| | Première messe après daech à Qaraqosh | |
| | Auteur | Message |
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BERNARD
| Sujet: Première messe après daech à Qaraqosh Lun 31 Oct 2016, 14:59 | |
| 31 octobre 2016 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Et tout cela sans esprit de rancune. |
| | | albania
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Lun 31 Oct 2016, 15:14 | |
| - ChrisLam a écrit:
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Et tout cela sans esprit de rancune. Tout est détruit hors l'espérance . |
| | | Serena57
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Mar 01 Nov 2016, 07:52 | |
| - albania a écrit:
- ChrisLam a écrit:
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Et tout cela sans esprit de rancune. Tout est détruit hors l'espérance . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | BERNARD
| Sujet: AVIS Mar 01 Nov 2016, 08:00 | |
| - Serena57 a écrit:
- albania a écrit:
- ChrisLam a écrit:
- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et tout cela sans esprit de rancune. Tout est détruit hors l'espérance .
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un Nouvelle résurrection et elle n'est pas un faut semblant mais bien une réalité. L'Espérances est plus forte que la haine et la mort . Que la Paix de Dieu repose autant sur les chrétiens que sur les musulmans. |
| | | Nabil80
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Mar 01 Nov 2016, 11:31 | |
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| | | Tomi
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Jeu 03 Nov 2016, 15:47 | |
| Les chrétiens de cette ville sont de langue araméenne et arabe. Ils l'appellent Baghdida. Je ne pense pas qu'ils utilisent le nom de Qaraqosh, qui est un nom turc donné par les Ottomans. |
| | | BERNARD
| Sujet: AVIS Jeu 03 Nov 2016, 17:14 | |
| - Tomi a écrit:
- Les chrétiens de cette ville sont de langue araméenne et arabe. Ils l'appellent Baghdida. Je ne pense pas qu'ils utilisent le nom de Qaraqosh, qui est un nom turc donné par les Ottomans.
Information utile mais ne change rien à la situation . Les Chrétiens retrouvent leur liberté sans rancune. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Jeu 03 Nov 2016, 19:18 | |
| - Tomi a écrit:
- Les chrétiens de cette ville sont de langue araméenne et arabe. Ils l'appellent Baghdida. Je ne pense pas qu'ils utilisent le nom de Qaraqosh, qui est un nom turc donné par les Ottomans.
Salut TOMI. On n'avait pas eu le plaisir de te lire depuis le mois de juin ! Dis donc, quelles longues vacances tu as prises !!!!! Bien fraternellement. |
| | | Tomi
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Jeu 03 Nov 2016, 22:59 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- Tomi a écrit:
- Les chrétiens de cette ville sont de langue araméenne et arabe. Ils l'appellent Baghdida. Je ne pense pas qu'ils utilisent le nom de Qaraqosh, qui est un nom turc donné par les Ottomans.
Salut TOMI. On n'avait pas eu le plaisir de te lire depuis le mois de juin ! Dis donc, quelles longues vacances tu as prises !!!!!
Bien fraternellement. Salut Mario. Bien qu'étant en vacances permanentes, je ne suis pas toujours disponible pour ce forum. Ces derniers temps, mis à part quelques voyages, j'étais pris par l'apprentissage du chinois et la correspondance avec des demoiselles de l'empire du Milieu. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Ven 04 Nov 2016, 09:33 | |
| - Tomi a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Salut TOMI. On n'avait pas eu le plaisir de te lire depuis le mois de juin ! Dis donc, quelles longues vacances tu as prises !!!!!
Bien fraternellement. Salut Mario. Bien qu'étant en vacances permanentes, je ne suis pas toujours disponible pour ce forum.
Ces derniers temps, mis à part quelques voyages, j'étais pris par l'apprentissage du chinois et la correspondance avec des demoiselles de l'empire du Milieu. Ces demoiselles ................. Mais qu'en pense ta chère femme ? |
| | | Tomi
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Ven 04 Nov 2016, 12:08 | |
| - mario-franc_lazur a écrit:
- Tomi a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Salut TOMI. On n'avait pas eu le plaisir de te lire depuis le mois de juin ! Dis donc, quelles longues vacances tu as prises !!!!!
Bien fraternellement. Salut Mario. Bien qu'étant en vacances permanentes, je ne suis pas toujours disponible pour ce forum.
