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Sujet: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 27 Fév 2018, 19:12
27.02.2018
Ben Carrington : les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe
Sociologue et professeur à l’université anglaise de Brighton, Ben Carrington revient sur les accusations outre-manche d’importation du terrorisme par les populations musulmanes sur le Vieux Continent. Il remet en perspective, de la généalogie française du terrorisme post-révolutionnaire à l’IRA, l’OAS et les Brigades rouges, l’histoire compliquée des liens entre violence politique et identité dans un article publié dans le Pacific Standard.
Si l’on en croit les experts de droite, les attentats tragiques de Manchester Arena et de Londres représentent les derniers épisodes d’une forme de violence jusqu’alors inconnue en Europe. L’idée que le terrorisme est nouveau en Europe néglige un certain nombre de faits, notamment le fait que le mot même a été inventé en France, le terrorisme étant associé à l’arrivée au pouvoir des Jacobins et au règne de terreur de l’État français dans les années 1790. Le terrorisme n’est pas un épisode nouveau en Europe. Comme le montrent les histoires coloniales des Britanniques au Kenya, des Belges en République Démocratique du Congo et des Français en Algérie, peu de choses sont plus européennes que des actes de violence visant des civils, actes conçus pour attiser la peur et exploiter la panique à des fins de contrôle social. Sur Fox News, Tucker Carlson a pourtant affirmé que, en dehors des exemples isolés de l’Irlande du Nord, de l’Italie et du Pays basque, le terrorisme était nouveau en Europe.
Source
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 27 Fév 2018, 19:13
Les thèses culturalistes des anti-islam
Le présentateur a blâmé le « multiculturalisme » et les changements démographiques (mots de code désignant l’islam et les musulmans) comme étant les causes premières de ces événements horribles. Faisant écho à Carlson, le Daily Mail a également accusé l’immigration de masse sous Tony Blair et la « doctrine de gauche du multiculturalisme » d’avoir attiré des communautés de migrants violents « coupées de nos valeurs et de nos traditions ». Cette vision de la « mort de l’Europe » – la fin de la civilisation occidentale aux mains des hordes musulmanes envahissantes – se propage de plus en plus fréquemment dans les mouvements de droite, au point que la délimitation est floue entre des nationalistes blancs et de soi-disant commentateurs de droite plus respectables et plus sérieux. Après les attentats de Nice, Newt Gingrich avait déclaré : « Permettez-moi d’être aussi franc et direct que possible : la civilisation occidentale est en guerre, nous devons tester franchement chaque personne qui est d’origine musulmane et s’ils croient en la charia, ils devraient être expulsés » (Gingrich a apparemment oublié qu’une personne peut être simultanément américaine, « occidentale », et musulmane).
Douglas Murray du Spectator a également fait écho à cette position islamophobe standard que l’Islam est incompatible avec la non-violence, avec les valeurs des Lumières et a soutenu avec insistance que « l’Islam n’est pas une religion pacifique », ajoutant : « Le monde serait un endroit infiniment plus sûr si Muhammad s’était comporté plus comme Bouddha ou Jésus. » Dans son dernier livre, Murray va jusqu’à dire que, à moins d’éjecter ce qu’il appelle « les nouveaux migrants », l’Europe commettra effectivement un suicide civilisationnel.
L’Europe et le terrorisme : une vieille histoire
Ce que Carlson a affirmé au sujet du terrorisme est tout simplement faux. Presque tous les grands pays européens ont connu des luttes politiques violentes, notamment dans les années 1960 et 1970, comme les attaques menées par la faction de l’Armée rouge en Allemagne et des groupes de droite comme l’Organisation de l’Armée Secrète en France. L’Europe compte actuellement un certain nombre de groupes nationalistes blancs qui ont produit des terroristes tels qu’Anders Behring Breivik, qui à lui seul a tué 77 personnes en juillet 2011 en Norvège. Comme Carlson, Gingrich, Murray et le Daily Mail, Breivik reprochait à l’islam, au multiculturalisme et aux politiques de saper la civilisation occidentale et de faire poser une menace existentielle sur l’Europe, qu’il définissait naturellement comme blanche et chrétienne.
L’Angleterre, bien sûr, a connu le terrorisme pendant des décennies à cause des soi-disant « troubles » découlant de l’occupation coloniale et de la partition politique de l’Irlande. En effet, l’un des principaux centres commerciaux de Manchester, l’Arndale Center, qui se trouve à proximité de la Manchester Arena, a lui-même été bombardé par l’armée républicaine irlandaise en juin 1996. L’IRA a placé des explosifs dans un camion en Grande-Bretagne blessant plus de 200 personnes. Les Anglais ont même une journée consacrée au terrorisme religieux et aux « bombardiers de la maison », appelée « Bonfire Night ». Chaque année, en novembre, des feux d’artifices sont allumés à travers le pays pour marquer la tentative d’assassinat du roi Jacques Ier par Guy Fawkes lors de l’ouverture du parlement, le 5 novembre 1605. Fawkes et ses conspirateurs se battaient pour les droits des catholiques à ne pas être persécutés par les protestants. Avant même le film V pour Vendetta, Guy Fawkes était devenu un anti-héros révolutionnaire ; maintenant, les masques Guy Fawkes sont portés par des activistes radicaux et des manifestants à travers le monde.
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 27 Fév 2018, 19:14
Ne pas réduire, ni ignorer le contexte géopolitique
L’amnésie historique sélective autour des attentats de Manchester et Londres est directement liée au refus de reconnaître le contexte plus large de la violence. Le passé colonial britannique et les récentes interventions militaires en Afghanistan et en Irak, et récemment en Libye et dans une certaine mesure en Syrie, constituent un meilleur point de départ que les arguments contestés sur la question de savoir si l’islam est intrinsèquement enclin à la violence. Comme l’a dit récemment le dirigeant du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, il est faux de suggérer que de telles attaques terroristes peuvent être « réduites aux seules décisions de politique étrangère », a souligné à juste titre Corbyn en évoquant « les liens entre les guerres que notre gouvernement soutient ou mène dans d’autres pays, comme la Libye, et le terrorisme ici à la maison. »
Les interventions militaires au Moyen-Orient, l’islamophobie et les politiques étrangères égoïstes n’ont pas forcé ces jeunes hommes à commettre des massacres au nom de l’islam, mais aucune analyse sur la façon dont ces attaques pourraient être arrêtées ne peut ignorer ces données géopolitiques si elle veut être prise au sérieux. Malgré le langage hyperbolique des médias, l’Angleterre n’est pas plus « ébranlée » maintenant qu’elle ne l’était dans les années 1970 et 1980, lorsque la menace des bombardements de l’IRA était une caractéristique de la vie quotidienne. Nous devons réfuter la fausse histoire d’une Europe sans violence qui existait avant l’arrivée des « musulmans » ; Les musulmans, bien sûr, ont été Européens pendant des siècles, et Salman Abedi, le kamikaze de Manchester, était un citoyen britannique, pas un migrant – un peu comme presque tous les hommes impliqués dans des atrocités similaires ces dernières années. Le multiculturalisme et l’ADN britannique
Il faut affirmer catégoriquement que le multiculturalisme et la migration ne sont pas nouveaux en Angleterre ; au contraire, de tels mouvements humains et échanges culturels ont défini les caractéristiques de la vie anglaise depuis au moins les premiers jours de l’Empire. Le thé anglais a été créée à partir de la fusion des feuilles de thé de l’Inde et la canne à sucre des champs des Caraïbes. Comme Edward Said l’a dit un jour, « Qui en Grande-Bretagne ou en France peut dessiner un cercle autour du Londres britannique ou du Paris français qui exclurait l’impact de l’Inde et de l’Algérie sur ces deux villes impériales ? ». Deux jours après l’attentat de Manchester, Manchester United a remporté la finale de la Ligue Europa. L’équipe multi-raciale, multiethnique et multiconfessionnelle, encouragée par les Mancuniens de tous horizons, représentait le véritable esprit de Manchester et de l’Angleterre. C’est l’arménien Henrikh Mkhitaryan et le joueur français Paul Pogba qui ont marqué les buts gagnants pour le club. Après que Pogba a déclaré : « Nous avons gagné pour eux, les gens de Manchester, nous avons joué pour le pays, pour l’Angleterre, Manchester et les gens qui sont morts. » Si nous voulons vraiment honorer les vies perdues par la violence terroriste, nous devons remettre en question les idées déplacées selon lesquelles les cultures nationales sont des entités monolithiques et autonomes, que nous assistons à un choc des civilisations, que le terrorisme est nouveau en Europe. Ce sont des tâches urgentes si nous arrêtons le cycle de la violence destructrice.
Tonton
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 27 Fév 2018, 21:25
C'est du lourd Olivier ce que tu donnes, intéressant mais du lourd quand même.
Aussi, je commence par parler du premier point.
Oui, le terrorisme est un acte en lui même. Il a sans doute tjrs existé.
Mais il y a une distinction à faire entre les différentes sources de motivation. Quand nous parlons du terrorisme musulman, il s'agit d'un acte fait selon eux, dans la volonté de Dieu.
rosarum
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 27 Fév 2018, 22:56
Tonton a écrit:
C'est du lourd Olivier ce que tu donnes, intéressant mais du lourd quand même.
Aussi, je commence par parler du premier point.
Oui, le terrorisme est un acte en lui même. Il a sans doute tjrs existé.
Mais il y a une distinction à faire entre les différentes sources de motivation. Quand nous parlons du terrorisme musulman, il s'agit d'un acte fait selon eux, dans la volonté de Dieu.
et j'ajouterai que "nos" terroristes avaient des motivations politiques assez claires et locales tandis que le terrorisme islamique est mondialisé et ne semble avoir d'autre but que de détruire.
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 08:02
rosarum a écrit:
Tonton a écrit:
C'est du lourd Olivier ce que tu donnes, intéressant mais du lourd quand même.
Aussi, je commence par parler du premier point.
Oui, le terrorisme est un acte en lui même. Il a sans doute tjrs existé.
Mais il y a une distinction à faire entre les différentes sources de motivation. Quand nous parlons du terrorisme musulman, il s'agit d'un acte fait selon eux, dans la volonté de Dieu.
et j'ajouterai que "nos" terroristes avaient des motivations politiques assez claires et locales tandis que le terrorisme islamique est mondialisé et ne semble avoir d'autre but que de détruire.
Non, je ne crois pas que la volonté de tuer soit propre au terrorisme islamique. C'est le propre du terrorisme en général.
Et c'est avant tout une question politique. Les "dirigeants" et les "penseurs" des mouvements terroristes islamiques ont eu aussi une vision politique, avant tout.
Après, oui, ils se servent d'une interprétation de textes religieux pour embrigader des personnes déséquilibrées pour arriver à leurs fins...
marie-chantal Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 09:03
Bien évidemment le terrorisme a toujours existé dans toutes les parties du monde.
Sauf que depuis quelques années, le terrorisme qui s'est distingué se déclare islamique.
Dernière édition par marie-chantal le Mer 28 Fév 2018, 10:12, édité 1 fois
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 09:17
marie-chantal a écrit:
Bien évidemment le terrorisme a toujours existé dans les parties du monde.
Sauf que depuis quelques années, le terrorisme qui s'est distingué se déclare islamique.
Oui. Mais c'est le même mécanisme. Les terroristes musulmans ne sont qu'une infime minorité. Comme les terroristes de l'Ira n'étaient qu'une minorité parmi les irlandais.
Après, vu cet état de chose, peu importe le nom de la cause.
marie-chantal Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 10:21
OlivierV a écrit:
marie-chantal a écrit:
Bien évidemment le terrorisme a toujours existé dans les parties du monde.
Sauf que depuis quelques années, le terrorisme qui s'est distingué se déclare islamique.
Oui. Mais c'est le même mécanisme. Les terroristes musulmans ne sont qu'une infime minorité. Comme les terroristes de l'Ira n'étaient qu'une minorité parmi les irlandais.
Après, vu cet état de chose, peu importe le nom de la cause.
Certes, c'est une minorité, mais si on ajoute Al Qaïda, Daesh, Nosra, etc., cela fait un bon nombre ! Et ce sont les musulmans pacifiques qui comptent le plus de victimes de ces terroristes.
Autrement, je suis tout à fait d'accord que la majorité écrasante des musulmans est pacifique. Mon mari ne fait de mal à personne, même pas à une mouche !
Tonton
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 14:22
OlivierV a écrit:
rosarum a écrit:
et j'ajouterai que "nos" terroristes avaient des motivations politiques assez claires et locales tandis que le terrorisme islamique est mondialisé et ne semble avoir d'autre but que de détruire.
Non, je ne crois pas que la volonté de tuer soit propre au terrorisme islamique. C'est le propre du terrorisme en général.
Et c'est avant tout une question politique. Les "dirigeants" et les "penseurs" des mouvements terroristes islamiques ont eu aussi une vision politique, avant tout.
Après, oui, ils se servent d'une interprétation de textes religieux pour embrigader des personnes déséquilibrées pour arriver à leurs fins...
Bien sûr, tu as raison. Mais il est le seul à tuer " pour Dieu ". Il faut prendre en compte la sacralité car alors la question de la durée se pose. Ainsi, les jacobins n'ont durée qu'un temps, mais Dieu ? Les limites dans le temps ne sont pas les mêmes.
OlivierV a écrit:
marie-chantal a écrit:
Bien évidemment le terrorisme a toujours existé dans les parties du monde.
Sauf que depuis quelques années, le terrorisme qui s'est distingué se déclare islamique.
Oui. Mais c'est le même mécanisme. Les terroristes musulmans ne sont qu'une infime minorité. Comme les terroristes de l'Ira n'étaient qu'une minorité parmi les irlandais.
Après, vu cet état de chose, peu importe le nom de la cause.
Certes le résultat est le même, c'est le fantasme qui est différent. Les irlandais de l'Ira n'ont pas la volonté que le monde soit irlandais et ils ne disent pas agir pour Dieu. Il y a un écart de localisation et de temporalité.
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 17:24
Tonton a écrit:
Certes le résultat est le même, c'est le fantasme qui est différent. Les irlandais de l'Ira n'ont pas la volonté que le monde soit irlandais et ils ne disent pas agir pour Dieu. Il y a un écart de localisation et de temporalité.
Est-ce que ce qui motive les terroristes c'est la volonté que le monde soit musulman ? J'en doute. Ils savent bien que ce n'est pas possible. Par contre ils cherchent bien à avoir leurs propres territoires et se justifient de par l'agression des occidentaux qu'ils prétendent être une agression tournée vers les musulmans.
SKIPEER
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 18:29
Tonton a écrit:
OlivierV a écrit:
Non, je ne crois pas que la volonté de tuer soit propre au terrorisme islamique. C'est le propre du terrorisme en général.
