l'Eden

Bonjour,

A dire vrai, j'ai hésité à placer ce sujet ici ou simplement dans la section islamo-chrétienne. Comme le texte sur lequel je m'appuie, co-écrit par 2 protestants cite un philosophe catholique, je me suis dit qu'alors sa place était dans cette section.

Néanmoins, après la lecture de ce texte tiré d'un livre parlant de l'âme de façon plus romantique que religieuse ( même si le support chrétien reste présent ), c'est bien un échange personnel et non pas religieux qui devrait en découler, chacun ayant une " âme ", peu importe la religion revendiquée.

Voici le texte maintenant.

le texte tiré de : la romance sacrée ( le mystère de l'amour de Dieu pour nous ) par Brent Curtis et John Eldredge

P227 :


Nos images du Paradis sont souvent lamentables. Nous évoquons très peu le ciel et, quand cela arrive, les images en sont fades : des bébés grassouillets virevoltant avec de minuscules ailes, des saints dans l'ennui, avachis sur des nuages informes, gratouillant la harpe et se demandant ce qui se passe sur Terre, véritable lieu de l'action.

la crise de l'espoir qui affecte l'Eglise aujourd'hui est une crise de l'imagination. Le philosophe catholique Peter Kreeft écrit :

L'imagerie médiévale ( presque totalement biblique ) faite de lumière, de joyaux, d'étoiles, de chandelles, de trompettes et d'anges ne correspond plus à notre monde de supermarché. Les substituts modernes pathétiques de nuages duveteux, de chérubins asexués, de harpes et de halos métalliques ( et non plus lumineux ) présidé par un Dieu admiratif et pompeux sont une vaste blague et non une source de gloire. Même les substituts plus modères et plus actualisés du ciel ( un sentiment confortable de paix et de gentillesse, de douceur et de lumière et Dieu dans la peau du grand-père bienveillant, philanthrope sénile ) sont encore plus insipides. Nos évocations du ciel ne nous touchent tout simplement pas, elles ne sont pas des images émouvantes. C'est cet échec esthétique, plutôt qu'intellectuel et moral, dans nos représentations du ciel et de Dieu qui menace notre foi, notre espoir et notre amour du ciel...Peu importe que ce soit un [......] morne ou une vérité morne. L'ennui, et non le doute, est le plus grand ennemi de la foi, au même titre que l'indifférence, et non la haine, est le plus ennemi de l'amour. ( tiré de Everything you wanted to know about Heaven )


Pour être émouvantes, nos images du ciel doivent nous toucher. Alors continuons et rêvons un peu. Faisons tourner notre imagination. Imaginez la meilleur fin possible pour votre histoire. Si ce n'est pas le ciel, il doit s'agir de quelque chose de mieux. Quand Paul dit : " ce qui nul homme n'a jamais vu ni entendu, ce à quoi nul homme n'a jamais pensé, Dieu l'a préparé pour ceux qui l'aiment" ( 1cor 2.9 ),
il entend simplement par là que nous ne pourrons jamais surpassé Dieu dans nos rêves. Que trouverons nous à l'issue de notre voyage personnel ? Quelque chose qui dépasse nos rêves les plus fous.
Cependant, si nous sondons les secrets de notre cœur à la promesse des écritures des écritures, nous pouvons trouver des indices. Comme nous l'avons répété depuis le chapitre 1, il se trouve dans le cœur de tout homme, toute femme et tout enfant une soif inextinguible d'intimité, de beauté et d'aventure. Qu'offrira donc le ciel au cœur de notre cœur ?


fin de citation du livre et je surligne les questions posées, à chacun de faire appel ensuite à son imagination.