Vivre intensément sa Foi.

13-01-2018

Il faut vivre intensément sa Foi sinon il n'y en a pas, juste un simulacre de foi, un semblant, une illusion de foi, parce que des gens tièdes dans la foi ne reçoivent rien de Dieu dans leur cœur, les gens se disent mutuellement qu'ils ont la foi, mais peuvent ils comparer leurs fois, dire l'intensité, il n'y a que véritablement ceux qui s'investissent fort dans la foi qui, en contrepartie d'avoir reçu, donne sans compter aux autres.

Mais surtout vivre intensément sa foi c'est éprouver un immense chagrin face à la crucifixion de Jésus, avoir à souffrir cette idée insupportable, c'est d'être dans un immense chagrin à chaque pensée, c'est de ne pas supporter toute image de Jésus sur la Croix, c'est d'éviter de regarder des films.

Mais si seulement les théologiens avaient dit une chose, tout le monde l'aurait pris pour sien, que Jésus a voulu à la hauteur de la souffrance que nous allons vivre, souffrir lui avant de tout son être.

Est ce qu'il n'y aurait pas eu plus de croyants si les choses comme cela avaient été dites ?

Aquilas** a écrit:

Comment comprenez ces versets qui ont un lien direct avec le sujet ?


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Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc

01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.

02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

03 Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête.

04 Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ?

05 On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient.

06 Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi.

07 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
08 Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.

09 Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

Ces versets qui sont intentionnels bien sûr, Jésus insiste car Jésus dit : " 09 Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

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Donc : dans le monde "

et : " en souvenir d’elle" c'est à dire "tout le temps" ce qui représente surtout dans le futur et le futur c'est surtout aujourd'hui


Que cette femme a pris un soin particulier à soigner Jésus malgré l'avis des apôtres.

Les croyants commémorent la Passion de Jésus, jusqu'à la mort de Jésus, à Pâques.

Mais véritablement est ce que les croyants soignent Jésus comme cette femme ?

Soigner Jésus c'est dire "non" à la mort de Jésus, c'est avoir en soi la boule au ventre à l'idée de la mort de Jésus et non pas comme je l'entend mille fois au moins partout, que la crucifixion est normale pour avoir le Salut.

Il n'y a rien de normal de trouver nourriture dans la mort, et pourtant c''est ce que Jésus a fait, nous mangeons le corps de Jésus et buvons le sang de Jésus à la messe, en souvenir de Jésus.

Cette haute symbolique est magnifique et elle doit être perpétuée chaque jour, car chaque jour il faut se souvenir de la souffrance de Jésus pour nous, tous les jours il faut remercier Jésus et regretter d'avoir contraint Jésus à mourir pour nous offrir la Vie.

Chaque jour il faut avoir un cas de conscience, pleurer sur Jésus et se dire que nous aurions pu agir autrement, nous aurions pu balayer d'un revers de main cette poignée d'hommes pharisiens, nous aurions pu éviter que celui que nous aimons meure, nous aurions pu dire, "non" nous avons compris à travers l'évangile votre Message Seigneur Jésus et nous ferons un mur devant les gens qui ont décidé de condamner votre Majesté, nous n'aimons pas chanter à la messe parce que nous n'aimons pas chanter alors que nous sommes tristes.

Nous sommes tristes parce que déjà si nous sommes sur terre cela veut dire que nous avons offensé Dieu et se remémorer chaque jour en allant à la messe c'est se remémorer que nous sommes ici car nous avons été lâches, lâches car non seulement nous sommes fautifs mais en plus nous avons nos péchés absouts à cause de la mort de Jésus.

Si nous chantons à la messe c'est pour répandre d'un même chœur les louanges à Dieu à qui nous demandons pardon humblement.

Mais sinon nous n'avons pas à nous réjouir, nous sommes peinés.

Pour ma part, j'ai toujours hésité entre les rires et les larmes à la messe, heureuse de partager le pain, heureuse d'être en communauté, heureuse de chanter les louanges, heureuse d'entendre la Parole de Dieu en liturgie, mais malheureuse parce que j'ai compris que je n'ai pas à me glorifier, je suis pécheresse jusqu'à ma mort, même si je me comporte convenablement, je ne connais pas le péché qui m'a contrainte à venir au purgatoire, donc j'ai honte d'avoir péché, et je ne sais pas si tout ce que je fais maintenant va combler le péché que j'ai commis avant de venir, quel effort je dois faire, alors ne le sachant pas, j'essaie d'être irreprochable partout tout le temps, mais je sais que je ne le suis pas, j'ai parlé avec untel et untel et je n'ai pas agi conformément à ce que j''aurais dû être, j'aurais dû être plus douce gentille et je me suis emportée, mais me dis je, il y a la justice, si je m'insurge je montre que j'existe, et que le respect est primordial, je me souviens de Jésus disant aux pharisiens "race de vipères" et je me dis que cela s'applique "au respect" le respect dont Jésus a manqué, et le respect que l'on doit m'accorder, aucune excuse n'est valable envers les gens irrespectueux, il faut le leur apprendre en s'insurgeant contre eux. Mais ce qui me rend la plus triste c'est surtout de penser en écoutant le prêtre au moment où Jésus s'apprête à partir sur le Mont des Oliviers, c'est tragique.

Je bavarde je bavarde mais son état d'âme est bon à confier, cela permet d'enlever des voiles.

Jésus mérite que nous soyons tristes très tristes, et que nous ayons dans notre coeur un chagrin immense et afin de vous montrer de quelle manière, imaginez votre maman ou votre papa, décédés, nous ne dirions jamais d'eux "papa a versé son sang ou a reçu dans son flanc un coup de lance qui ...... etc..... " nous respectons notre père et nous ne revenons pas sur des détails sordides.


C'est dans notre façon de parler, ici ou ailleurs, lorsque nous parlons de Jésus, il faut le faire avec respect et ne pas parler de sa souffrance avec banalité.

Lorsque Marie à la Salette dit qu'elle retient le bras lourd de Jésus prêt à s'abattre car Jésus est las de toutes les injures des hommes, il s'agit bien de cela, les hommes quels qu'ils soient du cardinal au prêtre parlent avec détachement de la Crucifixion de Jésus ou de Jésus alors qu'il s'agit de l'être le plus cher que nous ayons perdu, Jésus.

Si quelqu'un veut savoir si la Foi l'habite, il est quelqu'un qui pense que son corps de chair lui est étranger, que sa vie n'est pas ici, qu'il est éloigné de Dieu et que son but est de tout faire pour se réconcilier avec Dieu.

C'est quelqu'un qui trouve futiles les discussions qui tournent autour de banalités de la vie terrestre.

C'est quelqu'un qui ne classe pas dans une ou des catégories des peuples, des gens, qui s'éloignent du racisme et de la dissension.

Les personnes obnubilés par la critique de certains peuples sont des malades de la chair. Leur maladie, le péché, et ils n'en sortiront jamais s'ils continuent à hair.