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 Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!

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Tomi
Pierresuzanne
Michael 1
7 participants
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Michael 1

Michael 1



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MessageSujet: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 12:32

5 février 2016

Aujourd'hui la Palestine est occupée par le sionisme, et la Mecque est occupée par le wahhabisme; réveillez vous maintenant !!!

vidéo interdite dans message introductif:

Mis en " spoiler " par CR84
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Invité
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MessageSujet: Re: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 12:41

Michael 1 a écrit:
Aujourd'hui la Palestine est occupée par le sionisme, et la Mecque est occupée par le wahhabisme; réveillez vous maintenant !!!


T'AS FINIS AVEC TES VIDÉOS DE PROPAGANDE?

C'est un forum de dialogue chrétiens et musulmans, pas une vitrine pour faire sa publicité Pro chiite, ou Pro Palestine.
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Pierresuzanne

Pierresuzanne



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MessageSujet: Re: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 12:50

Michael 1 a écrit:
Aujourd'hui la Palestine est occupée par le sionisme, et la Mecque est occupée par le wahhabisme; réveillez vous maintenant !!!


Salut Michael,

Cela fait plaisir de lire un sujet de toi, concis et bien présenté.

Que proposes-tu pour régler ce que tu juges des problèmes,
-1) la souveraineté d'Israël sur la Terre Sainte... d'Israël,
-2) la souveraineté de la dynastie des Saoud que la Mecque ?

Ces deux états ont pris le pouvoir par les armes, initialement,
puis ont été reconnus par la communauté internationale ....



Que veux-tu faire ?

Sans droit international, comment veux-tu que les hommes vivent en paix ?


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Tomi





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MessageSujet: Re: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 13:37

Michael 1 a écrit:
Aujourd'hui la Palestine est occupée par le sionisme, et la Mecque est occupée par le wahhabisme; réveillez vous maintenant !!!

Cela fait longtemps que tout le monde est réveillé. Etre réveillé est une chose, pouvoir faire quelque chose en est une autre.

Les sunnites râlent de la domination wahhabite, mais ne font rien.

Les chiites râlent de la domination wahhabite et aimeraient faire quelque chose, mais ils ne le peuvent pas à cause de leur faiblesse.

Pour la Palestine, les Arabes râlent, aimeraient faire quelque chose mais ne le peuvent pas, également à cause de leur faiblesse.

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SKIPEER

SKIPEER



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MessageSujet: Re: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 14:34

cette vidéo est une propagande pour la haine et l'intolérance  !!

je l'a verrouille en attendant l'avis des  administrateurs du forum !!
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Cyril 84
Moderateur
Moderateur
Cyril 84



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MessageSujet: Re: Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!!   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyVen 05 Fév 2016, 15:01

SKIPEER a écrit:
cette vidéo est une propagande pour la haine et l'intolérance  !!

je l'a verrouille en attendant l'avis des  administrateurs du forum !!

De plus les vidéos sont interdites dans le message introductif d'un sujet.

LA CHARTE a écrit:
Le message introductif ne doit donc pas comporter de vidéo ... I
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abdelrahman





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MessageSujet: Quand les Wahhabis massacraient les habitants de Kerbala (1801)   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyMar 09 Aoû 2016, 11:39

Quand les Wahhabis massacraient les habitants de Kerbala (1801)

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Le tombeau de l'imam Hussein à Kerbala

La stratégie des Wahhabis - comme l'EI aujourd'hui - était d'asservir les peuples des territoires conquis, de préférence par la terreur. En 1801, ils attaquèrent la ville sainte de Karbala, en Irak, et se livrèrent aux massacre de milliers de Chiites, hommes, femmes et enfants. De nombreux sanctuaires chiites furent détruits, y compris celui de l'imam Hussein, le petit-fils assassiné du prophète Mohammed.

Décrivant la situation, le lieutenant britannique Francis Warden écrivit : "Ils ont totalement dévasté Karbala, pillé la tombe d'Hussein (...) et massacré plus de cinq mille personnes en une seule journée, avec une cruauté extraordinaire..."

Osman Ibn Bishr Najdi, l'historien du premier Etat saoudien, détailla les circonstances de ce massacre : "Nous nous sommes emparé de Karbala, dont nous avons massacré les habitants. Les survivants ont été réduits en esclavage,
à la grâce d'Allah, Seigneur de l'univers. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, et nous disons aux infidèles qu'ils subiront le même sort."

