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Sujet: Qu'est-ce que le progrès ? Dim 17 Mar 2013, 11:41
azuul
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 28 Juin 2013, 18:22
je pense que le progres /DONC L'INNOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
othy
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 28 Juin 2013, 18:26
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Hmmmm oui tu as quelque part raison mais il faut savoir bien les utiliser ainsi ils peuvent être bénéfique religieusement parlant
BOB
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 28 Juin 2013, 18:48
Le progrès peut être vu de plusieurs manières différentes. On peut simplement désigner par ce terme l'évolution des connaissances, des techniques, qui permettent d'améliorer les conditions de vie matérielles de l'homme. Le progrès, pris dans ce sens là, n'appelle pas à débat; personne ne peut nier qu’aujourd’hui, l'homme vit mieux qu'autrefois matériellement parlant: nous sommes mieux soignés, vivons plus longtemps, pouvons franchir de grandes distances rapidement, etc...
Là où la notion de progrès est plus controversée, c'est quand on la fait correspondre à l'idée d'une marche en avant continuelle et inéluctable de l'humanité, vers un idéal relativement indéfini. C'est croire que demain sera toujours mieux qu'hier. Cette manière de voir le progrès est apparu assez récemment, vers la renaissance il me semble, et été défendue par de nombreux philosophes des Lumière, parfois un peu naïvement. Je crois me rappeler qu'elle a été mal accueillie par l’Église catholique.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 29 Juin 2013, 09:56
BOB a écrit:
Le progrès peut être vu de plusieurs manières différentes. On peut simplement désigner par ce terme l'évolution des connaissances, des techniques, qui permettent d'améliorer les conditions de vie matérielles de l'homme. Le progrès, pris dans ce sens là, n'appelle pas à débat; personne ne peut nier qu’aujourd’hui, l'homme vit mieux qu'autrefois matériellement parlant: nous sommes mieux soignés, vivons plus longtemps, pouvons franchir de grandes distances rapidement, etc...
Là où la notion de progrès est plus controversée, c'est quand on la fait correspondre à l'idée d'une marche en avant continuelle et inéluctable de l'humanité, vers un idéal relativement indéfini. C'est croire que demain sera toujours mieux qu'hier. Cette manière de voir le progrès est apparu assez récemment, vers la renaissance il me semble, et été défendue par de nombreux philosophes des Lumière, parfois un peu naïvement. Je crois me rappeler qu'elle a été mal accueillie par l’Église catholique.
Mais il est bon de rappeler aussi, mon cher BOB, le lien historique entre Christianisme occidental et développement
Bien que le thème soit relativement peu présent dans la pensée actuelle, le lien entre le christianisme et l’invention du développement économique se rencontre chez plusieurs auteurs importants. Dès les années 1930-1940, le grand historien anglais Christopher Dawson insistait sur l’ "importance primordiale [du] facteur religieux" comme explication de la suprématie matérielle des nations occidentales sur le reste du monde. Le fait "qu’un petit groupe de peuples de l’Europe occidentale ait pu acquérir dans un laps de temps relativement court le pouvoir de transformer le monde et de s’émanciper de la dépendance millénaire qui maintenait l’homme soumis aux forces naturelles" ne résultait pas "d’un héritage propre à un type biologique particulier". Dawson était parvenu à la conclusion que c’était la religion chrétienne qui constituait la cause de « l’évolution particulière de l’homme d’Occident».
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Mais ce progrès n'est voulu et accepté par l'Eglise, que s'il va dans le sens du bien-être humain !
Fraternellement
rosarum
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 29 Juin 2013, 11:27
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
BOB
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 29 Juin 2013, 14:39
mario-franc_lazur a écrit:
Mais il est bon de rappeler aussi, mon cher BOB, le lien historique entre Christianisme occidental et développement
Bien que le thème soit relativement peu présent dans la pensée actuelle, le lien entre le christianisme et l’invention du développement économique se rencontre chez plusieurs auteurs importants. Dès les années 1930-1940, le grand historien anglais Christopher Dawson insistait sur l’ "importance primordiale [du] facteur religieux" comme explication de la suprématie matérielle des nations occidentales sur le reste du monde. Le fait "qu’un petit groupe de peuples de l’Europe occidentale ait pu acquérir dans un laps de temps relativement court le pouvoir de transformer le monde et de s’émanciper de la dépendance millénaire qui maintenait l’homme soumis aux forces naturelles" ne résultait pas "d’un héritage propre à un type biologique particulier". Dawson était parvenu à la conclusion que c’était la religion chrétienne qui constituait la cause de « l’évolution particulière de l’homme d’Occident».
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C'est vrai, lorsque on tente d'expliquer les facteurs de l'hégémonie européenne, qui dura quatre siècles, on invoque souvent le christianisme. Les religions chrétiennes auraient entre autres participes à forger l'esprit d'entreprise et l'envie d'exploration et d'expansion des Européens, sans lesquels la domination technologique occidentale n'aurait pas forcement aboutie sur une hégémonie dans tous les domaines à l'échelle du globe (Au Moyen Age, la Chine produisait bien plus que l'Europe et était technologiquement plus avancée, mais n'a pas su en profiter pour s'étendre). Max Weber a aussi souligné l'importance de l'éthique protestante dans le développement du capitalisme, qui a contribué au succès de l'Europe, bien que beaucoup aient réfuté ou du moins nuancé cette thèse.
mario-franc_lazur a écrit:
Mais ce progrès n'est voulu et accepté par l'Eglise, que s'il va dans le sens du bien-être humain !
t
Le progrès a souvent été rejeté par l’Église car il amenait des évolutions que celle ci voyaient comme une menace pour l'ordre établi, pour sa domination. A cet égard, on peut par exemple citer le Syllabus du pape Pie IX, qui condamne la modernité avec sévérité, et qu'on peut qualifier de rétrograde.
Cordialement,
Bob
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 29 Juin 2013, 19:03
BOB a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
Mais il est bon de rappeler aussi, mon cher BOB, le lien historique entre Christianisme occidental et développement
Bien que le thème soit relativement peu présent dans la pensée actuelle, le lien entre le christianisme et l’invention du développement économique se rencontre chez plusieurs auteurs importants. Dès les années 1930-1940, le grand historien anglais Christopher Dawson insistait sur l’ "importance primordiale [du] facteur religieux" comme explication de la suprématie matérielle des nations occidentales sur le reste du monde. Le fait "qu’un petit groupe de peuples de l’Europe occidentale ait pu acquérir dans un laps de temps relativement court le pouvoir de transformer le monde et de s’émanciper de la dépendance millénaire qui maintenait l’homme soumis aux forces naturelles" ne résultait pas "d’un héritage propre à un type biologique particulier". Dawson était parvenu à la conclusion que c’était la religion chrétienne qui constituait la cause de « l’évolution particulière de l’homme d’Occident».
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C'est vrai, lorsque on tente d'expliquer les facteurs de l'hégémonie européenne, qui dura quatre siècles, on invoque souvent le christianisme. Les religions chrétiennes auraient entre autres participes à forger l'esprit d'entreprise et l'envie d'exploration et d'expansion des Européens, sans lesquels la domination technologique occidentale n'aurait pas forcement aboutie sur une hégémonie dans tous les domaines à l'échelle du globe (Au Moyen Age, la Chine produisait bien plus que l'Europe et était technologiquement plus avancée, mais n'a pas su en profiter pour s'étendre). Max Weber a aussi souligné l'importance de l'éthique protestante dans le développement du capitalisme, qui a contribué au succès de l'Europe, bien que beaucoup aient réfuté ou du moins nuancé cette thèse.
mario-franc_lazur a écrit:
Mais ce progrès n'est voulu et accepté par l'Eglise, que s'il va dans le sens du bien-être humain !
t
Le progrès a souvent été rejeté par l’Église car il amenait des évolutions que celle ci voyaient comme une menace pour l'ordre établi, pour sa domination. A cet égard, on peut par exemple citer le Syllabus du pape Pie IX, qui condamne la modernité avec sévérité, et qu'on peut qualifier de rétrograde.
Cordialement,
Bob
C'est exact, bien malheureusement !!! Et le Syllabus de PieIX est une bourde monumentale de ce pape , qui en commuis d'autres, comme lorsque, en 1866, il signe une instruction du Saint-Office (citée par Jean Mpisi, "Les papes et l'esclavage des Noirs") qui justifie encore l'esclavage :
"L'esclavage, en lui-même, est dans sa nature essentielle pas du tout contraire au droit naturel et divin, et il peut y avoir plusieurs raisons justes d'esclavage, et celles-ci se réfèrent à des théologiens approuvés... Il n'est pas contraire au droit naturel et divin pour un esclave, qu'il soit vendu, acheté, échangé ou donné."
Cette citation , si elle est vraie, est une honte au débit de ce pape !