Et c'est avant tout une question politique. Les "dirigeants" et les "penseurs" des mouvements terroristes islamiques ont eu aussi une vision politique, avant tout.
Après, oui, ils se servent d'une interprétation de textes religieux pour embrigader des personnes déséquilibrées pour arriver à leurs fins...
Bien sûr, tu as raison. Mais il est le seul à tuer " pour Dieu ". Il faut prendre en compte la sacralité car alors la question de la durée se pose. Ainsi, les jacobins n'ont durée qu'un temps, mais Dieu ? Les limites dans le temps ne sont pas les mêmes.
OlivierV a écrit:
Oui. Mais c'est le même mécanisme. Les terroristes musulmans ne sont qu'une infime minorité. Comme les terroristes de l'Ira n'étaient qu'une minorité parmi les irlandais.
Après, vu cet état de chose, peu importe le nom de la cause.
Certes le résultat est le même, c'est le fantasme qui est différent. Les irlandais de l'Ira n'ont pas la volonté que le monde soit irlandais et ils ne disent pas agir pour Dieu. Il y a un écart de localisation et de temporalité.
Tu veux nous faire dire que l'islam et le CORAN incitent a la violence ? c'est ça
on n'est pas bête a ce point !!
Tonton
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 18:48
OlivierV a écrit:
Tonton a écrit:
Certes le résultat est le même, c'est le fantasme qui est différent. Les irlandais de l'Ira n'ont pas la volonté que le monde soit irlandais et ils ne disent pas agir pour Dieu. Il y a un écart de localisation et de temporalité.
Est-ce que ce qui motive les terroristes c'est la volonté que le monde soit musulman ? J'en doute. Ils savent bien que ce n'est pas possible. Par contre ils cherchent bien à avoir leurs propres territoires et se justifient de par l'agression des occidentaux qu'ils prétendent être une agression tournée vers les musulmans.
Non, ça c'est la version édulcorée. La réelle volonté pour certains, bien sûr pas tous, est que le califat s'étale sur tous les continents. Que le monde entier accepte la charia. C'est pourquoi on retrouve aussi un discours anti démocratique et pas que anti occident.
Je t'avais dit que pour certains, le messie est Jésus, tu te rappelles ? Et bien c'est ceux la qui pense que le monde ne peut être que sauvé par la charia.
Toi, au départ, tu m'as répondu que tu ne l'avais jamais entendu. Je t'avais dit d'attendre un peu : Calife, tu te souviens de cet intervenant, de son discours ? Snorky ?
Bien sûr qu'ils sont minoritaires, ça bien sûr, tout le monde est bien d'accord sur ce point.
Sur France culture, j'ai un jours entendu parler des anciens membres des frères musulmans. Ils disaient les avoir rejoins pour se fondre dans leur tissus caritatif. Mais, en gravissant les échelons dans cette organisation, ils se sont rendu compte que le projet final, c'est bien la charia pour le monde. Ils ont quitté cette organisation mais sont toujours musulmans.
En fait, je me demande finalement si les " frères musulmans " ne sont pas des " francs maçons " ? Lol, je délire. Me voila adepte complotisme maintenant...Ouf ! Tonton, ressaisit toi !
Tonton
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 18:58
SKIPEER a écrit:
Tonton a écrit:
Bien sûr, tu as raison. Mais il est le seul à tuer " pour Dieu ". Il faut prendre en compte la sacralité car alors la question de la durée se pose. Ainsi, les jacobins n'ont durée qu'un temps, mais Dieu ? Les limites dans le temps ne sont pas les mêmes.
Certes le résultat est le même, c'est le fantasme qui est différent. Les irlandais de l'Ira n'ont pas la volonté que le monde soit irlandais et ils ne disent pas agir pour Dieu. Il y a un écart de localisation et de temporalité.
Tu veux nous faire dire que l'islam et le CORAN incitent a la violence ? c'est ça
on n'est pas bête a ce point !!
Non, je n'ai pas dit ça, je ne l'ai jamais dit d'ailleurs.
Calme toi, un peu, je sais que je te dérange, mais quand il s'agit de te corriger sur tes faux enseignements des évangiles et pas quand tu enseignes le coran. D'ailleurs dans un cas et dans l'autre, tu ne me sembles pas être le même homme.
Non, ce que je dis, puisque tu me sautes dessus sans avoir pris le temps de regarder ce que je dit avant est que si effectivement, le terrorisme est un acte en lui même, donc qu'il a toujours été présent, partout, par contre il faut tenir compte de la motivation. Bien sûr, aucune n'est justifiée.
a partir du moment où cet acte est pour ses acteurs ( pas par toi donc et pas par la majorité des musulmans ) une volonté divine, se pose la question de la durée et de la localisation. Forcement, puisqu'il est question d'intemporalité et d'universalité.
Cet aspect " sacré " est donc un élément dont il faut tenir compte, quand, on compare par exemple l'Ira comme l'a fait Olivier. L'ira c'est en Irlande, les attentats des salafistes rétrogrades, un peu partout dans le monde.
Et bien, Skipper, si tu prenais autant de gants quand tu parles du christianisme que ce que tu exiges quand nous parlons de l'islam, le dialogue se porterait bien mieux. Voilà pourquoi je dit que d'un cas à l'autre, tu n'es pas le même homme.
Cyril 84 Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mer 28 Fév 2018, 22:30
Tonton a écrit:
[...] En fait, je me demande finalement si les " frères musulmans " ne sont pas des " francs maçons " ? Lol, je délire. Me voila adepte complotisme maintenant...Ouf ! Tonton, ressaisit toi !
En fait tu ne délires pas tant que ça cher Tonton.
Ta comparaison est très proche de la réalité.
*Encelade*
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 01 Mar 2018, 01:18
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
Tonton
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 01 Mar 2018, 06:17
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
la nécessité de faire parti de leur " groupe " pour accéder aux gouvernances.
Toutefois même si ce groupe a toujours eu de son influence par la présence des ses membres dans les hautes sphères économiques et politiques, rien ne saurait confirmer les théories du complotisme qui va jusqu'à en faire une secte sa** t*nique.
Mais il est vrai que toute notion de cercle fermé, fondé sur l'élitisme, puisqu'il y a des " grades " dans la franc maçonnerie, sous entend donc une conception élitiste de la vie.
Un principe sectaire qui se retrouve dans bien des idéologies, si ce n'est pas toutes quand, dans leur radicalité, elles n'envisagent plus ni pluralité ni relativité, bref, d'autres alternatives.
Cyril 84 Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 01 Mar 2018, 07:12
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
Tonton t'as très bien répondu chère Encelade.
Je rajouterais la ressemblance dans la volonté s'investir toutes les strates des sociétés afin de les influencer et d'avoir un contrôle total sur celles-ci. Sur un plan qui se compte en décennies, voire même en siècles.
Mais nous nous éloignons du sujet...
*Encelade*
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 01 Mar 2018, 09:29
Cyril 84 a écrit:
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
Tonton t'as très bien répondu chère Encelade.
Je rajouterais la ressemblance dans la volonté s'investir toutes les strates des sociétés afin de les influencer et d'avoir un contrôle total sur celles-ci. Sur un plan qui se compte en décennies, voire même en siècles.
Mais nous nous éloignons du sujet...
Tu vas plus loin que tonton. Pour toi leur lien c'est le complot interplanétaire........
*Encelade*
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Ven 02 Mar 2018, 00:09
Cyril 84 a écrit:
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
Tonton t'as très bien répondu chère Encelade.
Je rajouterais la ressemblance dans la volonté s'investir toutes les strates des sociétés afin de les influencer et d'avoir un contrôle total sur celles-ci. Sur un plan qui se compte en décennies, voire même en siècles.
Mais nous nous éloignons du sujet...
j'y repensais Cyril... n'est ce pas ce qu'on fait les religions de tout temps?
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Ven 02 Mar 2018, 11:58
Cyril 84 a écrit:
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
Tonton t'as très bien répondu chère Encelade.
Je rajouterais la ressemblance dans la volonté s'investir toutes les strates des sociétés afin de les influencer et d'avoir un contrôle total sur celles-ci. Sur un plan qui se compte en décennies, voire même en siècles.
Mais nous nous éloignons du sujet...
Et la grande Loge de France est réellement anti-catholique et l'anti-catholicisme habituel des médias français s'explique par une influence franc-maçonne. Je rappelle ce qu'écrivait le franc-maçon Vincent Peillon :
Je le cite :
Vincent Peillon, « Une religion pour la République » (Seuil, 2010, p. 277) :
"Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise".
Le véritable ennemi du Christianisme n'est pas l'Islam , mais bien cette laïcité active et athée, à la française !....
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Ven 02 Mar 2018, 12:09
mario-franc_lazur a écrit:
Vincent Peillon, « Une religion pour la République » (Seuil, 2010, p. 277) :
"Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise".
Le véritable ennemi du Christianisme n'est pas l'Islam , mais bien cette laïcité active et athée, à la française !....
Ce qu'il cite n'est pas de lui, mais de Ferdinant Buisson duquel parle le livre.
Citation :
Parallèlement à sa tumultueuse carrière politique de député européen et de hiérarque socialiste, Vincent Peillon a cette particularité de n'avoir jamais abandonné le champ de la recherche érudite sur les origines du socialisme et sur la "philosophie républicaine". Son dernier ouvrage apporte une pierre supplémentaire à son panthéon personnel. Après Pierre Leroux et Jean Jaurès - personnalités qui lui permettaient de penser une voie alternative au marxisme et, qui sait ?, un avenir à l'idée socialiste -, voici venu le tour de Ferdinand Buisson (1841-1932). Pourquoi ressusciter aujourd'hui ce grand serviteur de la IIIe République ? Parce qu'il illustre à ses yeux un fait trop méconnu : derrière l'instabilité politique des gouvernements en cascade se dissimule la longévité de dirigeants qui, ayant durablement occupé leurs fauteuils ministériels, comme Pierre Delcassé (sept ans aux affaires étrangères) ou Ferdinand Buisson à l'éducation nationale de 1876 à 1896, ont pu imprimer sur la modernisation du pays une marque durable quoique discrète ou méconnue.
Tel est le cas d'un Buisson (par ailleurs Prix Nobel de la paix en 1927) à qui l'on doit la première bible des instituteurs, les fameux "hussards noirs" qui vont répandre la bonne parole républicaine, armés du Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire qu'il a dirigé. Vincent Peillon croit pouvoir retrouver, à travers cette exhumation, un fil conducteur oublié de la pensée républicaine.
En effet, estime l'auteur, même ses partisans ont fini par intégrer la peinture de l'esprit républicain qu'en ont faite ses adversaires : nourri de positivisme, de kantisme et de scientisme et considérant la laïcité comme une machine de guerre contre la religion. Or rien n'est plus faux. L'itinéraire de Ferdinand Buisson, du protestantisme au socialisme et à la République, illustre au contraire que, si l'anticléricalisme a bien cherché à retirer à l'Eglise catholique tout rôle politique, il s'est doublé de l'ambition d'instaurer une religion de l'humanité. Dans cette foi régénérée, non seulement l'homme tient la première place, mais l'on trouve également une théorie de l'avenir comme de la nature. Cette religiosité de la raison, ce mysticisme rationaliste est-il en mesure d'offrir en 2010 une alternative à un "retour du religieux" de plus en plus clérical, c'est-à-dire politique ? C'est au moins un autre futur pensable.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Mar 20 Mar 2018, 18:41
OlivierV a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
Vincent Peillon, « Une religion pour la République » (Seuil, 2010, p. 277) :
"Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise".
Le véritable ennemi du Christianisme n'est pas l'Islam , mais bien cette laïcité active et athée, à la française !....
Ce qu'il cite n'est pas de lui, mais de Ferdinant Buisson duquel parle le livre.
MERCI, mon cher OLIVIER de cette précision.
_Michael_AD
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 05 Avr 2018, 14:59
Bonjour,
OlivierV a écrit:
27.02.2018
Ben Carrington : les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe
Sociologue et professeur à l’université anglaise de Brighton, Ben Carrington revient sur les accusations outre-manche d’importation du terrorisme par les populations musulmanes sur le Vieux Continent. Il remet en perspective, de la généalogie française du terrorisme post-révolutionnaire à l’IRA, l’OAS et les Brigades rouges, l’histoire compliquée des liens entre violence politique et identité dans un article publié dans le Pacific Standard.
Si l’on en croit les experts de droite, les attentats tragiques de Manchester Arena et de Londres représentent les derniers épisodes d’une forme de violence jusqu’alors inconnue en Europe. L’idée que le terrorisme est nouveau en Europe néglige un certain nombre de faits, notamment le fait que le mot même a été inventé en France, le terrorisme étant associé à l’arrivée au pouvoir des Jacobins et au règne de terreur de l’État français dans les années 1790. Le terrorisme n’est pas un épisode nouveau en Europe. Comme le montrent les histoires coloniales des Britanniques au Kenya, des Belges en République Démocratique du Congo et des Français en Algérie, peu de choses sont plus européennes que des actes de violence visant des civils, actes conçus pour attiser la peur et exploiter la panique à des fins de contrôle social. Sur Fox News, Tucker Carlson a pourtant affirmé que, en dehors des exemples isolés de l’Irlande du Nord, de l’Italie et du Pays basque, le terrorisme était nouveau en Europe.
C'est méconnaître l'histoire que d'affirmer de telles inepties liées à nos frères musulmans. Bien sûr, je ne remets pas en cause les actes terroristes dont il est question, mais les véritables coupables. En effet, les versions officielles nous disent que ce sont des extrémistes islamistes. Or, il s'avère que la plupart de ces soi-disant islamistes mangeaient du porc, buvaient de l'alcool, fréquentaient des casinos, se payaient des prostituées, etc. Et, il me semble, sauf erreur, que tous ces comportements sont bannis des « dogmes islamiques », et ceci d'autant plus que lorsque cela concerne des radicaux.
Il me semble nécessaire que je fasse quelques rappels.
Tout d'abord, l'Operation Gladio (voir le documentaire ci-dessous) :
Cliquez ici pour voir la suite du trop long message:
Synopsis :
Après la seconde guerre mondiale, l'OTAN a organisé une armée de l'ombre avec l'aval des grandes démocraties. Son objectif, faire reculer le communisme. Son moyen: la terreur. Retour sur un tabou des 30 glorieuses, le scandale des armées secrètes de l'OTAN. Les services secrets d’Italie, d’Allemagne, de Belgique, auraient utilisé des groupes terroristes d'extrême droite, avec la complicité d'hommes politiques, pour créer une stratégie de la tension. A la lumière des récents attentats survenus en France, affaire Merah, hyper casher, attentats du 13 novembre et du 14 juillet, l'opération "stay-behind" se serait-elle éteinte à la fin des années 1980 ?