Ces derniers temps, mis à part quelques voyages, j'étais pris par l'apprentissage du chinois et la correspondance avec des demoiselles de l'empire du Milieu.
Ces demoiselles ................. Mais qu'en pense ta chère femme ? Elle n'en pense rien vu qu'elle ne s'intéresse pas aux langues et cultures étrangères comme moi. Ces demoiselles sont des étudiantes chinoises autour de 20-25 ans, avec qui je discute de sujets concernant la Chine. Je ne fréquente pas les hommes, sauf bien sûr les membres masculins de ma famille ou un rare ami rencontré dans la rue. Il ne me reste que l'option d'entrer en contact (culturel, je précise) avec la meilleure moitié de l'humanité. |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Ven 04 Nov 2016, 15:27 | |
| - Tomi a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
- Tomi a écrit:
- mario-franc_lazur a écrit:
Salut TOMI. On n'avait pas eu le plaisir de te lire depuis le mois de juin ! Dis donc, quelles longues vacances tu as prises !!!!!
Bien fraternellement. Salut Mario. Bien qu'étant en vacances permanentes, je ne suis pas toujours disponible pour ce forum.
Ces derniers temps, mis à part quelques voyages, j'étais pris par l'apprentissage du chinois et la correspondance avec des demoiselles de l'empire du Milieu.
Ces demoiselles ................. Mais qu'en pense ta chère femme ?
Elle n'en pense rien vu qu'elle ne s'intéresse pas aux langues et cultures étrangères comme moi. Ces demoiselles sont des étudiantes chinoises autour de 20-25 ans, avec qui je discute de sujets concernant la Chine. Je ne fréquente pas les hommes, sauf bien sûr les membres masculins de ma famille ou un rare ami rencontré dans la rue. Il ne me reste que l'option d'entrer en contact (culturel, je précise) avec la meilleure moitié de l'humanité. Mais comment fais-tu, toi qui es déjà "orientaliste"qualifié, pour apprendre à ton âge la langue chinoise ? |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Mer 09 Nov 2016, 07:58 | |
| Erbil De notre correspondant (la Croix)
« Vraiment, Karakoch libérée ? C’est une grande nouvelle », s’est réjoui Anis Benham Naoum, en cet après-midi du 22 octobre. Comme plusieurs milliers d’autres chrétiens réfugiés à Erbil, au cœur du Kurdistan irakien, ce professeur d’anglais, originaire de Karakoch (ou Qaraqosh), la plus grande ville chrétienne du pays, s’est aussitôt enquis de l’état des lieux, après plus de deux années sous le joug de Daech. « Tous nos meubles ont été pillés ou détruits. Les maisons et les églises ont été incendiées », déplore-t-il. Sous la menace du pavillon noir de Daech, la plaine de Ninive s’était vidée, à l’été 2014, de sa population. Mossoul, Karamless, Karakoch, Bashiqa, Bartella, Telkief… Gagnés par la peur, plus de 80 % des habitants de ces villes, issus des minorités irakiennes en danger – chrétiens, yézidis, kakaïs ou mandéens –, sont partis se réfugier au Kurdistan irakien ou en Europe. Aujourd’hui, nombre d’entre eux se posent la question d’un retour sur leur terre natale. Mais les nouvelles venues des villes libérées restent nuancées. Karakoch, comme toutes les autres villes de la plaine de Ninive, semble encore dangereuse pour les civils. Daech continue d’y harceler les soldats irakiens et les unités paramilitaires chrétiennes, et le terrain est encore miné. Bien qu’il ait tout perdu, le professeur Anis ne désespère pourtant pas de rentrer chez lui. Comme l’immense majorité des réfugiés d’Erbil, il ne veut pas refaire sa vie au Kurdistan irakien. Même si sa femme et ses enfants, réfugiés à Lyon depuis 2015, n’ont, eux, pas l’intention de revenir… du moins pas tout de suite, comme de nombreux réfugiés en Europe. Même désir de rentrer chez George Kako, originaire de Bartella, autre banlieue chrétienne de Mossoul. Ce richissime sexagénaire – il possède pas moins de 120 maisons et 42 immeubles dans son ancienne ville – ambitionne « d’être le premier à revenir s’y installer ». Dimanche, il avait rendez-vous à Bartella, dans la maison d’un ami, aujourd’hui occupée par le colonel chiite Muntabar, membre des forces spéciales irakiennes, qui a repris la ville aux djihadistes. L’occasion pour George Kako de dresser un rapide état des lieux, entre églises dévastées et maisons pillées.
