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 Histoires autour du prophète Mohamed

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MessageSujet: Histoires autour du prophète Mohamed   Histoires autour du prophète Mohamed EmptyMar 02 Nov 2010, 00:55

HÉRACLIUS ET ABOU SOUFYAN


Héraclius l'empreur d'orient(610-641) décida de s’assurer par lui-même du contenu de la lettre du Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). Il ordonna que l’on trouve un homme d’Arabie qui pût le renseigner sur ce prophète. Abou Soufyan, qui se trouvait là en voyage d’affaires, fut convoqué devant l’empereur . À ce moment-là, il n’avait pas encore embrassé l’islam. Les questions que lui posa Héraclius démontraient une connaissance approfondie des écritures et des enseignements des prophètes du passé; il savait comment et quand Allah les envoyait et la façon dont ils étaient habituellement traités par leur peuple. Abou Soufyan se comporta comme un véritable Arabe : il considérait indigne de dire à l’empereur autre chose que la vérité.
La conversation entre Héraclius et Abou Soufyan est suffisamment intéressante pour que nous prenions la peine de la reproduire ici.
Héraclius : Parle-moi de sa descendance.
Abou Soufyan : Il provient de la meilleure lignée.
Héraclius : Est-ce qu’un autre homme de sa famille, avant lui, a fait les mêmes déclarations que lui?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : Y a-t-il eu des rois dans sa famille?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : Qui a décidé de le suivre? Est-ce que ce sont les pauvres et les faibles, ou alors les nobles?
Abou Soufyan : Ce ne sont que les pauvres et les faibles.
Héraclius : Est-ce que le nombre de ses fidèles augmente ou diminue?
Abou Soufyan : Le nombre de ses fidèles augmente.
Héraclius : Est-ce que ceux qui embrassent sa religion finissent par le mépriser et le quitter?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : L’avez-vous jamais entendu mentir avant qu’il se déclare prophète?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : A-t-il jamais manqué à sa parole?
Abou Soufyan : Jamais jusqu’ici, mais nous verrons ce qu’il en sera dans le futur.
Héraclius : L’avez-vous jamais combattu?
Abou Soufyan : Oui.
Héraclius : Quel a été le résultat?
Abou Soufyan : Ils ont été variables; nous avons parfois gagné et d’autres fois, c’était lui.
Héraclius : Quels sont ses enseignements?
Abou Soufyan : Il dit aux gens de n’adorer qu’un seul dieu et de ne rien Lui associer. Il leur demande de prier, d’être vertueux, de ne jamais dire que la vérité et d’être bon envers les gens de leur famille.
Héraclius demanda alors à l’interprète de dire à Abou Soufyan : « Je t’ai interrogé sur sa descendance et tu m’as répondu que sa lignée était la plus noble de toutes. Les prophètes descendent toujours des meilleures lignées. Je t’ai demandé si un autre homme avant lui avait fait les mêmes déclarations et tu m’as répondu par la négative. Si une autre personne de sa famille avait prétendu être prophète avant lui, j’aurais pensé qu’il l’imitait, tout simplement. Je t’ai ensuite demandé s’il y avait eu un roi dans sa famille et encore, tu m’as répondu par la négative. Si ça avait été le cas, j’aurais supposé qu’il tentait de récupérer son royaume perdu. Et je t’ai demandé s’il avait déjà été pris à mentir avant sa mission et tu m’as répondu que non. Je sais qu’il est impossible à un homme d’être véridique avec les gens, mais de mentir au sujet de Dieu. Je t’ai ensuite demandé si ses fidèles étaient surtout pauvres et faibles, ou plutôt riches et nobles; tu m’as répondu qu’ils étaient tous pauvres et humbles. Ce sont toujours les humbles et les pauvres qui suivent les prophètes au début de leur révélation. Puis je t’ai demandé si le nombre de ses fidèles augmentait ou diminuait, et tu m’as dit qu’il augmentait. La foi va toujours ainsi, augmentant de façon régulière jusqu’à ce qu’elle soit triomphante. Je t’ai demandé si des gens ayant embrassé sa religion se sont ensuite détournés de cette voie pour finir par la rejeter entièrement, et tu m’as de nouveau répondu par la négative. La foi véritable, lorsqu’elle entre dans le cœur n’en ressort jamais. Puis je t’ai demandé s’il avait jamais manqué à sa parole et tu m’as dit que non. Les prophètes ne manquent jamais à leurs promesses. Enfin, je t’ai interrogé au sujet de ses enseignements et tu m’as dit qu’il ordonne aux gens de n’adorer qu’un dieu, de ne rien Lui associer, de laisser tomber les idoles, de ne dire que la vérité, d’être vertueux et de prier leur Seigneur. Si tu m’as dit la vérité à son sujet, il va conquérir la terre qui se trouve sous mes pieds. Je savais qu’un prophète était sur le point de nous être envoyé, mais jamais je n’aurais cru qu’il viendrait d’Arabie. Si cela m’était possible, j’irais lui rendre visite; et si j’étais près de lui, je lui laverais les pieds . »
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MessageSujet: Histoire d'Abdallah ibn-salam   Histoires autour du prophète Mohamed EmptyMar 02 Nov 2010, 02:08