Il faut bien comprendre qu'il y a des intérêts économiques & géopolitiques à organiser des attentats : justifier des guerres au sein des peuples, mais aussi de l'ONU ; rentabiliser certains lobbies, principalement ceux liés au complexe militaro-industriel impliquant les plus grandes banques (accordant des prêts et donc d'accroitre encore plus les dettes des nations) ; hausses du budget de la défense de certains pays, ce qui est équivalent à un racket ou braquage des trésors publics c'est-à-dire des contribuables (les plus aisés récupèrent leur argent des impôts, mais pas les classes moyennes et encore moins les plus modestes). On appelle, également, cela « le nerf de la guerre » ; autrement dit : pas de guerre, pas d'argent. C'est le terrible cercle vicieux dans lequel se sont engouffrés les pays dits riches (occidentaux), et la raison pour laquelle les plus modestes bénéficient néanmoins de certains « conforts » par rapport aux pays les plus pauvres (du tiers-monde).
Ce n'est nullement des « théories du complot », ici ; l'appareil d'État est un sujet complexe, et il faut certaines connaissances universitaires, notamment en macroéconomie, pour en apprécier les mécanismes. Cependant, vous l'aurez compris, il existe des coupables (les profiteurs) à l'origine de ce système économique parfaitement dégénéré, il s'agit des ... banques. Et à qui appartiennent, principalement, ces banques ? Je vous laisse la réponse.
Pour finir, une petite liste chronologique d'évènements historiques ci-dessous (pour les plus sceptiques de ce qui a été évoqué plus haut) :
1846 : Mexique. A l'issue d'une guerre qu'ils avaient programmée et provoquée, les États-Unis s'emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s'appelle aujourd'hui : la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie).
1852-1853 : Argentine. Les Marines débarquent et s'installent à Buenos Aires pour protéger les intérêts américains face à une révolution.
1853 : Nicaragua. Protection des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques.
1853-1854 : Japon. « Plan d'ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis. Attendant une réponse du Japon l'autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l'île d'Okinawa, la gestion d'une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d'obtenir des facilités commerciales.
1854 : Nicaragua. Pour venger une offense faite au ministre-président américain en poste au Nicaragua : destruction de la ville de Greytown (San Juan del Norte).
1855 : Uruguay. Les armées américaines et européennes débarquent pour protéger les intérêts américains au cours d'une tentative de révolution à Montevideo.
1859 : Chine. Intervention destinée à protéger les intérêts des États-Unis à Shanghai.
1860 : Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo.
1893 : Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des Américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l'autorité de Sanford D. Dole.
1894 : Nicaragua. Intervention militaire pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d'une révolution.
1898 : Cuba. Sous prétexte de libérer l'île de la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Philippines. L'archipel est vendu aux USA par l'Espagne (décembre 1898), les Philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les États-Unis envoient 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes humaines).
1903 : Colombie. Les États-Unis fomentent une révolution à l'issue de laquelle ils créent de toute pièce la République de Panama qui lui assure le contrôle du canal et des bénéfices qu'il génère.
1914-1918 : Première Guerre mondiale.
1915 : Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pendant 19 ans.
1916 : République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pendant 8 ans.
1926 : Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution.
1940-1945 : Deuxième Guerre mondiale.
1945 : Début de la Guerre Froide entre les États-Unis et l'URSS.
1945 : Japon. Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
1945-46 : Chine. Bombardements.
1946 : Philippines. Colonie américaine jusqu'à l'occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux États-Unis un droit illimité d'exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu'en 1992 les États-Unis conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans.
1947 : Grèce. Les États-Unis volent au secours de la dictature de colonels mise en place par les Britanniques et menacée par la guérilla des gauchistes. Les États-Unis livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d'armements et envoient 250 « conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949.
1950 : Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d'indépendance. Deux ans plus tard, Porto Rico se voit accorder le statut d'État libre associé aux États-Unis.
1950-1953 : Corée. Les forces armées de la Corée du Nord franchissent le 38e parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies, les États-Unis acceptent d'aider à repousser l'agression armée. 2 millions de Coréens trouvent la mort au cours de cette guerre.
1950-53 : Chine. Nouveaux bombardements.
1953 : Iran. Opération Ajax, un coup d'État orchestré par la CIA est mené par l'armée et les grands propriétaires fonciers après que les Britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les États-Unis soutiennent pendant les 25 ans qui suivent l'homme fort du pays, le Shah d'Iran. Celui-ci s'enfuira en 1978 devant le raz-de-marée de la Révolution Islamique de l'ayatollah Khomeiney en exil. Deux ans plus tard, en 1980, la guerre entre l'Iran et l'Irak sera une aubaine pour les industries d'armements, notamment américaines.
1954 : Guatemala. Opération PBSUCCESS, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l'aide de l'aviation américaine, le gouvernement démocratique du président Arbenz Guzman remplacé par une junte militaire réclamée par Eisenhower.
1958 : Liban. Des milliers de Marines sont envoyés à Beyrouth pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans la région.
1958 : Indonésie. Bombardements par les militaires et combattants islamistes appuyés par les États-Unis contre le gouvernement démocratique de Sumatra.
1960 : Guatemala. Bombardements.
1961 : Cuba. Opération Mongoose, armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la baie des Cochons avec l'espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n'a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les États-Unis imposent un embargo à Cuba.
1961-1972 : Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l'armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d'un mouvement révolutionnaire nationaliste d'indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d'un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains.
1961-1972 : Laos et Cambodge. Bien qu'officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les États-Unis y effectuèrent d'incessantes attaques aériennes et d'innombrables massacres de populations.
1961 : Congo. Assassinat du Premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA.
1962 : Cuba. Crise des missiles.
1964 : Panama. Les Marines qui protègent les intérêts américains du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protégé et utilisé le dictateur panaméen pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s'en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements.
1964 : Brésil. Renversement du président Joao Goulart par un putsch militaire soutenu par la CIA et instauration de la dictature du maréchal Castelo Branco.
1964 : Congo. Bombardements pour réprimer la révolte nationaliste de gauche soutenue par l'Organisation de l'Unité Africaine.
1965 : Indonésie. Prétextant une tentative de putsch des communistes pourtant proche du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d'Indonésiens sont victimes d'une chasse à l'opposant, la longue et meurtrière carrière de l'homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor Oriental.
1965 : République Dominicaine. Sous le couvert de l'Organisation des États américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste et provoquent un coup d'État contre le président Juan Bosch élu démocratiquement. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes.
1965 : Pérou. Bombardements.
1967-69 : Guatemala. Formation des forces armées guatémaltèques du président Julio César Mendez Montenegro par les forces spéciales américaines pour contrer les attaques des rebelles gauchistes.
1970 : Oman. Soutien logistique de la CIA et formation par des conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d'envahir le sultanat pour contrer l'insurrection communiste dite Guerre du Dhofar.
1970 : Moyen-Orient. Implication militaire des États-Unis auprès d'Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.
1973 : Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l'intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d'État militaire qui conduit à l'extermination du président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d'enfants enlevés et torturés, et l'installation de la dictature d'extrême-droite du général Pinochet conseillé par la CIA.
1975-1999 : Timor Oriental. Les États-Unis soutiennent sans faillir l'invasion et l'annexion conduite par l'Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu'en 1999 lors d'un référendum, 80% de la population du Timor Oriental choisit l'indépendance, les États-Unis soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l'armée indonésienne qui s'opposent à l'indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l'idée d'une force de maintien de la Paix de l'ONU.
1979-1989 : Afghanistan. Opération Cyclone, soutien logistique aux Moudjahidins du commandant Massoud pour contrer l'invasion de l'URSS. Soutien à Oussama Ben Laden appuyé par les services secrets pakistanais, l'ISI, dans le recrutement, la formation et l'envoi de combattants islamistes sur le front afghan.
1980-1990 : Salvador. Les États-Unis s'engagent militairement aux côtés des forces gouvernementales, de l'oligarchie au pouvoir et des escadrons de la mort de l'armée salvadorienne pour contrer la guérilla marxiste du FMLN. En 1980, l'archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile a fait plus de 100 000 morts.
1981-1988 : Nicaragua. Les États-Unis n'acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes du président Daniel Ortega arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux Contras basés au Honduras. En 1986, le scandale de l'Irangate révèle que le produit financier des ventes d'armes américaines à l'Iran a servi a financer les Contras.
1982-1984 : Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenues par Israël et les États-Unis expulsent et massacrent des Palestiniens.
1983 : Grenade. Opération Urgent Fury, embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains et pour renverser le dirigeant Maurice Bishop suite à son coup d'Etat pacifique contre le régime autoritaire du Premier Ministre Eric Gairy. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifie cette démonstration d'« invasion des banques », l'île est devenue un paradis pour la fraude financière et l'évasion fiscale.
1986 : Libye. Suite aux attentats anti-américains en Europe, l'aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.
1986 : Les États-Unis sont condamnés pour « usage illégal de la force » contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye.
1988 : Iran. Opération Praying Mantis de la marine américaine contre les deux plateformes pétrolières iraniennes, Sassan & Sirri, durant la guerre Iran-Irak et suite aux dégâts de la frégate USS Samuel B. Roberts causés par une mine iranienne.
1989 : Philippines. L'aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coups d'État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans.
1989 : Panama. Opération Just Cause, le président George H.W. Bush ordonne la prise de contrôle du canal de Panama et renverse le dictateur militaire Manuel Noriega, agent double de la CIA, suite au prétexte de l'exécution d'un soldat américain par des soldats panaméens.
1991 : Fin de la Guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
1991 : Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, le dictateur Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les États-Unis, n'acceptant pas de perdre le contrôle d'une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l'Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l'ONU, libère le Koweït. L'Irak est placé sous embargo.
1993-1994 : Somalie. Fiasco des opérations Restore Hope I et II, en appui à l'ONU, pour mettre fin à la guerre civile du seigneur de guerre Mohamed Aidid.
1994 : Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenus les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les États-Unis se montrent favorables au renversement par coup d'État, en 1991, contre le dictateur Raoul Cédras remplacé par le le président en exil Jean-Bertrand Aristide escorté par 22000 soldats américains. Parmi les militaires impliqués dans le coup d'État, le colonel François qui a été formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d'Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le président déchu.
1995 : Yougoslavie. Bombardements en Bosnie-Herzégovine en soutien aux forces armées de l'ONU/OTAN.
1996 : Somalie. Soutien de la CIA dans l'assassinat de Mohamed Aidid.
1998 : Irak. Les États-Unis et l'Angleterre reprennent leurs bombardements sur l'Irak et se fixent comme objectif l'élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d'un gouvernement de remplacement.
1998 : Soudan. Opération Infinite Reach, en riposte aux attentats terroristes contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie, l'armée américaine détruit un complexe pharmaceutique d'Al-Shifa supposé servir de lieux de production d'armement chimique à des fins terroristes.
1998 : Afghanistan, Opération Infinite Reach, bombardements massifs par la marine américaine de quatre camps d'entrainement dont Al Badr, El Farouq et Zawhar Kili, dirigés par Oussama Ben Laden, ex-agent de la CIA, lors d'un sommet de hauts responsables de plusieurs milices islamistes. L'attaque américaine provoqua la mort de cinq agents secrets pakistanais de l'ISI.
1998 : Timor Oriental. Soutien logistique à l'ONU pour son indépendance.
1999 : Yougoslavie. Au mois de mars, sous l'impulsion des États-Unis, l'OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s'opposent l'Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de police serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvri sont testées par les États-Unis.
11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. Lancement de l'opération Enduring Freedom à l'échelle du globe.
2001 à nos jours : Afghanistan. Opération Active Endeavour, suite aux attentats du 11 septembre attribués à l'organisation Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden, les États-Unis forment une coalition internationale, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les talibans sont renversés. Les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l'ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place. Les prisonniers de guerre se voient déniés par les États-Unis de leurs droits internationaux reconnus par les conventions internationales, certains sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba et subissent un régime d'exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements, les États-Unis légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales.
2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. Les États-Unis placent ces pays au nombre des composantes de l'Axe du Mal, la nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de « guerres préventives » contre tous ceux qui ne s'alignent pas sur les États-Unis.
2002 : Philippines. Opération Enduring Freedom, soutien économique et militaire au gouvernement philippin contre les guérillas.
2002 : Corne de l'Afrique. Opération Enduring Freedom.
2002 : Géorgie. Opération Enduring Freedom, formation de plusieurs bataillons d'infanterie de l'armée géorgienne dans la vallée du Pankissi.
2002 : Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l'instauration d'un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l'obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l'octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massé des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive.
2003 : Irak. Les États-Unis outrepassent les décisions de l'ONU et envahissent l'Irak dans la nuit du 19 au 20 mars, avec le soutien de l'Angleterre. Un déluge de feu s'abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d'opposition à la guerre et à l'agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l'agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvrent la voie dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d'attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine.
2003 : Sao Tomé-et-Principe. Intervention suite à une tentative de coup d'État militaire contre le président Fradique de Menezes.
2004 : Haïti. Intervention militaire avec l'aide de la France pour chasser le président Jean-Bertrad Aristide.
2004 à nos jours : Pakistan. Début de la guerre du Waziristan contre les nombreux mouvements de taliban. Bombardements réguliers par des drones de l'armée américaine et de la CIA.
2004 : Algérie. Soutien militaire au gouvernement dans sa lutte contre le GSPC devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).
2004 : Kirghizstan. Opération Enduring Freedom.
2008 à nos jours : Somalie. Bombardements de plusieurs camps islamistes d'Al-Shabaab supposés être liés à Al-Qaïda.
2008-2009 : Palestine. Soutien financier et logistique à l'armée israélienne dont l'envoi de 3000 tonnes de munitions en prélude à l'opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza contre le Hamas.
2009-2010 : Yémen. Bombardements par l'aviation américaine de plusieurs camps de la rébellion zaïdites des Houthis soutenus par l'Iran et en conflit contre le gouvernement yéménite depuis 2004, dite Insurrection de Sa'dah.
2011 : Intervention en Libye qui, rappelons-le, était un État souverain quoi que l'on dise sur Mouammar Kadhafi.
2011 : Début de la guerre civile en Syrie (mêmes techniques de « guerre subversive », cf. « Les escadrons de la mort, l'école française - Marie Monique Robin » [1] ; ou « L'Opération Condor » [2], etc.).
Etc. (liste non exhaustive)
Alors, qui sont les véritables terroristes ? Je vous laisse, là aussi, le soin d'y répondre.
Fraternellement.
