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 Saints du jour année 2013-2014

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MessageSujet: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 29 Déc 2013, 15:07

Rappel du premier message :

30 décembre 2013
 

Bse Eugénie (Eugenia) Ravasco

Vierge et fondatrice des

« Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie »

Eugénie (Eugenia) Ravasco naît à Milan le 4 janvier 1845 dans une famille aisée. Très tôt, après la mort prématurée de ses parents, elle fut confiée à des oncles et tantes. Elle fut très jeune attirée par le mystère de l'Eucharistie et par le culte des Cœurs de Jésus et de Marie Immaculée.

En 1863, elle prit conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences de sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles de l'Immaculée dans l'Œuvre de Sainte-Dorothée et fut « Dame de Charité » de Santa Caterina in Portoria.

Le 6 décembre 1868, elle fonda la congrégation religieuse des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie avec la mission de « faire le bien », notamment à l'égard de la jeunesse. Le projet éducatif de mère Ravasco était d'éduquer les jeunes et de les former à une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte.

En 1878, à une époque d'hostilité ouverte contre l'Église, elle ouvrit une École normale féminine pour former des « maîtresses chrétiennes » au service de la société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle organisa des exercices spirituels, des retraites, des services religieux et de saintes missions populaires, heureuse de voir de nombreux cœurs, chez des personnes de toute extraction sociale, se tourner vers Dieu.

En 1884, avec d'autres consœurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle œuvra également au développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Église diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.

En 1892, elle fit construire à Genève une « Maison pour les jeunes ouvrières » et fonda en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses.

Elle mourut des suites d'une grave maladie le 30 décembre 1900.

Son œuvre rassemble, aujourd’hui, près de 500 religieuses, surtout en Amérique latine et en Italie ; mais aussi en Suisse, en Albanie, aux Philippines et en Afrique.

Mère Eugenia Ravasco a été élevée aux honneurs des autels, le 27 avril 2003 à Rome, par le bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l’homélie, a dit :

« La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Cœurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient ‘loin’ de l'Église.

L'expression : “faire le bien par amour du Cœur de Jésus” et “brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse”, résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut. »


Les autres saints du jour


Bx Jean-Marie Boccardo, prêtre et fond. (1848-1913)
St Félix I, pape (26e) de 269 à 274
St Hermès, exorciste et martyr († v. 270)
St Anyse, évêque de Salonique († 404)
St Perpet, évêque de Tours († 494)
St Jocundus, 3e évêque d'Aoste († après 502)
St Germer, abbé du monastère à Flay († v. 660)
St Egwin, évêque de Worcester († 717)
St Rainier (Raniero da Forcone), évêque († 1077)
St Roger, évêque dans les Pouilles († XIIe siècle)
St Laurent (Lorenzo), moine en Sicile († v. 1162)
Bse Margherita Colonna, vierge et ermite († 1282)
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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 13 Avr 2014, 03:43

13 avril

Bx Serafino Morazzone
Prêtre de l’Archidiocèse de Milan

Serafino Morazzone, prêtre diocésain italien, est né à Milan le 1er février 1747 et mort à Chiuso di Lecco le 13 avril 1822. Il est considéré comme le « curé d'Ars » de Lecco.

Il a été proclamé Vénérable le 17 décembre 2007 par le Pape Benoît XVI et bienheureux le 26 juin 2011, dans la Place du Dôme de Milan, au cours d’une cérémonie présidée par le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, en présence du cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan.

Les autres saints du jour :

Bx Rolando Rivi, jeune séminariste et martyr (1931-1945)
St Hermenegild, fils du roi Léovigild et martyr († 586)
St Martin Ier, pape (74e) de 649 à 655 et martyr
Sts Carpe, Papyle, Agathonique et d'autres, martyrs
St Ours, évêque de Ravenne († 398)
Bse Ida, veuve du comte Eustache (1040-1113)
St Caradoc, prêtre et ermite († 1124)
Bse Ida, vierge en Hollande († 1260)
Bx Albertin (Albertino), ermite et prieur († 1294)
Bse Marguerite (Margherita), vierge († 1320)
BBx François Dickenson et Milon Gerard, martyrs
BBx Jean Lockwood et Édouard Catherick, martyrs
Bx Scubilion (Jean-Bernard Rousseau), f.e.c. († 1867)
St Sabas Rayes, prêtre mexicain et martyr († 1927)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyLun 14 Avr 2014, 02:19

14 avril

Saint Pierre Gonzalez
Dominicain
(1190-1246)

Pierre Gonzalez naquit, l'an 1190, dans la ville d'Astorga, en Espagne, d'une famille distinguée. Son oncle, évêque de Palencia, charmé de ses talents, le pourvut d'un canonicat et le fit ensuite nommer doyen du Chapitre de sa cathédrale.

Le jour de sa prise de possession, Gonzalez, naturellement vaniteux, voulut traverser la ville sur un cheval superbement paré. C'est là que la Providence l'attendait : sa vanité se repaissait des applaudissements de la foule, quand le cheval se cabra, renversant dans la boue l'orgueilleux cavalier, au milieu des huées de la populace. Cette humiliation fut un coup de la grâce. Pierre se releva tout confus, et dit à haute voix : « Puisque le monde se moque de moi, je me moquerai de lui à mon tour. » Il tint parole. Dans la solitude, le jeûne et la prière, il dompta son orgueil et devint un modèle de pénitence et d'humilité.

Décidé à rompre entièrement avec le siècle, il se démit de sa dignité pour se faire humble enfant de Saint-Dominique et employer ses talents à gagner des âmes au Ciel. Il passait la plus grande partie des nuits à méditer, à prier, à étudier, et consacrait le jour à instruire les fidèles. Les libertins fondaient en larmes à ses sermons, et venaient à ses pieds avouer leurs désordres : il fut l'instrument d'une multitude de conversions.

Le roi d'Espagne Ferdinand III voulut attacher Gonzalez à sa personne et l'emmener partout avec lui, même à la guerre. Le saint religieux profita de la confiance du prince pour procurer la gloire de Dieu et il vint à bout de réformer bien des désordres, vivant toujours à la cour ou dans les camps, avec la même austérité et la même régularité que dans le cloître. Quelques seigneurs licencieux résolurent de le perdre et gagnèrent à prix d'argent une courtisane pour le séduire. Gonzalez, comprenant les intentions de la malheureuse, allume un grand feu et se place au milieu, enveloppé de son manteau. À la vue de ce prodige, la misérable tombe à genoux et se convertit sincèrement ; les seigneurs qui l'avaient gagnée en firent autant.

Cependant, malgré toutes les sollicitations du roi, Gonzalez quitta la cour : ayant assez fait pour les grands, il aspirait à instruire et à consoler les pauvres habitants des campagnes. Il passa le reste de sa vie à les évangéliser, avec un incroyable succès : les montagnes les plus escarpées, les lieux les plus inaccessibles, la grossièreté ou l'ignorance des populations enflammaient sa charité ; des miracles accompagnaient ses paroles et leur faisaient porter de merveilleux fruits, surtout parmi les marins espagnols. Un jour qu'il prêchait, le démon souleva un orage épouvantable, et la foule s'enfuyait déjà cherchant un abri, quand Gonzalez, par un grand signe de Croix, divisa les nuages, de sorte qu'il ne tomba pas une goutte d'eau. Il délivra très souvent par miracle des matelots qui avaient imploré son secours dans le danger.

Pierre Gonzalez connaissant, par révélation, sa fin prochaine, voulut se retirer à Compostelle, pour y mourir entre les bras de ses frères en religion ; mais il tomba gravement malade à Tuy où il prêchait le carême, et y mourut le jour de Pâques, l'an 1246, à l'âge de cinquante-six ans. Ses reliques reposent dans la cathédrale de cette localité.

Saint Pierre Gonzalez, connu en Espagne sous le nom de saint Elme, est représenté marchant sur les eaux et tenant une flamme. Cette flamme désigne le feu de saint Elme. Il est quelquefois représenté avec cette flamme sur le front. Il est le patron des marins.

Les autres saints du jour :

Ste Lidwine (Liduina), laïque et mystique (1380-1433)
Sts Tiburce, Valérien et Maxime, martyrs († siècle inc.)
Stes Bernice et Prosdocé, martyres († IVe s.)
St Fronton, abbé en Égypte au IVe siècle
St Asicus (ou Tassach), évêque en Irlande († Ve s.)
Ste Thomaide, martyre de la chasteté († 476)
St Lambert, évêque de Lyon († 688)
St Jean, évêque en Campanie au XIe ou XIIe siècle
St Bernard, ermite puis abbé († 1117)
St Bénezet (Benoît), jeune berger (1165-1184)
Bse Isabelle Calduch Rovira, vierge et martyre († 1937)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 15 Avr 2014, 01:25

15 avril

Saint Paterne de Vannes
Évêque d’Avranches
(† v. 565)

Surnommé aussi Paterne l'Ancien, pour le distinguer de celui de Coutances en Normandie.

On connaît peu de choses de lui, mais l'auteur imaginatif de l'aimable roman hagiographique connu sous le nom de « Vita Paterni » supplée largement à ces lacunes.

Ce Breton d'Armorique émigre en Bretagne insulaire (actuellement Pays de Galles) au rebours du mouvement habituel des Bretons à cette époque.

Il va fonder, au comté de Cardigan, un monastère qui prendra le nom de « Lhan-Paderne-Vaur » - église du grand Paterne.
On dit qu'il bâtit d'autres monastères au Pays de Galles et convertit des rois en Irlande.

Au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il reçoit la consécration épiscopale à Jérusalem. De retour en Armorique, le roi Caradoc lui confie l'évêché de Vannes.

Le nouveau venu se lie d'amitié avec son voisin, saint Samson, évêque de Dol.
Vilipendé par de faux frères, il prend une retraite anticipée.

Les autres saints du jour :

St Damien de Molokai, prêtre ss.cc. (1840-1889)
Sts Théodore et Pausilype, martyrs entre 117 et 137
St Crescent, martyr († IVe s.)
St Maron, martyr († Ier s.)
St Abondius, sacristain à Saint-Pierre de Rome († VIe s.)
St Ortaire, abbé au diocèse de Bayeux († VIe s.)
Bx César de Bus, prêtre et fondateur († 1607)


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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 15 Avr 2014, 23:57

16 avril

Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant
(1748-1783)

Benoît-Joseph Labre naquit à Amettes, diocèse d'Arras, et fut l'aîné d'une famille de quinze enfants. Âgé de douze ans, il fut reçu chez son oncle paternel, curé d'Érin, pour faire ses études en vue du sacerdoce.

Après la mort de son oncle, Benoît-Joseph passa chez son oncle maternel, vicaire de Conteville, où il ne fit que grandir dans la mortification et la prière. Son attrait était toujours vers le Saint-Sacrement devant lequel il s'abîmait des heures entières en contemplation.

Il y avait longtemps que Benoît-Joseph aspirait à une vie plus parfaite : « Être prêtre est bien beau, disait-il ; mais j'ai peur de me perdre en sauvant les autres. »

Il finit par vaincre les résistances de ses parents et entre chez les Chartreux, espérant y trouver sa voie définitive. Il se trompait, car la Providence permet qu'il soit bientôt renvoyé par ses supérieurs, comme n'ayant pas la vocation de cet Ordre. La pensée de la Trappe, qu'il avait eue d'abord, lui revient ; on ne l'y accepte pas.

Ballotté de nouveau entre la Chartreuse et la Trappe, il est forcé de s'adresser enfin à Sept-Fons, où ses scrupules, ses peines d'esprit et une maladie sérieuse donnent bientôt lieu à son renvoi.
Toute sa réponse à tant d'épreuves était : « Que la Volonté de Dieu soit faite ! » C'est alors que Dieu lui inspire cette vocation de pèlerin-mendiant qui devait le mener droit, par les chemins les plus ardus de la pénitence, à une éminente sainteté.

Il n'aura plus de relations suivies avec personne, vivra en solitaire au milieu du monde, ira toujours à pied, cherchera tous les lieux consacrés par la dévotion. Il sera revêtu d'un habit pauvre et déchiré, qu'il ne changera point.

Un chapelet à la main, un autre au cou, un crucifix sur la poitrine, sur les épaules un petit sac contenant tout son avoir, c'est-à-dire son Nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ et le Bréviaire : tel on verra Benoît-Joseph dans ses continuels pèlerinages.

La pluie, le froid, la neige, la chaleur, rien ne l'arrête ; il couche le plus souvent en plein air, il vit de charité, au jour le jour, sans rien réserver pour le lendemain ; il ne prend que la plus misérable et la plus indispensable nourriture, et se fait lui-même pourvoyeur des pauvres. Souvent il est le jouet des enfants et de la populace ; il est regardé comme un insensé ; il souffre tout avec patience et amour.

Rome, Lorette, Assise et une multitude d'autres lieux saints sont l'objet de sa dévotion.

Les autres saints du jour :

Ste Bernadette Soubirous, vierge (1844-1879)
Stes Léonide et sept compagnes, martyres
Sts Optat et 17 compagnons, martyrs († 304)
St Engrace, vierge et martyre († 304)
Sts Caïus et Crémence, martyrs († 304)
St Turibio, évêque d'Astorga († 460)
St Fructueux, évêque au Portugal († v. 668)
St Magnus, prince viking et martyr († 1115)
St Druon (Drogon), ermite à Sebourg († v. 1186)
St Contard, pèlerin († 1249)
Bx Joachim (Gioacchino), religieux o.s.m. († 1305)
BBx Pierre Delépine, Jean Ménard et 24 compagnes, martyrs

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 17 Avr 2014, 02:18

17 avril

Bse Claire (Chiara) Gambacorti
Dominicaine
(1362-1420)

Chiara (au baptême : Teodora ou Vittoria) Gambacorti (ou Gambacorta), fille d'illustre famille, vint au monde à Pise en 1362. Jeune encore, elle voulut n'avoir d'autre époux que Dieu.

Chaque jour on la voyait s'acheminer vers une humble maison où gisait une pauvre malade abandonnée, dont le corps n'était qu'une plaie ; son visage fétide et repoussant, dévoré par un affreux ulcère, n'était plus reconnaissable. L'enfant consolait la pauvre affligée, préparait sa nourriture, faisait son lit, pansait ses plaies et ne s'éloignait jamais sans avoir approché son beau et frais visage de ce visage souillé et infect pour y déposer un baiser affectueux.

La jeune fille, n'ayant pu obtenir le consentement de son père, entre à son insu chez les Clarisses et y prend le voile sous le nom de Claire. Mais aussitôt son frère, furieux, va l'y saisir avec des hommes d'armes et la ramène au palais paternel, où elle est enfermée et abandonnée pendant trois jours. Joyeuse dans son épreuve, elle se livre à la contemplation et goûte en Dieu une paix profonde : « Que mon corps périsse, s'écrie-t-elle, avant qu'il plaise à d'autres yeux qu'à ceux de mon Jésus. »

Après de longues et inutiles vexations, sa famille consent enfin à la laisser partir, non au couvent des Clarisses, mais au couvent des sœurs de Saint-Dominique. Ses exemples ranimèrent la ferveur dans la communauté : elle était la plus humble et la plus pauvre ; elle ne voulait porter que les vêtements abandonnés par ses sœurs comme trop usés ; elle se contentait souvent, pour nourriture, des restes de ses sœurs.

Devenue prieure, elle fut davantage encore le modèle de ses religieuses. Le sacrifice le plus héroïque de sa vie fut de voir son frère, poursuivi par des assassins, tomber sous les coups de ses ennemis à la porte du monastère. Elle ne fut pas moins héroïque à pardonner à celui qui avait massacré son père et ses frères.