Abdallah Ibn Salam



Un grand savant

C'était un des savants les plus considérés parmi les juifs de Yathrib(Medine). De son vrai nom, Al-Husayn Ibn Salam , il était un homme pieux, sage et versé dans les écritures saintes. Sa vie tranquille et paisible, se résumait à ceci : le matin, il le consacrait à prêcher dans la synagogue, l'après-midi, au travail dans sa palmeraie et la nuit à l'étude de la Torah.

Sa connaissance des Écritures bibliques l'a convaincu de l'imminence de la venue d'un Messager qui sera envoyé pour parachever le message divin transmis par les prophètes précédents. Il ne vivra, dès lors, que dans l'attente de l'apparition de cet homme providentiel en priant Dieu pour qu'il soit vivant le jour où celui-ci viendra. Dieu exaucera sa prière.

Sa conversion à l'islam
Il nous relate lui-même cette rencontre :

« Lorsque j'ai appris la nouvelle de l'apparition du Messager de Dieu, , j'ai commencé par me renseigner sur son nom, sa famille, ses caractéristiques, son époque, son milieu, en comparant ces données avec ce qui est inscrit dans nos Écritures saintes. Une fois ma certitude établie, en ce sens, je gardai le secret en prenant soin que les juifs n'en sachent rien.

Cela dura jusqu'au jour où le Messager de Dieu sortit de la Mecque à destination de Médine. Lorsqu'il parvint à Qubâ, un habitant de Yathrib nous apporta la nouvelle de son arrivée en la clamant dans toute la ville. Pour ma part, j'étais au sommet d'un palmier en train de procéder à une cueillette, tandis que ma tante paternelle Khâlida Bint Al-Hârith était assise au bas de l'arbre.

Dès que j'entendis les clameurs de cet homme, je m'écriais : "Dieu est grand ! Dieu est grand !"

En m'entendant crier ainsi, ma tante me dit : "Que Dieu te fasse rebuter ! Par Dieu, si tu avais entendu la nouvelle de l'arrivée de Moïse Ibn 'Imrân, tu n'aurais montré une telle joie."

Je lui répondis : "Ô ma tante ! Il est, par Dieu, le frère de Moïse et le continuateur de sa religion. Il a été envoyé avec le même message."

Elle se tut un moment puis me dit : "Est-ce le Messager dont vous nous avez informés, qui confirmera les messages passés et parachèvera la révélation divine ? » Je lui répondis que oui. Elle ajouta alors : "Qu'il en soit ainsi ! »

Laissant là ma tante, je courus à la rencontre du Messager de Dieu . Dans la demeure où il avait élu domicile, je vis un attroupement de gens devant sa porte. Je me faufilai difficilement jusqu'à ce que je parvins devant lui.