Par Redissi Hamadi (Extrait de Le Pacte de Nadjd ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam - 2007)

Massacre à Karbala, 1801

Un article du Moniteur en date du 31 octobre 1804 alerte l’opinion publique internationale sur « la prise et le pillage de l’imam Hussein ». Son auteur, Corancez, résidait à Alep depuis huit ans. Il fait partie, avec le général consul d’Alep Jean-Baptiste Rousseau et l’artilleur officier Jean Raymond, établi à Bagdad, des rares sources occidentales sur le massacre des chiites à Karbala. Corancez situe les événements en 1801, Raymond en 1802 ; Johannes Reissner, qui suit Rousseau, les place durant la période allant du 16 mars au 14 avril 1802, sur la base du décalage entre les mois lunaires et les mois solaires. Il s’agit bien de l’année 1801

Rousseau dit en effet que c’est à partir de 1801 que « la puissance toujours croissante des Wahhabis » commença à inquiéter la Sublime Porte. Selon Raymond, il semble qu’à la faveur du modus vivendi entre le pacha de Bagdad et Abdelaziz, entre 1798 et 1799, les wahhabites se sont mis à fréquenter les lieux chiites pour y échanger le fruit de leur industrie contre les articles qui leur étaient nécessaires. Seulement, en 1800, une querelle survient entre les caravanes wahhabites et des chiites en pèlerinage à la tombe sacrée de l’imam Ali. Les derniers nommés, de la tribu des Hazail, profitent de la tombée de la nuit et égorgent une trentaine de wahhabites. Abdelaziz demande sans succès justice à un pacha méprisant. Les représailles ne se feront pas longtemps attendre.

En cinq heures de temps, près de 14 000 hommes, dont 6000 cavaliers à dos de chameaux, envahissent une ville qui comptait entre 6000 et 8000 habitants. Ils tuent, selon des estimations variables, entre 2000 (Ibn Bishr), 3000 (Lam’, Corancez) et 5 000 personnes (Burckhardt). Les hommes et les enfants sont massacrés, les femmes enceintes éventrées. Sir Harold Jones Brydges, envoyé de sa Majesté auprès de la cour de Perse (1807-1811), décrit, dans sa Brève histoire des wahhabites (1934), les rescapés : pour la plupart des veuves et des vieillards mendiant aux portes de Bagdad. Cet événement, dit-il, a « exalté à un degré élevé le caractère et la confiance en eux-mêmes des sectaires », un jugement qu’on retrouve in extenso en 1830 chez Burckhardt et repris en 1879 par Lady Blunt. À l’inverse, Philby, au XXe siècle, admet dans son Saudi Arabia (1955) que ce fut un acte qui « choqua le monde au-delà des convictions chiites, et qui peut être perçu comme le point de départ d’une révulsion générale vis-à-vis du wahhabisme ».

Les sources arabes, pour autant que nous en disposions, ne sont pas très éloignées de ces jugements. Ibn Ghannam (mort en 1810), contemporain des événements, arrête sa chronique aux années 1797-1798. Il n’est pas du tout exclu que des mains expertes aient retiré du manuscrit, édité pour la première fois à Bombay en 1918, des commentaires pour le moins désobligeants sur la terreur wahhabite. Al-Fakhiri se contente de signaler le « célèbre événement de Karbala », tandis qu’Ibn Issa ajoute que Saoud a « pillé les immenses richesses de Karbala et a en a tué un certain nombre ».

Fort heureusement, Ibn Bishr consigne les événements survenus en cette année 1801 à partir d’informations recueillies auprès des acteurs du drame. Voici son récit :

En cette année 1801, au mois de mars, Saoud (le fils du prince régnant, Abdelaziz) mobilise l’ensemble de ses troupes et se dirige vers les terres de Karbala. Les musulmans ont encerclé la ville et y ont pénétré de force ; ils ont tué la plupart de ses habitants dans les souks et les maisons ; ils ont démoli la coupole qui ornait – comme les chiites le prétendent – le tombeau de Hussein et ils ont pris ce qu’elle contenait et ce qu’il y avait aux alentours ; ils ont pris également l’étendard serti de diamants, d’émeraudes et de joyaux, qui couvrait le cercueil ; ils ont pris toutes les richesses de la ville, l’argent liquide, les pièces d’or et d’argent, les armes, les tissus, le linge, les éditions du Coran aux reliures d’or et d’innombrables effets qu’il est impossible de compter. Ils sont sortis vers l’après-midi avec toutes ces richesses. Ils ont tué près de 2000 hommes. À peine a-t-il quitté la ville que Saoud fait halte dans un endroit connu sous le nom Dariyah. Il dépose le butin, retire séance tenante le quint légal et distribue les quatre cinquièmes aux musulmans, une part pour le marcheur à pied et deux parts pour le cavalier ; puis il rentre chez lui.