Notes :
[1] : youtube.com/watch?v=NsmUc-KCy5M
[2] : fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Condor
[Mis en "spoiler" par CR84]
Dernière édition par _Michael_AD le Jeu 05 Avr 2018, 20:14, édité 1 fois
Cyril 84 Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 05 Avr 2018, 15:46
_Michael_AD a écrit:
Bonjour,
[Mis en "spoiler" par CR84]
Cher Michaël_AD, dans ton message ci-dessus tu as enfreint la charte du forum :
LA CHARTE a écrit:
Nous demandons par ailleurs à tous les intervenants que leurs messages ne dépassent pas les 80 lignes afin d'avoir une certaine lisibilité sur la page que les autres intervenants suivent. 80 lignes, avec y compris les citations ! Ne gardez dans les citations que ce qui correspond à votre réponse !
pinson
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 05 Avr 2018, 18:29
_Michael_AD a écrit:
Bonjour,
OlivierV a écrit:
27.02.2018
Ben Carrington : les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe
Sociologue et professeur à l’université anglaise de Brighton, Ben Carrington revient sur les accusations outre-manche d’importation du terrorisme par les populations musulmanes sur le Vieux Continent. Il remet en perspective, de la généalogie française du terrorisme post-révolutionnaire à l’IRA, l’OAS et les Brigades rouges, l’histoire compliquée des liens entre violence politique et identité dans un article publié dans le Pacific Standard.
Si l’on en croit les experts de droite, les attentats tragiques de Manchester Arena et de Londres représentent les derniers épisodes d’une forme de violence jusqu’alors inconnue en Europe. L’idée que le terrorisme est nouveau en Europe néglige un certain nombre de faits, notamment le fait que le mot même a été inventé en France, le terrorisme étant associé à l’arrivée au pouvoir des Jacobins et au règne de terreur de l’État français dans les années 1790. Le terrorisme n’est pas un épisode nouveau en Europe. Comme le montrent les histoires coloniales des Britanniques au Kenya, des Belges en République Démocratique du Congo et des Français en Algérie, peu de choses sont plus européennes que des actes de violence visant des civils, actes conçus pour attiser la peur et exploiter la panique à des fins de contrôle social. Sur Fox News, Tucker Carlson a pourtant affirmé que, en dehors des exemples isolés de l’Irlande du Nord, de l’Italie et du Pays basque, le terrorisme était nouveau en Europe.
C'est méconnaître l'histoire que d'affirmer de telles inepties liées à nos frères musulmans. Bien sûr, je ne remets pas en cause les actes terroristes dont il est question, mais les véritables coupables. En effet, les versions officielles nous disent que ce sont des extrémistes islamistes. Or, il s'avère que la plupart de ces soi-disant islamistes mangeaient du porc, buvaient de l'alcool, fréquentaient des casinos, se payaient des prostituées, etc. Et, il me semble, sauf erreur, que tous ces comportements sont bannis des « dogmes islamiques », et ceci d'autant plus que lorsque cela concerne des radicaux.
Il me semble nécessaire que je fasse quelques rappels.
Tout d'abord, l'Operation Gladio (voir le documentaire ci-dessous) :
Cliquez ici pour voir la suite du trop long message:
Synopsis :
Après la seconde guerre mondiale, l'OTAN a organisé une armée de l'ombre avec l'aval des grandes démocraties. Son objectif, faire reculer le communisme. Son moyen: la terreur. Retour sur un tabou des 30 glorieuses, le scandale des armées secrètes de l'OTAN. Les services secrets d’Italie, d’Allemagne, de Belgique, auraient utilisé des groupes terroristes d'extrême droite, avec la complicité d'hommes politiques, pour créer une stratégie de la tension. A la lumière des récents attentats survenus en France, affaire Merah, hyper casher, attentats du 13 novembre et du 14 juillet, l'opération "stay-behind" se serait-elle éteinte à la fin des années 1980 ?
Il faut bien comprendre qu'il y a des intérêts économiques & géopolitiques à organiser des attentats : justifier des guerres au sein des peuples, mais aussi de l'ONU ; rentabiliser certains lobbies, principalement ceux liés au complexe militaro-industriel impliquant les plus grandes banques (accordant des prêts et donc d'accroitre encore plus les dettes des nations) ; hausses du budget de la défense de certains pays, ce qui est équivalent à un racket ou braquage des trésors publics c'est-à-dire des contribuables (les plus aisés récupèrent leur argent des impôts, mais pas les classes moyennes et encore moins les plus modestes). On appelle, également, cela « le nerf de la guerre » ; autrement dit : pas de guerre, pas d'argent. C'est le terrible cercle vicieux dans lequel se sont engouffrés les pays dits riches (occidentaux), et la raison pour laquelle les plus modestes bénéficient néanmoins de certains « conforts » par rapport aux pays les plus pauvres (du tiers-monde).
Ce n'est nullement des « théories du complot », ici ; l'appareil d'État est un sujet complexe, et il faut certaines connaissances universitaires, notamment en macroéconomie, pour en apprécier les mécanismes. Cependant, vous l'aurez compris, il existe des coupables (les profiteurs) à l'origine de ce système économique parfaitement dégénéré, il s'agit des ... banques. Et à qui appartiennent, principalement, ces banques ? Je vous laisse la réponse.
Pour finir, une petite liste chronologique d'évènements historiques ci-dessous (pour les plus sceptiques de ce qui a été évoqué plus haut) :
1846 : Mexique. A l'issue d'une guerre qu'ils avaient programmée et provoquée, les États-Unis s'emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s'appelle aujourd'hui : la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie).
1852-1853 : Argentine. Les Marines débarquent et s'installent à Buenos Aires pour protéger les intérêts américains face à une révolution.
1853 : Nicaragua. Protection des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques.
1853-1854 : Japon. « Plan d'ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis. Attendant une réponse du Japon l'autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l'île d'Okinawa, la gestion d'une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d'obtenir des facilités commerciales.
1854 : Nicaragua. Pour venger une offense faite au ministre-président américain en poste au Nicaragua : destruction de la ville de Greytown (San Juan del Norte).
1855 : Uruguay. Les armées américaines et européennes débarquent pour protéger les intérêts américains au cours d'une tentative de révolution à Montevideo.
1859 : Chine. Intervention destinée à protéger les intérêts des États-Unis à Shanghai.
1860 : Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo.
1893 : Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des Américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l'autorité de Sanford D. Dole.
1894 : Nicaragua. Intervention militaire pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d'une révolution.
1898 : Cuba. Sous prétexte de libérer l'île de la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Philippines. L'archipel est vendu aux USA par l'Espagne (décembre 1898), les Philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les États-Unis envoient 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes humaines).
1903 : Colombie. Les États-Unis fomentent une révolution à l'issue de laquelle ils créent de toute pièce la République de Panama qui lui assure le contrôle du canal et des bénéfices qu'il génère.
1914-1918 : Première Guerre mondiale.
1915 : Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pendant 19 ans.
1916 : République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pendant 8 ans.
1926 : Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution.
1940-1945 : Deuxième Guerre mondiale.
1945 : Début de la Guerre Froide entre les États-Unis et l'URSS.
1945 : Japon. Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
1945-46 : Chine. Bombardements.
1946 : Philippines. Colonie américaine jusqu'à l'occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux États-Unis un droit illimité d'exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu'en 1992 les États-Unis conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans.
1947 : Grèce. Les États-Unis volent au secours de la dictature de colonels mise en place par les Britanniques et menacée par la guérilla des gauchistes. Les États-Unis livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d'armements et envoient 250 « conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949.
1950 : Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d'indépendance. Deux ans plus tard, Porto Rico se voit accorder le statut d'État libre associé aux États-Unis.
1950-1953 : Corée. Les forces armées de la Corée du Nord franchissent le 38e parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies, les États-Unis acceptent d'aider à repousser l'agression armée. 2 millions de Coréens trouvent la mort au cours de cette guerre.
1950-53 : Chine. Nouveaux bombardements.
1953 : Iran. Opération Ajax, un coup d'État orchestré par la CIA est mené par l'armée et les grands propriétaires fonciers après que les Britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les États-Unis soutiennent pendant les 25 ans qui suivent l'homme fort du pays, le Shah d'Iran. Celui-ci s'enfuira en 1978 devant le raz-de-marée de la Révolution Islamique de l'ayatollah Khomeiney en exil. Deux ans plus tard, en 1980, la guerre entre l'Iran et l'Irak sera une aubaine pour les industries d'armements, notamment américaines.
1954 : Guatemala. Opération PBSUCCESS, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l'aide de l'aviation américaine, le gouvernement démocratique du président Arbenz Guzman remplacé par une junte militaire réclamée par Eisenhower.
1958 : Liban. Des milliers de Marines sont envoyés à Beyrouth pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans la région.
1958 : Indonésie. Bombardements par les militaires et combattants islamistes appuyés par les États-Unis contre le gouvernement démocratique de Sumatra.
1960 : Guatemala. Bombardements.
1961 : Cuba. Opération Mongoose, armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la baie des Cochons avec l'espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n'a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les États-Unis imposent un embargo à Cuba.
1961-1972 : Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l'armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d'un mouvement révolutionnaire nationaliste d'indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d'un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains.
1961-1972 : Laos et Cambodge. Bien qu'officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les États-Unis y effectuèrent d'incessantes attaques aériennes et d'innombrables massacres de populations.
1961 : Congo. Assassinat du Premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA.
1962 : Cuba. Crise des missiles.
1964 : Panama. Les Marines qui protègent les intérêts américains du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protégé et utilisé le dictateur panaméen pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s'en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements.
1964 : Brésil. Renversement du président Joao Goulart par un putsch militaire soutenu par la CIA et instauration de la dictature du maréchal Castelo Branco.
1964 : Congo. Bombardements pour réprimer la révolte nationaliste de gauche soutenue par l'Organisation de l'Unité Africaine.
1965 : Indonésie. Prétextant une tentative de putsch des communistes pourtant proche du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d'Indonésiens sont victimes d'une chasse à l'opposant, la longue et meurtrière carrière de l'homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor Oriental.
1965 : République Dominicaine. Sous le couvert de l'Organisation des États américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste et provoquent un coup d'État contre le président Juan Bosch élu démocratiquement. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes.
1965 : Pérou. Bombardements.
1967-69 : Guatemala. Formation des forces armées guatémaltèques du président Julio César Mendez Montenegro par les forces spéciales américaines pour contrer les attaques des rebelles gauchistes.
1970 : Oman. Soutien logistique de la CIA et formation par des conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d'envahir le sultanat pour contrer l'insurrection communiste dite Guerre du Dhofar.
1970 : Moyen-Orient. Implication militaire des États-Unis auprès d'Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.
1973 : Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l'intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d'État militaire qui conduit à l'extermination du président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d'enfants enlevés et torturés, et l'installation de la dictature d'extrême-droite du général Pinochet conseillé par la CIA.
1975-1999 : Timor Oriental. Les États-Unis soutiennent sans faillir l'invasion et l'annexion conduite par l'Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu'en 1999 lors d'un référendum, 80% de la population du Timor Oriental choisit l'indépendance, les États-Unis soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l'armée indonésienne qui s'opposent à l'indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l'idée d'une force de maintien de la Paix de l'ONU.
1979-1989 : Afghanistan. Opération Cyclone, soutien logistique aux Moudjahidins du commandant Massoud pour contrer l'invasion de l'URSS. Soutien à Oussama Ben Laden appuyé par les services secrets pakistanais, l'ISI, dans le recrutement, la formation et l'envoi de combattants islamistes sur le front afghan.
1980-1990 : Salvador. Les États-Unis s'engagent militairement aux côtés des forces gouvernementales, de l'oligarchie au pouvoir et des escadrons de la mort de l'armée salvadorienne pour contrer la guérilla marxiste du FMLN. En 1980, l'archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile a fait plus de 100 000 morts.
1981-1988 : Nicaragua. Les États-Unis n'acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes du président Daniel Ortega arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux Contras basés au Honduras. En 1986, le scandale de l'Irangate révèle que le produit financier des ventes d'armes américaines à l'Iran a servi a financer les Contras.
1982-1984 : Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenues par Israël et les États-Unis expulsent et massacrent des Palestiniens.
1983 : Grenade. Opération Urgent Fury, embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains et pour renverser le dirigeant Maurice Bishop suite à son coup d'Etat pacifique contre le régime autoritaire du Premier Ministre Eric Gairy. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifie cette démonstration d'« invasion des banques », l'île est devenue un paradis pour la fraude financière et l'évasion fiscale.
1986 : Libye. Suite aux attentats anti-américains en Europe, l'aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.
1986 : Les États-Unis sont condamnés pour « usage illégal de la force » contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye.
1988 : Iran. Opération Praying Mantis de la marine américaine contre les deux plateformes pétrolières iraniennes, Sassan & Sirri, durant la guerre Iran-Irak et suite aux dégâts de la frégate USS Samuel B. Roberts causés par une mine iranienne.
1989 : Philippines. L'aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coups d'État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans.
1989 : Panama. Opération Just Cause, le président George H.W. Bush ordonne la prise de contrôle du canal de Panama et renverse le dictateur militaire Manuel Noriega, agent double de la CIA, suite au prétexte de l'exécution d'un soldat américain par des soldats panaméens.
1991 : Fin de la Guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
1991 : Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, le dictateur Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les États-Unis, n'acceptant pas de perdre le contrôle d'une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l'Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l'ONU, libère le Koweït. L'Irak est placé sous embargo.
1993-1994 : Somalie. Fiasco des opérations Restore Hope I et II, en appui à l'ONU, pour mettre fin à la guerre civile du seigneur de guerre Mohamed Aidid.
1994 : Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenus les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les États-Unis se montrent favorables au renversement par coup d'État, en 1991, contre le dictateur Raoul Cédras remplacé par le le président en exil Jean-Bertrand Aristide escorté par 22000 soldats américains. Parmi les militaires impliqués dans le coup d'État, le colonel François qui a été formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d'Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le président déchu.
1995 : Yougoslavie. Bombardements en Bosnie-Herzégovine en soutien aux forces armées de l'ONU/OTAN.
1996 : Somalie. Soutien de la CIA dans l'assassinat de Mohamed Aidid.
1998 : Irak. Les États-Unis et l'Angleterre reprennent leurs bombardements sur l'Irak et se fixent comme objectif l'élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d'un gouvernement de remplacement.
1998 : Soudan. Opération Infinite Reach, en riposte aux attentats terroristes contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie, l'armée américaine détruit un complexe pharmaceutique d'Al-Shifa supposé servir de lieux de production d'armement chimique à des fins terroristes.
1998 : Afghanistan, Opération Infinite Reach, bombardements massifs par la marine américaine de quatre camps d'entrainement dont Al Badr, El Farouq et Zawhar Kili, dirigés par Oussama Ben Laden, ex-agent de la CIA, lors d'un sommet de hauts responsables de plusieurs milices islamistes. L'attaque américaine provoqua la mort de cinq agents secrets pakistanais de l'ISI.
