui induit la notion de 'force' et de 'responsabilité', il désigne ici la fonction de chef de famille. Il en sera questionné le jour du jugement.

7') L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité en matière d'éducation des enfants
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

8') le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) et l'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Ibn 'Umar a rapporté que le Messager de Dieu a dit :

« L'homme est berger dans sa famille et responsable de l’objet de sa garde.
La femme est bergère dans la maison de son mari et responsable de l’objet de sa garde.
»

*Maison de son mari : Il est coutume que c'est l'homme qui finance la maison, mais il est tout a fait admis que la femme puisse participer au financement de sa construction.

Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :

9) Chef de famille n'est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse autant que possible :
« ...se consultent entre eux, à propos de leurs affaires[/u]... » Coran 42/38
Dans le hadith : « Jabir b. ‘Abdullah  : le Messager d’Allah nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran ».
Qatada  a dit : « Si des personnes se consultent  dans leurs affaires (en vue de plaire à Allah), Allah les guidera vers la chose la meilleur pour eux ».

Le Prophète recueillit le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, où encore celui de Umm Salama à Hudaybiyya. En fait chacun des conjoints devrait consulter l'autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.

10) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l'aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l'y oblige non plus, cela lui sera compté comme une sadaqa fisabilillah. Zaynab, épouse de Ibn Mas'ûd, avait ainsi décidé d'aider son mari qui était plus pauvre qu'elle (rapporté par al-Bukhârî).

11) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d'après certains savants, s'il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l'heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî).
Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).

Umm Salama dans son ouvrage "Faire triompher le droit des croyantes" au chapitre : " Aider son épouse dans les taches ménagères", Après avoir mentionné les Ahadiths de la tradition prophétique :
" Aider son épouse est surtout recommandé lorsque l'épouse est une étudiante en sciences religieuses, qui a vraiment besoin que son mari l'aide à éduquer et à s'occuper des enfants, afin qu'elle puisse étudier le coran et la sunna, ce qui lui permettra d'appliquer sa religion et l'aidera à élever correctement ses enfants.
Nous demandons à Allah qu'il guide nos maris
".

12) L'épouse doit éduquer les enfants non pas seule : le mari doit l'y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d'usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).


L'islam invite a la rigolade et à passer de bon moment.
D'après `Âïsha qui rapporte qu'elle était en voyage avec le Messager d'Allah. Elle dit :
« Nous fîmes (par jeu) la course à pied, et c'est moi qui gagnai. Lorsque, plus tard, je pris du poids, nous fîmes une nouvelle fois la course à pied, et c'est lui qui l'emporta. Il s'exclama : "Cette victoire contre l'autre !" »
[ Rapporté par Abû Dâwûd ]

Est-il permis de battre sa femme comme certains l'affirme ?
La réponse est clairement NON. L'islam prône l'équité, et le respect de la femme, il est interdit de battre sa femme. Concernant le verset 34 de la sourate 4 dont certains utilisent sans exégèse, le prophète a interdit de le mettre en application pendant 3 ans, le temps qu'il puisse expliquer le sens du verset, ce verset ne concerne que les gros péchés persistants (je dis bien gros péché et persistant exercé de façon continue, charmer un autre homme etc.). Il est demandé dans un premier temps de leurs parler avec sagesse et bonne exhortation, puis (seulement si elle persiste) de délaisser le lit conjugal, (seulement si elle persiste) de prendre siwaak aussi fin est inoffensif qu'un "Coton Tige" et de frappé légèrement sur l'épaule en symbolisme annonçant le divorce, rapporté par Ibn Abbas compagnons du prophète. Il est cependant tolérer (mais détestable) de secouer dans le but non pas de faire mal mais de résonner. En revanche ceux qui s'amusent à battre, eux sont clairement condamnés a l'unanimité par le talion, et la femme divorcera sans devoir recourir a une compensation financière pour la dot du mariage.


B. Les relations parents et enfants

Nous pouvons distinguer entre les relations qui doivent caractériser le comportement des parents avec leurs enfants d'une part et la position des enfants envers leurs parents, d'autre part.

1. Les comportements des parents avec leurs enfants

Le Coran a commencé par interdire certaines coutumes pré-islamiques comme l'enfouissement des filles dans la poussière ou de préférer les garçons aux filles. On lit: «Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, loin des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte, ou bien l'en fouira-t-il dans la poussière? leur jugement n'est-il pas détestable?» (47). Et le Prophète Mohammed a dit: «Ne haïssez pas les filles car elles sont les affables et les chères amies». Il donnait l'exemple aux musulmans par son attitude envers ses filles et comment doit être leur comportement vis-à-vis d'elles. Il a dit: «N'importe quel homme disposant d'une fille lui a assuré une bonne instruction en même temps qu'une bonne éducation, puis l'a donnée en mariage sera au paradis». Ainsi, l'éducation des enfants occupe une importante place parmi les préoccupations quotidiennes des parents. Cette éducation comprend plusieurs aspects: intellectuel, physique, spirituel et social.

Les parents doivent être équitables envers leurs enfants, les combler d'amour et de tendresse. Le Prophète a dit: «Craignez Dieu et soyez équitables envers vos enfants». Le père doit veiller aussi sur leur éducation intellectuelle, physique et spirituelle.
D'autre part, le devoir d'éduquer les enfants est partagé entre le père et la mère, mais l'Islam a chargé cette dernière de veiller, en premier, sur l'éducation de ses enfants avec qui elle passe, comme nous l'avons souligné, la plupart de son temps.

2. La position des enfants envers leurs parents

Le comportement du musulman vis-à-vis de leurs parents et surtout leurs mères: «Nous avons recommandé à l'homme, au sujet de ses parents: sa mère l'a porté extrêmement faible et il a été sevré au bout de deux ans. Sois reconnaissant envers moi et envers tes parents!». Ou encore: «Nous avons recommandé à l'homme la bonté envers son père sa mère. Sa mère l'a porté et l'a enfanté avec peine. Depuis le moment où elle l'a conçu, jusqu'à l'époque de son sevrage, trente mois se sont écoulés. Quand il a atteint sa maturité, qu'il a atteint l'âge de quarante ans, il dit: «Mon Seigneur! Permets-moi de te remercier pour les bienfaits que tu as accordés à moi-même et à mes parents, et de faire le bien qui te plaît. Accord-moi une heureuse descendance. Je reviens vers toi». Et, le Prophète a dit: «Quiconque satisfait ses père et mère satisfera Dieu, et quiconque courrouce ses père et mère courroucera Dieu».
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyMar 27 Mai 2014, 09:10

J'avais pas vu.Très beau travail de recherche.  La famille. 2129354088 
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyLun 04 Aoû 2014, 12:14

*Amir Islam* a écrit:
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Bismillah

A. Le mariage

Le mariage en islam est un contrat et une institution. Un contrat «bilatéral, basé sur le libre consentement des deux parties contractantes». C'est un acte juridique dont la validité n'est pas limitée à une période déterminée, mais qui n'a pas non plus le caractère « d'une liaison sacramentelle définitive».
Le mariage musulman est une institution qui se manifeste par une communauté intime qui contribue à préserver l'humanité par les enfants qui naissent.

B. La polygamie

La polygamie est autorisé sauf dans quelque cas, comme nous allons le voir plus bas.

Dans le premier cas, si l'épouse désir que son mari reste monogame, elle peut le faire stipuler dans le contrat de mariage, ou du moins faire souligné qu'il doit passer par son accord. Après un contrat de mariage signé, le conjoint sera dans l'obligation pour cette dernière de tenir ce qu'il a conclu.
« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34

Le deuxième cas, relève de la décision du chef de l'Etat, il est possible qu'un Etat comme en France par exemple interdise ce droit même avec l'accord des différents partit, alors il en devient de même un interdit religieux a ne pas transgresser. Car cela relève d'un droit et non d'un devoir, et que le prophète nous a commandé 3 choses, obéir à Allah exalté soit il, obéir aux messagers, et obéir au chef d'Etat tant qu'il ne nous commande pas de commettre un péché.