Le crime ne pouvait demeurer impuni. Deux années après, en 1803, un étrange derviche kurde (dont on ignore s’il est d’obédience chiite ou s’il agit sous l’instigation du pacha de Bagdad) gagne la confiance du prince Abdelaziz. Durant la prière de l’après-midi, et alors que les fidèles sont en position de prosternation, la tête collée au sol, il bondit du troisième rang, se rue sur le prince et lui plante un couteau entre les épaules. Le forcené blesse aussi son frère Abdallah avant d’être lynché dans la salle de prière par une foule en délire. Le père, Abdelaziz, paye pour le fils. Saoud succède à son père. Prévoyant, il porte depuis lors une cotte de mailles sous sa chemise. Il se met sous la protection d’une garde prétorienne rapprochée, formée d’esclaves noirs qui s’interposent durant la prière, deux par deux, entre la première et la troisième rangée des fidèles. Meurtri dans sa chair, il se venge sur Bassora où il démolit des édifices, l’un érigé à la mémoire de Hassan, l’autre à Talha, près de la ville de Zubayr (1803), deux localités auxquelles l’islam a donné le nom de compagnons du Prophète. Il revient à la charge en 1805, sans succès, contre Nadjaf, désormais protégé par des fortifications. Ambitieux, il a des visées sur le Hedjaz, La Mecque, la mère des cités, et Médine, la ville du Prophète.

Par Jean-Baptiste Rousseau (Extrait de « Description du Pachalik de Bagdad - Treuffel et Würtz - Paris - 1809)

… Quinze lieues plus bas que Hilla, au-delà de l’Euphrate dans le Désert, on voit les ruines de Coufa, ville célèbre dans les fastes de l’Islamisme.
A l’occident de Hilla, et à six lieues du fleuve, se trouve Imam Hussein, qu’on doit considérer plutôt comme un gros bourg, que comme une ville bien peuplée. Ce bourg peut contenir sept à huit mille habitants, et ses murailles de terre sont entourées de jardines et de champs cultivés, qu’arrose et fertilise un bras de l’Euphrate, un zabet y commande au nom du pacha.
Ceux qui ont lu l’histoire des Arabes savent que Hussein, fils d’Ali, ayant été appelé en 680 par les habitants de Coufa pour s’asseoir sur le siège pontifical, partit de Médine avec sa famille, et eut le malheur de périr en route, victime de la fureur du khalife Yézid, qui le fit assassiner proche de la ville dont les citoyens lui avaient déféré les honneurs du rang suprême.
Il fut enterré dans la plaine de Kerbala où il avait expiré d’une manière si tragique. On lui éleva d’abord un simple mausolée, et quelques années après les partisans d’Ali bâtirent dans le même endroit une ville qui reçut le nom de Hussein.
Ce lieu si révéré par les Schias a essuyé en différents temps des outrages insignes ; et les Wahabis qui le surprirent il y a quelques années, comme le verrons tout à l’heure, y commirent des désordres affreux. En 851, le khalife Mutawakkel, protecteur de la secte des Sunnis, en avait fait démolir la majeure partie ; ses successeurs achevèrent de le détruire, et ce ne fut que sous les derniers pontifes arabes qu’on le vit sortir de ses ruines, lorsque la mémoire de Hussein fut rétablie et remise en vénération. Depuis cette époque, Schah Ismaël fondateur de la dynastie persane des Séfévis (vulgairement appelés Sofis) , ayant introduit dans ses états la secte de Schias, ordonna par un édit solennel, que la ville et le tombeau de l’Imam fussent réparés et embellis. Les autres souverains de la même race qui occupèrent le trône après Ismaël, entretinrent avec un égal zèle la dévotion de leurs sujets envers Hussein.
Ce pieux exemple a été suivi par les derniers monarques qui ont régné en Perse : chacun d’eux à l’envi a voulu manifester par de riches présents son extrême respect pour le petit-fils du prophète, de façon que la chapelle sépulcrale de Hussein est devenue le dépôt de tout ce qu’il y avoit de plus précieux dans le trésor de ces princes. On sait que l’eunuque Aga Mohammed khan employa, il y a environ douze ans, cinq millions de piastres, pour revêtir de briques de cuivre doré, les minarets ainsi que la coupole de la mosquée d’Imam-Hussein
Les richesses immenses qui s’étaient accumulées dans le sanctuaire d’Imam Hussein faisaient depuis longtemps l’objet de l’insatiable cupidité des Wahabis : ils en méditaient sans cesse le pillage et comptaient tellement sur le succès de leur projet, que quand ils voulaient parler d’un jour heureux et solennel pour eux, ils désignaient celui qui devait les rendre maîtres d’une place si attrayante par la quantité de trésors qu’elle renfermait.