1998 : Timor Oriental. Soutien logistique à l'ONU pour son indépendance.
1999 : Yougoslavie. Au mois de mars, sous l'impulsion des États-Unis, l'OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s'opposent l'Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de police serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvri sont testées par les États-Unis.
11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. Lancement de l'opération Enduring Freedom à l'échelle du globe.
2001 à nos jours : Afghanistan. Opération Active Endeavour, suite aux attentats du 11 septembre attribués à l'organisation Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden, les États-Unis forment une coalition internationale, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les talibans sont renversés. Les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l'ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place. Les prisonniers de guerre se voient déniés par les États-Unis de leurs droits internationaux reconnus par les conventions internationales, certains sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba et subissent un régime d'exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements, les États-Unis légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales.
2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. Les États-Unis placent ces pays au nombre des composantes de l'Axe du Mal, la nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de « guerres préventives » contre tous ceux qui ne s'alignent pas sur les États-Unis.
2002 : Philippines. Opération Enduring Freedom, soutien économique et militaire au gouvernement philippin contre les guérillas.
2002 : Corne de l'Afrique. Opération Enduring Freedom.
2002 : Géorgie. Opération Enduring Freedom, formation de plusieurs bataillons d'infanterie de l'armée géorgienne dans la vallée du Pankissi.
2002 : Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l'instauration d'un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l'obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l'octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massé des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive.
2003 : Irak. Les États-Unis outrepassent les décisions de l'ONU et envahissent l'Irak dans la nuit du 19 au 20 mars, avec le soutien de l'Angleterre. Un déluge de feu s'abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d'opposition à la guerre et à l'agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l'agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvrent la voie dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d'attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine.
2003 : Sao Tomé-et-Principe. Intervention suite à une tentative de coup d'État militaire contre le président Fradique de Menezes.
2004 : Haïti. Intervention militaire avec l'aide de la France pour chasser le président Jean-Bertrad Aristide.
2004 à nos jours : Pakistan. Début de la guerre du Waziristan contre les nombreux mouvements de taliban. Bombardements réguliers par des drones de l'armée américaine et de la CIA.
2004 : Algérie. Soutien militaire au gouvernement dans sa lutte contre le GSPC devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).
2004 : Kirghizstan. Opération Enduring Freedom.
2008 à nos jours : Somalie. Bombardements de plusieurs camps islamistes d'Al-Shabaab supposés être liés à Al-Qaïda.
2008-2009 : Palestine. Soutien financier et logistique à l'armée israélienne dont l'envoi de 3000 tonnes de munitions en prélude à l'opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza contre le Hamas.
2009-2010 : Yémen. Bombardements par l'aviation américaine de plusieurs camps de la rébellion zaïdites des Houthis soutenus par l'Iran et en conflit contre le gouvernement yéménite depuis 2004, dite Insurrection de Sa'dah.
2011 : Intervention en Libye qui, rappelons-le, était un État souverain quoi que l'on dise sur Mouammar Kadhafi.
2011 : Début de la guerre civile en Syrie (mêmes techniques de « guerre subversive », cf. « Les escadrons de la mort, l'école française - Marie Monique Robin » [1] ; ou « L'Opération Condor » [2], etc.).
Etc. (liste non exhaustive)
Alors, qui sont les véritables terroristes ? Je vous laisse, là aussi, le soin d'y répondre.
Fraternellement.
Notes :
[1] : fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Condor
[2] : youtube.com/watch?v=NsmUc-KCy5M
[Mis en "spoiler" par CR84]
En définitive, les vrais méchants sont les Américains !!!! Mais, vois-tu, l'ami, il y avait plus méchants qu'eux et ils ont lutté contre eux : les Nazis ; et les Communistes. Et souvent les dictateurs qu'ils défendaient étaient un rempart contre la soviétisation de nombreux pays. Il faut connaître avant de juger., pas vrai ?
La plus grosse erreur qu'ils ont faite en réalité c'est d'avoir envahi l'Iraq, car les conséquences négatives de cette invasion sont énormes.
_Michael_AD
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Jeu 05 Avr 2018, 21:07
pinson a écrit:
_Michael_AD a écrit:
Bonjour,
C'est méconnaître l'histoire que d'affirmer de telles inepties liées à nos frères musulmans. Bien sûr, je ne remets pas en cause les actes terroristes dont il est question, mais les véritables coupables. En effet, les versions officielles nous disent que ce sont des extrémistes islamistes. Or, il s'avère que la plupart de ces soi-disant islamistes mangeaient du porc, buvaient de l'alcool, fréquentaient des casinos, se payaient des prostituées, etc. Et, il me semble, sauf erreur, que tous ces comportements sont bannis des « dogmes islamiques », et ceci d'autant plus que lorsque cela concerne des radicaux.
Il me semble nécessaire que je fasse quelques rappels.
Tout d'abord, l'Operation Gladio (voir le documentaire ci-dessous) :
Cliquez ici pour voir la suite du trop long message:
Synopsis :
Après la seconde guerre mondiale, l'OTAN a organisé une armée de l'ombre avec l'aval des grandes démocraties. Son objectif, faire reculer le communisme. Son moyen: la terreur. Retour sur un tabou des 30 glorieuses, le scandale des armées secrètes de l'OTAN. Les services secrets d’Italie, d’Allemagne, de Belgique, auraient utilisé des groupes terroristes d'extrême droite, avec la complicité d'hommes politiques, pour créer une stratégie de la tension. A la lumière des récents attentats survenus en France, affaire Merah, hyper casher, attentats du 13 novembre et du 14 juillet, l'opération "stay-behind" se serait-elle éteinte à la fin des années 1980 ?
Il faut bien comprendre qu'il y a des intérêts économiques & géopolitiques à organiser des attentats : justifier des guerres au sein des peuples, mais aussi de l'ONU ; rentabiliser certains lobbies, principalement ceux liés au complexe militaro-industriel impliquant les plus grandes banques (accordant des prêts et donc d'accroitre encore plus les dettes des nations) ; hausses du budget de la défense de certains pays, ce qui est équivalent à un racket ou braquage des trésors publics c'est-à-dire des contribuables (les plus aisés récupèrent leur argent des impôts, mais pas les classes moyennes et encore moins les plus modestes). On appelle, également, cela « le nerf de la guerre » ; autrement dit : pas de guerre, pas d'argent. C'est le terrible cercle vicieux dans lequel se sont engouffrés les pays dits riches (occidentaux), et la raison pour laquelle les plus modestes bénéficient néanmoins de certains « conforts » par rapport aux pays les plus pauvres (du tiers-monde).
Ce n'est nullement des « théories du complot », ici ; l'appareil d'État est un sujet complexe, et il faut certaines connaissances universitaires, notamment en macroéconomie, pour en apprécier les mécanismes. Cependant, vous l'aurez compris, il existe des coupables (les profiteurs) à l'origine de ce système économique parfaitement dégénéré, il s'agit des ... banques. Et à qui appartiennent, principalement, ces banques ? Je vous laisse la réponse.
Pour finir, une petite liste chronologique d'évènements historiques ci-dessous (pour les plus sceptiques de ce qui a été évoqué plus haut) :
1846 : Mexique. A l'issue d'une guerre qu'ils avaient programmée et provoquée, les États-Unis s'emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s'appelle aujourd'hui : la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie).
1852-1853 : Argentine. Les Marines débarquent et s'installent à Buenos Aires pour protéger les intérêts américains face à une révolution.
1853 : Nicaragua. Protection des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques.
1853-1854 : Japon. « Plan d'ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis. Attendant une réponse du Japon l'autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l'île d'Okinawa, la gestion d'une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d'obtenir des facilités commerciales.
1854 : Nicaragua. Pour venger une offense faite au ministre-président américain en poste au Nicaragua : destruction de la ville de Greytown (San Juan del Norte).
1855 : Uruguay. Les armées américaines et européennes débarquent pour protéger les intérêts américains au cours d'une tentative de révolution à Montevideo.
1859 : Chine. Intervention destinée à protéger les intérêts des États-Unis à Shanghai.
1860 : Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo.
1893 : Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des Américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l'autorité de Sanford D. Dole.
1894 : Nicaragua. Intervention militaire pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d'une révolution.
1898 : Cuba. Sous prétexte de libérer l'île de la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les États-Unis s'installent et imposent une base militaire, la possibilité d'investissements financiers américains et un droit d'intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Philippines. L'archipel est vendu aux USA par l'Espagne (décembre 1898), les Philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les États-Unis envoient 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes humaines).
1903 : Colombie. Les États-Unis fomentent une révolution à l'issue de laquelle ils créent de toute pièce la République de Panama qui lui assure le contrôle du canal et des bénéfices qu'il génère.
1914-1918 : Première Guerre mondiale.
1915 : Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pendant 19 ans.
1916 : République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pendant 8 ans.
1926 : Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution.
1940-1945 : Deuxième Guerre mondiale.
1945 : Début de la Guerre Froide entre les États-Unis et l'URSS.
1945 : Japon. Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
1945-46 : Chine. Bombardements.
1946 : Philippines. Colonie américaine jusqu'à l'occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux États-Unis un droit illimité d'exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu'en 1992 les États-Unis conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans.
1947 : Grèce. Les États-Unis volent au secours de la dictature de colonels mise en place par les Britanniques et menacée par la guérilla des gauchistes. Les États-Unis livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d'armements et envoient 250 « conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949.
1950 : Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d'indépendance. Deux ans plus tard, Porto Rico se voit accorder le statut d'État libre associé aux États-Unis.
1950-1953 : Corée. Les forces armées de la Corée du Nord franchissent le 38e parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies, les États-Unis acceptent d'aider à repousser l'agression armée. 2 millions de Coréens trouvent la mort au cours de cette guerre.
1950-53 : Chine. Nouveaux bombardements.
1953 : Iran. Opération Ajax, un coup d'État orchestré par la CIA est mené par l'armée et les grands propriétaires fonciers après que les Britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les États-Unis soutiennent pendant les 25 ans qui suivent l'homme fort du pays, le Shah d'Iran. Celui-ci s'enfuira en 1978 devant le raz-de-marée de la Révolution Islamique de l'ayatollah Khomeiney en exil. Deux ans plus tard, en 1980, la guerre entre l'Iran et l'Irak sera une aubaine pour les industries d'armements, notamment américaines.
1954 : Guatemala. Opération PBSUCCESS, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l'aide de l'aviation américaine, le gouvernement démocratique du président Arbenz Guzman remplacé par une junte militaire réclamée par Eisenhower.
1958 : Liban. Des milliers de Marines sont envoyés à Beyrouth pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans la région.
1958 : Indonésie. Bombardements par les militaires et combattants islamistes appuyés par les États-Unis contre le gouvernement démocratique de Sumatra.
1960 : Guatemala. Bombardements.
1961 : Cuba. Opération Mongoose, armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la baie des Cochons avec l'espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n'a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les États-Unis imposent un embargo à Cuba.
1961-1972 : Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l'armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d'un mouvement révolutionnaire nationaliste d'indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d'un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains.
1961-1972 : Laos et Cambodge. Bien qu'officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les États-Unis y effectuèrent d'incessantes attaques aériennes et d'innombrables massacres de populations.
1961 : Congo. Assassinat du Premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA.
1962 : Cuba. Crise des missiles.
1964 : Panama. Les Marines qui protègent les intérêts américains du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protégé et utilisé le dictateur panaméen pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s'en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements.
1964 : Brésil. Renversement du président Joao Goulart par un putsch militaire soutenu par la CIA et instauration de la dictature du maréchal Castelo Branco.
1964 : Congo. Bombardements pour réprimer la révolte nationaliste de gauche soutenue par l'Organisation de l'Unité Africaine.
1965 : Indonésie. Prétextant une tentative de putsch des communistes pourtant proche du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d'Indonésiens sont victimes d'une chasse à l'opposant, la longue et meurtrière carrière de l'homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor Oriental.
1965 : République Dominicaine. Sous le couvert de l'Organisation des États américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste et provoquent un coup d'État contre le président Juan Bosch élu démocratiquement. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes.
1965 : Pérou. Bombardements.
1967-69 : Guatemala. Formation des forces armées guatémaltèques du président Julio César Mendez Montenegro par les forces spéciales américaines pour contrer les attaques des rebelles gauchistes.
1970 : Oman. Soutien logistique de la CIA et formation par des conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d'envahir le sultanat pour contrer l'insurrection communiste dite Guerre du Dhofar.
1970 : Moyen-Orient. Implication militaire des États-Unis auprès d'Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.
1973 : Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l'intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d'État militaire qui conduit à l'extermination du président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d'enfants enlevés et torturés, et l'installation de la dictature d'extrême-droite du général Pinochet conseillé par la CIA.
1975-1999 : Timor Oriental. Les États-Unis soutiennent sans faillir l'invasion et l'annexion conduite par l'Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu'en 1999 lors d'un référendum, 80% de la population du Timor Oriental choisit l'indépendance, les États-Unis soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l'armée indonésienne qui s'opposent à l'indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l'idée d'une force de maintien de la Paix de l'ONU.
1979-1989 : Afghanistan. Opération Cyclone, soutien logistique aux Moudjahidins du commandant Massoud pour contrer l'invasion de l'URSS. Soutien à Oussama Ben Laden appuyé par les services secrets pakistanais, l'ISI, dans le recrutement, la formation et l'envoi de combattants islamistes sur le front afghan.
1980-1990 : Salvador. Les États-Unis s'engagent militairement aux côtés des forces gouvernementales, de l'oligarchie au pouvoir et des escadrons de la mort de l'armée salvadorienne pour contrer la guérilla marxiste du FMLN. En 1980, l'archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile a fait plus de 100 000 morts.
1981-1988 : Nicaragua. Les États-Unis n'acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes du président Daniel Ortega arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux Contras basés au Honduras. En 1986, le scandale de l'Irangate révèle que le produit financier des ventes d'armes américaines à l'Iran a servi a financer les Contras.
1982-1984 : Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenues par Israël et les États-Unis expulsent et massacrent des Palestiniens.
1983 : Grenade. Opération Urgent Fury, embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains et pour renverser le dirigeant Maurice Bishop suite à son coup d'Etat pacifique contre le régime autoritaire du Premier Ministre Eric Gairy. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifie cette démonstration d'« invasion des banques », l'île est devenue un paradis pour la fraude financière et l'évasion fiscale.
1986 : Libye. Suite aux attentats anti-américains en Europe, l'aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.
1986 : Les États-Unis sont condamnés pour « usage illégal de la force » contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye.