Près de mourir, elle disait dans ses souffrances : « Seigneur, me voici en Croix avec Vous ! »

Les autres saints du jour :

Ste Kateri Tekakwitha, Ière sainte amérindienne (1656-1680)
Sts Pierre et Hermogène, martyrs († 341)
St Siméon bar Sabas, évêque en Perse († 341)
Sts Martyrs de Perse († de 341 à 345)
St Innocent, évêque de Tortona († 353)
St Acace, évêque en Arménie († v. 435)
St Pantaghate, évêque de Vienne en Gaule († 540)
Sts Donan, abbé, et ses 52 moines, martyrs († 614)
Sts Élie, Paul et Isidore, martyrs († 856)
St Robert, fondateur de l'abbaye de la Chaise-Dieu
St Robert de Molesmes, fondateur de Cîteaux
Bx Giacomo de Cerqueto, prêtre o.e.s.a. († 1367)
Bse Marie-Anne de Jésus Navarro de Guevara, vierge
Bx Henri Heath, prêtre o.f.m. et martyr, († 1643)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 17 Avr 2014, 23:19

18 avril

Bse Marie de l'Incarnation
Veuve et Carmélite

Marie de l'Incarnation (dans le siècle Barbe Avrillot) naquit à Paris le 1er février 1566. Elle fut, dès sa jeunesse, attirée vers la vie religieuse. Ses parents s'opposèrent à sa vocation, préférant pour elle un riche mariage.

La pieuse enfant dut se résigner ; après quelques années qu'elle passa dans l'humilité, la prière et la mortification, elle fut mariée à un noble gentilhomme nommé Pierre Acarie. Une fois son sacrifice fait, la jeune épouse ne songea plus qu'à se sanctifier dans ce nouvel état.

Elle éleva ses trois garçons et ses trois filles avec un rare dévouement, surveillant leurs prières, leurs travaux, leurs jeux, et les soumettant à une règle sage toujours ponctuellement exécutée : « Maintenant je suis vraiment heureuse, leur dit-elle un jour, je vois que vous aimez Dieu et que Dieu vous aime ! »

Son mari eut à subir de grandes épreuves, qu'elle partagea avec une parfaite résignation. Plus tard, elle n'en parlait qu'avec joie : « Quel temps ! Quels heureux jours ! Qu'on trouve bien Dieu dans l'épreuve ! »

Mme Acarie eut la plus grande part à l'introduction des Carmélites en France. Elle entra elle-même au Carmel après la mort de son mari, à la condition de n'être que sœur converse : « Ma Mère, dit-elle en arrivant, je suis une pauvre mendiante qui vient supplier la Miséricorde divine et me jeter dans les bras de la religion. »

On la vit toujours occupée aux plus bas offices, cuisine, vaisselle, raccommodage.

Sœur Marie de l’Incarnation tombe malade le 7 février 1618 : symptômes d’apoplexie et de paralysie. Dans ses souffrances elle dira : « Quoi ! Mourir sans souffrir ! Le désir de souffrir me fera mourir ! » et, peu avant sa mort : « Ce que je souffre n'est rien en comparaison de ce que je voudrais souffrir, et pourtant quelles douleurs ! Mon Dieu, ayez pitié de moi. »

Marie de l’Incarnation meurt au carmel de Pontoise dans de grandes souffrances, le 18 avril 1618, à l’âge de 52 ans, très aimée de ses enfants, de ses sœurs carmélites et de ses amis. Quand la nouvelle de sa mort se répand dans la ville, on n’entend qu’un cri : « La sainte est morte! » Les miracles se multiplient à son tombeau.

Le 24 août 1792, Pie VI la proclame bienheureuse. Elle continue à être encore invoquée aujourd’hui tout spécialement lors des grossesses difficiles.

Les autres saints du jour :

Bx Luca Passi, prêtre et fondateur (1789-1866)
Sts Hermogène et Elpide, martyrs († siècle inc.)
St Pusice, surintendant et martyr († 341)
St Eusèbe, évêque de Fano († v. 526)
St Lasérian ou Molaise, évêque en Irlande († 639)
St Ursmar, évêque et abbé († 713)
Ste Anthuse, vierge († 811)
Ste Athanasie, veuve puis higoumène au IXe s.
St Jean l'Isaurien, moine à Constantinople
St Parfait, moine et martyr († 850)
Bx Idesbald, veuf puis abbé († 1167)
St Galdin (Galdino), évêque de Milan († 1176)
Bx André (Andrea), prêtre o.e.s.a. († 1479)
Bx André Hibernon, religieux o.f.m. († 1602)
Bx Joseph Moreau, prêtre et martyr († 1794)
Bse Sabina Petrilli, vierge et fondatrice († 1923)
Bx Romain Archutowski, prêtre et martyr († 1943)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyLun 21 Avr 2014, 00:26

21 avril

Saint Anselme d'Aoste
Archevêque de Cantorbéry et docteur de l'Église

Anselme naquit à Aoste, en Piémont, en 1033 ou 1034. Sa pieuse mère Ermengarde lui apprit, de bonne heure, à aimer Dieu et la Très Sainte Vierge ; mais, privé du soutien maternel vers l’âge de quinze ans, poursuivi dans sa vocation religieuse par le père, Gandolfo, mondain et intraitable, il se laissa entraîner par le monde.

Las d’être la victime de son père, il s’enfuit en France, et se fixa comme étudiant à l’abbaye du Bec, en Normandie. Là il dit à Lafranc, chef de cette célèbre école : « Trois chemins me sont ouverts : être religieux au Bec, vivre en ermite, ou rester dans le monde pour soulager les pauvres avec mes richesses : parlez, je vous obéis. » Lafranc se prononça pour la vie religieuse. Ce jour-là, l’abbaye du Bec fit la plus brillante de ses conquêtes. Anselme avait vingt-sept ans.

Quand bientôt Lafranc prit possession du siège archiépiscopal de Cantorbéry, il fut élu prieur de l’abbaye, malgré toutes ses résistances ; il était déjà non seulement un savant, mais un Saint. De prieur, il devint abbé, et dut encore accepter par force ce fardeau, dont lui seul se croyait indigne.

Sa vertu croissait avec la grandeur de ses charges. Le temps que lui laissait libre la conduite du couvent, il le passait dans l’étude de l’Écriture Sainte et la composition d’ouvrages pieux ou philosophiques. La prière toutefois passait avant tout le reste ; l’aube le retrouvait fréquemment à genoux. Un jour le frère excitateur, allant réveiller ses frères pour le chant des Matines, aperçut dans la salle du chapitre, une vive lumière ; c’était le saint abbé en prière, environné d’une auréole de feu.

Forcé par la voix du Ciel, le roi d’Angleterre, Guillaume, le nomme archevêque de Cantorbéry ; Anselme refuse obstinément ; mais, malgré lui, il est porté en triomphe sur le trône des Pontifes. Huit mois après, il n’était pas sacré ; c’est qu’il exigeait comme condition la restitution des biens enlevés par le roi à l’Église de Cantorbéry. Le roi promit mais il manqua à sa parole, et dès lors Anselme, inébranlable dans le maintien de ses droits, ne fut plus qu’un grand persécuté.

Obligé de fuir, il traversa triomphalement la France, et alla visiter le Pape, qui le proclama hautement « héros de doctrine et de vertu ; intrépide dans les combats de la foi. » Quand Anselme apprit la mort tragique de Guillaume dans une partie de chasse, il s’écria en fondant en larmes : « Hélas ! J’eusse donné ma vie pour lui épargner cette mort terrible ! » Anselme put revenir en Angleterre, vivre quelques années en paix sur son siège, et il vit refleurir la religion dans son Église.
Il mourut le 21 avril 1109 à Cantorbéry où il attend la résurrection dans la célèbre cathédrale.

Les autres saints du jour :

St Conrad de Porzham, frère capucin († 1894)
St Apollonius, philosophe et martyr († v. 186)
St Aristo, prêtre et martyr († siècle. inc.)
St Anastase, higoumène au Mont-Sinaï († VIIe s.)
St. Maëlrub, abbé en Ecosse († 722)
Bx Jean (Giovanni) Saziari, religieux († 1371)
Bx Bartolomeo Cerveri, prêtre o.p. et martyr († 1466)
St Román Adame Rosales, prêtre et martyr († 1927)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 22 Avr 2014, 00:03

22 avril

Saint Caïus
Pape et martyr
(† 296)

L'histoire nous a transmis peu de chose sur la vie du Pape Caïus. Il était né en Dalmatie et appartenait à la famille de Dioclétien. Ce fut un Pontife d'une rare prudence et d'une vertu courageuse.

La persécution contre les chrétiens sévissait alors dans toute sa fureur : les fidèles, pour s'y soustraire, étaient obligés de se tenir cachés dans les cavernes et les tombeaux. Saint Caïus mit tout son zèle à confirmer dans la foi les serviteurs de Jésus-Christ. Il conseilla au patricien Chromatius de recevoir dans sa villa les fidèles qui voudraient échapper aux bourreaux et alla les y visiter afin de soutenir leur courage. Ce fut alors qu'il fit diacres Marc et Marcellin, qu'il éleva leur père Tranquillin à la prêtrise et établit Sébastien défenseur de l'Église.
Il ordonna que, dans l'Église, avant de monter à l'épiscopat, on passerait par les degrés des ordres et rangs de portier, de lecteur, d'exorciste, d'acolyte, de sous-diacre, de diacre et de prêtre.

Afin d'éviter lui-même les cruautés de Dioclétien, il se tint caché quelques temps dans une caverne ; mais, huit ans plus tard, il remporta la couronne du martyre avec son frère Gabinus, après avoir siégé douze ans, quatre mois et cinq jours. Il avait ordonné vingt-cinq prêtres, huit diacres et cinq évêques. Il fut enseveli au cimetière de Calliste.

D'après le P. Giry, Vie des Saints, Victor Palme, 1875, p. 203-205.

Les autres saints du jour :

St Soter, pape (12e) de 166 à 175 et martyr
St Épipode, martyr à Lyon († 178)
St Léonide, père d’Origène et martyr († 204)
St Maryahb, chorévèque et martyr en Perse († 341)
St Agapit I, pape (57e) de 535 à 536
St Léon, évêque de Sens († 541)
St Théodore, évêque et hégoumène († 613)
Ste Opportune, abbesse bénédictine († v. 775)
Ste Sénorine, abbesse au Portugal († v. 980)
Bx Francesco Venimbeni, prêtre o.f.m. (1251-1322)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 22 Avr 2014, 23:42

23 avril

Bse Marie-Gabrielle Sagheddu
Religieuse trappistine

Maria Gabriella naît à Dorgali (Sardaigne) le 17 mars 1914 de Marcantonio Sagheddu et Caterina Cucca, cinquième de huit enfants d’une famille de bergers modeste.

Autour d'elle, tous furent frappés de la voir se transformer vers l'âge de dix-huit ans. Peu à peu, elle s'adoucit, ses accès de colère disparurent, elle devint méditative, austère, patiente et réservée.

À 21 ans, en 1935, fut admise à la Trappe de Grottaferrata (Rome), ayant aujourd'hui son siège à Vitorchiano. Durant son noviciat, elle vécut avec la crainte qu'on ne la renvoie, mais après la profession elle vint à bout de cette crainte et connut un abandon paisible et confiant.
A partir de ce moment, elle vécut avec le désir de s'offrir totalement: « Maintenant, c'est à Toi d'agir », disait-elle simplement.

Sa courte vie monastique (trois ans et demi) se consomma comme une eucharistie, avec cette simple préoccupation de renoncer totalement à elle-même chaque jour pour suivre le Christ dans son obéissance au Père jusqu'à la mort. Sœur Maria Gabriella avait humblement offert sa vie afin que les Chrétiens désunis soient Un dans le Christ.

La tuberculose s'empara du corps de la jeune sœur, qui avait joui jusqu'à ce moment d'une parfaite santé, dès le soir même de son offrande : elle devait la conduire à la mort après quinze mois de souffrance.

Au soir du 23 avril 1939, Maria Gabriella termina sa longue agonie, dans l'abandon total à la volonté de Dieu. Les cloches sonnaient à toute volée, à la fin des vêpres du dimanche du Bon Pasteur, ce dimanche où l'évangile proclamait: « Il n'y aura qu'un seul bercail et un seul pasteur ».
Son corps, retrouvé intact lors de la reconnaissance de 1957, repose actuellement dans une chapelle contigüe au monastère de Vitorchiano.

Sœur Maria Gabriella a été béatifiée le 25 janvier 1983, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), 44 ans après sa mort, dans la basilique de Saint Paul hors les murs.

Pour un approfondissement biographique :
& >>> Storia Beata Maria Gabriella

Source principale : trappistevitorchiano.it (« Rév. x gpm »).

Les autres saints du jour :

St Georges, tribun militaire et martyr († v. 303)
St Adalbert, évêque de Prague et martyr († 997)
St Euloge, évêque à Édesse en Syrie († 387)
St Marole, évêque à Milan au Ve siècle
St Gérard, évêque de Toul († 994)
St Georges, évêque de Suelli en Sardaigne († 1117)
Bx Gilles (Egidio) d'Assise, religieux o.f.m († 1272)
Bse Hélène (Elena) Valentini, veuve († 1458)
Bse Teresa Maria della Croce, vierge et fondatrice

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 24 Avr 2014, 00:04

24 avril

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Fondatrice de l'Institut des
« Sœurs du Bon-Pasteur »

Marie-Euphrasie (dans le siècle Rose-Virginie) était la fille d'un médecin bienfaisant, Julien Pelletier ; elle naquit le 31 juillet 1796 dans la petite île de Noirmoutiers, sur la côte de Vendée.

Pendant qu'elle était au pensionnat à Tours, elle connut le « Couvent du Refuge » où de jeunes femmes, qui n'avaient pas su diriger leur vie et étaient sorties du droit chemin, étaient reconquises pour Jésus-Christ, le Bon Pasteur, par des religieuses vêtues de blanc. Elle entra dans cette maison et en fut la supérieure à 29 ans.

Elle était si accoutumée à voir toutes choses dans la lumière de Dieu, et elle avait aussi une telle intuition de l'œuvre de Dieu dans les âmes, qu'elle eut le courage, surmontant la résistance bien compréhensible de sa maison, de réunir en communauté religieuse à l'intérieur du couvent ces filles et ces femmes du Refuge, auxquelles beaucoup avait été pardonné et qui ne cherchaient plus maintenant qu'à aimer Dieu.

Ces pénitentes ou Madeleines vivent selon la règle des Carmélites sous la direction d'une des religieuses. En 1829, l'évêque d'Angers demanda au couvent de Tours des religieuses pour une maison d'éducation destinée à des jeunes filles moralement égarées. La jeune supérieure accepta la fondation et y fut bientôt envoyée elle-même pour surmonter les difficultés qui n'étaient pas petites au début.

Elle avait dit un jour : « Dieu m'a donné une double tâche: développer l'œuvre des repenties et éveiller des vocations religieuses ». Vers elle accoururent des troupes de jeunes filles. Mère Marie-Euphrasie débutait alors la réalisation de ce que le Seigneur lui avait montré un jour dans la prière au moyen de l'image d'une ruche d'où s'envolent de nombreux essaims.

L'œuvre appelée à prendre une si extraordinaire expansion ne devait pas se faire sans la souffrance mais la force de la supporter lui fut donnée par la grâce de Celui qui, au commencement de ces épreuves, lui avait dit :
« Attends, tais-toi, prie, souffre et espère. » Ces mots devinrent sa devise.
« Notre institut, disait-elle, ne doit connaître que la voie de l'amour. » Cet amour lui gagna les cœurs des « enfants » et des « mères », qu'elle réunit en si grandes troupes pour le bien des âmes qu'il fallut fonder des Provinces avec leurs propres maisons-mères et leurs propres noviciats.

L'intrépide fondatrice mourut d’un cancer, à Angers, le 24 avril 1868. À sa mort, l'association comptait 2760 membres, 962 Madeleines, 14 755 élèves et enfants, répartis en 110 maisons et en 16 provinces religieuses.