Le jour tant désiré arriva enfin. Ce fut le 20 avril de l’année 1801, qu’ils surprirent la ville, au moment où la majeure partie des habitants l’avaient quittée pour aller à quelques lieues de là, faire leurs dévotions sur le tombeau du père de leur patron. Ces barbares mirent tout à feu et à sang : et après avoir fait un butin immense, tel que les plus grandes victoires n’en procurent jamais, ils se retirèrent fort tranquillement, sans que le gouvernement de Bagdad qui fut informé à temps de leur désastreuse apparition, osât troubler leur retraite ; ils étaient venus au nombre de quinze mille. Les cruautés qu’ils commirent sont inouïes ; vieillards, femmes, enfants, tout périt sous leur glaive impitoyable ; on les vit même dans la fureur qui les animait, éventrer les femmes enceintes, et mettre en pièces sur les membres sanglants le fruit qu’elles portaient. Des gens dignes de foi qui ont eu le bonheur d’échapper à cette affreuse boucherie, m’ont assuré à Bagdad, avoir vu quelques-uns de ces hommes féroces se repaître du sang de leurs infortunées victimes.
L’on évalua dans le temps à plus de quatre mille, le nombre de personnes qui avaient péri dans cette affreuse catastrophe. Les Wahabis emmenèrent, à leur sortie d’Imam-Hussein qu’ils saccagèrent pendant deux jours et deux nuits, deux cents chameaux chargés de riches dépouilles. Non contents d’avoir assouvi leur rage sur les habitants, ils rasèrent les maisons, et firent de la riche chapelle de l’Imam un cloaque d’immondices, et de sang ; ils endommagèrent aussi les minarets et les coupoles de la mosquée, dont ils avaient pris d’abord les briques pour de l’or massif ; mais ayant reconnu ensuite qu’elles n’étaient que du cuivre doré, ils ne crurent pas devoir perdre leur temps à démolir totalement ces édifices dont les décombres ne leur eussent été d’aucune utilité.
Depuis cette malheureuse époque, le roi de Perse a fait réparer le lieu sacré, et le pacha y entretient aujourd’hui une division de Lavends, pour le mettre à couvert d’une nouvelle invasion. Tous les ans il y vient de la part du monarque persan un khan, dont l’emploi est de protéger les pèlerins de sa nation, qui accourent de tous les points de l’Empire pour recevoir les bénédictions de l’Imam, en échange des dons précieux qu’ils font à la chapelle.
La ville d’Imam-Ali, presque aussi grande et aussi peuplée que celle d’Imam- Hussein, est à six lieues de cette dernière, dans une plaine aride où la nature ne versa jamais ses bienfaits. C’est le lieu de la sépulture du gendre de Mohamed, d’Ali, que les Persans révèrent jusqu’à l’idolâtrie, et en l’honneur duquel ils ont bâti une superbe mosquée dont les minarets et les coupoles sont recouverts comme à Imam-Hussein, de briques de cuivre doré. Les Persans regardent le favori intime du Très Haut, et l’appellent la Force ou le Lion de Dieu. Le territoire d’Imam-Ali est d’une stérilité dont on ne saurait se former une idée, et n’offre que des aspects hideux, et des morceaux de sable que la chaleur du soleil enflamme en été. Autrefois les habitants de ce lieu étaient obligés d’aller jusqu’à l’Euphrate pour se procurer de l’eau ; mais depuis environ une quinzaine d’années, le frère de l’Empereur du Mogol y a fait construire un canal qui a coûté des sommes immenses ; on n’a pas pu cependant le perfectionner à cause des tourbillons de sable que la violence du vent y verse sans cesse, et qui le combleraient totalement, si on n’avait pas le soin de les nettoyer tous les ans. Quant aux vivres, c’est de Hilla et de plusieurs villages des bords du fleuve qu’on les exporte pour approvisionner la place.
Imam-Ali n’était pas moins renommé qu’Imam-Hussein, pour la grande quantité d’objets précieux que la pieuse libéralité des Schias avait accumulés dans son enceinte ; mais depuis le sac de cette dernière ville, on a transféré toutes les richesses qui se trouvaient accumulées ici, à Imam-Moussa près de Bagdad, afin de les soustraire à l’avidité des Wahabis. Malgré cette précaution, ces brigands n’ont pas manqué de se présenter à diverses reprises devant Imam-Ali avec l’intention d’en faire le pillage ; mais soit que l’Imam les ait fait repoussés constamment par une force invisible, comme le prétendent les Persans, soit que les mesures des Wahabis ayant été mal combinées, ils n’ont jamais pu venir à bout de leur entreprise.