1988 : Iran. Opération Praying Mantis de la marine américaine contre les deux plateformes pétrolières iraniennes, Sassan & Sirri, durant la guerre Iran-Irak et suite aux dégâts de la frégate USS Samuel B. Roberts causés par une mine iranienne.
1989 : Philippines. L'aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coups d'État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans.
1989 : Panama. Opération Just Cause, le président George H.W. Bush ordonne la prise de contrôle du canal de Panama et renverse le dictateur militaire Manuel Noriega, agent double de la CIA, suite au prétexte de l'exécution d'un soldat américain par des soldats panaméens.
1991 : Fin de la Guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
1991 : Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, le dictateur Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les États-Unis, n'acceptant pas de perdre le contrôle d'une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l'Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l'ONU, libère le Koweït. L'Irak est placé sous embargo.
1993-1994 : Somalie. Fiasco des opérations Restore Hope I et II, en appui à l'ONU, pour mettre fin à la guerre civile du seigneur de guerre Mohamed Aidid.
1994 : Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenus les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les États-Unis se montrent favorables au renversement par coup d'État, en 1991, contre le dictateur Raoul Cédras remplacé par le le président en exil Jean-Bertrand Aristide escorté par 22000 soldats américains. Parmi les militaires impliqués dans le coup d'État, le colonel François qui a été formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d'Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le président déchu.
1995 : Yougoslavie. Bombardements en Bosnie-Herzégovine en soutien aux forces armées de l'ONU/OTAN.
1996 : Somalie. Soutien de la CIA dans l'assassinat de Mohamed Aidid.
1998 : Irak. Les États-Unis et l'Angleterre reprennent leurs bombardements sur l'Irak et se fixent comme objectif l'élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d'un gouvernement de remplacement.
1998 : Soudan. Opération Infinite Reach, en riposte aux attentats terroristes contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie, l'armée américaine détruit un complexe pharmaceutique d'Al-Shifa supposé servir de lieux de production d'armement chimique à des fins terroristes.
1998 : Afghanistan, Opération Infinite Reach, bombardements massifs par la marine américaine de quatre camps d'entrainement dont Al Badr, El Farouq et Zawhar Kili, dirigés par Oussama Ben Laden, ex-agent de la CIA, lors d'un sommet de hauts responsables de plusieurs milices islamistes. L'attaque américaine provoqua la mort de cinq agents secrets pakistanais de l'ISI.
1998 : Timor Oriental. Soutien logistique à l'ONU pour son indépendance.
1999 : Yougoslavie. Au mois de mars, sous l'impulsion des États-Unis, l'OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s'opposent l'Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de police serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvri sont testées par les États-Unis.
11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. Lancement de l'opération Enduring Freedom à l'échelle du globe.
2001 à nos jours : Afghanistan. Opération Active Endeavour, suite aux attentats du 11 septembre attribués à l'organisation Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden, les États-Unis forment une coalition internationale, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les talibans sont renversés. Les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l'ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place. Les prisonniers de guerre se voient déniés par les États-Unis de leurs droits internationaux reconnus par les conventions internationales, certains sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba et subissent un régime d'exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements, les États-Unis légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales.
2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. Les États-Unis placent ces pays au nombre des composantes de l'Axe du Mal, la nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de « guerres préventives » contre tous ceux qui ne s'alignent pas sur les États-Unis.
2002 : Philippines. Opération Enduring Freedom, soutien économique et militaire au gouvernement philippin contre les guérillas.
2002 : Corne de l'Afrique. Opération Enduring Freedom.
2002 : Géorgie. Opération Enduring Freedom, formation de plusieurs bataillons d'infanterie de l'armée géorgienne dans la vallée du Pankissi.
2002 : Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l'instauration d'un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l'obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l'octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massé des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive.
2003 : Irak. Les États-Unis outrepassent les décisions de l'ONU et envahissent l'Irak dans la nuit du 19 au 20 mars, avec le soutien de l'Angleterre. Un déluge de feu s'abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d'opposition à la guerre et à l'agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l'agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvrent la voie dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d'attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine.
2003 : Sao Tomé-et-Principe. Intervention suite à une tentative de coup d'État militaire contre le président Fradique de Menezes.
2004 : Haïti. Intervention militaire avec l'aide de la France pour chasser le président Jean-Bertrad Aristide.
2004 à nos jours : Pakistan. Début de la guerre du Waziristan contre les nombreux mouvements de taliban. Bombardements réguliers par des drones de l'armée américaine et de la CIA.
2004 : Algérie. Soutien militaire au gouvernement dans sa lutte contre le GSPC devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).
2004 : Kirghizstan. Opération Enduring Freedom.
2008 à nos jours : Somalie. Bombardements de plusieurs camps islamistes d'Al-Shabaab supposés être liés à Al-Qaïda.
2008-2009 : Palestine. Soutien financier et logistique à l'armée israélienne dont l'envoi de 3000 tonnes de munitions en prélude à l'opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza contre le Hamas.
2009-2010 : Yémen. Bombardements par l'aviation américaine de plusieurs camps de la rébellion zaïdites des Houthis soutenus par l'Iran et en conflit contre le gouvernement yéménite depuis 2004, dite Insurrection de Sa'dah.
2011 : Intervention en Libye qui, rappelons-le, était un État souverain quoi que l'on dise sur Mouammar Kadhafi.
2011 : Début de la guerre civile en Syrie (mêmes techniques de « guerre subversive », cf. « Les escadrons de la mort, l'école française - Marie Monique Robin » [1] ; ou « L'Opération Condor » [2], etc.).
Etc. (liste non exhaustive)
Alors, qui sont les véritables terroristes ? Je vous laisse, là aussi, le soin d'y répondre.
Fraternellement.
Notes :
[1] : youtube.com/watch?v=NsmUc-KCy5M
[2] : fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Condor
[Mis en "spoiler" par CR84]
En définitive, les vrais méchants sont les Américains !!!! Mais, vois-tu, l'ami, il y avait plus méchants qu'eux et ils ont lutté contre eux : les Nazis
Bonsoir,
trop long : voir la Charte.
Lorsqu'il est question de business, peu importe l'idéologie fasciste ou nazi, tant que cela rapporte gros en livres sterling ou en dollars. D'autre part, il ne faut pas oublier les milliers de bombardements des « américains libérateurs » en Allemagne (le massacre de Dresde par exemple), en France, en Italie... partout en Europe, afin de lancer leur fameux Plan Marshall ; je cite :
« Le plan Marshall (après son élaboration, il fut officiellement appelé « Programme de rétablissement européen », en anglais European Recovery Program : ERP) était un programme américain de prêts accordés aux différents États de l'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées [...] »
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Marshall
pinson a écrit:
; et les Communistes.
« Le corridor perse: l'armée US en Iran de 1942 à 1944
mar, 05/04/2011 - 17:50
En vertu de la loi prêt-bail (lend-lease act) les Etats-Unis décidèrent d'aider leurs alliés dont l'URSS. Le ravitaillement de l'URSS pouvait passer par l'Iran, pays occupé conjointement par les soviétiques et britanniques depuis le 25 août 1941.
Le Shah refusa l'utilisation du chemin de fer trans-iranien pour les alliés, car il avait proclamé la neutralité de l'Iran. Après l'occupation du pays et plus tard l'arrivée des américains, les anglais organisèrent le ravitaillement de l'URSS par voie de chemin de fer. Toutefois afin de garantir la continuité du ravitaillement les britanniques se lançèrent dans la construction d'une route permettant le ravitaillement par camion. Les américains quant à eux aidèrent à la construction de cette route.
Le corridor perse concerne tant le ravitaillement routier que par voie de chemin de fer.
L'aide américaine se résumait de trois façons: a) déchargement des marchandises sur les quais b) construction des routes vers l'URSS (Azerbaidjan) au travers de l'Iran (la frontière russe ne put jamais être franchie sur ordre de Staline) c) acheminement des marchandises par camion (une grande partie des camions étant laissés sur place près de la frontière soviétique car seront utilisés par ceux-ci à des fins militaires)
Les 1ers américains (bataillons logistiques et de génie) arrivèrent en Iran en été 1942 (au même moment que l'offensive d'été allemande en Ukraine et Crimée qui mènera à Stalingrad) pour y travailler avec les bataillons de génie soviétiques dans le but de créer des ébauches de routes à établir. Mais les montagnes furent trop ardues ("routes" de mauvaise qualité et impraticables à des pilotes inexpérimentés) et il apparut bien vite que ce travail devait être confié à des experts en raison de la topographie de ce pays.
Ainsi on chercha des volontaires pour une mission secrète.
Et souvent les dictateurs qu'ils défendaient étaient un rempart contre la soviétisation de nombreux pays. Il faut connaître avant de juger., pas vrai ?
Quand on sait qui a financé la révolution russe dans l'objectif de renverser le régime tsariste, jusqu'à la chute du mur de Berlin, la question ne se pose même pas.
pinson a écrit:
La plus grosse erreur qu'ils ont faite en réalité c'est d'avoir envahi l'Iraq, car les conséquences négatives de cette invasion sont énormes.
.../...
brigit ^^
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Ven 06 Avr 2018, 22:14
Tonton a écrit:
*Encelade* a écrit:
ah bon les francs macons veulent "une sorte de charia" pour tout le monde?
En quoi la comparaison est juste?
(je rappelle qu'ils réfutent l'existence d'une vérité absolue et transcendante... donc pas de morale absolue, et donc pas de lois pré établies et invariables... Bref, j'ai beau chercher le lien, je le vois pas)
la nécessité de faire parti de leur " groupe " pour accéder aux gouvernances.
Tu confonds fraternité et domination, les francs maçons utilisent la bible tout comme toi Tonton.
Avec souvent une autre lecture mais la Lumière parmi les hommes qui éclaire les hommes a le même but.
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Ven 06 Avr 2018, 22:36
_Michael_AD a écrit:
il ne faut pas oublier les milliers de bombardements ... afin de lancer leur fameux Plan Marshall
Conséquence serait justification ? Cela marche comme cela la logique chez les complotistes ? J'ai 5euros puis j'achète des tomates pour 5euros donc je n'ai plus d'argent. Ai je fait cela pour n'avoir plus d'argent ?
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
L'administration Truman le préféra au plan Morgenthau qui prévoyait de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts se souvenaient des effets désastreux d'une telle politique après la Première Guerre mondiale : la question des réparations allemandes avait contribué à la création d'un sentiment d'injustice due aux vainqueurs de la Première guerre mondiale et a facilité la prise du pouvoir par les nazis. L'initiative fut baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (5 juin 1947), exposa la volonté du gouvernement des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, George Marshall affirma : « Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
_Michael_AD
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 04:38
brigit ^^ a écrit:
_Michael_AD a écrit:
il ne faut pas oublier les milliers de bombardements ... afin de lancer leur fameux Plan Marshall
Conséquence serait justification ? Cela marche comme cela la logique chez les complotistes ? J'ai 5euros puis j'achète des tomates pour 5euros donc je n'ai plus d'argent. Ai je fait cela pour n'avoir plus d'argent ?
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
Bonsoir,
« La fin justifie les moyens » est une citation de Machiavel, ce qui rejoint le machiavélisme.
Je cite :
« [...]
Au xviie siècle, le machiavélisme symbolise alors l'athéisme et la théorie du meurtre politique, l'appétit de puissance, l'hypocrisie, l'assassinat délibéré, l'égoïsme, la subtilité, l'art de prévoir, l'habileté politique, la rapacité et l'avarice [7]. » Cette image change avec les circonstances : « le machiavélisme se voit tour à tour confondu avec chacune des idéologies qui vient occuper la scène historique et mobiliser contre elle une partie de l'opinion publique : il est l'anglicanisme, le calvinisme, le tacitisme, le jésuitisme, le gallicanisme, l'averroïsme [8]. » En somme, ainsi que le synthétise Claude Lefort, « le machiavélisme présente toujours ce caractère singulier de fixer l'imagination des hommes et d'incarner le mal [9].
[...] »
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Machiavélisme
La « logique » de ceux que vous appelez les « complotistes » va surtout en le sens de la recherche de la vérité et, de ce fait, de dénoncer les mensonges. Si les recherches corroborent les versions officielles, tant mieux, Mais, hélas, l'expérience a souvent démontré le contraire. Vous croyez que la liste des évènements historiques, relatés dans mon message précédent, a été fournie au grand public par les gouvernements, par bonté et soif de vérité ? C'est grâce aux recherches et aux pressions de gens de tous horizons socio-professionnels, de plaintes de familles de victimes, etc. que ces informations ont pu être déclassifiées et, par voie de conséquence, intégrées dans les manuels d'histoire, dans les encyclopédies.
Pour sûr, vous aurez des individus qui s'auto-proclameront « chercheur de vérité » (et donc « complotistes » dans le jargon de celles et ceux qui soutiennent les aberrations de l'establishment), en évoquant des sujets comme : la Terre creuse, plate, cubique ; on a pas marché sur la Lune ; les illuminatis ; les extraterrestres reptiliens, petit-gris ; les hologrammes ; le récentisme (par ex. les Pyramides de l'Égypte antique c'est Napoléon Bonaparte qui les a fait ériger) ; les bombes nucléaires n'ont jamais existé...
Depuis que je fréquente internet (1997), j'ai vu ainsi apparaitre progressivement ces âneries, mais que à partir du momentoù les débats sur la tragédie du 11 septembre 2001 ont commencé. Curieuse coïncidence...
De nos jours, lorsque les discussions portent sur des évènements sensibles allant à l'encontre des médias mainstream, on peut établir le schéma suivant : contradicteur traité de complotiste >> on dévie du sujet principal, en mêlant les autres sujets délirants évoqués plus haut >> Loi de Godwin & interlocuteur traité d'antisémite >> plaintes auprès du staff ou autres >> bannissements...
Avec ce type d'individu ce n'est pas un partage d'idées, et encore moins une confrontation à la loyale, style : « demain à l'aube & choix des armes » ; tout se passe par derrière, d'une lâcheté sans commune mesure et, de préférence, à plusieurs.
« Quand on a rien à se reprocher, on a rien de plus à ajouter... » (à cogiter)
brigit ^^ a écrit:
L'administration Truman le préféra au plan Morgenthau qui prévoyait de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts se souvenaient des effets désastreux d'une telle politique après la Première Guerre mondiale : la question des réparations allemandes avait contribué à la création d'un sentiment d'injustice due aux vainqueurs de la Première guerre mondiale et a facilité la prise du pouvoir par les nazis. L'initiative fut baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (5 juin 1947), exposa la volonté du gouvernement des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, George Marshall affirma : « Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
Peu importe les diverses solutions recherchées suite à un crime d'envergure, ce qui compte c'est l'identification du ou des coupables dudit crime. On a mis en évidence l'implication des grandes banques & hautes sphères de la finance, à chaque fois qu'il y a des guerres localisées ou plus générales. Par conséquent, ces milieux financiers sont hautement suspects, dans le cadre de cette recherche des véritables coupables, criminels.