Les premières paroles que je l'entendis dire sont : « Ô gens ! Transmettez entre vous le salut de paix, donnez à manger et priez la nuit lorsque les gens dorment pour que vous entriez au paradis dans la Paix. »

Je me mis alors à scruter son visage, à le fixer minutieusement et j'arrivai à la conclusion qu'il ne pouvait s'agir du visage d'un imposteur. Je me rapprochai donc de lui et proclamai la profession de foi

- Il se tourna vers moi et me dit : « Quel est ton nom ? »

- Je répondis : « Al-Husayn Ibn Salam. »

- Il me dit : « Dis plutôt Abdallah Ibn Salam. »

- Je répondis : « Oh oui, Abdallah Ibn Salam ! Par Celui qui t'a envoyé avec la Vérité, je ne voudrais plus aucun autre nom à partir de ce jour. »

Ensuite, je partis chez moi où j'appelai mon épouse, mes enfants et mes proches à l'islam. Ils se convertirent tous, même ma tante Khâlida qui était une femme âgée. Je les mis en garde contre les juifs en leur disant : « Gardez secrète ma conversion et la vôtre vis-à-vis des juifs jusqu'à ce que je vous l'autorise. » Ils acquiescèrent tous.

L'appel de son peuple à l'islam

Peu après, je revins voir le Messager de Dieu, et lui dis :

« Ô Messager de Dieu ! J'aimerais que tu invites les chefs des juifs ainsi que leurs notables pour les interroger sur mon rang parmi eux avant qu'ils n'apprennent ma conversion, et que tu les appelles à l'islam. Quant à moi, je resterai caché dans une de tes chambres sans qu'ils ne me voient, car s'ils savaient que j'ai embrassé l'islam ils m'insulteraient et m'accuseraient de tous les maux. »

Le Messager de Dieu me fit introduire dans une pièce et appela les chefs et les notables juifs.

Il leur prêcha l'islam et leur rappela ses bienfaits en leur demandant de chercher ce qu'il y a à son sujet dans leurs Écritures. Or, ceux-ci polémiquèrent avec lui et refusèrent d'accepter l'évidence en usant de faux-fuyants. J'étais en train d'entendre ce qu'ils disaient.

À la fin, désespérant de les voir accepter la Vérité, le Messager de Dieu dit :

« Que pensez-vous de Husayn Ibn Salam ?

Ils répondirent : « Il est notre maître et le fils de notre maître. Il est aussi notre savant et notre érudit et le fils de notre savant et notre érudit.

Il leur dit : « S'il se convertissait, vous convertiriez-vous ? »

Ils rétorquèrent : « À Dieu ne plaise ! Il est inconcevable qu'il se convertisse. Dieu le préserve d'un tel acte. »

Je sortis alors de ma cachette et leur dit : « Ô assemblée des juifs ! Craignez Dieu, vous savez bien qu'il est le Messager de Dieu et qu'il est cité dans la Torah par son nom et ses caractéristiques. Quant à moi, je témoigne qu'il est le Messager de Dieu et je crois en lui. »

Ils s'écrièrent tous au comble de la colère : « Tu es un menteur ! Par Dieu, tu es le plus mauvais et le fils du plus mauvais d'entre nous. Tu es aussi le plus ignorant et le fils du plus ignorant d'entre nous. »

Et ils me traitèrent de tous les noms. Je me tournai alors vers le Messager de Dieu et lui dis : « Ne t'ai-je pas dit que les fils d'Isrâ'îl sont un peuple de calomnies et de mensonges ? Et un peuple de trahison et de débauche ? »

Le Saint Coran a imprimé son souvenir et sa conversion pour l'éternité. que le verset 10 de la sourate Al-Ahqaf fait référence à cette réaction :

« Un témoin parmi les fils d'Israël en a attesté la conformité (avec la Thora) et y a cru, tandis que vous, vous le repoussez avec orgueil. » [ Sourate 46 Al Ahqaf – Verset 10 ]

Son dévouement pour l'apprentissage

Abdallah Ibn Salam se mit à apprendre les préceptes et les enseignements de l'islam avec une soif et une ferveur extraordinaires. Il se mit à l'étude du Coran dont il apprit tous les secrets et toutes les sciences.