Stana
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mar 02 Juil 2013, 16:35
Je pense que ça dépend ce qu'on entend par progrès.L'Homme est fait pour innover,c'est pourquoi il a commencé,dans la Préhistoire,à se vêtir,à cuire ses aliments,à fabriquer des armes et des outils de plus en plus perfectionnés...les arts-musique,peinture...-ont débuté,puis il a inventé les métaux,ont commencé à construire des maisons,à domestiquer les animaux,à cultiver la Terre,etc etc.Tout ça,c'est une bonne chose,un bon et vrai progrès.Dommage pour les débordements bien sûr,niveau armes par exemple.L'être humain est capable du meilleur comme du pire:des édifices de plus en plus beaux ont été construits(ah,les 7 merveilles du monde^^)et que dire d'artistes comme Léonard de Vinci par exemple?Seul l'Homme peut avoir des pensées abstraites,avoir un culte...et composer un poème ou une belle musique. Quant aux guerres,elles ont toujours existé et existeront toujours,ça fait malheureusement partie de notre nature,la civilisation n'a rien à y voire.Quant nous n'avions que des massues,nous nous battions avec;à présent c'est avec des bombes.Proportionnelement,ce n'est pas différent...mis-à-part que les armes actuelles peuvent détruire la planète.De part son intelligence et sa nature d'inventeur,l'Homme peut se détruire lui-même;une guerre atomique ou bactériologique est toujours possible.Mais de là à dire que nous n'aurions pas dû évoluer...ce serait exagèré lol Et il y a tout de même des personnes de bonne volonté,toujours capables du meilleur.
Sered
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mer 03 Juil 2013, 21:53
A mon sens le progrès est concept intellectuel auquel on adhère ou pas. Je trouve d'ailleurs violent le principe d'imposer à ses pairs "sa" conception du progrès.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Jeu 04 Juil 2013, 08:46
Sered a écrit:
A mon sens le progrès est concept intellectuel auquel on adhère ou pas. Je trouve d'ailleurs violent le principe d'imposer à ses pairs "sa" conception du progrès.
*Espérance* a écrit:
ance*"]Je me suis permise de demander à Petero à qui il s'adresse... ce soir à 22h28
Je vais éteindre, mais je repasserai sans doute demain avant de partir... Comme je l'ai dit à Julienne toute à l'heure, ce forum est pour moi comme une famille et il va me manquer...
Je suis aussi heureuse que poupette soit revenue, son humour va faire du bien.
Je ne l'ai pas dit à Julienne, mais j'ai reçu hier un mail d'Yvette/Eliza/occitane : elle me demandait de lui donner ton adresse e-mail et celle de Julienne... J'AI REFUSE et lui ai conseillé de vous écrire à partir de DA : elle compte vous demander si elle peut se réinscrire à Dialogue.
En toute amitié.
Et voilà ELIZA qui veut revenir. Cela dépendra surtout de notre ROSE ... Sur DA je suis maintenant en mario-F_L ..............
Je suis allé sur le lien que tu me donnes, et je m'y suis exprimé...
BONNE ROUTE et reviens-nous vite . Tu nous manqueras .....
Qui parle d'imposer, mon cher SERED ?
Mais tous les gouvernants de tous les pays du monde rêvent de progrès matériel pour leur peuple... Pas vrai ?[/quote]
Dernière édition par mario-franc_lazur le Sam 25 Jan 2014, 09:07, édité 1 fois
Florent52
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Lun 28 Oct 2013, 16:19
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Le progrès étant le contraire de l'obscurantisme religieux, il ne peut effectivement que lui nuir... Cela dit vu le retard abyssal des pays musulmans en matière de connaissances et réalisations technologiques vous n'êtes pas encore vraiment menacés...
*Amy*
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Lun 28 Oct 2013, 16:44
Florent52 a écrit:
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Le progrès étant le contraire de l'obscurantisme religieux, il ne peut effectivement que lui nuir... Cela dit vu le retard abyssal des pays musulmans en matière de connaissances et réalisations technologiques vous n'êtes pas encore vraiment menacés...
Pas si vite que ça, qu'est que t'en sais? Va jeter un coup d'oeil dans un pays musulman tu seras surpris...
Florent52
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Lun 28 Oct 2013, 16:56
Semsem a écrit:
Florent52 a écrit:
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Le progrès étant le contraire de l'obscurantisme religieux, il ne peut effectivement que lui nuir... Cela dit vu le retard abyssal des pays musulmans en matière de connaissances et réalisations technologiques vous n'êtes pas encore vraiment menacés...
Pas si vite que ça, qu'est que t'en sais? Va jeter un coup d'oeil dans un pays musulman tu seras surpris...
Ah, oui... Cite moi un pays musulman qui fabrique de la technologie (à part de l'armement)...
*Amy*
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Lun 28 Oct 2013, 17:47
Florent52 a écrit:
Semsem a écrit:
Florent52 a écrit:
Le progrès étant le contraire de l'obscurantisme religieux, il ne peut effectivement que lui nuir... Cela dit vu le retard abyssal des pays musulmans en matière de connaissances et réalisations technologiques vous n'êtes pas encore vraiment menacés...
Pas si vite que ça, qu'est que t'en sais? Va jeter un coup d'oeil dans un pays musulman tu seras surpris...
Ah, oui... Cite moi un pays musulman qui fabrique de la technologie (à part de l'armement)...
J'avais lu ton message un peu trop vite et donc j'avais compris autre chose et donc je repondais a autre chose, desolee, fais comme si je n'avais rien dit...
rosarum
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 24 Jan 2014, 18:33
Sered a écrit:
A mon sens le progrès est concept intellectuel auquel on adhère ou pas. Je trouve d'ailleurs violent le principe d'imposer à ses pairs "sa" conception du progrès.
ce n'est pas seulement un concept intellectuel, c'est un fait : nous avons des couteaux en acier et non plus en silex taillé.
la question est plutot de savoir comment la philosophie et la religion peuvent s'adapter au progrès de la science et de la technique.
Tomi
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 24 Jan 2014, 19:52
rosarum a écrit:
Sered a écrit:
A mon sens le progrès est concept intellectuel auquel on adhère ou pas. Je trouve d'ailleurs violent le principe d'imposer à ses pairs "sa" conception du progrès.
ce n'est pas seulement un concept intellectuel, c'est un fait : nous avons des couteaux en acier et non plus en silex taillé.
la question est plutot de savoir comment la philosophie et la religion peuvent s'adapter au progrès de la science et de la technique.
La critique du progrès vient souvent des religieux, peut-être parce qu'ils se considèrent inconsciemment comme des retardataires ou des retardés. Ils critiquent tout en profitant du progrès.
Renaud-DA
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 00:12
Le progrès consiste à faire un long et douloureux voyage pour réaliser qu'on a pas bougé d'un millimètre vers Dieu qui était, est et sera là où nous sommes.
Pour les athées épicuriens, remplacer Dieu par bonheur. Pour les athées libertaires, remplacer Dieu par liberté. Pour les athées sentimentaux, remplacer Dieu par amour.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 09:12
Renaud-DA a écrit:
Le progrès consiste à faire un long et douloureux voyage pour réaliser qu'on a pas bougé d'un millimètre vers Dieu qui était, est et sera là où nous sommes.
Pour les athées épicuriens, remplacer Dieu par bonheur. Pour les athées libertaires, remplacer Dieu par liberté. Pour les athées sentimentaux, remplacer Dieu par amour.
Mais comme DIEU est la Source du bonheur (Il ne veut que notre bonheur), de la liberté (car Il nous laisse libres) et de l'Amour (puisque notre joie sera parfaite dans Son Royaume), ils se trompent , et c'est bien dommage pour eux !
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 09:14
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC L'INNOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Cette peur de l'innovation me semble être la cause du retard technologique des Arabes, qui sont gens tout aussi intelligents que nous, c'est clair !
Ce refus de l'innovation est-elle réellement un ordre d'ALLÂH ???
BOB
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 14:20
mario-franc_lazur a écrit:
Renaud-DA a écrit:
Le progrès consiste à faire un long et douloureux voyage pour réaliser qu'on a pas bougé d'un millimètre vers Dieu qui était, est et sera là où nous sommes.
Pour les athées épicuriens, remplacer Dieu par bonheur. Pour les athées libertaires, remplacer Dieu par liberté. Pour les athées sentimentaux, remplacer Dieu par amour.
Mais comme DIEU est la Source du bonheur (Il ne veut que notre bonheur), de la liberté (car Il nous laisse libres) et de l'Amour (puisque notre joie sera parfaite dans Son Royaume), ils se trompent , et c'est bien dommage pour eux !
Pourtant il existe des athées heureux, libres, qui aiment et sont aimés.
BOB
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 14:23
Renaud-DA a écrit:
Le progrès consiste à faire un long et douloureux voyage pour réaliser qu'on a pas bougé d'un millimètre vers Dieu qui était, est et sera là où nous sommes.