Marie-Euphrasie Pelletier a été canonisée le 2 mai 1940, jour de l'Ascension, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Les reliques de Ste Marie-Euphrasie sont conservées dans une châsse dans la chapelle de la maison-mère.

Sources principales : catholique.org/saints/ ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

Les autres saints du jour :

St Fidèle de Sigmaringen, o.f.m. cap. et martyr (1577-1622)
Stes Marie de Cléophas et Salomé (Ier siècle)  
St Alexandre, martyr († 178)
St Anthime, évêque et martyr († 303)
St Grégoire, évêque en Espagne au IVe siècle
St Dié, diacre et abbé († VIe siècle)
St Mellit, abbé à Rome puis évêque à Cantorbéry († 624)
St Wilfrid, archevêque d'York († 709)
St Egbert, moine à Iona en Écosse († 729)
St Guillaume Firmat, ermite († 1103)
St Benoît (Ange Menni), prêtre et fondateur († 1914)
Bse Marie-Élisabeth Hesselblad, vierge († 1957)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyVen 25 Avr 2014, 00:07

25 avril

Saint Marc
Évangéliste, évêque d’Alexandrie
Martyr († v. 75)

Marc était probablement de la race d'Aaron ; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur ; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre.

C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines.

Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un cœur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater.

Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son œuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.

La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur lui-même.

Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains. »

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Les autres saints du jour :

St Anien, évêque d'Alexandrie († v. 83)
Sts Pasicrate et Valention martyrs († v. 302)
St Phébade, évêque d'Agen 26/04 († v. 393)
St Étienne, évêque d'Antioche et martyr († 470)
St Clarence, évêque de Vienne au VIIe siècle
St Ermin, évêque de Lobbes en Belgique († 737)
Ste Franche (Franca) Visalta, abbesse († 1218)
Bx Boniface Valperga, évêque d'Aoste († 1243)
BBx Robert Anderton et Guillaume Marsden, martyrs
St Pierre de Betancur, religieux au Guatemala († 1667)
BBx José Trinidad Rangel Montaño et 2 comp., martyrs

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26 avril

Saint Rafael Arnaiz Barón
Cistercien-trappiste

Raphaël, en religion frère María Rafael, est né le 9 avril 1911 à Burgos en Espagne, de Rafael Arnáiz y Sanchez de la Campa et Mercedes Barón Torres ; premier de quatre enfants d'une famille aisée, catholique pratiquante.

Tout commence vraiment lorsqu'en 1930, tout jeune bachelier, il obtient comme cadeau de fin d'études de passer ses vacances d'été chez son oncle et sa tante, Leopoldo et María, ducs de Maqueda, non loin d'Avila. C'est le commencement d'une amitié spirituelle intense entre Raphaël et ses oncles, dont témoigne une correspondance abondante et profonde. C'est à l'issue de ces vacances que, sur le conseil de l'oncle, Raphaël passe son premier séjour à la Trappe de San Isidoro de Dueñas, en septembre 1930 : il est séduit par le silence, enthousiasmé par la beauté du lieu, ravi par les sonorités du Salve Regina entendu à Complies.

Raphaël, très doué pour le dessin, commence des études prometteuses d'architecture à Madrid. Mais il prend enfin la grande décision et entre au monastère le 15 janvier 1934, convaincu d'avoir trouvé sa vocation. Mais un diabète se déclare d'une façon foudroyante quatre mois après son entrée. Il oblige le novice presque moribond à quitter, triste et perplexe, son cher monastère.

Ce n'est qu'en janvier 1936, après une longue convalescence, qu'il peut entrer de nouveau à San Isidoro, cette fois en qualité de simple oblat, car sa maladie ne lui permet pas de suivre les exigences de la Règle. Pendant une deuxième sortie (septembre-décembre 1936) il est déclaré inapte à porter les armes dans le conflit qui ravage son pays. Après une troisième sortie (février-décembre 1937), il vit son dernier séjour à la Trappe, du 15 décembre 1937 au 26 avril 1938, comme son dernier carême et une préparation au dernier dépouillement, celui de sa vie sur la terre.

Le mystère de cette vie, jusqu'au bout, aura été de se laisser conduire à travers les perplexités d'une vocation embrassée avec enthousiasme et sans cesse contrariée: par la maladie, par la guerre, par l'impossibilité de prononcer ses vœux monastiques, par le manque de relations communautaires normales. Son noviciat sur la terre, accompli dans la solitude et la maladie humiliante, s'achève lorsqu'à Pâques, enfin revêtu de la coule par une faveur spéciale de son abbé, il entre, par son passage à la vraie vie, dans la communauté céleste.

Ce mystère de dépouillement si dramatique n'a pu être vécu que grâce à un amour débordant et à une joie qui possède, plutôt que de la naïveté, un certain humour, une certaine marque d'humilité. Le Dieu de Raphaël, son Christ, n'est pas l'objet d'étude mais le Compagnon d'une expérience vécue, transcendante, d'Amour absolu. Son seul désir était de vivre pour aimer : aimer Jésus, aimer Marie, aimer la Croix, aimer son cher monastère. L'exubérance de sa foi et l'enthousiasme de son amour se sont avérés invincibles.

Voilà la caractéristique foncière de sa spiritualité personnelle. Raphaël est « un trappiste fou et excité d'amour pour Dieu », qui sans cesse se retient de crier à tue-tête la miséricorde de Dieu à son égard. Et cette force le mène toujours davantage à l'essentiel, à ce qui comble son cœur en vérité: « Dieu seul! » Dans la solitude et le silence, la souffrance de la Croix devient le lieu propre où il renonce à lui-même, et sa propre souffrance, acceptée comme grâce de Dieu, permet le dépouillement ultime de l'humilité. Raphaël ne s'appartient plus, il n'y a que « Dieu seul! », le message fou de l'amour.

Rafael Arnaiz Barón a été béatifié le 27 septembre 1992, par le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé, par le Pape Benoît XVI, le 11 octobre 2009.

Pour un approfondissement biographique :
&>>> Raphaël Arnaiz Baron

Sources principales : ocso.org/index; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

Les autres saints du jour :

St Giovanni Battista Piamarta, prêtre et fond. (1841-1913)
St Clet, pape de 76 à 88
St Primitif, martyr († siècle inc.)
St Basilée, évêque et martyr († 322)
St Riquier, prêtre puis ermite († 645)
St Paschase Radbert, abbé à Corbie († 865)
Sts Guillaume et Pérégrin (père et fils), ermites au XIIe s.
Sts Dominique et Grégoire, prêtres o.p. († v. XIIIe s.)
St Étienne, évêque de Perm en Russie († 1396)
Bx Jules Junyer Padern, prêtre s.d.b. et martyr († 1936)
Bx Stanislas Kubista, prêtre s.v.d. et martyr († 1940)


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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptySam 26 Avr 2014, 23:55

27 avril

Sainte Zita
Vierge, servante
Patronne de Lucques

Zita naît dans le village de Bozzanello, près de Lucques, en Toscane, en 1218. Ses parents étaient de pauvres et pieux laboureurs.

Zita fut élevée par sa mère, une femme vertueuse et très modeste et, dès son plus jeune âge, était douce, modeste et docile à la volonté de Dieu.

Lorsqu’elle eut douze ans, son père l’envoyait régulièrement vendre des fruits à Lucques ; sa gentillesse lui attira une clientèle bienveillante et fidèle dont la famille des Fatinelli qui était une des plus riches de Lucques. Zita avait dix-huit ans quand les Fatinelli proposèrent de la prendre à leur service.

Toute sa vie servante dans cette famille, elle y mena une vie édifiante par ses jeûnes, ses prières et sa bonté. Pendant longtemps, elle fut injustement dénigrée, surchargée, humiliée et parfois battue par ses maîtres ou les autres domestiques pour sa trop grande bonté. Mais ces brimades n’entamèrent jamais sa paix intérieure, l’amour porté à ses contempteurs ni le respect témoigné à ses employeurs. Par son attitude humble et réservée, Zita finit par surmonter la méchanceté de ses maîtres et des autres domestiques au point qu’on lui confia toutes les affaires de la maison.
Sa foi et sa piété sans faille amenèrent même la famille à un éveil religieux.

Zita s’éteignit paisiblement chez les Fatinelli le 27 avril 1272. On raconte qu’une étoile est apparue au dessus de son lit lorsqu’elle expira. Elle avait 60 ans et avait servi la famille pendant 48 ans.

Il s’opéra sur sa tombe de nombreux miracles dont 150 ont fait l’objet d’un examen critique et de procès verbaux. Exhumé en 1580, on a retrouvé son corps intact.

Canonisée en 1696 par le pape Innocent XII (Antonio Pignatelli, 1691-1700), elle est devenue la sainte patronne de la ville de Lucques avec, comme attributs, un trousseau de clefs suspendu à sa ceinture et une cruche. Elle est également la patronne des domestiques (cuisiniers, serveurs, serveuses, employés de maison...)
Son corps momifié est toujours exposé dans sa châsse-reliquaire placée dans la chapelle qui lui est dédiée dans la basilique San Frediano de Lucques.

Les autres saints du jour :

Bx Nicolas Roland, prêtre et fondateur (1642-1678)
St Siméon, évêque de Jérusalem et martyr († 107)
St Pallion, lecteur et martyr († v. 303)
St Théodore, abbé en Thébaïde au IVe siècle
St Libéral, ermite en Vénétie († v. 400)
St Macal ou Maugan, évêque († Ve s.)
St Jean, higoumène au IXe siècle
St Pierre Armengol, brigand puis religieux († 1304)
Bx Jacques Varinguer, religieux o.f.m. († 1485)
Bse Catherine, vierge et recluse († 1565)
St Laurent Nguyen Van Huong, prêtre et martyr († 1856)
Bse Maria Antonia Bandrés y Elósegui, vierge († 1919)
Bse Elisabetta Vendramini, religieuse († 1860)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 27 Avr 2014, 23:33

28 avril

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur d'ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naquit à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd'hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d'humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d'un saint Louis de Gonzague.

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l'amour de la Croix, dont il devait être l'apôtre passionné. C'est à l'école de Saint-Sulpice qu'il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu'il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d'abord aumônier à l'hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu'étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s'offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l'ordre de travailler à l'évangélisation de la France.

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l'Ouest, qu'il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l'objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l'Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d'un siècle.

Les cinq années d'avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d'activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l'une à l'autre à pied. Il trouva pourtant le temps d'écrire: le « Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge », « Le Secret de Marie », les « Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence) », et de nombreux Cantiques qu'il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l'époque. Il entreprit deux longs voyages, l'un à Paris et l'autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l'une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution Française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d'autres prêtres de s'adjoindre à lui et travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s'adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l'aidaient dans sa tâche.

L'évêque de La Rochelle, Mgr. Etienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d'autres continuaient de s'opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l'appui de l'évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l'aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c'est ainsi que naquit la congrégation des « Filles de la Sagesse ». Bientôt d'autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril.
Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l'église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau.

Louis-Marie Grignion de Montfort fut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).

Les congrégations qu'il a données à l'Église, la « Compagnie de Marie », les « Filles de la Sagesse », et les « Frères de Saint Gabriel » (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d'abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d'établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :
&>>> Famille Montfortaine

Téléchargement gratuit des Œuvres complètes
Dispositions pour bien mourir
Dictionnaire de la Spiritualité Montfortaine
Prières du Matin et du Soir
Le Contrat d'Alliance avec Dieu
Règles des Prêtres Missionaires de la Compagnie de Marie
Lettre Circulaire aux habitants de Montbernage
Lettre Circulaire aux Amis de la Croix
Lettres
Lettre aux Associés de la Compagnie de Marie
Méthodes pour réciter le Rosaire
Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire
TVD (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge)
ASE (L'Amour de la Sagesse Eternelle) (1703 - 1704)
Le Secret de Marie
La Prière Embrasée
Les Cantiques

Sources principales : montfort.org/ ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

Les autres saints du jour :

Ste Gianna Beretta Molla, mère de famille (1922-1962)
St Pierre Chanel, prêtre et martyr (1803-1841)
St Aphrodise, Ier évêque de Béziers († 65)
Sts Eusèbe, Charalampe et leurs comp., martyrs († s. inc.)
Ste Valérie de Milan, martyre († 171)
Sts Maxime, Dadas et Quintilien, martyrs († v. 303)
St Prudence, évêque au Ve ou VIe s.
St Pamphile (Panfilo), évêque († v. 700)
Bx Lucchese, tertiaire franciscain († 1260)
St Paul Pham Khac Khoan, prêtre et martyr († 1840)
St Jean-Baptiste Dinh Van Thanh, martyr († 1840)
St Pierre Nguyen Van Hieu, catéchiste et martyr († 1840)
Bx Joseph Cebula, prêtre et martyr († 1941)


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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 29 Avr 2014, 02:41

29 avril

Sainte Catherine de Sienne
Docteur de l'Église et copatronne de l'Europe

Caterina, l'une des saintes les plus merveilleuses qui aient paru sur la terre, naquit à Sienne (Toscane, Italie) le 25 mars 1347, de parents vertueux, mais qui pourtant, chose incroyable, se firent longtemps ses persécuteurs et entravèrent, autant qu'il leur fut possible, sa vocation religieuse.

Dès l'âge de cinq ans, elle ne montait les escaliers de la maison paternelle qu'à genoux, récitant l'Ave Maria à chaque degré. Vers cette époque, elle eut une apparition de Notre-Seigneur, qui lui révéla tous les secrets de la vie parfaite.

Un jour, l'admirable enfant, se prosternant dans sa chambre, pria la très Sainte Vierge de lui donner son divin Fils pour Époux, et dès lors elle ne songea qu'à la vie religieuse, qui passionnait noblement son âme. Comme ses parents voulaient la marier, Dieu leur fit comprendre par différents signes extraordinaires que leur fille devait rester vierge ; malgré tout, ils persistèrent à la retenir dans le monde. Catherine ne se découragea pas ; elle se fit comme une cellule au fond de son cœur, où elle trouvait toujours son Bien-Aimé.

C'est alors que commença pour elle une vie de telles austérités, que les Vies des Saints nous offrent peu de pareils exemples : disciplines, châssis de fer, cilice, privation de nourriture et de sommeil, elle n'ignora rien de tous ces martyres volontaires ; elle en vint à ne dormir qu'une demi-heure en deux nuits, ce fut la mortification qui lui coûta le plus. C'était une lutte continuelle entre la mère et la fille, la tendresse de l'une voulant éviter à l'autre ce martyre de chaque jour, la passion de la souffrance chez l'une rendant inutile l'humaine compassion de l'autre.

De guerre lasse, il fallut enfin laisser partir au couvent cette fille si chérie et si longtemps maltraitée : Catherine, à l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate.

Dès lors sa vie devint de plus en plus étonnante. Elle eut quelques tentations pénibles pour son âme angélique ; le Sauveur, pour la récompenser de la victoire, lui apparut couvert des ignominies de sa Passion : « Où étiez-vous donc, Seigneur, pendant ce terrible combat ? - Ma fille, j'étais dans ton cœur, et je me réjouissais de ta fidélité. »

Dans une de ses apparitions, le Sauveur ôta le cœur de la poitrine de sa servante et mit le sien à sa place. Une autre fois, elle reçut les stigmates du divin Crucifié. Souvent, au moment de la communion, l'Hostie s'échappait des mains du prêtre pour voler vers la bouche de Catherine.
Sa vie entière fut un miracle. Dieu permit qu'elle exerçât une immense influence sur son époque, et qu'elle contribuât pour beaucoup à la cessation du grand schisme d'Occident.

Elle mourut le 29 avril 1380, à l'âge de trente-trois ans.

Le procès en canonisation de Catherine de Sienne commence dès 1411, mais est suspendu du fait du Grand Schisme d’Occident et ne reprend qu'après le Concile de Constance et l'élection du pape Martin V (Oddone Colonna, 1417-1431).
C'est le pape Pie II (Enea Silvio Piccolimini, 1458-1464) qui déclare Catherine de Sienne sainte le 29 juin 1461, jour de la fête des apôtres Pierre et Paul, dans la Basilique vaticane.

Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), dans le décret du 13 avril 1866 déclare Catherine de Sienne Co-patronne de Rome.
Le 18 juin 1939, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) déclare Catherine de Sienne sainte patronne principale d'Italie, au même niveau que saint François d’Assise.

Le 4 octobre 1970, le Vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) donne à Catherine de Sienne le titre de docteur de l’Église, elle devient ainsi la seconde femme à obtenir cette distinction dans l'Église (après Thérèse d’Avila et avant Thérèse de Lisieux).
Le 1er octobre 1999, le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) la déclare sainte patronne de l'Europe avec Edith Stein et Brigitte de Suède.

Les autres saints du jour :

St Hugues de Cluny, 6e abbé de Cluny (1024-1109)
St Tychique, disciple de saint Paul († Ier s.)
St Torpès (Torpeto) de Pise, martyr. († s. inc.)
St Sévère, évêque à Naples († v. 409)
St Achard, évêque d'Avranches († 1172)
St Antoine Kim Song-u, laïc et martyr († 1841)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMer 30 Avr 2014, 02:08

30 avril

Saint Joseph-Benoît Cottolengo
Prêtre et fondateur de la
« Petite maison de la Providence »

Giuseppe Benedetto Cottolengo est le saint Vincent de Paul italien. Il est né à Bra, une petite ville de la province de Coni, le 3 mai 1786.
Aîné d'une famille de douze enfants, dont six moururent en bas âge, il fit preuve dès l'enfance d'une grande sensibilité : il partage son maigre déjeuner avec de plus pauvres et déjà, les mendiants prennent l'habitude d'accourir sur son passage.

À dix-huit ans, Joseph-Benoît entre au Séminaire où une éloquence naturelle le fait surnommer Cicéron ; il s'efforce cependant de dissimuler humblement ses connaissances. En tête de ses cahiers, il écrit : « Je veux être saint »

Reçu docteur en théologie à Turin, il ne s'occupe que des indigents, leur donne tout ce qu'il possède et se constitue leur confesseur. Désintéressé, il se consacre entièrement à eux. Déjà, au faubourg de Val-d'Occo, il ouvre la Piccola Casa. Cette « Petite maison de la Providence », comme il l'appelait, fut l'origine d'une ville entière de plus de 7 000 pauvres, malades, orphelins, estropiés, simples d'esprit, pénitentes.

Pour cette œuvre extraordinaire, Joseph-Benoît Cottolengo prenait à cœur d'enseigner ses auxiliaires à toute occasion. Il leur disait : « Ceux que vous devez le plus chérir, ce sont les plus abandonnés, les plus rebutants, les plus importuns. Tous sont des perles précieuses. Si vous compreniez bien quel personnage vous représentent les pauvres, vous les serviriez à genoux. » Lui-même était un modèle de charité ; son zèle ne connaissait point de bornes.

Pour cette œuvre, toujours plus exigeante, Cottolengo fonda 14 sociétés qui sont aujourd'hui très répandues, surtout en Italie. Parmi ces fondations, il y en a quelques-unes qui sont purement contemplatives. Leur vie de prière doit attirer sur les autres la bénédiction du ciel, et compléter l'œuvre de miséricorde corporelle par une œuvre de miséricorde spirituelle, en priant pour ceux qui ont particulièrement besoin de secours, les mourants et les défunts.

Le père Joseph-Benoît se confiait totalement à l'infinie bonté de Dieu, et comme le disait un de ses amis, il avait plus de confiance en Dieu que dans toute la ville de Turin. Quand on lui demandait quelle était la source de ses revenus, il répondait : « La Providence m'envoie tout. » Il dormait quelques heures, souvent sur une chaise ou sur un banc, et retournait à son œuvre quotidienne : prière et travail.

Le labeur, les veilles et les jeûnes hâtèrent la fin du saint fondateur. Que lui importe la mort, il a confié son œuvre à la Providence. Pour rassurer ses auxiliaires alarmés : « Soyez tranquilles, dit-il, quand je serai au ciel, où l'on peut tout, je vous aiderai encore plus que maintenant. Je me pendrai au manteau de la Mère de Dieu et garderai les yeux fixés sur vous. »
Il mourut le 30 avril 1842, après que la petite institution eut largement grandi et qu'elle eut essaimé dans le monde entier.

Giuseppe Benedetto Cottolengo, suite à de nombreux miracles obtenus par son intercession, a été béatifié le 28 avril 1917, par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922), et canonisé le 19 mars 1934, par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Joseph Benoît Cottolengo
[Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

D'après W. Schamoni, Le Vrai Visage des Saints, p. 266 (« Rév. x gpm »).

Quelques citations de saint Giuseppe Benedetto Cottolengo :

« Exercez la charité, mais exercez-la avec enthousiasme. Ne vous faites jamais appeler deux fois, soyez prêts. Interrompez n'importe quelle autre activité, même très sainte, et volez en aide aux pauvres. »

« Il faut toujours avoir confiance en Dieu. Ayez foi! »

« Ne nous préoccupons que d'aimer Dieu, observer ses commandements et de ne jamais garder un péché sur la conscience, et puis laissons faire le reste à Lui : la Providence fait toujours bien toute chose. »

« La prière nous rend agréables à Dieu; priez donc, priez toujours. »

« Étudiez bien le catéchisme et vivez d'après ses enseignements. Le catéchisme est tout: si on le connaît bien, on en sait assez; si on ne le connaît pas, on ne sait rien. »

« Une messe vaut plus qu'une semaine de calculs et de travail: tout nous vient de cette source ! Bienheureux celui qui écoute la messe chaque jour. »

« Si l'on veut vivre bien, il faut se nourrir fréquemment et bien; cette nourriture est la divine Eucharistie. Une âme chrétienne se confesse tous les huit jours et reçoit la sainte communion aussi souvent que possible. Les pauvres sont les prédiligés de Jésus-Christ. Les pauvres nous ouvriront les portes du Ciel...»

Les autres saints du jour :

St Pie V, pape o.p. (225e) de 1556 à 1572
Ste Marie de l'Incarnation, veuve, ursuline († 1672)
Ste Sophie (Sofia), vierge et martyre († v. 250)
St Quirin (Quirino), tribun et martyr († v. 117)
St. Eutrope, évêque de Saintes et martyr († IIIe s.)
Sts Diodore et Rhodopien, martyrs († début IVe s.)
St Donat, évêque en Épire († fin IVe s.)
St Laurent de Novare, prêtre et martyr († v. 397)
St Mercurial, évêque en Émilie († fin IVe s.)
St Pomponius, évêque de Naples († VIe s.)
Bx Pietro Levita, moine du Célius et diacre († 605)
St Augule, évêque à Viviers († VII s.)
St Erconwald, évêque de Londres († 693)
Sts Amateur, Pierre et Louis, martyrs († 855)
St Gualfard, ermite à Vérone († 1127)
St Adjutor, pénitent en Normandie († v. 1131)
Bx Guillaume Southerne, prêtre et martyr († 1618)
Bx Benedetto d'Urbino, prêtre o.f.m. cap. († 1625)
St Joseph Tuan, prêtre o.p. et martyr († 1861)
Bse Pauline von Mallinckrodt, vierge († 1881)


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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 01 Mai 2014, 02:21

1 mai

Saint Joseph, travailleur

La fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l'homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

« N'est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le cœur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs :
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen

Les autres saints du jour :

Bse Pétronille, Ière abbesse à Moncel († 1355)
St Jérémie, prophète de l'A.T. (VIe s. av. J.C.)
St Andeol, martyr au IIIe siècle
St Torquat et six autres évêques (Ier siècle)
St Amateur (ou Amatre), évêque à Auxerre († 418)
St Orens, eveque d'Auch († v. 440)
St Brieuc, évêque et abbé en Bretagne († VIe s.)
St Sigismond, roi de Burgogne et martyr († 524)
St Marcoul, ermite puis moine et abbé († 558)
St Asaph, abbé et évêque au pays de Galles († VIe s.)
St Arey (ou Arige), évêque de Gap († après 604)
St Théodard, évêque de Narbonne († 893)
St Aldebrand, évêque dans les Marches († 1170)
Bse Maphalda, fille du roi Sanche Ier († 1257)
Bx Vivaldo de San Gimignano, ermite en Toscane († v. 1320)
Bx Julien (Giuliano) Cesarello, prêtre o.f.m. († v. 1349)
St Pérégrin (Pellegrino) Laziosi, religieux o.s.m. († 1402)
St Augustin Schoeffler, prêtre m.e.p. et martyr († 1851)
St Jean-Louis Bonnard, prêtre m.e.p. et martyr († 1852)
St Richard Pampuri, religieux o.h. († 1928)
Bx Klymentij Šheptyckyj, prêtre et martyr († 1951)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 01 Mai 2014, 23:39

2 mai

Saint Athanase
Évêque et docteur de l'Église

Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l'évêque Alexandre d'Alexandrie lorsqu'il écrivit le « Contra gentes et de incarnatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l'Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succéda en juin 328.

Énergique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélétiens. Après avoir deux fois refusé à l'empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d'où, n'ayant trouvé que des ennemis, il s'enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l'Empereur qui le condamna à l'exil.

Pendant qu'Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu'on n'osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin Ier (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élurent Grégoire de Cappadoce qui, avec l'appui du préfet d'Égypte, s'empara des églises d'Alexandrie qu'Athanase dut quitter (mars 339).

Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous le pape Jules Ier mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l'amnistie de l'empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d'Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu'à la mort de l'Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361).

Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l'exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d'Alexandrie le 5 octobre 365 où il l'autorisera à revenir le 1er février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

Les autres saints du jour :

St José María Rubio Peralta, prêtre s.j. (1864-1929)
Ste Flamine, vierge et martyre († IVe s.)
Sts Hesper et Zoé et leurs enfants, martyrs († IIe s.)
St Félix, diacre et martyr († IVe s.)
Sts Vindémial et Longin, évêques et martyrs († 483)
St Gaubert (Waldebert), moine († v. 665)
Ste Wiborade, vierge et martyre († 926)
Bx Nicolas Hermansson, évêque en Suède († 1391)
St Antonino, archevêque o.p. à Florence (1389-1459)
Bx Guillaume Tirry, prêtre o.s.a. et martyr († 1654)
St Joseph Nguyen Van Luu, martyr († 1854)
Bx Boleslas Strzelecki, prêtre et martyr († 1941)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyVen 02 Mai 2014, 22:39

3 mai

SaintsPhilippe et Jacques le Mineur
Apôtres et martyrs

Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit : « Suis-Moi ! »
Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l'Asie supérieure ; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c'est dans la ville d'Hiérapolis, en Phrygie, qu'il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l'encens à un gros serpent qu'il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L'affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d'un homme qui opérait de telles merveilles ; mais les magistrats et les pontifes s'emparèrent de l'Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l'accablèrent de pierres. À sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s'écroulèrent.

Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair. La tradition affirme qu'il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.
Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l'Église primitive, et, au concile de Jérusalem, c'est lui qui, le premier après saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent : « Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus ! » Le saint Apôtre s'écria : « Pourquoi m'interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel. » La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur : « Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Un foulon l'étendit mort d'un coup de levier sur la tête.

Les autres saints du jour :

Sts Timothée et Maure (sa femme), martyrs († 286)
Sts Évence, Alexandre et Théodule, martyrs
St Juvenal, évêque en Ombrie († IVe s.)
St Conleth, évêque en Irlande († v. 520)
St Pierre, évêque d'Argos en Grèce († v. 922)
St Ansfrid, évêque d'Utrecht († v. 1008)
St Théodose, abbé près de Kiev en Russie († 1074)
Bse Emilia Bicchieri, moniale o.p. († 1314)
St Stanislaw Sołtys, prêtre et chanoine († 1489)
Bx Édouard-Joseph Rosaz, évêque et fondateur († 1903)
Bse Marie-Léonie Paradis, vierge et fondatrice († 1912)


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4 mai

Bx Jean-Martin Moyë
Prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris
Fondateur des « Sœurs de la Divine Providence »

Jean-Martin Moyë est né le 27 janvier 1730 dans le petit village lorrain de Cutting, à 25 km de Sarrebourg.

Vicaire à Metz, cet apôtre au cœur de feu se laisse émouvoir par toutes sortes de situations difficiles qu’il rencontre. Un exemple : en ce temps là, beaucoup de nouveaux nés mouraient. Jean-Martin travaille et lutte pour que ces enfants reçoivent le baptême.

Mais son désir de faire connaître et aimer Dieu n’a pas de frontières. En 1771, il part en Chine, pays interdit aux missionnaires. Il y entre clandestinement, il rencontre persécutions, privations, emprisonnements… Son zèle ne diminue pas, surtout pour les enfants. Il fonde de petites écoles et appelle des jeunes femmes à enseigner.

Épuisé et malade, il revient en France en 1784. Il consolide son œuvre jusqu’à la révolution française. En 1791 il doit s’exiler à Trèves en Allemagne où il s’occupe encore des soldats blessés. A leur contact il tombe malade du typhus et meurt le 4 mai 1793.

Les autres saints du jour :

Bx Tommaso d’Olera, religieux o.f.m. cap. (1563-1631)
Sts Agapius et Secundin, évêques et martyrs († 259)
Ste Antonine, martyre († v. 303)
St Florian, vétéran et martyr († 304)
St Silvain, évêque et 39 compagnons martyrs († v. 304)
Bx Wladyslaw de Gielnów, prêtre o.f.m. († 1505)
St Jean Houghton, prêtre et martyr († 1535)
St Robert Lawrence, prêtre et martyr († 1535)
Sts Augustin Webster et Richard Reynolds, martyrs († 1535)
Bx Jean Haile, prêtre et martyr († 1535)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 04 Mai 2014, 23:15

5 mai

Bx Nunzio Sulprizio
« Le petit saint boiteux »
(1817-1836)

Nunzio Sulprizio naît Pescosansonesco (Pescara, Italie) le 13 avril 1817, dimanche “in albis” de Domenico, un pauvre cordonnier, et Rosa Luciani, fileuse ; il est baptisé le jour même.
Domenico meurt en août 1820, à 26 ans, et Nunzio se retrouve orphelin à l’âge de 3 ans.

Ouvrier à Naples, et battu par son oncle, il portait une plaie infectée à la jambe. Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, on l’appelait « le petit saint boiteux ».

Il a à peine 19 ans quand, le 5 mai 1836, Nunzio va voir Dieu pour toujours.
Autour de lui se répand un parfum de roses. Son corps, défait par la maladie, devient singulièrement beau et frais, on l’expose pendant cinq jours.

Dès le 9 juillet 1859, le Bx Pie IX (Giovanni Mastai Ferretti, 1846-1878) reconnaît l’héroïcité de ses vertus et le proclame vénérable.
Le 01 décembre 1963, devant tous les évêques du monde réunis au Concile Vatican II, le Vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) inscrit Nunzio Sulprizio au rang des Bienheureux, le proposant comme modèle des ouvriers, de tous jeunes, mêmes ceux d’aujourd’hui :
« Il vous dira que vous, jeunes, pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la Providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides. »
« À vous, travailleurs, disait encore Paul VI, ce collègue pauvre et souffrant apporte un message aux nombreux chapitres. Il dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du chrétien. Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime. […] Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la prière. »

Les autres saints du jour :

St Jovinien, lecteur et martyr au IIIe siècle
St Euthyme, diacre et martyr († 305)
St Maxime, évêque de Jérusalem et martyr († v. 350)
St Britton, évêque de Trèves († 386)
St Hilaire, évêque d'Arles († 449)
St Nizier, évêque de Vienne au Ve siècle
St Géronce, évêque de Milan († v. 472)
St Mauront, diacre et abbé († 702)
St Sacerdos, évêque de Limoges († 720)
St Gothard, abbé puis évêque d'Hildesheim († 1038)
St Léon (Leone), ermite en Calabre vers le XIIe siècle
St Avertin, diacre et ermite en Tourraine († 1189)
St Ange, prêtre o.c. et martyr (1185-1225)
Bx Bienvenu (Benvenuto) Mareni, religieux o.f.m. († 1289)
Bse Catherine (Caterina) Cittadini, fondatrice (1801-1857)
Bx Grégoire Frackowiak, religieux s.v.d. († 1943)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 06 Mai 2014, 00:48

6 mai

Saint Pierre Nolasque
Prêtre et fondateur de l’Ordre :
« Notre-Dame de la Merci »

Pierre Nolasque naquit d'une illustre famille, près de Carcassonne, en France, à la fin du XIIe siècle (± 1189). Il excella, toute sa vie, dans la pratique de la charité à l'égard du prochain. Dès son adolescence il perdit ses parents.

