Énergie, Force, Tension, Courant, Onde, Esprit etc

07.11.2017

Pour échanger dans ce sujet, il faudra faire preuve d'une grande ouverture d'esprit, d'écoute et de partage. Donc si le sujet ne vous inspire rien de positif, n'intervenez pas, je souhaite que ce sujet donne la possibilité à des gens ouvert d'esprit de découvrir leur point sensible en matière d'énergie.

Je voulais parler d'un phénomène que je ne saurais définir, mais que j'appellerai les "échange d'énergie".
J'étais en pleine remise en question à tout les niveaux, et j'ai eu un déclic qui m'a rendu sensible à une partie de moi que je refoulais en quelques sorte.
J'ai vu une vidéo de Paul SB* sur YouTube, je vous invite à aller voir sa chaîne, c'est quelqu'un de très intelligent qui a vraiment un don pour éveiller l'inconscient (ou la conscience peu importe) en tout cas sa vidéo a crée un déclic chez moi.

Il parlait se reconnecter, et de son désire de vivre une nouvelle dimension, quelques chose de transcendant, spirituel (je reformule avec mes mots). Quand il a dit le mot "transcendance" quelques chose c'est ouvert en moi, et je me suis dis qu'il fallait que je me reconnecte aussi. La reconnection à laquelle, j'ai pensé c'est relationnel, en me faisant de nouveau amis, parce que je suis trop isolée et que je sens ce besoin vital de tisser des liens avec les gens, parce que j'avais perdu ce fil.


[*Paul J'espère que tu n'es pas gêné que je parle de tes vidéos, ou que je te cite, mais il fallait que je le fasse pour mieux expliquer ]

=>SUITE AUX PROCHAINS POSTE.

Salut "La petite voix" et bonjour à tout le monde, :)

Ecoute, déjà merci de me guider un peu et de me montrer où on peut aborder certains sujets car j'avoue que ce n'est pas forcément facile de partager son expérience sur ce forum lorsqu'on est qu'un agnostique qui se cherche.


En fait pour recontextualiser un peu le propos, j'ai la vie d'un homme qui travaille dans un bureau à Paris depuis un peu plus de 3 ans. Je suis passé par quelques phases différentes et disons que j'estime à présent être devenu adulte, cad avoir trouvé ma voie (je voudrais démissionner notamment) et donc j'emprunte à présent des chemins qui sont de moins en moins clairs. Instabilité financière en vue + l'impression que de moins en moins de gens ont une expérience de vie à laquelle je peux m'identifier.

Et c'est à ce moment là, quand on fait du hors piste mental, qu'on ne peut plus se permettre de douter de tout, de tout remettre en question, que c'est un important d'avoir quelque chose en quoi l'on croît et qui nous dépasse, une transcendance.
J'ai ressenti cet appel comme vraiment quelque chose de logique. C'est soit s'ancrer dans une monotonie sécurisante mais qui tournerait à la névrose soit accepter profondément qu'on ne contrôle pas tout et tenter sa chance. Au fond, les athées matérialistes que je connais et qui sont mes amis, ne font pas des choix ambitieux, ce sont des gens avec des qualités et qui sont lucides mais à quoi bon si ils ne sont pas prêts à saisir les opportunités pour vivre sans regarder la notice d'emploi.

Voilà, et vous ressentez-vous ce lien entre un certain lâcher prise dans l'existence et la spiritualité/transcendance/religion ?
Cela peut être en bien comme en mal d'ailleurs.

(La petite voix, tu peux répondre également bien sûr :) )

Paul SB a écrit:

Salut "La petite voix" et bonjour à tout le monde, :)

Ecoute, déjà merci de me guider un peu et de me montrer où on peut aborder certains sujets car j'avoue que ce n'est pas forcément facile de partager son expérience sur ce forum lorsqu'on est qu'un agnostique qui se cherche.


En fait pour recontextualiser un peu le propos, j'ai la vie d'un homme qui travaille dans un bureau à Paris depuis un peu plus de 3 ans. Je suis passé par quelques phases différentes et disons que j'estime à présent être devenu adulte, cad avoir trouvé ma voie (je voudrais démissionner notamment) et donc j'emprunte à présent des chemins qui sont de moins en moins clairs. Instabilité financière en vue + l'impression que de moins en moins de gens ont une expérience de vie à laquelle je peux m'identifier.

Et c'est à ce moment là, quand on fait du hors piste mental, qu'on ne peut plus se permettre de douter de tout, de tout remettre en question, que c'est un important d'avoir quelque chose en quoi l'on croît et qui nous dépasse, une transcendance.
J'ai ressenti cet appel comme vraiment quelque chose de logique. C'est soit s'ancrer dans une monotonie sécurisante mais qui tournerait à la névrose soit accepter profondément qu'on ne contrôle pas tout et tenter sa chance. Au fond, les athées matérialistes que je connais et qui sont mes amis, ne font pas des choix ambitieux, ce sont des gens avec des qualités et qui sont lucides mais à quoi bon si ils ne sont pas prêts à saisir les opportunités pour vivre sans regarder la notice d'emploi.