Va dire ça aux gens qui ont été guéri d'une maladie grave grâce à la médecine, aux handicapés dont la vie a été grandement facilité, à ceux que le progrès économique a sorti de la misère.
Invité Invité
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 14:52
rosarum a écrit:
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
Pour lui subsitué d'autres cultes, le culte de la consommation par exemple, combler le vide d'une vie moderne désacralisé et désenchanté , comblé ce vide dans la recherche du pouvoir , de l'argent, du plaisir... dans la fuite en avant permanente dans le toujours plus, toujours plus de bruit , plus de stimulations pour ne pas se retrouver seul face à soit même et son vide. Ce n'est peut-être pas le cas de tous, il peut y avoir des athées et des agnostiques qui , comme Rosarum , ont une vie intérieure et intellectuelle riche, qui sont d'en l'être et pas dans l'avoir malgré leurs références rationalistes...Mais c'est l'exception, l'arbre qui cache la forêt du naufrage de la civilisation moderne.
Invité Invité
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 14:57
Pour Info sur le forum partenaire dialogue Abraham : Qu'est-ce que la modernité (http://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1795-qu-est-ce-que-la-modernite )
Spoiler:
Idriss a écrit:
Citation :
La pensée moderne [..] n’a pas d’anthropologie bien définie et généralement acceptée. Elle possède sur l’homme une quantité immense de notions diverses mais, dans sa confusion et ses divergences, elle démontre son incapacité de donner une définition cohérente de la condition humaine. Dans aucune autre civilisation, on n’avait ignoré d’une manière aussi totale et aussi systématique pourquoi nous sommes nés, pourquoi nous vivons et pourquoi nous devons mourir. Tel est le paradoxe de cette civilisation qui, au départ, se voulait «humaniste», c’est-à-dire qui faisait de l’homme le principe et la fin de toutes choses: la notion même d’homme s’est désagrégée. L’évolutionnisme en avait fait un singe perfectionné, puis la philosophie de l’absurde est venue lui enlever le peu de cohérence qui lui restait. L’être humain est désormais semblable à un pantin secoue et désarticule par une mécanique qu’il a mise en train, mais dont il n’arrive plus à maîtriser l’agitation désordonnée et le mouvement accéléré. Proclamée absurde, la vie sur terre a effectivement perdu son sens. Elle offre a l’homme une multitude de possibilités et d’avantages matériels auxquels les générations précédentes n’auraient pas osé rêver mais, comme on ignore ce qu’est en réalité un homme et donc quelles sont ses aspirations profondes, toutes ces merveilles ne l’empêchent pas de sombrer dans le désespoir.
Pourtant, la civilisation moderne avait proclame hautement et sur tous les tons qu’elle apporterait le bonheur au genre humain. La Révolution française avait adopté la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution américaine prétendait garantir à chaque citoyen la «poursuite du bonheur». Le XIXe siècle accrédita dans tous les pays occidentaux et même au-delà la grande idée de Progrès en vertu de laquelle l’âge d’or ne serait pas derrière, mais devant nous. Les faits ont longtemps donne a cette croyance des confirmations apparentes. Les conditions matérielles des couches inférieures de la société occidentale se sont considérablement améliorées, l’exercice des libertés individuelles a été garanti à tous, la science a donne à l’homme moderne le sentiment d’être incomparablement plus instruit que les plus savants parmi les générations antérieures, et le développement technique a placé entre ses mains les instruments d’une puissance insoupçonnée auparavant.
Sur un autre plan et en vertu de théories psychologiques prétendant avoir enfin découvert où se situe le véritable centre de gravité de la personne humaine, c’est-à-dire au niveau du sexe, on a promis aux individus qu’ils pourraient se «réaliser» eux-mêmes en échappant à toute contrainte et en suivant tous leurs penchants. Ce fut, pour beaucoup, un prétexte suffisant pour supprimer la morale héritée du passé et considérée désormais comme un ramassis de préjugés périmés. C’est ainsi que l’homme moderne croit être devenu «adulte», sous-entendant que les générations des siècles passes étaient infantiles. II ne manque pas de philosophes ni même de théologiens pour le confirmer dans cette idée. Mais les faits eux-mêmes ont fini par singulièrement contredire ces théories. Déjà, la Première Guerre mondiale et les désastres qu’elle entraîna avaient donné de sérieux démentis à l’optimisme des annonciateurs du nouvel âge d’or. Cela ne les empêcha pourtant pas, au retour de la paix, de prophétiser de plus belle l’avènement d’une ère de paix, de justice et de bonheur, comme si l’effroyable tragédie avec ses millions de victimes n’avait été qu’un incident de parcours. La Deuxième Guerre mondiale, bien plus épouvantable encore, aurait du instruire les hommes sur les illusions et les dangers des idéologies progressistes et plus ou moins athées promettant le bonheur par des voies exclusivement profanes, quantitatives et matérialistes. Mais au lieu d’en discerner le caractère trompeur et de s’en détourner pour revenir à des valeurs plus spirituelles et traditionnelles, ils ont au contraire accélère le mouvement de sécularisation. Si les promesses de bonheur ne se réalisent pas, les idéologues du système n’en concluent aucunement qu’elles étaient fallacieuses ou infondées, mais ils sen prennent aux dernières survivances de l’ordre ancien et des idées traditionnelles, qu’ils dénoncent comme autant d’obstacles à la marche du progrès et qu’il serait donc urgent de faire disparaître. Les bouleversements sociaux ne sont qu’un aspect de ce mouvement. Ils s’accompagnent d’une subversion d’ordre moral et psychique qui prétend éliminer les «préjugés» et l’esprit «autoritaire», lesquels empêcheraient l’homme de parvenir à sa pleine libération et donc au bonheur. [...]
La condition humaine ne saurait trouver sa justification et son plein accomplissement sur le plan horizontal terrestre, car elle comporte une aspiration essentielle et centrale à la transcendance. L’homme, à la différence des autres créatures, ressent le besoin fondamental de se dépasser soi-même et de rechercher cet Absolu que, seul ici-bas, il est capable de concevoir. C’est pourquoi tout le relatif qu’on lui propose en si grande abondance le laisse toujours sur sa faim ou finit par prendre un goût d’amertume. Fort significatif est le fait que la «contestation» s’est surtout développée dans des pays industrialisés à niveau de vie élevé où tous les avantages matériels sont à la portée de chacun. Mais précisément, la civilisation moderne est inacceptable à l’homme parce que, lui offrant tout, sauf l’essentiel, elle lui parait dénuée de sens.Jamais il n’a disposé d’aussi nombreuses et prodigieuses possibilités de se distraire, et jamais il ne s'est pareillement ennuyé. À cet ennui, les réalisations extraordinaires de la science et de la technique, qu’il s’agisse de la télévision en couleur, des «conquêtes spatiales» ou des progrès de la médecine, n’apportent aucun véritable remède. L’homme, dans cette multiplicité de gadgets, se distrait, se disperse ou se dissipe, mais il ne trouve pas la véritable paix de l’âme venant de la certitude d’accomplir ici-bas la destinée supérieure pour laquelle il a été créé Dans les conditions insensées de la vie moderne, les gens doués d’un peu de réflexion se rendent toujours mieux compte qu’ils courent vers l’abime.