Par ailleurs, n'oubliez pas les indices suivants sujet à cette deuxième guerre mondiale :
1. Dès 1939, c'est l'Angleterre et la France qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, alors que les membres de la royauté anglaise étaient pro-nazis (cf. la vidéo concernée de mon message précédent) ;
2. Mis à part le documentaire que j'ai posté dans mon message précédent, qui a financé Hitler ? Pour passer de pays (européen) du tiers-monde à une des plus grandes puissances du monde, en l'espace de six ans, il faut un financement colossal. De plus, qui a fourni les matériaux ferreux nécessaires aux usines (il n'existait pas de mines de fer, par ex. en territoire allemand) ? Qui a fourni le gasoil (le pétrole) nécessaire aux milliers d'engins de guerre (là aussi, aucun gisement de pétrole en territoire allemand) ?
3. Etc.
Dernière édition par _Michael_AD le Sam 07 Avr 2018, 15:50, édité 1 fois
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 09:05
brigit ^^ a écrit:
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
Tiens donc ? Quand il s'agit de ce superbe occident c'est totalement légitime, mais lorsque Mohamed le fait par le biais des razzias, cela devient totalement condamnable...
_Michael_AD
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 16:10
OlivierV a écrit:
brigit ^^ a écrit:
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
Tiens donc ? Quand il s'agit de ce superbe occident c'est totalement légitime, mais lorsque Mohamed le fait par le biais des razzias, cela devient totalement condamnable...
Bonjour,
C'est parce que les armes, des razzias à Mohamed, sont complotistes et antisémites.
.../...
brigit ^^
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 20:04
_Michael_AD a écrit:
brigit ^^ a écrit:
Conséquence serait justification ? Cela marche comme cela la logique chez les complotistes ? J'ai 5euros puis j'achète des tomates pour 5euros donc je n'ai plus d'argent. Ai je fait cela pour n'avoir plus d'argent ?
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
Bonsoir,
« La fin justifie les moyens » est une citation de Machiavel, ce qui rejoint le machiavélisme.
Et c'est même ainsi que l'homme chute, il pense bien faire selon l'impérieuse nécessité qui n'est que celle de ce monde.
L'atrocité humaine est toujours guidée par l'impérieuse nécessité de celui servant une cause supérieure à ce que dicte son coeur.
Les américains n'ont pas tout détruit pour pouvoir faire le plan Marshall. Tu mélanges tout. Et je viens de voir que tu as changé de sujet.
_Michael_AD a écrit:
brigit ^^ a écrit:
L'administration Truman le préféra au plan Morgenthau qui prévoyait de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts se souvenaient des effets désastreux d'une telle politique après la Première Guerre mondiale : la question des réparations allemandes avait contribué à la création d'un sentiment d'injustice due aux vainqueurs de la Première guerre mondiale et a facilité la prise du pouvoir par les nazis. L'initiative fut baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (5 juin 1947), exposa la volonté du gouvernement des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, George Marshall affirma : « Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
Peu importe les diverses solutions recherchées suite à un crime d'envergure, ce qui compte c'est l'identification du ou des coupables dudit crime. On a mis en évidence l'implication des grandes banques & hautes sphères de la finance, à chaque fois qu'il y a des guerres localisées ou plus générales. Par conséquent, ces milieux financiers sont hautement suspects, dans le cadre de cette recherche des véritables coupables, criminels.
Par ailleurs, n'oubliez pas les indices suivants sujet à cette deuxième guerre mondiale :
1. Dès 1939, c'est l'Angleterre et la France qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, alors que les membres de la royauté anglaise étaient pro-nazis (cf. la vidéo concernée de mon message précédent) ;
2. Mis à part le documentaire que j'ai posté dans mon message précédent, qui a financé Hitler ? Pour passer de pays (européen) du tiers-monde à une des plus grandes puissances du monde, en l'espace de six ans, il faut un financement colossal. De plus, qui a fourni les matériaux ferreux nécessaires aux usines (il n'existait pas de mines de fer, par ex. en territoire allemand) ? Qui a fourni le gasoil (le pétrole) nécessaire aux milliers d'engins de guerre (là aussi, aucun gisement de pétrole en territoire allemand) ?
3. Etc.
Changement de fusil d"épaule.
En tout cas je note tu ne parles plus des bombardements pour pouvoir reconstruire.
De toute façon tu es HS.
HS sur le syndrome complotiste:
Ps : Le secret du financement des nazis, la planche à billet et l'emprunt, Quand on prépare la guerre on est pas obligé de penser au lendemain.
C'est tout le problème du complotiste, il ne réfléchit pas, il accuse, il ne recherche pas ce qu'en dit l'histoire et les économistes. Du coup il battit un semblant de théorie et il tord différents faits pour justifier cela, mais c'est du vent. Le chercheur de vérité est toujours dans le rejet de la science telle qu'elle se fait. C'est son péché d'orgueil.
À partir de la fin des années 1930, la monnaie allemande, ayant connu une inflation continue depuis les années 1930, avec l'introduction massive de bons du trésor, payables auprès de la Reichsbank, voit sa valeur dépréciée auprès du public, qui s'en sert de moins en moins au fil des années, comme l'atteste le développement du troc, rendu possible par la création de structures de troc au niveau des municipalités. Cette pratique du troc, conséquence de l'utilisation de l'inflation comme mode de financement de l'économie dans les années 1930, montre la crise de l'économie de l'Allemagne nazie, crise dont la guerre repousse le déclenchement tout en amplifiant les symptômes3.
Dès le déclenchement des hostilités, le blocage des prix et des salaires est décrété et une partie de la législation sociale abrogée; cependant, cette politique, facteur de contestations, dut être aménagée, en raison notamment de la pénurie de main d’œuvre, à laquelle on remédie par l'emploi des déportés et des travailleurs forcés venus de toute l'Europe occupée.
brigit ^^
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 20:09
OlivierV a écrit:
brigit ^^ a écrit:
Les bombardements stratégiques sont fait pour mettre l'économie de l'autre à plat afin de faciliter la victoire dans une guerre totale. L'objectif justifie malheureusement les moyens en temps de guerre, c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité. Ensuite vient le temps de la reconstruction et le plan Marshall s'inspire des rapports de Keynes établis pour le traité de Versailles. Il se pourrait que nous ayons appris de nos erreurs, il faut reconstruire l'autre si l'on ne veut pas que l'autre soit un ennemi à jamais.
Tiens donc ? Quand il s'agit de ce superbe occident c'est totalement légitime, mais lorsque Mohamed le fait par le biais des razzias, cela devient totalement condamnable...
Quoi donc ? Qu'est ce qui est légitime ? Tu ne sais pas lire ?
c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité
Vous avez véritablement un immense problème de lecture, cela vient de ce qu'il y a en vous.
Ce qui est sûr c'est que derrière l'atrocité, il n'y a pas eu rapt de l'Allemagne, cela n'a pas été une conquête.
Ce qu'il faut retenir c'est le plan Marshall, oui, un exemple de don pour la reconstruction. L'ONU fait de même depuis sa création.
Le complotiste dira qu'il y a aussi de l’intérêt dans l'aide, oui mais il a surtout des gens de bonnes volontés qui oeuvrent pour la Paix.
Dernière édition par brigit ^^ le Sam 07 Avr 2018, 20:20, édité 3 fois
Aquilas**
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Sam 07 Avr 2018, 20:10
Le terrorisme en Europe oui il a été apporté cela va de soi ou importé, parce que des autochtones terroristes c'est rare.
OlivierV Moderateur
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Dim 08 Avr 2018, 06:41
brigit ^^ a écrit:
OlivierV a écrit:
Tiens donc ? Quand il s'agit de ce superbe occident c'est totalement légitime, mais lorsque Mohamed le fait par le biais des razzias, cela devient totalement condamnable...
Quoi donc ? Qu'est ce qui est légitime ? Tu ne sais pas lire ?
c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité
Vous avez véritablement un immense problème de lecture, cela vient de ce qu'il y a en vous.
Ce qui est sûr c'est que derrière l'atrocité, il n'y a pas eu rapt de l'Allemagne, cela n'a pas été une conquête.
Ce qu'il faut retenir c'est le plan Marshall, oui, un exemple de don pour la reconstruction. L'ONU fait de même depuis sa création.
Le complotiste dira qu'il y a aussi de l’intérêt dans l'aide, oui mais il a surtout des gens de bonnes volontés qui oeuvrent pour la Paix.
Si pour toi "l'impérieuse nécessité" ne rend pas les choses légitimes...
Bien sûr qu'il y a eu rapt. Démantèlement de milliers d'entreprises et confiscation du matériel au titre de dédommagement de la guerre.
Mise sous tutelle du pays, partition entre occident et pays communistes, redessinage des frontières et j'en passe.
Après, il faut distinguer deux choses. Les motivations politiques et économiques du plan Marshall qui n'a certainement pas l'action humanitaire comme toile de fond, et l'action humanitaire réelle celle-là, effectuée par des particuliers.
Je vais le dire autrement.
Les États-Unis en tant que puissance politique ont monté un plan qu'ils ont présenté comme humanitaire mais qui en réalité ne servait que leurs intérêts financiers et géo-politiques. Les américains en tant que population ont réellement eu l'impression de participer à une action humanitaire, nombreux sont ceux qui, effectivement étaient des gens de bonne volonté désirant œuvrer pour la paix.
_Michael_AD
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Dim 08 Avr 2018, 18:14
brigit ^^ a écrit:
Et c'est même ainsi que l'homme chute, il pense bien faire selon l'impérieuse nécessité qui n'est que celle de ce monde.
L'atrocité humaine est toujours guidée par l'impérieuse nécessité de celui servant une cause supérieure à ce que dicte son coeur.
Les américains n'ont pas tout détruit pour pouvoir faire le plan Marshall. Tu mélanges tout. Et je viens de voir que tu as changé de sujet.
[...]
Changement de fusil d"épaule.
En tout cas je note tu ne parles plus des bombardements pour pouvoir reconstruire.
De toute façon tu es HS.
Bonjour,
Arrêtez, s'il vous plaît, de tergiverser sur le sujet ; cela n'est pas bon pour votre santé que de voir des « complotistes » de partout, notamment dès qu'une personne n'ira pas en le sens de vos opinions idéologiques.
Vous parlez d'histoire, de sciences économiques et politiques, c'est précisément ce que j'ai mis en avant lors de mon premier post sur ce fil de discussion (le terrorisme en Europe, mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6 via l’opération Gladio bien avant le « terrorisme islamiste »; la chronologie des crimes terroristes états-uniens en coopération avec le Royaume-Uni depuis le 19e siècle à nos jours). Ensuite, un intervenant est venu avec son point Godwin (parler des nazis, alors que ce n’était pas l'objet de mon message initial). Puis, vous êtes venu avec votre « impérieuse nécessité »...
En noyant ainsi l'apport de mes arguments, qui sont pourtant issus de manuels d'histoire, d'encyclopédies et non de « théories du complot », qui démontrent sans ambiguïté aucune que « les musulmans n'ont pas importé le terrorisme en Europe », alors je pose la question : c'est qui qui est « HS », ici ?
Par ailleurs, puisque vous insistez sur le bien-fondé du Plan Marshall et autre « bienveillance anglo-américaine » en rapport avec cette deuxième guerre mondiale, et bien que @OlivierV a déjà parfaitement répondu à ce sujet, je me permets de vous rappeler qu'il y a eu un crash boursier en 1929.
Et, ce crash est le facteur par excellence, qui a indiscutablement favorisé, en premier lieu, les hostilités jusqu'à déclencher ce deuxième conflit mondial.
On en vient encore et toujours aux adeptes de l'usure, de la speculation, aux... banques.
Je suis désolé mais, dans le cadre de toute enquête criminelle, lorsque les indices s'accumulent à un point tel que la personne physique ou morale concernée ne peut plus être considérée comme suspecte, elle devient présumée coupable du crime en question.
Les coupables sont les familles usurières, propriétaires des plus grandes banques, point !
Les autres n'étant que des complices arrivistes, ou des opportunistes, ou de simples profiteurs de la situation.
brigit ^^ a écrit:
HS sur le syndrome complotiste:
Ps : Le secret du financement des nazis, la planche à billet et l'emprunt, Quand on prépare la guerre on est pas obligé de penser au lendemain.
C'est tout le problème du complotiste, il ne réfléchit pas, il accuse, il ne recherche pas ce qu'en dit l'histoire et les économistes. Du coup il battit un semblant de théorie et il tord différents faits pour justifier cela, mais c'est du vent. Le chercheur de vérité est toujours dans le rejet de la science telle qu'elle se fait. C'est son péché d'orgueil.
À partir de la fin des années 1930, la monnaie allemande, ayant connu une inflation continue depuis les années 1930, avec l'introduction massive de bons du trésor, payables auprès de la Reichsbank, voit sa valeur dépréciée auprès du public, qui s'en sert de moins en moins au fil des années, comme l'atteste le développement du troc, rendu possible par la création de structures de troc au niveau des municipalités. Cette pratique du troc, conséquence de l'utilisation de l'inflation comme mode de financement de l'économie dans les années 1930, montre la crise de l'économie de l'Allemagne nazie, crise dont la guerre repousse le déclenchement tout en amplifiant les symptômes3.
Dès le déclenchement des hostilités, le blocage des prix et des salaires est décrété et une partie de la législation sociale abrogée; cependant, cette politique, facteur de contestations, dut être aménagée, en raison notamment de la pénurie de main d’œuvre, à laquelle on remédie par l'emploi des déportés et des travailleurs forcés venus de toute l'Europe occupée.
HS sur le syndrome anticonspis qui parasite le partage de connaissances:
Pourquoi l’establishment anglo-américain favorisa le nazisme
Nicolas Bonnal - 26/12/2016
Si pour reprendre la vulgate imbécile Vladimir Poutine a fait élire Donald Trump (pourquoi ne pas désigner le changement climatique ?), on va rendre la politesse, mais avec des preuves. Les élites anglo-américaines ont fabriqué le nazisme.
