Les "débaptisations" en chute constante depuis 2010

Le nombre de demandes de "débaptisations" adressées à l'Eglise catholique a connu une chute plus ou moins constante ces dernières années, après un pic impressionnant constaté en 2010 à la suite du scandale de pédophilie autour de l'évêque de Bruges Roger Vangheluwe.Selon les chiffres communiqués par les différents diocèses de Belgique, la plupart d'entre eux ont reçu moins de 100 demandes de quitter l'Eglise durant l'année 2014. En 2010, ce chiffre tournait autour des 2.000 dossiers dans certaines régions (2.183 au diocèse d'Anvers et 1.846 dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles).
L'abbé Jean-Pierre Lorette, vicaire épiscopal du diocèse de Tournai, évoque quant à lui "une manière de tirer au clair un certain 'baptême sociologique', chez des personnes qui ont été baptisées par leurs parents, par tradition, mais n'ont ensuite pas été pratiquantes".
Quand une personne demande une "débaptisation", le terme exact préféré par l'Eglise étant "apostasie", il envoie un simple formulaire, ainsi que 10 euros de frais administratifs. On "prend acte" de sa volonté de ne plus faire partie de l'Eglise catholique mais le sacrement en lui-même reste valable et un retour en arrière est toujours possible.
Catherine Jamoulle, directrice du service de presse et de communication du diocèse de Liège, estime que "85-90% des personnes qui font la demande d'apostasie sont de morale laïque". La raison avancée est souvent qu'elles "ne partagent plus les convictions philosophiques que leur parents leur ont transmises". A noter que certaines Maisons de la Laïcité proposent d'office à leurs membres des formulaires-type de débaptisation, indique-t-on dans plusieurs diocèses.

SKIPEER a écrit:

Le nombre de demandes de "débaptisations" adressées à l'Eglise catholique a connu une chute plus ou moins constante ces dernières années, après un pic impressionnant constaté en 2010 à la suite du scandale de pédophilie autour de l'évêque de Bruges Roger Vangheluwe.Selon les chiffres communiqués par les différents diocèses de Belgique, la plupart d'entre eux ont reçu moins de 100 demandes de quitter l'Eglise durant l'année 2014. En 2010, ce chiffre tournait autour des 2.000 dossiers dans certaines régions (2.183 au diocèse d'Anvers et 1.846 dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles).
L'abbé Jean-Pierre Lorette, vicaire épiscopal du diocèse de Tournai, évoque quant à lui "une manière de tirer au clair un certain 'baptême sociologique', chez des personnes qui ont été baptisées par leurs parents, par tradition, mais n'ont ensuite pas été pratiquantes".
Quand une personne demande une "débaptisation", le terme exact préféré par l'Eglise étant "apostasie", il envoie un simple formulaire, ainsi que 10 euros de frais administratifs. On "prend acte" de sa volonté de ne plus faire partie de l'Eglise catholique mais le sacrement en lui-même reste valable et un retour en arrière est toujours possible.
Catherine Jamoulle, directrice du service de presse et de communication du diocèse de Liège, estime que "85-90% des personnes qui font la demande d'apostasie sont de morale laïque". La raison avancée est souvent qu'elles "ne partagent plus les convictions philosophiques que leur parents leur ont transmises". A noter que certaines Maisons de la Laïcité proposent d'office à leurs membres des formulaires-type de débaptisation, indique-t-on dans plusieurs diocèses.

Et peut-on savoir sur quoi tu désire qu'on échange ? La débaptisation ou la baisse de la débaptisation ? Que souhaitais nous dire là de dessus ?

Le baptême étant indélébile, la formule 'débaptisation' ne convient pas.
Le diocèse prend acte, et retire des registres le nom du baptisé qui reste baptisé.......

Maintenant c'est vrai que si le baptême est considéré comme une tradition
qu'il faut accomplir pour faire plaisir à la grand-mère, ça n'a aucune importance.
Le baptême signifie l'entrée en Eglise, sans obligation de poursuivre un
chemin avec elle.

petero a écrit:

SKIPEER a écrit:

Le nombre de demandes de "débaptisations" adressées à l'Eglise catholique a connu une chute plus ou moins constante ces dernières années, après un pic impressionnant constaté en 2010 à la suite du scandale de pédophilie autour de l'évêque de Bruges Roger Vangheluwe.Selon les chiffres communiqués par les différents diocèses de Belgique, la plupart d'entre eux ont reçu moins de 100 demandes de quitter l'Eglise durant l'année 2014. En 2010, ce chiffre tournait autour des 2.000 dossiers dans certaines régions (2.183 au diocèse d'Anvers et 1.846 dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles).
L'abbé Jean-Pierre Lorette, vicaire épiscopal du diocèse de Tournai, évoque quant à lui "une manière de tirer au clair un certain 'baptême sociologique', chez des personnes qui ont été baptisées par leurs parents, par tradition, mais n'ont ensuite pas été pratiquantes".
Quand une personne demande une "débaptisation", le terme exact préféré par l'Eglise étant "apostasie", il envoie un simple formulaire, ainsi que 10 euros de frais administratifs. On "prend acte" de sa volonté de ne plus faire partie de l'Eglise catholique mais le sacrement en lui-même reste valable et un retour en arrière est toujours possible.
Catherine Jamoulle, directrice du service de presse et de communication du diocèse de Liège, estime que "85-90% des personnes qui font la demande d'apostasie sont de morale laïque". La raison avancée est souvent qu'elles "ne partagent plus les convictions philosophiques que leur parents leur ont transmises". A noter que certaines Maisons de la Laïcité proposent d'office à leurs membres des formulaires-type de débaptisation, indique-t-on dans plusieurs diocèses.

Et peut-on savoir sur quoi tu désire qu'on échange ? La débaptisation ou la baisse de la débaptisation ?  Que souhaitais nous dire là de dessus ?

je souhaiterai discuter  dabord les causes mais surtout les difficultés  dans la débaptisation des catholiques

Et bien pendant la période 'pédophile', j'ai continué ma petite vie de catho !

Et la pédophilie n'est pas un motif valable pour sortir des registres de baptême.

C'est plutôt une rébellion. En effet, certains cathos veulent changer l'église,
avoir des prêtres mariés, des femmes prêtres, etc., etc.
Ils dénoncent aussi des concubinages, sont choqués, etc., etc.

Bref ! l'église nous enseigne à nous corriger d'abord nous-mêmes, et,
accessoirement les autres.