crèche vivante à Ste Anne d'Auray

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C’était un grand pari » : la crèche vivante de Sainte-Anne-d’Auray a attiré 3 413 spectateurs

Clap de fin jeudi 4 janvier 2024, au soir, pour la 22e crèche vivante de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan). Après six jours de représentations et un challenge à relever, le pari est hautement rempli.

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Wallerand, 5 mois, a joué son premier rôle durant dix séances. | OUEST-FRANCE

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C’est une salve d’applaudissements et d’encouragements qui a envahi la salle de sport du collège-lycée de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan), jeudi 4 janvier 2024, au soir, à la fin de l’ultime représentation de la crèche vivante.

« On l’a fait ! C’était un grand pari après trois ans d’absence », confie Marie Guézel, coprésidente de la crèche vivante. Dans la salle, l’émotion est à son comble : « Il faut les féliciter car ils ont bien repris le flambeau. Elle est belle cette jeunesse. »

« J’avais peur d’être déçu »

Le jeu de scène est parfait et fait oublier les décors. « Il faut remettre les choses dans leur contexte : trois jours de montage et des conditions difficiles faisaient que nous pouvions appréhender », explique Michel Jégo, qui a été à la tête de la crèche vivante pendant douze ans. Il avoue avoir versé sa larme. Juste derrière, Max, qui a longtemps interprété le rôle de Siméon, est conquis. « Quel spectacle, quelle relève ! J’avais peur d’être déçu, c’est impressionnant. »

Le petit théâtre

Pour la centaine de bénévole, la satisfaction est sur tous les visages. « C’est la clé de réussite du spectacle, cette envie de s’investir ou de revenir, pour les comédiennes et comédiens, mais aussi celui d’un public d’habitué, fidèle », décrit Adeline Guézel, coprésidente.

Pour le père Adrien Collet, les souvenirs remontent. « Il y a là un côté historique, outre le message porté. Cette salle était le petit théâtre du séminaire où se jouait, avant Noël, une pièce de théâtre. »

Pour le père Gwenaël Maurey, les inquiétudes ont laissé place à la satisfaction. « Elles (Marie et Adeline Guézel) n’ont pas lâché malgré les difficultés. C’est un très beau spectacle, qui est très respectueux du mystère de Noël »

Dix séances pour Wallerand

Mention spéciale pour le plus jeune des acteurs, Wallerand, 5 mois, qui a joué le rôle de Jésus lors de dix représentations.

« Nous avons hésité au départ, mais nous étions au premier rang pour surveiller notre enfant. Avec mon mari, nous nous sommes relayés.

C’est une histoire de famille, notre grande de 8 ans, Iris, joue le rôle de la villageoise », livre leur maman, Anne-Marie, de Ploemel.

À l’année prochaine

Il a fallu parfois bricoler, composer et rafistoler, mais le résultat final est là : 3 413 spectateurs présents sur six jours, à raison de trois représentations par jour. « Nous vous donnons rendez-vous en fin d’année pour une nouvelle édition. »

Tous espèrent pouvoir réitérer dans cette même salle, mise gracieusement à disposition par le collège-lycée, « sans qui ce spectacle n’aurait pas pu avoir lieu », conclut Adeline Guézel.

Spoiler:

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Pétunia a écrit:: C’était un grand pari » : la crèche vivante de Sainte-Anne-d’Auray a attiré 3 413 spectateurs

Clap de fin jeudi 4 janvier 2024, au soir, pour la 22e crèche vivante de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan). Après six jours de représentations et un challenge à relever, le pari est hautement rempli.

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Wallerand, 5 mois, a joué son premier rôle durant dix séances. | OUEST-FRANCE

Très belle image, je me suis pris à rêver qu'il porte le keffieh palestinien...

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