Outre cette parenthèse.

La polygamie est une institution légale en droit musulman. Dans le Coran, on lit: « Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule,...». Cette référence claire est la seule que l'on retrouve dans le Coran au sujet de la polygamie.

Ce verset du Coran permet d'épouser jusqu'à quatre femmes. Cependant "si vous craignez de n'être pas justes" entre autre si la personne n'a pas les moyens de s'occupé et de subvenir a leurs besoins, alors il ne lui est permit dans n'épouser que une seule. Et bon nombre parmi les juriste ont considéré que la polygamie doit être considéré comme une nécessité, une chose devant répondre à un besoin.

Donc, quelles sont les raisons ou les motifs qui peuvent justifient l'existence de l'institution de la polygamie ?
En réalité les exemples peuvent être très nombreux cela dépend des circonstances, mais nous n'en citerons que deux.

Dans le cas d'une femme stérile, la polygamie permet au mari de cette femme d'épouser une autre pour assurer sa postérité sans devoir recourir à l'adoption d'enfants des autres ( Nous avons l'exemple de l'épisode d'Abraham - que la paix et le salut soit sur lui - ).
Autres exemple, est un cas qui peut s'avéré vital dans certain situation, notamment celui mentionné dans le verset, si vous craignez de ne pas être juste envers les orphelins - ceux qui été probablement ramassé après la guerre - pour ne pas les laisser seul quand vous devrait repartir, il est autorisé d'épousé une, deux, trois, voir quatre femmes qui pourrons s’occuper d'eux. Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

En tolérant l'existence de la polygamie, l'Islam n'a pas inventé une institution nouvelle, et ne l'a pas encouragé non plus. Les anciennes civilisations l'ont connue et différentes religions l'ont tolérée.

C. La légitimité du divorce.

Le divorce est un acte licite sans péché, mais il est aussi «l'acte licite le plus détesté d'Allah» disait le Prophète Mohammed (que le salut et paix soient sur lui). Il n'y a aucun péché pour le divorce sauf si le couple se passe correctement et qu'il n'y a rien qui soutienne un divorce, alors selon l'intention cet acte peut être considéré comme un péché majeur à délaisser. Le divorce doit être considéré comme le dernier recours avant la dissolution de la vie conjugale.

Rushd Al-Qurtubî (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq, dit : "Tout comme un homme peut avoir recours au talâq lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (sharî`ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."

D. Les relations au sein de la famille musulmane

Pour comprendre le sens des relations au sein de la famille musulmane, il faut savoir que la notion de la famille en Islam est une notion large. Ainsi, la famille musulmane n'est pas constituée seulement de deux époux et de leurs enfants mais aussi des grands-mères et grands-pères maternels et paternels, des tantes et des oncles et de leurs enfants et de tous les proches et de leurs enfants. Et, pour illustrer les bonnes relations entrent par exemple les proches même s'il n'y a pas de lien direct de parenté, le Prophète a dit: «Que celui qui aime vivre dans l'aisance et retarder l'heure de sa mort maintienne le lien de parenté».



1. Le couple


1) Avoir de l'amour pour l'autre :
Dieu, dans le Coran, dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." (Coran 30/21).
L'amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l'est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l'entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l'islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
"Quel est l'humain que tu aimes le plus ?" demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est Aïcha" [épouse du Prophète], répondit-il. "Parmi les hommes ?" demanda celui qui avait posé la question. "C'est le père de Aïcha" (rapporté par al-Bukhârî).

2) Avoir de la bonté pour l'autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c'est avoir de la miséricorde pour lui, s'occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète disait à ses compagnons: «Le meilleur parmi vous est celui qui est le bon à l'égard de sa femme, et je suis mieux que vous envers mes femmes. Seul l'homme noble de nature honore et traite bien les femmes, et seul l'infâme les dédaigne».
Quand le prophète fut effrayer par la révélation de la première apparition de l'ange Gabriel n'avait il pas eu pour réflexe de partir auprès de ça femme Khadîdja se confiait a elle, la mère des croyant(e). C'est avec elle qu'il partagea ça première révélation et avec elle qu'il accomplie ses premières prières. Lorsqu'elle vu le prophète, n'avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l'emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ?(rapporté par Al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : "Que t'arrive-t-il ô Messager de Dieu ?" (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, "prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j'étais malade" (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) s’était un jour étonné de voir l’épouse de Hazrat ‘Outhmân Ibnou Maz’oun (radhiyallâhou ‘anh) qui était excessivement négligée lorsque celle-ci est venue rendre visite à Hazrat Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) en fit alors la remarque à Hazrat ‘Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). (Ahmad) Ceci montre qu’il est important pour la femme, même à l’extérieur, de s’entretenir et de se soigner.

3) S'embellir pour l'autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour ma femme comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi…" (rapporté par at-Tabarî).

4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu'il avait et lui demandant de ne pas exagérer : "… et ta femme a des droits sur toi…", rapporté par al-Bukhârî). D'après Ibn Taymiyya, en susbtance : "La femme a le droit à une sexualité épanouie, autant qu'elle le désire" (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271).Cependant, pour l'un et pour l'autre, il ne s'agit pas de vivre l'acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d'intimité, comme le prolongement naturel de l'amour, de la bonté, de l'embellissement et de l'intimité que chacun connaît vis-à-vis de l'autre.

5) Avoir une juste confiance en l'autre :
C'est un devoir que de rester fidèle à l'autre (en ne tombant pas dans les relations extra-matrimoniales - az-zinâ), et l'autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l'autre. Mais l'attention que l'on porte à l'autre ne doit pas être étouffante au point qu'il y ait des suspicions inutiles ou qu'il y ait un climat de manque de confiance. C'est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : "Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu'Il n'aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d'un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n'aime pas est celle qui existe alors qu'il n'y a pas de problème (rîbah)" (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d'une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam), cela n'a aucune place en islam.


D'autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l'épouse :

6) le mari a le devoir d'assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : "Les hommes ont "qawwamoona" sur les femmes…" (Coran 4/34). Le mot "qawwamoona" qui induit la notion de 'force' et de 'responsabilité', il désigne ici la fonction de chef de famille. Il en sera questionné le jour du jugement.

7') L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité en matière d'éducation des enfants
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

8') le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) et l'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Ibn 'Umar a rapporté que le Messager de Dieu a dit :

« L'homme est berger dans sa famille et responsable de l’objet de sa garde.
La femme est bergère dans la maison de son mari et responsable de l’objet de sa garde.
»

*Maison de son mari : Il est coutume que c'est l'homme qui finance la maison, mais il est tout a fait admis que la femme puisse participer au financement de sa construction.

Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :

9) Chef de famille n'est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse autant que possible :
« ...se consultent entre eux, à propos de leurs affaires[/u]... » Coran 42/38
Dans le hadith : « Jabir b. ‘Abdullah  : le Messager d’Allah nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran ».
Qatada  a dit : « Si des personnes se consultent  dans leurs affaires (en vue de plaire à Allah), Allah les guidera vers la chose la meilleur pour eux ».

Le Prophète recueillit le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, où encore celui de Umm Salama à Hudaybiyya. En fait chacun des conjoints devrait consulter l'autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.

10) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l'aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l'y oblige non plus, cela lui sera compté comme une sadaqa fisabilillah. Zaynab, épouse de Ibn Mas'ûd, avait ainsi décidé d'aider son mari qui était plus pauvre qu'elle (rapporté par al-Bukhârî).

11) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d'après certains savants, s'il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l'heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî).
Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).

Umm Salama dans son ouvrage "Faire triompher le droit des croyantes" au chapitre : " Aider son épouse dans les taches ménagères", Après avoir mentionné les Ahadiths de la tradition prophétique :
" Aider son épouse est surtout recommandé lorsque l'épouse est une étudiante en sciences religieuses, qui a vraiment besoin que son mari l'aide à éduquer et à s'occuper des enfants, afin qu'elle puisse étudier le coran et la sunna, ce qui lui permettra d'appliquer sa religion et l'aidera à élever correctement ses enfants.
Nous demandons à Allah qu'il guide nos maris
".

12) L'épouse doit éduquer les enfants non pas seule : le mari doit l'y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d'usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).


L'islam invite a la rigolade et à passer de bon moment.
D'après `Âïsha qui rapporte qu'elle était en voyage avec le Messager d'Allah. Elle dit :
« Nous fîmes (par jeu) la course à pied, et c'est moi qui gagnai. Lorsque, plus tard, je pris du poids, nous fîmes une nouvelle fois la course à pied, et c'est lui qui l'emporta. Il s'exclama : "Cette victoire contre l'autre !" »
[ Rapporté par Abû Dâwûd ]

Est-il permis de battre sa femme comme certains l'affirme ?
La réponse est clairement NON. L'islam prône l'équité, et le respect de la femme, il est interdit de battre sa femme. Concernant le verset 34 de la sourate 4 dont certains utilisent sans exégèse, le prophète a interdit de le mettre en application pendant 3 ans, le temps qu'il puisse expliquer le sens du verset, ce verset ne concerne que les gros péchés persistants (je dis bien gros péché et persistant exercé de façon continue, charmer un autre homme etc.). Il est demandé dans un premier temps de leurs parler avec sagesse et bonne exhortation, puis (seulement si elle persiste) de délaisser le lit conjugal, (seulement si elle persiste) de prendre siwaak aussi fin est inoffensif qu'un "Coton Tige" et de frappé légèrement sur l'épaule en symbolisme annonçant le divorce, rapporté par Ibn Abbas compagnons du prophète. Il est cependant tolérer (mais détestable) de secouer dans le but non pas de faire mal mais de résonner. En revanche ceux qui s'amusent à battre, eux sont clairement condamnés a l'unanimité par le talion, et la femme divorcera sans devoir recourir a une compensation financière pour la dot du mariage.


B. Les relations parents et enfants

Nous pouvons distinguer entre les relations qui doivent caractériser le comportement des parents avec leurs enfants d'une part et la position des enfants envers leurs parents, d'autre part.

1. Les comportements des parents avec leurs enfants

Le Coran a commencé par interdire certaines coutumes pré-islamiques comme l'enfouissement des filles dans la poussière ou de préférer les garçons aux filles. On lit: «Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, loin des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte, ou bien l'en fouira-t-il dans la poussière? leur jugement n'est-il pas détestable?» (47). Et le Prophète Mohammed a dit: «Ne haïssez pas les filles car elles sont les affables et les chères amies». Il donnait l'exemple aux musulmans par son attitude envers ses filles et comment doit être leur comportement vis-à-vis d'elles. Il a dit: «N'importe quel homme disposant d'une fille lui a assuré une bonne instruction en même temps qu'une bonne éducation, puis l'a donnée en mariage sera au paradis». Ainsi, l'éducation des enfants occupe une importante place parmi les préoccupations quotidiennes des parents. Cette éducation comprend plusieurs aspects: intellectuel, physique, spirituel et social.

Les parents doivent être équitables envers leurs enfants, les combler d'amour et de tendresse. Le Prophète a dit: «Craignez Dieu et soyez équitables envers vos enfants». Le père doit veiller aussi sur leur éducation intellectuelle, physique et spirituelle.
D'autre part, le devoir d'éduquer les enfants est partagé entre le père et la mère, mais l'Islam a chargé cette dernière de veiller, en premier, sur l'éducation de ses enfants avec qui elle passe, comme nous l'avons souligné, la plupart de son temps.

2. La position des enfants envers leurs parents

Le comportement du musulman vis-à-vis de leurs parents et surtout leurs mères: «Nous avons recommandé à l'homme, au sujet de ses parents: sa mère l'a porté extrêmement faible et il a été sevré au bout de deux ans. Sois reconnaissant envers moi et envers tes parents!». Ou encore: «Nous avons recommandé à l'homme la bonté envers son père sa mère. Sa mère l'a porté et l'a enfanté avec peine. Depuis le moment où elle l'a conçu, jusqu'à l'époque de son sevrage, trente mois se sont écoulés. Quand il a atteint sa maturité, qu'il a atteint l'âge de quarante ans, il dit: «Mon Seigneur! Permets-moi de te remercier pour les bienfaits que tu as accordés à moi-même et à mes parents, et de faire le bien qui te plaît. Accord-moi une heureuse descendance. Je reviens vers toi». Et, le Prophète a dit: «Quiconque satisfait ses père et mère satisfera Dieu, et quiconque courrouce ses père et mère courroucera Dieu».



Merci beaucoup !
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Mucahid Sehit

Mucahid Sehit



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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyLun 04 Aoû 2014, 12:47

*Amir Islam* a écrit:
La famille


Bismillah

A. Le mariage

Le mariage en islam est un contrat et une institution. Un contrat «bilatéral, basé sur le libre consentement des deux parties contractantes». C'est un acte juridique dont la validité n'est pas limitée à une période déterminée, mais qui n'a pas non plus le caractère « d'une liaison sacramentelle définitive».
Le mariage musulman est une institution qui se manifeste par une communauté intime qui contribue à préserver l'humanité par les enfants qui naissent.

B. La polygamie

La polygamie est autorisé sauf dans quelque cas, comme nous allons le voir plus bas.

Dans le premier cas, si l'épouse désir que son mari reste monogame, elle peut le faire stipuler dans le contrat de mariage, ou du moins faire souligné qu'il doit passer par son accord. Après un contrat de mariage signé, le conjoint sera dans l'obligation pour cette dernière de tenir ce qu'il a conclu.
« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34

Le deuxième cas, relève de la décision du chef de l'Etat, il est possible qu'un Etat comme en France par exemple interdise ce droit même avec l'accord des différents partit, alors il en devient de même un interdit religieux a ne pas transgresser. Car cela relève d'un droit et non d'un devoir, et que le prophète nous a commandé 3 choses, obéir à Allah exalté soit il, obéir aux messagers, et obéir au chef d'Etat tant qu'il ne nous commande pas de commettre un péché.

Outre cette parenthèse.

La polygamie est une institution légale en droit musulman. Dans le Coran, on lit: « Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule,...». Cette référence claire est la seule que l'on retrouve dans le Coran au sujet de la polygamie.

Ce verset du Coran permet d'épouser jusqu'à quatre femmes. Cependant "si vous craignez de n'être pas justes" entre autre si la personne n'a pas les moyens de s'occupé et de subvenir a leurs besoins, alors il ne lui est permit dans n'épouser que une seule. Et bon nombre parmi les juriste ont considéré que la polygamie doit être considéré comme une nécessité, une chose devant répondre à un besoin.

Donc, quelles sont les raisons ou les motifs qui peuvent justifient l'existence de l'institution de la polygamie ?
En réalité les exemples peuvent être très nombreux cela dépend des circonstances, mais nous n'en citerons que deux.