Roger du Pasquier: "découverte de l'islam" page 11 ...1984
Spoiler:
Plus rien sur terre ne semble échapper à la crise qui secoue le monde moderne. Il ne suffit plus de parler de crise de civilisation, car le phénomène a pris des dimensions cosmiques. Ses aspects sinistres apparaissent avec une évidence croissante et l’angoisse se répand. Or, l’Islam a été donné aux hommes précisément pour les aider à traverser sans se perdre cette phase ultime de l’histoire universelle. Dernière Revelations du cycle prophétique, il offre les moyens de résister au chaos actuel, de rétablir l’ordre et la clarté à l’intérieur de soi-même ainsi que l’harmonie dans les rapports humains, et de réaliser la destinée supérieure à laquelle le Créateur nous a conviés. L’Islam s’adresse à l’homme, dont il a une connaissance profonde et précise, situant exactement sa position dans la création et en face de Dieu. La pensée moderne, au contraire, n’a pas d’anthropologie bien définie et généralement acceptée. Elle possède sur l’homme une quantité immense de notions diverses mais, dans sa confusion et ses divergences, elle démontre son incapacité de donner une définition cohérente de la condition humaine. Dans aucune autre civilisation, on n’avait ignoré d’une manière aussi totale et aussi systématique pourquoi nous sommes nés, pourquoi nous vivons et pourquoi nous devons mourir. Tel est le paradoxe de cette civilisation qui, au départ, se voulait «humaniste», c’est-à-dire qui faisait de l’homme le principe et la fin de toutes choses: la notion même d’homme s’est désagrégée. L’évolutionnisme en avait fait un singe perfectionné, puis la philosophie de l’absurde est venue lui enlever le peu de cohérence qui lui restait. L’être humain est désormais semblable à un pantin secoue et désarticule par une mécanique qu’il a mise en train, mais dont il n’arrive plus à maîtriser l’agitation désordonnée et le mouvement accéléré. Proclamée absurde, la vie sur terre a effectivement perdu son sens. Elle offre a l’homme une multitude de possibilités et d’avantages matériels auxquels les générations précédentes n’auraient pas osé rêver mais, comme on ignore ce qu’est en réalité un homme et donc quelles sont ses aspirations profondes, toutes ces merveilles ne l’empêchent pas de sombrer dans le désespoir. Pourtant, la civilisation moderne avait proclame hautement et sur tous les tons qu’elle apporterait le bonheur au genre humain. La Révolution française avait adopté la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution américaine prétendait garantir à chaque citoyen la «poursuite du bonheur». Le XIXe siècle accrédita dans tous les pays occidentaux et même au-delà la grande idée de Progrès en vertu de laquelle l’âge d’or ne serait pas derrière, mais devant nous. Les faits ont longtemps donne a cette croyance des confirmations apparentes. Les conditions matérielles des couches inférieures de la société occidentale se sont considérablement améliorées, 1’exercice des libertés individuelles a été garanti à tous, la science a donne à l’homme moderne le sentiment d’être incomparable ment plus instruit que les plus savants parmi les générations antérieures, et le développement technique a placé entre ses mains les instruments d’une puissance insoupçonnée auparavant. Sur un autre plan et en vertu de théories psychologiques prétendant avoir enfin découvert où se situe le véritable centre de gravité de la personne humaine, c’est-à-dire au niveau du sexe, on a promis aux individus qu’ils pourraient se «réaliser» eux-mêmes en échappant à toute contrainte et en suivant tous leurs penchants. Ce fut, pour beaucoup, un prétexte suffisant pour supprimer la morale héritée du passé et considérée désormais comme un ramassis de préjugés périmés. C’est ainsi que l’homme moderne croit être devenu «adulte», sous-entendant que les générations des siècles passes étaient infantiles. II ne manque pas de philosophes ni même de théologiens pour le confirmer dans cette idée. Mais les faits eux-mêmes ont fini par singulièrement contredire ces théories. Déjà, la Première Guerre mondiale et les désastres qu’elle entraîna avaient donné de sérieux démentis à l’optimisme des annonciateurs du nouvel âge d’or. Cela ne les empêcha pourtant pas, au retour de la paix, de prophétiser de plus belle l’avènement d’une ère de paix, de justice et de bonheur, comme si 1’effroyable tragédie avec ses millions de victimes n’avait été qu’un incident de parcours. La Deuxième Guerre mondiale, bien plus épouvantable encore, aurait du instruire les hommes sur les illusions et les dangers des idéologies progressistes et plus ou moins athées promettant le bonheur par des voies exclusivement profanes, quantitatives et matérialistes. Mais au lieu d’en discerner le caractère trompeur et de s’en détourner pour revenir à des valeurs plus spirituelles et traditionnelles, ils ont au contraire accélère le mouvement de sécularisation. Si les promesses de bonheur ne se réalisent pas, les idéologues du système n’en concluent aucunement qu’elles étaient fallacieuses ou infondées, mais ils sen prennent aux dernières survivances de l’ordre ancien et des idées traditionnelles, qu’ils dénoncent comme autant d’obstacles à la marche du progrès et qu’il serait donc urgent de faire disparaître. Les bouleversements sociaux ne sont qu’un aspect dc ce mouvement. Ils s’accompagnent d’une subversion d’ordre moral et psychique qui prétend éliminer les «préjugés» et l’esprit «autoritaire», lesquels empêcheraient l’homme de parvenir à sa pleine libération et donc au bonheur. La réalité, notamment celle que l’on peut constater dans la jeunesse acquise aux idées «anti-autoritaires», est révélatrice: selon des témoignages convergents, le nombre des névrosés, détraques et intoxiqués ne cesse de croître, de même que les cas de soumission aveugle à des systèmes idéologiques et à des chefs conduisant en fait au contraire de la liberté. Cette civilisation qui s’était voulue «humaniste» aboutit ainsi à un système qui, en même temps, méprise l’homme et le trompe pour, finalement, le détruire Elle le méprise parce qu'elle le réduit aux fonctions matérielles et quantitatives de simple producteur et consommateur; elle le trompe parce qu’elle lui fait croire que, grâce au progrès, au développement de la science, à une meilleure organisation sociale et à la libération des derniers «préjugés» et contraintes hérités du passé, il parviendra au bonheur et vaincra la souffrance, laquelle est pourtant inhérente à la condition humaine; enfin elle le détruit en le corrompant, en le désintégrant et en privant sa vie de sens et d’espoir. D’ailleurs, le sentiment que l’ordre actuel des choses – si Ton peut parier d’ordre dans lune telle confusion – est une énorme tromperie semble se répandre toujours davantage et les idéologies modernes sont de plus en plus battues en brèche par l’esprit de négation, de contestation et de nihilisme. Effectivement, ces idéologies, y compris le marxisme, finissent toujours par perdre leur crédit, parce qu’elles sont impuissantes à répondre à nos questions les plus importantes sur le sens de la vie et sur les raisons de notre présence sur terre. Ce qui finit inévitablement par les rendre vaines et inefficaces, c’est d’ignorer que I’homme, en fin de compte, se définit par l’Absolu et qu’au fond de lui-même, consciemment ou inconsciemment, il ne cherche pas autre chose que cela. La condition humaine ne saurait trouver sa justification et son plein accomplissement sur le plan horizontal terrestre, car elle comporte une aspiration essentielle et centrale à la transcendance. L’homme, à la différence des autres créatures, ressent le besoin fondamental de se dépasser soi-même et de rechercher cet Absolu que, seul ici-bas, il est capable de concevoir. C’est pourquoi tout le relatif qu’on lui propose en si grande abondance le laisse toujours sur sa faim ou finit par prendre un goût d’amertume. Fort significatif est le fait que la «contestation» s’est surtout développée dans des pays industrialisés à niveau de vie élevé où tous les avantages matériels sont à la portée de chacun. Mais précisément, la civilisation moderne est inacceptable à l’homme parce que, lui offrant tout, sauf l’essentiel, elle lui parait dénuée de sens. Jamais il n’a disposé d’aussi nombreuses et prodigieuses possibilités de se distraire, et jamais il ne s'est pareillement ennuyé. À cet ennui, les réalisations extraordinaires de la science et de la technique, qu’il s’agisse de la télévision en couleur, des «conquêtes spatiales» ou des progrès de la médecine, n’apportent aucun véritable remède. L’homme, dans cette multiplicité de gadgets, se distrait, se disperse ou se dissipe, mais il ne trouve pas la véritable paix de l’âme venant de la certitude d’accomplir ici-bas la destinée supérieure pour laquelle il a été créé Dans les conditions insensées de la vie moderne, les gens doués d’un peu de réflexion se rendent toujours mieux compte qu’ils courent vers l’abime.
Salam Désolé pour cet extrait un peu long , mais il me semble que beaucoup de choses sont dites de façon synthétique et percutante!
La prétention du monde moderne à être une forme adulte de la civilisation , la prétention d'apporter le bonheur, négation de son échec. Son ignorance de la véritable nature de l'homme, la négation de le transcendance.
Le matérialisme, la quantité , la technologie , la consommation de masse ....Les armes de distraction massive pour abrutir les masses . Hier la religion opium du peuple , aujourd'hui la télévision....etc
BOB
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 15:26
Idriss a écrit:
rosarum a écrit:
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
Pour lui subsitué d'autres cultes, le culte de la consommation par exemple, combler le vide d'une vie moderne désacralisé et désenchanté , comblé ce vide dans la recherche du pouvoir , de l'argent, du plaisir... dans la fuite en avant permanente dans le toujours plus, toujours plus de bruit , plus de stimulations pour ne pas se retrouver seul face à soit même et son vide. Ce n'est peut-être pas le cas de tous, il peut y avoir des athées et des agnostiques qui , comme Rosarum , ont une vie intérieure et intellectuelle riche, qui sont d'en l'être et pas dans l'avoir malgré leurs références rationalistes...Mais c'est l'exception, l'arbre qui cache la forêt du naufrage de la civilisation moderne.
Je ne suis pas convaincu que la plupart des croyants aient une vie intérieure et intellectuelle plus riche que celle des non croyants. Je connais un certain nombre de catholiques et de musulmans qui le sont par tradition, par habitude; leur foi n'est pas vraiment le fruit d'un travail d'introspection, de réflexion poussé. Ils sont catholiques/musulmans parce que leurs parents l'étaient, parce que cela leur semble naturel, etc... Bref, je pense que les non croyants n'ont pas le monopole de la superficialité. En outre, un bon nombre de soi disant croyants s'adonnent aussi aux joies de la société de consommation. Quant à la soif d'argent et de pouvoir, bref, de moyens de se distinguer des autres, elle est inhérente à l'être humain. Si le système actuel semble exacerber les ambitions individuelles, les luttes pour la domination sociale ont toujours existé, et ce même lorsque la religion occupait encore une place centrale dans les sociétés.