Tous n’ont pas eu la chance de pénétrer dans la ville. Sur l’autoroute Mossoul-Erbil, juste avant Bartella, des centaines de chrétiens, partagés entre le souhait de retrouver leur ville natale et celui d’obtenir un visa pour l’Europe, sont toujours bloqués à un check-point, comme ils l’avaient été en fuyant, l’été 2014. Selon le gouvernorat de Ninive, la ville ne sera accessible qu’après vingt ou trente jours de travaux. Et il faudra encore 50 millions de dollars (45 millions d’euros), sur trois à six mois, pour rétablir les services de base. Ceux qui ont fait le choix d’un exil plus lointain, en se réfugiant en Europe, sont davantage sur la réserve. « Pas question pour moi de rentrer tant que l’armée n’aura pas repris toutes les villes de la plaine de Ninive, c’est encore beaucoup trop dangereux », explique le jeune syriaque Fadi Z., 24 ans, dans un français approximatif qu’il ne cesse de perfectionner en assistant à des cours à l’université du Mans (Sarthe).
Déminage, reconstruction, reprise du dialogue intercommunautaire… les plaies à panser sont bien trop nombreuses pour que leurs habitants envisagent sereinement un retour rapide sur leurs terres. « Revenir en Irak reste conditionné, en grande partie, aux projets qui leur seront proposés dans les mois à venir », explique Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient. « Cela implique un processus de reconstruction, une sécurisation internationale – la présence de casques bleus pour protéger les zones où vivent les chrétiens me semble nécessaire –, mais aussi la relance de l’économie et une solution pour faire coexister à nouveau les chrétiens avec la communauté sunnite », poursuit-il. Sans quoi, précise encore le chorévêque, malgré leur mal du pays ou leur difficulté à trouver du travail sur leur terre d’accueil, les familles resteront en France.
« La vie en Irak serait plus facile d’un point de vue professionnel, c’est sûr », concède d’une voix énergique Noora K., chaldéenne de 23 ans réfugiée avec sa famille à Besançon (Doubs) depuis juillet 2008. La jeune femme, qui a fait une croix sur son rêve de suivre un BTS à Verneuil-sur-Seine (Yvelines) faute d’argent pour payer un loyer en région parisienne, évoque du bout des lèvres les difficultés financières de sa famille, entre un père au chômage et une mère employée en CDD pour plier et emballer des vêtements. « Ils ont été trop marqués par les menaces de mort proférées contre eux en Irak. Comme la plupart des Irakiens de Besançon, ils ne veulent pas rentrer tant que l’économie sera à plat et qu’il n’y aura pas de gouvernement stable dans le pays », poursuit-elle. À Conches-en-Ouche, petit bourg de 6 000 habitants situé dans l’Eure, Véronique Gontier, ingénieure à Paris, accueille dans son appartement normand une famille assyrienne, qui s’est enfuie de Mossoul en août 2014 et qui lui tient à peu près les mêmes propos : « Les enfants resteront très probablement en France. Ils ont été traumatisés en Irak, et même si les grands-parents ont le mal du pays ou que les parents ont du mal à trouver du travail, personne n’est prêt pour l’instant à repartir là-bas. » Ce discours est majoritaire chez les familles chrétiennes réfugiées en France. Pourtant, certaines ont déjà emprunté, parfois plusieurs mois avant la libération de leur ville d’origine, le chemin du retour. C’est le cas de cette famille accueillie trois mois durant dans la maison de Vincent et Nathalie Betis-Lecardonnel, à Saint-Lambert-du-Lattay (Maine-et-Loire), rentrée l’été dernier à Ankawa, banlieue chrétienne d’Erbil, dans l’espoir de regagner prochainement Karakoch. La raison invoquée par ce couple à sa famille d’accueil ? « Le père, sous-diacre et issu d’une famille de notables, a été rappelé par sa communauté… Même si la mère semblait plutôt avoir envie, elle aussi, de rester en France. »
Malo Tresca, avec Jérémy André (à Erbil) |
| | | mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
| Sujet: Re: Première messe après daech à Qaraqosh Mer 22 Fév 2017, 18:50 | |
| Jérémy André (à Karakoch), le 22/02/2017 à 6h40 Mis à jour le 22/02/2017 à 11h05 Depuis sa libération fin 2016, ville chrétienne proche de Mossoul, n’a toujours pas repris vie. Malgré tout, le P. Georges documente le saccage à grande échelle de sa ville natale, à l’avenir plus qu’incertain.
