| | Saints du jour année 2013-2014 | |
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| Sujet: Saints du jour année 2013-2014 Dim 29 Déc - 15:07 | |
| Rappel du premier message :
30 décembre 2013
Bse Eugénie (Eugenia) Ravasco
Vierge et fondatrice des
« Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie »
Eugénie (Eugenia) Ravasco naît à Milan le 4 janvier 1845 dans une famille aisée. Très tôt, après la mort prématurée de ses parents, elle fut confiée à des oncles et tantes. Elle fut très jeune attirée par le mystère de l'Eucharistie et par le culte des Cœurs de Jésus et de Marie Immaculée.
En 1863, elle prit conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences de sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles de l'Immaculée dans l'Œuvre de Sainte-Dorothée et fut « Dame de Charité » de Santa Caterina in Portoria.
Le 6 décembre 1868, elle fonda la congrégation religieuse des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie avec la mission de « faire le bien », notamment à l'égard de la jeunesse. Le projet éducatif de mère Ravasco était d'éduquer les jeunes et de les former à une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte.
En 1878, à une époque d'hostilité ouverte contre l'Église, elle ouvrit une École normale féminine pour former des « maîtresses chrétiennes » au service de la société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle organisa des exercices spirituels, des retraites, des services religieux et de saintes missions populaires, heureuse de voir de nombreux cœurs, chez des personnes de toute extraction sociale, se tourner vers Dieu.
En 1884, avec d'autres consœurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle œuvra également au développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Église diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.
En 1892, elle fit construire à Genève une « Maison pour les jeunes ouvrières » et fonda en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses.
Elle mourut des suites d'une grave maladie le 30 décembre 1900.
Son œuvre rassemble, aujourd’hui, près de 500 religieuses, surtout en Amérique latine et en Italie ; mais aussi en Suisse, en Albanie, aux Philippines et en Afrique.
Mère Eugenia Ravasco a été élevée aux honneurs des autels, le 27 avril 2003 à Rome, par le bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l’homélie, a dit :
« La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Cœurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient ‘loin’ de l'Église.
L'expression : “faire le bien par amour du Cœur de Jésus” et “brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse”, résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut. »
Les autres saints du jour
Bx Jean-Marie Boccardo, prêtre et fond. (1848-1913) St Félix I, pape (26e) de 269 à 274 St Hermès, exorciste et martyr († v. 270) St Anyse, évêque de Salonique († 404) St Perpet, évêque de Tours († 494) St Jocundus, 3e évêque d'Aoste († après 502) St Germer, abbé du monastère à Flay († v. 660) St Egwin, évêque de Worcester († 717) St Rainier (Raniero da Forcone), évêque († 1077) St Roger, évêque dans les Pouilles († XIIe siècle) St Laurent (Lorenzo), moine en Sicile († v. 1162) Bse Margherita Colonna, vierge et ermite († 1282) |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Sam 20 Sep - 22:07 | |
| 21 septembre Saint Castor d’Apt Évêque Castor, frère de saint Léonce, évêque de Fréjus, naît à Nîmes, dans la seconde moitié du IVème siècle. Il fut d’abord avocat puis, ayant renoncé avec son épouse à l’état du mariage, il embrassa la vie monastique (dans le Lubéron, selon la tradition). Il fut choisi, malgré lui, par les habitants d’Apt pour être leur évêque. Appliqué de tout cœur à sa charge pastorale, il fut la providence des malheureux et le défenseur de la cité. Le 13 juin 419, il fut appelé par le pape Saint Boniface I (418-422) à procéder au jugement de l’évêque Maxime de Valence. C’est à sa demande, et en faveur d’une communauté de sa ville épiscopale, que saint Jean Cassien, abbé de Saint-Victor de Marseille, rédigea son fameux ouvrage des "Institutions monastiques", précédé d’une dédicace qui rendait hommage à ses vertus. Castor mourut vers 420 et ses reliques sont encore conservées dans la cathédrale d’Apt dont il est l’un des patrons. Martyrologe Romain : À Apt en Provence, vers 420, saint Castor, évêque. Désireux de faire connaître la vie monastique aux frères d’un tout nouveau monastère, il demanda à saint Jean Cassien de lui donner, après les Institutions cénobitiques, les plus célèbres Conférences des Pères du désert d’Égypte. Source principale : diocese-avignon.fr/ (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Matthieu, apôtre et évangéliste (Ier siècle) St Jonas, prophète (VIe s. av. J.C.) St Quadratus, évêque à Athènes († IIe s.) St Pamphile (Panfilo), martyr à Rome († IIe s.) St Alexandre (Alessandro) de Rome, martyr († IIe s.) Sts Eusèbe, Nestabe et Zenon, martyrs († 362) St Cadoc, abbé à Llancarvan († VIe s.) St Landelin, moine irlandais († VIIe s.) St Gérulphe, martyr († v. 750) Ste Maure, vierge († 850) Bx Marco Scalabrini, prêtre à Pesaro († 1498) St Thomas Tran Van Thien, martyr († 1838) St Jacques Chastan, prêtre m.e.p. et martyr († 1839) St Laurent Imbert, évêque et martyr († 1839) St Pierre Maubant, prêtre m.e.p. et martyr († 1839) BBx Vincent Galbis et Emmanuel Torro, martyrs († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Dim 21 Sep - 22:43 | |
| 22 septembre Saints Maurice et ses compagnons Martyrs († 286) Le 22 septembre 286 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable : une légion romaine entière, général en tête, immolée par un barbare empereur pour n'avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ. Cette légion était la légion thébaine ; ce général, saint Maurice, et ce tyran, Maximien. La légion thébaine portait ce nom parce qu'elle avait été recrutée en Thébaïde. Elle fut du nombre de celles que l'empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, et apprenant qu'elle allait être employée pour persécuter des frères chrétiens, se retira près du lieu appelé aujourd'hui Saint-Maurice-d'Agaune (Suisse). L'empereur les enjoignit de se réunir à l'armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, se rappelant qu'il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir. Cette désobéissance, n'était pas, pour ces braves soldats, vainqueurs sur vingt champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d'héroïque loyauté. Aussitôt le prince barbare donna l'ordre de décimer la légion. À voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu'on eût pu craindre une résistance par la force ; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n'attendaient qu'une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du ciel par le martyre. Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions ; six cents sur six mille vont périr; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent ; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs. Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence ; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône. Les autres sauront mourir jusqu'au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable : « Empereur, nous sommes vos soldats ; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l'empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux : mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables. » Maximien, désespérant d'ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse. Une basilique fut élevée par saint Théodore dès le IVe siècle, puis une abbaye y fut créée. Le culte de saint Maurice se répandit en Suisse, en Savoie et dans les régions voisines. Dès l'origine de leur dynastie, les comtes et les ducs de Savoie le déclarèrent protecteur de leurs États. À la fin du IVe siècle, les reliques furent déplacées à Angers, il devint ainsi titulaire de la cathédrale et patron du diocèse. Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Ignazio de Santhià (I), prêtre o.f.m. cap. (1686-1770) Ste Emérita, martyre († 259) Ste Basilla de Rome, martyre († 304) St Silvain, ermite dans le Berry († Ier s.) St Florent, prêtre († VIe s.) St Lô (Laudon), évêque de Coutances († après 549) Ste Salaberge, abbesse à Laon († v. 664) St Emmeran, évêque en Bavière et martyr († v. 690) Bx Othon, évêque de Freising († 1158) Bx Joseph Marchandon, prêtre et martyr († 1794) Sts Augustin Yu Chin-gil, catéchiste et martyr († 1839) Sts Paul Ha-sang, catéchiste et martyr(† 1839) Bx Charles Navarro, prêtre s.p. et martyr († 1936) Bx Germain Gonzalvo Andreu, prêtre et martyr († 1936) Bx Vincent Pelufo Corts, prêtre et martyr († 1936) Bse Josèphe Moscardo Montalva, vierge et martyre († 1936) Bx Vincent Sicluna Hernandez, prêtre et martyre († 1936) Bse Marie de la Purification, vierge et martyre († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 22 Sep - 21:48 | |
| 23 septembre Saint Lin de Volterra Pape (2e) et martyr († 67) Lin était le fils d'un homme fort considérable de la ville de Volterra, en Toscane. Il se convertit à Rome où saint Pierre prêchait l'Évangile. Aussitôt après sa conversion, saint Lin renonça à tous ses biens et quitta son père. Il donna de si grandes preuves de son zèle, de son érudition et de sa prudence, que le chef des apôtres l'employa à la prédication de la parole de Dieu et à l'administration des sacrements. Saint Paul parle de saint Lin au chapitre quatrième de sa seconde Épître à Timothée et le place entre les principaux chrétiens de la ville de Rome : « 21 Dépêche-toi de venir avant l'hiver. Eubule et Pudens te saluent, ainsi que Lin, Claudia et tous les frères.» Envoyé dans les Gaules pour y porter le flambeau de la foi, le bonheur de l'avoir pour premier évêque échut à la ville de Besançon dont le nombre des fidèles s'accrut de jour en jour. Un jour, les païens célébrèrent une fête solennelle en l'honneur de leurs faux dieux auxquels ils offraient beaucoup de sacrifices. Brûlant de zèle pour la gloire de Dieu et le salut de ces pauvres âmes, saint Lin entreprit de les détourner de ce culte abominable. Fendant la foule des idolâtres, il leur dit courageusement : « Que faites-vous, mes chers enfants ? Quelle marque de divinité voyez-vous dans ces simulacres que vous adorez ? Ce ne sont que des statues qui n'ont ni esprit, ni sentiment, et qui ne représentent que des hommes dont l'incontinence et l'impiété ont été toutes publiques. Ces idoles de pierre et de cuivre ne méritent nullement vos respects. C'est à Dieu seul, créateur du ciel et de la terre que vous devez immoler des victimes. Quittez donc ce culte sacrilège et acquiescez aux vérités que je vous prêche. » Ces paroles prononcées avec une ferveur inspirée retentirent comme un violent coup de tonnerre qui renversa par terre l'une des colonnes du temple avec l'idole qu'elle soutenait, la réduisant en poussière. Un prodige si éclatant aurait dû ouvrir les yeux aux idolâtres et leur faire reconnaître la vérité de la religion que saint Lin leur annonçait. Hélas, au lieu de profiter de la grâce qui leur était offerte, les incroyants fermèrent leurs cœurs à la parole de Dieu et se jetèrent tumultueusement sur saint Lin qu'ils chassèrent à l'heure même de la ville de Besançon. L'apôtre retourna à Rome où saint Pierre s'en servit utilement pour le gouvernement de l'Église. Il s'acquitta avec tant de soin de toutes les fonctions qui lui furent assignées qu'après la mort du prince des apôtres, on le choisit pour lui succéder dans la charge de pasteur suprême. Dans cette sublime fonction, saint Lin donna d'excellents témoignages de son zèle et de sa vigilance pastorale. Il écrivit deux relations du martyre de saint Pierre et de saint Paul. Nous tenons aussi de lui l'histoire de la dispute du prince des apôtres avec Simon le Magicien. Pour l'affermissement de l'Église naissante et l'avancement de la chrétienté, saint Lin consacra quinze évêques et dix-huit prêtres. Le Bréviaire romain dit que la foi et la sainteté de ce souverain pontife furent si grandes qu'il ressuscita des morts et chassa les démons des corps de plusieurs énergumènes. Après avoir gouverné l'Église pendant un an, trois mois et douze jours, saint Lin versa son sang qui servit de semence à de nouveaux chrétiens. On enterra sa précieuse dépouille au Vatican, auprès des restes de saint Pierre. RésuméLes autres saints du jour :St Pio de Petrelcina, prêtre o.f.m. cap. (1887-1968) Bse Émilie Tavernier (Gamelin), veuve et fond. (1800-1851) Sts Zacharie et Élisabeth, parents de saint Jean-B. (Ier s.) St Sossus, diacre et martyr en Campanie († v. 305) St Constant, sacristain à Ancône († Ve s.) St Adamnan, prêtre et abbé d’Iona en Écosse († 704) Sts André, Jean, Pierre et Antoine, martyrs († après 881) Bx Pierre Acotanto, moine à Venise († v. 1187) Bse Elena Duglioli Dall’Olio, veuve († 1523) Bx Christophe, Antoine et Jean, martyrs († 1527-1529) Bx Guillaume Way, prêtre et martyr († 1588) Bx Vincent Ballester Far, prêtre et martyr († 1936) Bse Ascension de Saint-Joseph Calasanz, martyre († 1936) Bse Sophie Ximenez Ximenez, martyre († 1936) Bse Marie de la Purification, carmélite et martyre († 1936) Bse Marie-Josèphe del Rio Messa, martyre († 1936) Bse Bernardyna Maria Jabłońska, vierge et fond. († 1940) Bx Joseph Stanek, prêtre à Varsovie et martyr († 1944) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 23 Sep - 21:46 | |
| 24 septembre Saint Silouane l'Athonite Moine du Mont Athos (1866-1938) Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur. À 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit : « Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. » Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort. Silouane a été canonisé par le patriarche de Constantinople (Église orthodoxe) le 26 novembre 1987. « Où es-Tu, ô ma lumière ? Je Te cherche avec des larmes. Tu as eu pitié de moi et Tu m'as montré ton visage. Maintenant mon âme a soif de Toi, mon Dieu ! Comme un enfant qui a perdu sa maman, elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas la paix. » (Saint Silouane - Écrits spirituels) Les autres saints du jour :