Tonton
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 15:38
othy a écrit:
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
Hmmmm oui tu as quelque part raison mais il faut savoir bien les utiliser ainsi ils peuvent être bénéfique religieusement parlant
tout à fait, je partage vos 2 points de vue.
Ce que je constate surtout c'est que le progrès nous prive aussi de la nécessité de devoir partager et de devoir compter les uns sur les autres pour faire face aux difficultés. Et que dire de l'impact écologique !
Renaud-DA
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 15:41
Pour une fois que je suis d'accord avec vous Bob, je le dis !
Un conte qui illustre l'absurdité d'un certain progrès :
Le pêcheur mexicain et le manager américain
Un homme d’affaires américain se trouvait sur le quai d’un petit village mexicain du bord de mer quand un pêcheur sur un petit bateau accosta. Il avait au fond de son bateau plusieurs superbes thons à nageoires jaunes. L’Américain complimenta le Mexicain pour la qualité de sa prise et demanda s’il avait fallu beaucoup de temps pour les pêcher. « Un peu de temps seulement » répondit le Mexicain. L’Américain demanda alors pourquoi il n’était pas resté plus longtemps pour ramener plus de poissons. Le Mexicain répondit qu’il en avait assez pour nourrir sa famille. L’Américain questionna à nouveau : « Que faites-vous le reste du temps ? »
Le pêcheur mexicain répondit : « Je dors tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme, Maria, je flâne dans le village tous les soirs où je sirote du vin et joue de la guitare avec mes amis. J’ai une vie bien remplie, Monsieur ! »
L’Américain rétorqua d’un air moqueur : « Je suis diplomé de Stanford et pourrais vous aider. Vous devriez passer davantage de temps en mer afin de ramener de nombreux poissons et acheter un plus grand bateau avec le gain de la pêche. Ce bateau permettra d’augmenter encore le produit de la pêche et d’acheter plusieurs bateaux. Finalement, vous pourriez avoir une flotte de bateaux de pêche. Au lieu de vendre vos prises à un intermédiaire, vous pourriez les vendre directement au transformateur et, pour finir, ouvrir votre propre conserverie. Vous auriez le contrôle de tout le circuit, de la production à la distribution. Vous pourriez quitter ce petit village et vous installer dans la ville de Mexico, puis Los Angeles et enfin New York où vous dirigeriez l’expansion de votre entreprise. Le pêcheur mexicain demanda : « Mais Monsieur, combien de temps cela prendra-t-il ? « De 15 à 20 ans seulement » répondit l’homme d’affaires. « Et ensuite, Monsieur ? » L’Américain se mit à rire. « C’est la partie la plus intéressante. Quand le moment sera venu, vous annoncerez une offre publique, vendrez vos actions et deviendrez très riche. Vous pourrez facilement faire des dizaines de millions ! » « Des dizaines de millions, Monsieur ? Et alors ? »
« Et alors ! » dit l’Américain « Alors, vous prendrez votre retraite. Vous vous installerez dans un petit village de pêcheurs où vous pourrez faire la grasse matinée, pêcher un peu, jouer avec vos enfants, faire la sieste avec votre femme, flâner dans le village le soir en sirotant du vin et en jouant de la guitare avec vos amis. »
Tonton
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 15:54
BOB a écrit:
Idriss a écrit:
rosarum a écrit:
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
Pour lui subsitué d'autres cultes, le culte de la consommation par exemple, combler le vide d'une vie moderne désacralisé et désenchanté , comblé ce vide dans la recherche du pouvoir , de l'argent, du plaisir... dans la fuite en avant permanente dans le toujours plus, toujours plus de bruit , plus de stimulations pour ne pas se retrouver seul face à soit même et son vide. Ce n'est peut-être pas le cas de tous, il peut y avoir des athées et des agnostiques qui , comme Rosarum , ont une vie intérieure et intellectuelle riche, qui sont d'en l'être et pas dans l'avoir malgré leurs références rationalistes...Mais c'est l'exception, l'arbre qui cache la forêt du naufrage de la civilisation moderne.
Je ne suis pas convaincu que la plupart des croyants aient une vie intérieure et intellectuelle plus riche que celle des non croyants. Je connais un certain nombre de catholiques et de musulmans qui le sont par tradition, par habitude; leur foi n'est pas vraiment le fruit d'un travail d'introspection, de réflexion poussé. Ils sont catholiques/musulmans parce que leurs parents l'étaient, parce que cela leur semble naturel, etc... Bref, je pense que les non croyants n'ont pas le monopole de la superficialité. En outre, un bon nombre de soi disant croyants s'adonnent aussi aux joies de la société de consommation. Quant à la soif d'argent et de pouvoir, bref, de moyens de se distinguer des autres, elle est inhérente à l'être humain. Si le système actuel semble exacerber les ambitions individuelles, les luttes pour la domination sociale ont toujours existé, et ce même lorsque la religion occupait encore une place centrale dans les sociétés.
OUI ! toute à fait ! il y a une réalité dans l'idée que celui qui dit être sans péché n'a pas la vérité en lui.
Mais le principe des subversions c'est qu'elles existent tant qu'elles ne sont pas identifiées. Une subversion quand elle est identifiée, s'annule d'elle même.
la subversion dans le christianisme, en dehors des récupérations politiques qui sont forcement l'apanage de tout ce qui peut fédérer les hommes entre eux, vient principalement de la difficulté d'accepter notre dépendance vis à vis de Dieu mais de rester acteur de notre devenir. C'est à dire que la grâce de Dieu devient relative quand le christianisme devient ce qu'il dénonce pourtant.
Rien ne peut remplacer l'individu dans ce qu'il est dans sa relation avec son Dieu. La différence entre un croyant et un non-croyant, c'est que l'action de grâce est motivée par l'esprit de Dieu qui agit en sa personne, en son être. Alors qu'un non croyant exerce la grâce en considérant que c'est lui même qui a décidé qu'il fallait qu'il en soit ainsi. De ce faite, certains croyants agissent comme des non-croyants en tirant la couverture vers eux par des principes élitistes. Ce qui est contraire en fait, à l'évangile.
Croire en Dieu, c'est accepter que notre esprit, notre capacité à réfléchir même dans l'abstrait est ce qui vient de Dieu. Un peu comme Salamon qui dit que c'est Dieu qui a placé dans le cœur de l'homme, l'idée de l'éternité.
Pour tout ce qui est justice, amour, fraternité, etc...bcp de non croyant partagent l'esprit de Dieu. je pense qu'ils ne veulent pas s'associer non pas à Dieu mais à la religion. Et je comprends pourquoi, ce qui devrait interpeller tous les croyants.
Tonton
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 16:01
Idriss a écrit:
rosarum a écrit:
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
Pour lui subsitué d'autres cultes, le culte de la consommation par exemple, combler le vide d'une vie moderne désacralisé et désenchanté , comblé ce vide dans la recherche du pouvoir , de l'argent, du plaisir... dans la fuite en avant permanente dans le toujours plus, toujours plus de bruit , plus de stimulations pour ne pas se retrouver seul face à soit même et son vide. Ce n'est peut-être pas le cas de tous, il peut y avoir des athées et des agnostiques qui , comme Rosarum , ont une vie intérieure et intellectuelle riche, qui sont d'en l'être et pas dans l'avoir malgré leurs références rationalistes...Mais c'est l'exception, l'arbre qui cache la forêt du naufrage de la civilisation moderne.
pardon, mais je ne pense pas qu'il faut rester avec ce cliché. Il est certains que parmi les non-croyants certains sont plus " saints " que des croyants. Il y a parmi des non-croyants, des gens vraiment motivé pour la charité. Et parmi eux, certains le fond vraiment gratuitement.
Si leur cœur n'est pas ouvert à Dieu, au fond, c'est à cause des problèmes religieux, c'est donc de ma faute et de la tienne ( façon de parler ).
Tonton
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Sam 25 Jan 2014, 16:10
BOB a écrit:
Renaud-DA a écrit:
Le progrès consiste à faire un long et douloureux voyage pour réaliser qu'on a pas bougé d'un millimètre vers Dieu qui était, est et sera là où nous sommes.