Voilà, et vous ressentez-vous ce lien entre un certain lâcher prise dans l'existence et la spiritualité/transcendance/religion ?
Cela peut être en bien comme en mal d'ailleurs.

(La petite voix, tu peux répondre également bien sûr :) )

Ah merci Paul pour ton témoignage.

Je pensais te devancer en terminant mes propos mais j'ai été hapé, et je suis partie toute la journée. BUSY DAY.
J'y répondrais, parce que ce que tu me dis me fait écho, mon frère qui travaille dans un bureau est dans la même situation que toi. Beaucoup "s'ennuient" dans les bureaux, ça me fait penser dans "Les douze travaux d'Astérix", les gens deviennent fous dans l'administration avec toute la paperasse.

Je termine quand j'ai un peu de temps. Je vais mettre ça à l'écrit se soir

Paul SB a écrit:

A quoi bon si ils ne sont pas prêts à saisir les opportunités pour vivre

Bien plus que des opportunités ce sont des évidences,

Mais nous savons ce que nous perdrions et nous doutons de ce que nous pourrions gagner en échange.

J'ai effacé mon message parce que je ne sais pas comment dire les choses, et que je ne sais pas si celà serai bien accueillit. Peut être que je devrais garder certaine chose pour moi.

Paul SB a écrit:

Et c'est à ce moment là, quand on fait du hors piste mental, qu'on ne peut plus se permettre de douter de tout, de tout remettre en question, que c'est un important d'avoir quelque chose en quoi l'on croît et qui nous dépasse, une transcendance.[/b]

Voilà, et vous ressentez-vous ce lien entre un certain lâcher prise dans l'existence et la spiritualité/transcendance/religion ?
Cela peut être en bien comme en mal d'ailleurs.

(La petite voix, tu peux répondre également bien sûr :) )

Oui, le lien est évident.
Tu l'as parfaitement bien décrit. Que dire de plus.
Je pourrais raconter un témoignage à ce propos du lâcher prise ou s'en remettre à Dieu.
C'est un texte que j'ai écris au moment de l'anniversaire du décès de mon amie et que j'ai utlisé pour témoigner à mon église.

Le Chagrin.

Le Chagrin ne prévient pas, on ne peut mesurer sa profondeur, ni prévoir sa durée. Il vient comme une vague, nous submerge, et fluctue avec les marées. Il rejette sur les plages de nos cœurs des souvenirs, et nous ramène à notre fragilité. (Inspiré d'une citation que j'ai lu dans un article en anglais). Quand j'ai reçu la nouvelle du décès de Hannah, mon premier réflexe a été de monter dans ma chambre, fermer la porte, me mettre à genoux devant Dieu, et j'ai dit "Mon Dieu tu l'as repris, je t'en prie donne-moi la force de vivre". C'est comme si j'avais perdu la force d'avancer, je le ressentais dans mes jambes, j'avais des hauts le coeur. Dans les jours qui suivirent, j'avais besoin de sortir, et je partais tous les jours dans les bois pour parler à Dieu vider mon sac. Je n'arrêtais pas de penser à sa famille, eux qui m'avaient accueillit et me considéraient comme une des leurs, je portais cette culpabilité de les avoir abandonné. C'était comme si je perdais ma soeur. Puis un jour je suis allée dans les bois, il pleuvait à grosses gouttes, je pleurais tout le long du chemin, le cœur tellement lourd. J'ai crié à Dieu dans mon cœur en disant "Envoie-moi ton Esprit consolateur, ma tristesse me consume je n'arrive plus à rien faire". À ce moment j'ai sentis quelques chose descendre sur moi, une force et la douceur tout autour de moi, comme si j'étais enlacé dans des bras. Le poids sur mon cœur est parti. Je peux l'affirmer que le Saint-Esprit consolateur existe et c'est ma plus grande expérience spirituelle à ce jour.

Je n'ai pas pu me rendre aux obsèques, j'étais triste de ne pas pouvoir être auprès de sa famille. Le jour des funérailles j'avais passé une mauvaise nuit, j'étais réveillée de bonne heure, je n'arrivais pas à me lever, j'attendais dans mon lit. Le téléphone sonna, c'était pour un entretien d'embauche où j'avais postulé, ils m'ont demandé si je pouvais venir dans deux heures, et rendez-vous fut pris. L'entretien c'est super bien passé, j'ai été encouragé au moment où j'étais sans espoir. J'ai compris que Dieu me disait au travers de celà "Continue à vivre, entreprend des choses".  
Puis j'ai fais un stage, une formation, et j'ai trouvé un poste auquel je travaille toujours. Et vous savez la meilleure, c'est que je travaille dans un service Psy, si c'est pas un clin d'œil de Dieu. Dieu me m'accompagne chaque jour. Il y a toujours des vagues de chagrin qui arrivent sans prévenir, mais ce chagrin de n'empêche plus de vivre, j'ai appris à vivre avec.

En fait le déclic je l'ai eu en me rendant compte que depuis sa mort, je n'étais plus connecté aux vivants, que j'avais besoin de me reconnecter aux vivants.

Salut Brigit,

Salut La petite voix,

Je n'ai pas pu lire ton premier message du coup, mais j'ai beaucoup apprécié de lire le second. Merci à toi.