St Gérard Sagredo, évêque de Csanad et martyr († 1047) Bse Émilie Tavernier (Gamelin), veuve et fond. (1800-1851) St Anatalo, Ier (?) évêque de Milan († entre Ier et IIIe s.) Sts Andoche, Thyrse et Félix, martyrs († IIe s.) St Rustique, évêque de Clermont en Auvergne († Ve s.) St Loup de Lyon, évêque († après 526) St Isarn, abbé de Saint-Victor de Marseille († 1043) Bx Dalmace Moner, prêtre o.p. († 1341) Bx William Spencer et Robert Hardesty, martyrs († 1589) St Antoine Gonzalez, prêtre o.p. et martyr († 1637) St Pacifico de San Severino, prêtre o.f.m. († 1720) Bx Antoine-Martin Slomsek, évêque en Slovénie († 1862) Bse Colombe Gabriel, abbesse et fondatrice († 1926) Bx Joseph-Raymond-Pascal Ferrer, prêtre et martyr Bx Joseph-Marie Fernandiz Hernandez, prêtre et martyr Bse Incarnation Gil Valls, vierge et martyre († 1936) Bx Joseph-Raymond Ferragud Girbès, martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 24 Sep - 21:51 | |
| 25 septembre Saint Firmin Évêque d'Amiens et martyr (IVe siècle) Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, au IVe siècle, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques. Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l'ordonna évêque, pour évangéliser les païens. L'évêque missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots. Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille. Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles. Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts. Firmin eut la tête tranchée. Les autres saints du jour :St Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487) St Cléophas, disciple du Seigneur († Ier s.) Sts Paul, Tatte et leurs enfants, martyrs († IVe s.) St Solenne, évêque de Chartres († avant 533) St Prince, évêque et abbé à Soisson († Ve s.) Bx Finbarr, évêque de Cork en Irlande et abbé (560-610) St Aunaire, évêque d’Auxerre († 605) St Ermenfroi, abbé de Cusance († v. 670) St Serge de Radonège, higoumène († 1392) Bx Marc Criado, martyr († v. 1569) Bx Jean-Pierre (Joseph Bengoa..), prêtre et martyr († 1936) Bx Paul-Marie (Pierre Leoz y), religieux et martyr († 1936) Bx Jésus Hita Miranda, religieux et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 25 Sep - 21:57 | |
| 26 septembre Saints Côme et Damien Médecins anargyres et martyrs († v. 286) Côme et Damien étaient deux frères, venus d'Arabie en Cilicie. On croit qu'ils étaient frères jumeaux. Leur profession de médecin leur fournit l'occasion d'exercer un véritable apostolat ; car à travers les corps ils savaient voir les âmes, les toucher, les convertir. La grâce divine vint relever leur science par le don des guérisons miraculeuses : de toutes parts, on accourait à eux pour obtenir la délivrance des maux les plus invétérés et les plus incurables. Le résultat ne trompait jamais leur foi et leur confiance, et il ne se passait pas de jour sans qu'ils eussent opéré quelque cure souvent désespérée. Auprès d'eux, les aveugles recouvraient la vue, les boiteux marchaient droit, les sourds entendaient, les estropiés étaient guéris. Leur puissance s'étendait même au-delà de ce monde visible, et, à leur voix, les démons abandonnaient leurs victimes. Tout cela, ils le faisaient par pure charité, ne recevant jamais aucune rétribution. À cette gloire devait se joindre celle du martyre. Un jour on les accusa de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue ; les deux martyrs bénissaient le Seigneur. À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots ; mais un ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage. Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente ; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs. Après beaucoup d'autres supplices, le préfet leur fit trancher la tête. Les autres saints du jour :Sts Martyrs Canadiens, missionaires s.j. († 1642/1649) Ste Thérèse Couderc, vierge et fondatrice (1805-1885) Bx Louis Tezza, prêtre m.i. et fondateur (1841-1923) St Gédéon, juge dans la tribu de Manassé (XIVe s. av J.C.) St Sénateur, martyr à Albano dans le Latium († siècle inc.) St Eusèbe, évêque de Bologne († IVe s.) St Stefano de Rossano, moine dans le Latium († 1001) St Nil le Jeune, fond. de l’abbaye de Grottaferrata (I) Bse Lucia de Caltagirone, religieuse en Campanie († 1400) Sts Sébastien Nam I-gwan et 9 comp., martyrs († 1839) Bx Gaspar Stanggasinger, prêtre c.ss.r. († 1899) Bse Marie du Refuge (Thérèse), v. et martyre († 1936) Bse Marie du Calvaire (Josèphe), v. et martyre († 1936) Bx Raphaël Pardo Molina, o.p. et martyr († 1936) Bx Joseph Vidal Segu, prêtre o.p. († 1936) Bse Crescence Valls Espi, vierge et martyre († 1936) Bse Marie de l’Oubli Noguera Albelda, martyre († 1936) Bx Bonaventure (Jules Esteve Flors) prêtre o.f.m. et martyr Bse Marie Jorda Botella, vierge et martyre († 1936) Bx Léon (Emmanuel Legua Marti), prêtre o.f.m. et martyr [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Ven 26 Sep - 21:47 | |
| 27 septembre Saint Vincent de Paul Prêtre, Fondateur d'Ordres (1581-1660) Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion. Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur. Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté. Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir. À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés. Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles. En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés. Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger: - 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine). - 1646 Fondation de la mission d'Alger. - 1648 Fondation de la mission de Madagascar. - 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix. - 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne. Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il meurt à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint. Il fut béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe. Pour un approfondissement biographique : >>> Saint Vincent-de-Paul Pour en savoir plus encore : >>> Ses œuvres et ses biographies Source principale : viechretienne.catholique.org ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bx Lorenzo (Laurent) de Ripafratta (I), prêtre o.p. († 1456) St Caïus, évêque de Milan († IIIe s.) Sts Florentin et Hilaire, martyrs († Ve s.) Ste Hiltrude, vierge († après 800) Sts Adolphe et Jean, frères et martyrs († v. 845) St Bonfils (Bonfilio), ancien évêque de Foligno († v. 1115) St Elzéar de Sabran et la Bse Delphine († 1323) Bx Jean-Baptiste Laborier du Vivier, martyr († 1794) Bx Joseph Fenollosa Alcayna, o.f.m. et martyr († 1936) Bx Fidèle (Marien Clément Sanchés), o.f.m. et martyr Bse Françoise-Xavière (Marie Fenollosa Alcayna), martyre Bse Hermie Martinez Amigo, laïque et martyre († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Sam 27 Sep - 21:47 | |
| 28 septembre Saint Wenceslas Duc de Bohême, martyr († 929/935) Wenceslas eut pour père Wratislas, duc de Bohême, prince vertueux, et pour mère Drahomire, païenne et ennemie acharnée du nom chrétien. Drahomire eut un autre fils appelé Boleslas, qu'elle éleva dans l'idolâtrie. À la mort de son mari, elle s'empara de la régence et ne s'en servit que pour persécuter la religion chrétienne. À cette vue, le zèle de Wenceslas le décida à prendre, avant sa majorité, les rênes du gouvernement. Il se fit le père des orphelins, le soutien et le défenseur des veuves, la providence des pauvres. Afin de n'être pas reconnu, il portait, de nuit, du bois aux pauvres honteux. Il visitait les prisonniers, rachetait les captifs, consolait et secourait les malheureux. Il fit venir des missionnaires de Souabe et de Bavière et fit construire de nombreuses églises. Wenceslas joignait la piété aux bonnes œuvres ; il assistait à l'office divin du jour et de la nuit ; il allait souvent nu-pieds, par le froid et la neige, sans jamais se plaindre de la rigueur de l'hiver. Quelques fois celui qui l'accompagnait la nuit était transi de froid ; mais il n'avait qu'à marcher sur les pas de Wenceslas, et aussitôt il sentait une chaleur bienfaisante pénétrer tous ses membres. L'esprit de religion du pieux roi lui faisait honorer les évêques et les prêtres comme Jésus-Christ lui-même ; il les aimait comme des pères, et quand il traitait quelque affaire avec eux, c'était avec une humilité et une déférence profondes. Sa grande dévotion était la dévotion à la Sainte Eucharistie. Pour témoigner son amour à Jésus-Hostie, il semait de ses propres mains le blé et pressait le vin destinés au saint sacrifice de la Messe ; son bonheur était de servir à l'autel et de présenter au prêtre le pain, le vin, l'eau et l'encens. La piété de Wenceslas était pour lui la source d'une intrépidité surprenante. Il dut s'opposer aux armes d'un prince voisin qui avait envahi ses États. Pour épargner le sang de ses sujets, il proposa à son ennemi un combat singulier et se présenta presque sans armes devant un adversaire armé jusqu'aux dents. Wenceslas allait être percé par la lance ennemie, quand le prince usurpateur aperçoit près du saint duc deux anges pour le défendre. À cette vue, il se jette à ses pieds et lui demande pardon. Attiré dans un guet-apens par sa mère et son frère, Wenceslas mourut d'un coup d'épée fratricide, au moment où il priait dans une église. Ce jeune martyr pardonna à son frère en mourant. Dès le XIe siècle, il est reconnu comme le patron national de la Bohème. Les autres saints du jour :St Simón de Rojas, prêtre o.ss.t. (1552-1624) Bx Luigi Monza, prêtre et fond. à Milan (1898-1954) St Laurent Ruiz et 15 comp., martyrs († de 1633 à 1637) Sts Alphée, Alexandre et Zosime, martyrs († IVe s.) St Chariton, abbé près de Bethléem († v. 350) St Zama, évêque de Bologne († IVe s.) St Exupère, évêque de Toulouse († après 411) Ste Eustochium, fille de sainte Paule († v. 419) St Salonius, évêque de Genève († après 459) St Fauste, abbé de Lérins († après 485) St Ennemond, évêque de Lyon et martyr († v. 658) Sts Chuniald et Gisilaire, prêtres († VIIIe s.) Ste Lioba, abbesse à Tauber († v. 782) Bx Bernardino de Feltre, prêtre o.f.m. à Pavie († 1494) BBx Jean Shozaburo et 5 compagnons, martyrs († 1630) Bx François-Xavier Ponsa, religieux o.h. et martyr († 1936) Bse Amalie Abad Casasempere, mère et martyre († 1936) Bx Joseph Tarrats Comaposada, s.j. et martyr († 1936) Bx Nicétas Budka, évêque et martyr († 1949) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Dim 28 Sep - 22:12 | |
| 29 septembre Saints Michel, Gabriel et Raphaël Archanges (Fête) Avec saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière. Ceux dont l'écriture fait une mention particulière sont, outre saint Michel, l'archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque son humilité, car il signifie : « Qui est semblable à Dieu ? » Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église. L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce pays. ©Evangelizo.org Prière à Saint Michel Archange Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il. Prière rédigée par le pape Léon XIII, le 13 octobre 1884. Les autres saints du jour :Bx Charles de Blois, duc de Bretagne († 1364) St René Goupil, frère s.j., chirurgien et martyr (1608-1642) St Eutychès, évêque et martyr († siècle inc.) Stes Ripsime, Gaïane et leurs comp., martyres († IVe s.) St Fraterne, évêque d'Auxerre († 450) St Cyriaque, anachorète en Palestine († 557) St Litwin, évêque de Trèves († v. 717) St Alaric, prêtre et ermite († fin Xe s.) St Maurice, abbé en Bretagne († 1194) Bx Jean de Montmirail, moine († 1217) St Nicola de Forca, prêtre o.s.h. et fond. († 1449) St Jan de Dukla, prêtre o.f.m. conv. († 1484) Sts Martyrs à Nagasaki, prêtres et laïcs († 1636) Bx Jacques Mestre Iborra, prêtre o.f.m. et martyr († 1936) Bx Paul Bori Puig, prêtre s.j. et martyr († 1936) Bx Vincent Sales Genovés, religieux s.j. et martyr († 1936) Bx Darius Hernandez Morato, prêtre s.j. et martyr († 1936) Bx François de Paule Castello y Aleu, martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 29 Sep - 21:49 | |
| 30 septembre Saint Jérôme de Stridon Père de l'Église Auteur de la « Vulgate » Jérôme, en latin : Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, naît à Stridon (actuelle Croatie) vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études. Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion chrétienne. Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu'il définit comme un « chœur de bienheureux » (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Évêque Valérien. Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2). La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne: une opposition rendue célèbre par la « vision » dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car « cicéronien et non chrétien » (cf. Ep 22, 30). En 382, il partit s'installer à Rome : là, le Pape Damase, connaissant sa réputation d'ascète et sa compétence d'érudit, l'engagea comme secrétaire et conseiller; il l'encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles. Quelques personnes de l'aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d'autres, souhaitant s'engager sur la voie de la perfection chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l'approche méthodique des textes sacrés. Ces nobles dames apprirent également le grec et l'hébreu. Après la mort du Pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d'abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Égypte, terre d'élection de nombreux moines (cf. Contra Rufinum 3, 22; Ep 108, 6-14). En 386, il s'arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un monastère masculin, un monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, « pensant que Marie et Joseph n'avaient pas trouvé où faire halte » (Ep 108, 14). Il resta à Bethléem jusqu'à sa mort, en continuant à exercer une intense activité : il commenta la Parole de Dieu ; défendit la foi, s'opposant avec vigueur à différentes hérésies ; il exhorta les moines à la perfection ; il enseigna la culture classique et chrétienne à de jeunes élèves ; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte. Il s'éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 septembre 419/420. Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI : >>> Saint Jérôme (1) [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] >>> Saint Jérôme (2) [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Francisco de Borja, général de la s.j. (1510-1572) St Antonin (Antonino) de Plaisance, martyr († IIIe s.) Sts Ours et Victor, martyrs († IV s.) St Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie († v. 326) Ste Eusébie de Marseille, vierge († v. 497) St Honorius, 5e archevêque de Cantorbéry († 653) St Simone, moine à Rome († entre 1080 et 1082) St Aimé, évêque en Campanie († 1093) St Ismidon, évêque de Die († 1115) Bse Félicia Meda, abbesse des Clarisses († 1446) Bx Jean-Nicolas Cordier, prêtre et martyr († 1794) Bx Federico Albert, prêtre et fond. († 1876) Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus (anniversaire dies natalis) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 30 Sep - 21:50 | |
