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 Coran sauvegardé

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3 participants
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couleuvre

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MessageSujet: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:37

cailloubleu a écrit:
couleuvre a écrit:

bonjour monsieur
le Coran est venu chez les arabes parce que ce peuple etait connu pour la poésie il y avait une sorte de foire pour la poesie avant l'arrivée de l'islam les gens parlaient et echangeaient en poesie

C'est vrai? Tu pourrais donner des détails pour cette foire? Tu es sûre que tu n'es pas en plein bain romantique?
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couleuvre

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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:39

cailloubleu a écrit:
couleuvre a écrit:

bonjour monsieur
le Coran est venu chez les arabes parce que ce peuple etait connu pour la poésie il y avait une sorte de foire pour la poesie avant l'arrivée de l'islam les gens parlaient et echangeaient en poesie

C'est vrai? Tu pourrais donner des détails pour cette foire? Tu es sûre que tu n'es pas en plein bain romantique?

C'est bien vrai et il y avait des compétitions
Nos amis arabes telque Azdan et Skipeer peuvent donner plus de détails que moi
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couleuvre

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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:41

Nabil80 a écrit:
C est la foire de okad , c est très connue dans l histoire arabe avant l islam
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:43

Merci Nabil

C'est grace à cette memoire exceptionnelle des arabes poetes que le Coran est resté intact preservé sans aucune faille
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:44

azdan a écrit:
couleuvre a écrit:
cailloubleu a écrit:


C'est vrai? Tu pourrais donner des détails pour cette foire? Tu es sûre que tu n'es pas en plein bain romantique?

C'est bien vrai et il y avait des compétitions
Nos amis arabes telque Azdan et Skipeer peuvent donner plus de détails que moi
          Les auteurs musulmans racontent que les Arabes d'avant l'Islam[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] étaient de grands amateurs de poésie et qu'ils avaient institué des concours annuels pour récompenser les plus habiles poètes. Pendant les vingt premiers jours du mois de Dhoulkada, une grande foire se tenait à Okaz, petite localité située entre Taïf et Nakhla à environ trois journées de marche de La Mecque. 


           La foire d'Okaz était de beaucoup la plus fréquentée de toute la région, et marchands et acheteurs y accouraient de bien loin à la ronde. Les poètes qui, à cette époque, étaient presque tous des guerriers, y venaient aussi et le soir venu racontaient devant la foule les hauts faits qu'ils avaient accomplis et vantaient la noblesse de leur tribu. Plusieurs des kasida[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ou pièces de vers qui furent ainsi récitées à la foire d'Okaz, parurent si belles et si parfaites aux Arabes qu'elles furent écrites en lettres d'or et suspendues par des chaînes également en or aux murs de la Kaaba[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. C'est par suite de cette circonstance qui elles furent appelées rnodhahabbat, poèmes dorés, et moallakat ou poèmes suspendus.

       L'auteur des Moallakat :

             Antar Ibn  chadad est né d'une servante abyssinienne, ce qui lui valut un mépris auquel il ne put échapper que lorsque son père lui demanda de participer à une contre-attaque sur des tribus qui avaient attaqué les Beni 'Abs. Il montra beaucoup de bravoure et de générosité, ce qui lui permit, entre autres, de pouvoir séduire Abla, sa cousine, dont le cœur lui avait été longtemps refusé à cause de ses origines et de sa peau noire.
Une grande partie de sa mu'allaqa décrit son comportement au combat ; Antar devait participer à de nombreuses batailles, notamment à celles de la guerre de Dahis et El Ghabra, née d'un litige entre deux tribus. Antar périt en 615, assassiné par une flèche empoisonnée décochée par un de ses anciens rivaux dont il avait crevé les yeux, mais qui s'était entraîné pendant des années à tirer à l'arc malgré sa cécité en guidant son tir d'après le bruit de sa cible.
      

  • Voici quelques descriptions tirées de la traduction de Pierre Larcher (v. 53-58) :


Tel, cuirassé d'une cotte, dont mon sabre a
Lacéré les mailles protectrices, homme insigne,

Mains agiles au jeu du sort, quand vient l'hiver,
Tombeur d'enseignes de marchand de vin, scandaleux,

Quand il me vit, je descendis à sa rencontre;
Il découvrit ses dents : ce n'était pas sourire.

Je l'ai percé de ma lance puis terrassé
D'un sabre indien, fait d'acier pur, tranchant vite.

Ma rencontre avec lui : tout le jour. On eût dit
Que sa tête et ses doigts étaient teints au pastel.