Dans le cas d'une femme stérile, la polygamie permet au mari de cette femme d'épouser une autre pour assurer sa postérité sans devoir recourir à l'adoption d'enfants des autres ( Nous avons l'exemple de l'épisode d'Abraham - que la paix et le salut soit sur lui - ).
Autres exemple, est un cas qui peut s'avéré vital dans certain situation, notamment celui mentionné dans le verset, si vous craignez de ne pas être juste envers les orphelins - ceux qui été probablement ramassé après la guerre - pour ne pas les laisser seul quand vous devrait repartir, il est autorisé d'épousé une, deux, trois, voir quatre femmes qui pourrons s’occuper d'eux. Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

En tolérant l'existence de la polygamie, l'Islam n'a pas inventé une institution nouvelle, et ne l'a pas encouragé non plus. Les anciennes civilisations l'ont connue et différentes religions l'ont tolérée.

C. La légitimité du divorce.

Le divorce est un acte licite sans péché, mais il est aussi «l'acte licite le plus détesté d'Allah» disait le Prophète Mohammed (que le salut et paix soient sur lui). Il n'y a aucun péché pour le divorce sauf si le couple se passe correctement et qu'il n'y a rien qui soutienne un divorce, alors selon l'intention cet acte peut être considéré comme un péché majeur à délaisser. Le divorce doit être considéré comme le dernier recours avant la dissolution de la vie conjugale.

Rushd Al-Qurtubî (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq, dit : "Tout comme un homme peut avoir recours au talâq lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (sharî`ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."

D. Les relations au sein de la famille musulmane

Pour comprendre le sens des relations au sein de la famille musulmane, il faut savoir que la notion de la famille en Islam est une notion large. Ainsi, la famille musulmane n'est pas constituée seulement de deux époux et de leurs enfants mais aussi des grands-mères et grands-pères maternels et paternels, des tantes et des oncles et de leurs enfants et de tous les proches et de leurs enfants. Et, pour illustrer les bonnes relations entrent par exemple les proches même s'il n'y a pas de lien direct de parenté, le Prophète a dit: «Que celui qui aime vivre dans l'aisance et retarder l'heure de sa mort maintienne le lien de parenté».



1. Le couple


1) Avoir de l'amour pour l'autre :
Dieu, dans le Coran, dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." (Coran 30/21).
L'amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l'est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l'entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l'islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
"Quel est l'humain que tu aimes le plus ?" demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est Aïcha" [épouse du Prophète], répondit-il. "Parmi les hommes ?" demanda celui qui avait posé la question. "C'est le père de Aïcha" (rapporté par al-Bukhârî).

2) Avoir de la bonté pour l'autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c'est avoir de la miséricorde pour lui, s'occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète disait à ses compagnons: «Le meilleur parmi vous est celui qui est le bon à l'égard de sa femme, et je suis mieux que vous envers mes femmes. Seul l'homme noble de nature honore et traite bien les femmes, et seul l'infâme les dédaigne».
Quand le prophète fut effrayer par la révélation de la première apparition de l'ange Gabriel n'avait il pas eu pour réflexe de partir auprès de ça femme Khadîdja se confiait a elle, la mère des croyant(e). C'est avec elle qu'il partagea ça première révélation et avec elle qu'il accomplie ses premières prières. Lorsqu'elle vu le prophète, n'avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l'emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ?(rapporté par Al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : "Que t'arrive-t-il ô Messager de Dieu ?" (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, "prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j'étais malade" (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) s’était un jour étonné de voir l’épouse de Hazrat ‘Outhmân Ibnou Maz’oun (radhiyallâhou ‘anh) qui était excessivement négligée lorsque celle-ci est venue rendre visite à Hazrat Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) en fit alors la remarque à Hazrat ‘Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). (Ahmad) Ceci montre qu’il est important pour la femme, même à l’extérieur, de s’entretenir et de se soigner.

3) S'embellir pour l'autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour ma femme comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi…" (rapporté par at-Tabarî).

4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu'il avait et lui demandant de ne pas exagérer : "… et ta femme a des droits sur toi…", rapporté par al-Bukhârî). D'après Ibn Taymiyya, en susbtance : "La femme a le droit à une sexualité épanouie, autant qu'elle le désire" (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271).Cependant, pour l'un et pour l'autre, il ne s'agit pas de vivre l'acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d'intimité, comme le prolongement naturel de l'amour, de la bonté, de l'embellissement et de l'intimité que chacun connaît vis-à-vis de l'autre.

5) Avoir une juste confiance en l'autre :
C'est un devoir que de rester fidèle à l'autre (en ne tombant pas dans les relations extra-matrimoniales - az-zinâ), et l'autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l'autre. Mais l'attention que l'on porte à l'autre ne doit pas être étouffante au point qu'il y ait des suspicions inutiles ou qu'il y ait un climat de manque de confiance. C'est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : "Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu'Il n'aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d'un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n'aime pas est celle qui existe alors qu'il n'y a pas de problème (rîbah)" (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d'une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam), cela n'a aucune place en islam.


D'autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l'épouse :

6) le mari a le devoir d'assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : "Les hommes ont "qawwamoona" sur les femmes…" (Coran 4/34). Le mot "qawwamoona" qui induit la notion de 'force' et de 'responsabilité', il désigne ici la fonction de chef de famille. Il en sera questionné le jour du jugement.

7') L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité en matière d'éducation des enfants
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

8') le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) et l'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Ibn 'Umar a rapporté que le Messager de Dieu a dit :

« L'homme est berger dans sa famille et responsable de l’objet de sa garde.
La femme est bergère dans la maison de son mari et responsable de l’objet de sa garde.
»

*Maison de son mari : Il est coutume que c'est l'homme qui finance la maison, mais il est tout a fait admis que la femme puisse participer au financement de sa construction.

Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :

9) Chef de famille n'est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse autant que possible :
« ...se consultent entre eux, à propos de leurs affaires[/u]... » Coran 42/38
Dans le hadith : « Jabir b. ‘Abdullah  : le Messager d’Allah nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran ».
Qatada  a dit : « Si des personnes se consultent  dans leurs affaires (en vue de plaire à Allah), Allah les guidera vers la chose la meilleur pour eux ».

Le Prophète recueillit le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, où encore celui de Umm Salama à Hudaybiyya. En fait chacun des conjoints devrait consulter l'autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.

10) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l'aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l'y oblige non plus, cela lui sera compté comme une sadaqa fisabilillah. Zaynab, épouse de Ibn Mas'ûd, avait ainsi décidé d'aider son mari qui était plus pauvre qu'elle (rapporté par al-Bukhârî).

11) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d'après certains savants, s'il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l'heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî).
Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).

Umm Salama dans son ouvrage "Faire triompher le droit des croyantes" au chapitre : " Aider son épouse dans les taches ménagères", Après avoir mentionné les Ahadiths de la tradition prophétique :
" Aider son épouse est surtout recommandé lorsque l'épouse est une étudiante en sciences religieuses, qui a vraiment besoin que son mari l'aide à éduquer et à s'occuper des enfants, afin qu'elle puisse étudier le coran et la sunna, ce qui lui permettra d'appliquer sa religion et l'aidera à élever correctement ses enfants.
Nous demandons à Allah qu'il guide nos maris
".

12) L'épouse doit éduquer les enfants non pas seule : le mari doit l'y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d'usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).