| 1 octobre Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église Co-patronne de la France Thérèse Martin naît à Alençon, en France, le 2 janvier 1873. Elle fut baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse. Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux). Après la mort de sa mère, le 28 août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux. Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du sacrement de la Pénitence. Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires. Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première communion le 8 mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la grâce de l'union intime avec le Christ. Quelques semaines après, le 14 juin de la même année, elle reçoit le sacrement de la confirmation, accueillant en toute conscience le don de l'Esprit Saint dans une participation personnelle à la grâce de la Pentecôte. Elle avait le désir d'entrer dans la vie contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait. Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans. Le 9 avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie. Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés. Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour. Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes. Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le sacrifice et la prière deux «frères missionnaires». Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'amour du Christ, son unique Époux. Le 9 juin 1895, en la fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour miséricordieux de Dieu. Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la fête de celle-ci, le 21 janvier 1896. Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin. Elle entre alors dans une épreuve de la foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits. Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église. Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie. Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 septembre 1897. «Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier. Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde. Elle fut canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 décembre 1927. Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église catholique et du christianisme. De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues. Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 octobre 1997. Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI : >>> Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Source principale : vatican.va («Rév. x gpm»). Les autres saints du jour :St Romanos le Mélode, diacre et compositeur († après 555) Bx Louis-Marie Monti, religieux laïc, fondateur († 1900) Bse Cecilia Eusepi, tertiaire o.s.m. (1910-1928) St Piaton, prêtre et martyr († IVe s.) Sts Vérissime, Maxime et Julie, martyrs († v. 303) St Nizier, évêque à Trèves († 561) St Bavon, ermite à Gand († 659) St Wasnulphe, moine d'origine irlandaise († VIIIe s.) St Gérald Edwards, prêtre et martyr († 1588) BBx Raoul Crockett et Édouard James, martyrs († 1588) Bx Jean Robinson, prêtre et martyr († 1588) BBx Gaspar Hikojiro et André Yoshida, martyrs († 1617) Bse Florence Caerols Martinez, vierge et martyre († 1936) Bx Alvaro Sanjuan Canet, prêtre s.d.b. et martyr († 1936) Bx Antoine Rewera, prêtre et martyr († 1942) Bx Juan de Palafox y Mendoza, évêque (1600-1659) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 1 Oct - 21:32 | |
| 2 octobre Les Saints Anges Gardiens [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'est une vérité de foi que les anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes ; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons. C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit céleste ; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu. Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs anges gardiens. Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des anges ; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs. Les anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché ; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges ; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion : ils portent nos bonnes œuvres et nos prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine miséricorde, suspendent la vengeance céleste au-dessus de nos têtes ; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au jugement de Dieu, visitent les âmes du purgatoire. Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots : « Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leurs bonnes inspirations. Les autres saints du jour :Bx Jean Beyzym, prêtre s.j. (1850-1912) St Éleuthère, martyr († IIIe ou IVe siècle) St Saturius, ermite en Espagne († 606) St Gérin frère de st Leger, martyr († 677) St Léger (Leodegarius), évêque et martyr († 679 ou 680) St Bérégise, abbé à Andain († après 725) St Ursicin, évêque de Coire († VIIIe s.) St Théophile, moine o.s.b. († v. 795) BBx Louis Yakichi, son épouse et ses deux fils, martyrs Bx Georges-Edmond René, prêtre et martyr († 1794) Bx Antoine Chevrier, prêtre et fond. († 1879) BBx François Carceller et Isidore Bover, martyrs († 1936) Bx Élie Carbonell Molla, prêtre et martyr († 1936) Bx Jean-Baptiste Carbonell Molla, prêtre et martyr († 1936) Bse Marie-Guadeloupe, religieuse et martyre († 1936) Bse Marie-Antonine Kratochwil, vierge et martyre († 1942) Bx Szilárd Ignác Bogdánffy, évêque et martyr († 1953) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 2 Oct - 21:45 | |
| 3 octobre Saint Gérard de Brogne Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959) Né à Namur (Belgique), il refusa tôt la vie aisée qui lui était promise, pour entrer chez les bénédictins de Saint-Denis près de Paris. Poursuivant ses études, il devint prêtre. Envoyé fonder, en 931, un monastère à Brogne et s'étant acquitté à merveille de sa tâche, on le chargea de réformer certaines communautés où on avait constaté quelque relâchement. Il visita ainsi les monastères de Flandres, de Champagne et de Lorraine où sa sainteté et sa fermeté opérèrent les redressements nécessaires. Il revint enfin à Brogne où il finit paisiblement sa vie. Les autres saints du jour :St François de Borgia, général de la s.j. († 1572) St Denys l'aréopagite, évêque d'Athènes (Ier s.) Ste Bianca (ou Candide), martyre († IIe s.) Sts Fauste, Caïus, Pierre et compagnons († IIIe s.) St Hésychius, moine à Maïouma en Palestine († IVe s.) St Maximien, évêque en Numidie († v. 410) St Cyprien, évêque de Toulon († après 543) Sts Ewald le Noir et le Blanc, prêtres et martyrs († 695) Bx Utto, abbé en Bavière († 802) Bx Adalgott, abbé en Suisse († 1160) BBx Ambroise-François Ferro et 27 comp., martyrs († 1645) Bx Crescence Garcia Pobo, prêtre et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Ven 3 Oct - 19:52 | |
| 4 octobre Saint François d'Assise Fondateur "Ordre des frères mineurs" (o.f.m.) La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix. « Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François. François naît en Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême. Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix. Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté. Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23). Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. » Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François. En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur. La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue. Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François. Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI >>> Saint François d'Assise [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Les autres saints du jour :Bx Franz Xaver Seelos, prêtre c.ss.r. († 1867) St Pétrone (Petronio), évêque de Bologne († v. 450) St Quintin, martyr († VIe s.) Ste Aure, abbesse († v. 666) Bx Enrique Morant Pellicer, prêtre et martyr († 1936) Bx José Canet Giner, prêtre et martyr († 1936) Bx Alfredo Pellicer Muñoz, o.f.m. et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 6 Oct - 15:15 | |
| 5 octobre Sainte Faustine Kowalska « Apôtre de la Miséricorde Divine » Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain. Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek. Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie. Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu. Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. « Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde. Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107). Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588). La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches : 1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme ; 2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes : Ø le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !, Ø la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, Ø le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'heure de la Miséricorde Divine (15 heures). Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain, 3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine. Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi(P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque. Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques). Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bx Alberto Marvelli, laïc, membre de l'A.C. (1918-1946) Ste Anne Schäffer, invalide et mystique (1882-1925) Sts Martyrs de Trèves († début IVe s.) Ste Charitine, martyre († IVe siècle) Ste Mamlacha, vierge et († 343) St Apollinaire, évêque de Valence († v. 520) Sts Maur et Placide, moines († VIe s.) St Jérôme, évêque de Nevers († 816) St Meinulphe, diacre en Saxe († v. 857) St Froilan, évêque à Léon en Espagne († 905) St Attila, évêque à Zamora, en Espagne († 1009) Bx Pierre (Pietro) d'Imola, chevalier o.h. († XIVe s.) Ste Fleur (Flore), religieuse o.h. (1300-1347) Bx Sanctès (Santo), prêtre o.e.s.a. († 1392) Bx Raymond de Capoue, prêtre o.p. († 1399) Bx Matthieu (Matteo) Carreri, prêtre o.p. († 1470) BBx Guillaume Hartley et Jean Hewett, martyrs († 1588) Bx Bartolomeo Longo, laïc et fond. à Pompéi († 1926) St Tranquillin Ubiarco Robles, prêtre et martyr († 1928) Bx Marien Skrzypczak, prêtre de Gniezno et martyr († 1939) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 6 Oct - 15:23 | |
| 6 octobre Saint Bruno Fondateur de l'Ordre des Chartreux (1030-1101) « À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux. Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. » Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul. Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre. Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Un témoignage de ses frères de Calabre : « Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. » Quelques extraits des « Statuts » de l'ordre : « Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » Statuts 34.2 « Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Époux, la terre au ciel, l'humain au divin ». (Statuts 4.1) « La grâce du Saint-Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Église, une et répandue en tout lieu. » Statuts 21.1 « Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce du Saint-Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui ». (Statuts 3.2) Auteur : L'Ordre des chartreux (http://www.chartreux.org) Les autres saints du jour :Ste Foy de Conques, vierge et martyre († IVe s.) St Sagaris, évêque et martyr († v. 170) St René (Renato), ermite en Campanie († Ve s.) St Romain, évêque à Auxerre († v. 564) St Magne (Magno), évêque en Vénétie († v. 670) St Ivi (Ywi), diacre et moine en Bretagne († v. 700) St Jean, surnommé l'Étranger, moine en Crète († XIe s.) St Pardoux, abbé près de Limoges († 737) Bx Adalbéron, évêque en Bavière († 1090) St Arthaud, évêque en Bourgogne († 1206) Ste Anna Maria Gallo, tertiaire franciscaine (1715-1791) Bx François Hunot, prêtre de Sens et martyr († 1794) Bse Marie-Rose (Eulalie Durocher), fondatrice († 1849) St François Phan Van Trung, officier et martyr († 1858) Bx Isidore de Saint-Joseph, religieux c.p. († 1916) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 6 Oct - 15:43 | |
