Le mystère de la Trinité… officiellement.

18 mars 2014

Bonjour à tous,
quelqu'un peut-il nous donner un texte officiel et court de l'Église catholique qui résumerait simplement le mystère de la Trinité ?

donc c'est bien un mystère , c'est dit sur tous les tons dans le lien de Rosarum

et je ne croyais pas si bien dire moi même

donc c'est un mystère => circulez , il n'y a rien à voir

sauf que ça brode beaucoup autour quand même : même nature , même substance (on se demande bien quelle substance , ah oui chutt , c'est un mystère ), parfaite égalité entre les trois , etc ...

ça commence à se rapprocher de la définition que j'avais en mémoire ...

loli83 a écrit:

donc c'est un mystère => circulez , il n'y a rien à voir

sauf que ça brode beaucoup autour quand même : même nature , même substance (on se demande bien quelle substance   , ah oui chutt , c'est un mystère ),  parfaite égalité entre les trois , etc ...

ça commence à se rapprocher de la définition que j'avais en mémoire ...

Ce n'est pas qu'il n'y ai rien à voir, c'est que la réalité de la Trinité est caché à l'esprit humain ; on ne peut la comprendre qu'avec l'aide de Dieu, de son Esprit Saint. Les mystères du Royaume dont parle Jésus, c'est le Royaume de Dieu qui à l'image du levaint dans la pâte est inobservable.

La substance ou l'essence c'est la même chose ; c'est ce qui est caché derrière notre nature humaine, notre chair, notre corps et qu'on ne voit pas et c'est ce qui explique que l'hostie qui devient le corps du Christ, reste extérieurement, dans ce qu'on perçoit, du pain, tout en devenant dans son essence, le corps du Christ.



Théologie de la transsubstantiation

La substance est ce qui existe par soi-même (ipsum esse subsistens). Ainsi, la forme d'un chapeau n'est pas le chapeau lui-même, pas plus que sa couleur, sa taille, sa texture ni aucune autre propriété sensible. C'est le chapeau lui-même (sa « substance ») qui possède une forme, une couleur, une taille, une texture tout en étant distinct de ces propriétés. Contrairement à ces apparences ou accidents, la substance ne peut être perçue par les sens. La substance est une des dix catégories de l'être définies par Aristote (une substance et neuf accidents).

Lorsque Jésus dit pendant la Cène : « Ceci est mon corps », ce qu'il tient dans ses mains a l'apparence d'un pain mais, selon la doctrine romaine catholique, la substance de ce pain a été convertie en chair du Christ. C'est donc vraiment son corps, même si les apparences accessibles aux sens ou aux études scientifiques demeurent celles du pain. La même conversion survient lors de chaque célébration de l'Eucharistie.

« Par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son sang ; ce changement, l'Église catholique l'a justement et exactement appelé transsubstantiation2. »