L'islam invite a la rigolade et à passer de bon moment.
D'après `Âïsha qui rapporte qu'elle était en voyage avec le Messager d'Allah. Elle dit :
« Nous fîmes (par jeu) la course à pied, et c'est moi qui gagnai. Lorsque, plus tard, je pris du poids, nous fîmes une nouvelle fois la course à pied, et c'est lui qui l'emporta. Il s'exclama : "Cette victoire contre l'autre !" »
[ Rapporté par Abû Dâwûd ]

Est-il permis de battre sa femme comme certains l'affirme ?
La réponse est clairement NON. L'islam prône l'équité, et le respect de la femme, il est interdit de battre sa femme. Concernant le verset 34 de la sourate 4 dont certains utilisent sans exégèse, le prophète a interdit de le mettre en application pendant 3 ans, le temps qu'il puisse expliquer le sens du verset, ce verset ne concerne que les gros péchés persistants (je dis bien gros péché et persistant exercé de façon continue, charmer un autre homme etc.). Il est demandé dans un premier temps de leurs parler avec sagesse et bonne exhortation, puis (seulement si elle persiste) de délaisser le lit conjugal, (seulement si elle persiste) de prendre siwaak aussi fin est inoffensif qu'un "Coton Tige" et de frappé légèrement sur l'épaule en symbolisme annonçant le divorce, rapporté par Ibn Abbas compagnons du prophète. Il est cependant tolérer (mais détestable) de secouer dans le but non pas de faire mal mais de résonner. En revanche ceux qui s'amusent à battre, eux sont clairement condamnés a l'unanimité par le talion, et la femme divorcera sans devoir recourir a une compensation financière pour la dot du mariage.


B. Les relations parents et enfants

Nous pouvons distinguer entre les relations qui doivent caractériser le comportement des parents avec leurs enfants d'une part et la position des enfants envers leurs parents, d'autre part.

1. Les comportements des parents avec leurs enfants

Le Coran a commencé par interdire certaines coutumes pré-islamiques comme l'enfouissement des filles dans la poussière ou de préférer les garçons aux filles. On lit: «Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, loin des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte, ou bien l'en fouira-t-il dans la poussière? leur jugement n'est-il pas détestable?» (47). Et le Prophète Mohammed a dit: «Ne haïssez pas les filles car elles sont les affables et les chères amies». Il donnait l'exemple aux musulmans par son attitude envers ses filles et comment doit être leur comportement vis-à-vis d'elles. Il a dit: «N'importe quel homme disposant d'une fille lui a assuré une bonne instruction en même temps qu'une bonne éducation, puis l'a donnée en mariage sera au paradis». Ainsi, l'éducation des enfants occupe une importante place parmi les préoccupations quotidiennes des parents. Cette éducation comprend plusieurs aspects: intellectuel, physique, spirituel et social.

Les parents doivent être équitables envers leurs enfants, les combler d'amour et de tendresse. Le Prophète a dit: «Craignez Dieu et soyez équitables envers vos enfants». Le père doit veiller aussi sur leur éducation intellectuelle, physique et spirituelle.
D'autre part, le devoir d'éduquer les enfants est partagé entre le père et la mère, mais l'Islam a chargé cette dernière de veiller, en premier, sur l'éducation de ses enfants avec qui elle passe, comme nous l'avons souligné, la plupart de son temps.

2. La position des enfants envers leurs parents

Le comportement du musulman vis-à-vis de leurs parents et surtout leurs mères: «Nous avons recommandé à l'homme, au sujet de ses parents: sa mère l'a porté extrêmement faible et il a été sevré au bout de deux ans. Sois reconnaissant envers moi et envers tes parents!». Ou encore: «Nous avons recommandé à l'homme la bonté envers son père sa mère. Sa mère l'a porté et l'a enfanté avec peine. Depuis le moment où elle l'a conçu, jusqu'à l'époque de son sevrage, trente mois se sont écoulés. Quand il a atteint sa maturité, qu'il a atteint l'âge de quarante ans, il dit: «Mon Seigneur! Permets-moi de te remercier pour les bienfaits que tu as accordés à moi-même et à mes parents, et de faire le bien qui te plaît. Accord-moi une heureuse descendance. Je reviens vers toi». Et, le Prophète a dit: «Quiconque satisfait ses père et mère satisfera Dieu, et quiconque courrouce ses père et mère courroucera Dieu».

As-salam alaykoume mon frère en Allah.

Le Judaisme, le christianisme, le zoroastrisme, le confucianisme, le bouddhisme, ont tous acceptés la polygamie.
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Roger76





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MessageSujet: Sujet: La famille.    La famille. EmptyLun 04 Aoû 2014, 15:50

Le christianisme ? Avant d'être chrétiens peut-être.
Au fait, il y a bien eu autrefois de la polyandrie, pourquoi pas en cas de nécessité.

Ma question :
qu'en est-il des frères et sœurs de lait, le Coran interdit le mariage entre frère et sœur de lait, alors qu'il n'y a aucun degré de parenté; et les docteurs de la loi précisent très exactement quand on est ou pas frère ou sœur de lait.

Sont-ils "de la famille" ou seulement interdits de mariage ?
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyLun 04 Aoû 2014, 15:57

Roger76 a écrit:
Le christianisme ? Avant d'être chrétiens peut-être.
Au fait, il y a bien eu autrefois de la polyandrie, pourquoi pas en cas de nécessité.

Ma question :
qu'en est-il des frères et sœurs de lait, le Coran interdit le mariage entre frère et sœur de lait, alors qu'il n'y a aucun degré de parenté; et les docteurs de la loi précisent très exactement quand on est ou pas frère ou sœur de lait.

Sont-ils "de la famille" ou seulement interdits de mariage ?
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Mucahid Sehit

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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyLun 04 Aoû 2014, 16:09

Roger76 a écrit:
Le christianisme ? Avant d'être chrétiens peut-être.
Au fait, il y a bien eu autrefois de la polyandrie, pourquoi pas en cas de nécessité.

Ma question :
qu'en est-il des frères et sœurs de lait, le Coran interdit le mariage entre frère et sœur de lait, alors qu'il n'y a aucun degré de parenté; et les docteurs de la loi précisent très exactement quand on est ou pas frère ou sœur de lait.

Sont-ils "de la famille" ou seulement interdits de mariage ?

Tu devrais lire sur le sujet: Polygamie dans le Christianisme

Amicalement.
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mario-franc_lazur
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyMar 05 Aoû 2014, 07:05

Ansar Ash-Shariah a écrit:
Roger76 a écrit:
Le christianisme ? Avant d'être chrétiens peut-être.
Au fait, il y a bien eu autrefois de la polyandrie, pourquoi pas en cas de nécessité.

Ma question :
qu'en est-il des frères et sœurs de lait, le Coran interdit le mariage entre frère et sœur de lait, alors qu'il n'y a aucun degré de parenté; et les docteurs de la loi précisent très exactement quand on est ou pas frère ou sœur de lait.

Sont-ils "de la famille" ou seulement interdits de mariage ?

Tu devrais lire sur le sujet: Polygamie dans le Christianisme

Amicalement.


Je te prie de bien vouloir te présenter dans la section FAISONS CONNAISSANCE...
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http://evangileetcoran.unblog.fr/2009/07/31/une-reponse-chretien
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyMar 05 Aoû 2014, 09:57

Une petite question je vous prie , la polygamie en Islam est selon moi de la prostitution légal ou je me trompe ?
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vivia





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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyMar 05 Aoû 2014, 10:24

Nul n'est parfait a écrit:
Une petite question je vous prie , la polygamie en Islam est selon moi de la prostitution légal ou je me trompe ?


C'est un truc datant de l'époque où il y avait beaucoup plus de femmes que d'hommes ( à cause des guerres).
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyMar 05 Aoû 2014, 10:32

viva , ok mais sa ce pratique encore maintenant en France un couple de marocains , lui Musulman il a une épouse légal et une deuxième marié avec elle selon l'Islam , mais pas reconnue comme telle civilement toute la famille vit ensemble et la deuxième , perçoit des allocations comme femmes célibataires .
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyVen 05 Déc 2014, 17:03

*Amir Islam* a écrit:
La famille


Bismillah

A. Le mariage

Le mariage en islam est un contrat et une institution. Un contrat «bilatéral, basé sur le libre consentement des deux parties contractantes». C'est un acte juridique dont la validité n'est pas limitée à une période déterminée, mais qui n'a pas non plus le caractère « d'une liaison sacramentelle définitive».
Le mariage musulman est une institution qui se manifeste par une communauté intime qui contribue à préserver l'humanité par les enfants qui naissent.