| 7 octobre Saint Marc Pape (34e) en 336 Le Liber pontificalis en fait un Romain, fils de Priscus. Marc ne prit part aux disputes qui suivirent le Concile de Nicée. Mais sous son règne, Saint Athanase d'Alexandrie (296-373) était en exil à Trêves ; Marcel d'Ancyre († 374) et d'autres chefs de file de l'orthodoxie nicéenne étaient déposés. Arius était sur son lit de mort. On a de bonnes raisons de croire que c'est sous son règne que débuta la compilation des listes anciennes des évêques et des martyrs de Rome connues sous le nom de Depositio episcoporum et de Depositio martyrum. Son court pontificat fut de dix mois. Vénéré par l'Église comme saint. Fête, le 7 octobre. Les autres saints du jour :Bx Joseph (Giuseppe) Toniolo, sociologue (1845-1918) St Marcel (Marcello), martyr († s. inc.) Ste Justine (Giustina), vierge et martyre († IIIe/IVe s.) Sts Serge et Bacchus, martyrs († IIIe/IVe s.) St Auguste, prêtre et abbé à Bourges († v. 560) St Palais, évêque de Saintes († après 596) Bx Martin, surnommé Cid, abbé et fond. († 1152) Bx Jean Hunot, prêtre et martyr († 1794) Bx Joseph Llosa Balaguer, religieux et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 7 Oct - 22:03 | |
| 8 octobre Sainte Réparate Martyre († v. 250-253) Originaire de Césarée de Palestine, Réparate serait morte vers 250 - 253, à l'âge de quinze ans, lors des persécutions de l'empereur romain Dèce. Tout d'abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque qu'on laissa dériver sur la Méditerranée. L'embarcation atteignit les côtes niçoises et fut ramenée sur le rivage par des anges. Ses restes furent ensevelis dans une chapelle de la vieille ville niçoise avant d'être déposés dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690. Tout comme Tropez, Lazare ou les saintes Marie, Marie-Madeleine, Marthe, et Dévote, qui arrivèrent dans le sud de la France par la Méditerranée, le culte de sainte Réparate manifeste l'expansion de la chrétienté depuis la Terre sainte, véhiculée par les marchands, les soldats ou les voyageurs. À noter que le Dôme de Florence fut dédié à Réparate jusqu'en 1298, comme l'attestent de nombreuses peintures primitives florentines où elle est représentée aux côtés de la Vierge. Ses principaux attributs sont la colombe, parfois sortant de sa bouche, la palme du martyre, un livre ou encore la bannière de la Résurrection. Les autres saints du jour :Ste Pélagie, vierge et martyre († v. 302) St Félix, Ier évêque de Come en Lombardie († IVe s.) St Évode, évêque à Rouen († Ve s.) Ste Remfroide (Régenfrède) abbesse († VIIIe s.) St Hugues (Ugo) Canefro, chapelain o.h. († avant 1233) Bx Jean Adams, prêtre et martyr († 1586) Bx Robert Dibdale, prêtre et martyr († 1586) Bx Jean Lowe, prêtre et martyr († 1586) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 8 Oct - 21:52 | |
| 9 octobre Saint Jean (Giovanni) Leonardi Prêtre et fondateur des : « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.) Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens. En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie. Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses. En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion. Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône. Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi). Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle. L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851. Giovanni Leonardi est béatifié en 1861 et canonisé en 1938. Sa dépouille repose dans l'église Sainte Marie in Portico de Rome. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre. Le 8 août 2006 le pape Benoît XVI l’a déclaré patron des pharmaciens. Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI : >>> Saint Jean Leonardi [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Sources principales : vatican.va ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bx John Henry Newman, cardinal et fond. (1801-1890) St Denis de Paris, évêque, et comp. († Ier s.) St Abraham, patriarche († v. 1850 av. JC) Sts Diodore, Diomède et Didyme, martyrs († s. inc.) St Domnin (Donnino), martyr († début IVe s.) Ste Publia, veuve et moniale à Antioche († IVe s.) St Savin, ermite au pays de Bigorre († Ve s.) St Domnin (Donnino), ermite en Ombrie († 610) St Ghislain, abbé près de Mons († entre 681 et 685) St Deusdedit, abbé dans le Latium († v. 840) St Gunther, ermite († 1045) St Bernard de Rodez, abbé de chanoines réguliers († 1110) St Luis Bertrán, prêtre o.p. (1526-1581) Sts Innocent de l'Immaculée et 8 comp., martyrs († 1937) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 9 Oct - 21:27 | |
| 10 octobre Saint Daniel Comboni Évêque missionnaire et fondateur des : « Missionnaires Comboniens » « Missionnaires Comboniennes ». Daniele Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de paysans au service d'un riche seigneur de la région. Son père Louis et sa mère Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts presque tous en bas âge. Ils forment une famille unie, riche de leur foi et de valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicola Mazza. Ordonné prêtre en 1854, il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté. En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa mission : « Ou l'Afrique ou la mort » dit-il. Pour cette grande entreprise du « salut des âmes les plus abandonnées du monde », il est prêt à tout, même s’il doit reveniren Italie momentanément pour raison de santé. En 1864, alors qu'il était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux « Plan pour la régénération de l'Afrique », un projet missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase: « Sauver l'Afrique par l'Afrique », fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains. Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la mission de l’Afrique Centrale. Sa foi inébranlable dans le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard sous le nom de « Missionnaires Comboniens » et de sœurs « Missionnaires Comboniennes ». Entre temps, il assiste au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la croix avec un esprit de foi. Évêque de Khartoum en 1877, il affronte, avec ses missionnaires hommes et femmes, la sécheresse et la famine des années 1877-78 qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité missionnaire. En 1880, avec toujours le même courage, Mgr Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand missionnaire tombe malade. Le 10 octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas ». Daniele Comboni a été beatifié le 17 mars 1996 et canonisé le 20 décembre 2002, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même pape, le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005). Pour un approfondissement biographique : & >>> Daniel Comboni [Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien] Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bse María des Épousailles, religieuse (1848-1918) St Pinytos, évêque de Cnossos en Crète († v. 180) Sts Eulampios et Eulampie, martyrs († débuts IVe s.) Sts Géréon et ses compagnons, martyrs († v. IVe s.) Sts Victor et Mallosus, martyrs († v. IVe s.) Sts Cassius, Florent et plusieurs autres, martyrs († IIIe s.) St Clair, Ier évêque de Nantes († IVe s.) St Cerbonius, évêque à Populonia en Toscane († v. 575) Ste Tanche, vierge et martyre († VIe ou VIIe s.) St Paulin, évêque d'York († 644) Ste Telchilde, abbesse au pays de Meaux († v. 670) Sts Sept Premiers Martyrs o.f.m. († 1227) St Jean, prêtre à Brindlington en Angleterre († 1379) Bse Angèle-Marie Truszkowska, vierge et fond. († 1899) Bx Léon Wetmanski, évêque et martyr († 1941) Bx Édouard Detkens, prêtre de Varsovie et martyr († 1942) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Ven 10 Oct - 21:44 | |
| 11 octobre Saint Jean XXIII Pape (261e) de 1958 à 1963 Surnom affectueux : « Le Bon Pape » « Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] » De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur. Jean XXIII (au siècle : Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique. En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame. En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame. En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide). En 1925, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme. En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras. En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal. Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés. Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vielle au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi des conflits entre les États-Unis et L'union Soviétique, qui devient de plus en plus pressant. Avec une finesse à laquelle on ne s'attendait pas, il parvient à faire reculer Kennedy et Khrouchtchev qui étaient à deux doigts d'une guerre nucléaire. Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important >>> Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le >>> Discours à la lune. Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant: « En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur : c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre : Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume ». Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : >>> Pacem in Terris. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique. Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais. Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) a été béatifié le 3 septembre 2000 par Saint Jean-Paul II. Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé Saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage eternel dans la gloire de l'Église Catholique. Pour un approfondissement : >>> Canonisation des Bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II Sources principales : paroissejeanxxiii.org/; wikipédia.org (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Nicaise, prêtre, Quirin et Scubicule, martyrs († s. inc.) St Philippe, diacre « Apôtre de la Palestine » († 80) Sts Tharace, Probus et Andronic, martyrs († v. 304) St Saintin, évêque à Verdun († IVe siècle) St Sarmata, abbé en Thébaïde et martyr († 357) St Firmin, évêque à Uzès († après 552) St Canice (Kenneth), abbé en Irlande († v. 600) St Anastase, apocrisiaire de l’Église romaine († 666) St Gommaire, soldat dévoué à Dieu († v. 775) St Bruno, évêque à Cologne en Rhénanie († 965) St Gaudence ou Radzim (Gaudentius), évêque († 1011) St Meinard, évêque de Lettonie († 1196) Bx Jacques Griesinger d'Ulm, religieux o.p. († 1491) St Alexandre Sauli, évêque (1534-1592) St Pierre Lê Tuy, prêtre et martyr († 833) Ste María de Soledad Torrès Acosta, vierge et fond. († 1887) Bx Ange Ramos Velasquez, s.d.b. et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Sam 11 Oct - 22:00 | |
| 12 octobre Saint Séraphin de Montegranaro Religieux o.f.m. cap. (1540-1604) Serafino (au baptême : Felice) naît à Montegranaro, dans les Marches (Italie), vers 1540, de Girolamo Rapagnano et Teodora Giovannuzzi. Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé ; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin. Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Évangile avec une clarté peu commune. Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 12 octobre 1604. Serafino fut canonisé le 16 juillet 1767 par le Pape Clément XIII (CarloRezzonico, 1758-1769). Lettre de Saint Jean-Paul II à l’Évêque d'Ascoli Piceno (Italie) à l'occasion du IV centenaire de la mort de Saint Séraphin de Montegranaro (Extraits) [...] 2. Saint Séraphin de Montegranaro appartient de plein droit à l'assemblée des saints qui ont enrichi l'Ordre capucin dès ses débuts. Il avait assimilé si profondément l'exhortation évangélique de « prier toujours, sans se lasser » (cf. Lc 18, 1; 21, 36), que son esprit restait généralement plongé dans les choses de l'esprit, si bien qu'il s'isolait souvent du monde qui l'entourait. Il s'arrêtait en contemplation devant la présence divine dans la création et en tirait son inspiration pour une union constante avec Dieu. Sa prière se prolongeait pendant des heures dans le silence de la nuit, à la lumière tremblante de la lampe qui brûlait devant le Tabernacle, dans l'église conventuelle. Avec quelle dévotion l'humble frère participait à la célébration eucharistique! Et que de temps passait-il en adoration pleine d'extase devant le Très Saint Sacrement, laissant sa prière s'élever comme un encens agréable au Seigneur! Animé par un intense amour pour la Passion du Christ, il s'arrêtait pour méditer sur les souffrances du Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Il aimait répéter le Stabat Mater et, en le récitant, il s'effondrait en larmes, suscitant une profonde émotion chez ceux qui l'écoutaient. Il portait toujours avec lui un Crucifix de laiton, qui est conservé aujourd'hui encore comme une précieuse relique; il avait l'habitude de bénir les malades avec celui-ci, en implorant pour eux la guérison physique et spirituelle. 3. Le style de vie humble et essentiel qu'il menait dans une petite cellule austère et étroite, ses vêtements pauvres et rapiécés, constituent un témoignage éloquent de l'amour qu'il nourrissait pour la « Mère de la pauvreté ». La profonde conscience de sa petitesse, qui lui était devenue naturelle au fil des ans, laissait transparaître la véritable grandeur de son âme. Il avait bien compris la page évangélique qui proclame: « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous » (Mc 10, 43-44). A des pénitences incessantes, librement choisies, parmi lesquelles figurait également l'usage du cilice et de la discipline, il unissait la pratique quotidienne des sacrifices et des renoncements, alors qu'il parcourait en mendiant les sentiers poussiéreux sous le soleil, partageant les difficultés d'un grand nombre de ses contemporains. Il aimait côtoyer les classes sociales les plus pauvres et abandonnées de la population, afin d'en percevoir les exigences, parfois cachées, et d'en adoucir les peines physiques et spirituelles. Il faisait preuve de la même disponibilité à l'égard de ceux qui frappaient à la porte du couvent. Il fut un grand pacificateur des familles, alternant avec sagesse, selon les circonstances, des rappels à l'ordre énergiques, des gestes de solidarité pleine d'amour et des paroles encourageantes de réconfort. [...] Du Vatican, le 3 juin 2004 IOANNES PAULUS II Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bx Louis Brisson, prêtre et fond. (1817-1908) St Félix IV, pape (54e) de 526 à 530 St Hédiste, martyr († siècle incertain) Ste Domnine, martyre († v. 304) Sts Martyrs (4966) dans la région de Tunis († 483) St Opilion, diacre à Plaisance en Émilie († Ve s.) St Maximilien, évêque de Lorch († IIIe siècle) St Rodobalde, évêque à Pavie en Lombardie († 1254) Bx Thomas Bullaker, prêtre o.f.m. et martyr († 1642) Bx Joseph Gonzalez Huguet, prêtre et martyr († 1936) Bx Pacifique (Pedro), religieux o.f.m. et martyr († 1936) Bx Romain Sitko, prêtre de Tarnow et martyr († 1942) St Wilfrid, évêque d'York (634-709) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Dim 12 Oct - 21:50 | |