Il devint aussi comme l'ombre du Prophète qu'il ne quittera plus d'une semelle, apprenant de lui tout ce qui concernait les choses de l'au-delà.

L'au-delà, il en devint tellement assoiffé, qu'il en fit une préoccupation permanente qui lui valut la bonne nouvelle du Messager de Dieu . Qays Ibn Ubâda rapporte, en effet, ce qui suit :

« Un jour, nous étions assis dans la mosquée du Prophète en train d'assister à une séance d'enseignement, lorsqu'un vénérable vieux qui enseignait aux gens se leva et sortit de la mosquée. Certaines personnes assises avec nous dirent alors : "Celui qui veut se réjouir de voir un élu du Paradis, qu'il regarde cet homme." Je leur dis : "Qui est cet homme ? On me répondit : "C'est Abdallah Ibn Salam.- Je me résolus à le suivre. Arrivé devant sa demeure, je l'interpellai. Il me dit :

"Que veux-tu, ô fils de mon frère ?"

Je lui répondis : "J'ai entendu les gens dire à ton sujet que celui qui veut se réjouir de voir un élu du Paradis, qu'il regarde cet homme. C'est pourquoi, je t'ai suivi pour voir ce qui les a amené à dire cela et comment ils ont su que tu es un élu du Paradis."

"Dieu seul connaît les élus du Paradis, ô mon fils."

Je répondis : "Certes oui, mais il doit y avoir une raison à ce qu'ils disent."

Il me dit : "Je vais te raconter la raison. Tandis que j'étais endormi, par une nuit, à l'époque du Messager de Dieu, je vis un homme s'approcher de moi et me dire : Mets-toi debout ! Je lui obéis et me mis debout. Il me prit alors par la main et me montra un chemin sur ma gauche. J'allais m'y engager, lorsqu'il me retint en disant : "Laisse, ce n'est pas ton chemin." Je vis ensuite un autre chemin sur ma droite, plus vaste et plus clair.

Le mystérieux personnage me dit cette fois-ci : "prends ce chemin." Je le pris et marchai jusqu'à ce que j'arrive à un vaste jardin très verdoyant et agréable à voir. Au milieu de ce jardin, il y avait une colonne en fer dont le bas était enraciné dans la terre et le haut s'élevant jusqu'au ciel. À tête de cette colonne, il y avait un anneau en or. Il me dit : "Monte jusqu'à cet anneau." Je répondis : "Je ne peux pas."

Sur ce, un domestique qui accompagnait le mystérieux homme me fit faire l'ascension en un temps record et je me trouvai à la tête de la colonne où je pris l'anneau entre mes deux mains. Je restai dans cette position jusqu'à mon réveil. Le lendemain, à mon réveil, j'allai voir le Messager de Dieu et lui racontai mon rêve.

Il me dit : "Le chemin que tu as vu sur ta gauche, c'est le chemin des gens de la gauche, c'est à dire les habitants de l'enfer. Le chemin que tu as vu sur ta droite, c'est le chemin des gens de la droite, c'est à dire les habitants du Paradis. Le jardin qui t'a ébloui par sa verdure et sa beauté, c'est le Paradis. La colonne qui se trouve au milieu du jardin, elle, est le fondement de la religion. Quant à l'anneau c'est le lien indissoluble. Tu continueras à y être attaché jusqu'à la mort. " »

Il y restera attaché jusqu'à sa mort.





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MessageSujet: Histoire de Salman al farissi   Histoires autour du prophète Mohamed EmptyMar 02 Nov 2010, 02:30

SALMAN AL FARISSI
La vie de ce compagnon fut une véritable et inlassable quête de la Vérité. C'est l'histoire d'une âme passionnée et assoiffée de Dieu, qu'elle chercha à travers plusieurs cultes et religions avant de Le trouver dans l'islam, la dernière et ultime Vérité.