B. La polygamie

La polygamie est autorisé sauf dans quelque cas, comme nous allons le voir plus bas.

Dans le premier cas, si l'épouse désir que son mari reste monogame, elle peut le faire stipuler dans le contrat de mariage, ou du moins faire souligné qu'il doit passer par son accord. Après un contrat de mariage signé, le conjoint sera dans l'obligation pour cette dernière de tenir ce qu'il a conclu.
« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34

Le deuxième cas, relève de la décision du chef de l'Etat, il est possible qu'un Etat comme en France par exemple interdise ce droit même avec l'accord des différents partit, alors il en devient de même un interdit religieux a ne pas transgresser. Car cela relève d'un droit et non d'un devoir, et que le prophète nous a commandé 3 choses, obéir à Allah exalté soit il, obéir aux messagers, et obéir au chef d'Etat tant qu'il ne nous commande pas de commettre un péché.

Outre cette parenthèse.

La polygamie est une institution légale en droit musulman. Dans le Coran, on lit: « Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule,...». Cette référence claire est la seule que l'on retrouve dans le Coran au sujet de la polygamie.

Ce verset du Coran permet d'épouser jusqu'à quatre femmes. Cependant "si vous craignez de n'être pas justes" entre autre si la personne n'a pas les moyens de s'occupé et de subvenir a leurs besoins, alors il ne lui est permit dans n'épouser que une seule. Et bon nombre parmi les juriste ont considéré que la polygamie doit être considéré comme une nécessité, une chose devant répondre à un besoin.

Donc, quelles sont les raisons ou les motifs qui peuvent justifient l'existence de l'institution de la polygamie ?
En réalité les exemples peuvent être très nombreux cela dépend des circonstances, mais nous n'en citerons que deux.

Dans le cas d'une femme stérile, la polygamie permet au mari de cette femme d'épouser une autre pour assurer sa postérité sans devoir recourir à l'adoption d'enfants des autres ( Nous avons l'exemple de l'épisode d'Abraham - que la paix et le salut soit sur lui - ).
Autres exemple, est un cas qui peut s'avéré vital dans certain situation, notamment celui mentionné dans le verset, si vous craignez de ne pas être juste envers les orphelins - ceux qui été probablement ramassé après la guerre - pour ne pas les laisser seul quand vous devrait repartir, il est autorisé d'épousé une, deux, trois, voir quatre femmes qui pourrons s’occuper d'eux. Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

En tolérant l'existence de la polygamie, l'Islam n'a pas inventé une institution nouvelle, et ne l'a pas encouragé non plus. Les anciennes civilisations l'ont connue et différentes religions l'ont tolérée.

C. La légitimité du divorce.

Le divorce est un acte licite sans péché, mais il est aussi «l'acte licite le plus détesté d'Allah» disait le Prophète Mohammed (que le salut et paix soient sur lui). Il n'y a aucun péché pour le divorce sauf si le couple se passe correctement et qu'il n'y a rien qui soutienne un divorce, alors selon l'intention cet acte peut être considéré comme un péché majeur à délaisser. Le divorce doit être considéré comme le dernier recours avant la dissolution de la vie conjugale.

Rushd Al-Qurtubî (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq, dit : "Tout comme un homme peut avoir recours au talâq lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (sharî`ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."

D. Les relations au sein de la famille musulmane

Pour comprendre le sens des relations au sein de la famille musulmane, il faut savoir que la notion de la famille en Islam est une notion large. Ainsi, la famille musulmane n'est pas constituée seulement de deux époux et de leurs enfants mais aussi des grands-mères et grands-pères maternels et paternels, des tantes et des oncles et de leurs enfants et de tous les proches et de leurs enfants. Et, pour illustrer les bonnes relations entrent par exemple les proches même s'il n'y a pas de lien direct de parenté, le Prophète a dit: «Que celui qui aime vivre dans l'aisance et retarder l'heure de sa mort maintienne le lien de parenté».



1. Le couple


1) Avoir de l'amour pour l'autre :
Dieu, dans le Coran, dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." (Coran 30/21).
L'amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l'est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l'entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l'islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
"Quel est l'humain que tu aimes le plus ?" demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est Aïcha" [épouse du Prophète], répondit-il. "Parmi les hommes ?" demanda celui qui avait posé la question. "C'est le père de Aïcha" (rapporté par al-Bukhârî).

2) Avoir de la bonté pour l'autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c'est avoir de la miséricorde pour lui, s'occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète disait à ses compagnons: «Le meilleur parmi vous est celui qui est le bon à l'égard de sa femme, et je suis mieux que vous envers mes femmes. Seul l'homme noble de nature honore et traite bien les femmes, et seul l'infâme les dédaigne».
Quand le prophète fut effrayer par la révélation de la première apparition de l'ange Gabriel n'avait il pas eu pour réflexe de partir auprès de ça femme Khadîdja se confiait a elle, la mère des croyant(e). C'est avec elle qu'il partagea ça première révélation et avec elle qu'il accomplie ses premières prières. Lorsqu'elle vu le prophète, n'avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l'emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ?(rapporté par Al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : "Que t'arrive-t-il ô Messager de Dieu ?" (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, "prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j'étais malade" (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) s’était un jour étonné de voir l’épouse de Hazrat ‘Outhmân Ibnou Maz’oun (radhiyallâhou ‘anh) qui était excessivement négligée lorsque celle-ci est venue rendre visite à Hazrat Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) en fit alors la remarque à Hazrat ‘Aïcha (radhiyallâhou ‘anha). (Ahmad) Ceci montre qu’il est important pour la femme, même à l’extérieur, de s’entretenir et de se soigner.

3) S'embellir pour l'autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour ma femme comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi…" (rapporté par at-Tabarî).

4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu'il avait et lui demandant de ne pas exagérer : "… et ta femme a des droits sur toi…", rapporté par al-Bukhârî). D'après Ibn Taymiyya, en susbtance : "La femme a le droit à une sexualité épanouie, autant qu'elle le désire" (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271).Cependant, pour l'un et pour l'autre, il ne s'agit pas de vivre l'acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d'intimité, comme le prolongement naturel de l'amour, de la bonté, de l'embellissement et de l'intimité que chacun connaît vis-à-vis de l'autre.

5) Avoir une juste confiance en l'autre :
C'est un devoir que de rester fidèle à l'autre (en ne tombant pas dans les relations extra-matrimoniales - az-zinâ), et l'autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l'autre. Mais l'attention que l'on porte à l'autre ne doit pas être étouffante au point qu'il y ait des suspicions inutiles ou qu'il y ait un climat de manque de confiance. C'est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : "Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu'Il n'aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d'un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n'aime pas est celle qui existe alors qu'il n'y a pas de problème (rîbah)" (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d'une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam), cela n'a aucune place en islam.


D'autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l'épouse :

6) le mari a le devoir d'assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : "Les hommes ont "qawwamoona" sur les femmes…" (Coran 4/34). Le mot "qawwamoona" qui induit la notion de 'force' et de 'responsabilité', il désigne ici la fonction de chef de famille. Il en sera questionné le jour du jugement.