Héros dont les habits iraient à un grand arbre,
Chaussé des sandales d'une peau, sans jumeau !

merci Azdan d'avoir apporter plus de détail

Romeo et juliette se sont inspirés de Antar et Abla


Dernière édition par couleuvre le Jeu 02 Juil 2015, 00:47, édité 1 fois
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couleuvre

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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:46

Nabil80 a écrit:
De rien couleuvre :)
Les arabes étaient des hommes de poésie, et même il y avait des guerres entre les tribus arabes à cause des poésies comme la guerre de fijar.ce festival de poésie se déroulait chaque année pour une durée de 20jours. Et okad veux dire on arabe " fierté "

Merci Nabil
il faut montrer à nos amis chretiens que les arabes meme s'ils vivaient dans le desert etaient des gens braves et intelligents
leur poesie est inimitable
j'aimerai bien lire des poemes preislamiques
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Nabil80

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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 00:58

La poésie était l art des arabes et la cavalerie leur sport.
La poésie préislamique est vraiment belle mais je ne pense pas qu il y'a une bonne traduction en français de cette poésie
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyJeu 02 Juil 2015, 01:01

J"ai trouvé un poeme

ANTARA (Traduction)

Je me suis arrêté longtemps auprès des traces du camp abandonné qui se trouve entre Al-lakik et Zat Al-harmal.

Tout éperdu, je restai dans ces parages et j'interrogeai sans cesse ces demeures désertes, dans le vain espoir d'apprendre le sort de ma maîtresse.

Les légers zéphyrs, changés depuis en orages, ont fait de ces ruines leur jouet ; les vents y ont amoncelé les sables, et les sombres nuages, trônant à leur suite les arènes, ont passé sans relâche sur ces lieux!

Sont-ce donc les gémissements de la colombe dans le bocage, ô Antarat qui font couler si abondamment tes larmes, qui mouillent jusqu'à ton baudrier,

Et qui tombent comme des perles ou comme les grains d'un collier dont les fils mal attachés viennent de se rompre?

Longtemps je demeurai ainsi, plongé dans mes rêveries; mais, aux cris de Morra, d'Abs et de Mohallel, dans le tumulte du combat,

J'ai fait appel à la tribu d'Abs, qui m'a répondu en brandissant ses lances et ses glaires tranchants, qui n'étaient pas devenus minces à force d'être polis.

Prompte à satisfaire mes désirs, ma tribu a fait main basse sur la famille d'Anf, en chargeant sur elle avec l'épée.et la lance flexible. —

La moitié de mon sang est tout ce qu'il y a de plus pur dans la tribu d'Abs; l'autre moitié, je soutiens sa noblesse avec la pointe de mon glaive.

Si ma tribu est atteinte par l’ennemi, je fais tourner mon coursier pour revenir à l'attaque ; si elle en est entourée, je me précipite à la charge; et si elle est dans un défilé, je mets pied à terre pour mieux la défendre ;

Car c'est le combat corps à corps qui est le seul but de mes efforts, ce combatoù l'homme égaré et frappé de terreur cherche son salut dans la fuite.

Combien de nuits et de jours ai-je enduré une faim dévorante, pour obtenir,-au prix de ces souffrances, une noble proie!

Lorsque notre escadron recule et que nos cavaliers se regardent indécis, alors on découvre que je suis plus noble que celui qui met sa gloire dans une nombreuse et illustre parenté.

Ils le savent bien les coursiers, et leurs cavaliers aussi savent que j'ai dispersé leurs rangs en les frappant avec une lance qui sépare l’âme du corps!

Quand mes cavaliers, dans la retraite, traversent un défilé, je ne cours pas me mettre à la tête des fuyards; et c'est alors seulement que je ne me charge pas de conduire l’avant-garde.

Au jour de combat je me place, dès le matin, devant l'étendard du chef favorisé par la victoire, et ce jour-là ce n'est pas sans armes que je me présente. —

Dès le lever de l'aurore une amie importune a cherché à me retenir et àm'inspirer la crainte de la mort; — elle paraissait penser que je pouvais trouver un abri contre les coups des destins ;

Et je lui répondis: « La mort est un abreuvoir, et je dois un jour boire dans la coupe avec laquelle on y puise.

« Respecte-toi, malheureuse ! et sache que je suis homme; ainsi, bien que le glaive m'épargne, la mort m'attend. » —

Si la forme humaine pouvait être revêtue par les destins, ce serait la mienne qu'ils prendraient, tel que je parais quand mes ennemis descendent pour habiter une bien étroite demeure,

Quand les cavaliers sont pâles de figure et que leurs traits contractés par l'effroi feraient croire qu'ils ont bu une décoction de coloquinte.

