Une jeune Bienheureuse, Chiara Luce Badano

19.05.2015

Sassello est un village italien de Ligurie, situé dans l’arrière-pays de la province de Savona, à la limite du Piémont où se trouve le siège du diocèse d’Acqui auquel il appartient. La nature est florissante et variée : panoramas pittoresques, sentiers de rêves, levers de soleil magnifiques, soirées remplies de parfums. C’est dans ce cadre paisible que, dans les années 60, Maria Teresa et Ruggero Badano espèrent un cadeau de Dieu : avoir un enfant.
Leur attente dure onze longues années. Ruggero a imploré cette grâce, avec sa foi sincère et simple, au sanctuaire Notre-Dame des Rochers, ‘Nostra Signora delle Rocche’, tout près d’Ovada, à une trentaine de kilomètres de Sassello.
Le 29 octobre 1971 arrive enfin le rayon de soleil qui allait réchauffer le cœur de ses parents : c’est la naissance de Chiara. Elle est aussitôt confiée avec une affection toute filiale à la Vierge Marie.
Une petite fille joyeuse …
La suite plus bas.

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Chiara - ‘Claire’ en français - porte bien son nom : elle a de grands yeux clairs, un sourire tendre et communicatif, une belle intelligence et une forte volonté. Comme elle est fille unique, elle est envoyée à l’école maternelle pour faire connaissance avec d’autres enfants, et éviter ainsi que tout tourne autour d’elle dans la famille. En lisant avec elle l’Évangile, sa maman lui apprend à aimer Jésus et Marie, à être généreuse envers les plus faibles, à défendre la vérité et la justice. En rien égoïste ni capricieuse, elle est plutôt décrite par les religieuses de l’établissement comme « l’animatrice des belles rencontres joyeuses de l’école ».

Chiara voudrait que tous les enfants du monde puissent être heureux comme elle : «Je rêve du jour où la Elle choisit ses jouets les plus neufs et les plus beaux pour les donner aux enfants pauvres». Elle récolte dans une petite boîte des sous qu’on lui donne pour les faire parvenir aux enfants d’Afrique. Elle les aime tout particulièrement et rêve de devenir un jour médecin pour pouvoir les soigner.
Chiara est une enfant normale, mais avec quelque chose en plus : elle aime. Elle est docile à la grâce et au projet que Dieu a pour elle. Déjà dans ses premiers carnets d’école, on voit transparaître la joie et l’émerveillement de découvrir la vie : c’est une fille heureuse.
Le jour de sa Première Communion, elle reçoit en cadeau le livre des Évangiles. Ce sera pour elle « un livre magnifique » et « un message extraordinaire ».
A l’âge de 9 ans, elle découvre le Mouvement des Focolari, fondé par Chiara Lubich. Elle fait sien son idéal de vie, et entraîne également ses parents sur ce chemin.

L’amour pour le prochain ...

En grandissant, Chiara se révèle pleine de talents, mais elle ne cherche pas à se mettre en avant. Elle choisit l’Amour comme ligne de vie : la première place revient à Jésus. A 14 ans, elle affirme : « J’ai redécouvert l’Évangile sous une lumière nouvelle : c’est facile pour moi d’apprendre l’alphabet ; ça doit être la même chose de vivre l’Évangile ! ».
Elle est toujours paisible et joyeuse. Elle se sent poussée à aimer les plus faibles, les plus lointains, les plus délaissés (pour autant qu’on appelle ainsi les handicapés mentaux, les clochards, les drogués). Elle les entoure de délicatesse et d’attention, car elle voit en eux le visage de Jésus.
Chiara vit pleinement son adolescence. Pour faire plaisir à Jésus, elle s’habille proprement et convenablement, mais sans jouer sur l’éclat ou l’apparence, « parce que ce qui compte, c’est d’être belle à l’intérieur ».
Elle dira un jour à sa maman, en faisant référence aux jeunes tombés dans la spirale de la drogue : « Tu ne dois pas les juger : ce sont eux les pauvres d’aujourd’hui ! ».

La maladie devient une offrande ...

Pendant l’été 1988, en jouant au tennis, elle ressent une douleur si forte à l’épaule gauche qu’elle laisse tomber sa raquette par terre. Les examens cliniques et plusieurs séjours dans les hôpitaux, vont dévoiler ce terrible diagnostic: un ostéosarcome, un cancer des os. Chiara a seulement 17 ans.
Ayant appris la nouvelle, Chiara rentre à la maison et demande à sa maman de ne lui poser aucune question. Elle se plonge dans un silence de 25 minutes : c’est son « Jardin des Oliviers ». Mais la grâce est victorieuse : « Maintenant tu peux parler maman ». Son visage resplendit à nouveau de son sourire lumineux. Elle a dit ‘oui’ à Jésus. Elle ne reviendra jamais plus en arrière.
Les mois passent. Jamais un moment de découragement. Mais très souvent elle renouvelle son offrande : « Si tu le veux Jésus, je le veux aussi ». Sa confiance en Dieu demeure inébranlable.
Elle n’a pas peur : « Dieu m’aime immensément ! ».
Elle est entièrement donnée. En s’oubliant soi-même, elle accueille et écoute tous ceux qui l’approchent. Et elle lance tout spécialement aux jeunes un dernier message : « J’aimerais leur transmettre le flambeau, comme aux Jeux Olympiques, en disant qu’on n’a qu’une seule vie, et que ça vaut la peine de bien la vivre ».

La rencontre finale ...