7') L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité en matière d'éducation des enfants
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

8') le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) et l'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Ibn 'Umar a rapporté que le Messager de Dieu a dit :

« L'homme est berger dans sa famille et responsable de l’objet de sa garde.
La femme est bergère dans la maison de son mari et responsable de l’objet de sa garde.
»

*Maison de son mari : Il est coutume que c'est l'homme qui finance la maison, mais il est tout a fait admis que la femme puisse participer au financement de sa construction.

Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :

9) Chef de famille n'est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse autant que possible :
« ...se consultent entre eux, à propos de leurs affaires[/u]... » Coran 42/38
Dans le hadith : « Jabir b. ‘Abdullah  : le Messager d’Allah nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran ».
Qatada  a dit : « Si des personnes se consultent  dans leurs affaires (en vue de plaire à Allah), Allah les guidera vers la chose la meilleur pour eux ».

Le Prophète recueillit le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, où encore celui de Umm Salama à Hudaybiyya. En fait chacun des conjoints devrait consulter l'autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.

10) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l'aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l'y oblige non plus, cela lui sera compté comme une sadaqa fisabilillah. Zaynab, épouse de Ibn Mas'ûd, avait ainsi décidé d'aider son mari qui était plus pauvre qu'elle (rapporté par al-Bukhârî).

11) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d'après certains savants, s'il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l'heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî).
Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).

Umm Salama dans son ouvrage "Faire triompher le droit des croyantes" au chapitre : " Aider son épouse dans les taches ménagères", Après avoir mentionné les Ahadiths de la tradition prophétique :
" Aider son épouse est surtout recommandé lorsque l'épouse est une étudiante en sciences religieuses, qui a vraiment besoin que son mari l'aide à éduquer et à s'occuper des enfants, afin qu'elle puisse étudier le coran et la sunna, ce qui lui permettra d'appliquer sa religion et l'aidera à élever correctement ses enfants.
Nous demandons à Allah qu'il guide nos maris
".

12) L'épouse doit éduquer les enfants non pas seule : le mari doit l'y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d'usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).


L'islam invite a la rigolade et à passer de bon moment.
D'après `Âïsha qui rapporte qu'elle était en voyage avec le Messager d'Allah. Elle dit :
« Nous fîmes (par jeu) la course à pied, et c'est moi qui gagnai. Lorsque, plus tard, je pris du poids, nous fîmes une nouvelle fois la course à pied, et c'est lui qui l'emporta. Il s'exclama : "Cette victoire contre l'autre !" »
[ Rapporté par Abû Dâwûd ]

Est-il permis de battre sa femme comme certains l'affirme ?
La réponse est clairement NON. L'islam prône l'équité, et le respect de la femme, il est interdit de battre sa femme. Concernant le verset 34 de la sourate 4 dont certains utilisent sans exégèse, le prophète a interdit de le mettre en application pendant 3 ans, le temps qu'il puisse expliquer le sens du verset, ce verset ne concerne que les gros péchés persistants (je dis bien gros péché et persistant exercé de façon continue, charmer un autre homme etc.). Il est demandé dans un premier temps de leurs parler avec sagesse et bonne exhortation, puis (seulement si elle persiste) de délaisser le lit conjugal, (seulement si elle persiste) de prendre siwaak aussi fin est inoffensif qu'un "Coton Tige" et de frappé légèrement sur l'épaule en symbolisme annonçant le divorce, rapporté par Ibn Abbas compagnons du prophète. Il est cependant tolérer (mais détestable) de secouer dans le but non pas de faire mal mais de résonner. En revanche ceux qui s'amusent à battre, eux sont clairement condamnés a l'unanimité par le talion, et la femme divorcera sans devoir recourir a une compensation financière pour la dot du mariage.


B. Les relations parents et enfants

Nous pouvons distinguer entre les relations qui doivent caractériser le comportement des parents avec leurs enfants d'une part et la position des enfants envers leurs parents, d'autre part.

1. Les comportements des parents avec leurs enfants

Le Coran a commencé par interdire certaines coutumes pré-islamiques comme l'enfouissement des filles dans la poussière ou de préférer les garçons aux filles. On lit: «Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, loin des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte, ou bien l'en fouira-t-il dans la poussière? leur jugement n'est-il pas détestable?» (47). Et le Prophète Mohammed a dit: «Ne haïssez pas les filles car elles sont les affables et les chères amies». Il donnait l'exemple aux musulmans par son attitude envers ses filles et comment doit être leur comportement vis-à-vis d'elles. Il a dit: «N'importe quel homme disposant d'une fille lui a assuré une bonne instruction en même temps qu'une bonne éducation, puis l'a donnée en mariage sera au paradis». Ainsi, l'éducation des enfants occupe une importante place parmi les préoccupations quotidiennes des parents. Cette éducation comprend plusieurs aspects: intellectuel, physique, spirituel et social.

Les parents doivent être équitables envers leurs enfants, les combler d'amour et de tendresse. Le Prophète a dit: «Craignez Dieu et soyez équitables envers vos enfants». Le père doit veiller aussi sur leur éducation intellectuelle, physique et spirituelle.
D'autre part, le devoir d'éduquer les enfants est partagé entre le père et la mère, mais l'Islam a chargé cette dernière de veiller, en premier, sur l'éducation de ses enfants avec qui elle passe, comme nous l'avons souligné, la plupart de son temps.

2. La position des enfants envers leurs parents

Le comportement du musulman vis-à-vis de leurs parents et surtout leurs mères: «Nous avons recommandé à l'homme, au sujet de ses parents: sa mère l'a porté extrêmement faible et il a été sevré au bout de deux ans. Sois reconnaissant envers moi et envers tes parents!». Ou encore: «Nous avons recommandé à l'homme la bonté envers son père sa mère. Sa mère l'a porté et l'a enfanté avec peine. Depuis le moment où elle l'a conçu, jusqu'à l'époque de son sevrage, trente mois se sont écoulés. Quand il a atteint sa maturité, qu'il a atteint l'âge de quarante ans, il dit: «Mon Seigneur! Permets-moi de te remercier pour les bienfaits que tu as accordés à moi-même et à mes parents, et de faire le bien qui te plaît. Accord-moi une heureuse descendance. Je reviens vers toi». Et, le Prophète a dit: «Quiconque satisfait ses père et mère satisfera Dieu, et quiconque courrouce ses père et mère courroucera Dieu».

Bien *Amir Islam*. Il manque beaucoup de choses selon moi. Je trouve ça étrange que le père n'ai pas l'autorité sur ses enfants, puisque le rôle de l'éducation semble entièrement attribué à la femme. C'est complètement différent chez les chrétiens, enfants du point de vu biblique du moins c'est l'homme qui a autorité sur sa maison, mais la femme est son soutient, son conseillé, celle par qui il passe avant chaque décision et avec qui il décide.

Je trouve choquant la polygamie, apparemment réservé aux hommes selon leurs bon plaisirs... C'est à l'opposé de la bible. Même si certain homme de Dieu ont eu plusieurs femme Dieu n'a jamais dit qu'il approuvé. En plus c'était exceptionnel, c'était soit pour garder un héritage dans la famille, c'était pour les veuves elle avait la possibilité de se marier avec le frère de leur mari défunt afin de garder l'héritage; et pour le rois pour des alliances entre rois et garder des bonnes relations avec les pays au alentour.

Ensuite, qu'en est-il du remariage après le divorce? La bible dit que le remariage est un adultère, d'ailleurs le divorce a été autorisé par Moïse à cause de la dureté du peuple, et c'était uniquement en cas d’infidélité.

Quand est-il des relations parents enfants? Comment fonctionne une fratrie?
Dans la bible on beaucoup d'exemples sur la famille, des bons et des mauvais, tous nous permettant comprendre la vision de Dieu pour la famille. Le couple dans la bible préfigure la relation de communion que nous devons avoir avec Dieu en Jésus, et la famille montre la façon dont nous devons nous comporter dans la famille de Dieu, avec nos frères et sœurs en Christ. Jésus est venu pour réconcilier les hommes avec Dieu mais aussi les réconcilier entre eux, c'est dans cette dimension qu'a été crée l'église: famille spirituel.

