La fin de la mondialisation?

24.05.2022

"Depuis plus de dix ans, les chocs n’ont pas manqué. Crise financière de 2008 ; Brexit ; etc.

Le dernier en date, la guerre en Ukraine et les sanctions prises contre la Russie, ébranle un peu plus des chaînes de fabrication installées sur plusieurs pays et déjà sérieusement perturbées par le Covid-19. (...)toute la presse anglo-saxonne, celle de l’économie mondialisée justement, s’interroge sur la prédiction d’un expert en la matière : « Nous sommes à la fin de la globalisation économique telle que nous l’avons vécue depuis trente ans », dit Larry Fink, le patron de BlackRock, le plus grand des fonds d’investissement.

Certes, le commerce international se porte bien, aujourd’hui dopé par la relance post-Covid. Mais quelque chose s’est cassé en route dans la confiance longtemps accordée aux mérites de la globalisation économique. Nombre de pays ont pris conscience de leur dangereuse dépendance à l’étranger en matière de sécurité sanitaire. Après tout, masques, tests, vaccins, c’est affaire de santé publique, donc de souveraineté nationale. Tant pis pour la théorie des avantages comparatifs, mieux vaut produire à la maison, quitte à payer plus cher, et cela est vrai dans plusieurs secteurs importants.

Le doute est politique, aussi. Nostalgique, The Economist se souvient : « Après la chute du mur de Berlin [1989], on s’accordait généralement à penser que liberté politique et libre-échange allaient de pair, se renforçant l’une l’autre. Et pour un temps, ça a marché. Dans les années 1990, le nombre de pays convertis à la démocratie progressait, les barrières tarifaires diminuaient et les porte-conteneurs sillonnaient les océans. »

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Pour résumer ce que j'ai un peu suivi dans des médias et sur Arte hier soir, ces crises nous ont fait prendre conscience de notre dépendance.
Bien sûr la mondialisation nous assure des conforts bon marché, et sans mondialisation, toute production locale rendra les produits plus chers mais en contrepartie assura l'emploi des citoyens.

Il faudra sans doute renoncer à du luxe et apprendre la sobriété mais ca va dans le sens de l'écologie, ou bien?

Et on nous prédit la formation de blocs.

C'est un peu ce que j'ai pu glaner mais il n'y a pas encore beaucoup d'articles.

La fin d'un monde, le début d'un autre.

cailloubleu* a écrit:

Pour résumer ce que j'ai un peu suivi dans des médias et sur Arte hier soir, ces crises nous ont fait prendre conscience de notre dépendance.
Bien sûr la mondialisation nous assure des conforts bon marché, et sans mondialisation, toute production locale rendra les produits plus chers mais en contrepartie assura l'emploi des citoyens.

Il faudra sans doute renoncer à du luxe et apprendre la sobriété mais ca va dans le sens de l'écologie, ou bien?

Et on nous prédit la formation de blocs.

C'est un peu ce que j'ai pu glaner mais il n'y a pas encore beaucoup d'articles.

La fin d'un monde, le début d'un autre.

Je suis d'accord avec toi, sur l'écologie et le coup de la vie.

Effectivement aussi, j'ai, à travers la crise ukrainienne, évoqué la construction de 2 blocs, l'un mondialiste, l'autre souverainiste.

Cette question que tu poses, fait parti des discussions à Davos ( dirigé par Klaus Schwab ). Les mondialistes ont conscience qu'il perdent du terrain sur les souverainistes et ils sont bien nombreux qu'avant à participer au forum

D'ailleurs en France, ça se constate aussi politiquement par l'importance que prennent aussi bien Le Pen que Mélenchon. Macron dit qu'il faut donner davantage de pouvoir à l'OMS, ce qui forcement crée une perte de souverainisme. L'idée devrait émergé normalement vers 2023, dans la CEE,  afin que ce soit l'OMS qui décide des stratégies pandémiques, car par exemple, la Suède, n'a pas pris les mêmes options, que ce soit sur le confinement, le port du masque ou la politique vaccinale. La Suède ne pourrait donc plus piloter d'elle même ses décisions sanitaires.

Mais il ne faut pas  confondre, la mondialisation économique et la mondialisation idéologique. Ne pas confondre les échanges de marchandises avec la volonté d'imposer une conduite politique commune.

Le souverainisme n'est pas forcement incompatible avec l'internationalisation des échanges. Mais il est clair que les mondialistes ne veulent pas abandonner leur idée d'un gouvernement mondial, ils veulent donc prendre le dessus sur les peuples, c'est ce qui est inquiétant.


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cailloubleu* a écrit:

Pour résumer ce que j'ai un peu suivi dans des médias et sur Arte hier soir, ces crises nous ont fait prendre conscience de notre dépendance.
Bien sûr la mondialisation nous assure des conforts bon marché, et sans mondialisation, toute production locale rendra les produits plus chers mais en contrepartie assura l'emploi des citoyens.

Il faudra sans doute renoncer à du luxe et apprendre la sobriété mais ca va dans le sens de l'écologie, ou bien?

Et on nous prédit la formation de blocs.

C'est un peu ce que j'ai pu glaner mais il n'y a pas encore beaucoup d'articles.

La fin d'un monde, le début d'un autre.

Si c'est pour avoir du confort sur le dos du travail d'enfants, ont peut s'en passer .
Cette idéologie mondialiste a créé le chao, mais certains peuples tiennent à leur culture et leur pays .
Nous sommes devenus une société de service, et ne fabriquons plus rien .
Il nous faut reindustrialiser et œuvrer par une plus grande solidarité avec les pays que nous avons esclavagises pour payer moins cher .

Il ne peut car il n'a jamais existé d'espace multi culturels sans idéologie dirigeante.

Celle de la mondialisation se définie clairement par l'ultra libéralisme, qui crée des déséquilibres dans le partage des richesses. Ce pourquoi, il rencontre une opposition populiste.

Mais il ne faut pas non plus idéaliser le souverainismes pour autant, puisqu'il crée aussi des nations comme la Chine ou la Russie.

On peut avoir une réponse européenne, car les limites sont ainsi, mais elle ne sera jamais satisfaisante si elle suit celle logique capitaliste, l'Europe étant de culture commune, plutôt socio démocrate.

De ce fait, elle n'est pas compatible avec les USA, elle a sa nature propre.