Lorsque je me jette dans une affaire qui ferait reculer les plus hardis, je ne dis jamais après l'avoir entreprise. Plût au ciel que je ne m'en fusse pas mêlé!
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyVen 03 Juil 2015, 01:05

Moàllaca d'Antara.


Les poètes ont-ils laissé quelque sujet à chanter?... Mais n'ai-je pas reconnu les lieux qu'habitait ma maîtresse? mes doutes ne sont-ils pas dissipés ?

Salut, demeure d'Abla dans la vallée de Djiwa! Demeure chérie, parle-moi de l'objet que j'aime.

J'ai arrêté ma chamelle, semblable à une tour par la hauteur de sa stature, afin de soulager mon cœur en me livrant à loisir à mes regrets.

Oui, c'est ici qu'Abla faisait son séjour, tandis que nous occupions Hasn, Sammân, et Hotethallem.

Salut, restes d'une habitation depuis longtemps abandonnée, et que le départ d'Oumm-el-Haytham (Abla) a changée en une affreuse solitude!

O fille de Makhrim (Malik), tu résides maintenant sur une terre ennemie : combien il m'est difficile de parvenir jusqu'à toi!

Le hasard d'un instant a donné naissance à l'amour que je ressens pour elle, moi qui fais aujourd'hui la guerre a sa famille; et je nourrirais une flatteuse espérance! Non, Abla, par les jours de ton père! l'espérance n'est pas faite pour moi.

La place que tu occuperas toujours dans mon cœur, garde-toi d'en douter, sera celle d'un objet respecté, adoré.

Mais ta présence, comment pourrais-je en jouir, quand ta famille est établie aux Oneyza, et la mienne à Ghaylam ?

Abla avait résolu de s'éloigner : on prépara les montures dans l'ombre de la nuit.

Quelle fut ma surprise, ma douleur, lorsqu'au malin j'a-perçus au milieu des habitations, broutant les graines dit khimkhim, les chamelles destinées à porter le bagage,

parmi lesquelles on compte quarante-deux mères qui donnent un lait abondant, et se distinguent par une couleur pareille aux plus noires des plumes de l'aile du corbeau !

Quelle fut ma douleur, à moi qu'Abla tient prisonnier par l'éclatante blancheur de ses dents légèrement crénelées, par la beauté de ses lèvres, sur lesquelles le baiser est si doux et si suave !

Avant que la bouche ait effleuré ces lèvres charmantes, on respire son haleine embaumée, dont le parfum est comme celui que le musc exhale d'un vase où il est conservé.

Telle encore est l'odeur des fleurs que les rosées du ciel ont fait croître dans une prairie dont jamais les troupeaux n'approchent, qui n'est pas souillée par le passage des animaux;

une prairie souvent arrosée par des nuées chargées d'une onde pure, qui rendent les petites cavités dans lesquelles l'eau repose semblables à autant de pièces d'argent;

où chaque soir, régulièrement, la terre est humectée d'une pluie bienfaisante;

où la mouche, vivant en paix, fait entendre un murmure de plaisir comme le joyeux buveur qui fredonne,

et frotte en même temps ses pattes l'une contre l'autre, imitant le mouvement d'un homme dont les mains sont mutilées, et qui s'efforce de faire tourner rapidement entre ses poignets une baguette sèche dans l'entaillure d'un autre morceau de bois, pour allumer du feu.

Le soir et le matin, Abla est mollement étendue sur des coussins de duvet ; et moi je passe la nuit sur mon cheval noir, toujours bridé.

Mon lit, c'est la selle de mon coursier, qui a les jambes solides, les flancs pleins, la partie du corps qu'entourent les sangles large et profonde.

Qui me conduira à la demeure d'Abla ? Sera-ce cette robuste chamelle de Chadan condamnée à n'avoir point de lait, frappée de stérilité?

Elle a marché toute la nuit, et cependant elle agite gaiement la queue; son allure est fière; elle ébranle le sol, qu'elle bat d'un pied également ferme et agile.

(Elle poursuit sa route durant la journée entière), et le soir encore elle foule la terre avec la même vigueur. Telle est la course du mâle de l'autruche, qui n'a point d'oreilles, dont les jambes sont peu écartées.

Autour de lui se pressent ses petits, ainsi que de jeunes chameaux du Yaman autour d'un pasteur éthiopien, dont la langue ne forme que des sons confus.

Les petits suivent comme une enseigne la tête de leur père ; ils cheminent sous ses ailes étendues, semblables aux porteurs d'un brancard funèbre, sur lesquels retombent les draps mortuaires.