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Par John Lewis Burckhardt (Extrait de Voyages en Arabie contenant la description des parties du Hedjaz ... Tome 2 - 1835)

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Par Corancez, Louis Alexandre Olivier (Extrait de Histoire des wahabis; depuis leur origine jusqu'a la fin de 1809 - 1810)

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Par William Gifford Palgrave (Extrait de Une année dans l’Arabie centrale - 1862-1863)

A peine eut-il rendu les derniers devoirs à son frère complètement s’occupa de le venger sur Mechid-Hosseyn. Il envahit la Perse, fut repoussé avec des pertes considérables par Mechid-Ali et, devenu plus furieux que jamais, il se précipita contre la ville qui était l’objet principal de sa haine, et la prit d’assaut. Un massacre général de la garnison et des habitants fournit la satisfaction offerte aux mânes complètement. La tombe réelle ou supposée du fils d’Ali et de Fatime fut détruite ; la riche mosquée qui la renfermait, livrée au pillage. J’ai vu moi-même à Riad différents objets enlevés au sanctuaire de la dévotion persane.

Par Burton, Richard Francis (Extrait de Voyages du capitaine Burton - 1870)

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Par Mengin, Félix (Extrait de Le Pacte de Histoire de l'Égypte sous le gouvernement de Mohammed-Aly - 1823)

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Bibliographie

Une année dans l'Arabie centrale (1862-1863)

Histoire des wahabis; depuis leur origine jusqu'a la fin de 1809

Voyages en Arabie contenant la description des parties du Hedjaz

Voyages du capitaine Burton; a la Mecque, aux grands lacs d'Afrique, et chez les Mormons

Mémoire sur les trois plus fameuses sectes du Musulmanisme, les Wahabis, les Nosaïris, et les Ismaélis

Histoire de l'Égypte sous le gouvernement de Mohammed-Aly

Description du Pachalik de Bagdad


Nouvelles parutions sur ce sujet

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MessageSujet: Prise et pillage de la Mecque et de Médine par les Wahhabis (1803 - 18   Réveillez vous maintenant !!! La Mecque est occupée !!! EmptyMar 09 Aoû 2016, 11:42

Prise et pillage de la Mecque et de Médine par les Wahhabis (1803 - 1806)

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La Mecque en 1889

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Médine en 1850

Après la destruction de Kerbala, les wahhabites se donnent pour cible La Mecque. Le chérif Ghaleb Ben Massoud s’était attiré la colère de la population du Hedjaz en raison de sa gestion défaillante et des taxes exorbitantes. Les habitants du Hedjaz se tournent alors vers le Nedjd. Les wahhabites parviennent en 1802 à occuper Médine et l’oasis de Taëf. En 1803, Abdul Aziz entra dans la ville sainte de La Mecque,

La Mecque, pris de panique, les habitants, cédant à la terreur se rendent sans combattre – une victoire que les wahhabites fêteront par une véritable orgie de destruction de sites historiques, de mosquées et de tombeaux de saints de l’islam. (la même chose allait se produire à Médine).

A l’époque, entre autres destructions (comme celle de la coupole de la source Zamzam), les dômes des tombes de
personnages centraux du cimetière Jannatul Mu’alla, dont celles du grand-père et de la première épouse de Mohamed, avaient fait place à une esplanade désertique jalonnée de cailloux marquant leur emplacement.

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Ils interdisent aux Mecquois de fumer en public et leur enjoignent de faire le pèlerinage dans des vêtements simples. Ils remplacent Ghaleb Ben Massoud par son frère, Abdel Mou’in. Ils interdisent la prière au nom du sultan ottoman et remplacent le juriste ottoman de la ville par un juriste de Dariyah. La prise de La Mecque provoque une onde de choc à Istanbul. Début septembre 1803, les troupes ottomanes conduites par Chérif Pacha reprennent le contrôle du Hedjaz avec l’appui du wali d’Acre Ahmad Pacha al-Jazzar et du wali de Bagdad.

L’émir Abdel Aziz est assassiné à l’automne 1803 par un chiite d’Irak dont la famille avait été tuée à Kerbala. Saoud le remplace immédiatement. En 1806, il reprend La Mecque, profitant de la famine qui régnait dans la ville. Il prend également Yanbou’ et c’est l’ensemble du Hedjaz qui passe sous le contrôle des wahhabites. Le chérif de la Mecque conserve sa position, tout en étant dispensé du paiement de l’impôt. Il s’attire la bienveillance de Saoud en lui offrant de nombreux cadeaux. Djeddah reste sous son contrôle. En 1808, Saoud envoie des lettres aux notables de Damas, Alep et les autres villes de Syrie, les sommant d’adopter le wahhabisme. Ses troupes sèment la terreur dans la région d’Alep et font des incursions en Palestine. En 1810, Saoud parvient avec son armée jusqu’aux portes de Damas, mais il n’entre pas dans la ville. Ce sera la dernière campagne en direction du nord.

Par Redissi Hamadi (Extrait de Le Pacte de Nadjd ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam - 2007)

Le pillage du trésor de Muhammad, 1803-1806

Le Hedjaz, à près de 850 kilomètres de Dariyah, est gouverné par le chérif Ghaleb ibn Musa’id (1788-1813). Un moment, des pourparlers et des débats théologiques ont été engagés pour éviter le pire, mais, d’après Zayni Dahlan, cinquante-six entreprises guerrières ont lieu. Les wahhabites prennent La Mecque à deux reprises : en 1803, où ils sont chassés au bout de deux mois et demi ; en 1806, grâce au concours des Bédouins installés aux alentours et acquis à leur cause. Médine est conquise en 1805. Encerclé, le chérif Ghaleb finit par capituler et faire allégeance aux Saoud. Ces derniers ne lâcheront plus leurs proies qu’en 1812-1813, quand les troupes égyptiennes débarqueront pour sauver les Lieux saints d’un ramassis de Bédouins hérétiques.
Mais ce qui a eu lieu entre-temps dans ces lieux dépasse l’entendement. À La Mecque, les wahhabites démolissent les édifications en surplomb. Ils détruisent les dômes érigés dans l’enceinte sacrée, les tombeaux de Khadija, la première épouse du Prophète, de son oncle Abu Taleb, de Hassan et Hussein ainsi que les tombes et les mausolées du cimetière de Ma’ala à La Mecque.