| 13 octobre Bse Alexandrina Maria da Costa Laïque et mystique “Aimer, souffrir, réparer” Alexandrina Maria da Costa naît à Balasar (archidiocèse de Braga, Portugal), le 30 mars 1904. À l'âge de quatorze ans un grave événement changea le cours de sa vie. Pour échapper à trois hommes qui voulaient l'agresser, elle dut sauter d'une hauteur de quatre mètres de la fenêtre de sa chambre. Les conséquences, irréversibles, furent terribles. Jusqu'à 19 ans elle put encore se rendre à l'église malgré un lourd handicap, ses membres s'atrophiant toujours plus ; mais la paralysie progressa jusqu'à devenir totale, entraînant avec elle des douleurs terribles. Le 14 avril 1925, elle dut s'aliter. Elle ne se relèvera plus au cours des trente années restantes de sa vie. Jusqu'en 1928 elle ne cessa de demander au Seigneur, par l'intercession de Marie, la grâce de la guérison, promettant de devenir missionnaire si elle guérissait. Puis elle comprit que la souffrance était sa vocation et se conforma à la volonté de Dieu. C'est alors que commencèrent les premiers phénomènes mystiques: du 3 octobre 1938 au 24 mars 1942, chaque vendredi elle vécut la passion du Christ sortant de sa paralysie. En 1936, "par ordre de Jésus", elle demanda à Pie XI que le monde soit consacré au Cœur immaculé de Marie, ce qui fut accompli le 31 octobre 1942 par le pape Pie XII. Le 27 mars 1942, elle cessa de s'alimenter, ne vivant que de l'Eucharistie. Elle mourut le 13 octobre 1955, après une vie passée à "aimer, souffrir, réparer", pour le salut des âmes. Pour approfondir, lire : >>> Maria da Costa Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»). Les autres saints du jour :Bx Pierre-Adrien Toulorge, chanoine o.praem. (1757-1793) St Édouard III, roi d'Angleterre (1002-1066) St Théophile, évêque d'Antioche († IIe siècle) St Fauste, Janvier et Martial, martyrs († IIIe ou IVe s.) St Florent, martyr († IIIe ou IVe siècle) St Louvent, prêtre, abbé et martyr († v. 584) St Romolo, évêque de Gênes en Italie († Ve s.) St Venant, marié puis abbé à Tours († Ve s.) St Leobon, ermite en Limousin († VIe siècle) St Comgan, abbé en Écosse († VIIIe s.) St Simbert, évêque et abbé en Bavière († v. 807) St Géraud, comte d'Aurillac (850-909) Ste Chélidoine, ermite dans le Latium († 1152) Bse Maddalena Panattieri, tertiaire o.p. († 1503) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 13 Oct - 21:38 | |
| 14 octobre Saint Calixte Ier (155-222) Pape (16 ème) de 217 à 222 Martyr Calixte naît vers 155 d'une famille d'esclaves d'origine grecque qui habitait le quartier du Transtévère (Trastevere) à Rome, Calixte (kalistos = le plus beau) devint chrétien au début de sa vie d'adulte. Il fut d'abord au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, chrétien lui-même, qui le chargea d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec quelques juifs de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Son maître, qui l'estimait, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Il était sur le point d'aboutir quand il pénétra un jour de sabbat dans la synagogue, perturba l'office qui s'y célébrait et se fit mettre rudement à la porte par les participants qui le livrèrent au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien. Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne pour avoir troublé une réunion juive, et parce que chrétien. Il travailla donc durant 3 ans à l'extraction du minerai en Sardaigne et là, côtoya de nombreux martyrs chrétiens, relégués au bagne comme lui : il se montra auprès d'eux d'un dévouement admirable. Libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium (Anzio) au sud-est de Rome. Zéphyrin, dès son élection comme pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel et l'archidiacre de la ville : il le rendit responsable de la direction du clergé et de la création du premier cimetière chrétien qu'il fit creuser dans le tuf sur la Via Appia : cimetière qui porte aujourd'hui son nom « Catacombe de Saint-Calixte ». A la mort de Zéphyrin, en 217, Calixte est élu pape. Il le demeura 5 ans 2 mois et 10 jours. Son court pontificat fut des plus difficiles, marqué par l'opposition d'un prêtre de Rome, Hippolyte, brillant mais excessif. Calixte défendit contre lui et quelques autres la foi trinitaire et fit prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris ceux que les rigoristes, tel Tertullien, considéraient comme impardonnables : l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre. Il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres (non admis comme légal par le droit romain) et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé. Politique d'indulgence générale qui lui valut beaucoup de critiques : face à ses opposants, il resta ferme et donna sans se lasser l'image du bon pasteur. Il est à remarquer qu'envers l'État, il ne montra aucune servilité. Apprenant qu'un chrétien venait d'être exécuté sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre, Calixte se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et membres du clergé, le retira des eaux, célébrant solennellement ses funérailles dans sa catacombe de la Via Appia. Il mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère, victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens. Jeté du haut d'une fenêtre dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours après : on l'enterra sur la Via Aurélia dans le cimetière de Calépode non loin de là. Il laissait l'Église en pleine prospérité, organisée corporativement et dotée d'une école de théologie. Dès le début du 4° siècle, il était déclaré martyr et l'un des rares à avoir son anniversaire. Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la basilique Sainte Marie du Transtévère : elle fut construite sur l'emplacement du modeste oratoire consacré à Marie qu'il avait fait édifier dans sa maison : Ier lieu de culte connu érigé à la mémoire de la mère du Christ dans la Ville éternelle. Source principale : Père Jean Saldumbide, curé de l’Église saint Calixte à Marseille (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bse Marie Poussepin, vierge et fondatrice (1653-1744) St Lupulus (Lupulo), martyr († siècle inc.) St Gaudence (Gaudenzio), Ier évêque à Rimini († IVe s.) St Donatien, évêque de Reims († 389) St Fortunat, évêque de Todi en Ombrie († v. 542) Ste Ménehould, originaire de saint Dizier († 490) St Venant (Venanzio), évêque en Ligurie († VIe s.) Ste Angadrême, abbesse près de Beauvais († v. 695) St Dominique (Domenico), ermite en Italie († 1060) Bx Jacques Laigneau, prêtre et martyr († 1794) Bse Anne-Marie Aranda Riera, vierge et martyre († 1936) Bx Stanislas Mysakowski, prêtre et martyr († 1942) Bx François Roslaniec, prêtre et martyr († 1942) Bx Romain Lysko, prêtre et martyr (1914-1949) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 14 Oct - 21:56 | |
| 15 octobre Sainte Thérèse d'Avila Vierge et Docteur de l'Église (1515-1582) Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens. Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère. Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde. Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix. Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur. Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations. En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière. Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970. Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI : >>> Sainte Thérèse d'Avila [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Pour lire ou télécharger les Œuvres : >>> Autobiographie (écrite par elle-même) >>> Le chemin de la perfection >>> Le Château Intérieur Sources principales : viechretienne.catholique.org ; livres-mystiques.com (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Cannat, évêque de Marseille († 487) St Barsès, évêque d'Édesse en Syrie († 379) St Sévère, évêque de Trèves († 447) Ste Thècle, abbesse à Kitzingen († 790) Ste Edwige, religieuse, dies natalis († 1243) Bx Gonzalve de Lagos, prêtre o.e.s.a. († 1422) Ste Madeleine de Nagasaki, vierge et martyre († 1634) Bx Narcisse Basté Basté, prêtre s.j. et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 15 Oct - 22:20 | |
| 16 octobreSaint Gérardo MaiellaFrère convers Rédemptoriste (1726-1755)Gerardo naît le 23 avril 1726 à Muro Lucano (Basilicate, Italie). Son père, Domenico Maiella, y exerçait le métier de tailleur ; sa mère se nommait Benedetta Galella. Il fut baptisé le jour même de sa naissance. Il semble que la grâce du baptême eût fait taire en lui les instincts de la nature. Il ne pleurait pas, comme les autres enfants de cet âge. Il ne réclamait pas sa nourriture, et se serait laissé oublier si l'amour de sa mère n'avait veillé sur lui avec sollicitude.Ce jeune saint religieux est certainement un des saints les plus merveilleux de l'époque moderne ; sa vie est du plus palpitant intérêt. Prévenu dès l'enfance de grâces extraordinaires, conduit par son bon ange à un sanctuaire de Marie, il vit l'Enfant Jésus lui sourire et quitter sa mère pour jouer avec lui. La Sainte Vierge lui donnait parfois un petit pain blanc. Il ne trouvait de bonheur, à l'âge de huit ans, qu'auprès du tabernacle.À douze ans, placé chez un tailleur, il vivait tout absorbé en Dieu, faisait d'étonnants miracles, était déjà possédé de la folie de la croix, et vivait presque sans manger tout nourri qu'il était de l'amour de Dieu.À vingt-trois ans, il entra dans la congrégation du Saint-Rédempteur, où, dès son noviciat, on le vit pratiquer à un degré héroïque toutes les vertus religieuses. La place de sacristain, qui lui fut confiée, lui donna occasion de satisfaire sa dévotion ; un seul regard sur Jésus crucifié le faisait entrer en extase.Pas une page de sa vie qui ne soit un composé de merveilles, toutes tendant à la gloire de Dieu et motivées par une prodigieuse charité envers le prochain. Ses supérieurs en vinrent à lui défendre de faire des miracles ; et un jour qu'il vit un maçon tomber d'un échafaudage, il lui ordonna de s'arrêter en sa chute en attendant qu'il eût la permission de le sauver. L'avenir semblait n'avoir pas de secrets pour lui. Thaumaturge pendant sa vie, il l'est devenu encore bien plus depuis sa mort.La dysenterie, jointe à la fièvre, hâtait la dissolution du pauvre corps de Gérard. Néanmoins, à la stupéfaction de tous, l'air de la chambre était embaumé. On avait souvent remarqué que Gérard, dans le cours de sa vie, exhalait de toute sa personne une odeur suave. Ses douleurs et ses souffrances étaient plus aiguës le vendredi, et ce jour-là le parfum était également plus pénétrant.C'était le 15 octobre, fête de sainte Thérèse. La nuit approchait. S'adressant au Frère Etienne Sperduto qui venait le visiter : « Mon Frère, dit-il, cette nuit je dois mourir. Habillez-moi ; je veux réciter l'Office des morts pour mon âme. »Gérard avait toujours été l'enfant privilégié de Marie, et la douce Mère ne pouvait manquer de le secourir à cette heure extrême. La paix revint sur les traits de Gérard qui s'écria : « Voici la Madone, rendons-lui nos hommages. » A ces mots il s'absorba dans une profonde extase.A partir de ce moment, ses yeux ne se détachèrent plus du grand Crucifix et du tableau de la sainte Vierge. Il ne cessait, durant ce temps, d'invoquer les saints noms de Jésus et de Marie, et de répéter les actes de foi, d'espérance, de charité et de contrition. « Mon Dieu, disait-il, je veux mourir pour vous faire plaisir ; je veux mourir pour faire votre très sainte volonté. »Le Père Buonamano, alerté par le Frère infirmier, arriva immédiatement et trouva le malade expirant. Pendant qu'il prononçait les paroles d'une dernière absolution, l'âme de Gérard prenait son vol vers le ciel. C'était le 16 octobre 1755, à minuit et demi. Gérard avait vingt-neuf ans, six mois et neuf jours ; il était dans la Congrégation depuis cinq ans et demi.A peine Gérard eut-il expiré que de son corps s'échappa un parfum délicieux qui jeta les assistants dans le ravissement.Gerardo Maiella a été béatifié le 29 janvier 1893, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé le 11 décembre 1904, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914).Pour un approfondissement biographique :>>> Gérard Maiella - Vie et miraclesSources principales : aubergededieu.lu/ ; livres-mystiques.com (« Rév. x gpm »).Les autres saints du jour :Ste Marguerite-Marie Alacoque, confidente du Sacré-CœurSte Marie-Marguerite d'Youville, fondatrice (1701-1771)Ste Edwige, religieuse (1174-1243)St Longin, soldat qui perça le côté du ChristSt Eliphe (Elophe), martyr († 362)Sts Martinien et Saturien, martyrs († Ve s.)Sts Amand et Junian, son disciple, ermites († VIe s.)St Gall, compagnon de saint Colomban († v. 645)St Mommelin, évêque de Noyon en France († v. 686)St Lul, évêque de Mayence († 786)St Vital (Viaud), ermite († VIIIe s.)St Gaudéric, laboureur († v. 900)Ste Bonite, vierge († v. Xe ou XIe siècle)St Anastase, moine à Pamiers († v. 1085)St Bertrand, évêque de Comminges (1050-1123)Bx Gérard, abbé de Clairvaux († 1177)Bx Anicet Koplinski, prêtre o.f.m. cap. et martyr († 1944)Bx Joseph Jankowski, prêtres et martyr († 1944)Bx Augustin Thevarparampil, prêtre indien († 1973)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 16 Oct - 21:51 | |