Guido Giacomo Preparata, dans son passionnant Conjuring Hitler, explique comment les élites anglo-saxonnes – l’establishment anglo-américain de Carroll Quigley – ont utilisé le nazisme pour détruire la vieille Europe et empêcher l’unification eurasiatique.L'obsession de la diplomatie anglo-américaine est le contrôle de l'île-monde de McKinder; on manipule l'hostilité germano-russe du Kaiser à Merkel et on maintient sa suprématie. Selon Preparata:
« Une analyse détaillée de l'émergence du nazisme pourrait révéler que l'arrivée des nazis au pouvoir n'a jamais été le fruit du hasard. La thèse du livre suggère que pendant quinze ans (1919-1933), les élites anglo-saxonnes ont corrompu la politique allemande avec l'intention de créer un mouvement réactionnaire, qu'ils pourraient ensuite mettre en place comme pion pour leurs intrigues géopolitiques. »
On veut donc après la guerre un mouvement réactionnaire, et antisémite, en Allemagne, susceptible d'être utilisé comme pion, et encore:
« Lorsque ce mouvement a émergé, immédiatement après la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une secte religieuse et antisémite déguisée en parti politique — le Parti national socialiste —, les clubs britanniques l'ont surveillé de près et l'ont endossé de manière semi-officielle en 1931, lorsque la République de Weimar fut démantelée par la Grande Crise, et l'embrassa finalement, avec ruse, tout au long des années 1930. Donc, bien que l'Angleterre n'ait pas inventé l'hitlérisme, elle a néanmoins créé les conditions permettant à un tel phénomène d'exister… »
Tout cela, explique Preparata, est voulu par cet establishment anglo-saxon qui, après la Deuxième Guerre mondiale, va contrôler l'Europe du charbon, de l'acier et de l'OTAN; sur ces sujets enfin balisés, on peut lire les excellents essais révisionnistes de l'universitaire Annie Lacroix-Riz.
« Par clubs et élites, je veux parler des fraternités établies et perpétuelles qui régnaient sur les républiques anglo-saxonnes: elles étaient (et sont toujours) formées par une agrégation de dynastes émanant des banquiers, du corps diplomatique, de la caste des officiers et de l'aristocratie au gouvernement, qui demeurent solidement enracinés dans le tissu constitutionnel des démocraties modernes. »
Preparata explique ensuite pourquoi la démocratie occidentale est un leurre:
« En fait, dans la prétendue ‘circonscription démocratique', qui représente à ce jour le modèle le plus sophistiqué de la domination oligarchique, l'électorat n'a aucun poids, et la capacité politique n'est qu'une autre expression des pouvoirs de persuasion nécessaires pour ‘construire un consensus' sur des décisions (capitales) déjà prises ailleurs. »
Puis vient la révélation de la plus grande conspiration politico-diplomatique de tous les temps, liée au fantasme de McKinder — « qui tient l'île-monde tient le monde… »: la volonté de commander à l'Allemagne et d'interdire l'unité eurasiatique, qu'on retrouve une génération après chez Brzezinski et son Grand Échiquier ou la [......] des pays baltes dominés par des agents américains; voyez mon texte à ce sujet, repris en Italie par notre ami Maurizio Blondet).
« L'histoire racontée dans ce livre est l'histoire de l'Empire britannique, qui en 1900, craignant la puissance montante du jeune Reich allemand, a conçu en secret un plan pour un encerclement géant de la masse continentale eurasienne. L'objectif principal de ce blocus titanesque était la prévention d'une alliance entre l'Allemagne et la Russie: si ces deux puissances pouvaient se fondre dans une ‘étreinte', pensaient les intendants britanniques, ils seraient possesseurs d'une forteresse de ressources, d'hommes, de connaissances et de forces militaires qui mettraient en danger la survie de l'empire britannique dans le nouveau siècle. »
L'entente germano-russe aurait évidemment changé le monde, mais on avait mieux à faire. On avait à conspirer contre la paix, contre la destinée européenne:
« À partir de cette première réalisation, la Grande-Bretagne a entrepris une campagne extraordinaire pour déchirer l'Eurasie en engageant la France et la Russie, puis l'Amérique, pour combattre les Allemands. »
A la fin de la Première Guerre mondiale, l'Angleterre abandonne le tsar à son sort et lâche aussi les russes Blancs — lisez Denikine. Les anglo-saxons aident le bolchévisme en Russie, mais ce n'est pas tout. L'Angleterre fabrique le traité effarant de Versailles, pour préserver une Allemagne puissante et furieuse. C'est ce que comprend Bainville, dans un livre qui annonce même un Hitler à venir.
Bainville, donc en 1920:
« Les Allemands devront payer le tribut principal aux Français, qui sont un tiers de moins qu'eux: quarante millions de Français ont pour débiteurs soixante millions d'Allemands… À moins que ces millions de créatures ne fussent pas attachées au même boulet, avec un seul gouvernement, peut-être demain un seul chef, pour les dresser à briser leur chaîne. »
Bainville comprend que le traité a pour but une autre guerre. Sinon il n'a pas d'autres explications — naïveté de Wilson? Incompétence des négociateurs? Allons donc!
S'aidant des études du génial sociologue américain Thorstein Veblen, Guido Preparata explique brillamment pourquoi on préserva les dangereuses élites impériales et militaires en Allemagne :
« La Première Guerre mondiale a joué le premier acte de l'attaque […] L'Allemagne avait perdu la guerre, mais elle n'avait pas été vaincue sur son propre territoire. Les élites allemandes, la structure politique et économique étaient restées intactes. Ainsi, après 1918, a commencé le second acte du siège: ressusciter en Allemagne un régime réactionnaire issu des rangs de ses militaristes vaincus. La Grande-Bretagne a orchestré cette incubation dans le but de conjurer une entité politique belligérante qu'elle a encouragée à entrer en guerre contre la Russie. »
L'Allemagne avait été affamée pendant la guerre (Ralph Raico, avec un bilan de 800 000 morts de faim tout de même). Après la guerre on la préserve unifiée (Gustave Le Bon en était scandalisé) et on laisse épargné son militarisme prussien. Cette nouvelle Allemagne serait ainsi poussée à attaquer la Russie soviétique et judéo-bolchévique (on invente les deux ennemis en fait comme en orient ou ailleurs). Et la naïveté barbare de la micro-caste nazie fait le reste. Elle se croyait adorée par les Anglais, modèle du conquérant aryen dans le monde. Julius Evola n'était pas si naïf sur les origines marchandes de la question impériale anglaise. L'empire anglais expliquera Orwell après la guerre c'est l'Océanie.
Preparata évoque avec ironie la non-acceptation du dossier du fils Ribbentrop à Eton, le collège ultra snob de l'élite britannique [la crème anglaise!]. Le fidèle pion de Montagu Norman, Hjalmar Schacht muni d'un passeport américain, comme Baldur Von Schirach, fut installé au pouvoir en Allemagne, où il réalisa les miracles financiers que l'on sait — pourquoi ne les avait-il pas réalisés avant?
Puis, comme pour contredire Quigley et sa caste british divisée sur le sujet nazi, Preparata ajoute:
« L'Angleterre a offert un spectacle fascinant en feignant devant le monde que sa classe dirigeante était divisée entre les pro-nazis et les anti-nazis, et qu'une telle scission justifiait l'absence apparente d'engagement pour combattre Hitler sur le front occidental après que l'invasion de la Pologne avait déclenché la Seconde Guerre mondiale. »
Et d'expliquer pourquoi les États-Unis ne sont pas intervenus avant, question que posera de Gaulle à Harry Hopkins d'ailleurs. Car de Gaulle accuse aussi les USA d'avoir cassé la France et aidé le Reich dès 1919 en fait. Le résultat de toute votre politique, dit-il au conseiller de Roosevelt, ce fut Hitler.
L'historien américain Frédéric R. Sanborn a aussi expliqué que tout était fait par les anglo-saxons pour qu'Hitler triomphe à Munich en 1938. On empêcha un règlement européen d'une crise européenne. La France, l'URSS et la Tchécoslovaquie — superbement bien défendue — auraient pu tacler la Wehrmacht. Roosevelt l'empêcha et ordonna aux Franco-Britanniques de céder.
Je cite Frédéric Sanborn, nous sommes le 26 septembre 1938:
« À ce moment critique, M. Roosevelt est intervenu et a saboté toute la situation. Précédemment, il avait été prié d'appliquer sa pression seulement contre l'Allemagne, mais maintenant il l'appliquait également contre les adversaires de l'Allemagne. Il était donc devenu clair que M. Roosevelt ne s'opposait pas seulement aux préparatifs militaires contre l'Allemagne : il utilisait aussi son influence auprès de ceux qui, dans les conseils divisés des gouvernements britannique et français, s'opposaient à la guerre — à ceux qui ont depuis été appelés apaisants. »
C'est donc Roosevelt qui a favorisé l'apaisement et le triomphe du poulain Hitler à Munich; Roosevelt, et Chamberlain qui vint comme à Canossa s'agenouiller à Berchtesgaden, lui le cousin du penseur raciste Houston Stewart.
Selon Sanborn: « Le bluff du Chancelier Hitler a trouvé [en Roosevelt] un supporter inattendu. » Preparata révèle la stratégie consistant à lâcher le loup-garou nazi pendant trois ans en Russie, en échange de cette drôle de guerre à l'Ouest — Quigley le reconnaît — et d'une Méditerranée anglo-saxonne.
« La vérité était bien différente: une négociation se déroulait dans les coulisses. La Grande-Bretagne a empêché les Américains d'ouvrir un front occidental pendant trois ans, afin de permettre aux nazis de pénétrer et de dévaster la Russie, sans être dérangés, en échange de l'évacuation rapide des forces allemandes du bassin méditerranéen. »
L'Allemagne nazie, avec une France fasciste, une Italie fasciste, une Espagne fasciste, n'a pas su contrôler la Méditerranée! Elle se fout de qui l'Allemagne nazie? Elle occupe la France qui laisse sa flotte se faire détruire par Churchill? Et le léger Goebbels, qui dans son Journal invoque une hydrophobie de son chef!
On résume la campagne britannique:
« Pour anéantir la menace allemande, les élites dirigeantes britanniques ont monté très haut les enjeux… Ce jeu pour la suprématie anglo-américaine a coûté environ 70 millions de vies dans deux guerres mondiales: un holocauste dont l'horreur est au-delà des mots. »
La conclusion?
On sait aujourd'hui que l'Angleterre a détruit la Libye, la Syrie avec son dominion socialiste français, qu'elle est le fer de lance de l'Otan et de la guerre contre la Russie en Europe. Le général britannique Shireff a évoqué une prochaine guerre en Europe. Trump et Poutine n'ont pas encore gagné.
Rien n'est donc terminé, et Preparata note sur leur ubris aux clubs infernaux anglo-américains: « L'Occident doit donc réfléchir à nouveau, penser qu'il y a quelque chose de bien pire que le nazisme, c'est l'orgueil des fraternités anglo-américaines dont la routine est d'inciter les monstres indigènes à la guerre et de diriger le pandémonium pour poursuivre leurs buts impériaux. »
Nota:
Ceux qui enfin veulent comprendre le message crypté des Falaises de marbre ont intérêt à lire Preparata.
Bibliographie sommaire
-Bainville — Les conséquences du traité de Versailles (sur uqac.ca) -De Gaulle — Mémoires, Plon, tome troisième, p.346 -F. Sanborn — Perpetual war for perpetual peace — edited by Harry Elmer Barnes chapter 3 (Mises.org) -Preparata (Guido Giacomo) — Conjuring Hitler: How Britain and America -Made the Third Reich (Pluto Press) -Quigley — The anglo-american establishment -Raico — Great Wars and Great Leaders: A Libertarian Rebuttal(2010), Ludwig von Mises Institute
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Dim 08 Avr 2018, 18:56
_Michael_AD a écrit:
pinson a écrit:
Et souvent les dictateurs qu'ils défendaient étaient un rempart contre la soviétisation de nombreux pays. Il faut connaître avant de juger., pas vrai ?
Quand on sait qui a financé la révolution russe dans l'objectif de renverser le régime tsariste, jusqu'à la chute du mur de Berlin, la question ne se pose même pas.
Les Juifs bien évidemment, car Karl Marx lui-même n'était-il pas juif ?
Winston Churchill, par exemple, avertit dans un article publié dans l'édition du 8 février 1920 de l'Illustrated Sunday Herald que le Bolchevisme était «une conspiration à l'échelle mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base de l'arrêt du développement [économique], de la malveillance envieuse, et de l'impossible égalité». L'éminent dirigeant politique et historien britannique poursuivait :
" Il n'y a pas de raison d'exagérer la part jouée dans la création du Bolchevisme et l'apport réel à la Révolution Russe par ces Juifs internationaux, et pour la plupart, athées. Elle est certainement très grande ; elle dépasse probablement en importance toutes les autres. A l'exception notable de Lénine, la majorité des personnages dirigeants sont des Juifs. Ainsi Tchitcherin, un pur Russe, est éclipsé par son subordonné nominal Litvinov, et l'influence des Russes comme Boukharine ou Lunacharsky ne peut pas être comparée au pouvoir de Trotsky, ou de Zinoviev, le Dictateur de la Citadelle Rouge (Petrograd), ou de Krassine ou de Radek -- tous des Juifs. Dans les institutions soviétiques la prédominance des Juifs est encore plus stupéfiante. Et la part la plus marquante, sinon la principale, dans le système de terrorisme appliqué par les Commissions Extraordinaires pour Combattre la Contre-Révolution [Tchéka] a été prise par les Juifs, et en quelques cas notables, par des Juives. ( ... ) Inutile de le dire, les plus intenses passions de vengeance ont été excitées au sein du peuple russe."
(fin de citation)
*Encelade*
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Dim 08 Avr 2018, 22:17
Ca vous choque pas qu'un forum religieux serve ainsi de tribune antisémite?
brigit ^^
Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe Lun 09 Avr 2018, 01:27
OlivierV a écrit:
brigit ^^ a écrit:
Quoi donc ? Qu'est ce qui est légitime ? Tu ne sais pas lire ?
c'est cela l'atrocité humaine devant l'impérieuse nécessité
Vous avez véritablement un immense problème de lecture, cela vient de ce qu'il y a en vous.
Ce qui est sûr c'est que derrière l'atrocité, il n'y a pas eu rapt de l'Allemagne, cela n'a pas été une conquête.
Ce qu'il faut retenir c'est le plan Marshall, oui, un exemple de don pour la reconstruction. L'ONU fait de même depuis sa création.
Le complotiste dira qu'il y a aussi de l’intérêt dans l'aide, oui mais il a surtout des gens de bonnes volontés qui oeuvrent pour la Paix.
Si pour toi "l'impérieuse nécessité" ne rend pas les choses légitimes...
Ben non, le royaume du Christ n'est pas terrestre, la première libération est celle de la libération de la contingence terrestre.
Nous appelons cela les tribulations du monde, l'homme doit il répondre aux tribulations par plus de violence ?
Oui c'est ne pas croire en Dieu que de proclamer le djihad des hommes contre les hommes pour l'impérieuse nécessité.
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Sujet: Re: Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe
Les musulmans n’ont pas importé le terrorisme en Europe