À Médine, outre la démolition des tombes, le sanctuaire renfermant le tombeau du Prophète est profané mais ne subit pas de dommages irrémédiables, après des essais infructueux pour démolir la coupole qui orne le lieu ; seuls les trésors déposés dans la Chambre (Hujra) sont pillés. Burckhardt, le premier Européen à avoir visité Médine après ces événements, en 1814, évalue le butin à 300 000 piastres fortes ; c’est probablement plus quand on sait que le caveau contient les dons des fidèles accumulés sur des siècles. Ghaleb, désormais client des wahhabites, rachète une portion du butin à 100 000 piastres fortes. Les chefs de guerre enlèvent un quintal en vases d’or valant au moins 50 000 piastres fortes. Saoud emporte des perles et des coraux. À son arrivée à Médine en 1812, Tussan, l’Égyptien, rachète les vases d’or qui ont échappé à la fonte et les remet à leur place. Le sépulcre du Prophète est couvert d’une coupole surmontée par un globe et un croissant. Il semble que, alléchés par l’idée que le dôme, le globe et le croissant soient en or massif, des hommes aient grimpé jusqu’en haut afin de les démolir, mais la chute mortelle de l’un d’eux a détourné les brigands superstitieux de ce projet destructeur.

Saoud entre dans la Hujra du Prophète, mais on ne sait pas s’il osa franchir le rideau qui sépare le patio de la tombe du Prophète ; en tout cas, il n’a pas craint d’emporter les pierres précieuses, les bracelets, les colliers…, dons des pèlerins depuis la nuit des temps à leur Prophète. Sa plus belle prise est, semble-t-il, une étoile garnie de diamants, suspendue au-dessus du tombeau. Lam’ ajoute que la Hujra contient le trône du shah Chrosoès Anusherwan, l’épée de Haroun al-Rachid et un collier de son épouse Zubaida, des présents envoyés par les sultans d’Inde et d’ailleurs. Palgrave dit qu’il a fallu soixante chameaux pour porter les trophées de Médine à Dariyah. Le capitaine Burton, lieutenant de la compagnie des Indes, déguisé en derviche sous le nom de Hajj Abdallah, rapporte dans son Voyage à Médine et à La Mecque des propos similaires, recueillis en 1855 auprès de ses interlocuteurs dans une ville qui a de nouveau échappé aux wahhabites. Ainsi, dit-il, « on ne parle ici de sectaires qu’avec horreur et mépris ».

Après le saccage et le pillage, les wahhabites imposent l’ordre moral. Ils interdisent le tabac, dont ils brisent les ustensiles afférents, et nettoient les places des fumeurs, les hashashin. Ils brûlent les livrets d’incantation mystique, tels que Le Jardin des parfums (Rawd al-Rayahin) d’un certain Yafi’i (mort en 1366 ou 1377) – que Ibn Abd al-Wahhab avait retourné par un jeu de mots facile en Jardin des diables (Rawd al-Shayatin) –, Le Guide des bienfaits (Dalail al-Kahyrat) d’al-Jalusi (mort en 1441) et Le Jardin des saints (Rawd al-Salihin), enfin les livres de logique. Ils refoulent et pillent les caravanes des pèlerins, abolissent les redevances d’accès à La Mecque et les taxes sur les services, non conformes à la charia. Ils bannissent le chapelet lors de la prière, le bavardage durant l’appel à la prière, les litanies, le rappel méritoire à se souvenir des hommes de bien, la lecture des hadiths du Prophète avant la prière collective du vendredi et après les cinq prières durant la semaine, enfin la célébration festive du Mouled, la naissance du Prophète. La prééminence religieuse des chérifs, « gens de la maison du Prophète », est abolie (privilège marital et de juridiction, baisemain et accoutrement distinctif). La prière est désormais dirigée par un seul imam, d’obédience hanbalite, alors que la tradition permet au fidèle de prier derrière l’imam de son culte. Les livres du cheikh sont distribués aux ulémas, tandis qu’un résumé didactique est concocté pour endoctriner la masse des fidèles. Nous devons ce récit pour l’essentiel aux voyageurs européens. On comprend maintenant pourquoi ils assimilent les wahhabites à la religion des carmates. Aujourd’hui encore, les musulmans ignorent l’étendue du sacrilège. Les wahhabites nient les faits, mais à l’époque, un tel sacrilège pouvait-il passer inaperçu ?