| 17 octobre Saint Jean de Lycopolis dit l’“Égyptien” ou “Jean l'obéissant”Ermite († 394)Né d'une famille pauvre au début du siècle, Jean s'en détacha vers vingt-cinq ans pour se faire ermite dans le désert.Son obéissance devint célèbre et il reçut le don de prophétie. Nombreux sont ceux, y compris l'empereur Théodose, qui vinrent le trouver pour lui demander conseil.Il est fêté au 17 octobre au martyrologe romain et le 9 novembre dans l'Église orthodoxe.Les autres saints du jour :St Ignace d'Antioche, évêque et martyr († v. 115)St Osée, prophète A.T. († v. 750 av. JC)Sts Zozime et Rufus, martyrs († 107)Sts Martyrs de Voli, en Afrique († IIIe s.)St Dulcide, évêque à Agen († début Ve s.)St Florent, évêque d'Orange († v. 524)Bx Gilbert, abbé de Cîteaux († 1168)Bx Balthasar de Clavario, prêtre o.f.m. (1419-1492)St Richard Gwyn, père de famille et martyr († 1584)Bx Pierre (Pietro) Casani, prêtre s.p. († 1627)Ste Marguerite-Marie Alacoque, mémoire dies natalisBx Jacques Burin, prêtre et martyr († 1794)BBses Marie-Nathalie et 4 comp., martyres († 1794)St Isidore Gagelin, prêtre m.e.p. et martyr († 1833)Bx Contardo Ferrini, tertiaire o.f.m. († 1902)Bx Fidèle Fuidio Rodriguez, religieux et martyr († 1936)Bx Raymond-Étienne Bou Pascual, prêtre, martyr († 1936)Bse Tarsilla Cordoba Belda, mère et martyre († 1936)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Ven 17 Oct - 23:33 | |
| 18 octobre Saint LucÉvangéliste et martyr (Ier siècle)Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée.Luc selon le témoignage de saint Paul, à la fin de sa Lettre aux Colossiens « Vous avez la salutation de Luc, le médecin bien-aimé, et de Démas. » (4, 14), était médecin. Personne n'a autant mérité que lui le titre de « porteur de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur » !Son œuvre comporte deux parties reliées par Jérusalem : son Évangile en est comme l'ascension depuis Bethléem et Nazareth (l'évangile de l'Enfance), et le témoignage des Actes des Apôtres nous conduit de Jérusalem à Rome. Saint Luc nous a ainsi laissé, avec saint Paul, la plus importante contribution personnelle au Nouveau Testament : il est l'historien de l'Église naissante.Ami et compagnon de saint Paul, avec Timothée il sera l'un des amis les plus intimes de l'Apôtre des Nations, spécialement au cours des 2e et 3e missions, à travers l'Asie mineure, la Grèce, la Méditerranée et enfin Rome.Saint Luc, en communion étroite avec le témoignage des Apôtres et de l'Église de Jérusalem, se fera, selon l'expression de Dante, « le chantre de la mansuétude du Christ » ! Dans la personne et le visage de Jésus le Sauveur, Luc met d'abord en relief, avec une très vive sensibilité, l'amour qui est tendresse et miséricorde.C'est dans son évangile qu'on trouve les récits les plus forts : de l'Agonie de Jésus au Jardin des oliviers, de l'accueil sans limites à tous les pécheurs, à tous les malades d'où qu'ils viennent. On y trouve les paraboles du publicain et du bon Samaritain et le témoignage du bandit qui meurt dans la paix, en croix près de Jésus. Les femmes, dans l'œuvre de saint Luc, ont une place considérable qui correspond parfaitement aux attitudes du Seigneur : l'accueil de la pécheresse, l'hospitalité de Marthe et l'écoute de Marie à Béthanie, les veuves de Naïm et du Temple…et surtout la place faite à Marie, Mère de Jésus. Luc nous en a laissé la plus belle Icône en témoignant : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. » (Luc 2,19)Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. » Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.Les Actes s'achevant brutalement, sans que l'on sache ce qu'il advint de saint Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que saint Luc mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort à l'âge de 84 ans.Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle, sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par saint Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre, plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.Pour un approfondissement :>>> Livre des Actes des Apôtres>>> Évangile selon saint LucSources principales : lejourduseigneur.com ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).Les autres saints du jour :St Pierre d'Alcantara, prêtre o.f.m. (1499-1562)St Isaac Jogues, prêtre s.j. au Canada et martyr († 1646)St Asclépiade, évêque en Syrie († 218)Sts Procule, Eutyque et Acuce, martyrs († v. IV s.)St Amable, prêtre à Riom en Auvergne († Ve s.)St Monon, ermite et martyr († v. 630-640)St Paul de la Croix, commémoraison dies natalis († 1776)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Sam 18 Oct - 21:49 | |
| 19 octobre Saint Paul de la CroixPrêtre et Fondateur des Passionnistes« Congregatio Passionis Jesu Christi » Paolo della Croce, au siècle Paolo Francesco Danei, naît, Ier de seize enfants, à Ovada (Alexandrie, Italie) le 03 janvier 1694 de Luca e Anna Maria Massari ; il fut baptisé le 06 janvier. Il a vécu 81 ans au cours du XVIIIe siècle si fameux pour la grande mutation des mentalités, qui devait se conclure avec la révolution française. Cependant, cette époque ne fut pas aussi « frigide » au plan religieux comme le furent les XVIe et XVIIe siècles. C’est la grande période des missions populaires (des religieux viennent prêcher dans les paroisses sur la demande des évêques), qui suscite en France un saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716).En Italie trois grandes figures surgissent contemporainement : saint Alphonse-Marie de’ Liguori (fondateur des Rédemptoristes), saint Léonard de Port Maurice (réformateur franciscain) et enfin saint Paul de la croix (fondateur des Passionistes). Trois grands prédicateurs et trois grands directeurs spirituels.Le père de Paul de la croix est un petit commerçant et sa mère une grande dévote de la Passion du Christ, qu’elle enseigne à ses enfants. A 13 ans, Paul s’inscrit à la confraternité de l’Annonciation de Notre-Dame et devient d’emblée un apôtre auprès des enfants de son âge. En déplacement avec son frère Jean-Baptiste, co-fondateur de la congrégation passioniste, pour les affaires de leur père, en traversant une rivière en crue, ils sont tous deux entraînés par les eaux. « Une Dame aimable et illuminée leur apparaît, les prend par la main et les dépose sains et saufs sur la rive » : ils ne l’oublieront jamais (le premier couvent fondé par les deux frères sera dédié à la présentation de la Vierge Marie au Temple).A 19 ans, à la suite d’une conversation avec son curé, le voilà saisi par une impulsion intérieure qu’il nommera « ma conversion » ; il décide de se consacrer, sous la direction de ce prêtre, à une vie de sainteté sans concession. Paul cherche son chemin, et à 21 ans, un premier appel naît en son âme : « J’eus l’idée de revêtir une tunique de laine brute, de m’en aller nu-pieds et de vivre dans une absolue pauvreté une vie de pénitence. Mais le souci de la maison m’empêcha de suivre cette inspiration ». Elle reviendra, sous forme de vision cette fois, au sortir de la messe : « Arrivant dans une rue proche de la maison, je me suis senti élevé vers Dieu et je me suis alors vu revêtu en esprit d’un vêtement noir qui descendait jusqu’au sol, une croix blanche sur la poitrine et, sous la croix, était écrit le nom très saint de Jésus en lettres blanches ».En novembre 1720 il est revêtu de cette tunique noire par Mgr Gattinara : c’est le vêtement des pénitents. Un an plus tard Jean-Baptiste revêt le même vêtement et les voilà tous deux ermites sur une presqu’île déserte : le mont Argentario. Ils vont à Rome durant l’année 1727 pour se mettre au service des malades de l’hôpital saint Gallican, et sont ordonnés prêtres par la pape. Ils s’en retournent alors à leur solitude du mont Argentario.Ils débutent les missions paroissiales en 1730. Le succès est très grand et ne sera jamais démenti. Ils inaugurent ainsi un genre de vie qui allie la dimension contemplative stricte et les activités apostoliques de prédication. Peu à peu d’autres se joignent à eux.En 1741 le pape Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) approuve la Règle des Passionistes. Jean-Baptiste meurt en 1765. Paul fonde en 1771 la branche féminine de son institut : les moniales passionistes. Il achève sa vie à Rome et meurt le 18 octobre 1775.Paul de la Croix a été béatifié le Ier mai 1853 et canonisé le 29 juin 1867 par le même pape : le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).Pour un approfondissement :>>> Site officiel de la Congrégation Source principale : passionistes.com (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Sts Martyrs Canadiens, missionaires s.j. († 1642/1649)Bx Jerzy Popiełuszko, prêtre et martyr (1947-1984)St Joël, prophète de l'A.T. († v. 350 av. J.C.) Sts Ptolémée, Lucius et comp., martyrs († v. 160)St Astérius, martyr († au IIIe ou IVe siècle)Sts Savinien et Potentien, évêques et martyrs († IVe s.)St Varus, soldat et martyr († 307)St Grat, évêque à Oloron († après 506)St Ethbin, solitaire en Bretagne († v. VIe s.)St Véran, évêque à Cavaillon († après 589)St Aquilin, évêque d'Évreux († v. 690)Ste Frideswide, abbesse à Oxford († v. 730)Bx Thomas Hélye, prêtre en Normandie († 1257)St Philippe Howard, comte d'Arundel et martyr († 1595)St Luc-Alphonse Gorda, prêtre o.p. et martyr († 1634)St Matthieu Kohioye, religieux o.p. et martyr († 1634)Bse Agnès de Jésus, vierge o.p. (1602-1634)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Dim 19 Oct - 23:25 | |
| 20 octobre Sainte Marie-Bertille BoscardinReligieuse de la Congrégation des « Sœurs maîtresses de Sainte Dorothée » Maria Bertilla (au baptême : Anna Francesca) Boscardin naît le 6 octobre 1888 à Brendola, en Vénétie, de Angelo et Maria Teresa Benetti, dans un milieu modeste et chrétien.L'enfant est considérée par son entourage comme peu douée intellectuellement, toutefois, elle a une grande ferveur religieuse, et apprend à lire dans le petit livre de catéchisme que lui a donné le curé du village.Anna Francesca souhaitait entrer au couvent, mais sa réputation de fille peu intelligente l'en empêche. Elle finit toutefois, en 1905, par entrer chez les Sœurs de Sainte-Dorothée de Vicenza où elle prit les noms de Maria Bertilla. Elle est affectée immédiatement à l'hôpital de Trévise où on lui confie les plus basses besognes.Maria Bertilla, contre toute attente, réussit à passer brillamment les examens demandés pour devenir infirmière. Là elle fait merveille, sachant se concilier l'affection et la vénération de ses malades; les gens hostiles eux-mêmes sont obligés de reconnaître qu'une « présence l'habite et dirige ses actes ». Malgré un mal secret qui ronge sa forte santé, elle donne toute sa mesure au moment de la Grande Guerre.Elle rend, son âme simple et pure à Dieu, des suites d'une opération, le 20 octobre 1922 : elle n’a que 34 ans. Sur elle on retrouvera, tout usé, le catéchisme qui n'avait pas cessé de l'accompagner depuis son enfance.Maria Bertilla Boscardin a été proclamée Bienheureuse le 08 juin 1952, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et canonisée le 11 mai 1961, par Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963).Sources principales : santiebeati.it ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).Les autres saints du jour :Bx Jacques Kern, prêtre prémontré (1897-1924)St Corneille, centurion baptisé par saint Pierre († Ier s.)St Caprais, martyr († v. 303)St Sindulf, ermite au pays de Reims († v. 600)St Vital, évêque de Salzbourg en Autriche († 730)St André le Calybite, moine et martyr († 767)St Adérald, archidiacre et fondateur († 1002) Ste Adeline, abbesse en Normandie († v. 1125)Bx Jacques de Strepa, évêque o.f.m. de Kalisz († 1409)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 20 Oct - 22:10 | |
| 21 octobreSainte Laura Montoya UpeguiVierge et fondatrice des :“Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne”Laura Montoya Upegui naît à Jericó, Antioquia (Colombie) le 26 mai 1874. Après la mort de son père pendant la guerre civile, sa mère éleva ses trois enfants dans la plus grande pauvreté. Elle devint maîtresse d'école à l'âge de 16 ans, bien qu'elle fût totalement autodidacte.En 1914, soutenue par Mgr Maximiliano Crespo, évêque de Santa Fe de Antioquia, elle fonda une famille religieuse : “Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne”, une œuvre religieuse qui rompait avec les modèles traditionnels et qu'elle dirigea avec beaucoup d'énergie.Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser « l'Œuvre des Indios », un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique.Avec cinq de ses disciples et sa mère Doloritas Upegui, elle forma le groupe des “Missionnaires catéchistes des Indios” qui, le 5 mai, quitta Medellin pour Dabeiba en s'ouvrant une route dans la forêt. Malgré l'incompréhension et le mépris de certains responsables civils et religieux de l'époque, elle accomplit son travail d'évangélisation dans la pauvreté et au contact de la culture autochtone.Après une vie de service, elle mourut à Medellin le 21 octobre 1949. A sa mort, sa Congrégation comptait 90 Maisons, dans trois pays, et 467 religieuses. Elles œuvrent à présent dans 19 pays en Amérique, en Afrique et en Europe.Elle a été béatifiée, à Rome, le 25 avril 2004, avec cinq autres Serviteurs de Dieu : le prêtre August Czartoryski; trois religieuses : María Guadalupe García Zavala, Nemesia Valle, Eusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa, par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).Laura Montoya Upegui a été canonisée le 12 mai 2013, par le pape François, sur la Place Saint Pierre de Rome, devenant, de ce fait, la première sainte colombienne. Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).Les autres saints du jour :Bx Pino Puglisi, prêtre à Palerme et martyr (1937-1993)Ste Ursule et ses Compagnes, martyres († v. IVe s.)Bx Charles d'Autriche, empereur (1887-1922)Sts Dasius, Zotique et Caïus, martyrs († 303)St Hilarion, solitaire († 372)St Malchus, moine près d'Antioche de Syrie († IVe s.)St Séverin, évêque († Ve s.)Ste Céline, mère de saint Remi († après 458)St Viateur, lecteur de l'Église de Lyon († 390)St Wendelin, ermite près de Trèves († VIIe s.)St Mauront, évêque de Marseille († v. 782)Bx Pierre (Pietro) Capucci, prêtre o.p. († 1445)St Pierre Yu Tae-ch'ol, martyr († 1839)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 21 Oct - 21:50 | |