2016 fut une amère revanche. Fin octobre, les forces irakiennes ont commencé à reconquérir Mossoul et ont arraché Karakoch à l’EI. Mais les cris de victoire ont immédiatement fait place à la stupeur et aux larmes. La belle cité chrétienne est inhabitable, aucune famille n’est retournée y vivre. Beaucoup ont baissé les bras. Pas Georges : il s’est donné pour mission d’inventorier maison par maison toutes les destructions, pour demander justice.
Selon le rapport auquel il met la dernière touche, un tiers des 6 800 habitations de la ville ont été incendiées. « Aucune maison n’est restée intacte. Toutes ont été pillées ou vandalisées ! », explique-t-il.
Au volant d’un 4 × 4 blanc, Georges part donc en mission dès 7 heures du matin. Avec son bob noir sur son crâne chauve, son blouson noir et son pantalon noir, ses chaussures de marche et ses petites lunettes rondes, on dirait un pêcheur du dimanche. Seul le col romain trahit l’homme d’Église. Huit barrages militaires Noor, la vingtaine, un jeune volontaire très enrhumé, l’accompagne. Ils sont suivis d’un bus, rempli de volontaires qui partent nettoyer les lieux publics. La région est recouverte d’un brouillard blanc comme un linceul. La route serait l’affaire de moins d’une heure, sans les huit barrages militaires. Lors de la reconquête contre l’État islamique, Bagdad et Erbil se sont partagé la région. Karakoch fut réservée à l’armée irakienne. La limite entre Kurdes et Irakiens n’est pas encore une frontière bien tracée : c’est un dégradé d’uniformes kakis.
Les contrôles sont tatillons, générant d’immenses embouteillages. Mais, au premier d’entre eux, le P. Georges descend de sa voiture, en sort une soutane d’un sac et l’enfile, et les hommes en armes le laissent passer d’un geste de la main. Au bout de cette route, Karakoch est plongée dans les limbes. Cerbères aux sourires de Pierrot, des jeunes des Nineveh Plain Protection Units (NPU) tiennent un barrage à l’entrée. Cette unité paramilitaire chrétienne assure la sécurité à l’intérieur. Aucun civil ne s’est réinstallé dans la ville. Seul l’hôpital a rouvert, pour les blessés qui affluent du front de Mossoul, à 25 km à l’ouest. À peine arrivé à destination, Georges se débarrasse de sa soutane et salue les bénévoles qui vont s’occuper d’une école. Puis commence sa tournée. Le 4 × 4 cahote sur les avenues, toutes éventrées de longs sillons. Rien à voir avec la bataille, explique le prêtre. « Avant Daech, l’État irakien a commencé des travaux de canalisation. C’est fou parce qu’ils ont cassé toutes les rues de la ville. Tout a été arrêté avec l’occupation. Il n’y a pas de volonté de finir ces travaux maintenant. »
Ce faisant, il se gare dans le quartier de l’église Saint-Georges. Noor sélectionne dans un tas des feuilles imprimées de lettres et de numéros que lui dicte le prêtre, puis court dans une boutique et commence à photographier, en incluant dans la vue générale une des fiches. Le P. Georges étudie des cartes rangées dans un classeur. Ce sont des reproductions du cadastre de la ville. « Nous avons divisé la ville en dix quartiers, de A à I, selon un plan en escargot, comme à Paris, et nous avons attribué un numéro à chaque maison. »
Avant le séminaire, dans les années 1980, le P. Georges avait étudié la physique à l’université de Mossoul. À l’automne, en quatorze jours, il a fait photographier quasiment toutes les maisons de la ville par une quinzaine de jeunes qui lui ont prêté main-forte. Depuis le mois de janvier, il fignole, corrige des erreurs et des oublis. C’est normalement l’avant-dernier jour de terrain. « Il faut vraiment faire toutes les maisons. Toutes. Pour qu’il y ait une trace de l’état de la ville après sa libération. » |
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