Voilà le résultat de notre enquête. Ibn Bishr, seule source historique disponible, demeure étonnamment discret et ce, contrairement à sa « couverture » des événements survenus à Karbala, qu’il décrit avec force détails. À moins de penser que des fragments aient été obérés de son manuscrit, il note qu’en 1803 les musulmans sont à pied d’oeuvre à Médine, pendant une dizaine de jours, pour démolir les symboles du paganisme « jusqu’à ce qu’ils les eussent réduits en cendres ». Il ajoute : « Enjoindre ce qui est bien et interdire ce qui est mal prévaut désormais à La Mecque. » Sans plus. La raison en est simple : Karbala est sacrée seulement pour les « excessifs » chiites, mais La Mecque, même peuplée d’impies, c’est La Mecque ! À l’époque, des rumeurs ont circulé sur ces outrages. Interpellé, Abdallah (1751-1865), fils d’Ibn Abd al-Wahhab, s’est cru en devoir de fournir une explication. Dans une lettre qu’il dit avoir rédigée « sans notes », il relate la prise de La Mecque. On s’attendrait à ce qu’il s’excusât de l’affront, mais il ne fait que justifier, sans gêne, au moins une partie des faits.
Voici sa version :

Quand l’émir de la conquête Saoud entre à La Mecque le samedi matin du premier mois lunaire de l’année 1803, nous fîmes le petit pèlerinage. Le lendemain, l’émir réunit les ulémas et leur expose les raisons pour lesquelles nous faisons la guerre : l’unicité divine et la commanderie du bien et l’interdiction du mal ; tous ont prêté serment d’allégeance, y compris les muftis hanafite et malékite. Puis les taxes et redevances ont été supprimées, les ustensiles du tabac démolis et les lieux de réunion des fumeurs brûlés. Le devoir de prière obligatoire a été rétabli sous l’autorité d’un imam de l’école hanbalite. On a distribué aux savants les livres d’Ibn Abd al-Wahhab et une synthèse à méditer dans les cercles d’étude aux apprentis. Nous avons longuement expliqué aux ulémas notre doctrine et nos sources, y compris celles des quatre Écoles de droit, à l’exclusion des livres hérétiques tels que Rawd al-Rayahin et les livres de la logique, interdits par nombre d’ulémas. Quant aux chérifs, les « gens de la maison » du Prophète, nous ne leur accordons aucun privilège, à moins qu’ils ne l’atteignent par leur mérite. Oui, nous avons démoli la maison de Khadija [épouse du Prophète] et le dôme de la naissance du Prophète [qobut al-mawled] afin d’éviter l’associationnisme, un crime pire que celui d’attribuer à Dieu un fils, car un fils demeure tout de même un être de devoir, tandis que l’associationnisme manque au devoir élémentaire d’humanité. Toutes les innovations sont mauvaises tant qu’elles ont pour objet d’éloigner de l’adoration de Dieu. Entre autres innovations : parler à haute voix alors que le muezzin appelle à la prière, lire des livres de la tradition durant la prière, faire usage du chapelet en posture de prière, se réunir autour des marabouts (une grande impiété justiciable de mort), célébrer la naissance du Prophète et élever la voix lors des cérémonies funèbres. En revanche, il est permis de consommer du café, de faire l’éloge courtois des dames, de composer des odes pour les princes, de chanter sur le mètre [jaz], de célébrer les mariages, de battre le rappel des troupes, de s’adonner aux exercices militaires, à l’exclusion de toute autre espèce de loisirs.

L’auteur ne souffle mot du pillage du trésor prophétique, qui demeure une énigme. Le voile est partiellement levé par une controverse qui oppose, vers la fin du XIXe siècle, Dawud ibn Girgis (1807-1881), savant d’origine irakienne, à Abd al-Latif ibn Abd al-Rahman (1810-1877), descendant de la troisième génération de la famille wahhabite. Au début du XXe siècle, Chokri al-Alusi (1857-1924), issu d’une famille d’ulémas irakiens mais gagné aux thèses wahhabites, reprend innocemment la polémique sur le mode d’une disputatio fictive, les protagonistes ne s’étant jamais rencontrés. À la question relative au pillage, posée par l’« Irakien » (auquel le statut d’uléma est dénié), le « savant nadjdi » finit par admettre la vérité :

Quant aux biens pris du tombeau du Prophète, ils l’ont été par fatwa. Ils furent enlevés, en vérité, pour subvenir aux besoins des gens de Médine et des indigents, le Prophète n’en ayant pas besoin de son vivant, a fortiori après sa mort. Étant donné que les gens de Médine ont manqué de ressources du fait de la suspension du pèlerinage, les biens ont été dépensés à bon escient, sous le contrôle de l’huissier des Lieux saints et des nobles de Médine. Les ulémas ne sont pas comptables, du reste, des excès commis à cette occasion par la piétaille.
Certes… mais le récit demeure incomplet.