| 22 octobre Martyrologe Romain : À Huesca en Aragon, l’an 851, les saintes Nunilon et Alodie, vierges et martyres. Nées d’un père musulman, mais élevées par leur mère dans la foi chrétienne, elles refusèrent d’abandonner la foi du Christ et, après une longue captivité, en vertu d’un édit de l’émir de Cordoue, Abd-ar- Rhaman II, elles furent tuées d’un coup de sabre.Les autres saints du jour :St Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005)St Marc, évêque de Jérusalem († IIe s.)St Abercius, évêque en Phrygie († IIe s.)Sts Philippe, évêque, et Hermès, diacre, martyrs († 303)St Mellon, évêque à Rouen († IVe s.)St Vallier, diacre à Langres et martyr († IVe s.)St Lupien, abbé près de Mende et martyr († v. 584)St Léothade, évêque en Aquitaine († VIIe s.)St Modéran, abbé en Lombardie († v. 720)St Benoît, solitaire près de Nantes († 845)St Donat Scot, évêque en Toscane († v. 875)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 22 Oct - 21:44 | |
| 23 octobre Saint Jean de CapistranPrêtre o.f.m. Patron des aumôniers militairesJean, né à Capestrano, dans les Abruzzes (région de l’Italie centrale), le 24 juin 1386, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu. Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté : « Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide ; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience. »Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.Dès lors sa vie fut admirable, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle : le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase : « Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus. »Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les mœurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le Pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile ; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre ; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de personnes, et convertit une quantité prodigieuse de juifs et de musulmans.À cette époque, Mohamed II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, il se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le Pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade : à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40,000 hommes se leva ; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins ont rapporté qu'une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, Jean lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche : « Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire. » Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait : “Victoire, Jésus, victoire !” Belgrade fut sauvée. C'était le 23 octobre 1456.Trois mois après, Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis : « C'est maintenant, Seigneur, que vous laisserez mourir en paix votre serviteur » expira en disant une dernière fois : « Jésus ». Il avait soixante et onze ans.Jean de Capistran a été canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691).Source principale : Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints (« Rév. x gpm »).Les autres saints du jour :Bx Arnould (Julien-Nicolas) Rèche, frère f.e.c. († 1890)Sts Servand et Germain, martyrs († début IVe s.)Sts Jean, évêque, et Jacques, prêtre, martyrs († 344)St Théodoret, prêtre et martyr († v. 362)St Séverin, évêque de Cologne († v. 400)St Severinus Boethius, philosophe romain et martyrSt Jean (Giovanni), évêque à Syracuse († 609)St Romain, évêque à Rouen († v. 644)St Benoît, prêtre sur le territoire du Poitou († IXe s.)St Ignace, patriarche de Constantinople († 877)Ste Éthelflède (Elflède), abbesse († v. 714)St Allucio, directeur d'un hospice en Toscane († 1134)Bx Jean le Bon, ermite en Lombardie († 1249)Bx Jean-Ange Porro, prêtre o.s.m. à Milan († 1506)Bx Thomas Thwing, prêtre et martyr († 1680)BBses Clotilde Paillot et 5 compagnes, martyres († 1794)St Paul Tong Viet Buong, martyr († 1833)BBx Ildefonse Garcia, Justinien Cuesta et comp., († 1936)Bx Léonard Olivera Buera, prête et martyr († 1936)BBx Ambroise Léon et comp., f.e.c. et martyrs († 1936)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 23 Oct - 21:59 | |
| 24 octobre Saint Antoine-Marie Claret Évêque et fondateur de la : Famille Clarétaine dont « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » Antoine cinquième des onze enfants du tisserand Jean Claret et de Joséphine Clará, naît le 23 décembre 1807, à Sallent, en Catalogne. En même temps qu'il s'initiait au métier de tisserand, il étudiait le latin avec le curé de sa paroisse qui lui donna une solide formation religieuse et une tendre dévotion à la Sainte Vierge. À dix-sept ans, son père l'envoya se perfectionner dans une entreprise de Barcelone où, aux cours du soir, il apprit, sans abandonner le latin, le français et l'imprimerie. Après une terrible crise spirituelle où il fut au bord du suicide, il avait songé à se faire chartreux mais, sur les conseils de son directeur de conscience, il choisit d'entrer au séminaire de Vich (29 septembre 1829). Tonsuré le 2 février 1832, minoré le 21 décembre 1833, il reçut le sous-diaconat le 24 mai 1834 ; fut ordonné diacre le 20 décembre 1834 et prêtre le 13 juin 1835. Il acheva ses études de théologie en exerçant le ministère de vicaire puis d'économe de sa ville natale. Désireux de partir en mission, il se rendit à Rome pour se mettre à la disposition de la Congrégation Propaganda Fide. Le cardinal préfet étant absent, Antoine suivit les Exercices de saint Ignace chez les Jésuites qui lui proposèrent d'entrer dans leur compagnie. Il commença son noviciat (2 novembre 1839) qu'une plaie à la jambe l'obligea à quitter (3 mars 1840). Revenu en Espagne, il fut curé de Viladrau où, à peine arrivé, pour le 15 août, il prêcha une mission qui eut tant de succès qu'on le demanda ailleurs et l'évêque le déchargea de sa cure pour qu'il se consacrât aux missions intérieures (mai 1843) ; il prêcha et confessa dans toute la Catalogne et soutint ses prédications par plus de cent cinquante livres et brochures. Sa vie étant menacée, l'évêque l'envoya aux îles Canaries (février 1848 à mars 1849) où il continua son ministère missionnaire. Avec cinq prêtres du séminaire de Vich, il fondait la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » (16 juillet 1849). A la demande de la reine Isabelle II d'Espagne, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le nomma archevêque de Santiago de Cuba dont le siège était vacant depuis quatorze ans ; il fut sacré le 6 octobre 1850 et ajouta le nom de Marie à son prénom ; il s'embarqua, le 28 décembre 1850, à Barcelone, et arriva dans son diocèse le 16 février 1851. Il s'efforça d'abord d'instruire le peu de prêtres de son diocèse (vingt-cinq pour quarante paroisses) et de leur assurer un revenu suffisant ; il fit venir des religieux ; il visita son diocèse et y prêcha pendant deux ans où il distribua 97.217 livres et brochures, 83.500 images, 20.665 chapelets et 8.397 médailles ; en six ans, il visita trois fois et demi son diocèse où il prononça 11.000 sermons, régularisa 30.000 mariages et confirma 300.000 personnes. Il prédit un tremblement de terre, une épidémie de choléra et même la perte de Cuba par l'Espagne ; il fonda une maison de bienfaisance pour les enfants et les vieillards pauvres où il attacha un centre d'expérimentation agricole ; il créa 53 paroisses et ordonna 36 prêtres. Les esclavagistes lui reprochaient d'être révolutionnaire, les autonomistes lui reprochaient d'être espagnol et les pouvoirs publics lui reprochaient d'être trop indépendant : il n'y eut pas moins de quinze attentats contre lui et l'on pensa que le dernier, un coup de couteau qui le blessa à la joue, lui serait fatal (1° février 1856). Le 18 mars 1857, l'archevêque fut mandé en Espagne par la reine Isabelle qui le voulait pour confesseur et il fut nommé archevêque titulaire (in partibus) de Trajanopolis sans pour autant cesser d'assurer de Madrid l'administration de Cuba. Confesseur de la Reine, il eut assez d'influence pour faire nommer de bons évêques, pour organiser un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial et pour imposer la morale à la cour. Voyageant avec la Reine à travers l'Espagne, il continua de prêcher et ne manqua pas de s'attirer la haine des nombreux ennemis du régime. Quand Isabelle II fut chassée de son trône (novembre 1868), Mgr. Claret suivit sa souveraine en France. Pendant ce temps, la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » se développait lentement : elle avait reçu l'approbation civile (9 juillet 1859) et ses constitutions avaient été approuvées par Rome (decretum laudis du 21 novembre 1860) et définitivement reconnues le 27 février 1866 ; l'approbation perpétuelle, donnée le 11 février 1870, fut confirmée le 2 mai 1870. D'abord établie au séminaire de Vich, puis installée dans l'ancien couvent des Carmes, la congrégation, dirigée depuis 1858 par le P. Xifré, fonde à Barcelone (1860) et dans d'autres villes espagnoles avant d'ouvrir des maisons à l'étranger : en France (1869), au Chili (1870), à Cuba (1880), en Italie (1884), au Mexique (1884), au Brésil (1895), au Portugal (1898), en Argentine (1901), aux États-Unis (1902), en Uruguay (1908), en Colombie (1909), au Pérou (1909), en Autriche (1911), en Angleterre (1912), en Bolivie (1919), au Venezuela (1923), à Saint-Domingue (1923), au Panama (1923), en Allemagne (1924), en Afrique portugaise (1927), en Chine (1933), à Porto-Rico (1946), aux Philippines (1947), en Belgique (1949). Après la révolution de 1868 ou un prêtre de la congrégation fut assassiné, le nouveau gouvernement ferma les six maisons espagnoles et les missionnaires s'exilèrent en France (Prades). Mgr. Antoine-Marie Claret, bien que sa santé fut de plus en plus mauvaise, s'occupa de la colonie espagnole de Paris ; le 30 mars 1869, il partit pour Rome, afin de participer aux travaux du premier concile du Vatican, mais il y tomba si malade qu'il dut se retirer à Prades où il arriva le 23 juillet 1870. Il parut pour la dernière fois en public à la distribution des prix au petit séminaire où il fit un discours en Catalan (27 juillet 1870). L'ambassadeur d'Espagne demanda son internement mais le gouvernement français fit en sorte que l'évêque de Perpignan l'avertît et, lorsqu'on vint l'arrêter (6 août 1870), il était réfugié chez les Cisterciens de Fontfroide où il mourut le 24 octobre 1870. Antonio María Claret y Clará a été béatifié le 25 février 1934 par Pie XI (Achille Ratti, 1922-1939) et proclamé saint, le 08 mai 1950, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). Pour un approfondissement : >>> Missionnaires Clarétains Sources principales : claret.org ; missel.free.fr/Sanctoral (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :St Louis Guanella, prêtre et fond. (1842-1915) Bx Jean-Adalbert Balicki, prêtre (1869-1948) Sts Cyriaque et Claudien, martyrs († siècle inconnu) St Proclus, évêque à Constantinople († 446) Sts Arétas et ses 343 compagnons († 523) St Sénoch, prêtre en Touraine († 576) St Martin, diacre et abbé près de Nantes († VIe s.) St Ebrégise, évêque de Cologne et martyr († v. 590) St Magloire, évêque-abbé à Dol en Bretagne († 605) St Fromond, évêque à Coutances († fin VIIe s.) St Joseph Lê Dang Thi, officier mil. et martyr († 1860) Bx Joseph (Giuseppe) Baldo, prêtre et fond. († 1916) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Ven 24 Oct - 21:55 | |
| 25 octobre Saints Crépin et Crépinien Cordonniers et martyrs († v. 285) Crépin et Crépinien étaient des cordonniers romains. Ils faisaient des chaussures pour les pauvres, et vinrent à Soissons annoncer l'Évangile. Ils ont été martyrisés sous l'empereur Maximien. Crépin et Crépinien furent saisis comme chrétiens et conduits à l'empereur Maximien, qui était de passage dans le nord des Gaules : « D'où êtes-vous, leur demanda Maximien, et quelle religion professez-vous ? “Nous sommes, répondirent-ils, de nobles romains qui avons émigré dans les Gaules pour y prêcher la foi chrétienne. Si vous persistez dans cette folie, leur dit l'empereur, je vous ferai périr d'une mort cruelle : si vous sacrifiez aux dieux, je vous comblerai de richesses et d'honneurs. Tu crois nous effrayer par tes menaces, répondent les saints martyrs ; mais, pour nous, le Christ est la vie, et la mort est une grâce. Quant aux richesses et aux honneurs, nous les avons quittés volontairement ; garde-les pour tes amis. Si toi-même tu ne renonces pas à tes dieux, tu brûleras au fond de l'enfer.” » Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus ; mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid. Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres, mais une goutte jaillit sur l'œil du tortionnaire, qui en devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir. Rictiovarus, fou de rage et sans doute saisi du démon, se jeta au milieu du brasier et s'y tordit dans le désespoir. Telle fut la fin de ce grand persécuteur, qui fit périr tant de chrétiens dans les Gaules. Quant à Crépin et Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. Le culte des saints Crépin et Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires ; des confréries furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur ; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession. Les autres saints du jour :Bx Carlo Gnocchi, « génie de la charité chrétienne » St Chrysanthe et sainte Darie, martyrs († v. 253) St Miniat (Miniato) de Florence, martyr († 251) St Front, Ier évêque de Périgueux († v. IVe s.) St Martyrius et Marcien, martyrs († 355) St Gaudence (Gaudenzio), évêque de Brescia († v. 410) St Hilaire, évêque de Mende († après 535) St Fruct, ermite à Ségovie en Espagne († v. 715) St Maur, évêque en Hongrie († 1070) St Bernard Calvo, évêque en Catalogne († 1243) Bx Thaddée Machar, évêque en Irlande († 1492) Bx Récarède Centelles Abad, prêtre et martyr († 1936) Bse Marie-Thérèse Ferragud et ses 4 filles, martyres [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Sam 25 Oct - 23:18 | |
