Des mosquées inclusives

Rappel du premier message :


Des mosquées inclusives, progressistes et laïques s’érigent contre le patriarcat

Le lieu de culte accueille tout le monde, sans distinction de sexe, d'identité de genre ou d'orientation sexuelle.

Dans une petite salle couverte de moquette blanche et jonchée de coussins, une femme, vêtue d’une tenue noire et rouge et portant un foulard, chante avec grâce. Une dizaine de personnes se regroupent autour d’elle. Cette femme blonde appelle à la prière. Nous sommes dans la mosquée Ibn Rushd-Goethe. Ouverte en juin 2017, dans un quartier ouest de Berlin, elle n’a en rien les attraits d’une mosquée traditionnelle.

Source

Hubert-Aimé a écrit:

*Encelade* a écrit:

définition de caprices?
Je suis sérieuse, car je ne suis pas sure que tout le monde en est la même définition.

C'est Olivier qui emploie ce terme, et je le comprend comme le refus de manger quelque chose, non pas parce que cela est écoeurant au gout mais parce que l'enfant n'a pas envie.

Et moi, j'emploie ce terme suite à la phrase de Samuel : "Les parents visent beaucoup trop haut dans les quantités je ne crois pas mais parcontre les jeunes enfants laisses a leur bon jugement peuvent vite devenir capricieux etc. "

Et pourquoi l'enfant pourrait ne pas en avoir envie?

OlivierV a écrit:

Hubert-Aimé a écrit:

C'est Olivier qui emploie ce terme, et je le comprend comme le refus de manger quelque chose, non pas parce que cela est écoeurant au gout mais parce que l'enfant n'a pas envie.

Et moi, j'emploie ce terme suite à la phrase de Samuel : "Les parents visent beaucoup trop haut dans les quantités je ne crois pas mais parcontre les jeunes enfants laisses a leur bon jugement peuvent vite devenir capricieux etc. "

D'accord, mais ce n'est pas cela qui nous importe. Ce qui nous intéresse c'est ta solution pour ne pas céder aux caprices sans forcer l'enfant.

Il y a bien sur le coup de la cuillère qui fait des acrobaties aériennes avant de s'écraser dans la bouche de l'enfant, il y aussi l'évocation des ancêtres et autres membres de la famille... une cuillerée pour qui ??   mais bon cela marche jusqu'à un certain age..

*Encelade* a écrit:

Et pourquoi l'enfant pourrait ne pas en avoir envie?

J'imagine que les raisons :

• Pas spécialement faim,
  
• Pas le gout à ca,
  
• l'habitude prise de ne pas le manger,
  
• refus psychologique : couleur pas jolie, texture non conforme aux attentes, ressemblances avec d'autres aliments écoeurants
  
• la suite dans les idées, une certaine cohérence avec ses caprices passés
  
• l'occasion de dominer les parents, de les voir céder à ses exigences
  

OlivierV a écrit:

Hubert-Aimé a écrit:

C'est Olivier qui emploie ce terme, et je le comprend comme le refus de manger quelque chose, non pas parce que cela est écoeurant au gout mais parce que l'enfant n'a pas envie.

Et moi, j'emploie ce terme suite à la phrase de Samuel : "Les parents visent beaucoup trop haut dans les quantités je ne crois pas mais parcontre les jeunes enfants laisses a leur bon jugement peuvent vite devenir capricieux etc. "

Si quelqu'un a la recette miracle pour assurer dans son éducation, une destinée merveilleuse pour son enfant, je suis preneur !

Bien sûr je ne parle pas des effets de la foi, puisque là aussi, tout n'est pas forcement " clean ". Je ne parle que de la position éducative des enfants.

En fait, ce qui est étrange, c'est d'envisager une éducation d'un enfant, en parlant de son " libre arbitre ", mais de ne pas accorder ce même libre arbitre à leurs parents en définissant ce qu'ils ont à faire ou pas.

Ceci étant, si le rôle des parents est déterminant, que dire de celui de l'environnement ?

Finir son assiette ou pas, sans doute un vestige des temps passés dans le rapport à la rareté de la nourriture, mais aujourd'hui, je pense qu'il est surtout question d'éteindre ou pas, son iphone quand on est à table.

Hubert-Aimé a écrit:

Ce qui nous intéresse c'est ta solution pour ne pas céder aux caprices sans forcer l'enfant.

Je dirais prendre le temps du dialogue...

OlivierV a écrit:

D'après mon expérience, qui n'a peut-être pas valeur universelle, autant un enfant a été respecté, autant il sera lui-même respectueux.
(..)
Eduquer ses enfants ne doit pas être fait de principes imposés, mais de laisser la possibilité de les intégrer de manière personnelle.


Je pense que l'on peut très bien faire sienne en tant que parent la maxime "Je ne suis pas là pour être servi, mais bien pour servir".

Évidemment que le respect est important..

Mais éduquer un enfant n'est pas non plus une absence totale de principes imposés, l'éducation comporte des principes imposés ne serait ce par exemple que pour faire les devoirs, l'heure d'aller dormir, mais en suivant votre argumentaire jusqu'au bout, l'enfant devrait ce coucher a l'heure qu'il le souhaite car il sait mieux et ainsi de suite.

Ton argumentaire a un fond de vérité mais n'est juste pas a sa place dans la conversation.

OlivierV a écrit:

Hubert-Aimé a écrit:

Ce qui nous intéresse c'est ta solution pour ne pas céder aux caprices sans forcer l'enfant.

Je dirais prendre le temps du dialogue...

c'est pas bête !

OlivierV a écrit:

Hubert-Aimé a écrit:

Ce qui nous intéresse c'est ta solution pour ne pas céder aux caprices sans forcer l'enfant.

Je dirais prendre le temps du dialogue...

Evidemment, mais ce temps passe avant par celui des compromis, afin d'éviter les ruptures affectives et l'isolement, d'un ado qui s'enferme dans sa chambre et d'un père qui se replie sur son job.

Gérer les compromis, ce n'est pas facile non plus. Ça reste aussi un principe éducatif que chacun va gérer à sa façon. C'est un équilibre fragile, car le parent qui sacrifie son propre point de vue pour se mettre à porté de son enfant, doit parfois, laisser derrière lui, ce qui le caractérise en tant qu'individu.

Alors que l'ado lui, n'a pas encore autant de " passif ", il se construit. C'est à dire que l'on glisse de la position nourricière vers un appel au sens du jugement, c'est à dire en parlant de ce qui est " juste ", mais tout en conservant pourtant, ce rôle nourricier.

On peut donc alors parfois, avoir le sentiment, d'être la bobonne de son enfant. Ainsi, il faut gérer aussi en tant que parent, ses propres frustrations.

Là non plus, je ne vois comment donner des leçons sur ce genre de chose. J'ai mon fonctionnement, tu auras le tien, si on tient compte de cette différence de l'enfant, acceptons aussi que nous même en tant que parents, nous sommes aussi différents les uns des autres.