L'hérésie des Albigeois ravageait alors le Midi de la France. Pour s'y soustraire, il vendit son patrimoine, et se retira en Espagne, où il était appelé par le roi Jacques d'Aragon. Il se rendit ensuite à Barcelone, et y consacra toute sa fortune au rachat des captifs enlevés sur mer par les Sarrasins. Mais le sacrifice de ses biens ne suffisait pas à sa charité. Il voulait encore se vendre lui-même pour délivrer ses frères et se charger de leurs chaînes. Une nuit qu'il priait en songeant à la délivrance des captifs, la Sainte Vierge lui apparut et lui recommanda d'établir, en son honneur, un Ordre religieux consacré à cette œuvre de charité. Il s'empressa d'obéir à cet avertissement céleste, d'autant plus que le roi et Raymond de Pennafort avaient reçu en même temps la même révélation.

Il fonda l'ordre de « Notre-Dame de la Merci » pour la rédemption des captifs. Le caractère particulier de cet ordre, c'est qu'il joignait aux trois vœux ordinaires de religion un quatrième vœu : celui de se livrer en gage aux païens, s'il en était besoin, pour la délivrance des chrétiens.
À cet exemple héroïque de charité il joignait celui de toutes les vertus. Favorisé du don de prophétie, il prédit au roi d'Aragon la conquête du royaume de Valence sur les Maures. Il était soutenu par de fréquentes apparitions de son ange gardien et de la Vierge Mère de Dieu.
Enfin, accablé par l'âge, le travail et la pénitence, il reçut l'avertissement de sa mort prochaine. Lorsqu'on lui eut administré les derniers sacrements, il exhorta encore ses frères à la charité envers les captifs. Puis, en disant ces paroles : « Le Seigneur a envoyé la rédemption à son peuple », il rendit son âme à Dieu, au milieu de la nuit de Noël, l'an 1256.

Les autres saints du jour :

St François de Montmorency-Laval, évêque († 1708)
St Lucius de Cyrène, mentionné dans les Ac (Ier s.)
Sts Marien, lecteur, et Jacques, diacre, martyrs († 259)
St Vénéré (Venerio), évêque de Milan († 409)
Ste Benoîte (Benedetta), vierge moniale († VIe s.)
Bx Bartolomeo Pucci Franceschi, prêtre o.f.m. († 1330)
BBx Edward Jones et Antony Middleton, martyrs († 1590)
Bse Maria Caterina Troiani, vierge et fond. († 1887)
Bse Anna Rosa Gattorno, veuve et fond. († 1900)
BBx Henri Kaczorowski et Casimir Gotynski, martyrs († 1942)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMer 07 Mai 2014, 00:49

7 mai

Saint Augustin Roscelli
Prêtre et fondateur des
« Sœurs de l'Immaculée »

Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure, le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est baptisé le même jour parce que l'on craint pour sa vie. Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa famille par la garde des moutons.

Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (canonisé le 21 octobre 1951), Augustin sent l'appel décisif à la prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses études.

Le 19 septembre 1846, il est ordonné prêtre et immédiatement destiné à la bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro. Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit du Christ pasteur et dans l'administration des sacrements, il se dédie avec zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du Christ.
Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie facile pour les personnes malhonnêtes. Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.

En 1858, tout en continuant assidûment son ministère au confessionnal, il accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits Artisans.

En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.

En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine, l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême (d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de ministère dans cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour », il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des malintentionnés.

L'idée hésitante de fonder une Congrégation religieuse est encouragée par Mons. Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de l'apostolat.

L'Abbé Augustin Roscelli consulte le Pape Pie IX et, après en avoir reçu la réponse: « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet totalement à la Volonté de Dieu.
Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée », leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus mêmes de Celle qui est modèle de la vie consacrée. Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie.

Ce « pauvre prêtre », comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.

Agostino Roscelli à été béatifié, le 7 mai 1995, et canonisé, le 10 juin 2001, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Les autres saints du jour :

Ste Rose (Rosa) Venerini, vierge et fond. (1656-1728)
Ste Domitille (Domitilla) de Rome, martyre († v. 95)
Sts Flavius et quatre autres, martyrs († v. 300)
St Céneré, diacre et moine († v. 669)
St Jean, évêque d'Hexham et d'York († 721)
Bse Gisèle, épouse de saint Étienne d'Hongrie († 1060)
St Antoine, ermite à Kiev en Russie († 1073)
Bx Albert (Alberto) de Bergame, paysan († 1279)
Bx Marie-Louise Trichet, religieuse († 1759)
Bx Francesco Paleari, Ier prêtre de Cottolengo (1863-1939)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 08 Mai 2014, 00:34

8 mai

Saint Boniface IV
Pape (67e) de 608 à 615

Boniface IV est né dans le territoire dit 'dei Marsi' (aujourd'hui province de L'Aquila) au sein d'une famille riche ; fils de médecin.
Disciple de Grégoire 1er, comme le souligne son épitaphe, il l'imita allant jusqu'à faire de sa propre maison familiale un monastère.

Devenu pape, il favorisa la vie monastique. Famine, peste et calamités naturelles ont marqué la période de son pontificat. Il entretint de bonnes relations avec les autorités de Constantinople, l'empereur Phokas (602-610) et, ensuite, avec son successeur Héraclius (510-641).

L'empereur Phokas l'autorisa à convertir le Panthéon romain en temple consacré à la Vierge Marie et à tous les martyrs. Boniface le remplit de reliques provenant des catacombes. C'était la première fois qu'on franchissait le pas transformant un temple païen en église chrétienne à Rome.

Par l'entremise de Mellitus († 624), évêque de Londres, qui se trouvait à Rome au moment du synode romain de 610, Boniface envoya des lettres à Laurent, archevêque de Cantorbéry, au roi Ethelbert de Kent et au peuple anglais. Saint Colomban (543-615), apôtre d'Irlande, lui écrivit au sujet des célèbres 'Trois chapitres' (qui résumaient les thèses monophysites condamnées par Chalcédoine) qui continuait à envenimer les rapports entre Églises. Boniface fut inhumé à Saint-Pierre.

Les autres saints du jour :

Ste Madeleine de Canossa, vierge et fond. (1774-1855)
St Victor, soldat africain et martyr († v. 303)
St Acace, soldat et martyr († v. 303)
St Hellade, évêque à Auxerre († IVe s.)
St Arsène, diacre de l'Église romaine au IVe ou Ve s.
St Gibrien, prêtre irlandais et pèlerin en France († v. 515)
St Désiré, évêque de Bourges († 550)
St Martin, prêtre et abbé de Saujon († VIe s.)
St Benoît II, pape (81e) de 684 à 685
St Métron, ermite en Vénétie († VIIIe s.)
St Wiron, évêque († v. 700)
Bx Aimé (Amato) de Ronconi, pénitent († v. 1300)
Bx Angelo de Massaccio, prêtre o.s.b. cam. († v. 1458)
Bx Louis (Luigi) Rabata, prêtre o.c. en Sicile († 1490)
Bse Marie-Catherine de Saint-Augustin, vierge († 1668)
Bse Ulrique (Françoise) Nisch, vierge († 1919)
Bx Antonin Bajewski, prêtre o.f.m. conv. et martyr († 1941)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyVen 09 Mai 2014, 00:38

9 mai

Saint Pacôme
Soldat païen converti et abbé
(292-348)

Pacôme naquit en 292, en Égypte, dans la Haute-Thébaïde, au sein de l'idolâtrie, comme une rose au milieu des épines. À l'âge de vingt ans, il fut enrôlé de force dans les troupes impériales, quand l'hospitalité si charitable des moines chrétiens l'éclaira et fixa ses idées vers le christianisme et la vie religieuse. À peine libéré du service militaire, il se fit instruire, reçut le baptême et se rendit dans un désert, où il pria un solitaire de le prendre pour son disciple. « Considérez, mon fils, dit le vieillard, que du pain et du sel font toute ma nourriture ; l'usage du vin et de l'huile m'est inconnu. Je passe la moitié de la nuit à chanter des psaumes ou à méditer les Saintes Écritures ; quelquefois il m'arrive de passer la nuit entière sans sommeil. » Pacôme, étonné, mais non découragé, répondit qu'avec la grâce de Dieu, il pourrait mener ce genre de vie jusqu'à la mort. Il fut fidèle à sa parole. Dès ce moment, il se livra généreusement à toutes les rudes pratiques de la vie érémitique.
Un jour qu'il était allé au désert de Tabenne, sur les bords du Nil, un Ange lui apporta du Ciel une règle et lui commanda, de la part de Dieu, d'élever là un monastère. Dans sa Règle, le jeûne et le travail étaient proportionnés aux forces de chacun ; on mangeait en commun et en silence ; tous les instants étaient occupés ; la loi du silence était rigoureuse ; en allant d'un lieu à un autre, on devait méditer quelque passage de l'Écriture ; on chantait des psaumes même pendant le travail. Bientôt le monastère devint trop étroit, il fallut en bâtir six autres dans le voisinage. L'œuvre de Pacôme se développait d'une manière aussi merveilleuse que celle de saint Antoine, commencée vingt ans plus tôt.

L'obéissance était la vertu que Pacôme conseillait le plus à ses religieux ; il punissait sévèrement les moindres infractions à cette vertu. Un jour, il avait commandé à un saint moine d'abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation : « Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le couvent ? » Pacôme n'insista pas ; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché : ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance. Le saint abbé semblait avoir toute puissance sur la nature : il marchait sur les serpents et foulait aux pieds les scorpions sans en recevoir aucun mal ; lorsqu'il lui fallait traverser quelque bras du Nil pour la visite de ses monastères, les crocodiles se présentaient à lui et le passaient sur leur dos. Sur le point de mourir, il vit son bon Ange près de lui.

Les autres saints du jour :

St Ġorġ Preca, prêtre et fond. à Malte (1880-1962)
St Isaïe, prophète au VIIIe s. avant le Christ
St Hermas, disciple de saint Paul († 95)
Sts Martyrs (trois cent dix) en Perse († 344)
St Denis, évêque de Vienne sur le Rhône au IVe s.
St Géronce, évêque et martyr († v. 501)
St Béat, prêtre et ermite au VIe ou VIIe siècle
Bx Fort (Forte) Gabrielli, ermite en Ombrie († 1040)
Bx Benincasa de Montepulciano, religieux o.s.m. († 1426)
Bx Thomas Pickering, moine et martyr († 1679)
St Joseph Do Quang Hien, prêtre o.p. et martyr († 1840)
Bse Marie-Thérèse de Jésus (Caroline Gerhardinger), vierge
St Étienne Grelewski, prêtre et martyr († 1941)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptySam 10 Mai 2014, 00:57

10 mai

Saint Jean d'Avila
Prêtre et docteur de l'Église

Jean d'Avila naît le 6 janvier 1499 à Almodóvar del Campo, près de Tolède, dans une noble famille.

Il commença à étudier le droit à Salamanque, mais il passa rapidement à l'université d'Alcala de Henares où il s'est diplômé en théologie et philosophie. Il demeura orphelin quand il était encore étudiant et, ordonné prêtre, il célébra en 1525 sa première messe dans l'église où étaient enterrés ses parents et il distribua sa part d'héritage aux pauvres.

En 1527 il projeta de partir pour le Mexique comme missionnaire, mais son zèle et son habilité d'orateur furent signalés à l'évêque de Séville qui le chargea d'organiser des missions populaires dans toute l’Andalousie pour raviver la foi dans ses terres. Sa notoriété d'orateur s'étendit rapidement auprès de toutes les strates sociales de la population jusqu'à devenir légendaire. Il a également été chargé de prononcer le sermon à l'occasion des funérailles de la reine Isabelle de Portugal, femme de Charles Quint du Saint-Empire romain germanique, qui ont eu lieu le 17 mai 1538. C'est son homélie, prononcée pour les funérailles d'Isabelle de Portugal, qui a provoqué la conversion de saint François Borgia qui abandonna la charge de vice-roi de Catalogne pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.

Ami de saint Ignace de Loyola, il favorisa le développement et la diffusion des jésuites en Espagne ; il soutint sainte Thérèse d’Avila dans son œuvre de réforme de l'ordre des carmélites et saint Jean de Dieu pour la fondation de l'ordre hospitalier.

Il a été l'auteur de nombreuses œuvres à caractère de dévotion parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle et Audi filia, qui eurent un succès extraordinaire dans la seconde moitié du XVIIe siècle et qui furent traduits et diffusés dans toute l'Europe.

Il meurt le 10 mai 1569 à Montilla, dans la province de Cordoue.

Jean d'Avila a été béatifié, le 4 avril 1894, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé, le 31 mai 1970, par le vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).
Le Pape Benoît XVI a proclamé, dimanche 7 octobre 2012, saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) docteurs de l’Église.

Les autres saints du jour :

St Damien de Molokai, prêtre ss.cc. (1840-1889)
Bx Ivan Merz, « Apôtre des jeunes d'aujourd'hui » († 1928)
St Job, personnage du livre biblique (A.T.) du même nom
St Dioscoride, martyr († siècle inc.)
Sts Alphée, Philadelphe et Cyrin, martyrs († IVe s.)
St Gordan, martyr († v. 303)
Sts Quartus et Quintus, martyrs au IV siècle
St Comgall, abbé en Irlande († 601)
St Catalde, évêque à Tarente vers le VIe s.
Ste Solange, vierge et martyre († IX siècle)
St Guillaume, prêtre d'origine anglaise († 1195)
Bse Beatrice d'Este, vierge et fondatrice († 1226)
Bx Nicolas Albergati, évêque de Bologne († 1443)
Bx Henri (Enrico) Rebuschini, prêtre m.i. († 1938)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 11 Mai 2014, 03:05

11 mai

Saint François De Girolamo
Prêtre s.j.

Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : le 11 mai. Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est le 02 juillet.

Francesco De Girolamo, aîné de onze enfants, naît à Grottaglie (en Pouilles, Italie) le 17 décembre 1642.

Son enfance fut remarquable par une compassion innée pour les misères d'autrui. Un jour, il prenait un pain pour les pauvres, sans la permission de ses parents. Sa mère lui en adressa d'amers reproches : « Croyez-vous que l'aumône appauvrisse? dit-il à sa mère ; regardez le buffet! » La mère regarda : aucun pain ne manquait.

Entré jeune encore dans la Compagnie de Jésus, il s'y montra dès l'abord saint religieux dans la force du terme. Ce qu'il convient avant tout de remarquer en lui, c'est l'apôtre. Il demande un jour à ses supérieurs d'aller évangéliser les Indes et le Japon : « Les Indes et le Japon, lui est-il répondu, sont pour vous à Naples. Quant au martyre, les épines du ministère apostolique suffiront. » C'était vrai.

Qu'il est beau de le voir chaque mois, la sonnette à la main, appeler Naples à la Sainte Communion, bravant toutes les intempéries des saisons et réussissant à amener jusqu'à vingt mille communiants, le même jour, à la Table sainte ! Souvent l'église ne suffisait pas à ses prédications ; une éminence en plein air lui servait de chaire, et l'on voyait les multitudes saisies d'émotion sous sa parole puissante.

