Just a man présente...

01.06.2016

Bonsoir et que la Paix de Dieu soit sur tous !


Il est vrai que tu es beau, vraiment Dieu t'a façonné tel une divinité
Ce doit être pour cela que ton ennemi t'a rejeté et détesté
Mais ne vas pas t'égarer, seul Lui est digne d'être adoré
Tu es maître sur la Terre et tu vis dans l'immortalité
Ne vas quand même pas oublié ce que ton Seigneur t'as enseigné
Bâtir ici-bas ne te servira à rien car c'est au Paradis que tu es né
Sème les graines qui jamais ne périsse et laisse les autres récolter les délices
Ou alors ton coeur et ton âme connaîtront les supplices
Tu seras malheureux si tu manges les fruits abreuvés par le feu
Ton corps ne peut supporter la chaleur brûlante de l'orgueilleux
Qui a préféré tourné le dos à son Dieu et crois pouvoir échapper au feu
Quelle folie de penser que le Tout puissant ne puisse en aimer qu'un seul
Alors qu'il embrasse tout de Sa science et que Sa miséricorde déborde des cieux
Ton coeur ne doit pas porté les chaînes de la haine forgés par un appétit inassouvi
Remplace les par des canaux d'eau fraîche et pur et nourri ta peau endurci
Ton visage va s'apaiser et tes membres seront soulagés
La colère fera place à l'amitié et le pardon te sera facilité
C'est la clé des portes où tu pourras vivre pour l'éternité
A moins que le diable te séduise et que tu acceptes d'être dévoyé
Oui tu dois lutter et n'oublie pas qu'il ne cessera jamais de t'humilier
La jalousie et l'arrogance l'empêchaient d'être parmi les prosternés
C'est donc ici bas que tu dois te purifier afin d'atteindre les sommets
Promis par Sa majesté qui t'aime comme personne ne t'as jamais aimé !



Que Dieu nous guide tous !

très beau. Merci

Bonsoir et que la Paix de Dieu soit sur toi aussi frére , Beau texte.

Je reconnais la présence de la purification de l'ablution et de l'amour en l'unicité de Dieu.

Un appel au pardon général et a la recherche de la guidance , un rejet de l’orgueil et du blâmable ,

esquivé le diable et repondre a l'appelle de Dieu pour ne pas décevoir notre créateur qui nous aime plus que tout se que l'on peut imaginer.

Je vous présente la conversion d'un être humain,
l'histoire de sa rencontre avec le Créateur,
lui le poète,
Paul Claudel.


Extrait : MA CONVERSION (1913) :

[…] J'avais complètement oublié la religion et j'étais à son égard d'une ignorance de sauvage.
La première lueur de vérité me fut donnée par la rencontre des livres d'un grand poète, à qui je dois une éternelle reconnaissance, et qui a eu dans la formation de ma pensée une part prépondérante, Arthur Rimbaud.
La lecture des Illuminations, puis, quelques mois après, d' Une saison en enfer , fut pour moi un événement capital.
Pour la première fois, ces livres ouvraient une fissure dans mon bagne matérialiste et me donnaient l'impression vivante et presque physique du surnaturel. Mais mon état habituel d'asphyxie et de désespoir restait le même.

Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand'messe.
Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie.
Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie.
En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher.
J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. […]



(Contacts et circonstances, Œuvres en Prose,
Paul Claude! (1868-1955), Gallimard, La Pléiade, pp.1009-1010.)





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