Par Corancez, Louis Alexandre Olivier (Extrait de Histoire des wahabis; depuis leur origine jusqu'a la fin de 1809 - 1810)

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Par Corancez, Louis Alexandre Olivier (Extrait de Histoire des wahabis; depuis leur origine jusqu'a la fin de 1809 - 1810)

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Par John Lewis Burckhardt (Extrait de Voyages en Arabie  contenant la description des parties du Hedjaz ... Tome 2 - 1835)

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A Médine, le cimetière Jannatul Baqi’ situé à quelques mètres de son coeur religieux, la mosquée al-Nabawi ou mosquée du prophète, a également vu ses dômes et mosquées rasés entre 1806 et 1925. Entre autres mausolées des nombreux proches, compagnons et membres de tribu de Mohamed, ont disparu ceux de son oncle, de ses tantes, de son fils, de sa fille, de ses épouses et des imams Al-Hassan ibn Ali, Muhammad al-Baqir, Ali Zayn al-Abidin et Ja’far al-Sâdiq.

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Par William Gifford Palgrave (Extrait de Une année dans l’Arabie centrale - 1862-1863)

… , complètement résolut de compléter ses conquêtes en s’emparant de la cité de Mohamed. Réunissant toutes les forces du Nedjed, il franchit les frontières du Haram à Meghazil, et peu de jours après il campait devant La Mecque. Cette ville, trop faible pour une défense sérieuse, avait jusqu’alors trouvé, dans la vénération universelle dont elle était l’objet, une protection inviolable ; mais les vouahabites considèrent comme une impiété le respect des tombeaux et tout autre hommage extérieur rendu à une créature, fut-ce au Prophète lui-même. La cité sainte étant donc tombée au pouvoir complètement, ses défenseurs, ses chérifs les plus honorables, furent passés au fil de l’épée ; les richesses amassées dans les temples par la dévotion des pèlerins, enlevées on détruites ; on rendit à la Caaba sa simplicité primitive, et on la protégea contre des profanations futures par une loi qui en excluait les infidèles, c’est-à-dire quiconque n’appartenait pas à la secte victorieuse.
Médine, qui ne pouvait opposer aucune résistance efficace, subit le même sort que La Mecque et vit avec horreur le conquérant mettre en pratique la maxime de sa secte : « Les meilleures tombes sont celles dont il ne reste aucun vestige. » Les sépultures de Mohamed, d’Abou-Bekr et d’Omar furent violées ; les riches offrandes suspendues dans la mosquée funéraire, enlevées par complètement. « Le Prophète est mort, et je suis en vie, dit-il ces trésors seront plus en sûreté sous ma garde que sous la sienne. » On chargea soixante chameaux des trophées de ce triomphe impie, et on les envoya dans la capitale du Nedjed.
Alors, maîtres de toute la péninsule, sauf une partie de l’Yémen et de l’Hadramaout, les vouahabites dirigèrent leurs excursions vers la frontière septentrionale. Tout ce qui opposa de la résistance, depuis Carak jusqu’à Palmyre, fut ravagé, massacré, réduit en cendres. Les bédouins, dit-on, se montrèrent en cette occasion peu disposés à s’allier aux pillards nedjéens, et firent aux troupes complètement une guerre d’escarmouches.
Cependant une formidable insurrection éclata dans le centre même, ayant pour foyer la province de Harik. complètement n’attendit pas que le soulèvement pût s’affermir : le Harik fut ravagé, et Houta, dont les chefs avaient dirigé le complot, fut incendiée ; toute sa population masculine, hommes et enfants, fut passée au fil de l’épée. Tandis que le farouche conquérant parcourait ces ruines fumantes et ensanglantées, une femme, qui avait perdu tous les siens dans le massacre, s’avança vers lui, l’appelant à haute voix. « Me voici, répondit complètement. — Prononce le nom de Dieu, dit la femme. — O Dieu puissant ! s’écria le roi. — O Dieu puissant ! continua-t-elle en achevant la sentence commencée, si complètement a suivi envers nous les lois de la justice, donne-lui sa récompense ; si, au contraire, il s’est montré tyrannique et cruel, punis-le comme il le mérite. » Le roi, troublé, saisi de remords, tourna bride en silence et revint à Dariyah; mais la malédiction marchait en croupe derrière lui.

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Ville de Dariyah qui fut rasé en 1818 par Ibrahim pacha

Par Jean-Baptiste Rousseau (Extrait de « Mémoire sur les trois plus fameuses sectes du musulmanisme - 1818)

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Par Mengin, Félix (Extrait de Le Pacte de Histoire de l'Égypte sous le gouvernement de Mohammed-Aly - 1823)

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Par Burton, Richard Francis (Extrait de Voyages du capitaine Burton - 1870)

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Bibliographie

Une année dans l'Arabie centrale (1862-1863)

Histoire des wahabis; depuis leur origine jusqu'a la fin de 1809

Voyages en Arabie contenant la description des parties du Hedjaz

Voyages du capitaine Burton; a la Mecque, aux grands lacs d'Afrique, et chez les Mormons

Mémoire sur les trois plus fameuses sectes du Musulmanisme, les Wahabis, les Nosaïris, et les Ismaélis

Histoire de l'Égypte sous le gouvernement de Mohammed-Aly

Description du Pachalik de Bagdad

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