Va dire ça aux gens qui ont été guéri d'une maladie grave grâce à la médecine, aux handicapés dont la vie a été grandement facilité, à ceux que le progrès économique a sorti de la misère.
la modernité crée aussi des maladies. Nous savons qu'en mangeant bio et en faisant de l'exercice nous nous maintenant en bonne santé. La modernité est aussi la source de l'obésité.
la vie des handicapées facilitée ? Ah bon ? ben moi je te dis, déplace toi en fauteuil roulant et tu verras bien que rien que l'accès aux transports te sera interdit.
les progrès économiques ? mais même la santé et l'amour sont aujourd'hui objet de spéculation.
Ce que je ne vois que de très positive dans la modernité, c'est les possibilités de communication entre les hommes.
Tomi
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mar 28 Jan 2014, 12:42
Renaud-DA a écrit:
Pour une fois que je suis d'accord avec vous Bob, je le dis !
Un conte qui illustre l'absurdité d'un certain progrès :
Le pêcheur mexicain et le manager américain
Un homme d’affaires américain se trouvait sur le quai d’un petit village mexicain du bord de mer quand un pêcheur sur un petit bateau accosta. Il avait au fond de son bateau plusieurs superbes thons à nageoires jaunes. L’Américain complimenta le Mexicain pour la qualité de sa prise et demanda s’il avait fallu beaucoup de temps pour les pêcher. « Un peu de temps seulement » répondit le Mexicain. L’Américain demanda alors pourquoi il n’était pas resté plus longtemps pour ramener plus de poissons. Le Mexicain répondit qu’il en avait assez pour nourrir sa famille. L’Américain questionna à nouveau : « Que faites-vous le reste du temps ? »
Le pêcheur mexicain répondit : « Je dors tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme, Maria, je flâne dans le village tous les soirs où je sirote du vin et joue de la guitare avec mes amis. J’ai une vie bien remplie, Monsieur ! »
L’Américain rétorqua d’un air moqueur : « Je suis diplomé de Stanford et pourrais vous aider. Vous devriez passer davantage de temps en mer afin de ramener de nombreux poissons et acheter un plus grand bateau avec le gain de la pêche. Ce bateau permettra d’augmenter encore le produit de la pêche et d’acheter plusieurs bateaux. Finalement, vous pourriez avoir une flotte de bateaux de pêche. Au lieu de vendre vos prises à un intermédiaire, vous pourriez les vendre directement au transformateur et, pour finir, ouvrir votre propre conserverie. Vous auriez le contrôle de tout le circuit, de la production à la distribution. Vous pourriez quitter ce petit village et vous installer dans la ville de Mexico, puis Los Angeles et enfin New York où vous dirigeriez l’expansion de votre entreprise. Le pêcheur mexicain demanda : « Mais Monsieur, combien de temps cela prendra-t-il ? « De 15 à 20 ans seulement » répondit l’homme d’affaires. « Et ensuite, Monsieur ? » L’Américain se mit à rire. « C’est la partie la plus intéressante. Quand le moment sera venu, vous annoncerez une offre publique, vendrez vos actions et deviendrez très riche. Vous pourrez facilement faire des dizaines de millions ! » « Des dizaines de millions, Monsieur ? Et alors ? »
« Et alors ! » dit l’Américain « Alors, vous prendrez votre retraite. Vous vous installerez dans un petit village de pêcheurs où vous pourrez faire la grasse matinée, pêcher un peu, jouer avec vos enfants, faire la sieste avec votre femme, flâner dans le village le soir en sirotant du vin et en jouant de la guitare avec vos amis. »
De quelle absurdité on parle ??
D'un côté on a un pêcheur qui nourrit seulement sa famille, et de l'autre un entrepreneur américain qui propose au pêcheur de nourrir des milliers de personnes.
Instant
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mar 28 Jan 2014, 14:13
La pêche industrielle fait que bientôt il n'y aura plus de poisson. La pollution des mers fait que le poisson est saturé de mercure et de produits chimiques, au point qu'il est recommandé désormais d'en limiter la consommation. L'élevage industriel de poisson de son coté crée une pollution (jolis les fjords de Norvège au-dessus, mais plus de vie dans les fonds). Le réchauffement climatique exacerbe les effets de la pollution, de la surpêche et des espèces invasives. Acidification des océans > effets sur le plancton et par suite sur toute la chaine alimentaire. La pêche industrielle réduit à la misère les pêcheurs artisanaux en épuisant les réserves côtières. Avec des filets immenses elle prend tout ce qu'il a sur le fond, au point qu'il faut en jeter une grande partie par dessus bord (40% des prises selon certaines estimations). Ces filets qui raclent le fond détruisent les coraux et les fonds marins. Les poissons pêchés en grande profondeur ont les organes internes et les yeux qui éclatent par suite de la décompression rapide, mais vous ne voyez jamais cela sur les rayons de poissonnerie.
Je parle de la pêche industrielle actuelle, pas des petits bateaux de pêche artisanaux. Ce n'est que l'appât de l'argent qui motive les sociétés qui agissent ainsi.
Dernière édition par Instant le Mar 28 Jan 2014, 19:36, édité 1 fois
Tonton
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mar 28 Jan 2014, 15:36
Instant a écrit:
La pêche industrielle fait que bientôt il n'y aura plus de poisson. La pollution des mers fait que le poisson est saturé de mercure et de produits chimiques, au point qu'il est recommandé désormais d'en limiter la consommation. L'élevage industriel de poisson de son coté crée une pollution (jolis les fjords de Norvège au-dessus, mais plus de vie dans les fonds). Le réchauffement climatique exacerbe les effets de la pollution, de la surpêche et des espèces invasives. Acidification des océans > effets sur le plancton et par suite sur toute la chaine alimentaire. La pêche industrielle réduit à la misère les pêcheurs artisanaux en épuisant les réserves cotières. Avec des filets immenses elle prend tout ce qu'il a sur le fond, au point qu'il faut en jeter une grande partie par dessus bord (40% des prises selon certaines estimations). Ces filets qui raclent le fond détruisent les coraux et les fonds marins. Les poisson pêchés en grande profondeur ont les organes internes et les yeux qui éclatent par suite de la décompression rapide, mais vous ne voyez jamais cela sur les rayons de poissonnerie.
Je parle de la pêche industrielle actuelle, pas des petits bateaux de pêche artisanaux. Ce n'est que l'appât de l'argent qui motive les sociétés qui agissent ainsi.
C'est quand je vois ce genre de chose que je comprend que nous sommes chassés de l'Eden. En fait, nous nous en chassons nous même. Depuis toujours donc.
Invité Invité
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mer 05 Fév 2014, 21:38
R.Garaudy a écrit:
L'histoire des sciences et des techniques, telle qu'elle est en général conçue dans les pays occidentaux, repose sur un postulat implicite : on doit mesurer le " progrès " des sciences et des techniques à partir d'un seul critère, celui de leur efficacité pour assurer un pouvoir maximum de domination sur la nature et sur les hommes. Définition purement quantitative qui revient à dire que cette volonté de puissance et de domination (même si elle conduit prioritairement à la destruction de la nature et des hommes), et les sciences et les techniques qui la servent, sont devenues le but suprême, la valeur unique, la religion du " progrès " et de la '' croissance ".
L'occident a prétention de s'ériger en juge de toutes les autres civilisations en considérant que la trajectoire qu'il a suivie est exemplaire , l'unique possible , et de décider , à partir de là , qu'un peuple , qu'une civilisation , qu'une science ou une technique sont " primitifs " , " sous-développés" , " retardataires " , selon le point où on les situe sur cette trajectoire , c'est-à-dire selon leur plus ou moins grande ressemblance avec nous. Aux adeptes superstitieux de cette religion de la croissance et du progrès, il apparaît aberrant et " obscurantiste " de se poser la question : est-ce que l'Europe, puis l'occident, ne font pas fausse route depuis la " renaissance " (c'est-à-dire depuis la naissance simultanée du capitalisme et du colonialisme) où s'est développée cette idéologie de justification du capitalisme et du colonialisme, assignant aux sciences et aux techniques le seul but de nous " rendre maitres et possesseurs de la nature " , comme l'écrit Descartes dans son discours de la méthode , et non pas d'assurer l'épanouissement de l'homme de tout l'homme et de tout homme.
Spoiler:
De tout l'homme, c'est-à-dire de l'homme dans toutes ses dimensions : y compris celle de nos rapports esthétiques avec la nature comme participation heureuse à sa vie et non pas comme simple réservoir de matières premières et comme dépotoir pour ses déchets ; celle de ses rapports avec les autres hommes qui ne soient pas des rapports de concurrence, d'affrontement, de domination, comme l'a définit Hobbes : " L'homme est un loup pour l'homme ". Cela a conduit à nos foules solitaires, sans but et sans amour ; celle de nos rapports avec la beauté, avec un avenir qui ne soit préfiguré par la " méga machine " qui nous broie dans ses rouages, mais qui soit une émergence poétique du radicalement nouveau. Cela, ni les sciences ni les techniques ne peuvent nous le donner.