Au bout d'un col mince s'élève la petite tête du guide. Chaque soir il va visiter les œufs de sa femelle, déposés à Dhou-l-Ochayra. Il est pareil à l'esclave noir qui a les oreilles coupées, et qui est velu d'une longue pelisse.

Ma chamelle s'est désaltérée dans l'étang de Dohroudhâni, et au matin elle était déjà loin des eaux d'un pays ennemi.

(Quand on la touche avec le fouet), elle fait des écarts à gauche, comme si elle voulait éviter un chat terrible qui sur le soir fait retentir l'air de ses miaulements.

Il semble que chaque fois qu'elle se retourne avec colère contre l'animal redoutable qui est à côté d'elle, celui-ci se défend en lui déchirant la peau avec ses dents et ses griffes.

Lorsqu'elle se couche enfin pour se reposer auprès de Ridâ (on entend craquer ses membres fatigués), on croirait qu'elle s'étend sur des roseaux secs qui se brisent avec bruit sous son poids.

Tel que le jus de dattes ou le goudron épais, bouillonnant sur le feu, se répand sur les parois du vase,

ainsi découle la sueur de la tête de ma chamelle aux yeux farouches, qui est aussi robuste, aussi fringante que l'étalon le plus vigoureux.

O Abla, tu baisses ton voile pour dérober ton visage à ma vue. (Pourquoi me dédaigner ?) Ne suis-je pas celui qui sait triompher des guerriers couverts d'armures ?

Tu peux louer en moi des qualités que tu n'ignores pas. Mon caractère est doux et facile avec quiconque est juste a mon égard.

Mais si l'on veut m'opprimer, je deviens moi-même un dur oppresseur; j'abreuve mon ennemi d'humiliations plus amères que les sucs de la coloquinte.

Souvent, lorsque la fraîcheur du soir vient calmer les ardeurs du jour, je bois un vin délicieux, acheté au prix d'un brillant métal marqué d'une empreinte.

Je porte à mes lèvres une coupe de cristal d'un jaune éclatant, artistement taillée, tandis que ma main gauche tient un vase d'argent dont le goulot est fermé d'une toile fine, pour ne verser dans la coupe qu'une liqueur limpide.

Quand je suis animé par les fumées du vin, je me ruine en prodigalités; mais ma gloire reste entière, je ne me laisse emporter à aucune action qui puisse lui donner atteinte.

Lorsque la raison reprend sur moi son empire, ma libéralité n'en souffre pas de diminution. Mes sentiments, tu le sais, Abla, sont nobles et généreux.

Bien des fois j'ai fait mordre la poussière à l'époux d'une jeune beauté, après lui avoir ouvert au-dessous de l'épaule une blessure pareille à une bouche dont la lèvre supérieure est fendue.

Ma main, en le perçant d'un coup prompt et mortel, a fait ruisseler son sang en flots de pourpre.

Fille de Malik, interroge les guerriers, si mes exploits te sont inconnus.

Je suis toujours placé sur la selle d'un puissant cheval, rapide à la course, portant les cicatrices de mille blessures.

Tantôt je le pousse hors des rangs pour combattre un ennemi; tantôt je reviens vers la troupe nombreuse de mes compagnons les redoutables archers.

Ils te diront, ceux qui m'ont vu à la guerre, qu'autant j'ai d'ardeur à affronter le péril, autant je montre de désintéressement quand il s'agit de partager le butin.

Souvent j'ai attaqué un cavalier armé de toutes pièces,

contre lequel les plus courageux n'osaient se mesurer, qui n'était pas homme à fuir ou à se rendre.

Bientôt je lui ai porté un coup terrible avec une lance droite, faite d'un roseau noueux et dur.

Le fer impitoyable a percé son armure et son corps : le fer ne respecte pas le brave.

Je l'ai laissé étendu sur la terre, pour servir de pâture aux bêtes féroces, qui l'ont déchiré, et ont dévoré ses belles mains et ses beaux bras.

Mon sabre s'est frayé un passage à travers la cotte de mailles large et serrée d'un guerrier qui savait défendre sa famille et ses amis, qui s'ornait à la guerre des marques distinctives de la vaillance;

dont la main était prompte à mêler les flèches du hasard, pendant la froide saison; qui vidait les tonneaux des marchands et faisait tomber leurs enseignes;[9] qui ne s'attirait de blâme que par l'excès de sa libéralité.

Lorsqu'il m'a vu descendre de mon coursier, et m'avancer vers lui pour achever de lui donner la mort, un mouvement de lèvres, qui n'était pas un sourire, a mis ses dents à découvert.

Alors je l'ai frappé de ma lance, et je lui ai déchargé un dernier coup de mon glaive tranchant, dont la trempe est excellente.