Dans un récit émouvant, Salmân raconte à Abdallah Ibn Abbas les péripéties de son cheminement spirituel qui le mena vers le Prophète de l'islam dont il devint un des plus fidèles compagnons :

« J'étais un persan originaire d'Ispahân. Notre village s'appelait Jayyân. Mon père était un des notables du village et un des hommes les plus en vue par leurs richesses et leurs connaissances dans la religion de Zoroastre. Moi-même, j'étais un adepte de la religion des Mages adorateurs du feu et j’avais tellement de ferveur pour cette religion qu'il m’arrivait de rester des heures durant devant le feu sacré pour attiser ses flammes à chaque fois qu'il risquait de s'éteindre. Mon père possédait, à quelques kilomètres de notre village, une ferme qui lui procurait beaucoup de richesses. Il entretenait lui-même cette ferme et y allait plusieurs fois par mois. Un jour, ne pouvant y aller, il me chargea de cette tâche. Sur mon chemin, je vis une église chrétienne où on célébrait le culte chrétien. C'était la première fois que je voyais une église chrétienne car mon père m'empêchait de sortir de notre village. Ma curiosité était telle que j'entrai à l'intérieur de l’église pour écouter les chants des fidèles. Leurs prières m’attirèrent et je me suis dit que cette religion était meilleure que la mienne.

Je restai donc avec eux jusqu’au soir, oubliant et mon père et la tâche dont il m’avait chargé. Je sentis que cette religion m’attirait et me fascinait. Je demandai à ses adeptes d’où elle venait. On me répondit de Damas.

Une fois la nuit tombée, je revins chez moi où je trouvais mon père très inquiet à mon sujet. À sa question de savoir ce que j’avais fait, je répondis que j’avais fait la découverte d’une religion meilleure que la nôtre et que ceci m’avait amené à entrer dans l’église où les adeptes de cette religion faisaient leurs prières, et à rester avec eux jusqu’à oublier d’aller à la ferme.

Ces paroles déplurent à mon père qui essaya de me convaincre de la supériorité de notre religion sur celle des chrétiens. Il dit : « Ô mon fils! Il n’y a rien de bon dans cette religion. La religion de ton père et de tes ancêtres est meilleure. »

Mais en vain, car je persistais à croire que la religion chrétienne était meilleure que la nôtre. Alors en désespoir de cause, et craignant que je n’abandonne ma religion pour celle des chrétiens, il m’enchaîna dans une chambre pour que je ne puisse sortir.

Or, je réussis à transmettre un message aux chrétiens leur disant que j’avais embrassé leur religion et que je voulais partir à Damas. Je les priai donc de m’informer du départ de la prochaine caravane pour Damas afin que je parte avec elle. Quelques jours après, on vint m’informer de me tenir prêt au départ :

Je me débarrassai donc de mes chaînes et m’enfuis en cachette de la maison pour rejoindre la caravane en partance pour la Syrie.

Là-bas, j’ai demandé aux chrétiens de m’indiquer où se trouvait le plus grand de leurs prêtres. Ils me répondirent que c’était l’évêque qui officiait à la grande église. J’allai le trouver et lui demandai la permission de rester dans son entourage et de le servir à condition qu’il m’apprenne les enseignements du christianisme. Il accepta et me permit de demeurer avec lui.

Je me rendis compte, quelque temps après, combien cet évêque était mauvais. Il n’hésitait pas à accaparer les aumônes destinées aux pauvres et à les garder pour lui. À cause de son comportement, je me mis à le haïr et à le mépriser. Mais il ne tarda pas à mourir. Son successeur fut tout à fait différent. C’était un homme bon, pieux, charitable et détaché des plaisirs de ce monde. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il fut sur le point de mourir.

À sa mort, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu mon père ?" - "Mon fils, je ne connais qu’une seule personne qui me ressemble et de qui tu peux apprendre. Cette personne se trouve à Mossoul, en Irak. Vas et trouve-la."