| 26 octobre Bx Bonaventure de Potenza Prêtre o.f.m. conv. (1651-1711) Bonaventura était fils d'un tailleur de la petite ville de Potenza (région Basilicate, Italie). Son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification ; tout annonçait en lui le futur saint. Il entra, vers l'âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels ; ses supérieurs jugèrent bientôt qu'il était plutôt fait pour la science des Saints que pour toute autre science. Son obéissance était celle d'un enfant. Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie : « Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits. » Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires. On admirait sa dévotion au très Saint-Sacrement. Il passait des jours et des nuits auprès du Tabernacle, et souvent il y était ravi en extase ; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s'éteignît jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme. À sa première Messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes ; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice. Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour : « Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme. » Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu'il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l'obéissance le fit passer. Un jour, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son cœur, l'embrassa avec amour, et à l'instant même le lépreux fut délivré de son mal. Près de mourir, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur ; l'obéissance l'en empêcha. Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à Dieu sans agonie. Les autres saints du jour :Sts Lucien et Marcien, martyrs à Nicomédie († v. 250) Sts Rogatien et Félicissime, martyrs († IIIe s.) St Amand, Ier évêque de Strasbourg († IVe s.) St Rustique, évêque de Narbonne († v. 461) St Aptone, évêque à Angoulême († v. 562) St Cedde, évêque des Saxons de l'Est († 664) St Eata, évêque à Hexham en Angleterre († 686) St Sigebaud, évêque à Metz et fondateur († 741) St Witta ou Albin, Ier évêque de Burhbourg († v. 786) St Béan, Ier évêque de Morthlac en Écosse († 1022) St Foulques, évêque à Pavie en Lombardie († 1229) Bx Damien (Damiano) Furcheri, prêtre o.p. († 1484) Bse Céline Chludzinska, veuve et fond. (1833-1913) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Dim 26 Oct - 20:42 | |
| 27 octobre Saint Évariste Pape (5e) de 97 à 105 Martyr († 108) Évariste, grec de naissance, était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du saint pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, Évariste fut élu pape d'une voix unanime. Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le cœur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable. La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Évariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême. Saisi et jeté en prison, Évariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace. L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi. Le corps de saint Évariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre. Les autres saints du jour :Bx Salvador Mollar Ventura, o.f.m. et martyr (1896-1936) St Thraséas, évêque et martyr († v. 170-180) St Namace, évêque de Clermont († v. 460) St Gaudiosus, évêque africain mort à Naples au Ve s. St Odran (breton de naissance), moine en Écosse († 563) Bx Bartolomeo de Brégance, évêque o.p. († 1270) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Lun 27 Oct - 20:51 | |
| 28 octobre Saints Simon le Cananéen et Jude Thaddée Apôtres et martyrs (Ier siècle) Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur. Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble. Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet. Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu : « Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle. “Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : ‘Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.’ Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !” » Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? “Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !”» Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. » Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux. Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI : >>> Simon le Cananéen et Jude Thaddée [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais] Les autres saints du jour :Sts Vincent, Sabine et Christète, martyrs († v. 305) St Faron, évêque de Meaux († v. 670) St Ferrutius, militaire et martyr († v. 300) St Fidèle, soldat romain et martyr († 304) St Genès, martyr († v. IVe s.) St Saulve, évêque à Amiens († v. 625) St Germain, abbé à Annecy († XIe s.) Sts Joachim Royo et Jean Alcober, prêtres o.p. et martyrs St François Diaz del Rinco, prêtre o.p. et martyr († 1748) St François Serrano, évêque o.p. et martyr († 1748) St Jean Dat, prêtre et martyr († 1798) St Rodrigue Aguilar, prêtre et martyr († 1927) Bx Sauveur-Damien Enguis Garès, laïc et martyr († 1936) Bx Joseph Ruiz Bruixola, prêtre et martyr († 1936) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mar 28 Oct - 20:58 | |
| 29 octobre Saint Gaetano Errico Prêtre et fondateurs de la Congrégation : « Missionnaires des Sacrés Cœurs » Gaetano, Gaëtan en français, troisième enfant d'une famille de dix enfants, naît le 19 octobre 1791 à Secondigliano (nord de Naples) de Pasquale et Maria Marseglia ; il reçoit le baptême le lendemain dans la paroisse des saints Côme et Damien avec les prénoms de Gaetano, Cosma et Damiano. Son père dirigeait une fabrique de pâtes et sa mère faisait du tissage. À l'âge de quatorze ans, il prit conscience de sa vocation religieuse et demanda à rejoindre les Rédemptoristes qui le refusèrent à cause de son trop jeune âge. À 16 ans, en 1808, il entre au séminaire diocésain de Naples et il est ordonné prêtre en 1815 dans la cathédrale de cette ville. Pendant 20 ans il exerce son ministère dans l'église paroissiale des Saints Côme et Damien et il est instituteur. Il accomplit une intense activité apostolique, missionnaire et caritative, marquée par la prière et la pénitence. Chaque année, il se retire chez les pères rédemptoristes de Pagani pour ses exercices spirituels. Pendant une retraite qu'il fit en 1818 chez les Rédemptoristes, il eut une vision : saint Alphonse-Marie de Liguori (fondateur des Rédemptoristes) qui l'incitait à bâtir une église et à fonder une Congrégation. Il se mit alors à l'ouvrage, récoltant des fonds auprès de la population locale et, le 9 Décembre 1830, l'église Notre-Dame des Douleurs était ouverte. Elle devint par la suite un très important lieu de Pèlerinage en Italie. Plus tard, une autre apparition lui précise que la nouvelle congrégation doit être instituée en l'honneur des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il se fait alors l'apôtre de leur amour miséricordieux dans toute l'Italie méridionale. Aux Jansénistes qui insistaient trop sur la justice de Dieu, répandant dans les âmes peur et malaise, Gaétan Errico oppose l'annonce de la miséricorde divine. Il ne se lasse pas d'exhorter les prêtres: « Si des âmes arrivent emplies de nombreuses fautes, aidez-les à se relever, encouragez-les à la confiance, dites-leur que le Seigneur les pardonne toutes, si elles se repentent de tout cœur ». Il donne l'exemple en passant des journées entières au confessionnal, prodiguant ses meilleures énergies dans l'accueil et l'écoute des pénitents. En 1833, il quitte la maison familiale et se retire dans une petite maison qui deviendra le siège de sa fondation: la Congrégation des « Missionnaires des Sacrés Cœurs », laquelle fut approuvée successivement par les évêques en 1838, le roi en 1840 et le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le 7 août 1846. Don Gaetano en fut le premier supérieur général. La Congrégation est aujourd'hui présente en Italie, en Argentine, aux États-Unis, en Inde et en Slovaquie. Le 29 octobre 1860, à Secondigliano, à 10 heures du matin c'est pour lui l'heure de la Rencontre avec Celui auquel il a donné toute sa vie ! Gaetano Errico a été béatifié le 14 avril 2002, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et canonisé le 12 octobre 2008, par le Pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger). Sources principales : nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »). Les autres saints du jour :Bx Michele Rua, Ier successeur de don Bosco Bse Chiara Luce Badano (1971-1990) St. Félicien de Carthage, martyr († IIIe siècle) St Narcisse, évêque de Jérusalem († IIe s.) St Honorat, évêque à Verceil au Piémont († après 397) St Zénobe, prêtre et martyr († début IVe s.) St Abraham, anachorète en Syrie († 366) St Theudore, moine à Vienne, en Gaule († v. 575) St Colman Mac Duagh, évêque en Irlande († v. 632) St Dodon, abbé de Waller en Fagne († VIIIe s.) Bse Marie-Restitute, (Hélène) Kafka, vierge et martyre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Mer 29 Oct - 20:59 | |
| 30 octobre Bx Ange (Angelo)d’Acri Prêtre o.f.m. cap. (1669-1739) Angelo, au siècle Lucantonio, naît le 19 octobre 1669 à Acri, en Calabre, de Francesco Falcone et de Diana Enrico : parents pauvres mais riches en vertus chrétiennes. Il eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur ! À dix-huit ans, il entra chez les Capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'œuvre avec tant de courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite. Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme ; mais le Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit : « Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours. » Désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du grand livre du Crucifix. Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion ; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire. Il passa de la terre au ciel le 30 octobre 1739. Angelo di Acri fut béatifié le 09 décembre 1825 par le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829). Les autres saints du jour :Bse Bienvenue (Benvenuta) Boiani (1255-1292) Bse Maria-Theresia vom heiligen Josef, o.c.d.,fond. († 1938) St Marcien, Ier évêque de Syracuse († IIe s.) St Sérapion, évêque d'Antioche († v. 211) Ste Eutropie, martyre († IIIe s.) St Marcel le Centurion, martyr († 298) Sts Claude, Luperque et Victorius, martyrs († v. 303) St Maxime de Cumes (Campanie), martyr († 303) St Germain, évêque de Capoue en Campanie († v. 540) St Gérard (Gerardo), évêque en Lucanie († 1112) Bx Jean Slade, martyr († 1583) Bx Térence-Albert O'Brien, évêque o.p. et martyr († 1651) Bx Jean-Michel Langevin, prêtre et martyr († 1793) Bx Alexis Zaryckyj, prêtre de Lwow et martyr († 1963) St Saturnin de Cagliari, évêque et martyr ( IIIe s.) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Saints du jour année 2013-2014 Jeu 30 Oct - 20:57 | |
| 31 octobre Saint Quentin Martyr († IIIe siècle) Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme les saints Crépin et Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. Amiens fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son enseignement : - il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; - il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres. Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui : « Comment t'appelles-tu ? lui demande Rictiovarus. “Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. - Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions ! - La vraie noblesse, c'est de servir Dieu ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles. - Quitte ces folies et sacrifie aux dieux. - Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer. - Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. - Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme.” » Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : « Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi. » En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes. Après de nouveaux et plus cruels supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin. Les assistants virent son âme s'envoler au Ciel sous la forme d'une blanche colombe. Les autres saints du jour :Bse Marie de l'Immaculée de la Croix (1926-1998) St Épimaque d'Alexandrie, martyr († 250) St Feuillen, prêtre et abbé († v. 655) St Antonin, évêque à Milan du 669 au 671 St Wolfgang, évêque de Ratisbonne († 994) Bx Cristofaro de Romagna, prêtre o.f.m. († 1272) Bx Tommaso Bellaci de Florence, religieux o.f.m. († 1447) Bx Dominique Collins, religieux s.j. et martyr († 1602) St Alphonse Rodriguez, veuf et religieux s.j. (1533-1617) Bx Léon Nowakowski, prêtre et martyr († 1939) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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