Avant d'aller prêcher, le missionnaire passait des heures en prière et ne paraissait devant la foule que le cœur débordant des flammes de la charité qu'il avait puisée aux pieds du crucifix. Un jour, une personne scandaleuse qui l'avait interrompu dans un sermon vint à mourir ; le Saint alla près de son lit funèbre et lui cria : « Où es-tu? à ces mots, les lèvres du cadavre s'agitent et répondent : “En enfer !” ». Dieu, par une foule de miracles, centuplait la puissance apostolique de son serviteur.

Plusieurs fois l'on put constater sa présence en deux endroits simultanément ; ses prophéties étaient de chaque jour, sa foi rendit la vie à un enfant mort, et sa parole ressuscita une multitude d'âmes à la vie de la grâce.
Il mourut, comme il l’avait prédit, le 11 mai 1716, à Naples.

Béatifié le 02 mai 1806 par le Pape Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823), il fut canonisé le 26 mai 1839 per le Pape Grégoire XVI (Bartolomeo Cappellari, 1831-1846).

Les autres saints du jour :

St Ignazio de Laconi, religieux o.f.m. cap. (1701-1781)
Bx Zéphirin Namuncurá, religieux s.d.b. (1886-1905)
St Mavile ou Maïeul, martyr († 212)
St Anthime (Antimo) prêtre et martyr († IV s.)
St Mocius, prêtre et martyr († peut-être en 311)
St Mamert, évêque de Vienne en Gaule († v. 475)
St Gengoul, martyr († VIII siècle)
St Mayeul, quatrième abbé de Cluny († 994)
St Gautier, prêtre dans le Limousin († 1070)
Bx Grégoire Celli, prêtre o.e.s.a. († 1343)
BBx Jean Rochester et Jacques Walworth, martyrs († 1537)
St Matthieu Lê Van Gam, laïc et martyr († 1847)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyLun 12 Mai 2014, 01:21

12 mai

Bse Imelda Lambertini
Vierge
(1322-1333)

Imelda descendait de la noble famille des Lambertini. Née à Bologne en 1320, elle avait reçu au baptême le nom de Maria Maddalena. Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la foi.

On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants. Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit oratoire qu'elle ornait de ses mains. Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.

La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées. Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle.

À l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne. La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité.

Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fût pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus crucifié.
La sainte enfant passait des heures en adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu. Durant le Saint Sacrifice de la messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les religieuses quittaient leurs stalles pour aller communier. Dans l'ingénuité de son amour, elle disait parfois : « Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son cœur sans mourir de joie. »

Les religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement. C'était l'usage du pays de ne donner la première communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans. Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice.

Le jour de l'Ascension 1333, Imelda atteignit ses onze ans. De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la sainte communion, mais ce dernier resta inflexible.
L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'amour, ne put résister davantage aux vœux de cette âme angélique.
Au moment de la communion, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du chœur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de sainte Imelda. Aussitôt que les religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige. Lorsque le ministre de Dieu s'approcha avec la patène, l'hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la volonté du Seigneur, le prêtre tremblant communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.

Les religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une joie surnaturelle, prosternée en adoration. Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre. L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les sœurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte : morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion.
Cette petite sainte italienne a été surnommée : « La fleur de l'Eucharistie ».

Imelda Lambertini a été béatifiée en 1826 per le Pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) et a été déclarée Patronne des premiers communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.

Les autres saints du jour :

St Léopold (Bogdan) Mandic, prêtre o.f.m. cap.
St Germain, évêque a Constantinople (v. 635-733)
St Épiphane, évêque de Salamine († 403)
Sts Nérée et Achille, martyrs († v. 304)
St Pancrace, jeune martyr († v. 304)
St Cyrille, martyr avec six compagnons († IIIe s.)
St Philippe, prêtre originaire de Thrace († Ve s.)
St Modoald, évêque en Rhénanie († v. 647)
St Rictrude, veuve puis abbesse (612-678)
St Dominique de la Calzada, prêtre († 1109)
Bse Jeanne du Portugal, vierge o.p. († 1490)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 13 Mai 2014, 02:46

13 mai

Ste Julienne de Norwich
Recluse et auteur mystique :
« Révélations de l'amour divin »
(1342-1430)

Julienne naît en 1342 à Norwich, où elle passe sa vie comme recluse. Les informations dont nous disposons sur sa vie - en petit nombre - sont tirées principalement du livre dans lequel cette femme noble et pieuse a recueilli le contenu de ses visions, intitulé « Révélations de l'amour divin ».
On sait qu'elle a vécu entre 1342 et 1430.

Julienne a une série de visions au cours d'une maladie grave (1373) et rédige deux récits qui traitent des mystères les plus profonds de la foi chrétienne (prédestination, connaissance de Dieu, problème du mal).

La principale de ces 15 « révélations » porte sur l'amour divin, qui est compatible avec la crainte, mais une crainte filiale, agréable à Dieu. L'enseignement de Julienne est fait de confiance : « Chercher est aussi bon que contempler ». Dieu soutient ses élus, même quand ils ont péché. À la limite, Julienne voit une grande réparation finale, où l'univers, réconcilié avec Dieu, serait « tout bien ».

Julienne de Norwich a exercé de son vivant, un rôle considérable, assez comparable à celui de Catherine de Sienne ou Brigitte de Suède ; Norwich fut un centre de pèlerinage très actif.
Elle est célébrée le 13 ou le 14 mai.

Les autres saints du jour :

St Servais, évêque de Tongres († v. 394)
St Agnès, abbesse à Poitiers († 588)
Bse Gemma, recluse dans les Abruzzes († 1439)
Bse Madeleine (Maddalena) Albrici, abbesse († 1465)
St André-Hubert Fournet, prêtre et fondateur († 1834)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMer 14 Mai 2014, 01:51

14 mai

Sainte Marie-Dominique Mazzarello
Co-fondatrice avec Don Bosco des
« Filles de Marie Auxiliatrice »

Maria Domenica Mazzarello naît près de Mornèse, au Piémont, le 9 mai 1837, de Giuseppe et Maddalena Calcagno, un couple de cultivateurs. Elle aura 6 frères et sœurs. Il n'y a pas d'école au village et son père lui apprend un peu à lire et à compter.
Très tôt, elle s’adonne au travail des champs.

A partir de 1849, elle prend comme directeur spirituel le vicaire de Mornèse, don Pestarino.
Or en 1852, une fille de 22 ans, Angela Maccagno, crée à Mornèse une association de jeunes filles consacrées à Dieu dans le monde, et vouées à l'apostolat paroissial.
Marie Dominique s'y inscrit. Et le 9 décembre 1855, les 5 jeunes du premier groupe des Filles de L'Immaculée consacrent leur vie à Dieu en présence de don Pestarino.

Durant l'été 1860, Marie Dominique se dévoue pour soigner les gens du village atteint du typhus. Elle contracte à son tour la maladie. Elle arrive cependant à se rétablir, mais elle a définitivement perdu sa vigueur physique d'antan. Elle décide avec une amie, Petronilla, d'apprendre la couture auprès du tailleur du village afin d'ouvrir un atelier-école pour les adolescentes. Elles lancent un patronage du dimanche.

Le 7 octobre 1864, don Bosco passe à Mornèse. Marie-Dominique est comme transportée par cette rencontre. Ses paroles expriment ce qu'elle avait au fond d'elle même et ne savait dire.

A l'automne 1867, don Pestarino déménage dans les locaux d'un collège pour garçons qu'il vient de faire construire. Il offre son presbytère aux Filles de l'Immaculée. Marie Dominique vient y habiter avec trois de ses compagnes. Le groupe y mène vie commune, et la « Maison de l'Immaculée » est atelier de couture, orphelinat et patronage. Marie Dominique est la responsable du petit groupe.


Sur proposition de Don Bosco, elles acceptent de devenir religieuses, et le 29 janvier 1872, en présence de don Pestarino, l'assemblée fondatrice des « Filles de Marie Auxiliatrice » se réunit, adoptant la règle proposée par Don Bosco. Marie Dominique est élue supérieure ; la communauté de Mornèse, tient alors don Bosco pour le « supérieur général » de leur congrégation. Un vrai souffle emplit la communauté, attirant des vocations : fondations de nouvelles communautés, en Italie, en mission (Amérique Latine), en France (Nice, Marseille, Saint-Cyr, La Navarre)...

En 1879, la maison-mère s'installe à Nizza-Montferrato. Marie Dominique contracte une pneumonie au début de 1881. Elle vient en France pour accompagner les missionnaires qui prennent le bateau à Marseille. Tombée malade à Saint-Cyr-sur-mer, elle peut rentrer à Nizza, mais meurt le 14 mai 1881, à 44 ans.
Neuf ans après sa création, l'Institut des « Filles de Marie Auxiliatrice » compte déjà 139 religieuses et 50 novices, réparties dans 26 communautés.

Déclarée bienheureuse par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le 20 novembre 1938, Maria Domenica Mazzarello est proclamée sainte le 24 juin 1951, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).

Les autres saints du jour :

St Matthias, apôtre et martyr
St Gall, évêque à Clermont († 551)
Ste Théodore Guérin, religieuse et fond. (1798-1856)
St Michel Garicoïts, prêtre (1797-1863)
St Maxime, martyr († v. 250)
St Pons de Cimiez, martyr († IIIe ou IVe s.)
Sts Victor et Couronne, martyrs († IIe s.)
St Isidore de Chio, martyr († IIIe s.)
Sts Félix et Fortunat, martyrs († IVe s.)
Stes Juste et Hérédine, martyres († IIIe ou IVe s.)
St Aproncule, évêque à Clermont-Ferrand († 488)
St Carthag ou Mochuda, abbé et évêque en Irlande († 638)
St Érembert, évêque de Toulouse († 674)
Bx Gilles de Vouzela, prêtre o.p. († 1265)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyJeu 15 Mai 2014, 00:44

15 mai

Saint Isidore le laboureur
Modèle d’un paysan chrétien très pieux
(1070-1130)

Isidore naquit à Madrid, en Espagne, de parents très pauvres qui ne purent le faire étudier, mais lui apprirent à aimer Dieu et à détester le péché. L'enfant devint bientôt très habile dans cette science, la meilleure de toutes. Quand il fut en âge de travailler, il se plaça comme laboureur chez un riche habitant de la ville, nommé Jean de Vargas.

Plus tard, il épousa une femme aussi pauvre et aussi vertueuse que lui, et il eut un enfant auquel il enseigna le service de Dieu. Un jour, cet enfant tomba dans un puits ; ses parents, désolés, adressèrent au Ciel de si ferventes prières, que l'eau du puits s'élevant jusqu'en haut, y apporta cet enfant plein de vie et de santé. En reconnaissance, les deux époux se séparèrent et vouèrent à Dieu une continence perpétuelle.

Quoiqu’occupé du grossier travail de mener la charrue, Isidore n'en avait pas moins des heures fixes et réglées pour ses exercices de piété. Les jours ordinaires, après avoir passé une partie de la nuit en oraison, il se levait de grand matin et s'en allait visiter les principales églises de Madrid ; les jours de fête étaient entièrement consacrés à suivre les offices et à prier.
Jamais il ne négligeait en rien son travail ; malgré cela, ses compagnons l'accusèrent auprès du maître, qui voulut s'assurer par lui-même de la vérité ; il regarda Isidore travailler, et vit deux Anges qui l’aidaient. Dès lors, Jean de Vargas conçut la plus grande estime pour son serviteur, et les bénédictions du Ciel se répandirent sur sa maison.
Isidore opéra des miracles en sa faveur ; il rendit la vie à un cheval dont on avait grand besoin; la fille de Jean de Vargas étant morte à la suite d'une maladie douloureuse, il la ressuscita. Un jour, en frappant du pied la terre, il fit jaillir, afin d'étancher la soif de son maître, une fontaine qui coule encore. À la suite de ces miracles, Jean de Vargas se déchargea sur Isidore du soin de sa maison.

Isidore était pauvre, et cependant il trouvait le moyen de se montrer libéral envers les indigents ; il partageait avec eux son dîner, et un jour qu'il avait tout donné, il pria sa femme d'aller voir s'il ne restait pas quelque chose : celle-ci trouva le plat qui venait d'être vidé, aussi plein que si personne n'y eût touché. Une autre fois, il avait été invité à un dîner de confrérie, et ses dévotions le retinrent si longtemps, qu'il arriva quand tout était fini.

Une multitude de pauvres le suivaient comptant sur ses restes. Les confrères lui dirent, d'assez mauvaise humeur, qu'on lui avait gardé sa part, mais qu'il n'y avait rien pour les mendiants. « C'est assez, répondit-il, cela suffira pour moi et pour les pauvres de Jésus-Christ. » En effet, on trouva un repas entier là où on n'avait mis de côté que quelques morceaux.

La femme d’Isidore, de son côté, donnait des marques d'une sainteté aussi grande que celle de son mari. Elle aussi faisait des miracles. Retirée dans un petit héritage, près de l'ermitage de Caraquiz, elle avait à traverser une rivière pour se rendre à une église de la Sainte Vierge qu'elle fréquentait assidûment. Un jour, elle trouva cette rivière débordée, et, avec une entière confiance dans la puissance de Dieu, elle détacha son tablier, l'étendit sur les eaux, et, à l'aide de cette barque d'un nouveau genre, passa tranquillement à l'autre bord.

Isidore mourut avant sa femme, en 1170, et on l'enterra sous une gouttière, dans le cimetière de Saint-André, où il fut oublié quarante ans. Alors il apparut à une dame vertueuse pour la presser de procurer l'élévation et la translation de son corps. Quand on l'eut retiré de terre, il fut trouvé aussi frais et aussi sain que s'il venait de mourir ; un parfum de délicieuse odeur embauma les airs, et toutes les cloches sonnèrent d'elles-mêmes. L'église de Saint-André fut choisie pour recevoir ses saintes reliques ; on y vit un grand concours de peuple ; de nombreux miracles s'opérèrent et firent croître et grandir la dévotion à saint Isidore.

Les autres saints du jour :

Bse Zofia Czeska-Maciejowska, veuve et fond. (1584-1650)
Sts Pierre, André, Paul et Denise martyrs († 251)
St Cassius et Victorin, martyrs († v. 260)
St Simplice (Simplicio), prêtre († IVe s.)
St Achille, le Thaumaturge, évêque († IVe s.)
St Rhétice, évêque d'Autun au IVe s.
St Cabeb ou Elesbaan, roi d'Éthiopie († v. 535)
St Séverin (Severino), évêque et ermite († VIe s.)
St Rupert, duc de Bingen au IXe s.
St Witesinde, martyr († 855)
Bx André Abellon, prêtre o.p. († 1450)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyVen 16 Mai 2014, 06:11

16 mai

Saint Simon Stock
Général des Carmes
(Aylesford, v. 1165 - Bordeaux, 16 mai 1265)

Simon Stock, anglais d'origine, naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie. Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint.

À douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie « tronc », en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel.

Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation. S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel.

Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces pères, en 1212. Élu vicaire général de l'ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la règle des Carmes.

La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant : « Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin. » La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge.
Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église. Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères.
L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. »

Les autres saints du jour :

Bx Włodzimierz Ghika, prince, prêtre et martyr (1873-1954)
Ste Gemma Galgani, vierge (1878-1905)
St André Bobola, prêtre s.j. et martyr († 1657)
Sts Florent et Dioclétien martyrs († s.inc.)
Sts Abdas et Ébed-Jésus, évêques et martyrs († 375 ou 376)
St Pèlerin, évêque d'Auxerre et martyr († IIIe s.)
St Possidius, évêque en Numidie († après 437)
St Fale, ou Fidole, prêtre († v. 540)
St Brendan, abbé en Irlande († v. 577)
St Honoré, évêque d’Amiens vers VIe s.
St Carentec, abbé et évêque († vers le VIe s.)
Sts Martyrs en Palestine - 44 moines - († 616)
St Germier, évêque de Toulouse († VIe s.)
St Ubaldo, évêque de Gubbio en Ombrie († 1160)
St Adam (Adamo), abbé († v. 1215)
Sts Félix et Gennade, martyrs († s. inc.)
Bx Michel Wozniak, prêtre et martyr (1875-1942)
Bx Vitalij Volodymyr Bajrak, prêtre et martyr (1907-1946)

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17 mai

Saint Pascal Baylon
Frère laïc o.f.m.