Je me rendis chez la personne indiquée et lui exposai l’objet de ma visite. Elle accepta que je demeure chez elle et que j’apprenne sous sa conduite. Cet homme aussi était bon et pieux. Je demeurai chez lui un certain temps jusqu’à ce qu'il fut sur le point de mourir.

Je lui demandai alors de me confier à quelqu’un d’autre pour parfaire mon éducation spirituelle. Il m’indiqua la demeure d’un moine à Nassibin. Je me rendis à cet endroit et trouvai l’homme que je cherchais. Après avoir écouté l'objet de ma visite, il accepta de me prendre à son service. Au cours de mon séjour chez ce vieux moine, j’eus l'occasion d’apprécier sa bonté et sa piété. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il mourut à son tour. Avant de quitter ce monde, il eut, cependant, l’amabilité de me confier à un autre moine établi à `Ammuriya, du côté de Byzance.

À la mort du moine de Mossoul, j’allai à la recherche de son coreligionnaire de `Ammuriya. Je le trouvai et lui rapportai les recommandations du défunt moine de Mossoul. Il m’accueillit chaleureusement et m’accepta à son service. Je m'installai donc chez lui en emmenant avec moi les vaches et les brebis que j’avais acquises grâce à mon travail. Lorsqu’il fut sur le point de mourir, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu ô mon père ?" - "Ô mon fils ! Je ne vois personne ayant les qualités que tu recherches mais je sais qu’un prophète va apparaître, prêchant la religion d'Ibrâhîm. Son avènement est imminent. Il sortira du pays des Arabes et émigrera vers une terre plantée de palmiers située entre deux zones couvertes de pierres volcaniques. Cet homme possède des signes particuliers par lesquels tu peux le reconnaître. Il refuse les aumônes mais accepte les cadeaux. Entre ses épaules, se trouve le sceau de la prophétie. Si tu le vois, tu le reconnaîtras aisément. Si tu trouves le moyen de rejoindre ce pays, n'hésite pas."

Après la mort de ce moine, je demeurai à `Ammuriya jusqu’à l’arrivée de négociants arabes de la tribu des Kahb en Arabie. Je suis allé les voir en leur proposant de m’emmener en Arabie en échange des vaches et brebis que j’avais avec moi. Ils acceptèrent ma proposition et je partis avec eux. Or, en cours de route, ils trahirent leurs engagements et me vendirent à un juif de Wâdi Al-Qurâ. Je restai chez lui jusqu’à ce qu’un de ses cousins des Banû Qurayda vienne lui rendre visite et m’achète pour me prendre à son service. C’est ainsi que je parvins à Médine.

L’homme qui m’avait acheté possédait une palmeraie à Yathrib. J’étais chargé de son entretien. Un jour, alors que j'étais sur le sommet d’un palmier, j’entendis mon maître, assis dans le jardin, discuter avec un de ses cousins. Ce dernier lui disait : "Maudits soient les Banû Qâhila - les Aws et les Khazraj - : ils se sont rassemblés à Quba autour d’un homme venu de la Mecque qui prétend être prophète..." En écoutant ces paroles, je me mis à trembler et faillis tomber sur mon maître assis sous le palmier. Je descendis précipitamment de l’arbre en demandant à l’homme de répéter ce qu’il venait de dire. Mon audace déplut à mon maître qui me donna un coup de poing en me disant : "Ceci ne te concerne pas, retourne à ton travail".

Je remontai sur le palmier et repris mon travail. Le soir venu, je pris avec moi une quantité de dattes que j’avais pu économiser et je partis à la recherche du Messager de Dieu . Arrivé à Qubâ où celui-ci s’était établi, je le trouvai avec un groupe de ses compagnons . Je me suis adressé à lui en ces termes : "J’ai appris que tu étais un saint homme et que tes compagnons sont étrangers à cette ville et ont besoin d’aide. Voici de la nourriture que j'envisageais de donner en aumône, je crois que vous en avez besoin plus que d’autres."