L'épanouissement de tout homme, c'est aussi ce dont cette religion de la ''croissance" et du "progrès" dépouille l'immense majorité des hommes : dans les pays dits "développés" parce que cette croissance aggrave les inégalités et plus encore dans les pays dits "sous-développés" parce que la "croissance" de modèle occidental n'a été et n'est possible que par le pillage de leurs ressources matérielles et humaines. D'ailleurs, en réalité, il n'y a pas de pays "développés" et pays "sous-développés", mais des pays "dominants" et des pays "dominés", des pays "malades" et des pays "trompés". Les uns sont malades de leurs croissance ; les autres sont trompés par le mirage de cette même croissance suicidaire menée par leurs "élites" , formées en occident , à qui l'on est parvenu à faire croire leur avenir est dans le passé des pays malades et leur imitation.
Cette superstition archaïque et meurtrière du "scientisme", c'est-à-dire la croyance selon laquelle la science positive et les techniques correspondantes peuvent résoudre tous nos problèmes et qu'aucun problème humain n'existe en dehors de ceux qu'elles posent et résolvent, est paradoxalement appelée "modernité" dont le plus stupide et le plus suicidaire des slogans est "on n'arrête pas le progrès"
Spoiler:
Il fallait des jours et des jours à Tamerlan pour égorger 70.000 personnes lors de la prise d'Ispahan et pour empiler leurs cranes en pyramide. A Hiroshima, on obtient le même résultat en quelques secondes. C'est un progrès scientifique et technique incontestable. Note monde dispose de l'équivalent d'un million de bombes d'Hiroshima (ce qui représente 5 tonnes d'explosifs classiques sur la tête de chaque habitant de la planète). C'est un autre progrès scientifique et technique incontestable. Et l'"on n'arrête pas le progrès!"
La révolution verte et ses semences miracles accroissent formidablement les récoltes de riz dans le sud-est asiatique … pendant cinq ans. Les techniques européennes de labours profonds imposées à certaines terres du tiers-monde enfouissent les trop minces couches d'humus. Des engrais chimiques voraces en énergie sont vendus par l'occident, et la partie du Tiers-monde sans pétrole, de plus en plus endetté, ne peut plus les acheter. Que l'occident améliore ses techniques de coupe de forets et perfectionne la monoculture, et c'est le déboisement des pentes d'Himalaya, les inondations de Bangladesh ou les famines du Sahel. Progrès scientifiques et techniques incontestables qui conduisent au chiffre record de 50 millions de morts de faim dans le tiers-monde en 1980. Ces chiffres seront dépasses : 85 millions dans cinq ans. " On n'arrête pas le progrès".
Quand donc prendra-t-on conscience que le "modèle de croissance" de l'occident est une anomalie, un phénomène historique pathologique ?
Spoiler:
La science est démesure si elle n'a pas d'autres but qu'elle-même et si on la laisse proliférer au détriment de toutes les autres valeurs. Ce "développement" difforme , cette hypertrophie d'un savoir séparé de la vie , et cette atrophie de toutes les autres dimensions de l'homme : l'amour , la création esthétique , la méditation sur les fins de la vie, la simple aspiration à l'équilibre et l'harmonie dans nos rapports avec la nature et nos rapports humains , ne sauraient être considérés comme le modèle en fonction duquel on prétend étalonner le développement des autres civilisations , de leurs sciences et de leurs techniques.
On ne peut juger du "développement" des sciences et des techniques, dans une aire de civilisation déterminée, sans tenir compte des besoins à satisfaire et du programme culturel de cette société. Il ne suffit pas de se demander comment les réalisations des sciences et des techniques sont faites, mais pourquoi elles sont ainsi, à quelles fins elles sont destinées.
Ni la science chinoise, ni la science hindoue, ni la science islamique n'ont été conçues indépendamment de l'homme ; elle était à son service. Ce souci de la finalité humaine n'a jamais entravé leur épanouissement.
Si la science islamique n'a pas pris la même voie de développement que celle de l'occident depuis le XVIe siècle , ce n'est pas par je ne sais quelle insuffisance , mais par le refus musulman de traiter une branche quelconque de la science en la séparant de ce que l'islam considère comme le but et le sens de l'existence.
Les sciences de la chine, de l'inde, de la Mésopotamie, de l'islam ont connu de merveilleuses floraisons à une époque où l'Europe était ignorante ; depuis, elle est passée de l'ignorance barbare à une barbarie savante.
Il ne s'agit pas de nier ou de renier les apports de la civilisation grecque ou de celle de la chrétienté, ou de la renaissance, ou du XXe siècle occidental, mais de les ramener à leurs justes valeurs : dans la lente création de l'homme par l'homme, et surtout dans l'humanisation de l'homme, la contribution occidentale n'est ni la seule ni même la plus importante.
Tel est l'esprit dans lequel nous voudrions esquisser le bilan et les perspectives de la science islamique. Afin de n'y pas voir, comme trop souvent nos historiens l'ont fait , soit une simple transmission de la science grecque , iranienne , hindoue ou chinoise , soit un simple chainon de découvertes situés dans la préhistoire de la science "moderne" et qui n'ont d'intérêt (purement historique) que dans la mesure où elles auraient préparé notre science que nous appelons présomptueusement la science au lieu de l'appeler simplement la science occidentale.
Dans le cas particulier de la science islamique, il importe, pour la saisir dans sa spécificité et sa signification, de ne pas la séparer de ce qui lui assigne ses fins : la foi islamique, force vivante qui fut l'âme de cette science.
Le principe de l'unité (Tawhid), clef de voute de l'expérience islamique de Dieu, exclut la séparation entre la science et la foi. Tout , dans la nature , étant "signe" de la présence divine , la connaissance de la nature devient , comme le travail , une forme de prière , un accès à la proximité de Dieu.
Le Coran et les hadiths ne cessent d'exalter la recherche scientifique, encourageant même à apprendre auprès de ceux qui ne partagent pas la foi musulmane. C'est ce qui explique le rôle fécondant de l'islam et le renouveau scientifique qui se répandit partout grâce à son expansion territoriale.
" Celui qui abandonne son foyer pour se mettre en quête du savoir suit la voie de Dieu … L'encre du savant est plus sacrée que le sang du martyr " dit le prophète
Dans les autres aires de civilisations, à l'époque de la naissance de l'islam, il existe au contraire un cloisonnage entre l'homme, la nature et Dieu …
Pages 73 , 74 , 75 , 76 ; Roger Garaudy ; Promesses de l'islam 1981
Salomon
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Jeu 06 Fév 2014, 16:36
le progrès ne peut être assimilé qu'a la technologie,a la science si ses derniers ne vont pas a l'encontre des lois de Dieu c'est un bien fait et en Islam acquérir le savoir,la science est un commandement divin .......
BERNARD
Sujet: avis Sam 08 Fév 2014, 17:51
Nass' a écrit:
Belle leçon du chacun poursoi . Avec la mentalité de cet homme qui prône le productivisme à tout va faut-il changer de voiture tous les jours, cassez ses assiette pour en racheter d'autres et ainsi de suite. Il y a le progrès industriel qui est une chose et le progrès humain qui tout autre chose. Le tout fric n'est pas un progrès s'il doit profiter qu'au plus riches et seulement a eux seuls.
Le progrès humains fait qu'on ne circule plus à dos de chameau dans le désert ou à pieds en diligence, à cheval dans les pays développé . L'imprimerie est un progrès Avoir chez soi en France de l'eau au robinet est un progrès. Pourvoir communiquer entre nous avec internet est un progrès. Tout dépend de comment on s'en sert. Dieu permet le progrès.
Celui qui a inventé la roue à fait un plus grand bon pour l'humanité que le premier homme sur la lune. celui qui a inventé l’écriture est aussi un grand progressiste. celui qui a découvert les antibiotique a fait avancer le progrès de la médecine. Pasteur a apporté un progrès avec les vaccins Il ne faut pas cracher sur le progrès mais savoir l'employer et surtout ne pas se faire dominer par le progrès.
L'addiction aux progrès inutiles n'est pas bon pour l'homme. Ils ne manque pas
Stana
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Lun 10 Fév 2014, 18:18
Tout peut être positif ou negatif. Un couteau, par exemple, peut servir à couper le pain ou à tuer quelqu'un. Comme quoi... Il en est de même pour chaque èlèment du progrès. Ce serait à l'Homme d'être plus raisonnable, de tenter de bien employer telle ou telle découverte, mais il ne faut pas se faire d'illusion: il y aura toujours des humains déraisonnables, prêts à mal employé ce qu'il a à porter de la main. Heureusement, ce n'est pas systèmatique. Un proverbe amérindien dit: "Nous naissons tous avec des griffes et des crocs. C'est à nous d'en faire des ongles et des dents". A méditer^^
Invité Invité
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Mar 11 Fév 2014, 19:13
rosarum a écrit:
azuul a écrit:
je pense que le progres /DONC LINOVATION/ ne peu finir que mal car le progres que ce soi nouveau telephone voiture..... ne peu qu entrainer la perte de lhomme puisque le progres ne fait que nous eloigner indirectement de nos devoir religieu comme la tv... et nous monte les un contre les autres dans laquisition des richesse ;qui aura les plus beau vetements la plus belle maison.... et par ses inovation ils nous perde du droit chemin
il n'y a pas que la religion dans la vie, il y même de plus en plus de gens qui se passent de religion.