Plus on se rapproche de Dieu, plus on se rapproche de nos frère et sœurs et sommes en communion pour former l'église.

Enfin voilà Wink

Salam
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Cathy91





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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyVen 05 Déc 2014, 18:43

*Amir Islam* a écrit:
Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

Ahh, super, j'ai déjà imaginé cette situation me concernant en étant dans un pays islamique (oui, je sais, j'ai une imagination débordante parfois). Et je m'étais alors posée une question, je vais profiter de ton post pour te la poser.

Tu dis que le mariage polygame peut permettre à une femme qui se retrouve seule avec ses enfants, sans mari car décédé pour X raisons, de se retrouver avec un toit sur la tête, à manger, à boire, et permettre une bonne éducation à ses enfants. Ok. Je l'avais compris dans ce sens là.

Mais est-ce que ça implique forcément que cette personne, qu'on prend finalement en pitié et que l'on sauve pour protéger son honneur et celui de sa descendance, doit avoir des relations avec son nouveau mari ? Peut-elle indiquer dans le contrat de mariage qu'aucun rapport n'aura lieu entre elle et lui (ou un truc du genre) ?

Parce que finalement, ce n'est pas un mariage d'amour, mais un mariage pour arranger une situation particulière.

Alors je ne dis pas, pour remercier le mari de tant de bonté, elle pourrait lui proposer de tenir la maison, lui faire à manger, enfin, pas seulement profiter de sa bonté quoi, participer aussi, c'est normal.

Mais devenir une épouse "aimante", est-ce finalement une condition obligatoire au mariage ?

Personnellement, j'avoue être très dépendante de mon mari. Si un jour il n'est plus là, je ne sais pas si je me sentirais capable d'assumer seule ma vie. Alors je ne sais pas comment je me comporterais dans ce genre de situation. Je n'ai pas envie d'être le genre de femmes qui accepte de coucher juste pour avoir un toit au dessus de ma tête. Mais je sais que bon nombre de femmes acceptent le premier venu pour justement ne pas se retrouver seule et avoir une aide matérielle supplémentaire.

Mais pour ma part, je me vois mal donner mon corps à un homme qui accepterait de me "récupérer" alors que je ne l'apprécie pas plus que ça ... Même si financièrement parlant, ce serait plus appréciable, j'aurai beaucoup de mal avec ça. Je sais que certaines l'accepteraient, tant pis pour l'amour qu'elles n'ont pas. M'enfin, dans une société islamique, je suppose qu'une femme qui vit seule, c'est mal vu. Alors n'est-elle pas forcée d'accepter l'inacceptable dans ce cas ?

Est-ce que l'homme peut imposer à sa nouvelle épouse, même si c'est pour la prémunir d'une mauvaise situation, d'avoir des rapports avec elle ?

Alors je ne dis pas, avec le temps, sans doute que l'amour peut naître ... Je ne dis pas le contraire.

Bon, j'espère ne pas être trop crue dans mes propos ... Il n'y a pas que ça dans la vie, j'en suis bien consciente ...
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptyVen 05 Déc 2014, 19:00

Bonjour mon cher *Amir Islam*,

Extrait de la charte : Les messages introductifs d'un nouveau sujet, eux, ne doivent pas dépasser 15 lignes et ont pour but d'annoncer le sujet : ils seront rappelés au début de chaque nouvelle page du sujet.
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptySam 06 Déc 2014, 00:47

Cathy91 a écrit:
*Amir Islam* a écrit:
Il est possible que parmi elle certaine soit leurs mère ayant aussi perdu leurs mari, elle aurons alors un nouveau toit, et pourrons s'occuper de leurs enfants sans crainte et en toute sécurité.

Ahh, super, j'ai déjà imaginé cette situation me concernant en étant dans un pays islamique (oui, je sais, j'ai une imagination débordante parfois). Et je m'étais alors posée une question, je vais profiter de ton post pour te la poser.

Tu dis que le mariage polygame peut permettre à une femme qui se retrouve seule avec ses enfants, sans mari car décédé pour X raisons, de se retrouver avec un toit sur la tête, à manger, à boire, et permettre une bonne éducation à ses enfants. Ok. Je l'avais compris dans ce sens là.

Mais est-ce que ça implique forcément que cette personne, qu'on prend finalement en pitié et que l'on sauve pour protéger son honneur et celui de sa descendance, doit avoir des relations avec son nouveau mari ? Peut-elle  indiquer dans le contrat de mariage qu'aucun rapport n'aura lieu entre elle et lui (ou un truc du genre) ?

Parce que finalement, ce n'est pas un mariage d'amour, mais un mariage pour arranger une situation particulière.

Alors je ne dis pas, pour remercier le mari de tant de bonté, elle pourrait lui proposer de tenir la maison, lui faire à manger, enfin, pas seulement profiter de sa bonté quoi, participer aussi, c'est normal.

Mais devenir une épouse "aimante", est-ce finalement une condition obligatoire au mariage ?

Personnellement, j'avoue être très dépendante de mon mari. Si un jour il n'est plus là, je ne sais pas si je me sentirais capable d'assumer seule ma vie. Alors je ne sais pas comment je me comporterais dans ce genre de situation. Je n'ai pas envie d'être le genre de femmes qui accepte de coucher juste pour avoir un toit au dessus de ma tête. Mais je sais que bon nombre de femmes acceptent le premier venu pour justement ne pas se retrouver seule et avoir une aide matérielle supplémentaire.

Mais pour ma part, je me vois mal donner mon corps à un homme qui accepterait de me "récupérer" alors que je ne l'apprécie pas plus que ça ... Même si financièrement parlant, ce serait plus appréciable, j'aurai beaucoup de mal avec ça. Je sais que certaines l'accepteraient, tant pis pour l'amour qu'elles n'ont pas. M'enfin, dans une société islamique, je suppose qu'une femme qui vit seule, c'est mal vu. Alors n'est-elle pas forcée d'accepter l'inacceptable dans ce cas ?

Est-ce que l'homme peut imposer à sa nouvelle épouse, même si c'est pour la prémunir d'une mauvaise situation, d'avoir des rapports avec elle ?

Alors je ne dis pas, avec le temps, sans doute que l'amour peut naître ... Je ne dis pas le contraire.

Bon, j'espère ne pas être trop crue dans mes propos ... Il n'y a pas que ça dans la vie, j'en suis bien consciente ...


Je comprend ce que vous voulez dire, on parle de situation critique: On est en temps de guerre, le mari meurt, sa femme et ses enfants sont a l'abandon. Un autre homme lui propose de la logé elle et ses enfants. C'est a elle de s'arranger avec le gars pour qu'il n'y es pas de rapport, si il accepte, a lui de respecter sa parole. Si elle finit par rester vivre avec lui, tant mieux, si elle trouve un moyen de s'en sortir autrement tant mieux aussi.

Et puis on parle d'une société où la polygamie ce fait, une société s'habitue a ça.
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mario-franc_lazur
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MessageSujet: Re: La famille.   La famille. EmptySam 06 Déc 2014, 09:24

Julie a écrit:
Bonjour mon cher *Amir Islam*,

Extrait de la charte : Les messages introductifs d'un nouveau sujet, eux, ne doivent pas dépasser 15 lignes et ont pour but d'annoncer le sujet : ils seront rappelés au début de chaque nouvelle page du sujet.


MERCI de l'avoir rappelé , ma chère JULIE La famille. 321257
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