Chiara ne demande pas de miracle. Elle s’adresse à la Vierge Marie en lui écrivant un petit mot : « Maman du Ciel, tu sais comme je souhaiterais guérir ; mais si ça n’entre pas dans le projet de Dieu, je te demande la force de ne jamais fléchir. Humblement, ta Chiara ».
Dorénavant, comme elle l’avait déclaré plusieurs fois, la seule chose qui l’intéresse est d’« accomplir par amour la volonté de Dieu : continuer à jouer Son jeu ».
Elle se fie entièrement à lui, et invite sa maman à faire de même : «Quand je ne serai plus là, confie-toi à Dieu et va de l’avant !».
Dans cette même période, Chiara Lubich va lui donner le nouveau nom de ‘Luce’ - ‘Lumière’ : « Dans tes yeux, je vois la lumière de l’Esprit Saint ». Depuis ce jour, elle sera pour tous ‘Chiara Luce’.
Le temps passe inexorablement : la fin approche. Elle en est consciente : « La médecine a déposé les armes ; maintenant Dieu seul peut ». Et elle ajoute : « Si aujourd’hui on me proposait de marcher à nouveau, je dirais non, parce que maintenant je suis plus proche de Jésus ».
Il y a en elle un grand désir du Paradis, où elle sera « tellement, tellement heureuse ». Elle se prépare à ses « noces » . Elle demande à être habillée avec une longue robe de mariée blanche, mais toute simple. Elle prépare la liturgie de sa Messe de funérailles : elle choisit les lectures et les chants ; la collecte doit être destinée aux enfants pauvres d’Afrique ; personne ne devra pleurer, mais faire la fête, parce que Chiara rencontre Jésus.
A 4 heures 10, le matin du 7 octobre 1990, le jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, après avoir salué sa maman en lui disant : « Adieu, sois heureuse, parce que moi je le suis », Chiara Luce rejoint son « Époux » bien-aimé.
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A ses funérailles, célébrées par « son » Évêque, sont présents des centaines et des centaines de personnes, dont beaucoup de jeunes.
Malgré les larmes, il y a une ambiance de joie. Les chants qui s’élèvent vers le Ciel expriment la certitude que Chiara désormais est dans la vraie Lumière.

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Cistercien a écrit:: Sassello est un village italien de Ligurie, situé dans l’arrière-pays de la province de Savona, à la limite du Piémont où se trouve le siège du diocèse d’Acqui auquel il appartient. La nature est florissante et variée : panoramas pittoresques, sentiers de rêves, levers de soleil magnifiques, soirées remplies de parfums. C’est dans ce cadre paisible que, dans les années 60, Maria Teresa et Ruggero Badano espèrent un cadeau de Dieu : avoir un enfant.
Leur attente dure onze longues années. Ruggero a imploré cette grâce, avec sa foi sincère et simple, au sanctuaire Notre-Dame des Rochers, ‘Nostra Signora delle Rocche’, tout près d’Ovada, à une trentaine de kilomètres de Sassello.
Le 29 octobre 1971 arrive enfin le rayon de soleil qui allait réchauffer le cœur de ses parents : c’est la naissance de Chiara. Elle est aussitôt confiée avec une affection toute filiale à la Vierge Marie.
Une petite fille joyeuse …
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Je ne connaissais pas ! MERCI, mon cher CISTERCIEN, de nous faire connaître cette adolescente bienheureuse....

Une jeune Bienheureuse, Chiara Luce Badano 175602

Une jeune Bienheureuse, Chiara Luce Badano 175602

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J'ai eu ce bonheur, après avoir lu une biographie de Chiara Luce, lors de la Session du Renouveau juillet 2012 à la Basilique de Koekelberg (Bruxelles) , d'entendre le témoignage des parents de Chiara et de son amie. Ce fut très émouvant ....... très impressionnant, quel courage ont les parents de témoigner ainsi.

Je fus frappée de la ressemblance du papa de Chiara avec le papa de Sainte Thérèse de Lisieux.

Ces gens étaient simples, modestes, recueillis en Dieu.

Oh oui ! je ne puis oublier.

rosedumatin a écrit:: J'ai eu ce bonheur, après avoir lu une biographie de Chiara Luce, lors de la Session du Renouveau juillet 2012 à la Basilique de Koekelberg (Bruxelles) , d'entendre le témoignage des parents de Chiara et de son amie. Ce fut très émouvant ....... très impressionnant, quel courage ont les parents de témoigner ainsi.

Je fus frappée de la ressemblance du papa de Chiara avec le papa de Sainte Thérèse de Lisieux.

Ces gens étaient simples, modestes, recueillis en Dieu.

Oh oui ! je ne puis oublier.

Oui vous avez bien raison de dire qu'il y a des similitudes entre le papa de la "petite" Thérèse et le papa de Chiara.
Pour ma part je suis tombé complètement par "hasard" un jour devant sa biographie en librairie que j'ai achetée.
Bien tendrement en Christ.
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Cistercien a écrit:

rosedumatin a écrit:: J'ai eu ce bonheur, après avoir lu une biographie de Chiara Luce, lors de la Session du Renouveau juillet 2012 à la Basilique de Koekelberg (Bruxelles) , d'entendre le témoignage des parents de Chiara et de son amie. Ce fut très émouvant ....... très impressionnant, quel courage ont les parents de témoigner ainsi.

Je fus frappée de la ressemblance du papa de Chiara avec le papa de Sainte Thérèse de Lisieux.

Ces gens étaient simples, modestes, recueillis en Dieu.

Oh oui ! je ne puis oublier.

Oui vous avez bien raison de dire qu'il y a des similitudes entre le papa de la "petite" Thérèse et le papa de Chiara.
Pour ma part je suis tombé complètement par "hasard" un jour devant sa biographie en librairie que j'ai achetée.
Bien tendrement en Christ.
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Merci de ce témoignage CISTERCIEN.

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