Pascal Baylon naquit à Torre-Hermosa (Aragon, en Espagne), le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.

Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse.

A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.

Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: « Taisez-vous: le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur. » Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: « Je ferai comme l'obéissance dira. » Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement: « S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ. »

Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit.

Le matin du 15 mai 1592, Pascal n'ouvrit pas les portes de l'Église conventuelle de Villareal : il était à bout de forces; deux jours plus tard il expirait en prononçant le nom de Jésus.
Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'hostie et du calice.

Pascal Baylon a été béatifié le 29 octobre 1618, par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), et canonisé le 16 octobre 1690, par le pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691). Le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), en 1897, l’a désigné comme patron des œuvres eucharistiques.

Les autres saints du jour :

Ste Giulia Salzano, vierge et fond. (1846-1929)
St Adrion d'Alexandrie, martyr († IVe s.)
St Victor (Vittore) de Rome, martyr († siècle inc.)
Sts Héraclius et Paul martyrs († v. 303)
Ste Restitute, vierge et martyre († IVe s.)
St Émilien, évêque à Verceil en Piémont († VIe s.)
St Pierre Liu Wenyuan, martyr († 1834)
Bse Antonia Mesina, vierge et martyre († 1935)
Bx Ivan Ziatyk, prêtre c.ss.r. et martyr († 1952)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyDim 18 Mai 2014, 03:45

18 mai

Saint Félix de Cantalice
Religieux o.f.m. cap.

Felice Porro vit le jour en 1515 à Cantalice (Rieti), bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé « le petit saint ». Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant : peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres : cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit : « Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler ». À la suite d'un accident de labour dont il fut sauvé, dit-on, miraculeusement en 1543, il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit : « Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos bœufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus ». Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis ; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. « Mais où est-il donc, votre âne ? Frère Félix », lui demanda-t-on un jour. - « C'est moi ! » répondit l'humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. « Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur : un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et frère Félix sous sa besace ».

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité : il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. « Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu ; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu ! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître. »
Il supporta patiemment de douloureuses infirmités et Dieu le rappela à Lui, le 18 mai 1587.

Felice Porro fut béatifié le 01 octobre 1625 par le pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644) et canonisé, le 22 mai 1712, par le pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721).

Les autres saints du jour :

St Jean I, pape (53e) et martyr de 523 à 526
St Félix de Salone (Dalmatie), martyr († 299)
St Dioscore d'Alexandrie, martyr († v. 303)
Sts Potamon, Ortaise, Sérapion et comp., martyrs
St Théodote, martyr († v. 303)
Stes Euphrasie, Matrone et Julitte, martyres († v. 303)
Stes Thécuse, Alexandra, Claudie, Phaina, martyres
Bx Burchard, prêtre († XIIe s.)
St Éric IX de Suède, roi et martyr († 1160)
Bx Guillaume de Toulouse, prêtre o.e.s.a. († 1369)
Bse Blandine Merten, vierge ursuline († 1918)
Bx Stanisław Kubski, prêtre et martyr († 1942)
Bx Martin Oprzadek, prêtre franciscain. († 1942)
St Venance (Venanzio) de Camerino († 251 ou 253)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyLun 19 Mai 2014, 03:47

19 mai

Saint Yves Hélory
Avocat puis prêtre
(1250-1303)

Yves Hélory, dit l'Avocat des Pauvres, est né en Bretagne, au manoir de Kermartin près de Tréguier, en 1250.

Le jeune Yves est envoyé à Paris, vers 14 ans, pour étudier la philosophie et la théologie : il recevra des enseignements de Thomas d'Aquin. Finalement, c'est le droit qui l'attire. Il étudiera à la faculté d'Orléans le droit laïc et ecclésiastique.

Puis il retourne en Bretagne où il est nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280. L'évêque de Tréguier l'appelle auprès de lui et le décide à devenir prêtre en 1283. Il est nommé curé de Trédrez en 1285, puis de Louannec, de 1292 à 1298.

Entre temps, Yves a mené une vie exemplaire. De nombreux témoins de son procès en béatification parleront d'un chrétien et d'un juge doux, équitable, attentif et compatissant aux sort des pauvres et plaidant leur cause. Mais en 1291, Yves ressort transformé d'une visite au mouroir de l'hôpital de Tréguier qui le décide à devenir un pauvre parmi les plus pauvres.

Il se retira dans son manoir familial de Kermartin où il vécut dans la misère et accueillit les indigents, devenant leur avocat. Restant aussi prêtre et évangélisateur, il traverse la Bretagne à pied pour prêcher et apporter la Bonne nouvelle contre vents et marées.

Il mourut à Kermartin le 19 mai 1303 épuisé par le travail et la pénitence. Son corps sera transféré à la cathédrale de Tréguier. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage.

Il est canonisé en 1347, devenant ainsi le second saint breton et sans doute le premier prêtre diocésain élevé à ce rang.
Il est le saint patron des avocats, des avoués, des assureurs et des notaires, ainsi que de la Bretagne.

Les autres saints du jour :

Bse Pina Suriano, laïque et fondatrice († 1950)
St Célestin V, pape (192e) en 1294 († 1296)
St Urbain I, pape (17e) de 222 à 230
Sts Parthène et Calogère, martyrs († v. 304)
St Hadulphe, évêque d'Arras et de Cambrai († 728)
St Dunstan, évêque de Cantorbéry († 988)
St Humilienne (Umiliana de' Cerchi), veuve († 1246)
Bx Augustin (Agostino), prêtre o.e.s.a. († 1309)
BBx Jean de Cetina et Pierre de Dueñas, martyrs
Bx Jean Martinez, prêtre o.p. et martyr († 1619)
Bx Pierre Wright, prêtre et martyr († 1651)
St Teofilo de Corte, prêtre o.m. († 1740)
St Crispino de Viterbe, religieux o.f.m. cap. (1668-1750)
Bx Jean-Baptiste-Xavier, o.f.m. cap. et martyr († 1794)
Ste Marie-Bernarde (Vérine Bütler), vierge
Bx Joseph Czempiel, prêtre et martyr († 1942)


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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 20 Mai 2014, 00:30

20 mai

Saint Bernardin de Sienne
Prêtre o.f.m.

Bernardino Albizeschi naît le 8 septembre 1380, jour de la Nativité de Marie, à Massa Maritima, près de Sienne (en Toscane, Italie). Tout jeune fut privé, de ses nobles et pieux parents ; mais il trouva dans une de ses tantes une véritable mère. Voyant un jour cette femme refuser de donner à un pauvre, il lui dit : « Pour l'amour de Dieu, donnez à ce pauvre ; autrement je ne prendrai rien aujourd'hui. »

Sa pureté était si grande, que le moindre mot inconvenant l'affligeait profondément : « Silence, disaient les étudiants quand ils le voyaient apparaître au milieu de leurs conversations trop libres, silence, voici Bernardin ! »

À dix-sept ans, il entra dans une confrérie de garde-malades, et soigna pendant quatre ans, dans un hôpital, avec un dévouement et une douceur rares, toutes les infirmités humaines. Se traitant lui-même avec la dernière dureté, il ne songeait qu'aux besoins des autres ; il parut surtout héroïque dans une peste affreuse, où il s'imposa mille fatigues et brava mille fois la mort.

En 1402 l'inspiration du Ciel le conduisit dans l'Ordre des Frères Mineurs où il commença très tôt sa mission de prédicateur à travers toute l'Italie; il la poursuivra jusqu'à la fin de sa vie malgré une santé fragile. Grâce à la bonté de sa Mère céleste, sa voix, faible et presque éteinte, devint inopinément claire et sonore ; Bernardin fut un apôtre aussi brillant par son éloquence que par sa science, et opéra en Italie de merveilleux fruits de salut.

Le principal caractère de la vie de ce grand saint, c'est son amour extraordinaire pour la très Sainte Vierge.Faisant un jour l'éloge de la Sainte Vierge, il lui appliqua cette parole de l'Apocalypse : « Un grand signe est apparu au Ciel. » Au même instant, une étoile brillante parut au-dessus de sa tête. Une autre fois, parlant en italien, il fut parfaitement compris par des auditeurs grecs qui ne connaissaient que leur langue maternelle.

Un jour, un pauvre lépreux lui demanda l'aumône ; Bernardin, qui ne portait jamais d'argent, lui donna ses souliers ; mais à peine le malheureux les eut-il chaussés, qu'il se senti soulagé et vit disparaître toute trace de lèpre.

Bernardin, allant prêcher, devait traverser une rivière et ne pouvait obtenir le passage de la part d'un batelier cupide auquel il n'avait rien à donner. Confiant en Dieu il étendit son manteau sur les eaux, et, montant sur ce frêle esquif, passa la rivière.

C'est à Bernardin de Sienne que remonte la dévotion au saint Nom de Jésus : il ne pouvait prononcer ce nom sans éprouver des transports extraordinaires. Il a été aussi un des apôtres les plus zélés du culte de saint Joseph.
II est mort à Aquila au cours d'une dernière course apostolique le 20 mai 1444. Moins d'un an après sa mort, le procès de canonisation fut ouvert et aboutit en 1450.

Bernardino (Albizeschi) de Sienne, en effet, fut canonisé le 24 mai 1450, par le pape Nicolas V (Tomaso Parentucelli, 1447-1455), soit à peine 6 ans après sa mort.

Les autres saints du jour :

St Arcangelo Tadini, prêtre et fondateur (1846-1912)
Bx Louis (Luigi) Talamoni, prêtre et fond. (1848-1926)
Bse María Crescencia Perez, religieuse (1897-1932)
Ste Lydie, marchande de pourpre de Thyatire († Ier s.)
Ste Aurée, martyre († IIe s.)
St Baudile, martyr († IIIe s.)
St Thalalée, martyr († IIIe s.)
St Lucifero, évêque à Cagliari en Sardaigne († 370)
St Hilaire, évêque à Toulouse († v. 400)
St Outrille (Austrégisile) évêque de Bourges († v. 624)
St Anastasio, évêque à Brescia († VIIe s.)
St Théodore (Teodoro), évêque à Pavie († 744)
Bx Guy (Guidone) de Gherardesca, ermite († XIIe s.)
Bse Colomba (Angela), vierge († 1501)
St Protais Chong Kuk-bo, martyr († 1839)
Bse Josepha Hendrina Stenmanns, co-fond. (1852-1903)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyMar 20 Mai 2014, 23:46

21 mai

Saint Eugène de Mazenod
Évêque de Marseille, fondateur de la congrégation des
« Oblats de Marie Immaculée »

Eugène (au baptême : Charles-Joseph-Eugène) de Mazenod, naît dans une famille noble, le Ier août 1782, à Aix-en-Provence. Il vit en exil en Italie durant la Révolution française ; il est de retour en France en 1802.

Le Vendredi-Saint 1807, il est touché par le Christ qui l’invite à réorienter sa vie de façon radicale et définitive. Il sera « missionnaire des pauvres », de tous matériellement ou spirituellement pauvres.

Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1811. En 1816 il réunit autour de lui un groupe de prêtres. Ensemble, ils veulent « travailler au salut des âmes abandonnées ». Les missionnaires de Provence se mettent au travail, parcourant les villages et accueillant les pèlerins.
Dans cette tâche apostolique, la Vierge Marie est toujours présente : les missionnaires de Provence la considèrent comme leur mère.

Le 17 février 1826, l’Église, par le pape Léon XII, (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) reconnaît officiellement leur Congrégation : « Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée » (O.M.I.).

En janvier 1837, Eugène de Mazenod est nommé Évêque de Marseille. Jusqu’à sa mort, le 21 mai 1861, il accorde priorité aux pauvres, qu’il accueille et visite. Sous son impulsion, les institutions charitables se multiplient : distributions de secours, soins des malades à domicile, mouvements en faveur des orphelins, des victimes du choléra, des sourds et muets, des sortis de prison – Maison du Refuge – Œuvre des Petits Savoyards, des servantes, de jeunesse pour la classe ouvrière.

Dans ce diocèse, supprimé par la Révolution française et rétabli seulement en 1823, tout est à réorganiser. Il favorise la venue de Congrégations religieuses et encourage les fondateurs : sous son épiscopat, 7 communautés d’homme et 24 communautés de femmes (dont douze d’enseignement) verront le jour dans son diocèse. Le nombre de prêtres passe de 140 à 418. Pour répondre au besoin de la cité qui voit sa population passer de 150.000 à 300.000 habitants, il crée 22 paroisses, bâtit 34 églises, dont la cathédrale et la basilique de Notre-Dame de la Garde .

Entre temps, alors que la Congrégation ne compte que quarante pères et cinq frères, en 1841, à la demande de l’évêque de Montréal il envoie des Oblats pour le Canada. C’est le prélude d’une héroïque épopée qui conduira les Oblats jusqu’au Cercle polaire.

Suivant cet appel à « jeter les filets au grand large », Eugène de Mazenod finira par lancer ses Oblats outre-mer : 1847, l’Oregon et l’Ile de Ceylan ; 1849, le Texas et le Mexique ; 1851, l’Afrique du Sud ;…

Le 21 mai 1861 Eugène de Mazenod retournait vers Dieu à l'âge de 79 ans. Ainsi se terminait une vie riche de réalisations dont plusieurs avaient été portées dans la souffrance. Pour sa famille religieuse et pour son diocèse, il avait été à la fois point d'appui et inspiration, pour Dieu et l'Église, il avait été un fils fidèle et généreux. Au moment de sa mort, il laissa une ultime recommandation: « Entre vous, pratiquez bien la charité! La charité, la charité et dans le monde, le zèle pour le salut des âmes ».

Aujourd’hui, près de 6000 Oblats sont présents dans 59 pays des cinq continents, en lien avec l’Église et au cœur du monde, dans la diversité des ministères, sans jamais perdre de vue la fin principale de la Congrégation :
l’évangélisation des plus abandonnés, « vivant en communion plus étroite avec le Christ et les pauvres… pour un monde nouveau, libéré de l’égoïsme et ouvert au partage ».

Eugène de Mazenod a été béatifié, le 19 octobre 1975, par le pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et proclamé saint, le 03 décembre 1995, Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

L'Église en le déclarant « Saint » met en valeur ces deux traits de sa vie : l'amour et le zèle. Sa vie et ses œuvres demeurent pour tous une ouverture sur le mystère de Dieu lui-même. Ceci est le plus grand don qu'Eugène de Mazenod, Oblat de Marie Immaculée, puisse nous offrir.

Les autres saints du jour :

St Christophe Magallanes et 24 compagnons, martyrs
St Timothée, moine et martyr († III siècle)
St Polyeucte, martyr († IIIe s.)
Sts Martyrs d'Alexandrie († 357 ou 358)
St Patern, évêque de Vannes († Ve s.)
St Hospice, ermite près de Nice († v. 581)
St Mancius, martyr († VI s.)
St Thibaud, évêque de Vienne († 1001)
St Hemming, évêque en Finlande († 1366)
Bx Jean Mopinot, religieux f.e.c. martyr († 1794)
Bx Manuel Gómez González, prêtre et martyr († 1924)
Bx Adílio Daronch, martyr († 1924)

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22 mai

Sainte Ghjulia(Julie)
Martyre
Patronne de la Corse
(Ve s.)

L'Église célèbre le 22 mai, la fête de l'illustre martyre corse sainte Ghjulia (sainte Julie) qui partage avec sainte Devota le patronage de la Corse. Comme toujours lorsqu'il s'agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les hagiographes.