Citation :
Spiritualité et changement de paradigme Par Eric Geoffroy |
La conscience humaine actuelle, entraînée par ce modèle occidental tout en en constatant de plus en plus l'aberration, se révèle pour l'instant incapable de faire émerger une éthique globale, fondée sur ce que j'appelle «l'humanisme spirituel»
La crise morale et financière que traverse l'Unesco est un symptôme éloquent de la crise globale du Sens qui affecte actuellement l'humanité. D'après les grandes traditions spirituelles, nous vivons la fin d’un cycle majeur de cette humanité, et ceci apparaît avec d'autant plus d’évidence que cette ‘‘descente’’ à la fin du cycle a pour corollaire une accélération des processus globaux à l'œuvre dans le monde.
Par exemple, notre vécu du temps et de l'espace n'a plus rien à voir avec celui de nos grands-parents, et la révolution informatique est assurément l'un des principaux bouleversements qu'a connus l'humanité. En fait, nous vivons en direct l'échec du type de ‘‘modernité’’ imposée dès le XVIe siècle par l'Europe au monde, et relayée au XXe siècle par les États-Unis. Cette modernité [- car les différentes civilisations humaines ont proposé par le passé d'autres types de modernité -] est en définitive schizophrène, puisqu'elle promettait un « progrès » matériel, techno-scientiste, sans se soucier aucunement de l'évolution spirituelle de l'humanité.
C'est ainsi que l'émir Abdelkader, fondateur au XIXe siècle de l'État algérien mais avant tout spirituel musulman ancré dans l'universel, a accompagné le progrès technique des Européens, tout en les avertissant que le « ciel » allait se refermer sur eux.
La conscience humaine actuelle, entraînée par ce modèle occidental tout en en constatant de plus en plus l'aberration, se révèle pour l'instant incapable de faire émerger une éthique globale, fondée sur ce que j'appelle « l'humanisme spirituel » : on le constate tous les jours dans le champ géopolitique.
Or, qu'on le veuille ou pas, qu’on en soit conscient ou non, nous sommes en train de changer de paradigme : après avoir expérimenté le mythos - l’ère du mythe- et le theos – l’ère du théologique-, l'humanité doit maintenant passer du logos au holos, ou ‘‘conscience universelle’’. Nous devons - car nous n'avons guère le choix - nous affranchir de la dictature non pas de la raison en tant que telle, mais d'une « raison » instrumentalisée, d’un logos asservi à l'utilitarisme et au profit partisan, unilatéral.
Nous devons nous dessaisir d'une vision borgne, car unidimensionnelle, du monde, pour recouvrir une vision ‘‘en relief’’, où se croisent verticalité et horizontalité, raison et intuition, conscience de l'universel et conscience du local, expérimentation dans le monde phénoménal et expérience intérieure, etc. Ceci est déjà en train de se faire, mais avec des tensions majeures du fait de l'importance des enjeux. La conscience holistique sait bien que nous sommes tous interdépendants, et que nuire à autrui c’est nuire à soi-même.
Le soufi Ibn ‘Arabî (m. 1240) nous dit que nous baignons dans l'illusion de vivre dans des corps ou des entités autonomes ; en réalité nous sommes tous reliés par la trame à la fois unique et complexe de la vie. Le fameux « effet papillon » a été exploré depuis longtemps par des spirituels de toutes les traditions.
Ainsi, nous n'avons d'autre choix que de délaisser le modèle pyramidal, établi sur le seul ‘‘avoir’’, sur l'injustice, la compétition, la dualité, l’hypertrophie du mental calculateur, pour nous inscrire dans le modèle du cercle qui donne la priorité à ‘‘l’être’’, à l'égalité (il n'y a ni premier ni dernier dans un cercle), au principe d’une Unicité généreuse qui englobe la multiplicité du vivant. C’est là un modèle qui donne son droit à chaque niveau de l’être. Dans l'histoire de l'humanité, la civilisation issue de la modernité occidentale est la seule à avoir nié l’existence des plans de l’être autres que le plan matériel.
Il est vrai que les religions elles-mêmes ont parfois versé dans ce que le lama tibétain Trungpa appelait le « matérialisme religieux ». Elles imposent parfois une vision réductionniste, mutilante, de la réalité tout autant que le positivisme techno-scientiste. La spiritualité va-t-elle se distinguer des religions instituées, pour prendre des formes plus diffuses, plus laïques ?
C'est un mouvement qui semble à l'œuvre aujourd'hui. De la même façon, si certains auteurs tels que le métaphysicien français René Guénon (m. 1951) ont espéré que l'Orient féconde l'Occident afin que celui-ci retrouve une harmonie entre esprit et matière, force est de constater que la tentation consumériste touche actuellement toute société humaine, chacune selon son cycle d'évolution propre.
En vérité, ce qu'on appelle la postmodernité signe la fin des certitudes et c’est là l'un des avantages de la révolution informatique : l’hypocrisie du système de gouvernance mondiale se révèle chaque jour davantage ; les faux-semblants tombent et, pour reprendre une expression soufie mais qui est aussi celle du physicien Bernard d'Espagnat, « le Réel voilé » se dévoile… L'on peut même mesurer précisément aujourd'hui l'angoisse générée chez l’homme par la globalisation sauvage et l'impérialisme du techno-capitalisme, ainsi que son impact sur la santé psychique et physique de l’homme, sans parler des autres règnes.
La spiritualité a pour vocation d’ouvrir le champ cognitif humain à l'universel, à la présence de l'autre, quel qu'il soit. Dans un contexte de désagrégation des repères, et d’une multipolarité encore confuse sur le plan géopolitique, la spiritualité nous apprend à nous déconditionner de nos fausses identités, lesquelles sont secrétées par l'ego : je pense notamment, dans le contexte de l’Unesco, aux nationalismes étatiques, qui font tant de dégâts dans le monde actuel.
Elle nous apprend encore à nous départir de la logique binaire exclusiviste (oui ou non, toi ou moi), pour accéder à une supra-logique inclusiviste, appelée le « tiers inclus » par certains physiciens : oui et non, toi et moi, car en définitive c’est Lui - qu'on l'appelle le Principe, Dieu ou autre - qui nous régit.
Ceux qui se nourrissent du système de gouvernance politico-économique actuel savent très bien que, du fait de l'hégémonie de ce système, l'humanité va droit dans le mur. Ils en appellent même à une république mondiale, à un conseil universel des sages.
Certes, nous sommes tous pétris de contradictions – et pas seulement eux- mais un travail sur soi s'impose, dans l'urgence, afin de faciliter la transition entre ce monde finissant et celui qui doit naître. Le travail sur soi, on le sait, est un préalable de toute démarche spirituelle, et il concerne à la fois l'individu, l’Etat et l'humanité tout entière.
Le progrès est une bonne chose en soi ais son emploi est mal fait là est notre faute.
Heureusement qu'il y a eu le progrès car nous ne serions pas devant nos PC en train de nous écrire soit des mots doux ou des mots moins doux.
La situation est avant tout que l'humanité à rejeté le spirituel au profit du matériel.
L'humanité croit pouvoir se passer de Dieu . Elle se trompe lourdement . Et une certaine tranche de croyants sont pour un retour au moyen age si je puis m'exprimer ainsi. Somme nous capable de redresser la tête et de dire au Monde Je Crois? Sommes-nous capable de le faire sans nous battre?
On croit en Dieu ce qui sous entend que nous croyons au Diable mais nous avons Foi en Dieu mais pas foi au diable nous croyants.
La faute de la situation humaine dans la quelle nous vivons est du au fait que nous humanité on a tendance sans s'en rendre compte à privilégier notre "foi" au diable. ce dernier en est le plus satisfait car c'est l’ennemi de Dieu et nous le suivons dans nos querelles internes et humaines. La faute est que nous faisons le mauvais choix tout en croyant faire le bon choix . Là est la subtilité du démon.
Le progrès pour l'humanité c'est de retrouver le chemin qui mène vers Dieu. En évitant de nous bousculer si possible. La route est assez large pour tout le monde Qu'est ce qui nous empêche d'avant ensemble la main dans la main? Hein!
Nass'
Sujet: Re: Qu'est-ce que le progrès ? Ven 14 Fév 2014, 16:49
Notre plus grand ennemi est nous-même. Il y a rien de plus difficile à combattre que mon âme qui m'incite à semer le mal, la turpitude et la corruption sur terre. C'est un travail de toute une vie.