Au milieu du jour il gisait sur la poussière ; sa tête et ses mains, sur lesquelles le sang était figé, semblaient noircies avec la teinture extraite de l'izhlam.

C'était un guerrier de haute stature ; ses vêtements paraissaient envelopper un grand arbre plutôt qu'un homme; il ne faisait usage pour chaussure que du cuir le mieux préparé, et n'avait point eu de frère jumeau.

O beauté douce comme la brebis, heureux celui qui pourra te posséder ! Ce bonheur m'est interdit ; plût au ciel que je pusse y prétendre!

J'ai envoyé vers Abla une esclave, à laquelle j'ai dit : « Va, épie les nouvelles, informe-toi de ce que fait ma maîtresse. »

L'esclave m'a dit à son retour : « Les ennemis ne sont point sur leurs gardes ; le chasseur peut approcher de la brebis. »

Lorsque ma maîtresse tourne la tête, son col a la grâce et la souplesse de celui de la jeune gazelle blanche.

Je sais qu'Amr est ingrat envers moi : l'ingratitude dégoûte de la bienfaisance.

J'ai exécuté les ordres de mon oncle. Dans ces moments de lutte acharnée où l'on grince des dents, j'ai combattu

au plus fort de la mêlée et des dangers que les braves affrontent sans proférer de plaintes, en poussant des cris belliqueux.

Lorsque mes compagnons, me laissant seul en avant, se sont fait de moi un rempart contre les lances, je n'ai point faibli; je suis resté inébranlable : mais j'avais en face trop d'adversaires pour pouvoir gagner du terrain.

Quand enfin j'ai vu nos gens, s'excitant les uns les autres, s'avancer en masse pour me soutenir, alors je me suis précipité sur l'ennemi avec ardeur.

De tous côtés on criait : « Antara ! » et les lances, semblables à de longues cordes à puits, se plongeaient dans le corps de mon coursier noir.

Il renversait avec son poitrail tout ce qui se présentait à lui, et bientôt il était couvert comme d'une housse de sang.

Atteint de mille coups, il a tourné vers moi un œil humide de larmes, et a poussé un faible hennissement.

S'il eût pu exprimer ses souffrances par des paroles, il se serait plaint douloureusement.

Cependant les juments, les chevaux, aux formes allongées, au poil fin, s'agitent avec fureur dans la mêlée, et enfoncent leurs pieds dans la molle arène.

J'oublie ton les mes peines, je reprends une force nouvelle, quand j'entends ces mots dans la bouche des guerriers : « Courage, Antara ! avance toujours ! »

En quelque lieu que je désire me transporter, mes chamelles dociles m'y conduisent. Pour accomplir les desseins

que je forme, je n'ai pas besoin d'autre aide que de mon esprit, fertile en ressources.

Mon unique crainte est de cesser de vivre avant que les chances de la guerre m'aient fourni l'occasion de punir les fils de Dhamdham,

qui attaquent mon honneur, tandis que je ne les outrage point; qui, loin de ma présence, jurent de verser mon sang.

Leur haine, au reste, ne doit point m'étonner, puisque j'ai arraché la vie à leur père, et l'ai rendu la proie des bêtes féroces et des vautours.
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptyVen 03 Juil 2015, 01:20

couleuvre a écrit:
cailloubleu a écrit:
couleuvre a écrit:

bonjour monsieur
le Coran est venu chez les arabes parce que ce peuple etait connu pour la poésie il y avait une sorte de foire pour la poesie avant l'arrivée de l'islam les gens parlaient et echangeaient en poesie

C'est vrai? Tu pourrais donner des détails pour cette foire? Tu es sûre que tu n'es pas en plein bain romantique?

C'est bien vrai et il y avait des compétitions
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j'avais cree un topic exprès sur ce sujet dans ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Coran sauvegardé   Coran sauvegardé EmptySam 11 Juil 2015, 02:49

Pour les noms des poètes préislamique :
Il y a un groupe de poètes nommé " saalik " il volaient des riches pour aider les pauvres comme robin du bois, le plus connu D eux c est orwa ibn al ward.
Il y'a aussi Hatem at-Ta'i il est considéré comme l icône de la générosité dans le moe arabearabe
Il y a aussi l histoire de "majnoune liela" le fou de liela, c est un poète nommé qaisse qui aimé liela ( amour platonique) mais à cause des traditions arabes leur amour fu refusé par leur tribus est le pauvre a devenu fou.
Les fables de la fontaine sont inspiré de " kalila wa dimna "

Pour plus de renseignements demandez à Nabil
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