extrait:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]"Beaucoup de témoins racontent que des Arméniens furent attachés par les deux jambes, la tête en bas, et fendus à coups de hache, comme bêtes de boucherie. D'autres furent liés avec des cordes et étendus sur un lit de bois auquel on mit le feu; d'autres encore furent cloués vivants sur les planchers, sur des portes, sur des tables.
Il y a aussi des jeux atroces, des farces sinistres. On prend des Arméniens, on les ligote, et sur leurs genoux immobilisés on découpe en tranches ou on scie leurs enfants. Le Père Benoît, de la mission française, rapporte un autre trait :
Les bourreaux jonglaient avec des têtes fraîchement coupées et même, sous les yeux des parents, ils lançaient en l'air des petits enfants qu'ils recevaient à la pointe de leurs coutelas.
Les supplices sont tour à tour grossiers ou savamment raffinés. On soumet certaines victimes à une série de tortures appliquées avec un art consommé, de manière à prolonger la vie dans la chair du martyr afin de faire durer la fête : on les mutile lentement, méthodiquement, en leur arrachant les ongles, en leur écrasant les doigts, en leur tatouant le corps au moyen de fers incandescents, puis on leur scalpe le crâne, enfin on les réduit en bouillie que l'on jette en pâture aux chiens.
A d'autres, on brise petit à petit les os, on les crucifie ou on les fait flamber comme des torches. Tout autour des patients, des groupes se forment qui se récréent à ces spectacles et applaudissent chaque geste des tortionnaires.
Parfois ce sont des abominations infernales, des orgies sadiques. On découpe à un Arménien les extrémités du corps, puis on l'oblige à mâcher ces morceaux de sa propre chair. On étouffe des mères en leur bourrant la bouche de la chair de leur propre enfant. A d'autres, on ouvre le ventre et, dans la plaie béante, on enfonce, après l'avoir écartelé, le petit que tout à l'heure elles portaient dans leurs bras.
aigleEn 1895 des supplices analogues furent infligés aux Arméniens. C'est ainsi qu'à Malatia et ailleurs, on a détaillé sur la place publique de la chair d'Arménien en découpant le patient encore vivant. Les tortionnaires d'Adana ont cependant surpassé ceux des précédents massacres.
M. Antonio Scarfoglio, envoyé spécial du Matin à Adana, a publié dans ce journal (n° du 5 et du 7 juin 1909 deux récits détaillés des horreurs qui y ont été perpétrées. Voici un extrait du récit en question. " ... On passait aux femmes après les hommes, après les maris. On les déshabillait, on leur coupait les pointes des seins qu'on obligeait les enfants à mâcher. Des fois, ils leur promettaient la vie sauve pourvu qu'elles baisassent le canon du fusil, et alors ils leur déchargeaient l'arme dans la bouche ; d'autres fois encore, ils les violaient seulement, puis les chassaient nues à travers les rues à coups de crosse."
bien sur des photos de ces massacres existent , vous pouvez même les trouver sur le net, malheureusement je ne peux pas les poster ici, vu que tout ce qui pourrai "heurter" les musulmans sur leur religion est censuré