Le Prophète avança le sac de dattes vers ses compagnons et leur dit : "Mangez." Quant à lui, il s’abstint de manger. Voyant cela, je me suis dit : "Voilà un premier signe. Après son déplacement de Qubâ à Médine, je revins voir le Messager de Dieu en apportant avec moi une autre quantité de dattes que j’avais économisées sur mes parts. Je lui dis : "J’ai remarqué que tu ne mangeais pas les aumônes. C’est pourquoi je t’ai apporté cette quantité de dattes comme cadeau." Il en mangea cette fois-ci et invita ses compagnons à en faire de même. Je fus réjoui par ce geste et me suis dit : "Par Dieu, il mange ce qui lui est offert comme cadeau. C’est le deuxième signe."

Quelque temps après, je revins le voir alors qu’il était à Al-Baqî` pour l’enterrement d’un de ses compagnons. Je le vis assis, drapé de deux manteaux, au milieu de ses compagnons. Je le saluai et il me rendit mon salut. Je me mis alors à regarder le haut de son dos, dans l’espoir de voir le sceau de la prophétie, ce qui attira son attention. Devinant ma pensée, il ôta l’un de ses manteaux, et je vis entre ses épaules le fameux sceau de la prophétie, tel que décrit par le vieux moine. Je l’entourai de mes bras et l’embrassai en pleurant. Il m’invita à m’asseoir et me demanda de lui relater les péripéties vécues avant ma venue à Médine. À la fin de mon récit, il me souhaita la bienvenue et m'accueillit parmi ses compagnons .

À partir de ce jour, je devins un des familiers des cercles d’enseignement du Messager de Dieu . Je ne le quittai plus. Cependant, n’étant pas encore affranchi de l’esclavage, je ne pus assister aux batailles de Badr et de Uhud. Plus tard, l’Envoyé de Dieu et ses compagnons m’aidèrent à m’affranchir de mon maître en me donnant l'argent nécessaire pour cela. »

Telle fut la quête passionnée de ce compagnon pour la vérité, une quête qui trouvera son aboutissement à Médine où Salmân venait de trouver son maître spirituel. II ne quittait plus l’entourage du Messager de Dieu, maintenant qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait depuis longtemps, depuis qu’il avait tout abandonné dans ce bas monde pour écouter les appels de la vérité et suivre la quête de son âme.



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Mehdi





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MessageSujet: Re: Histoires autour du prophète Mohamed   Histoires autour du prophète Mohamed EmptyMar 02 Nov 2010, 07:49