La version des Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d'Aiacciu, mais elle n'est pas sans contradictions : sainte Julie, selon eux, serait issue d'une noble famille de Carthage. En l'an 439, les Vandales, sous la conduite de Genséric, soumirent toute la population de la ville.

Julie devint l'esclave d'un négociant natif de Syrie appelé Eusèbe. La jeune chrétienne se soumit à son maître, effectuant les tâches ménagères qui lui étaient confiées avec un zèle extrême et un dévouement sans égal.

Lorsqu’Eusèbe s'embarqua pour la Gaule où l'entraînait son commerce, il ne voulut se séparer de sa servante et l'emmena avec lui. Leur bateau fit escale en Corse. Ils débarquèrent près de Nonza où précisément ce jour-là, on célébrait les dieux et l'on s'apprêtait à faire le sacrifice d'un taureau. Eusèbe, le maître de sainte Julie, se joignit donc aux habitants de Nonza qui célébraient la fête des dieux païens. Julie, elle, se tint à l'écart sans cacher néanmoins sa réprobation. Très vite, le gouverneur de la région en fut averti et demanda à Eusèbe qu'il lui livrât cette jeune chrétienne. Eusèbe tenait à sa dévouée servante et ne voulut à aucun prix la lui donner. Félix, le gouverneur, invita donc Eusèbe à partager son repas et l'enivra. Lorsque le marchand fut profondément endormi, il se fit apporter la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux. La réponse hardie de sainte Julie signa son arrêt de mort. On lui frappa le visage jusqu'au sang, on la traîna par les cheveux, on la fouetta avec barbarie. Enfin, on la fit attacher à une croix sur laquelle elle mourut comme le Christ qu'elle avait servi pendant sa courte existence. On dit alors qu'une colombe s'échappa de sa bouche, symbole d'Innocence et de sainteté. Des religieux de l'Île de Gorgone (ou Marguerite) vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.

Plus tard, ses ossements furent transportés à Brescia et sainte Julie fut vénérée dans toute l'Italie septentrionale.

La seconde version de la vie de santa Ghjulia paraît plus vraisemblable ; de nombreux chroniqueurs tels que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese, l'ont soutenue.

Santa Ghjulia serait en effet native de Nonza, et contemporaine de santa Divota. Elle aurait donc été persécutée sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVème siècle. Parce qu'elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent de multiples manières. Parmi ces supplices, il en est un qui resta légendaire : ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en contrebas de la ville de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la roche. Le miracle ne fit qu'exaspérer la rage de ses bourreaux qui l'attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance. Lorsqu'elle rendit l'âme, une colombe s'échappa de sa bouche.

Les Nunzichi (habitants de Nonza) rendirent dès lors un culte fervent à leur sainte martyre. La Fontaine des Mamelles, qui ne s'est jamais tarie, attira très tôt une foule de pèlerins, venus de la Corse entière. Ses eaux miraculeuses opérèrent de nombreuses guérisons.
Autrefois, les femmes qui invoquaient la sainte contre le tarissement du lait maternel se rendaient en pèlerinage à Nonza, pieds nus. Aujourd'hui, chaque année encore, la fête de santa Ghjulia, patronne des Nunzichi mais aussi de tout le peuple corse, fait l'objet d'une très belle cérémonie.

Sainte Julie fut proclamée patronne de la Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites du 5 août 1809.

Les autres saints du jour :

Ste Rita de Cascia, religieuse (1381-1447)
Sts Caste et Émile, martyrs († v. 250)
St Basilisque, martyr († IVe s.)
Ste Quiterie, vierge et martyre († 478)
St Ausone, évêque d'Angoulême († IV ou Ve s.)
St Loup, évêque de Limoges († 637)
St Jean (Giovanni), abbé à Parme († Xe s.)
St Atton, évêque de Pistoia († 1153)
Ste Humilité (Rosanna Regusanti), abbesse († 1310)
Bx Jean Forest, prêtre o.f.m. et martyr († 1538)
BBx Pierre de l'Assomption, Jean-Baptiste Machado, martyrs
Bx Matthieu d'Arima, catéchiste et martyr († 1620)
St Michel Ho Dinh Hy, martyr († 1857)
St Dominique Ngon, père de famille et martyr († 1862)
Bse Maria Domenica Brun Barbantini, fondatrice († 1868)

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MessageSujet: Re: Saints du jour année 2013-2014   Saints du jour année 2013-2014 - Page 4 EmptyVen 23 Mai 2014, 02:27

23 mai

Saint Jean-Baptiste de Rossi
Confesseur

Giovanni Battista de Rossi naquit dans la petite ville de Voltaggio, au diocèse de Gênes, le 22 février 1698. Son père, Charles, était de condition modeste, mais d'une foi profonde qui le fit veiller de près, tant qu'il vécut, à l'éducation religieuse de ses quatre enfants. Deux nobles génois, Jean Scorza et Maria Cambiasi, sa femme, qui villégiaturaient à Voltaggio, furent charmés de ses qualités et le demandèrent à son père en qualité de page.

Trois ans après il les quittait, appelé à Rome par un cousin, don Laurent de Rossi, chanoine de la basilique de Sainte-Marie in Cosmedin. Celui-ci, avec une générosité et une affection qui ne se démentirent jamais, le fit instruire au Collège romain. Jean-Baptiste y suivit les cours avec un tel succès, que, tous les ans, il obtenait le titre de dictateur, réservé à l'élève le plus brillant de chaque classe.
En 1721, avec une dispense de près d'un an, il était ordonné prêtre, et il commençait l'admirable vie d'apostolat des pécheurs et des pauvres qui l'ont fait comparer à saint Philippe de Néri et à saint Vincent de Paul.
Il évangélisa d'abord les pauvres bergers de la campagne romaine qui apportaient à la ville leurs denrées. Il venait dès le lever de l'aurore, au coucher du soleil, les trouver sur les places où ils s'assemblaient, leur parlait avec affection, s'intéressait à leurs petites affaires, à leur commerce, gagnait leur confiance ; peu à peu il s'insinuait dans ces âmes frustes et grossières, peu soucieuses des choses éternelles; enfin il les touchait, les tournait vers Dieu, éveillait en elles le désir du salut ; triomphant, il les guidait vers un confesseur, car lui-même ne se croyait pas assez instruit pour s'asseoir au tribunal de la pénitence.

Bientôt ce travail ingrat et dur ne lui suffit pas. Les vagabonds, puis les prisonniers, les gens d'armes des tribunaux, - voire le bourreau lui-même, - attirèrent ses soins et profitèrent de son dévouement. Son œuvre préférée fut pendant longtemps l'hospice de Santa-Galla, où un bon prêtre, don Vaselli, réunissait déjà des pauvres abandonnés qui avaient besoin d'instruction religieuse. Jean-Baptiste s'était attaché à cette maison dès le temps où il fréquentait le Collège romain. Prêtre, il s'y donna plus encore, jusqu'à ce qu'enfin il succéda à don Vaselli dans la direction, moins imposée par une règle positive que bénévolement acceptée, des prêtres qui se consacraient à ce ministère.
Et puis il eut le désir de donner aux pauvres filles qui erraient sans domicile dans les rues de Rome un asile au moins pour la nuit. Il fonda pour elles l'hospice Saint-Louis-de-Gonzague, dirigé par une prieure et une sous-prieure.

Ce n'est qu'en 1739 que, triomphant des hésitations de son humilité, le vénérable Tenderini, évêque d'Orte, l'orienta vers la direction des âmes. Il s'y révéla immédiatement maître, et maître merveilleux. Dorénavant sa grande et constante occupation fut d'entendre les confessions ; il y acquit une réputation que l'on peut dire mondiale, puisque, comme un siècle plus tard pour le saint curé d'Ars, on vit des pénitents lui venir de Portugal, d'Espagne ou même d'Allemagne, attirés par la réputation de sa sainteté et de sa miséricorde.

Sa santé devenait de plus en plus précaire; les crises de sa maladie, plus fréquentes, secouaient son pauvre corps au point de le laisser pendant plusieurs jours dans une véritable agonie ; il ne se soutenait qu'avec peine sur ses jambes affaiblies, presque hors d'usage ; son estomac refusait à peu près toute nourriture ; il ne pouvait ni lire ni écrire. Malgré tout il allait, et soit pour confesser, soit pour prêcher, soit pour consoler et encourager, il avait toujours des forces.

C'est qu'il les puisait dans un amour de Jésus-Eucharistie qui s'épanouissait en un oubli absolu de lui-même. Détaché de toute grandeur humaine et de toute richesse, il avait fallu un ordre exprès de son confesseur pour lui faire accepter la succession de son cousin, don Laurent, à sa prébende de chanoine et à sa fortune. Celle-là, il la garda, comme de force, jusqu'à ce que ses fonctions de confesseur lui eussent rendu impossible l'assistance au chœur. Mais celle-ci, il ne tarda pas à la disperser tout entière aux mains des pauvres. Et quand il mourut, le 23 mai 1764, non pas dans la belle maison dont il avait hérité, mais dans une humble chambre de l'hôpital de la Trinité des pèlerins, il ne possédait plus que trois ou quatre meubles, un pauvre bréviaire qu'il donna à des amis, et son lit, qu'il légua à une pauvresse, en réservant toutefois quelques planches pour son cercueil.

Les autres saints du jour :

Sts Lucius, Montanus et compagnons, martyrs († 259)
Sts Martyrs de Cappadoce († 303)
Sts Martyrs de Mésopotamie († 303)
St Éphèbe, évêque de Naples († IVe s.)
St Didier, évêque de Langres et martyr († 407)
St Eutyque ou Eutyche, abbé en Ombrie († Ve s.)
St Spes, abbé en Ombrie († VIe s.)
St Didier, évêque de Vienne et martyr († 606 ou 607)
St Honorat, abbé de Subiaco, Latium († fin VIe s.)
St Syagre, évêque à Nice († 787)
St Michel, évêque en Phrygie († 824)
St Guibert, moine à Gorze en Belgique († 962)
Bx Joseph Kurzawa, prêtre et martyr († 1940)
Bx Vincent Matuszewski, prêtre et martyr († 1940)

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24 mai

Saints Donatien et Rogatien
Frères et martyrs
(† v. 304)

Au temps de la persécution de Dioclétien, il y avait à Nantes un jeune homme nommé Donatien, d'une haute naissance, mais recommandable surtout par ses vertus. Plus heureux que son frère Rogatien, il avait embrassé la foi chrétienne et travaillait à faire connaître Jésus-Christ autour de lui. Il eut le bonheur d'éclairer son frère et de lui donner le courage de professer une religion dont les disciples étaient voués à la souffrance et à la mort.
Le zèle de Donatien l'avait mis en vue : il fut le premier de tous, conduit devant le gouverneur : « J'apprends, Donatien, lui dit celui-ci, que non content de refuser à Jupiter et à Apollon les honneurs qui leur sont dus, vous cherchez à répandre la religion d'un crucifié. - “On ne vous a dit que la vérité, répond Donatien ; j'adore Celui qui seul doit être adoré. - Cessez de propager cette doctrine ; sinon, la mort vous attend. - La mort, je ne la crains pas pour moi, mais pour vous.” »
Pendant que Donatien était livré aux tortures et jeté dans un cachot, Rogatien parut à son tour : « J'ai été informé, lui dit le gouverneur, de votre résolution de professer la religion des chrétiens. Prenez bien garde d'encourir la colère de l'empereur ! » La réponse du jeune homme ne fut pas moins ferme que celle de son frère, et le juge décida que le lendemain les deux prisonniers auraient la tête tranchée, pour avoir outragé les dieux et les empereurs. Une seule chose chagrinait Rogatien : il n'était encore que catéchumène et n'avait pas reçu le baptême ; mais Donatien et lui prièrent ensemble toute la nuit, afin que Dieu fit que l'effusion du sang produisit dans le martyr l'effet du saint Baptême.

Le lendemain, le juge, assis à son tribunal, se fit amener les deux confesseurs de la foi et chercha encore à les épouvanter par la menace des supplices. « Nous sommes prêts, répondirent-ils, à souffrir pour Jésus-Christ tout ce que pourra inventer la cruauté des bourreaux. » Les généreux enfants, à la suite de cette belle réponse, sont placés sur le chevalet et tourmentés cruellement ; mais leur courage surpasse la fureur des bourreaux, et ils soutiennent sans faiblir ce douloureux supplice. On les achève ensuite en leur tranchant la tête.

La ville et le diocèse de Nantes ont conservé une dévotion traditionnelle à ces deux illustres martyrs, populaires en ce pays sous le nom des deux Enfants Nantais.

Les autres saints du jour :

Bx Louis Zéphyrin Moreau, évêque (1824-1901)
St Manahène, prophète à Antioche († Ier s.)
Ste Jeanne la porteuse de myrrhe, femme de Chuza
St Zoël, martyr († siècle inc.)
St Sérvolo (Servule) de Trieste (I), martyr († 284)
St Martyrs (38) de Philippopolis († 304)
St Vincent, moine au monastère de Lérins († v. 450)
St Syméon Stylite le jeune, prêtre et anachorète († 592)
Bx Philippe (Filippo), prêtre o.e.s.a. († 1306)
Bx Jean de Prado, prêtre o.f.m. et martyr († 1631
Sts Augustin, Agathe et 7 compagnons, martyrs († 1839)

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25 mai

Saint Bède le Vénérable
Docteur de l’Église

Bède naquit dans le Nord-est de l'Angleterre, plus exactement dans le Northumberland, en 672/673. À l'âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l'usage bénédictin. Bède, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
À sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. À dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines : latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux : « Ô bon Jésus, s'écriait-il, vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse. »

D'élève passé maître, il eut jusqu'à six cents disciples et plus à instruire ; ce n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie ; mais l'étude ne desséchait point son cœur tendre et pieux ; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main : les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d'Angleterre.

Bède eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d'hérésie : ainsi Dieu perfectionne ses Saints et les maintient dans l'humilité.

Étant tombé malade, il ne cessa pas de travailler, conservant toujours une joie intérieure qui s'exprimait dans la prière et dans le chant. Il concluait son œuvre la plus importante, la Historia ecclesiastica gentis Anglorum, par cette invocation: « Je te prie, ô bon Jésus, qui avec bienveillance m'a permis de puiser aux douces paroles de ta sagesse, accorde-moi, dans ta bonté, de parvenir un jour à toi, source de toute sagesse, et de me trouver toujours face à ton visage ».

Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d'une extrême faiblesse ; tourné vers le Lieu saint, il expira le 26 mai 735 (jour de l'Ascension) en chantant : « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ».

Il est à noter que la devise du pape François "miserando atque eligendo" est tirée des homélies de saint Bède (Homélie 21 ; CCL 122, 149-151).

Les autres saints du jour :

St Grégoire VII, pape (155e) de 1073 à 1085
Ste Maria Maddalena de Pazzi, carmélite (1566-1607)
St Canion, évêque et martyr († IIIe ou IVe s.)
St Denis (Dionigi), évêque de Milan († v. 361)
St Zénobe, évêque de Florence (fin IVe début Ve s.)
St Léon (ou Lyé), abbé de Mantenay († VIIe s.)
St Aldhelm, évêque et abbé († 709)
St Gennade, évêque d'Astorga († v. 925)
Bx Gérard (Gerardo) Mecatti, religieux († 1245)
St Gérard de Lunel, ermite († 1346)
Bx Jacques-Philippe (Andrea), prêtre o.s.m. († 1483)
St Pierre Doan Van Vân, catéchiste et martyr († 1865)
Ste Madeleine-Sophie Barat, Fondatrice († 1865)
St Denys Ssebuggwawo, martyr à 16 ans († 1886)
St Augustin Caloca, prêtre et martyr († 1927)
St Christophe Magallanès, prêtre et martyr († 1927)
Bx Mykola Cehelskyj, prêtre et martyr (1896-1951)

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