Pécheur a écrit:
HÉRACLIUS ET ABOU SOUFYAN


Héraclius l'empreur d'orient(610-641) décida de s’assurer par lui-même du contenu de la lettre du Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). Il ordonna que l’on trouve un homme d’Arabie qui pût le renseigner sur ce prophète. Abou Soufyan, qui se trouvait là en voyage d’affaires, fut convoqué devant l’empereur . À ce moment-là, il n’avait pas encore embrassé l’islam. Les questions que lui posa Héraclius démontraient une connaissance approfondie des écritures et des enseignements des prophètes du passé; il savait comment et quand Allah les envoyait et la façon dont ils étaient habituellement traités par leur peuple. Abou Soufyan se comporta comme un véritable Arabe : il considérait indigne de dire à l’empereur autre chose que la vérité.
La conversation entre Héraclius et Abou Soufyan est suffisamment intéressante pour que nous prenions la peine de la reproduire ici.
Héraclius : Parle-moi de sa descendance.
Abou Soufyan : Il provient de la meilleure lignée.
Héraclius : Est-ce qu’un autre homme de sa famille, avant lui, a fait les mêmes déclarations que lui?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : Y a-t-il eu des rois dans sa famille?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : Qui a décidé de le suivre? Est-ce que ce sont les pauvres et les faibles, ou alors les nobles?
Abou Soufyan : Ce ne sont que les pauvres et les faibles.
Héraclius : Est-ce que le nombre de ses fidèles augmente ou diminue?
Abou Soufyan : Le nombre de ses fidèles augmente.
Héraclius : Est-ce que ceux qui embrassent sa religion finissent par le mépriser et le quitter?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : L’avez-vous jamais entendu mentir avant qu’il se déclare prophète?
Abou Soufyan : Non.
Héraclius : A-t-il jamais manqué à sa parole?
Abou Soufyan : Jamais jusqu’ici, mais nous verrons ce qu’il en sera dans le futur.
Héraclius : L’avez-vous jamais combattu?
Abou Soufyan : Oui.
Héraclius : Quel a été le résultat?
Abou Soufyan : Ils ont été variables; nous avons parfois gagné et d’autres fois, c’était lui.
Héraclius : Quels sont ses enseignements?
Abou Soufyan : Il dit aux gens de n’adorer qu’un seul dieu et de ne rien Lui associer. Il leur demande de prier, d’être vertueux, de ne jamais dire que la vérité et d’être bon envers les gens de leur famille.
Héraclius demanda alors à l’interprète de dire à Abou Soufyan : « Je t’ai interrogé sur sa descendance et tu m’as répondu que sa lignée était la plus noble de toutes. Les prophètes descendent toujours des meilleures lignées. Je t’ai demandé si un autre homme avant lui avait fait les mêmes déclarations et tu m’as répondu par la négative. Si une autre personne de sa famille avait prétendu être prophète avant lui, j’aurais pensé qu’il l’imitait, tout simplement. Je t’ai ensuite demandé s’il y avait eu un roi dans sa famille et encore, tu m’as répondu par la négative. Si ça avait été le cas, j’aurais supposé qu’il tentait de récupérer son royaume perdu. Et je t’ai demandé s’il avait déjà été pris à mentir avant sa mission et tu m’as répondu que non. Je sais qu’il est impossible à un homme d’être véridique avec les gens, mais de mentir au sujet de Dieu. Je t’ai ensuite demandé si ses fidèles étaient surtout pauvres et faibles, ou plutôt riches et nobles; tu m’as répondu qu’ils étaient tous pauvres et humbles. Ce sont toujours les humbles et les pauvres qui suivent les prophètes au début de leur révélation. Puis je t’ai demandé si le nombre de ses fidèles augmentait ou diminuait, et tu m’as dit qu’il augmentait. La foi va toujours ainsi, augmentant de façon régulière jusqu’à ce qu’elle soit triomphante. Je t’ai demandé si des gens ayant embrassé sa religion se sont ensuite détournés de cette voie pour finir par la rejeter entièrement, et tu m’as de nouveau répondu par la négative. La foi véritable, lorsqu’elle entre dans le cœur n’en ressort jamais. Puis je t’ai demandé s’il avait jamais manqué à sa parole et tu m’as dit que non. Les prophètes ne manquent jamais à leurs promesses. Enfin, je t’ai interrogé au sujet de ses enseignements et tu m’as dit qu’il ordonne aux gens de n’adorer qu’un dieu, de ne rien Lui associer, de laisser tomber les idoles, de ne dire que la vérité, d’être vertueux et de prier leur Seigneur. Si tu m’as dit la vérité à son sujet, il va conquérir la terre qui se trouve sous mes pieds. Je savais qu’un prophète était sur le point de nous être envoyé, mais jamais je n’aurais cru qu’il viendrait d’Arabie. Si cela m’était possible, j’irais lui rendre visite; et si j’étais près de lui, je lui laverais les pieds . »

Bonjour,

--- "L'histoire montre cependant clairement, que la légende des Musulmans fanatiques balayant le monde et imposant l'islam par la pointe de l'épée aux races conquises, est un des mythes les plus fantastiquement absurdes qui aient jamais été rapportés par les historiens."

Je partage ce point de vue: si exactions il y a eu, celles-ci ne furent jamais le fait du prophète Mohammed lui-même, ni de sa volonté, ni de ses ordres.
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